Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1287 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 13 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9p2w37ms32/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LE XXe SIECLE UU u.A UU1UËIU RÉDACTION & ADMINISTRATION îfi» m te !a Bonrss — LE HATRB Téléphone. Le Havre n' 14,05 Directes; : FEKHÀHD KEIJU? 'Scvle? tes cemir.vnicaiions concerna^ in rédaction doivent être adressent 08*",rue de la Bourse,Le Havre» LONDON OFFICE: 21 , Panton Street ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 t*ar nnofs» » m».... 7 fi*. 50 par Anglotar!*•>... 3eh»$&£2p siste. » 7 8ftr# et. pat* trimwtf Aat*e« ?378,. 2rf, j.jkW &f8 ® . 9tp. » par tPlmestPô PUBLICITÉ y»iiwatr â l'Administration yurna.1 au Havre ou à Londres Ainonoas 4* page* Ofr. 4-0 la ligne Petites aiiaonsos-V pa33: 0fr.30lalîg«a Les petites annonces sorti également reçues à La Société Européens ds Publicité, ro,rne delà Victoire, Paris, qui en a la monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au iiavre JJ»J w.» Mil" 1111 Ml'» 1H !■ ■ III ll—fTH— 1 ~ èMJ^«^^VUgPWaMPWPagCia^U.«ja WagMMMWBEaaBMM 11 ■ IIBI m—1|| III ||| H II US « CONDITIONS DE LA VICTOIRE- par M. Ch. MAURRAS M. Ch. Maurras, le maître dont s'honor I Ecole de l'Action Française^ vient de pu ■blier le premier recueil de ses articles d< guerre. L'effort fourni par ce penseur pro fond et ce publiciste ardent est de ceu: qu'on ne peut ignorer ; M. Maurras doi être considéré comme le plus brillant joui naliste du moment. Sa connaissance d I histoire, la tournure philosophique de soi esprit, la forte culture classique dont il es imprégné, le classent d'emblée parmi 1? dirigeants du mouvement intellectuel ; la vi gueur et la pureté de son style lui font un-place à part dans la littérature contempo rame. M. Maurras présente aujourd'hui au pu bue le livre d'un penseur poli tique qui aes cend continuellement dans l'arène pour dé fendre ses idées et combattre d'estoc et d. taille. Monarchiste de raison, il est hostili au parlementarisme et même au régimi parlementaire ; il est tradjtionna,liste et par tisan d'un gouvernement autoritaire et dé centralisateur. On peut ne pas le suivre jus qu'au bout dans toutes ses conclusions mais^ on. doit reconnaître la justesse de? principes qu'il formule en montrant le ca raotère décadent de la démocratie égaîi taire, et l'importance vitale de la force et '> la continuité dans l'action du pouvoir ai sein des sociétés humaines. Les idées de M. Maurras puisent une ran valeur dans le positivisme qui est à leu: point de départ, et dans l'application qu ses disciples en ont fait depuis le début d< la crise que traverse la France. La politi que est une science et un art; elle n'est pas comme on le croyait au xvin" sièole, le produit de réflexions logiques sur les droits abstraits des individus. L'action des hom mes d'Etat est assurément soumise aux loi! morales qui règlent l'activité de toutes le: créatures humaines, mais la politique da^î le sens grec du mot a son but propre et se; axiomes qui résument l'expérience des siè cles sur le meilleur moyen d'organiser If gouvernement de ce groupement nature d'individus, de familles et de commune? qui constituent l'Etat. , En lisant les écrits de M Maurras, je mt rappelle volontiers les lumineux enseigne-ir,c^ reçus en cette- matière uencate o l'Université de Luuvuin, qui «> *î "tilem-»« contribué à ce que tes catholiques befeesn confondent pas la théologie et la politique L'Etat est un fait nécessaire ; par leur seul< agglomération, les hommes créent entre eu? des liens imposés par la force des choses l'autorité publique puise,dans des condition, de vie que le Créateur a établies, sa légrti mité, puisqu'elle doit assurer la. paix sj ciale à l'intérieur du groupe, et la dèlens< sociale à l'extérieur de celui-ci. Les mode suivant lesquels cette autorité s élève s renouvelle et s'exerce, peuvent varier a l m fini, d'après les temps et les lieux, mais i est clair qu'en Drenant pour point de depa. cette vue réaliste du problème, en consul( rarit avant toutes choses le but assign , l'Etat au milieu des intérêts divergents • des passions des hommes, en s abstenar de le voiler dans les nuées — comme tirer ces philosophes qui se croyaient appelés faire le bonheur du genre humam — il e-possible de formuler des principes générau vraiment scientifiques sur le gouvernemer des peuples. Ces principes doivent éviden ment rester d'ordre très général, car anp-lés à régir cette « matière humaine » dot Taine a si magnifiquement exposé la cou plexité. Us doivent se plier aux exigenci variables du milieu. Personne aujoui d h . ne retomberait dans l'erreur de ce.s révol tionnaires qui fabriquaient des consii -t comme un boulanger ferait df:s petits parn C'est ce que M. Maurras a si bien comipn Ses idées s'insnirent de considérations ni losophiques si iustes sur la nature de 1 Etc et de vues si pratiques snr nos. sociétés o Cidentales, qu'elles peuvent vraiment serv de guide à ceux qui réfléchissent sur 1 problèmes du gouvernement. *** Les articles de M. Maurras touchent à i grand nombre de sujets. Le journaliste c esclave de l'actualité et ne peut prétend donner, par la simple réunion de ses êcn l'exposé systématique de ses tendances. : Maurras examine la question de la censui du respect des chefs militaires, de la sta lité ministérielle, du contrôle parlemf taire, etc.; il montre la corrélation qui exi! entre ta nature des institutions et la toi de résistance- de l'Etat aux heures du 1 ril On ne peut lui reprocher, comme à w de nublicistes qui écrivent comme Us çk sent, c'est-à-dire au jour le jour, de ton ses conclusions et de raisonner sur des fa imparfaitement connus et hâtivement jug Dans un remarquable ar-Ucle intitulé-" I. doctrine et sa preuve », M. Maurras dit t; justement : « Les dootrines publiques se composent » vues élaborées par rapport à de vastes ét > dues de temps et de pays, à de grandes mai. » de faits. Leurs conclusions ne peuvent cl » -pas se fabriquer à la petite semaine, ou » le témoignage de la première aneodate ver » Pour juger du rapport d'une institution t » que la démocratie ou la monarchie, avec » politique intérieure ou la politique ext-ériei » il faut avoir saisi quel est le train ordina » la direction constante de l'une ou de l'an » il faut aussi avoir su guetter le moment c » tournant où cette direction générale se tr » bien. Ce n'est pas fncile, et pour voir jiœt> „ faut se mettre en défense contre toute ei » de conclure précipitamment. » Mais la théorie qu'il dégage des év< ments auxmiels nous assistons n'est neuve. Longtemps avant la guerre. M.Mi ras la faisait valoir avec le même talenl il imputait déiît A l'instabilité gouvernen taie, au pacifisme régnant, « les ?0(l jeunes cadavres » ou'il vovail à l'avf couchés dans la région frontière que 1 prévoyance politique du pays n avait suffisamment garnie. L'influence de M. Maurras est très ré parce que son école ne s'est pas bornée critique stérile de l'état d° choses exist Ce n'est pM dans Ses milieux national: \ - Que i on a répété la parole des hommes du * septembre : « Les armées de l'Empereur sont battues ! ». Au contraire, 1' « Action française » a soutenu de toutes ses forces le Gouvernement de la République qui te- j I naît devant l'ennemi le drapeau de !a ' France. Le ministère Viviani, celui de M. Briand n'ont pas eu de plus ferme défenseur, car dans cette .grande crise, tout doit être subordonné au salut de l'Etat, et rien s ne doit être négligé pour que les détenteu/s ' du pouvoir jouissent des prérogatives, *u s temps et de l'autorité morale nécessaires à ^ 1 accomplissement de leurs devoirs. Le p> lémiste de l'opposition qui avait âprement combattu- le régime, ses mœurs ot ses hommes, est devenu, comme il le dit quelque ^ part : <i le gendarme supplémentaire du res. . " Pec^ dû aux chefs civils et militaires, res-» ponsabies de la défense nationale. Nous ^ » avons été les gendarmes supplémentaires » de la stabilité ministérielle, de la censure. • >) des bons rapports avec les neutres. » Ce n'est pas là un mince titre d'honneur, et cette guerre d'appui ne manquera pas de contribuer puissamment h une évolution ' qui, sans donner satisfaction aux espoirs de restauration monarchique — invraisembla- ■ blés pour beaucoup de raisons — entraînera [ cependant le peuple français à se donner • des institution® véponàarit plus adéquatf-ment à'la; sauvegarde des intérêts perma- ^'Etat que celles de la Constitution ■ de 1873. ; *•* Nous ne nous étendrons pas sur ce point. - Un sentiment de délicatesse bien comp"é- - hensible interdit ayx alliés de la France » toute intrusion dans un domaine qui n'est i pas le leur. C'est au point d'e vue Belge que nous devons lire et méd'ter les « Conditions > qq la Victoire n. Si îa forme du gouveme-' .ment n'est pas en question chez nous, l'ave-; nir ne peut manquer cependant de soulever • les plus graves questions de droit public. . Après ce terrible bouleversement, une œu-, vre colossale de reconstitution et d'apaise- - ment devra être.a.Gcomi>ïie. Il faudra refaire ; nos finances, ranimer le commerce et l'in-. dustrie. réparer les désastres de la guerre, ; reconstruire l'armée. Les administrations ; publiques devront être purgées des médio- i cres à l'heure où il faudra définir une poli- ; tique étrangère, une politique économique, • une politique fiscalTout cela ne pourra se ( faire avec les mêmes moyens, avec les 1 mêmes habitudes que celles qui suffisaient ; au gouvernement de la paisible Belgique d autrefois. Notre démocratie devra se plier •aux exigences de la vie dont. Pétat de guerre a montré le caractère impérieux. L'unité de . cramï i54,.*Jlite. /iax>.<;_io_,, _ direction, conditions de bon gouvernement, dont le général Lyautey — dans un discours : déjà populaire a montré l'importance : dans l'œuvre marocaine, sont aussi néces-; saires dans l'ordre civil que dans l'ordre ; militaire et colonial. Elles seules permet- - tent la prospérité des affaires et la sécurité . de l'Etat, que le voisinage de l'Allemagne î mettra sans cesse en question. 5 Ces principes sauveurs sont applicables ? partout, avec la mesure et dans les formes - réclamées par nos traditions de liberté gui 1 reposent à vrai dire sur une détermination t exacte des droits et des devoirs ae chacun, - et ne doivent poirrt se confondre avec l'om-3 nipofence d'une Chambre ou la domestica-t tion de l'exécutif. La Belgique aura besoin t d'un gouvernement résolu, capable duti-t liser toutes les compétences et de les faire h surgir à la lumière. Notre opinion publiqie it devra être persuadée que la tâche des hom-x mes d'Etat est la plus difficile de toutes et it que c'est dans les années de paix, alors qac t- tout parait calme et serein, que se dévelop-î- pent les causes lointaines des grandes con-it vulsims qui ne doivent pas nous trouver î- désarmés. Comme le disait Dêmosthi-nes a ;s la démocratie athénienne, nous avons b> îi soin d'un gouvernement a qui marche à !a > tète des événements comme un nénéral à tête de ses troupes ». C'est une question de s vie ou de mort pour nous. Et nous voulons s. vivre. # . . ii- M. Maurras est de ceux qui nous font tou-t cher du doigt les leçons morales de la c- guerre. Ses conclusions ne sont |>as ^ si ir éloignées de celles que formulent, à I ex-îs trême gauche, un Lysis et un Albert Thomas Cette rencontre d'un positiviste et de ces socialistes à vues pratiques n'a rien détonnant. car dans le fonctionnement pratique de leurs œuvres de parti, les chefs so-in cialistes se sont toujours montrés clair-3t voyants et partisans, même à outrance, te la manière forte. L'agression ennemie le 3* a fait comprendre le point de vue national, et dès lors le grand fossé est comblé. *c» x.Tne pensée d'union se dégage donc de 3i_ livre du polémiste. Qui ne souscrirait à ces n" lignes et n'y verrait la promesse de ]Ours !'e meilleurs : CP « Au lieu de dire « rfion frère » aux gens d' !T't" » Francfort ou de Berlin, essagez pour voir, d< » le dire à cemx de Paris ou de Pantin. C'est : ip" .. deux pas. Vous n'avez même qu'à étendre li ■ t n main. Au lieu de construire la paix dans 1; n société humaine, par l'union d'éléments dis „ tants peu connus les uns des autres, essaye ^ » donc de la iiaire fleurir de proche en prodi » autour de vous.' Prêchez Tu-nion des. classe? » des familles, des personnes. Cela ne sirpprim de n peut-être pas la guerre étrangère, cela suç ^ » prime toujours la guerre sociaJe, et cette suj pçg » pression pourrait aussi correspondre aux do< ^nc » trines de bonté ! » B,,r Ces paroles de M. Maurras sont aus-ue- vraies pour la Belgique que pour la Frap-Cf eUe Des citoyens ayant reconquis dans l'éroreuv ,a la conscience "de la mission de l'Etat et l l1^' ' compréhension des conditions do la victoir ire' ne peuvent manquer d'yfaire écho afin d'à1 ^ surer d'ans l'avenir la sauvegarde des bier '• - que les sacrifices communs auront valu ahit patne. LUDO. 1 li¥f ainsi pas »j„_— mr- , , et LA NOTE ALLEMANDE M'ETAIT PAS ien- CONDITIONNELLE, ÇIT-ON A BERLI nce Berne, 10 mai. — Une note semi-otficie 'im'- se a été envoyée de Berlin aux journal pas de Saxe et de Bavière, disant que la no : allemande aux Etats-Unis a été mal intf elle, prêtée à l'étranger. S la II n'a jamais été question de concessio a,(t. éventuelles, car des ordres avaient déjà i st >s donnés aux sous-ima^ins. tant ils M !1È »0«—V ' Par les soins des Allemands se publie, à Hambourg, une grande revue illustrée, à bon marché : « VVelt im Bild «^(le Monde en images) qui se charge de répandre dans l'univers, avec des légendes en sept langues — allemande, anglaise, française, italienne. es]>agnole, portugaise et turque — des ima-ges variées et particulièrement significa- r Tives de la « Kultur » et des victoires germa- * niques. c « Or. dans le numéro du 28 avril 1915, on i peut, dit le « Petit Parisien », admirer une , photographie prise du front de Baccarat, c avec cette légende : « Abreuvoir près de ; Baccarat-|ur-Meurthe », que nous reprodui- ' sons, ainsi que le titre du « Welt im Bild ». Cette vue représente un escadron de cavaliers allemands faisant boire leurs chevaux, > en effet, dans la Meurfhe, à cet endroit. ! Mais cette photographie fut prise pendant l'occupation allemand^ nui dura dix-sept » jours, à partir du 24 août 1914. Le 10 sep-tembre. l'ennemi était chassé de la ville pour n'v plus jamais revenir. Mais l'insidieuse image, venue près d'un an plus tard et donnée comme actualité, ( était destinée à faire croire aux lecteurs que Baccarat était toujours aux mams des Allemands... / Et voilà comment ils écrivent l'histoire...» j Les wisiMfs liste ra snisso ; m *t * ILS Y ONT REÇU UN ."\G0UEIL EXTREMEMENT OORDIAL Un de nos lecteurs nous adresse de Blo. nay (canton 3e Vaud) ta lettre suivante qu'on lira certainement avec intérêt : « Les premiers contingents belges de prisonniers malades sont arrivés d Allemagne la semaine passée. Un heureux hasard a voulu qu'une partie du tout premier, quinze hommes et un sous-officier, ait été hospitalisée à deux cents mètres de chez moi. Gomme aux Français, nombreux déjà dans toute la Suisse romande, on a fait à nos braves soldats malades un ciialeureux~"Sc-cueil. Ceux dont je vous parle ont été installés dans une --villa aménagée pour la circonstance et liraient une petite famille, bien éclopée encore hélas, mais que le bon air, le repos, lu. bonne nourriture auront leur parte-' de"fa'T>alr!e absente 'leur jxfriër votre journal qu'ils lisent avec une joie, un intérêt si mérités. On n'attendait pas de Belges ici ; aaissi nos couteurs faisaient-elles totalement défaut à leur arrivée. Je leur ai rfnfectionné «les drapeaux belges, grands et petits ; je leur ai remis les portraits dtu Roi, de la Reine, de la famille rovale ; ils en ont orné , les murs de leur salle à manger, et les , ■^oilà moins loin .déjà du jxiys. Un die ces jours, j'y ajouterai l'image du vaillant Max, du général Leman^de notre grand cardinal. Mais il faut que j'attire votre attention sur la façon lamentable dont n>os braves soldats sont habillés. La plupart étaient presqiue nus à leur arrivée dans les hôpi-iiaiucx: allemands ; là, ils se sont équipés , comme ils l'ont pB, au petit bonheur, et c'est dans ces vêlements hétéroclites qu'ilt nous sont arrivés ici. L'un d'eux, un peti! carabinier, mérite une mention spéciale : . bottes russes, pantalon allemand gris ré séda, vareuse à boutons d'ordonnance an glais, et sus- la tête un vague bonnet de po lice fabriqué par lui-môme avec, '■tmiiK galons, quelques ruibans cousus qui enve lappaient sians doute un paquet d'épicerie Les autres, à l'avenant, semblent déguisés , pour quelque pantomime. J'espère qu'on ne va pas laisser nos glorieux prisoniers ainsi affublés. Les Français, arrivés aussi sales des camps aile- • .nanids, ont maintenant tous reçu de Franco de beaux uniformes flambant neufs. II nf faut pas que nos braves paraissent les pa--ents pauvres et abandonnés de leurs pimpants camarades français. Cest un devoir de dignité pour la Belgique d'envoyer au plus tôt les uniformes nécessaires pour habiller décemment nos soldats. Il ne faut pa? que nos hommes, dont on parle partou nomme de héros d'épopée, en soient réduit* à dhnner Ici l'impression de soldats de cari naval. » Inutile de dire que nous nous associons de tout cœur au vœu exprimé par notrv i correspondant. Nous nous empressons dï i le signaler à l'attention des services com pétenls et nous ne doutons pas qu'ils fas sent diligence. _ ; COMMUNIQUÉ BELGE " 11 mai. — Lutte d'artillerie dnns la rég».oi s de Ramscappelle et die Schoore. Le bombardement réciproque dans le sec à teu.r de Dixmuide a continué aujourd'hui. Nos listes ,• de prisonniers MW WWVVV e I L'accueil lait par le public à la liste d prisonniers que nous avons publiée naquè i- a monlré qu'elle répondait à un beso, s pour satisfaire au désir nui nous a été t-à nrimé nous nous sommes vus obligés • Procéder à un tirage supplémentaire. ? - tirane est naturellement réduit et nous -nnneons tous ceux qui désirent se procur rpttp brochure à nous envoyer sans retd leur souscription. nnrroe'lons qu'elle contient, en VJNC-mMTRE PAGES DE GRAND FORMJ. mV noms de quelques milliers de militais tfplnpç dont les noms sont compris entra N ?,,,L A et D ET inclus. Cette brochure, d'un si qrand intérêt pr II /es Belqes, sera expédiée franco, contre h-' i ,,ni de 0 fr. 60. en un bon postal, au bur.u 1 I Jju journal, rue de la Bourse, 28 ter„c ! "Tour l'Angleterre, les demandes doilt ls me adressées à notre London Office,1, té ponton " "'"ester Square) Loon 9, w, Joindre 6 pence. UNE CÉRÉMONIE ÉMOUVANTE nauguration d'une chapelle au front On nous écrit du Iront • Dim-ainche dernier, a eu lieu, a«fls le sec-eur di^ la ...• division d'armée, une céré-aonie impressionnante par sa simplicité et «ar le cadre saisissant dans lequel elle s est ieroiLlee. Un peu en arrière des tranchées, lans la zone où sont tapies les batteries te tous calibres qui défendent le secteur, I ou lidu la bénédiction d'une chapelle de cfrUine, éaifiée- pttr nos soldats dans le 'ois.nage du cimetière où reposent leurs amaraides tombés au chamip d'honneur. Lorsque, à 10 h. ^), Mgr Marinis, aumô-ifer en chef de l'armée, lit son entrée dans e nouveau sanctuaire, il eut peine à se nayei im passage entre les rangs pressas le soldats de toutes erines qui l"encom-«-aâeott déjà : artilleurs sortis de leurs abrfs ttssérninés dans les futaies, fantassins au epos dans les cantonements de l'arrière, n.Uit'.ires de toutes armes, venant on ne ait d'où dans cette campagne si peuplée et Fapparence si solitaire. Aux premiers rangs de l'assistance, se tressait la haute silhouette du lieutepflnt général D..., commandant la division, en-oniré d'e plusieurs officiers de son 'éta.t-ma» or, et d'un grand nombre d'officiers de tous ;rades. Rien ne mançue vraiment à cette chapelle mprovis'ée : le mobilier et les ornements sont des- épaves sauvées dans les ègêises n ruines des environs, et la messe fut exé-lutée en plain-chant Impeccable, ponctué rar la voix de bronze de nos canons omi do-ninait par instants, les notes aigrelettes l'un harmonium dîe couvent. Après l'Evangile, M. l'aumônier V. L: a iiit en termes élevés à quels l>esoins répon-tait l'érection de co modeste sanctuaire. I,a 'âge de l'ennemi, en s'acharnant sur nos •glises les plus vénérables, en abattant imr litoyablement les flèches de nos clochers, l'a fait que nous les rendre plus chers. >anB les abris de fortune où se déroulent en •e. moment tes cérémonies religieuses, le 3irïst consolateur continue à mettre ' un va.wme sur nos tristesses, à fortifier nos :ourages; et à rendre nos espoirs plus fer-nes que jamais. A l'issu/' ■»-,rfHna! Mercier et fit l'éloge œti'n^vOiiSmenl des a;unï?>ny;rs au- front. II exnrrma toute sa satisfaction de \ oir l'élever cette chapelle A côté du cimetièie, »mme. une dernière halte où nos glorieux norts seront assurés des honneurs d'une rép1'ture décente et des suprêmes consola-ions de la religion qu'ils pratiquèrent durant leur vie. L'aumônier en chef remercia, en quelques nofs venus du cœur, le commandant de la tevision de sa constante sollicitude pour le Dien-être moral de ses soldats. Il rappela l'union étoile de tous les Belges devant ^ennemi,, union qui assigna à chacun son fevoir. Si les êvSqucs et le clergé ont con-iribué dans la mesure de leurs moyens h >xa.lter le sentiment patriotique et à" maintenir bien haut le moral de tou» les Belges ît de notre vaillante armée, ils n'ont fait îu'obéir à ce devoir qui s'imposait à eux «mine prêtres et comme citoyens. Et 'comme pour confirmer ces paroles, les groupes se séparèrent lentement, chacun retournant au poste où l'appelait son de-l'Oir. Mais nombreux sont ceux qui se pro-nîrent de revenir souvent vers cette petite chapelle qui s'élève au milieu ries ruines et lies cendres, gage de la renaissance future te nos sanctuaires, lis y prieront à côté du àmetière aux tombes fleuries, pour les "norts héroïques qui ont donné leur vie pou r :e peuple qui ne veut pas mourir ASHIR. Cî qae I ^ïkaiapë vonîraif faire de nous »0<( LE PREFET SUPERIEUR DES PROVîINCTS RHENANES SE DH PARTISAN DE GARDER LES TERRITOIRES GAGNES Intéressante lettre tlu correâixjndant suisse de I « Humanité » (n° du 12 inai) : « Pour connaître l'état d'esprit qui règne ians les cercles dirigeants de TAllemagnc, il est bon de surveiller aussi attentivemenl ïue possible non seulement les grands dis-:ours officiels prononcés à Berlin, mais lis déclarations faites plus discrètement pa-certaines personnes appartenant au olan gouvernemental. Dans le discours du chan-elier on sent toujours un effort pour voiler iussi habilement que possible les aspira ions annexionnistes, sans toutefois que M. von Bethmann ait jamais dit une seule rrarole permettant d'affirmer qu'il s'est dé-olidarisé des annexionnistes. H est d'au-!ant plus grave de pouvoir constater qu un personnage de l'importance de M. von heinbuben, ancien ministre de® fin^'icpi le la Prusse, actuellement préfet supérleir las, provinces rhénanes, dont beaucoup do iens disent qu'il pourrait bien réocenp" in jo-ir une des plus hautes places dans le 'ouviernement impérial, vient <ie faire à «togne un discoure qui contient une -phr.i-;e qu'on pent interpréter comme une dé-■ense.w historique „ de certains nla.rns a.n 'cxionn'stes alloman'ls visant les territoi-"cs de l'ouest. C'est le 6 mai lf)16 que M 'on Rheinbnben a parlé dans uns « soirje ■vitriolkme n, organisée par l'union de ln iresise de Cologne et qu'il a dit : n Les territoires que nos groupes tiien lent solidement en main en Flandre et en Tianco sont presque exactement confor-ut fripions de 'ancien eniipire allemand. Ils furent autrefois allemands du-n! des sifflas comme duché de Basse-1 orraine jusqu'au moment où la faiblesse le l'emipire a permis de nous les prendre.» Ija « Koelnische Zeitniîig n qmi parle drui-s son numéro du 8 mai de ce discours indi-7iic qu'il fat salué « avec enthousiasme ■ l^ersome ne voudra affirmer que ceux qui nipnlauidissarflnt voulaient condamner la politique annexionniste. » Les intrigues allemandes pour la paix Comme à teus les moments où elle a senti que ses ennemis prenaient de graves résolutions et se décidaient à de coûteux efforts, l'Allemagne s'efforce d'énerver l'opinion dies pays de l'Entente en répandant des ru-mem<s de paix. C'est à ce plan qu'il faut attribuer les in-fanmatiofis que nous notions hier en on signalant la smirce suspecte. Aujourd'hui, l'agence Router puhlse un dlémenti officiel du Vatican disant qrne le Pape n'a fait auiprès du président des Etats-Unis aucune démarche à propos des négociations en cours entre Bciii» et Washington. De même, une dépêche de Madrid nio que le roi Alphonse ait été invité à intervenir comme arbitre dans le conflit entre les Etats-Unis et l'Allemagne. Comme le dit la Morning Post, toutes les intrigues auxquelles se livrent les agents de l'Aftemagne seront vaines et toutes les pensées dans les pays alliés restent concentrées sur la volonté de n gagner la guerre ■>, tous comprenant qu'il n'y a de possibilité de paix que dans une victoire certaine et décisive. LES-FAITS DU JOUR ——■Ou La réception de la délégation de la Douma à Londres a donné à M. Asquith Voccasion de révéler l'existence d'un accord conclu entre la Grande-Bretagne et la Russie au sujet des affaires orientales. Cest la première fois qu'on fait une allusion publique aux accords par lesquels les Alliés ont fixé le sort de VOrient. IVVWVWWVU D'après le Daily Tetegraph, le gouvernement britannique a décidé de créer une direction de l'aviation, sous le contrôle parlementaire. Lord Curzon en serait le chef. WA.WWVVfU Le Japon sera désormais représenté à Borne par u,n minisire spécial ; c'est. M. Mi-cura, ancien attaché à l'ambassade japonaise à Paris, qui a été désigné. ïïé««5aB .en^sua <=■ A PROPOS DU MANIFESTE SOCIALISTE DE LA HAYE Noirs avons signalé le manifeste du " Comité cxô.i it.- lu -Bureau international socialiste », invitant de La Haye les socialistes des pa,vs neutres à préparer une paix qu; assure 'la victoire du prolétariat sur le capitalisme.Junius raille ceïle utopie dans l'Echo ci Paris (numétro du 11 mai) et montre très bien à quel point elle est vaine : te Nos révolutionnaires ergotent- Ils prétendent se battre pour des principes autrement généraux. Ls malheur est ~uc_le.s internationalistes allemands et autrichiens s« réclament, eux aussi, des mêmes principes, C'est la preuve que les uns et les autres se battent simplement pour leur uays. Pour quoi ? Parce que les théories les plus subtiles ne prévalent pas contre cette réalité que notre pays est le fait le plus profond, le pluj intime de notre être. Un ouvrier français est un Français avant d'Être un- ouivrier, de même qu'un ouvriei altamand est un Allemand avant d'être ur ouvrier. Il est d'un pays avant d'être d'une classe. Il suit de là que le service du pay; est la loi suprême, celle qtii s'imposera tou. jours et qui s'est imposée. Pour les citoyens de ce pays, comprendre cela, et vivre en fonction de cette loi, c'esl se laisser guider par une nécessité naturelle. C'est donc avctir plus de ciliances de vivre heureusement. Ne pas lr compren 11-, c'est courir au*devant de tragiques déceptions.Un peuple de patriotes se prépare à I? guerre car il la sait possible et il s'assume ainsi contre l'invasion.Supposez une nfttior tout entière internationalisée ou bien e'ie sera conquise ou bien elle devra payer pa: de formidables sacrifices, les négligences «te son impréparation. Fata nolentem trahu.nl. Le « cadre historique ». pour reprendre l'ex. pression de ces messieurs du Comité exêcu til, n'est pas fabriqué d'un métal flexible. I faut s'y accommoder ou s'y meurtrir. Vous ne la briserez pas- Cette évidence donne sa valeur exacte aï naïf procédé que nos utopistes emploienl dans leur manifeste afin de masquer Ieui paralysie devant l'inévitable. La guerre actuelle leur représente une banqueroute de leur doctrine qu'ils doivent bien subir. Ils ne la reconnaissent pas. Aujourd'hui, soit le « cadire historique ,» l'emporte. Mais demain ? Et les voila imaginant, quand on en sera aux négociations pour In paix, un congrès international des travailleurs qui fonction-nerai:t à côté de celui des hommes rt'Ftal pour veiller à une solution des problèmes politiques confirmes, à quoi ? à l'intérêt des ouvriers, en général . Insensiés et que rien n'éclaire, ne comprenez-vous donc pas que l'intérêt de l'ouvrier français, c'est d'abord la France; l'intérêt de l'ouvrier anglais, d'abord l'Angle-tPsre ? Le règlement, de la paix ne faisant pie fixer les résultats de là guerre, les mêmes éléments nationaux s'y trouveront el irréductibles. -Te suis bien tranquille d'ailleurs. Il en sera de nos socialistes dans les heures finales, comme il en n été dans les premières heures de ce mois1 d'août 1914 où l'emnereur Guillaume escomptait leur révolte. Ils pensaient bien faux et ils ont agi bien droit parce que l'instinct de la race a parlé en eux plus for) que tous les sophismes. Ne nous inquiétons doncjpas de leur chimérique projet. 11 ira rejoindre les résolutions de grève générale eu cas de mobilisation. Mais quelle pitié qu'après une exné-rience si accablante ceux d'entre ces chimériques qui sont sincères s'obstinent ù ne nas vuir que le dogme menteur de la lutte de? classes n'est qu'un attrape-nigaud inventé par les Allemands pour nous rendre infé- "urs dons lo «eule lutte qui importe, cell* des nations, l'Jite éternelle, celle-là... » Il est temps qu'on use de représailles nryn Les prisonniers Français ef Belges ne pourronf plus recevoir de pain La direction générale des postes sujssea fait sajvoir que les ministères allemands de; la guerre et des poètes annoncent la prohibition, à partir d(u 15 mai, die l'entrée en Allemagne de tous envois de pain destinés aux prisonniers de guerre français et belges. Or les renseignements reçus d'AUeciagja* s'accordent tous à dire que ]a situation des prisonniers devient de pftis en plus p<inîBle à ceuce de l'iiBsuffisaaice de la nourriture. Il restait un moyen d'y suppléer, le gouvernement allemand vient de nous mettre dans Fimpossilbilité de l'employer. Dans ces condïtipns, il ne reste aux gouvernements alliés qu'à mettre les prisonnier allemands -au régime que subissent -les nôtres. Comme il y a parmi eux des gens <fu-i apipartisenineiit à de grandes familles et ont c?e grands estomacs, on obtieaxira, pent-être ainsi, pour les soldats français et belges retenus dans les oamps allemands, le Irai temçnt auquel ils ont droit et que lem; refuse la cruauté boche. la ni mi i§ ifi Ëiày® si pli lui -ï—»o« U\ ORDHE DU «JOUR D'OîJVKIRRS KRÏ- TANNIQUES APRES UN D1SCOL'&S ^ DE M. HUGHES il s est constitue- en Grande-Bretagne, ii y a quelques mois, une « Ligue Nationa'e des Travailleurs britanniques » destinée a reconstituer le parti socialiste en Gniride-Bretagne sur la hase d'une politique uatio- îln-kv r ot i q.. I» fii. 1C, x - -j s '«m^rzrrtc : ! riff- ghes, dont l'action et les discours ont beati-cc>up contribués au sursaut d'énergie de nation anglaise. Mercredi soir, à I^ondres, M. Hughes a parlé devant une as.^mblée de la Ligue. Accueilli avec enthousiasme, iî -i ; indiqué à ses auditeurs la part qui leur revient dans le travail d'organisation de In lutte économique contre l'Allemagne. — Si nous ne nous organisons pas sur une base nationale, a-t-il déclaré, nous n'aurons. pas plus de chance de vaincre dans le domaine économique qu'une foule n'en aurait de triompher d'une armée disciplinée, i Or, on ne peut organiser une nation sur le principe du laisser-faire. ïl faut employer toutes les énergies individuelles, émanciper les industries qui dépend-?ien! de J'eri <rmi, en créer de nouvelles et développer J'ensei-gnment technique. rin premier heu, il .convient d'assurer à la nation une race d'hommes nombreux et vigoureux, ^'est-^-dire assurer aux ouvriers des conditions hygiéniques de travail et un salaire qui leur per* mettent de vivre avec leur famille dans un' bien-être digne d'une société civilisée. Pour , que le patron anglais puisse assurer ces ■ conditions, il doit être maître des marchés de son propre oavs et être aidé, au besoin, sur les marchés du monde. Une mauvaise i paix serait suivie de conséquences redou-tn.bles nour le monde ouvrier : le «dumping-» allemand, le chômage au retour des soldais du front. Préparons-nous h renoncer au principe du libre-échange. Est-il besoin tte montrer que le monde a depuis longtemps suivi une autre politique, qr><> l'Allemagne a : abandonné le libre-échange et que son déve-ioppement économique y a gagné infini-» i ment ? « Le parfi ouvrier au moins ne doit rien au laisser-faire, et ne combattra pas pour , un tel principe. », M. Stephen Walsli, membre du Parte-, . ment, a ensuite présenté une résolution qui a été votée à l'unanimité et qui est ainsi conçue : i< Une réunion monstre, réunissant les représentants du parti ouvrier industriel, af^ firme d" nouveau la résolution nationale de ; ; poursuivre la guerre jusqu'à une i^sue triom-I T>lmnfp: remercie avec reconnaissance le?» i Dryminiong pour les services spîendides et héroïques qu'ils rendent à la mère patrie, , ainsi que nos alliés glorieux ; et avant entendu le projet de Kl. I-îughes, l'approuve rnrd'fl.lemenf et préconise l'organisé fi on do toutes les ressources en vue d'assurer une victoire tellement décisive qu'elle nrorurera unr naix durable et la ^sécurité nationale garantie pour tous les ouvriers dans les meilleures "conditions d'existence » LA CHAMïmF !>F, COMMERCE DE MANCHESTER ET LA LUTTE ECONOMIQUE Dans sa réunion de ieudi, îa Chambre lia Commerce d" Manchester a. voté une résolution qui précise son attitude à l'égard de< problèmes économiques qui se pueront devant les Alliés au lendemain de la La Chambre considéré comme essentiel que l'empire britannique n'accorde nas, ar^r^^' Fa guerre, à nos ennemis, les mêmes facilités de commerce qu'à nos alliés et aux neutres. T1 est indis'penso.ble, en particulier, que des mesures soient prises nour rendre impossible le « dumping » et le retour de la situa-tiora qui existait avant la guerre, ainsi que d'éliminer les influences ennemies qui étaient si sinrnlièrement actives avant ?»> mois d'aoïlt 1914 11 est h remanmer n-u^ de récent's élections «-j r.omité de cette Chambre de Corn-m'erce ont. donné les résultats suivants : sur 22 membres désignés par élection) vingt sont protectionnistes, un seul libre-échangiste, et le dernier ne s'est pas prononcé. — Une prise d'anmes a eu 'lieu, jeudi matin, aux Invalides, au cours de laquelle le fils de Charles Péguy a reçu ia croix de gueure gagnée par son père, tombé iu champ d'honneur. ^ Samedi 13 Ma' 1916 Le numéro : 10 Centimes (5 gg.Wmg AU fHQOT) *sm ^25' ANNEE. — Sérienouveïle.- -N*550

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume