Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 25 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8911n7zn5d/
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LE XXE SIÉCLE AJt jTa iiil M-4 . WW A U rédaction & a d mînistr ation Jfrfor ne ite-fe Bonrse — H HA?® Téléphone: Le Havre n* 14,-05 Sirestsur ; F2KHMS REBfiAT Tontes les communications concernait la rédaction doivent être adressées o8iv,rue de la Bourse, Le Havre. LOPÛtJOÎM OFFICE : 21, Panton Street (Leicester Square) s. w. jWSOWBWBWPS 2"tr- &0 pui+Toais. » T ta. 50 par triroésîr» An0f©t©rr*..,. pa«* mois. » 7sh.8d. pai* ti^imastm Hoîfanda, , 1.25 ftortit par mois. »• .. 3.75 fier. par toHmestr*©. Afct$es 4sya.. 3fr. » par mois. » -» €Mr. » PFM.HCfTÉ S'adr&sser st l'Adminfstr^tron dinfoumni au Wavre ou à Londres Annonces 4' pages 0 fr* 44) fa ligne Petltesannonces4* page: Ofr.3CHafigt» Les petites annonces sont égalcmcnJ. reçues à ia Société Européenne de pubtS« cité, lo, rue de La Victoire, Paris, qni ent a le monopole pour Parcs. 04M£$§«!ieo beioe t-i«&vre Los catholiques espagnols I et la Belgique Ls principal journal catholique de Madrid reslame l'iadepsadance de aetï'e pays Le XX" Siècle a publié hier te lexie d'un manifeste de catholiques espagnols plein, d< sympathie poui' notre pays. Nous avions déjà on. l'occasioai de signaler à nos lecteurs les progrès fai'ts par la cause belge dan* .certains milieux conservateurs espagnols <fû». à raison de sympathies ameieranes, d'ordre po^itiqjuie, pour l'Allemagne, se son. 'longtemps inoïiii-és rérfractaiies à la, recon naissance des droits de la Belgique. Uiw fletove propagande allemande, exploitai' avec une habileté captieuse, auprès de ces éléments esseefeltement catholiques, U thème dje la religiosité allemande et celui d< 'l'irréligion, française, avaient rcnftrcé ein. core le mur de méfiance élevé entre eus e tes Alliés, Belges compris. Longtemps oiiipot se demander si le mond) allait assister jusqu'à la fin de la guerre. I cette anomalie, et presque à ce scandai) ■ d'inné nation, catholique, où le cuite désinté rfssé die l'honneur et de la parole donné) Tait partie de la tradition nationale, persis tant à refuser sa sympathie et son estime ; ■ ■ une autre nation catholique, victime elle même de sa loyauté et de sa fidélité à la fo Heureusement, te vérité a fini par se fait') I jour. Elle1 s'est, frayé un chemin même 1 I travers la passion politique. Les faits, ira partialement, examinés, ont eu raison di tontes les préventions d'une germanophile Invétérée. Examinés .par des esprits droits, exposé1 patiemment • par des piitolicistes dp talent connus pour leur probité intellectviéEie et, <;« le public espagnol sentait, n'être1 guidés qu pa.r la voix de leur conscience, ces faits 011J petit, à, petit, parlé aux âmes. Et, dès l'irns tarn où cette région' de la conviction intim fut atteinte, les communiqués de Fambas sadle allemande de Madrid auront beau -a multiplier : ils n'entamèrent plus Ja. foi ac miis<, ©1. raison Présentement, l'état d* îppmir® pufoiîç.jK:, en "Espagne, v.is-à-vi: 6p la Belgique, est, dans d'ensemble, le sui vant : Tout ce qiui appartient aux partis de gau che se prononce toujours en faveur die la Bel gique, tant à cause de son bo.n droit qu'i fasson die ce .qiue sa cause s'identifie, dan: cette guerre, avec celte dt la Qusdruplioi »pi' a '®s sympathies ^politiques de ces groupes. Quant aux partis dé droite, une faibl< fraction des conservateurs, tout en restan froids vis-à-vis de la France'et'de l'Angle ferre, s'étaient, déclarés, eux aussi, pour J< Belgique dès te début. Le gros du- parti n,près avoir gardé longtemps contre nom foutes sortes de préventions, a rêcemmen-modifié profondément son attitude. Le plus tn.ftu.ent iqles groupes qui le composent, cielu fiant les idées sont exprimées officieltemem' par El Universo, journal madrilène dirige 6vee beaucoup de distinction par M. Blanco est maintenant très décidément rallié à Ie cause beSge. _ De telle sorte qu'il ne reste plus dans tout) f'Espagnie à ternir rigueur à la Belgique qu< le petit groupe des intégristes et des car hstes. groupe sans pénétration réelle dan; la masse et qui représente en Espagne les tendances _ anachroniques et, en quelqu) sorte, fossiles de la politique. *** Noue venons de dire que le ralliement d< Ja fraction conservatrice modérée est main temamil chos faite. Ce .raWiemenjt s'est même opéré avec ui certain éclat. Il y a quelique. temps, El Universo expo eail, dianis une série. iTartcles Vditoriaux IlntMés « Philiies et phobies », toute la doc tri-np de ses sympathies et antipathies inter nationales. Sans dissimuler le moins du monde qu'à devoir choisir politiquement en tre les empires du centre et la Quadruplice Il préférerait les .premiers, parce çu'F croyait apercevoir en eux la personnifica bon: européenne des principes d'autorité d'ordre et de discipline, notre oonfrère ma drilènie attestait, en même temps, avec rai sons à l'appui, la sympathie spéciale qu'i fi&temait devoir en mîême temps professe) pour la Belgique. H .Et non seulement, il attribuait à la Bel ■ (îiique le bénéfice de ce1 traitement distinct e I *xc6pti«iinel entre les puissances ennemies Sm ' ''Allemagne, mais même il élevail notre I cause sur un plan de moralité tont à fait su Km péneur : à ses yenx la cause belge était, pai Il Èxceitence, l,a cause de la faiblesse injuste-I rnent foulée aux pieds, de la justice froï^ée K. 'Ce h loyauté maltraitée ; la cause du Droii g momentanément opprimé par la Force. Et aussitôt, il lirait de ce principe sa con- ■ i sequemee pratique. La Belgique, «sait-il er I conclusion, devait être restaurée ; elle n< ■ v'POwait pas ne pas l'être ; tout iaisaii pré-g voir, d'ailleurs, que quelle que fût l'issue de | ;ia guerre et l'Allemagne même fût-elle vie i lorieuse, ii] faudrait bien qiue rindépendanci ■ rut renidue à !Ia Belgique, car ta conscience ■ ■ itoi)verselte n'admettrait jamais que cette gB 'féinK-gration de la Nation Martyre dans sef ■ droite sacrés pût devenir ni l'objet d'une È[ mise en doute, ni le résultat d'un marchan, I daase diplomatique. Cette attiturte, de la part d'un journal qti: I passe avec raison pomr être l'organe officie' I ne l'Episcopat et qui était resté germano, I pMe par aaieurs, marquait le progrès cou-E sidérable fait par la cause belge dans les , H cercles conservateurs espagnols. Qu'on se I rerporte aux articles <jue nou.s dûmes pufcliei I en décemibrie et janvier dernSers pour mesu E «er le ctiemin pej'couru:. Non contenS d"a,voir dit sa pensée avee I cei,'e netteté, El Universo a tenu à la répé j l«r un mois après, avec une insistance toute I spéciale, dans un nouvel article éditorial, I VS? 611 iête 801171u'm«ra du 11 septembre i 'e 'i1"11® de n La restauration de 1s I i)aîss ariïJJ'Ç, la direction i H i » &EI Universo déclare expressément qsu'ell a voulu, en récrivan't, .répondre vœu et aux préocoupabions d'urne mu.41ti'fcu«3e toi: jours ctï'oi^sarcte de ses lecteurs. Rai-emen on a moriitré en pays neutre avec tant d clarté et de fermeté, tout l'idéal de droit ( de justice qui est inclus dans noire cause < qud a fini paa:- s'identifier, d'ans le mond entier, avec le nom môme die notice nation. Nous notons avec a.utent de joie que. <3 reconnaissance ce nouvel acte de loyauté < de courage de notre confrère madrilène. _ Il marque Vraiment uin tou-rnaïut de l'év< (uition de l'opinion publique espa^gnole, diar , les nang)s conservateurs. Après sa pu'bXicaitiion, l'on peuit affirma crute lia Belgique a, en Espagne, cause g< gnée. *** Le résiuiltat. est là, tangible. Même en ( pays ibérique, où Tiji-fluence asWemanc aivant la gu^'re avait déjà tant de prise -a déployé, depuis la guerre, tant d'elïor poinr se maintenir, l'invtas'ion et l'occunartic de la Belgique pair l'armée altemande oa 1 perdu toute' signification d'une conquête c d'une occupation définitive possibles. An r gaa'd de l'opinioni cathoiliqne espagnole, Fo cupation militaire de la Belgique par l'Ail magine a perdu, dès à présen4, toute valet 1 de gage ou de « monnaie d'échange/ » dipl | ma.iique. Les conse4rvateu/rs espagnols coi i sidèrent que la restauration de l'indlétpej ! dance bel'.^le n'est pas une affaire relevant c l'aléa stratégiiqn© ni de l'arbitraire politiqu 1 mais die la justice absolue ; ils ai-firrnent p bliauement qne rmêrne à nne AHemaigne vi 5 toneuse, la nécessité morale de cette' resta: J ration s'impose sans conditions. L'Empir ! môme vainqueur, n'aurait pas le choix ce | fadi-e ou de ne pas le faire : i'I le doit'!... 5 Tel est le point de vue actuel de El Un ' verso. 1 On voit assez par quels côtés il res ; espagnol : nous n'avons pas besoin de dir 1 par f-xemplgr, que si les Belges défendent, < îai* la même conclusion, andin d'eux n'a mettrait comme hypothèse qne l'Allemagi 1 put triompher et qu'il pût advenir <rue restauration de notre indépendance aépe: 5 dit de son bon plaisir ou même seuilemei } d'un acte de sagesse politique de 1'Em.pir Les Espagnols ont. à notre avis, le tort ( 1 faire encore crédit d'estime à la grande pui » sance qui n'a. pas craint de déchirer les tra 3 tés comme die vulgaires chilTons de papier. 3 Mais ces sentiments de sympathie qu'i ' persistent à entretenir en faveur de l'Ail " magne, sont leour affaire propre. Nous nox 5 bornons à les noter comme des faits, sai ' plus, puisque aussi bien ils ne font qi 3 Mettre mieux en relief le caractère exce " tfonnel des sympathies qu'en même teimij ; Ton nous réserve. 5 Tlappiocliant le nouvel article de El Ur ' verso dfcs approbations dominées, il y a p< d'e temps, aux articles précédents du mên ' j ou mal pair d'au 1res organes' conservateur ■ "te% que le Diario de Barcelone,et des symp 1 thies persistantes que ne cessent de noi * montrer une foule de journaux catholique ' du noi-d .de l'Espagne (parmi lesquels l'inf ! tigalble Èuzkadi de Bilhao), nous y noto»i avec joie une1 manifestation décisive de l'él ; nouveau de la conscience catholiiqne esp J gnole à l'égard de notre pays. La guerre, qui nous a fait connaître n< L ennemis, nous a révélé aussi nos amis. I gratitude de la Be^gîi'que envers eux ne sei | pas en reste sur" cette vertu dîe loyanl • qu'ils veulent bien lui ire connaître et qui i 1 aura valu le réconfort de leur sympathie £ ■ temips de son infortune. BELGA. LA" sifilATION MILITAIRE ' Vendredi, 24 .septembre, midd. Les économistes sont gens de scienc mais leur science est trop souvent acad mique. On le leur a dit souvent; on peut ' leur répéter aujourd'hui:, en faisant sonm 1 les mots. Ils avaient affirmé ejue fa guar: ' européenne ne pourrait dorer plus de s mois et voici qu'elle maivque déjà treàc 1 mois au cadlran. Or, aU)jourd'biri, que li pays en lutte s'avismt d'équilibrer leui monstrueux budgets et d'assurer l'aveni les financiers se font forts de procurer d< ressources presqù.ltidéfiniment sans, me ' tre en œuvre prématurément la « plarocl 1 aux assignats ». Les pays belligérants tie ' dront donc comme tiennent Ips villes.assi I gées. C'est, au surplus, faire preuve de b« 1 pe.u de mémtoire " <ie <v que n ' tre époij'if se singularisera dans l'histoi. parce qu'elle aura connu une guerre de toi longue durée. Ceci soit dit pour rafform les consciences et tes énergies et faire s. mettre que po nt n'est besoin eie' jeter 1< bras ,au ciel oarce qu'on parait s'immohK ser dans les tranchées ete Belgique, e France, d'Italie et die Chersonèse," et par que les armées moscovites reculent vers li profondeurs de la Russie blanche. One feu s'alterne même demain aux quatre coii des Balkans et ce ne sera (ju'une phase no veïle de la plus forroidabie des .guerre: La victoire sera à celui qni s'apiniàtrera qui pourra jeter dans la fournaise le de nier soldat et le derniiér éou d'or. Depuis hier, les' inquiétudes ont encoi décru en ce qui concerne De sort die l'arnu de Vitoa. Les arrière-garde et tes flanc gardes russes s'areboutent obstinémei oontre les pressions frontales et tetéraèi des armées de von Eichonn et de von Ga' witz. D'autre part, te général Rousisky ; bal furieusement sur la Dwina et tout e sud. l'offensive russe a fait un nouveau pr grés. En Volhynie, entre Lnzk et Duibn. les Russes, qui ont franchi l'Ikwa. se soi emparés d'un village et. ont fait 1420 pi'isoi niers. En Galicie, -près de Zaleszyki. enti le bas Sore'th et le Dnieper, tout près de frontière roumaine, des troupes russes oi pris l'offensive et tes escadrons cosaque poursuivent, sabre aux reins, des troup< ennemies en déroute. Si le mouvement, e recuil des Russes au nord du Pripet et lei avancée au sud de cette régiae devait coi ' tiniiHr. l'aspect de la ligne' de feu deviei dirait tout à fait paradoxal, app-u/vée qu'el serait, d'nne part, aux Carpatlies,' de l'auti à la Bérésina et au Dniester, l'aile droite e chacun des deux adversaires étant expos< à l'enveloppement. Mais ce ne sont là qi prévisions lointaines, suggérées par la vi des cartes géographiques et il est sage e n'y point trop compter. Pam Grofcawt. -LA RESTAURATION | DE LA BELGIQU! 6 »o« ® Un rapport au Roi sur la reconstruction des >- s communes détruites r 0 1 M. Georges Helleputte, ministre de l'Ag cuitere et des Travaux publies, vient d'adre ser a-u Roi ifn rapport des plus intéressan ;e sur la reconstruction des communes belg e détruites. 5t ^ IL FAUT At TLlIi! .LIAÎKNT I>ES TRAVAUX PROVISOIRES ^ Om s'apprête déjà partouit, en Belgiq-i sous l'œil même du destructeur, à réédâii j" ce qui'il a détruit. ir .« Le gouvernement, dit Je ministre, a ?- dévoir de seconder cette noble tâche. *> Mais ift serait téméraire de rien tent ^ maintenant : ^ « O'ie fera-Ul (l'ennemi) le jour où, sub ^ sant la défaite que tout annonce, il se chassé diu pays ? » Ne dierchera-t-iil pas à se venger en f 3~ truisant ce qui nous reste encore ? g » La retraite ne viendra-i-ë lie pas ajou< ses hoiTeurs à celles de ^invasion ? ^ )> Personne, au début de la. guerre, n'a rait pu supposer qu'un empire, <;ui se < ■e civilisé et <^ui avait osé rêver l'hégémor du monde, se serait rendu coupetble des a.ti g cités dont nous avons été témoins. » Perso-nne aujourd'hui n'oserait espéi" [e que, revenu h plus d'humanité, l'ennemi i a noncera à ses cruelles pratiques. T. » Il faut donc attenda-é" qu'il ait dispa ^ pouir songer à rebâtir nos édifices et n 3 demeures, ^sous peine de commettre ui Le fauite d'autant plus grave qu'elle serait sa 3_ ' excuse. )) Ç'e^t par des travaux provisoires enfant pourvoir aux nécessités du moment [s fournir des abris à nos maliheureuses poç 31 lations, Daiiis de nombreuses localités s'est .mis à l'œuvre avec un zèle Qu'on 1S sanrait trop louer. ie » Mais dès que la liberté sera reconquit 0_ il faudra s'occuper de réédifier ce que la sa )S vagerie allemande a détruit. d II faudra le faire sans perdre de tera i_ et à mesure que le sol natal sera libéré. >: ,g « LA BIXGIQUE N'A PAS BESOIN 1 s, CONSERVER SES RUINES POUR : î- SOUVENIR DE SES MALHEURS. » IS îS Fort justement, le- ministre dès Trava puMcs écarte l'idée dé ceux qui auraic 1S vouiln conseiver à l'état de ruines nos n *t numenis et nos localités détruits. El" « La Beligkjue, dit-il, n'a pas besoin conserver ses ruines pour se souvenir ses malheurs. Elle a la fierté de voudoitr i conquérir son. intégrité première. Un mor r meirut dans chaque localité, - portant les noi • des soldats morts pour'Ia Patrie et des t bîtants assass'inés ; uine inscription comn morative sur chaoue habitation, sur chaq édifice relevé, suffiront pour nous rappel le passé. » Ils enseigneront aux générations fuitui qju'ill n'est plus permis die croire à Ta part de ceux qud, après avoir solennellement f. ranti notre indépendance, ont déckiré J traités qui portaient leur signature, ont € vahL notre territoire, ont mis notre pays feu et à sang, ont massacré des populatio nans défense. » lis nous maintiendront dans la résol e Mon de ne jamais nous départir de noi loyauté traditionnelle qui est l'honneur le la Nation belge, mais d'être toujours prt >r a. mpousser toute atteinte à l'indépendan '^e de la Patrie. » e DE SAGES MESURES PRATIQUES iS •s L'arrêté-loi que l'hemorable ministre se met à la signature royale temd. à permet! ,g au gouvernement de donner une di.reoti tl générale au plan d'alignement des coi ,e nnunes et à réaliser ainsi quelques-unes ces amélioration® radicales dont le progr é- des études sur la construction des vill ,n avait lait naître l'idée, mais qu'on ne po j. vait songer à pratiquer que d'ans les régio •e non encore bâties : j® « Ne faut-iil pas que nos villes et nos v lages soient rebâtis en tenant compte d " exigences légitimes qu'ont fait naître la ce j naissance plus approfondie des lois de l'h ; " giène, le développement des modes no * veaux de transpoi-f, et îe souci plus iraten de respecter les lois die l'esthétique ? j" - Les projets d'alignement ou d'amenait . ment d'une cei'taine importance sont ori " nairement transmis, pour avis, à la Coi , " mission Royale des Monuments et des Site dont le siège est à Bruxelles. i> Dès que la capitale sera évacuée_p l'ennemi, une procédure analogue pour être suivie. L'arrêté-loi prévoit que ces pi ,e jets seront envoyés à l'avis d'u-ne Comm: / sioa spéciale, composée de membres effe 'J tifs de la Commission Royale des Mon ments et êtes Sites résidant dtans la p;.u" non envahie du pays, et d'un délégué de , commune intéressée. u d En- attendant ils seront renvoyés à u j commission spéciale; composée des - mei j Ures effectifs die la Cominissio-n résida ,,j. dans la zone non envahie diu pays, des mei , bres correspondants résidant dans la zo non'envahie de la province, et d'un délég a de la commune intéressée. « il L'Etat et tes jiroviaices auront, comme 1 :s communes, le droit d'acquérir tes trame :s Mes à inoo,ri)orer dans la voie publiqi le 'i.seloin,. tes règles tes plus expéditives «r l'expropriation pour cause d'utilité p i- bliquie ». i- Il importait de donner au Pouvoir centri le pour l'approibation des autorisations (ie b ■e tir qui lui seront soumises, des droits aut i.; étendus <}Uie ceux que possèdient, en tem ie normal, les pouvoirs locaux. U ne saur; :e être contesté que relever tant de ruines ela: e la Belgique entière intéresse à tous tes poin le de vue la généralité des citoyens. C'est ce à quoi pourvoit l'arrêté-loji <}i ; RuWiera inoessawmien't le Moniteur, Jis là ie Ii ta Il —)y0.,— IV (11 Dans les autres usines Schneider —0—• J'ai dit la quantité considérable de canon de tons calibres, l'amas gigantesque de mu nitions que j'ai vus au Creusot, mais la v: «j. site d'une' autre usine Schneider m'a donn s. une» impression plus grande encore du le ts beur intensif qui s'ac complit en ce momen1 ès Au Creusot les fours à coke n'ont pas l'ai ■de travailler spécialement pour la guerr( Les hauts-fourneaux ont leur aspect acco;i tumé, les laves de fonte crui s'écoulent dari les baauets n'.cnt pas pris uja air plus hé liqueux; le métal qui tout et crépite dan les fours Besseroer et Martin ne nous révèl aucune transfoi*mat»ion d'ans l'usine; k si' marteaux-pilons qui frappent des bloos d'£ ciea* enem-e informes semblent accompli te leur travail habitue1: les serpents rouge qui s'effilent et s'allongent, dans les lam er noirs n'annoncent point leur destination; ( même une quantité de pièces accessoire faites poua* la. guerre n'évoquent pas 1 s_ guerre. C'est aux quantités amoncelée ra qu'on jugr de l'effort. Mais, ici, dans c< autre ôtaul'ssement qui occupe maintenar huit ou dix fois plus d-'ouvriers qu'en tenif de naix. nous jouissons du spectacle ci ^ rieux et réconfortant, d'une usine entièri ment en aspect de combat ,uj Dès rentrée diu premier atelier, hall in "v mense dont, on n'aperçoit pas le bout à tr? ;J vers la forftt de couiroies qui actionnent 1* tours, bruit la rumeur innombrable des pi< ces qui cisaillent, qui rabotent le cuivre ( l'acier, oui perforent les blocs de laiton, qi travaillent l'aluminium. C'est là qu'on f; brique ce que nous appellerons, pour 1é pro-ranes. le chapeau de cuivre et d'aluan nium de l'obus, ou pour employer le tern ns propre, la fusée- La fusée est un verita.ble travail d'horli gerte. Au repos, il importe qu'elle soit ino fensive, c'est-à-dire dans l'impossibilii u_ d'exercer son action terrible. Un" disposit >n maintenu par un ressort fait l'office de ve rou rie sûreté; quand robus sort du canoi par l'effet de sa rotation, le ressort se d !e late; c'est, pour continuer notre compara son. le verrou qui s'ouvre; la capsule c fulminate pourra, recevoir de la pointe c ça cuivre, le coup qui la fera éclater; mais pot que cette action percutante ne s'effectue p£ à la sortie du canon, il v a un autre resso: >e qni empêche le contact de se produire avaJ ^ que l'obus n'ait touche l'obstacle où il do extfl'cer son action dévastatrice. Par le cho le ressort s'aplatit, l'amorce s'allume et mi le feu à l'explosif. Ça n'e^t pas plus difficile que cela. "'c n'empêche que cette fusée, si simple en a] l0" parence. n exige, selon les cas, pas mon de quinze à so-*xante pièces. Nous ne poi de vons entrer dans plus de détails, on le con de prendra, au sujet de disnositifs crui assi 'e- rent la supériorité indiscutable de l'obi •il- français sur l'obus allemand ns De ce vaste atelier où crépite le laite a" sous le mordant des ciseaux, on passe à u ie- hall immense où l'on procède à de mult ue pies vérifications des-pièces avant de f er livrer au minutieux travail de leur assen blage. On assiste ainsi à la fabrication d( fusées, depuis la barre de cuivre brut jni rte qu'au poinçonnage et aux marcrues diverst mu indicruent leur achèvement définitif. ea Là aussi on voit les obus sortir des four lI1_ forés, ogives, pour être ensuite placés si les tours. De ta:bïe en table on vérifie lern dimensions, leur son, leur poids, leur cei tre de gravité; on assiste aux opérations ii " nombraibles qu'ils subissent avant de reci £ voir la charge qui les rendra si terrible Es Nous passons en revue les obus de 3"t ce (îo.rit la i'a.ille égale à peu près celle des oi vriers qui les ont fabriqués; les 280, se gneurs redoutables; les 150 et les 105, baroi nets élégants; les' 75, plèbe grouillante qi se compte par dizaines de mille. Il y en u_ des caisses pleines que l'on charge sur d* ne wagons; Ils partiront ce soir ou demai >n P°ur le front, couchés comme des bijou n_ dans des écriras. Ces instruments de moi ie ont une coquetterie de petits maîtres, i ès son^ peints de couleurs fraîches et leui es douilles sont luisantes comme de l'or, voi u_ v chercheriez en vain la moindre tatche, i ls moindre poussière. S'ils sont parés comm les officiers des gardea françaises à la bî taille de Fontenoy, espérons qu'ils 'ne le il- imiteront pas en disant : « Tirez les pr< es mi ers. Messieurs les Boches î ». n- On nous a réservé — oserais-je dire pou y- la bonne bouche, — après les obus, les a u- nons ! Nous en voyons sur tous les tour; se de gros surtout, nous en voyons que l'o monte sur les affûts, nous en voyons toi e- prêts; un dernier coup de fion, et ils pa: n- tiront vomir la mort sur la plus vilain n- engeance que le monde ait portée jusqn'ic lS» Le crépuscule descend lentement des liai tes vitres du hall, les moïisires sont U gueule béante, s'enveloppant d'un ma.ntea »a de soir; non loin d'eux une centaine ou deu u- de petits mortiers de tranchées, montés su s- un affût ciu'on mapic, à la façon d'un brouette, sont semblables à" une meute d< vant les chasseurs prêts à s'élancer à 1 poursuite de la bête puante. Dans le soi qui tombe c'est l'impression d'un force fo midable crui nous envahit. La victoire plj nait dans la fumee du Creusot au-dessu . de cette cuVe toute bouillonnante de font et d acier:, ici, nous la voyons sortir de 1 ie S"ll6u^e ^es . obusiers mastodontes et' d< yA Ployer ses ailes. Déjà les gros obus se pei dent dans Fombre, leurs pointes hérissée s'estompent dans la nuit; l'obscurité grar -3 dit- encore les géants. u" Ils nartiront bientôt, ces sauveurs, vers 1 ligne au delà de laquelle nos f r ères sou frent. mais attendent patients et pleins d'e; poif. Ils s'en iront et "rien ne leur résister; A leur an proche les forts de Me?z et d ï' Strasbourg tomberont comme cem de Li< d: çre. de Namur, de Maubeuge, d'Angers. Il si s'avanceront et les masses bétonnées nui d( .. tendent les villes rhénanes ne tiendront pa ^ davantage sous leurs coups redoutables II j® tonneront et les murailles s'écrouler..»-»-b ^'omme relies de Téricho au son des tron ie (1) Voir le « XX* Siècle » des 16, 18 et S septembre..- ! i 9 S é r s s e s r s L-itS a. s it it s I- l-L-•Sh ii L- S. i-e-1 ii, )- ' IS 1 1- 1- 1- is ! n ' n , L- :e, 1- iS , >- îs : i, : r ! *3 ' 1- i i t| 0 ; I- 1 i- | i- j u ' a j S ; n x ; •t i s s s a e i-s ; r L- n <t e i. i-L , U X e a r t- e ;» s i-^ ' 3 t o pei Vi de rai ba Le vo Le foi fie cle re< ro: nii m< cil en et m; te! re pr lu': ra xé ve loi RI ta tu, efJ et i V( de ce m te Bi er er le d< ni tu dt di ri a de : « m pi de D, pc se : tu dt nf pi cl ri Pt cl c) de m vc de ur ch m cl*. ne W dt à , 0; hi co q^ de pl vi-arse P'ê tic se pa de m ga co jo bi br . si< re se ag ga sa pa les la tes. Ils nous vengeront de Dînant, dt» 3é, d'Ancienne, de Louvain, de Tamineè. Termonde, de Reims, de Soissons. d'Aï' ;. de tant d'autres horreurs dont la bar-rie 6teutonne nous a infligé la torture, ur voix formidable contiendra toutes vos lx, o lamentables victimes de la Kultur " vauque hulullement de leurs marmites •ant l'espace a.ura quelque chose, du sif-nent des Erynnies vengeresses. Vos cris douleur, ô victimes vos sanglots, ô mè-votre épouvante, ô fusillés, s'enfonce-rt avec nos obus, au cœur de la Germa-} frappée à mort, pour lui ra-ppelea* au >ment. suprême sa honte irrémissible. Dbusier gécpnt, je caresse avec une indi->le volupté, celle de la haine qui voit fin son heure approcher, ton acier poli froid, comme La mort. Les souffrances de i pauvre nation torturée par des brutes. ; douleurs, ô France héroïque et géné-jse touchent à leur fin. Les" peuples op-tmés seront bientôt délivrés de la souille allemande. Obusier géant, tu nattoie-s ''Alsace-Lorraine, la Belgique, le Lu mbourg; tu t'avancez as t^riomphant à tra-rs l'Eiffel où l'on parle toujours le wal-i de Liège et tu noieras, dans les flots de lin redevenu gaulois, la férocité de Wo i et de Thorr, aiccrue encore par la Kul-r; et l'Europe, délivrée d'un cauchemai royable. pourra enfin respirer en pais en liberté. Maurice des OMBIAUX. KFÂÎTSDUJOUR Les affaires balkaniques ne s'amélioren .s, loin de là. On trouvera plus loin dei tails qui permettent de débrouiller un pei tte situation très compliquée. tWVWlA/VM La limite pour la souscription, au troisic ? emprunt allemand expirait le 22 sep-mbre. D'après des nouvelles reçues de )Urses d,e Rotterdam et cVAmsterdam, ce iprunt n'a dû être que tout juste, couver , arqent comptant et il est à présumer qtu montant souscrit ne permettra même pai payer les dépenses déjà faites, sans le r compte des dépenses courantes et fu res. vvwvwvvi) Le conqrès qénéral des villes russes e s zemtsvos qui s'est tenu à Moscou pou. scuter les moyens d'assurer aux armée, sses les meilleurs instruments de vicloiw clôturé ses séances après avoir élu deu. •léçiations qui iront dire au tsar les vœîu dont la. réalisation immédiate est stricte ent- indispensable ffonr la victoire ». Le. ïncipaux de ces vœux. on Va annoiwc ■mandent la1 convocation sans retard de U mma. la nomination d'un ministère res msable, l'amnistie et de larges réforme, claies. Le gouvernement déclare que la vroroqa >n de ki Douma n'est inspirée que par h 'sir de la tranquillité intérieure pendant It lase des o;iérations militaires et qu'il em oiera cette trêve pour négocier avec le. efs des partis d'opposition, de façon à ar ver à. ùîve formule d'entente, satisfaisant. • ur la rentrée de la Douma,, dans deu: cis. Les journaux russes publient des dépê es de Tokio qui donneraient comme pro mine l'intervention du Japon en faveu\ ■ la Russie. À la suite d'une entrevue du comte Oku a avec le mfnistre de la guerre, une con 'cation extraordinaire du conseil supérieu la guerre a été annoncée. WVW/VW Aux Etats-Unis, l'affaire Dumba prenc ie nouvelle tournure. L'ambassadeur autri ien demi,t, s'embarquer mardi prochain ais on apprend que, M. Dumba ayan '■ressé à M. Lansing une lettre im.perti nie, le gouvernement améneain a décida lUendre. pour lui accorder un sauf-con ■Uy la réponse du gouvernement autrichiey ,a demande du rappel, de son am bassade-ur i se demande si le qouvernement de Was igton ne prendra pas de nouvelles mesurer ntre M. Dumba. v "T, : UN COUP DE THÉÂTRE PANS LES BALKANS ? La Bulgarie mobilise La Grèce prend des mesures mif&aires Au milieu des négociations diplomatique: i se poursuivent relativement au statu la Macédoine et aux réalisations de h lis grande Bulgarie, un coup de théàtrf ïnt de se produire. Les journaux anglai: .noncent que la Bulgarie vient de mobili v quatre divisions d'armée. Voici les Sé clies. retardées dans leur transmission :< Athènes. 20 sept. — Toutes les informa »nS. certaines venues de Bulgarie établis nt'que cette puissance fait de grands pré rati's de guerre. Le gouvernement vien réquisitionner tout le matériel des che ns de fer. Des canons lourds et des cui iies de • campagne sont passées hier ei: re de Philippopoli. Tous les officiers éi ngé ont été rappelé;:-^thènes, 21 sept. — Nous recevons au ird'hui des nouvelles certaines de la mo isation de quatre divisions de l'armée Jgare : la lre, la 6e. la 7® et la 10*. Plu airs régiments de cavalerie de Sofia on ?u l'ordre de partir pour la frontière ?be. >• Zes dépêches se trouvent confirmées 3' gravées par 'e fait que le ministre de Bul rie à Londres a reçv avis de la mobili tion' « générale » de l'armée bulgare e r la nouvelle que les réquisitions poui i besoins de l'armée ont commencé (iant région voMaQ de la SSZtlflSRE BEDRE >*X1 Csmmuaiqtië efldsl français —o— Paris, 24 septemhi'e, 16 heures. La lutte d'artillerie s'est poursuivie au cours de la nuit, da.ns la REGION D'ARRAS. Nos batteries ont sérieusement endommagé plusieurs points des organisations ennemies.Une forte patrouille allemande qui tentait d'enlever un de nos postes d'écoute DANS LE SUCTEUE DE BRETETf-CCfURT a été dispersée par notre feu. Bombardement, intense et rcetprotffle dans la REGION DE ROYE ET DA-rfS-CELLE DE QVEN.WEVIVRES. BA' CHAMF'AG-NE, l'ennemi a emeoTO dirifjd des. tirs d'obvjs suffocants sur nos positions au nord de Saint^Éitaire.ds Sonaii\ . (le Perthes el de Beaaséiour. Notre artiàe*. rie a répondu par un' bombardement éater-qiêtue. et elficace sur les tra>icltées, les foe* tins et les cantonnements allemands. EN ARGONNE, nous avons canomê les lignes ennemies sur un grand nombre de points et dispersé des travailleurs qui tentaient de réparer les brèches' causées par notre feu.. Lutte à coups de bombes et de grenades à, VAUQUÙIS. EN LORRAINE, deux adaques ennemies, tentées, l'une sur un poste d'écoute à l'ouest d^. Manloue, l'autre sur nos tranchées ail ■ nord de Bures, toutes deux appuyées par une violente canonnade avec emjyloi d'obus, lacrymogènes, ont été complètement repous-' sées par nos jeux d'artillerie et d'infanterie. Quelques combats rapprochés à coups de i fusil et. de pétards SUR LES HAUTEURS r DU LINGE. ■ -SO": , NOUVELLE TENDANCIEUSE DE SOURCE BULGARE , Nich 24 septembn. — On dément la ' nouvelle d'uni journal bulgare' annonçant , unie limsuarection. parmi Ses détajchememis serbes pour protester oontne la coafeua-. tion de la guerre. UN APPEL DU LORD-MAIRE DE LONDRES EN FAVEUR DE NOS COMPATRIOTES Londres, 24 septembre. — Le Lord-^Sii^ ; fait .uo .appel, en faveur des Belges, . . t restés an Belgicjne - et. qui., en raison die leur refus de travaille^ > pour itennemii sont dans l'a mtsère com-i plôte. La somme nécessaire à pourvoir à Ibut ; nourriture s'élève à 220,090 Kv,r«s sterling . par semaine. . )>0« LA GRANDE-BRETAGNE FAIT APWEC A SES MEDECINS Londres, 21 septembre. — Le War Office vient d'aidiressar à, tous les médeckis un ap-" pei tendent à ce que, te 1er octobre, tous ceux d'entre eux qn[ seront âgés de moins de 45 ans offrent leurs sesneaces. sn goli | vernement britann»ïue. DUEL D'ABTILIERÎI Aïï FBQIT mm 22 septembre < L'artilleirte enoomde montre quelcpae acti. - vité en bombardant par intermittence quel-i ques points die noltre f®nt, vers Ramscaîi-. pelle, Pervyse. Saint-.laoTDes-Cappelle et la - Maison du Passeur. Notre artffiterie e disJ : perse des travaiîteurs ennemis vers Mamie- l,-z»r>,oT?,iar»o nf rVriftolr'a/^hffcon NEUTRALITÉ ARMÉE. ATTAQUE G£»N. TRE LA SERBÎE, ou SilWLE P«S39fi®H * Ces nouvelles sont gr-aVBS, mais on a <sfc core peine à croire qu'il faille en comSRïra que la Bulgarie va attaquer la Serbie posa! ues aspirations. temLoiri.aies dont la Û'iadru-plice lui a formellement promis, dans la, note remise à Sofia le 16 septembre, la r6a*> lisation au moins partielle. L'attacfuê bulgare na déclencheraitelte pas, comme en 1913, l'enrtrée en cacnpagtnp cle 'a Grèce at de la Roumanie aux côtés de notre alliée ? Ce qui s® passe eai Grèce permet de te croire. On mande en effet de Salonique à ia « Gazette de Cologne », à la date du. S septembre, que des manœuvres militaires grecques auront lieu près de Kosami, Sêrès et Salonique. Si l'on se rappelle que l'attaque des alliés balkaniques^ contre la Tub-quie, en 1912, a été précédée de mesures analogues on appréciera à leur vraie valeur la signification des grandes maivm. vres greccrues. A ce point de vue, il est de première importance de signaler la dépêche que le « Matin » de Paris a reçue d'Athènes, 1e 24 au matin. Cette dépêche dit que la Bulgarie ayant pris des mesures, 1e gouvernement hellénique aurait décid d'y répondre pa* des mesures analoguet On agnaàe m outre ras- aotrvité ttiDtam«ù c ,1: os cw)M«rti«»i» lOte.. Le numéro : 10 Centimes (5 CEBFFSMES &U FlilfT) 21e ANNÉE. — Série nouvelle. — N* 51S ——i f mrm^^T^insa

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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