Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1172 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 24 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jh3cz3380s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LEXX SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris RÉDACTION & ADMINISTRATION 3Utr. na di II Bourse — LE HAYRE TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS • 33'. m Joan-Jacques-Roussaaa. 33 fcONDON OFFICE! îl, PANTON STBEBT Leicester Square, S. W. Mm : fÉiâïsB rarii IWWVWWW lO cent, le N° ABONNBMENTS Franco 2 fr. 50 par mol» » 7 fr. 50 par trlmostra Angleterre . 2 «I». 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestr* Autrea paya. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trlmaatr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dn Journal Lu petite» annonces sont également reçue' à la Société Européenne do Publicité. 10. rue de la Victoire, Parié, qui en a le monopole pour Paris. S cent, au front Cemment fut célébrée à Londres la Fête Nationale esponda)ice particulière du XXe Siècle.) r& tôt Londres, le 21 juillet 1916. ^ ,, la lit mois U. Huit mois se sont écoules is le Te Deum célébré dans cette même ou udi-ale de Westminster, par une mati- en grise qu'un faible soleil perçait comme ph ayon d'espérance... Aujourd'hui nous y ,ons par un beau soleil, le même soleil fi-c rayonne sur la plaine de Picardie et <Je t>le illuminer déjà la Belgique libérée. d'; ipuis l'entrée principale jusqu'au chœur, (a boy-scouts belges, en double rangées, de La haie." Au milieu, d'eux se dresse le di eau belge. Le cardinal-archevêque de eh itminster, la princesse et le prince Naipo- be , le ministre de Belgique à Londres, so Ivmans, le chef de la mission militaire, et eutenant général Orth, sont présents, et i que les délégués des autorités britan- I6é> .tendu par la foule attentive et recueillie, pr . P. Rutten monte en chaire. En quelques :iil s, l'atmosphère est créée : la Belgique devant nous... Elle surgit de ces paroles ™ pies, de cette rudesse imagée, de ces je ises qui se forcent au terre-à-terre pour voler tout à coup plus haut et plus lar-tent égloyées. ej E « TE DEUM » A WESTMINSTER ^ cmrquoi célébrons-nous ce jour ? les '« élites exilés attachaient leurs harpes arbres et laissaient le vent du fleuve en m r d'harmonieux soupirs. " Un chant de , dans l'exil, leur était impossible. Pour- « i oélébrons-nous ce jour ? 'abords parce qu'il atteste la réalité le victoire morale que ratifiera bientôt ^ riomphe de nos armes. Sur cette terre ^ France toute irradiée d héroïsme, où litre armées alliées combattent côte a l'ennemi reçoit le premier coup qui réa-ra ce triomphe. (y "ictoire morale, indiscutable. Ne nous n &tons pas aux mots, ne discutons pas le 3 ou le moins ; l'ennemi a été arrêté par fait qu'il n'avait pas prévu, quil n'avait jj compris : la nation belge est inassimi- ^ Lg *y ferles, dans les temps passés, des domi- j. ions étrangères ont pesé sur elle ; mais v jours ses citoyens ont conservé le droit ^ [1er et ae vetlir, d'écrire et dû parler, la p ïrté de se girouÇer et de se disputer, qui 0 aussi nécessaire dans notre atmosphère P raie que l'air est nécessaire à nos pou- jf ns. El bientôt nos envahisseur prenant le chemin qu'ont pris tous ceux qui r îsfcallèrent chez nous — sans y être invi- d i .a i ietojre morale, d'abord, sur l'ennemi, c nous célébrons aussi autre chose. Cette d î.rre, malgré, toutes ses horreurs, _ nous a d raé l'intuition plus nette du patriotisme, d n patriotisme plus ardent et plus géné- ti ix. Nous avons semé dans les larmes, !' is récolterons dans la joie. s .es foules sont toujours conduites et sé- '1 ites par une élite. Quelle élite incompa- e >le cette gVierre a révélé chez nous ! 3Ile jeunesse ardente dans la tranchée, ri malgré quelques rares exceptions, quelle n me té" à l'arrière 1 > Cette jeunesse, qui aura, passé deux [ s dans le fer et dans le sang, mais sous voûte immense du ciel, pense-t-on qu'au v our elle pourra tolérer oncore l'air mé- i tique dès petites ehaipelles fermées ? » Ions donc ! son seul objectif, ce sera la 'Igiçue, la « Belgique une et indivisible ». Les Belges ont compris que l'homme ne iut qu'en se tenant à ce qui le dépasse. iris la rue. l'on est ému devant un soldai ii nart pour le front, un blessé qui en re- . eut ; hier, Paris acclamait nos troupes ( èlées aux siennes! Pourquoi '? parce qh on r lue le sacrifice qui passe ; on salue oiïime qui s'attache à un idéal, qui est fit à mourir pour que cet idéal ne meurs s. Et qu'est-ce d'ailleurs que cet esprit sacrifice, d'autre que le christianisme âme, le christianisme sainement compris généreusement appliqué ? Oui, cette guerre nous a faits nous-mêmes, ms a écartés des misérables et démorali- i nies tactiques, nous a préparés à Ira- s liller ensemble aux luttes de demain, — i tte contre la misère, contre la maladie, < aitre l'alcoolisme, contre la peur de l'en-nt, germe de décadence. Elle nous a révélé I dée de patrie, idée vivante qui s'épanouit travers l'histoire, nous fait sentir que oit 1 ait des «ieux et des pays aussi beaux, au- 1 in n'existait pour nous de comparable à :ux qui avaient abrité jadis nos joies et 1 os larmes. Cette patrie, c'est un morceau < ^ terre infime parmi le monde ; c'est une élite pierre dans une grande mosaïque, lais c'est une petite pierre 'infiniment pré-ieuse, et sans elle la mosaïque ne serait as si belle ! » Un grand silence plane sous les voûtes, -a parole du prédicateur s'élance, s* délire, comme trop gonflée d'émotion. Et, menaient, il convie les croyants qui l'é-autent à, prier. A priér pour notre pays, wiir notre roi, pour les yeux fermés prêts • s'ouvrir aux clartés éternelles : pour les »a,rente sans enfants, pour les enfants i"en-us orphelins par la guerre... Chaque parole ort douloureuse, lourde de pensée, puis 'élève et plane dans l'envol des larges Mtnohes blanches. C'est ému, émouvant, pre et grand. Le service terminé, la musique du ,r guides joue le God Save the King et la •rabançonne. —»o«— LA RÉUNION DE L'ALBERT HALL Trois heures. De nouveau le God Save the (inq, que dix mille assistants entonnent à unisson, dans l'immense Albert Hall, où e déchaînent les orgues majestueuses. M. Paul Hymans, ministre de Belgique h ondres, a là parole. Le discours de M. Pau! Hymans Nous célébrons aujourd'hui dan? l'exil, 'anniversaire de notre indépendance. Nous ■en on s affirmer notre foi dans l'avenir. Nous liions communier pendant quelques heu- _____ A Sch a dans une même effusion patriotique avec P1"® us les Belges, quels qu'ils soient, qu'ils Mraj ■m battent aux tranchées, qu'ils soient dans » Belgique occupée, sans autre arme oontre veri envahisseur ~ue la fermeté de leur cœur, dat< i ~'ie, chassés de leur pays, ils attendent lié i Angleterre, en France, en Hollande, lan îeure du retour. , Ma, Nous envoyons um message d'inaltérable attf iélité au Roi et à la Reine (toute la salle Roi ïbout, applaudit longuement) un message rer admiration et de confiance à notre armée à s uppiandiesememts prolongés) un message phe ; solidarité et de concorde à tous les Belges pen u dedans et du dehors. Nous nous pen- re, ions, Dour pleurer nos morts, sur des tom- sa îs fraîchement fermées ; nous nous redres in'.] >ns aussitôt pour affirmer notre puissance <iro ; notre volonté de vivre, de vivre heureux Pui fiers sous nos princes et sous nos lois. rep Je remercie l'hôte illustre qui veut bien vie onorer cette cérémonie de sa présence, le remier ministre de Grande-Bretagne. (Longs pwla udisseiments. ) M. Paul Hymans, tourné vers M. Asquith, I. îppelle que dès le début du conflit oui bou- n .versa le monde, les paroles du Premier c^r linistre ont été des paroles d'admiration et re)j 'affection pour la Belgique. « Je vous donne assurance, dit M. Hymans, de notre loyal ^rt t durable attachement. » „ A M. Long, ministre du local eovernmeni oardi, — dans les attributions duquel entre |er i lourde tâche de s'occuper de tous les ré-îgiés belges — le ministre de Belgique délare. très apolaudi • = « L'Angleterre nous a jpnvitM h nous as- m eoir à ses foyers : nous ne n'oublierons ja-raîs. » L'orateur poursuit : « Nos ennemis se sont lourdement troro-•és sur nous. Nation instruite et brutale, ls loonnaissaiienl minutieusement la géo-:raphile de notre pavs : ils ne connaissaient as l'esprit de ses habitants. » Ils ont saisi le territoire mais pas les ■mes. (Appl.) Ils ont voulu nous prendre iar la douceur, nous acheter oar de l'argent: es Belges ont refusé. Ils ont voulu nous in-imider par la violence, par les massacres : ls n'ont pas réussi. Ils se sont adressés aux iuvriers, ont voulu les réduire oar la faim ctvrès avoir échoué par l'appât de gros sa- j aires : lès ouvriers n'ont pas cédé. Ils ont de Qului capturer notre armée, et elle est de- oc. H>ut. plus vaillante que jamais. Ils ont vou- qu u alors exploiter nos anciennes divisions, int eu l'audace et l'insolence de se poser pj, n protecteurs et en tuteurs de la Flandre : es Flamands les ont repoussés avec mépris! de » Tin jour naîtra oti. dans une Belgique iui restituée 'à son indissoluble personnalité, Sq lans une atmosphère assainie, nous résou- i.; Irons les problèmes de notre vie politique, de •ivile et sociale, dans un esprit de sagesse, c0 le justice ,de concorde et de fraternité. Mais, levant l'ennemi, les Belges sont unis, sou- Su lés en une entité indivisible et indestruc-ible autour de leur Roi. Ils l'admirent, ils ^ 'aiment, ils l'appellent. Leur cri unanime m s'élève ■ « Vive le Roi ! » (Acclamauors y route la salle, debout, agite des mouchons m: t des proitjrammes en criant : Vive 'e Roi .) 2.; Il y a soixante ans, un grand Bflge ur. de >at,riote, un homme de 1830, écrivait quel-lues vers auxquels la. tourmente effroyable >ù nous fûmes jetés a donné un sens rrc-ihétique, et que nous ne pouvons plus »>n-endre sans frissonner. Charles Rogier éori-i'ait ces paroles de la 'Brabançonne : de Ce 0 liberté, mtre chérie, tir A toi nos cœurs, à toi nos bras ; tô .4 toi notre sang, 6 Patrie, Nous le tarons, oui, tu vivras. M. Paul Hymans a lancé ces dernières co paroles à pleine voix. Elles terminent son discours, que l'assistance continue à ap-piaudir pendant plusieurs minutes. „ ti< —»o«— té P* Le discoure de M. Asquith M. Asquith se lève. Sa voix tranquille, son ^ aspect ipresque débonnaire font contraste d( avec la parole nerveuse du ministre de Bel-gique. Mais sa bonhomie est pleine d auto- fQ rité. il parle peu, et l'on sent qu il mesure p( et pèsê ses paroles. 10 Il rappelle l'exemple donné au monde par la Belgique, en août 1914, — et depuis lors. Il envoie son tribut d'admiration à 1 arniee combattante de l'Yser, aux civils résistant r en Belgique occupée. Il retrace les phases i-brusques par lesquelles se développa, puis éclata, le conflit qui ensanglante le monde à ce moment. Tout cela est en détails, et les détails par-viennent mal aux auditeurs, couverts en par-lie par le murmure de la salle enfiévrée, par ie prolongement des bravos incessants. Des intonations prennent une valeur inat- « tendue ■ « Quand l'heure de la réparation l-viendra... », dit M. Asquith, et, se penchant vers M. Hvinans, il ajoute : « Et elle vien- P' dra. » Cotait si calme, si sûr, si honnête, — " si l'on peut employer ici ce mot dans sa e" grande acception — que toute la saile éclatci . en applaudissements. Ceux-ci redoublèrent J. 'orsque le premier ministre eût terminé son discours ton saluait le nouveau témoignage d'estime et d'affection donné à notre pays pur le représentant d'une nation qui ne les lui a pas ménagés depuis deux ans. c M Standaert, en flamand, développa quel- d que.- idées analogues à celles émises par j. ils précédents orateurs. Il v eut des God d Sauc the King, des Brabançonne, des accla- a mations pour l'orchestre du premier guides, t des chovurs, une cantatrice. Eugène Ysaye i; et Arthur De Greef se firent entendre. Tout d ce'a rappelait d'anciennes jfêtqs, en évo- c quait de futures, — ailleurs, chez nous. Et a c'était le beau rêve couronnant une belle 0UTT — A Londres, la souscription en l'hon- aj neur de Kitchener atteint 3,025,000 francs, s Une personnalité connue pour sa générosité t envers tes soldats mutilés a versé 1,250,000 p francs. C'est la même pesronne qui, récem-1 ¥ ment, paya 150,000 francs pour l'appel auto- c u"iii-hpn<>r aux recrues. I t J Echange de télégrammes j A l'occasion de la fête nationale, M. Frani Schollaert, président de la Chambre des Représentants avaat adressé au Roi le télégramme suivant : « Au moment où la nation célèbre l'anniversaire du serment par lequel l'auguste fondateur de votre dynastie a indissolublement lié le peuple belge et ses rois, les représentants de ce peupte viennent réitérer à Vonre Majesté l'hommage de leur loyal et profond attachement. Fidèles à la parole donnée, le Roi et se6 sujets ont tout souffert pour assurer le respect du droit, ai. l'univers se plaît à saluer en Votre Majesté le chevallier de l'honneur. Le Roi a juré de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire, et depuis bientôt deux ans, à la tète de sa vaillante armée, il s'y applique avec une inî.répide témérité. Et voilà que paraît poindre l'aurore du jour béni de la victoire. Puisse-t-on, sous l'égide de la Constitution, reprendre bientôt le cours régulier de notre vie nationale. » SCHOLLAERT, Président de la Chambre. » Le Roi a répondu : « Recevez, cher président, mes plus sincères remerciements pour les vœux chaleureux que vous adressez à l'occasion du 21 juillet, au nom des membres de la Chambre.» Veuillez vous faire auprès de vos callè-gues l'interprète de ma gratitude et de mes sentiments de patriotique coniliance. » ALBERT. » Nouvelles de la Patrie Belge A BRUXELLES Alimentation La statistique de l'Œuvre d'alimentation des mères et des femmes enceintes, qui occupe qlaatre locaux repartis dans divers quartiers, fournit les chiffres suivants : Dans le local de la rue Montagne-au x ■ Pierres, 24, on a servi 7.577 repas ; danc celui de La rue Delin, 12, 7.410 ; dans celui de la rue des Aveugles, 29, 5.833 ; dans celui de la rue Courte de la Batterie, 7,500 soit un total de 28,350, dont bénéficièrenl 1 131 mères et femmes enceintes, sent 60; de la première catégorie et 466 de la seconde. , , 11 y a unie augmentation de 3.2.1 repas suir le chiffre du" mais de mars précédent Quant aux bureaux de consultation poui les soins aux nourissons, le nombre des mères qui s'y sont présentées et à qui lor v distribue du lait ou de la bouillie étal au mois de mars 1916 de 2.058, en avril di 2.201. La quantité de lait pur délivré a ct< de 32.858 litres ai mars èt de 33.65^ er avril. La vente des pommes de terre ; La ville vient d'aménager 2-i immeubles destinés à la. vente des pommes de terre Cette denrée se vend actuellement à 30 cen tLmes le kilo. On espère von- diminuer bien tôt ce prix. Au Musée de Tervueren On vient de mettre en place, au Musé* colonial, a Tervueren, trois nouveaux grou pes statuaires en bronze, dans les niche: de la Rotonde. Les œuvres représentent lf <c Délivrance », 1' « Esclavage », la <; Jus tice ». Les deux premières ont été exécu tées par le sculpteur A. Matton ; la dernièr* par G. Devreese. Les trois statues monumentales sont ei bronze doré. Leur chaude coloration fait 1 plus riche effet près des marbres ambre e terre de Sienne qui revêtent les muraille de la splendide salle. Il y a aussi allianci parfaite entre les lignes nombreuses qui forment de leurs plis retombants les dra peries des figures et les dessins multico lores tracés par la mosaïque environnante —»o«— DANS LES FLANDRES «• Extension de la zone des armées Un arrêté au gouverneur militaire de h Flandre orientale vient de décider qu tout te territoire du Nord de la provinc compris entre la frontière hollandaise e les localités de Saint-Nicolas, Lokeren e Lecloo, est considéré comme zone militairt L'accès de cette zone est interdit à tout personne qui n'y est pas domiciliée régu fièrement depuis un an. La libre sortie est également interdite. On saitvque cette région était compris jusqu'à présent dans la zone des étapes mais non pas dans la zone des armées. Un parc à Alost La petite ville d'Alost, pour occuper se chômeurs, les a empioyés, plusieurs moi durant, à la création d'un magnifique part Elle vient de mettre ce parc à la dispositio du public. Les visiteurs ne cessent de témo gner leur satisfaction et leur admiratior Depuis le jour de l'ouverture, les soldats d la garnison allemande n'ont plus d autre bL de promenade, ce qui nuit un peu au succé: car les Alostois frayent le moins possibl avec l'envahisseur. Une brimade qui coûte cher Il v a quelques jours, on vit apparaître e Belgique, au-dessus des lignes allemande: un petit dirigeable qui se tenait à une asse grande hauteur. Immédiatement, les m ! traiileuses et les canons se mirent a tirer < 1 pendant, plus d'une heure le feu fit rage. El Ifin, le ballon, qui semblait d'abord se soi cier fort peu de toute cette artillerie, fi touché et se mit à descendre. Il tomba dar s I LEURS VICTIMES Un Bruxellois des plue connu, M. Antoine Dalle, qui se dévoue à toutes les œuvres charitables de Molenbeek et est la cheville ouvrière de tant d'organisations intérgssaa' les classes moyennes, vient d'être condamiu h six mois de prison par un conseil de guerrt allemand. _ _ , Accusé d'avoir propagé la « Libre Belgi qiue », M. Dalle fut assisté devant les juges ooohes par M* Bon ne vie. Le procès eut Lieu on sait comment. Noire vaillant compatriote avait été arrêté le 19 avril ; il n'a cté juig' que le 26 juin, après une détention préven îve de plus de deux mois, dont on peut ima giner lés tortures. En même temps que nous recevions oeto nouvelle nous apprenions la mort de Made moiselle Mathilde Wilmet, décédée à Habay la-Vieille, le 1er juin 1916, à 1 âge de 28 ans Mademoiselle Wilnuet était la fille de noir ainoien confrère feu M. Wilmet, rédacteur ea ' chef du « Courrier de l'Escaut ». Uïtte jeun :ilJe a succombé aux suites d une maladi contractée pendant un emprisonnement au " qaiel elle avait été condamnée pour sêtr emplovée à tîansmettre des lettres aux sol 1 dats belges. . J . Nous nous inclinons bien bas devant ce admirables dévouements. 3 ' ïnir on mtmito nam> * 1 PS BflUWlIfiS dB la SI0S!T le village de Wevelghem. La troupe était ac-courue pour le recevoir et les campagnards r aussi. Le dirigeable n'était qu'un simple j jouet, de vastes dimensions. Dans la na- j celle, on avait placé deux mannequins de >n paille et deux jambons en bois. Les villa- -ni1 geois partirent d'un grand éclat de rire. Mal rs leur en prit, car le chef allemand jugeant cette manifestation de gaieté offensante x- pour l'armée, a condamné la commune à œ 10,000 marks d'amende. lui :e- —»o«— ) ; S A ANVERS iG- . 1 Ce que vend, et à quel prix, le Comité j ff de ravitaillement t ur 11 «g Voici une série de denrées mises en vente < ûn dans les dépôts du Comité de ravitaillement, ait avec 1e prix et la quantité à délivrer par per- ! (je sonne : 5té Saindoux ::350 grammes par personne et en par mois, à raison de 81 centimes la ration. Savon : 60 grammes par personne et par ] mois, à raison de 8 centimes la ration. Froment torréfié : 250 grammes par per- ] sonne et par mois, à raison de 18 centimes îs, la ration. 1 re. On a mis en vente également des biscottes, ;n- trois paçuets pour deux jours, à 30 centimes 1 >n- le paquet de dix biscottes, destinées aux peu1- ; leurs de la carte d'idientité, de la carte d'ap- 1 provisioninemjent et d'un certificat die médecin indiquant, la durée probable de la mala- 1 drie du sujet et portant que ce certificat a été ;ée délivré spécialement pour l'obtention de bis-oottes.ies on Vend du café à raison de 20 centimes la la ration de 50 grammes : dm sucre scié à is- paison de 45 centimes la ration de 500 gram-'u- mes ; du sucre en poudre à raison de 14 cen-re tirnes la ration de 175 grammes ; du sel à. raison de 30 centimes les 5 kilos. en Chaque ménage se composant de plus de le deux personnes peut se procurer du bouillon ,et en cubes à raison de 25 centimes les dix. les LCO ;ue co- Au pays d'Anvers te. 1 Une collision à Merxem En plein village de Merxem, à hauteur de S la rue des Brasseurs — où la chaussée a pourtant une largeur très considérable — le tramway vicinal d'Anvtrs-Bréda est entré en collision avec un chariot plat, au mo-ia ment où celui-ci quittait la Grand'Rue pour me tourner dans la rue des Brasseurs. L'ar-Le rière-train du camion fut littéralement ar-6t raché et traîné jusque près de l'avenue du et Prince-Albert où le tramway, lancé à ire grande vitesse, pqt stopper. Le chauffeur * avait sauté à terre au moment où la se- ' T1, cousse allait se produire; il s'est blessé sé-? v rièusement à la tête. Sur le camion se trouvaient deux hommes qui ont eu plus de 1 ise peur que de mal. es, ' —))OI(— AUX FRONTIÈRES Ceux qui attendent le moment de passer ire. en Hollande ion ioi- Extrait d'une lettre provenant de Hol-on. lande : de 22 juin 1916. — Si les alliés perçaient le but front, nous assisterions probablemeni à une :ès, débâcle analogue à celle des Autrichiens ble Certains Allemands qui gardent actuellement la frontière seraient heureux d'être cernés afin de se rendre, sans craindre les mitrailleuses de derrière, disent-ils. La misère dans laquelle se trouvant leurs familles est la prin-en cipale cause de leur découragement ; elle ne les, fera que croître avec la durée de la guerre, sez Quand ils peuvent se procurer du lard ou du mi- fromage, ils sont heureux d'en envoyer aux r et leurs ; aussi, les six douaniers holia,relais, En- ont-ils fort à faire pour empêcher la fraude, ou- Le bétail surtout fait défaut, il y a pénurie fut même chez lçs neutres, voisins des empires ans centraux. Un journal embochê jugé par des neutres juge par ues neutres ie »o« le Voici un petit trait qui montre à la fois nt pour qui travaillent les feuilles publiées en lé Belgique sous le contrôle allemand et quel re dégoût elles inspirent à tout ce qui n'est pas , loche. p- Le journal suisse P « Impartial du Jura » es a publié dans son numéro du 1er juin 1916 u. un article où il déclarait avoir reçu du BU-te REAU DE PROPAGANDE ALLEMANDE go DE ZURICH, doux exemplaires du m journal n- uidé^jendaint » (!) « Le Bruxellois ». Après avoir analysé le contenu de ces feuilles, notre confrère suisse concluait .par cette appréciation qui sonne comme un arrêt de justice : ® Le « Bruxellois " nous confirme dans ce que t-e nous savions déjà. Pour les Allemands, il n'y a le- que le régime du sabre qui oompte. C'est évidem-,y- ment là tout le secret de la fameuse Kultur. En-ls. vahir un pays, le mettre à feu et à sang, fusiller r? des innocents, détruire des chefs-d'œuvre, écra-en ser de malheureuses populations par de lourds ne impôts de gierre, voilà ce que les Allemands ont lie fait île la Belgique. Mais comme l'a si bien dit m- Cari fpitteler : « Egorger la victime était plus re que suffisant ; la viiipemier ensuite, c'est trop ! » ol- Car dans le journal de Marc de Salm, on ne fait rien d'autre. On s'en prend aux œuvres charita-;es bles que l'on discrédite, au pauvre peuple belge dont on nargue la misère, au clergé qui se refuse à avoir pour les Allemands des sentiments — de charité et de fraternité. n Le « Bruxellois » nous montre tout cala avec, ITB en plus, un masque d'hypocrisie et certes nous _ nous réjouissons d'avoir parcouru cette gazette ■i« qui démontre une fois de plus quelle est la logique allemande. u Nous l'avons lue avec d'autant plus de plaisir qu'elle nous a prouvé que la botte prussienne n'était pas de force à écraser l'énergique petit peuple belge. Pour ce dernier, l'Histoire saura déjà le récompenser de son dévouement à la cause de la Vérité et de la Justice. L'heure du règlament des comptes est proche et les auteurs des atrocités belges devront répondre de leurs actes ! » fc"; Telles sont les réflexions qu'inspire à un , neutre la feuille K. K. de Bruxelles. On peut )le juger par là ce qu'en pensenit nos compa-^ triotes opprinés !:.. lia,. « ECHOS n 1 ■ » U — .... Vaillante jeunesse Il ne se passe pas de jour où notre eirmée n'ait à accueillir quelque jeune engagé. Ces ^ jours-ci, le jeune fils du greffier de la Gham- ^ bre, M. Pauwels a pris du service, sans at- n, tendre ses dix-huit ans. Dans quelques jours, ie fils de M. Hubert, ministre de l'Industrie 3 6 et du Travail s'engagera également. (> , Nos félicitations a cas vaillants jeunes « •- gens. 5 —»o»<— s' t Générosité q A l'occasion de la fête nationale du 21 jual- ^ r le>t, le (personnel français et beilge des ate- : liera de montage de fusées de la Pyrotechnie ® belge ( A. F. M.) a réuni la somme de " s 123 fr. 10, qui a été remise à l'œuvre du « Foyer du soldat belge ». P Cette belle gén-^rosl té. est tout à l'honneur " s de nos infatigables travailleurs et ouvrières '' '- belges et de leurs vaillantes et courageuse £ >- collaboratrices françaises, dont la contriba- " !- tiion à une œuvre belge est doublement déli- 1- cate. V é J] j •—iK)w* ■ fl q s Avis au réfugiés Belges. a à Une société anonyme coopérative La Fa-J" mille Belge, sous le patronag? du Comité j" officiel belge des réfugiés et de ses prési- e dents, M. Schollaert, président de la Cham- d e bre des représentants, et M. Berryer, mi- P n nistre de l'intérieur, vient d'être fondée au P Havre. !l La. nouvelle coopérative a pour but prin- P cipal de procurer aux Belges, à des prix ex- P cessivement réduits, les denrées et articles l! de consommation les plus courants. ^ Cette œuvre s'efforcera surtout d'appor- " ter une aide immédiatement efficace à ceux, J1 c'est-à-dire aux réfugiés, que la hausse constante des marchandises oe première néces- u ie site atteint plus particulièrement. g a Tous les Belges peuvent se fournir à la p _ coopérative. Ils sont assurés d'y recevoir e i- un accueil cordial et empressé, car il n'est n ). pas indispensable d'être sociétaire pour ir pouvoir acheter à la coopérative, r- Un premier magasin installé 4, nue Au-r- gustin-Normand (près de la jetée), au Ha-u vre, sera accessible à la clientèle à partir à de samedi 22 juillet. j, ir Le magasin sera ouvert aux heures sui- ^ ». vantes : en semaine, de 8 à 12 h., et de j s. 14 à 18 heures; le dimanche, de 9 à 12 h. g plusieurs succursales seront établies pro- j- le chainement dans l'agglomération. [ —»Ol(— L'uniforme du Président On a discuté longtemps en France la s question de savoir s'il convenait de donner a au Président de la République un uniforme l ou un costume de cérémonie plus imposant 1 que l'habit noir. La question n'est point en- t core tranchée. s >]. Cependant, » Excelsior » annonce que lors q de sa dernière visite aux armées de la r le Meuse et de la Somme, le président de la r ie République avait revêtu une tenue bleu ho-s" rizon complétée par une casquette de la it même teints rehaussée d'une rangée de îg feuilles de chene brodée ton sur ton. il __ — — t /VVWVWHWVWWV V%A/VWVWVWVVWWWWWVVV'\<VWW1 g \ Nos lecteurs trouveront en g 111 s deuxième page, toutes les f-ix i t s, 5 nouvelles de la guerre et les S £ dépêches de la dernière heure j c es S ? MHVWWVWVWVVW /VWWWM VWVWWWVVW»WWW C Le nerf de la guerre L'ANGLETERRE A DEJA ENGAGE 71 MILLIARDS Londres. 22 juillet. — La demande de cré-iils qui sera soumise, lundi, au Parlement inglais, n'est pas de 7 milliards et demi, nais bien de 11 milliards 250 millions. Au cours de l'exercice 1914-1915, trois cré-lits ont fourni 9 milliards 50 millions de rancs. Les six crédits de 1&15-1916 atteignent 35 milliards 500 millions. Enfin, les rois crédits de l'exercice 1916-1917, y com-iris celui de la semaine prochaine, nUein-Iront 26 milliards 250 millions, soit un t«-al, à ce jour, de 70 milliards 800 millions. L'AIDE FINANCIERE DU JAPON Le gouvernement japonais a décidé de prélever sur la réserve d'or des Etats-unis, 1250 millions de francs pour l'achat i'exchequer-bonds anglais, qui seront placés en Amérique. - - — "--«f Le 21 Juillet et h sympathies fraaco-britanniqiœs LA PRESSE ANGLAISE Les journaux anglais commentent la fête de l'indépendainoe balgt* clans des orticies extrêmement sympa thiques : Le « Times » écrit : Les célébrations comme celle de la fête d% l'Indépendance belge ont une double valeur: elles nous permettent d'abord de xkhis joindre aux manifestations de nos braves alliés et nous ramènent ensuite aux premiers jours de la guerre, au moment où ta violation de •la Belgique indiqua clairement leur devoir aux Anglais. Nous avons besoin, de temps à mitre, d» retourner à la source et de raffermir notre résolution en nous remémorant la rnéciian-caé extrême de l'ennemi. Le premier ministre eut raison d'assister à la réunion de l'Albert Hall et de renouveler par sa présence et par ses {Marnes, les engagements solennels qu'il a pris plusieurs foi# devant le gouvernement et la nation belges. Dans le même journal, le cotone* Repmg-tem écrit : La façon dont l'armée belge est reesostih tée avec l'aide des puissances amies et la t'ière attitude du peuple belge ont soulevé notre plus ardente admiration. L'armée bei* ge n'a jamais quitté te Belgique et le ro» de» Belges n'a jamais quitté eon année. Le Rot est reste au poste de danger. Dans casta guerre, il n'y a pas de figure pftus grands, plus chevaleresque, plue attirante. L'armé» s'est ralliée autour de son Roi accourant dé Belgique, même m bravant tes plus grand» ■dangers. Une foule de Belges ont rejomt l'armée. Sous le te Ion du conquérant, la. nation belge est encore inconquise et pieino d'ardeur. L'armée be*ge n'est pas très nombreuse par comparaison aux armées de nos jours, mais elle symbolise l'existence et l'indépendance perpiétuées de la Belgique. Elle est composée de ce qu'il y a de mieroc et de piins brave dans cette race de braves qui, par sa résistance obstinée, a émoussé l'épée ae tant de conquérants, et, intimement unie avec non troupes et les Français, elle attend l'heure de frapper un grand coup. Nous ne pouvons que nous incliner devant une telle constance, après de telles souffrances Du « Daily Telegraph » : Nous avons une grande dette de grefctudc envers le peupte belge parce que, au débet de la guerre, il nous a gagné quelques jours précieux en arrêtant, la ruée allemande et en permettant aux mobilisations française et anglaise de se faire. Mais nous devons bien plus encore au roi Albert et à son braw peuple. Ils ont posé un exemple inoubliable, ils nous ont réappris cette vérité an&iqwti. que la force matérielle ne peu1! rien, ertt-ofV le militarisme allemand pour base,contre la justice, l'honneur et la vérité. L' « Evening News ». de son côté, écrit un hymne de louanges à 'a gloire de k» Belgique « qui sauva la France, qui saww. l'Angleterre et la civilisation de l'Europs et s'offrit en saorifice pour sauver le monde. ». —»o«— A NICE A Nice, un « Te Deum » a été chanté dans la cathédrale Sainte-Répa rate, en présence du préfet des Alpes-Mai itinoes, du maire de Nice, du général Schmitz et de toutes les autorites civiles et militaires françaises et belges ; la « Brabançonne » a été magistralement jouée au grand orgue. A NANTES Le maire de la ville de Nantes et le conseil municipal ont, au cours d'une séance, adressé au roi Albert I" et k la reine Elisabeth l'hommage de leur admiration et de leur respectueuse sympathie. Une délégation de l'Union belge, conduite par son pré» sident, a rendu visite au consul de Belgique, au préfet de la Loire-Inférieure et an maire de Nantes. Des discours ont été prononcés au cours de ces réceptions. A COUTANCES La fête nationale belge a été célébrée par la garnison et la population de Coutances. Un"« Te Deum » a été chanté à la cathédrale, superbement décorée aux couleurs belges, sous la présidence de l'évêque et en présence des autorités civiles et militaires belges et françaises. Les autorités ont assisté ensuite à une revue au cours de laquelle des fleurs ont été distribuées aux troupes belges qui ont défilé aux accents de la » Brabançonne ». I 25eANNFE.— Série nouvelle. ~~N* 625 I/ttndï Jtiillet 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume