Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 23 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4t6f18tc0v/
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'23° iVWVKE — Série nouvelle — N° 797 Jt-« fclVurgiér*o 1 MARDI 23 JANVIER 1917. BHsaam "* Trn—Ti n r—rr i iiMi^irn RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, rut Jean-Jacques-Roussssu, 89 PARIS Yiliphon» i Gulsnberg 130.43 f'rSAUX AU HAVRE: 8Ur, rsi di I* Esifsi — LE EA7H1 TÉLÉPHONE !n-64BELOB L.ONDON OFFICE! 21, J*AN.TON STBEET le/caster Squara, S. If. Oirecieur : FËÊÎîÂND SEVRAI LE XXE SIÉCLE -— . m ABONNES! STr 3 Ff-inc» 2 ff. 50 p»f mott • ... 7 fr. 60 par IflmettP. Angleterre 2 en 6 a. par mots • 7 sn 8 <j. par irtmçitp. Autres ptyt. 3 fr. - par mole » . e fr. — par trimettf» PUBLICITÉ S'adresser i î'AdŒinistratioB (la Joarsi ou à l'Office de Londres Lts petites annonça toni ^.galcv\ês^à Zf'Yïî e i» Société Buropeeone dt» Publicité, IQ rue dâ la Victoire, Parify tut en a la monopole pour Paru Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris On Suisse fi voit clair dar a la Wtofali Belgique Cest M. William Martin, l'un cl en plus distingués collaborateurs de cet étonnant Journal de Genève qui permet a l'un de ses correspondants parisiens,aussi obstine Qu'anonyme, de travailler avec acharnement ù replonger la Belgique dans l er-1mstnle de la neutralité. Un récent article de M. W. irlartin dans la Revue politique internationale a vivement frappé notre distingué collabora-teu, M. Wallez, qui nous adresse à ce sujet les réflexions ci-dessous : S'il fallait des témoignages pour prouver le mot fameux : « La Belgique est la clé du monde », on en trouverait par milliers, et des plus autorisés, chez les eJliés, nos ennemis Qt les neutres. Le XXe Siècle l'a souvent montré. C'est è notre neutralité que nous devons nos malheurs infinis. Et, si nous avons dans l'Europe nouvelle des frontières qu il est possible de détendre, des armées nombreuses et outillées, nous obtiendrons rapidement une situation meilleure qu a-vant la catastrophe. Gare aux illusionnistes ! Nous ne conclurons des conventions économiquement avantageuses avec les autres nations que si notre concours politique et militaire leur apparaît comme utile, nécessaire ou redoutable. Forts, nous redeviendrons vite riches. Faibles, nous vivrons quelques années encore dans la misère, et puis, nous disparaîtrons.Un des correspondants étrangers les plus en vue à Paris, uk collaborateur de plusieurs périodiques estimés, parmi lesquels « le « Journal de Genève », M. W. Uartin, vient de publier dans la Revue politique internationale quelques réflexions sur le problème beige qu'il est intéressant de comparer avec celles qui précèdent. M. W. Martin rappelle d'abord que le Statut international qui nous fut imposé par les puissances européennes en 1831, <c n'a pas fait son office au moment dé-cisif » et qu'il doit disparaître. Son rétablissement serait « un épouvantable danaer » pour notre pays et « une duperie pour celui des deux Etats voisins qui serait décidé à respecter sa parole » (p. 130). Ayant enfin recouvré sa complète indépendance, le libre choix de ses alliances et de ses amitiés, la Belgique se trouvera dans des conditions exceptionnelles pour se défendre, grandir et prospérer. Selon l'expression même de l'italien Ferrero, son alliance sera d'une telle valeur qu'on n'épargnera ni ses efforts ni ses sacrifices pour se l'assurer. j La Suisse, eJle, qui est la patrie de l'au- < leur et que d'aucuns d'entre nous préten- ] tient connaître et dont ils vantent haute- i ment le bonheur, soufi'rira, au contraire, ! efa matière de politique internationale 1 « d'une double limitation », « d'une double incapacité ». ] Elle ne peut se ravitailler en France ù 1 l'exclusion de l'Allemagne ou en Alluma- ; gne à l'exclusion de la France. Elle ne ( possède pas, d'autre part, la force néces- « saire pour imposer ses exigences, parce < qu'elle ne comprend que quelques mil- l lions d'habitants en proie à ces cliver- j gences d'intérêts et d'aspirations telles ( a qu'aucune partie du pays ne saurait ( imposer à l'autre sa préférence » (p. 132). De sorte que, si elle contractait une al- r liance avec une de ses deux voisines, la ^ libre hostilité de l'autre et les dissenti- j ments intérieurs rendraient sa ruine f <ï inévitable » ; mais si elle ne choisit t pas entre les concurrents, elle devra me- t ner une guerre économique sur toutes ^ ses frontières, contre chacun des systè- ( mes que les belligérants constituent" dès j maintenant, et « elle ne tardera pas ù . dépérir » (p. 133). ( * (c ❖ »H a M. W. Martin, qui déclare expressé- £ ment n'éprouver aucune confiance pour r lecs ligues de neutres, estime que la Bel- r gique peut beaucoup pour aider la Suisse à sortir de ce terrible dilemme. j, Le charbon constitue pour celle-ci le V {plus important ^des problèmes écono- f i iniques et politiques. L'Allemagne pos- i, | fiède le monopole de sa fourniture et t elle y trouve un excellent movon de con- l | Irôler les industries de ses clients (qui „ K sont ses rivaux) et de peser sur ies ' décisions du gouvernement. N'est-elle F • point parvenue a contrarier la mise en • exploitation des énergies électriques de la Confédération afin de maintenir son em- n prise ? 9 Nous ne pouvons escompter avec cer- n titude que nos charbonnages de Campine f j nous fourniront des excédents considé-t fables, parce que notre consommation t,r | intérieure croîtra en même temps que ( les importations allemandes (5.210.000 . ï tonnes avant la guerre) seront inter-| dites, ou au moins combattues. Mais tout I accroissement, si faible fût-il, de nos I livraisons, ne consistassent-elles que dans i certaines catégories de combustibles, ser-I viraient « des intérêts politiques de pre-i mier ordre ». Nous pourrions aussi four-| nir beaucoup de denrées coloniales. * I Ces services sont peu de choseï à côté v I de ceux que nous rendrions à la Suisse, 0 I en lui facilitant le transit. e L'auteur fait reinarcp'er l'imDor^non r; K pour son pays de la création du Lloyd I royal belge et il attire l'attention des gou- « vernements sur l'amélioration des lu. us ( ferroviaires et la nécessité de libérer tout ; la trafic rhénan du contrôle de l'Allemagne.* * * 1 " • 4 * • • • • • • * w m .'ïi '• ■ « • » • s M a . c Censuré *- Nous ne dissimulerons pas notre rc- v crot que M. W. Martin hésite quelque peu u a dire toute sa pensée. On la reconnaî- ô jrnit, u la vérité, par une lecture attentive de ses conclusions. r » tes conditions de la paix belge, le sort S vuvamjmmmrniam territorial de la Belgique, sa rénovation politique et économique sont des questions européennes qui regardent tous les belligérant-et les neutres. Ceux-ci ne peuvent avoir la prétention de s'immiscer dans leur règlement ils n'ont pas fait — hélas ! — les sacrifice: qui leur donneraient le droit à la parole Mais ils ne sauraient se désintéresser d'ui I problème dont leur avenir dépendra en par I tie^ Censuré ... Il n'est pas bon, lors qu'on détient des trésors tels oue la Meuse les bouches cie l'Escaut et les coter, de la mer du Nord, d'être un petit peuple. » (p. 14G). Ainsi, l'expérience de guerre parle plus haut et plus clair que l'expérience d« paix. Elle met en complète lumière qur notre pays n'est pas qu'une barrière, mai qu'il est, de par la nature et de par l'his toire, une force organique ei vivante. Dr dehors comme du dedans, elle prodigue toutes les clartés utiles au bien public. Comment nq les apercevrions-nous' pas ? N. WALLEZ. L'Espac e! le guerre Importantes déclarations de M Antonio Saura en faveur de la Belgique On nous télégraphie de Barcelone: le 22 janvier : « Don Antonio M aura, ancien prési-dent du Conseil des ministres espa-gnol, a remis à un envoyé spécial du , journal Justicia de Barcelone une déclaration fort intéressante en faveur de i la Belgique. Je vous envoie aussitôt le l texte de cette déclaration qui fait içi grande impression et qui a, en effet, ' une importance considérable étant donnée l'autorité de M. M mer a. et étant donné aussi qu-e ce document est le L premier signé en faveur de la Belgique , par l'illustre homme d'Etat. » ■ «»»*—< ■ — »*—<— Le crime allemand contra la Belgique L'histoire a de perpétuels recommencements; au fur et à mesure que se déroule l'interminable guerre qui met l'Europe et le monde à feu et à sang, revient toujours au premier plan, avec une ténacité extraordinaire, le fait par lequel elle a débuté : le crime de l'invasion de la Belgique. Au début, les auteurs de cette première violation du Droit des Gens en avaient délibérément assumé toute la responsabilité. <f Nécessité n'a point de loi », avait dit le chancelier allemand, le 4 août 1914. Puis une évolution s'est faite : l'Allemagne a compris qu'il ne suffirait pas d'affirmer qu'on avait agi sous l'empire de la nécessité pour excuser un acte criminel; et, après avoir plaidé coupable, elle a commencé par invoquer des circonstances atténuantes; finalement, elle a présenté sa conduite comme tout à fait conforme au droit international public. Il était bon qu'une plume autorisée remit les choses au point; et c'est ce que \ient de faire le maître de la science du i'roit des gens en France, M. Renault, professeur de droit mternatiora, à !,i Faculté de droit de 1 Université de Paris, dans un travail qui inaugure une série de pu-Dlicahons a paraître dans l'intérêt de ia « oefense du droit internatinal ». « Dans les journaux, dans les revues et dans dos brochures spéciales, dit M. Renault, au début de son exposé, les Allemands ne cessent uo revenir sur l'invasion de la Belgique, pour 1 expliquer, la justifier par les arguments les plus inattendus. Il semble que ce soit chez eux une obsession, je ne puis malheureusement dire un remords... » r 1 f , ^ne, en ellet, remarque dans le Journal des Débats M. A. Mérisnhac, pro fesseur ue droit international public à li Faculté de Droit de l'Université do Toi- i ouse, le petit pays détesté et méprisé s'attache a son puissant voisin comme la tunique de Nessus; et la voix de la Belgique martyre se _ fera entendre terriblement L ' Sn"iefaU.J0U,r de Ia red(Jiti°n des comp-tes. D autant plus que le crime initial a été suivi d atrocités que la conscience humaine croyait impossibles, et parmi lesquelles s érige au premier nlan cette si lustre déportation de tant de malheureux exilés en Allemagne pour y mourir de faim ou s'y livrer à 1a fabrication d'en-ins îeuTs J,6™ qi"' PlUS tar<i' 'uer°nt les — Ib lapin îfiUB ses oavifes marchands rossante E ^anvto'- ~ Une discussion i.ntê-naâe in/f' 6n®a«,ée "ins ia pi^sa 'ja.po-viros <3™stl°n «J0 l'armement des na- opBosfeètlrc?il"ds- Ou .lques armateurs s'y en fa"eu'p ri'a i. InaJde l'opiinion est ralt lëa nm? 1 La marlue tourni- iait les canons et les ctmonniers. Vente après pillage Londres, 22 janvier. — On mande de Christiania a la Moming Post : u Plusieurs c.hargiements de meuibles, en-voy-és de Belgique par les autorités alle-maiECaeS,- sont amvés en Norvège pour y être vendu3. n De nombreux meuhtes ont été vendu? récemment à Urammen, où ce nouveau négoce étonne la population. » EN ATTENDANT LES GRANDS CHOCS Jus attaque repoussée au nord k Verdun ' Les préparatifs des Russes ei des Allemands r - ~ Sur tous les fronts, les belligérants regroupent hâtivement leurs forces et une rumeur «de proehames batailles rronta de toutes parts. En a ù; enflant les giauds chocs, partout les .adversaires «t> tâtent. nnrtam-ment sur le front oiccMentaJ, comme en témoigne encore le vil combat qui s est déroulé nu nord du bois des Laurièras, sur la rive droite d.e la Meuse, où les soldats de N'erdun ont airôté net par leurs feux, une attaque idie l'ennemi. Les AEemûnds annoncent de <( foirmida-bles effort » et de « diaboliques inventions ». Cela n-e les -changera guère. Reste à savoir si ces efforts auront, encore leur- i ■ ' 1 n • • s intenta- ns pourront être plus cruelles que leurs gaz aisiphyxlanis -e.t leurs hquid.es enflammés. i_ osl dv/o-ujux et, icrn cas, les Alliés ont la réponse prête. — G. COMMUNIQUE OFFSCSEL FRANÇAIS Paris, 2.2 janvier, 14 H. Sur la rive dm•'/ ' / \,.n v. avr^s un violent bombardement, les Allemands ont attaqué hier, en fin de journée, nos tran-chées au nord du bois d£s Caurières. A deux reprises, nos feux d'artillerie et de "" 'irailleus-.es ont brisé tes attaques de ly ennemi* r ligne a été intégralement mainte• nue. La lutte d'artillerie a été active pendant la nuit dans le secteur'de la côte du Poivre.En Lorraine et en Alsace, rencontres de patrouilles. Nuit calme Sur le reste du front, Le g.njral Broussiloir iiiî f a foi sans ia victoire. Londres, Ï2 janvier. — Da Petrograde au i imes : « Le nitsskoie Slovo écrit que, s'adres-saiit aux officiers d'état-anajor s.ur le front e\sd-ouest, le général Brousstloff a prononcé la prédiction suivante : « Les informations dont je dispose et ma conviction personnelle me font dire que je mis certain, aussi certain que je suis devant vu-us, que aura-ru l aimée courante l'ennemi sera finalement et complètement. mis en déroute. » un. e on mw à VIBUHB iwoaiiié :• d'une noiivôiie offeaâva russe q t La lieiçhsnost, de Vienne, relève l'appa-ration de forts cant'iwgeants russes entre le s Danube et le S:reth, ^t ajouta : « Pour s rdnstav.t. û faut attendre pour savoir quel est le but des mouvements des Russes dans - ci8 terrain marécageux. Ler prochains jouiss - devraient nous dire si le commandement e suprême russe se sent vraiment assiex fort r pour déclencher une oontre-o-ffensive sur 5 une large échedfe, ou biiein si le dernier z assaut qu'il a subi lui fera renoncer à-une attaquas sut le Sereth. » s Le critique militaire d/u Pester Lloyd croit, de son c&tâ, que les Russes sont réellement prêts àcomménoer une grande contre-offensive. « Les attaques opérées-sur différents points de notre fron/t, dit-il, tenaient évidemment à maintenir notre t commandement dans l'm-oentj.tude au sujet t du e/ecteur choisi pour le commencement de l'offensive. L'ennemi veut en même temps tàter ncs positions pour découvrir le point ^ de moindre résistance. » f L'Allemagne préparerait un gigantesque effort Londres, 22 janvier; — Le correspondant à Amsterdam du Daily Chronicle télégraphie qu'il Sent de bonne source, que l'Allemagne fait, en ce moment, un gigantesque effort pour obtenir la vicitcàre sur son front occidental, sachant «bien que, finale-, | ment, c'est Ta que. se décidera la guerre, i FUe f erme des équipes et .concentre, sur ce front, de nombreux coins nouveaux, for-, més surtout d'hommes de 40 à 45 ans et de jieunes racruies des dernières clauses. En outre, des inventions plus diaboliques encore que tout ce que nous avons vu jus- ■ quUci seront mises en œuvre,, donnant ain-' si un càràcJtèi'e «d© férocité extraordinaire à son attaque. Sur mer, eille se -prépare ù mettre en j ligne un très grand ncimibre de sous-marins t. ■ d'un très grand modèle, très rapides et. c ^ pouvant reetiier un mois sans avoir à se ravitailler «dans aucun port. Tout sera prêt, dit-on, dans quelques semaines. L'explosion de Londres On a retrouvé une centaine rte cadavres •Londres, 22 janvier. - D'après des ren^ Geignements non officiels, on a retrouvé jusqu'à présent sur les lieux de 1 explosion une centaine de cadavres. Le noinore des Uk-. Cf) dépasserait 400, mais beau-coup n'ont que des blessures très legeres. ' On cite des cas bizarres provo<îués par la déflagration. A 20 kilomètres .de distance, les fenêtres tremblaient, tandis que des maisons situées dans le voisinage immédiat du lieu du sinistre n'ont 'pas été endommagée^. Un lionime qui se promenait dan3 un faubourg, de l'autre côté de la Tamise, fut entraîné dans une sorte de tournoya sur lui-mSm eet enfin iu» lancé violemment à terre par le déplacement de l'air. Une masse de fer formant Je volume I d'une voiture de tramway a été projetée à plus de 100 mètres et est venue s abattre sur le t'oit d'une maison où, heureusement. elle n'a pas fait de victimes. Une autre pièce de métal, lancée par le déplacement d'air, est allée s'abattre per-pendicullairement. sur le gazomètre. Une explosion s'ensuivit. L? gaz senflajnma aussitôt, formant une immense colonne de feu. o - Qss épidém'83 séviraient en Allemacni Lausanne, 23 janvier. — Le « Berliner Ta-geblatt » annonce que. die s cas de variole noire se «ont produits à Berlin. D'après des voyageurs arrivés d'Allemagne ù Zurich, line nouvelle maJa-lie sévirait dan.^ la plupart des grandes villes de l'Emp're. C'en une forme, particulièrement violente de t'c-nî'rite compliquée de fièvre et que le peuplé appelle le «. Typhus de la faim ». Levapo « Prins H:ndr!ck » relâché Londres, 22 janvier. — Une dépêche d* Arnst?rdam annonce que le bateau hollandais ie « Prins-Hencirik », — qui avait été arrêté par un torpilleur allemand, -vient de rentrer avec dix des seize passagers qu'ii avait a b^;d au départ. 7.eébr\Jfi-v- le « Prlns-Bendrick » fut conduit a Ostende où les sacs postaux furent-||oufll0s ; nuls il tut ielûché. EN GRECE Gomment s'opère le transport ses troupes ei de l'artillerie Loindies, 22 janvier. — On t-éplégraphie d'Athènes au Daily Mail ; « La péneure de quinzo jours donnée à la Grèce pour achever le transfert des troupes royales dans le PéLc>pcnèse commence auj ouT'd h • • i Lc-s conrîfiils linpos ies par les Alliés sont telles que toute attaque contre l'armée bai rail est militairement irréalisable. Seul, un corps d'environ 3.000 Grecs sera admiiis & séjourner au nord de l'isthme de Cori/nthe. La gendarmerie elle-même sera réduite à des forces normales. « tous les canons, toutes les mitraDleuses quitteront la Grèce d'u Nord. Vingt canons etatîcaina'entîlîer, à la gare du Péloponèse. attendant le départ. D'ici une semaine 'il ny aura plus d'artillerie au nord de l'isthme. Il n est pas jusqu'à deux canons qui servaient à rontraînement des troupes d'artillerie qui ne doivent suivre le même chemin que l'artillerie de campagne. On voit par la quelle sévérité préside à l'exécution des mesures exigées .die la Grèce. Ces mesures ne peuvent manquer d'être efticaoes, 1 si le gouvernemerut d'Athènes poursuit avec» le même empressement le transfert de ses trompes et s il montre à dissoudre les lignes de réservistes une égaie bonne volonté. » Pour accroître la flotte alliée LES CHANTIERS NAVALS ANGLAIS ABANDONNENT LA CONSTRUCTION DES TRANSATLANT1UES Londres, 22 janvier. — Le « Times » annonce que les chantiers maritimes anglais qui construisent actuellement les grands transatlantiques, ont ' reçu des instructions pour suspendre ce -travail et s'employer activaient a contraire, exclusivement des navires pour le transport car ce sont les « cargos » qui sont les plus nécessalrese. Entrevues russo-roumaines TTftrogracTe, 22 janvier. — M. Bratiano, président dtu Conseil des ministres de Roumanie, a en, hier, un long et cord/ial entretien av/ic M. Pokrowski, ministre de° Affaires étrangères de Russie. Le prince héritier roumain a ét* reçu te même jour au palais de Tsarkoïe-Selo. JiOS MARTYRS Quatre facteurs «les postes ont été fusillén pour avoir voulu servir leur patrie Les communications avec la Belgique deviennent de pilus en plus difficiles, en raison de la surveillance rigoureuse exercée à la frontière par les Boches. ilSous venons seuilement de> recevoir une lettre qui nous a été adressée de Bruxelles le 6 septembre dernier. Outre divers renseignements qui nous sont parvenus, depuis lors d'autres, sources, nous trouvons danc se pli un récit émouvant qui n'a encore été puibiiié nulle part' et qu' allonge encore de quatre noms ta liste de nos martyrs : « On a fusilllé, lundi dernier, au Tir National!, quatre facteurs des postes, accusés d avoir fait partie d'une organisa-Lion d'espionnage. Ces malheureux avaient été jugés il y a quelques jour ians la salle des séances du Sénat bel°v Dn raconte que les débats ont' été trè: 3mouvants et qu'un dea récusés nomrn/ ^eets a eu notamment une attitude admirable. Il a (déclaré au tribunal, après ivoir entendu le prononcé de (l'a-rrêt qui a condamnait à la peine de mort : « Je in'ai rien 'à ajouter et' -rien à décllâ-^er. Je ne regrette rien ; mais j'aurais souhaité faire davantage pour mon pays, fe ne demande pas votre pardon, mais seulement votre induligence pour îles au-;res. Je vais mourir; je fais joyeusement !e sacrifice de ma vie. Il y a tant de Belles au front qui rempûissent courageuse-lient leur devoir; nous devons savoir les miter. •» Neeta était le 6eci^étaire du groupement les 'facteurs qui ont refusé de signer la ormule allemande e.t de reprenrde 'le service. Avec lui sont morts en brades Jac-[uet, Corbisier, et un quatrième dont 'ignore le nom. Jacquet a épousé, avant Ije mourir, la femme avec laqu-eOile il vivait, et qui a été elle-même condamnée à lix ans de prison. M. Gilûis, chef de gare l'Héverlé, impliqué dans la même affaire, l été condamné aux travaux forcés à perpétuité. L'abbé Truyens, professeur à Tnetitut Saint^Louis, déjà condamné il r a queDquies semaines à dix ans de pri-on, a été acquitté. Iil était prévenu cette ois id'awoir payé une somme de 5.000 fr. , des personnes chargées de faire de l'es->ionnage* >r . - ■e Vatican répond à la note allemande Milan, 22 janvier. — D'après le « Corriere îlla Sera -n. le Vatican a répondu ù. la )te austro-alleinande relative a des ouvertes de paix, par un simple avis de ré-p-tijn. UN MEA CULPA — x — cojvnnvriErDTT i ministre socialiste anglais luge les ssclaiisles aiiemeiss el les iiiDsicss p'en se Taisait à leur égara « rvotis étions, <lil>ilf une Scelle eolieeilon «le... » Londres, 22 janvier. — <Seflon le Times, M. JaJiii Hodge, ministre du Travail, au cours d'un discours qu'ill a prononcé hioj à Rotherdàm, sous les auspices de ila Li-Tue nationale des ouvriers 'britanniques, i affirmé* la résolution du prolétariat an-;lais de poursuivre la guerre jusf^u'au jouL Je suis, dit-il, Vitrn. de ces malavisés qui, allèrent en Allemagne pour une mission de paix en 1910-1912. On parlait, alors, beaucoup de la prochaine guerre. Nous étions inquiets. En songeant à ce voyage, aujourd'hui,je me dis que nous 'étions une. belle collection de... Je vous laisse le choix Vépithète. Après une séance de la Fédératioln internationale des Syndicats, 6 ùl'on avait dis. cuté une motion proposant le recours à la grève générale pour empêcher la guerre, un délégué dit à M. Applston : u Oh ! monsieur Appleton, vous autres Anglais, vous voulez une grève générale contre la guerre, parce que vous en avez peur. Nous autres, mous avons une atronée, et une belle organisation militaire. -M. John Hodge ajoute : Que nous avons été sots l Les socialistes allemands auraient pu empêcher la guerre, mais ils étaient pénétrés des mêmes idées que <Guillaume II. J'espère que nous comprenons tous aujourd'hui le sens de ce bluff pour la paix. Les Allemands, aujourd'hui, estiment qu'ils se sont assez bai*tus. Ils ont manqué de sagesse. S'ils s'étaient contentés de poursuivre pacifiquement leur guerre industrielle, ils ; nous auraient enlevé notre commerce en vingt an s. Avant- la guerre, notis croyions sotte- \ ment que le libre échange empêcherait la guerre, et que, tant que nous tiendrions la porte ouverte, l'Allemagne aurait de trop gr-cùn\ds intérêts à rester en paix, pour oser jamais déclarer la guerre.Nous voulions aussi des marchandises à bon marché. Mais je crois que la guerre a dessillé nos yeux. Nous avons été aveugles: aujourd'hui, nous icommentons à apercevoir la réalité des faits . LA QUESTION DE LA PAIX Un message du président Wilson au Sénat américain t II n'y a qu'une seule paix possible : celle où ies peuples rte l'Amérique se joindront aux autres nations pour assurer sa garantie. » surci su gai «mue. » On mande de Washington, que le pré- i sident Wtison a adressé le message sui» ! vaut au Sénat des Etats-Unis : ! Messieurs les sénateurs, Le 18 décembre dernier, j'ai adressé une note identique aux nations actuellement en guerre, les priant de me taire connaître d'une façon plus précise que ne l'avait lait encore enaque groupe des belligérants les i cunditions auxquelles elles estimaient possible de conclure la paix. J'ai parlé au nom de l'humanité et des droits de tous les pays neutres comme le nôtre, dont les intérêts les plus essentiels, pour beaucoup d en.re eux, sont continuellement menaces par l'état de guerre. Les puissances centrales, dans une réponse commune, ont déclaré seulement qu'elles étaient prêtes & ce ren- , contrer avec leurs adversaires dans une êon-léience pour discuter les conditions de la .paix. Les puissances de l'Entente, Je leur cote ont répondu d'une façon beaucoup plus' nette et ont fait connaître en termes généraux certes, mais avec une précision suffisante et dans le détail, les arrange- ; gements les garanties, et les actes de répa- ; ration qu'elles estiment être 'les conditions -indispensables à un règlement satisfaisant. : Nous sommes ainsi bien plus rapprochés !, d'une discussion précisée de la paix qui i j doit mettre fin à la guerre actuelle. Nous , sommes ainsi beaucoup plus près de la dis- ] cussion d'un concert international qui devra, ensuite, conserver la paix au monde. Dans toute discussion de paix qui mettra fin à cette guerre, il va de soi que cette paLx devra être suivie de quelque accord défini de puissances capable de rendre virtuellement impossible qu'une semblable catastrophe puisse jamais nous accabler de nouveau. Tout ami de l'humanité, tout homme sain et réfléchi devront admettre cela comme un fait acquis. Le rôle des Etats-Unis dans la solution du conflit européen J'ai saisi cette occasion de m'adresser à vous parce que j'ai pensé que je vous de- , vais en tant qu'assemblée associée avec moi dans la détermination finale de nos obligations internationales de vous faire connaître sans réserve, la pensée et le projet qui se sont formés, dans mon esprit, concernant l8S devoirs de notre gouvernement pour les jours à venir, lorsqu'il sera nécessaire de po- . ser de nouveau, et sur un nouveau plen. lis fondements de la paix parmi les nations. On ne saurait concevoir que le peuple des Etats-Unis ne jouât pas son rôle dans le grand événement. Prendre la part qui lui revient dans une telle affaire sera pour lui l'occasion qu'il a recherchée au nom des principes et des objets mômes de sa politique et des actes de son gouvernement, tels qu'ils ont toujours été approuvés depuis le jour où il a. formé une nouvelle nation, mû par ce haut et noble espoir qu'il pourrait dans tout ce qu'il a été et dans ce qu'il a fait montrer au * monde les voies de ta liberté. Il ne peut honnêtement repousser le service qu'il est maintenant à la veille d'être appelé à rendre. Il ne veut pas le repousser. Mais il se doit à lui-même et il doit aux autres nations du monde de fixer les conditions auxquelles il se sentira en mesure d'accomplir cette t&clie. Ce service n'est rien de moins que celui-ci : ajouter son auto-rite et sa puissance à l'autorité el ù la fora', des autres nations pour garantir la piax et la justice ù travers le monde. Un tel règlement ne peut pas maintenant être longtemps ajourné. H est juste, avant qu'il ne vienne, que notre gouvernement formule franchement les conditions auxquelles il 3'esîimerait justifié en faisant approuver par lotre peuple son adhésion formelle .et solennelle a une ligue pour la paix. Je suis ici x>iir tenter de faire connaître ces conditions Les conditions de paix que souhaite l'Amérique Il faut d'abord que la guerre actuelle s« termine, mais nous devons à l'esprit de franchise qui nous anime et aux justes égards que nous avons pour l'opinion de niumu-nité de dire que, en ce qui concerne notre participation à l'établissement des garanties de la paix future, il peut y avoir de grandes différences de vues pour savoir commeut et à quelles conditions cette paix pourra s'é' taWir. I,es traités et les accords qui peuvent amener la lutte à. son termo doivent comporter des clauses qui établiront une paix digne d'être garantie et préservée, une paix qui recueilliera l'approbation de toute ! humanité, et non pas une paix qui serait l'instrument des intérêts respectifs et des buts immédiats des nations belligérantes. Nous n'avons pas à dire notre mot pour déterminer quelles seront ces conditions de T)aix mais nous aurons. J'en suis cerUun, le

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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