Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 17 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9882j6945s/
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LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Ponr toute la Belgique On SB. . . • „ • .fr. 9.00 Six mois .•••••• 4.C0 Trois mois • • • • • . 2.8# Sf.-Duch4d«Loxemb, 20.00 Snion >0.00 Directeur : Fernand N EU RAY Editicn *** (6 h.wîr) Edition (IOh.toir) Edition if- (minuit) ANNONCES Annonces ordm.. petite ligne . 0.4# Réclames (3* page), la ligne, 1.59 Faits divers corps • • m 4.00 Faits divers fin. », m ft.00 Réparations judiciaire* » 0.O0 Nécrologies , • • • » 8U00 Ces annonces sont reçus» au bureau du Journa' 5 centimes te numéro Téléphones 3546 et 3SS& Instar-are oznnia in Chrlsto Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ■ — Il II I I M—PJIlilliIBBi EDITION y Comment se présente aujourd'hui l'échiquier européen ■ L'attitude de l'Angleterre Inquiète la Triple-Entente il tilUlUUiû Uu lâJUglGlOAl Allemagne et Russie Profitons de la trêtve apparente que no laissent périodiquement les vacances Pâques pour jeter sur ia situation polit,iq de a' Europe un coup d'œil rapide. Aussi bi l'occasion nous est singulièrement propit puisque l'entrevue d'Abbazia, où s>e rencc brent en ce moment .les ministres d'Au trie et d'Italie, est de ceililes qui marqueront à fois un point d'arrivée eb un point de dépa Pour qui a suivi dams leur développeme logique les incidents de cette dernière { ri ode, il n'y a point de doute que le nœ du problème européen, par delà l'enohevêt ment des événements, se trouve actuel'leme dans la tension croissante des rapports l'Allemagne et de la Russie. Le péril aujoi d'hui n'est pas à l'Ouest, mais à l'Est. Cette tension croissante et chaque je manifestée, nous l'avons suivie d'assez pi pour ne pas avoir à l'analyser ici dans s détail. Tenons-nous-en à ce fait général : sa détourner son attention des intérêts qui sollicitent en Asie, la Russie entend se me de plus près à la vie européenne et reprend dans le concert des Puissances cette autor que lui avaient fait perdre ses défaites d y a dix ans. Elle entend prendre sa rêvant sur le traité de commerce qui la lie à l'Ai magne et la soumet à une véritable tute économique. De cette tutelle la Russie f tend s'affranchir une bonne fois : de là c votes récents de la Douma, qui sont à la f< une indication et une menace.' L'Allemagne le sait. Elle sait aussi que 1 négociations seront pénibles,^ cahotées, c oh des en surprises et en sujets d'alarxm Et voilà pourquoi elle se prépare « à^tout fins ». Elle sait que le désaccord économiq entre elle et la Russie est de ceux qui peuve la mener à toutes les aventures, et ta pi dfiice lui fait prévoir que dans ces déme! les diplomates ne seront peut-être pas 1 •eufls porte-parole de l'Empire. Rappeloi nous la prédiction de la « Post » : ce se pour 1915 1 Cela étant, la prudence a imposé à l'Ai magne une première mesure : celle de r* forcer sa situation militaire. Cest fait. M; la Russie et la France l'ayant aussitôt sun dans cette voie, une seconde mesure s'imj sait à sa vigilance : celle de consolider fr-tuation diplomatique et son' système d' lianoes. Précaution bien nécessaire, car, à suite des événements des Balkans, c'est presse allemande elle-même qui s'est eh; gée, avec une franchise un peu brutale, Bignaler où le bât blesse la *Friplice. Fêlures dans la Triple»Alliance? Alh, tout serait parfait si, d'une part, cordialité entre l'Autriche et l'Italie ét; sans nuages; si, d'autre part, l'Autric n'était aux prises avec des difficultés c pourraient lui réserver de cruels embarr* Voici pour l'Allemagne une source per] tucJle de gros soucis, que Guillaume II, co tier habile et persévérant, s'applique à tar Et vraiment ii se prodigue : double an de l'empereur à Vienne et à Venise ; con rence à Gorfou avec le roi et les ministi de Grèce, aivec le chancelier de l'Empi avec l'ambassadeur d'Allemagne à Gonst* tinople ; prochain voyage à Bucarest ; ne veKe entrevue avec François-Joseph. Et l'entrevue d'Abbazia doit mettre point les vues échangées au cours de néf ciations antérieures et raffermir une situati en ces derniers temps ébranlée. Tout tient, s'explique et s'enchaîne. Prodigieu activité, en vérité, qui s'explique par la \ lonbé impérieuse ae l'Allemagne de maini nix la Triple-Alliance, et ce n'est pas u mince besogne ! Sans doute les organes officieux ou officii de Rome et de Vienne affirment à l'envi q jarna,is la Triple-Alliance n'a été plus soîic Le moyen de tenir un autre langage 1 M. que disent les faits? On ne se gêne pas, da oertains milieux viennois, au témoignage d Journaux allemands, pour reconnaître q es sphères les plus influentes s'emploient créer entre Vienne et Berlin une « atu sphère plus fraîche », allusion évidente a manœuvres diplomatiques essayées à Vien même, au profit de la Triple-Entente et détriment de la Triple-Alliance. N'eat-il p bizarre que le comte Tisza; premier minist de Hongrie, ait cru devoir consacrer de longs articles à démontrer l'impérieuse r eessibé de l'alliance austro-allemande P E puis quand met-on tant d'effort à démontr ce qui n'est point contesté 1 La vérité — et c'est ici qu'apparaissent 1 fêlures de la Triplice — est que l'Autrich fort marrie de l'insuccès de sa politique da les Balkans, attribue ces insuccès à la tiède de l'allié allemand. A-t-eîle tout à fait tort ? L'Autriche a-t-el été soutenue par l'Allemagne dans ses dém lés avec la Serbie, comme elle le fut lors < l'annexion de la Bosnie-Herzégovine 1 A-t-e) été soutenue dans son opposition at» ferai de Bucarest auquel elle reprochait de fai à la Serbie une part excessive? A-t-eïle é soutenue dans ses réclamations au sujet < l'attribution à la Grèce du port de Saloniqi où, à défaut de domination politique, el cherche maintenant,mais sans cloute en vai à s'assurer une situation privilégiée à la f ▼eur de la création d'une zone franche? I », un insuccès sur toute la ligne qui s'e traduit par la ruine à peu près complète ( ses espérances et de ses influences et q •>ggrave encore du tait de l'évolution po toq-ue de la Roumanie qui, partisan résolu c traité de Bucarest, auquel elle est redevab «e «on hégémonie morale dans les Balkar» *oit dans l'Autriche un adversaire contre 1 Suel elle se garantit par ses sympathies afi îées pour la Russie et la Triple-Entente 1 0 xa & Comprend-on alors qu'à Vienne, qu'en Hongrie, où l'on compta quelque vingt mil-us 'ions de Roumains et de Slaves, on affiche de quelque tiédeur à végard de l'Allemagne, ne par ricochet à l'égard de 'a Triplice? en Première pêlure, dont la constatation a vd-:e, vement impressionné ''empereur GuilHaume n- lors de son dernier passage à Vienne. En he voici une autre. La Triple-Alliance, c'est la ''alliance de l'Autriohe avec l'Allemagne et rt. avec l'Italie. Or quels sont les rapports actuels de l'Autriche et de l'Italie? fc>h, mon Dieu, fl suffit pour les caractériser de faire j int ;ivec la presse italienne, l'iuventaire dos i désaccords qui persistent entre les deux mo- ! LU[ narohies : désaccord dans la question de •c- l'Albanie, où l'Autriche constate avec dépit nj l'action sournoise et envahissante de l'Italie : de désaccord dans la question de protection à ir_ exercer vis-à-vis des catholiques a4banais ; désaccord et rivalité dans les questions de ur l'Adriatique, de la Méditerranée, de la péné-ès t-ration en Asie-Mineure... tout cefla, s.igri, envenimé par cet irrédentisme italien qui ne lîs désarme pas depuis un demi-siècle et survit la à brente années d'aïliance « étroite » 1 Si bien er que des. esprits chagrins ont pu dire que l'ail-i-e liance de l'Autriche et de l'Italie est une ' té sorte d'alliance contre nature, se réduisant à 'il une simple manifestation verbale t^ui oe ré-he siterait pas au premier choc des événements. [e. On comprend alors la tactique qu'a préco-[]c nisée la presse pangermaniste et qui se ré-,n. sume tout entière dans cette formule brutale. ,es N'attendons pas davantage, et puisque ni»' )is l'Italie, ni l'Autriche ne peuvent nous être d'un grand secours, faisons la « guerre pré-es ventive » l ié- Mais il y a aussi des fêlures dans la.j ^ J Triple=Entente tl0 Mais la diplomatie aldemande, toujours sln- : c n-t i?ulièrement réaliste, ne va pas si vite que j * u- cela en besogne, car e-ile sait à n'en pas doués ter que s'il y a des lézwirdes dans l'édifice de ' * la Triple-Alliance, il y a aussi des défauts c dans la cuirasse de la Triple-En tente, fa Ptfins doute, depuis le vote, en Framoe, do 1 la loi de trois a.ns, la situation militaire 6'esb [c relevée jusqu'au point d'équilibre, ro-us n- assure-t-on, et il est fort à remarquer que la n< clairvoyance que donnent l'instinct de la ie conservation et les averbissements salutaires »o ont baiayé en un rien de temps les fameuses ^ sa résolutions du congrès de Pau. ( il- vLa Russie, de soti coté, a entamé une oc- / tion parallèle; elle n'épargne ni les hommes, ? la ni les millions. Mais la presse allemande ir- est-elle dans le vrai quand eVle qualifie de ( de ■< bluff » les éloges décernés à la force imii- ; taire de la Russie par la presse de Moscou et à de Saint-Pétersbourg? ; D'autre part, la France travaille à étendre ja ses alliances ou ses points d'appui. Et dans 7 ce domaine elle fait preuve d une activité <■ ht, étonnante : elle envoie ses conférenciers à i u,j Bucarest, ses hommes de gouvernement à ^ Vienne, avec mission de refroidir l'amitié ,é- austro-allemande et de desserrer les liens de <; îr_ l' Alliance ; et ses généraux à Madrid. Elle î ir flirte avec l'Espagne qu'elle veut entraîner, ( •et sous couleur de communauté d'intérêts au , Maroc, dans l'orbite de sa politique, euro-es péenne. Elle achète la Turquie et, moins 1 re< sentimentale qu'elle le fut jadis, elle n'est » ,n' pas éloignée de tourner le dos à son antique ; ,u- philheHénisme pour complaire à l'Autriche et à la Turquie. a,u Joignez-y que sa situation dans la Méditer- (i -0. ranée se consolide de tout l'appoint des è yxi escadres anglaises chargées de maintenir la s se liberté des relations de la métropole avec les { se Indes et avec l'Egypte. o- Tout cota est à porter à l'actif de la France ? e- et de la Triple-Entente. Et pourtant on est '' ne inauiet à Paris, et ce qui est sujet d'inquié- ( tune à Paris devient à Berlin élément de ».]s sécurité. Qu'y a^t-fl donc ? ne I'I y a ceci : dans quelle mesure exacte la 6 e. France et la Russie peuvent-elles compter Lis sur l'Angleterre? e n« L'Angleterre pratique avec une habileté es incomparable l'art de rester maîtresse de sa fi uc* politique et de s>es intérêts. Sans doute V En- j à tente-Cordiale a fait ses preuves, et le pro- 0- chain voyage de Georges V à Paris fournira ix le thème de déclarations sonores et chaleu-ne reuses. Mais ce n'est un mystère pour por-3u sonne que l'Angleterre résiste aux engageas m entra définitifs et reste hostile à toute supré-re matie par trop caractérisée. A deux reprises jx sont venues de Paris et de Saint-Pétersbourg é- des suggestions pressantes de transformer ie e- régime imprécisé de l'Entente-Cordiale en er alliance nettement définie. L'Angleterre a fait la sourde oreille. Pour sa défense person-es neJlle elle ne compte que sur elle-même et se e, méfie même de ses amis ; dans son système is d'alliances, elle pratique ' la politique de ,ir l'équilibre et ne veut pas aHer au delà. A Paris, on le sait et on s'en impatiente, on le s'en émeut. On la presse, d'accord avec la ê- Russie, de prendre des engagements phis for-le mels ; on lui parle de dangers prochains dont le la menace la rivalité inquiète et persévérante té de l'Allemagne... C'est en vain, et le «Tempe» re constatait mélancoliquement, il y a quelques tr jours à peioe, qu'on demandera inutilement à l'Angileterre de donner à sies « amis » des k jages plus tangibles. 1 Ainsi la Triple-Entente a,comme la Triplera Alliance, son point vulnérable, et c'est là, a- peut-être, dans ces causes de faiblesse se-)e crête, que gît en ce moment tout de secret de st notre sécurité relative. Sinon... u: Voilà rinventaire rapide, mais exact, i croyons-nous, de la situation présente. Dans iu quelques jours, peut-être, les résultats con- le nus ae l'entrevue d'Abbazia et le voyage de s, Georges V à Paris nous permettront de dire e- quels nouveaux éléments d'actif doivent être J 1- portés à la balance des comptes respect-ifs. ETffI BBB—■! !■ ■■ I IMBaÉM! le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, jeudi matin, baromètre baisse lentement sur l'occa/n large des côtes norvégiennes et le nord-est la mer du Nord, ainsi que sur le sud-ouest jjes Iles Britanniques, le nord-ouest de la Fran-F®8' le golfe de Gascogne et le nord-ouest de ieupmasu^e ^^sPanÎQuei il monte partout ail- cmBDHKeeBMeeKaeOTEeaBHŒMîMBBaBSBRaaeEfflmazM Le vent est faible ou modéré d'entre nord-est et est sur nos contrées, où la température est comprise entre 2° et 9°. Prévisions : Vent est, faibSe ; beau. — — Lire en 4a el en 5e pages : COMMENT ROBESPIER B REUSSIT A ABATTRE DANTON; CHRONIQUE AGRICOLE; VEUX LIVRES SUR L'EGYPTE; | EN ROUTE VERS L'ILE D'ELBE;, I LA VIE SPORTIVE, etc... itiaa»"" _iiiji.j-ii m - Au gré du vent i Ernest De Muyter ' L*excellent pilote belge qui à bord d'un t < ballon de 9'X) ttient de remporter en com-i y pnçjnie du Français Charles Dolfus, le prix î * de distance Antnont-Thieville, en se rendant' ( de Paris à Leipzig en 17 heures. < j BULLETIN POLITiaUÎ Tous les journaux roumains s1 occupa, longuement de la prochaine visite d Guillaume II à Bucarest. Ils admet lent, avec la presse allemande, que la de ?narcke impériale ri est pas simple acte d 1 courtoisie que pourraient expliquer de rapports de parenté entre les deux Cour. Démarche politique, disent-ils, qui a port-but de ramener la Roumanie dans la sphl re d'influence de la Triple-Alliance. Mai ailleurs on se préoccupe aussi de cette v\ site et Von se préoccupe d'en contrecarre les effets possibles. Voici qu'on annonc de Bucarest qu'au cours de Vautomne l Tsar se rencontrerait à Sinaï avec le rt Carol. Il est impossible de ne pas établi un rapport tris étroit entre ces deux visi tes. Visiblement, Bucarest est en ce me ment un centre d'activité diplomatiqu fiévreuse. — Nouveaux résultats à ajouter à ceu que nous avons déjà donnés au sujet dt élections suédoises : on a connu mercrea soir les résultats de 36 nouvelles électiom Les socialistes y ont gagné 2 sièges, oc eu pés précédemment par les libéraux. Le amis de la défense nationale conserver, tous leurs sièges mais ri enregistrent aucu gain. Les libéraux ont déjà perdu 13 sie ges. q., impasse ue ici nucuu Un grand parti d'idées! < A propos du Congrès socialiste Ide Pâques Jtamais peut-être congrès socialiste n'a été e l'objet de moins d'attention dans la presse H que oeflui de; cette année. pÉ j H y aurait cependant à en retenir plue %â d'une indication intéressante sur la force j|| réetl'le d'un p;urti bénéficiant trop souvent H d'un bluff effréné. Qu'on ne se méprenne pas sur notre peu-lÉ sée. Nous avons dit à l'occasion même de ce pf congrès que le parti socialiste a dans ses !| coopératives une fpree énorme. Mais nous H| estimons que oette force il la doit aux avan-!| tages économiques qu'y trouvent les ouvriers. Il C'est ce qu'a avoué "'e citoyen Del vigne en H reconnaissant que si le parti socialiste H compte 290,000 membres, a ces 290,000 mem-11 bres 11e sont pas tous socialistes et même ne 8 sont pas tous des affiliés volontaires au H parti ». -:V Aussi, au témoignage du citoyen De Brouc-H kère, 500 groupes seulement sur 800 s'étaient ; || 'ait représenter à une discussion capitale sur j Il l'organisation du parti. Quoi d'étonnant si, H comme l'a dit le citoyen Bondas, 91 p. c. des i Il membres du parti ne sont affiliés que comme < H syndiqués, coopérateurs ou mutualistes ? h Un des principaux meneurs a pu déclarer 1 H que l'organisation actuelle du parti socia- ( H Jtfbe est pire que le -vote plural. Cette orga- f P nisation, on n a pas pu en trente ans la mo- \ H difier, et le Congrès de Pâques lui-même a dû J s'avouer impuissant. N'empêche que ce sont < H ces gaillards-<là oui voudraient imposer au s H pays comme un dogme intangible leur solu- ] ion d'un problème révisionniste autrement s H important. Comme elle apparaît irouique à la lumière de ces débats, leur fameuse for- } p mule du « S. U. pur et simple » I 1 £. Cest d'ailleurs la même impuissance qui c lp s'est révélée tout le ton^ de ce congrès. L* c p- problème des régies a obligé plus d'un de ces y iiO réformateurs à confesser que l'exploitation , eu régie peut n'être pas toujours avanta- g geuse et que mieux vaut une bonne conces- t , sion qu'une mauvaise régie! > \ ' La question des cumuls a jeté dans le d'un Ê congrès le même désarroi. On y a entendu c co/rM un citoyen déclarer que quand on gagne f prix î 6,000 pranos par an on ne vit plus avec la \t dant allasse ouvrière ; mais d'autres ont aussitôt r crié à la démagogie et finalement on a voté f un ordre du jour assez dur pour les cumu- 1 lards sans d'ailleurs toucher aux cumuls. ci On chercherait vainement dans tout cela c ' une idée : ce ne sont qu'appétits. Ce sont t des coalitions d'appétits qui ont fait la force yig'x du parti socialiste, ce sont des conflits d'ap-pétits qui causeront sa ruine. Cela ae l'empêchera pas de se prétendre ie seul ^ gran d parti d ' id é es 1 a ?>;> — 5 "f LES NOUVELLES ' 'iL rurs. Le comité d'arméo h f>our | C0mp0Sé du chef de l'état-major général, des ? phè- 1 quatre inspecteurs généraux, des sept com- ] dais ! mandants de division et du commandant du ? vi~ CQ1'PS gendarmerie,se réunira le 21 avril , prochain, sous la présidence du ministre de 77 la guerre, pour s'occuper de la nomination r>nce des colonels à promouvoir au grade de gé-e le néraï-major. ^ roi 0 S' Une «onférenoe Internationale • • Le 21 avril prochain se réunira, à Londres, r une conférence internationale pour la protec-mo- tion des éléphants et des rhinocéros en Afrique. ( ique "e ministre des Colonies a décidé de se faire r' représenter à ce<tte réunion par le vice-gouver-I neur générai Henry. :eux ! o des\ Un nouveau chemin de fer en Campine a redi j 'M- Segers vient d'ordonner les ét-udes en n ans. !vue ^ construction d'un cJiemin de fer y ' ' reliant Asch, Brée et Nec-rpelt dans le bassin g Y j houiîBlea? de ia Campine. 11 a envoyé son se- p ■Lff crétaire su r place en >'ue de h&ter l'accom-vent. plissement des formalités d'usage. d irtm t ■ O d •% ! Nous avons reçe Slè~ i Pour la lutte contre la tuberculose : ^ [ Pour le bonheur d'Henri et Léna,10 francs. u P La justice radicaie-sociahste eî la Franos ,i 'Tft ^ » ■ ' ' * " ncocaonio — Ils remuent la boue, ils ne l'enlèvent pas. (Cri de Paris). -r, U1 U/\V/i■ 00 qhronique du Jour ► »o« NOS HUMBLES EXCUSES m gtrand partâ libérall. Nous disions hier qu'ii l'a pas ae programme. Si fait. L1 en a un. Je n'est pas un programme politique. C'est in programme tout de même. lu consiste îssentiellemenb à attaquer,dans les journaux ît à'La Chambre, les rares fonctionnaires supérieurs des administrations publiques qui, lyant l'audace d'être. catholiques, commettent par surcroît le crime de résister à la ty -annie des fouctionnaires anticléricaux for-nés en bataillions serrés autour des grasses prébendes ot- des abus lucratifs. Ces janissaires défendent furieusement leurs mar-mtes, et ris trouvent dans les-grands hommes lu libéralisme de province des instruments ioeiles et des complices ardents. Au ministère des Finances,dans les grades supérieurs, on peut compter les fonctionnaires catholiques sur le bout des doïgts. La îlhiose publique ne s'en porte pas mieux, bien iu contraire, nous le démontrerons avec faci-it-é. De même aux Chemins de fer Vicinaux. Quand le gouvernement, se permet de trouver cette fête, de déranger les combinaisons ie ces messieurs, de nommer une fois en pas-;ant un catholique désigné par son talent et 'éclat de ses services, messieurs Jes prében-iiers libéraux entrent en fureur, et un ou plusieurs Massons lovent, pour défendre eurs privilèges, une truelle belliqueuse. Oans toute administration où les antioléri-;aux ne sont pas au moins cinq soir six, ils iont persécutés, c'est entendu. Du moins il. Masson entreprend de le faire croire à ;on public. Voiilà tout le programme de ces messieurs. Minorité dans le pays, ils prétendent avoir e droit d'être majorité, très grande majorité lans 'es administrations publiques. La source le cette prétention est visible à bous 'e^ reux : c'est la fatuité et l'arrogance dootri-1 aires, c'est la conviction d'être, par l'intelligence et le mérite, l'élite de la nation. Pré-ention ridicule : bous le leur ^orous bien -oir. Quant au «Peuprte», qui est intervenu dans ette polémique pour défendre de modestes onctionnaires obligés de payer de leur poche es frais de déplacement, nous n'avons qu'un not à lui dire. La cause qu'il défend nous >araît juste. D'autant plus juste que certains lauts fonctionnaires ont multiplié, en ces leraiers temps, aux frais des contribuables, les expéditions dont la nécessité n'était pas ou j ou r s é v idente... ■ >oi » A QUOI IIS EH SONT ÉRDUITS Nos iournaux libéraux s'en vont à la ba-aille électorale, péniblement, sans le moin-[re souffle. Maigre une habitude vieille de rente ans elle ne réussit pas à s'enthousias-aer pour la nouvelle veste qui l'attend. Ah ! elle ne vrombit pas, elle, et le citoyen .»ekeu n'a rien à craindre de sa part. Imaginez-vous qu'elle en est encore à ser-ir au public des histoires de caramels. La ■ Gazette » a raconté gravement à ses acteurs que M. Helleputte, l'autre jour, yant vainement tenté de donner un meeting 1 Eben, y avait été salué par des sarcasmes ù on lui reprochait d'avoir oublié ses ca-amels.Grave, très grave 1 Si, au moins, t'était xaet, cela pourrait peut-être avoir l'inté-êt de l'histoire anecdotique, mais il n'y a as dans tout cela un mot de vrai. La «Oa- 1 ette» a voulu faire rire. Pour qu'elle y réus- . ît, il aurait fallu qu'elle fût lue à Eben. Les ens qui savent ce qui s'y est passé se se-aient fort amusés de voir les pauvres arti-ces auxquels la «Gazette» est obligée de 1 ecourir 1 • »o«—- ÉCARTS REGRETTABLES A propos des écarts de langage reprochés 1 ux orateurs d'un congrès d'étudiants fla- j îands, le t Laatste Nieuws » conteste qu'on ; ait défendu cette thèse que la Bel-ique flamande attend et espère, telle une rovince séparée, sa réunion à la Hollande. Nous lui donnons volontiers ,acte de ce , émenti, comme nous lui donnons acte aussi es réflexions dont il les fait suivre : t Les étudiants flamands, écrit le * Laatste fieuws », ne veulent avec ia Hollande qu'une , nion intellectuelle. La Hollande n'a sur les , rovinçe-s belges aucune visée de domination; îais les flamands agiraient Ion sottement s'ils ubliaient que dans k Nord fleurit une haute ulture de même langue que la leur. Nous flamands nous ne sommes pas des traînes. Nous laissons ce rôle à ceux qui ont servi « jur à tour l'Espagne, la France et l'Autriche, es traîtres sont les Belges qui ont fait tout 1 e qu'ils ont pu pour arracher à la Belgique amande tous droits sur son propre domaine, es traîtres on les trouve chez les vulgarisa-mrs flamands et chez les wallons échauffés, lais pas chez les flamands conscients (zelf ewuste) ». Tout cela est acceptable... à condition 'être pris « cum grano salis »... »Of LE PROJET SUR LES ASSURANCES SOCIALES era discuté par la Chambre mardi prochain. 1 On a été assez étonné de trouver dans les i ocuments parlementaires distribués à cette ccasion des articles de polémique publiés ans'la presse pour ou contre le projet.C'est n procédé qui 11e se justifie pas et dont il ne îudrait pas faire un précédent. Le «Bien Public» fait à ce propos des ré- 1 exions que nous- reproduisons à titre docu- îentaire : J « A-t-on voulu, par ce fatras, masquer l'in- , igence documentaire par laouelle se signalent ' >ut à la fois et l'Exposé des motifs joint au rojet, et le rapport de la'Commission spéciale? Il eût mieux valu, ce nous semble, demander j un groupe d'actuaires une étude scientifique , ir les conditions dans lesquelles l'assurance- ; bligatoire pourra fonctionner chez nous, sans j nposer à 4a masse ouvrière des charges trop , mrdes, et surtout sans l'exposer à des décep- j ons trop navrantes. 1 Mais que serait-il resté debout du projet, c près un pareil examen ? Rien autre que des dispositions relatives à ( assurance-vieillesse. < ^ t Notons que certaines des critfques de M , 'enis sont elles-même tout-à-fait accablantes t De ses articles, confrontés avec les ripostes t ont ils ont été l'objet, i'I ressort que le nombre es pensions d'invalidité s'élèvera, en 192G, à 1,000 environ, représentant une charge tota'le . e plus de 34 millions par an. Pour faire face ' une pareille charge, il faudrait 3.595.150 coti- . ints à fr. 9.60, alors qu'en réalité il n'y en 1 ura que 2.071.600. D'où un déficit de 1.153.550 ( 9,60 = 14.626.080 francs. Or, à ce moment, < 'après les prévisions des auteurs du projet, on isposerait d'un fonds de réserve de 135 misions, donnant un intérêt d'un peu ^lus de 4 I itllipns, Resterait un déficit <te 10 millions et 1 emi, au bout de l'année. Ce déficit serait évi- I smment plus que doublé la seconde année, } lus que triplé la troisième anr.év,, et ainsi de < ute... Voyez-vous la réserve ie 135 millions uxlre comme 1a neige en juin? Un œuf de Pâques, ou ïc Cartel maquillé.. »■- >»2<o>%<« -- ■ — Certaines poules sont de remarquables couveuses. Ou en orofite pour leur faire couver des œufs de canard, de faisan et autres volailles qui se sont soustraites à leur devoir. Seulement, après qu'elles se sont laissé berner une fois et ont éprouvé une vive surpris© lors de l'éclosion de la nichée dont elles ont innocemment couvé les œufs, on ne les dupe plus sans qu'elles s'en aperçoivent. Il en est, en ce cas, qui refusent de participer à l'opération. Les autres acceptent, mais elles prennent alors un . air hypocrite et complice, révélation de la certitude qu'elles ont de collaborer à induire le public en erreur sur la nature du poussin dont elles préparent l'entrée dans le monde. Ainsi, la presse libérale couve en ce moment l'œuf que M. Franck a pondu, si noua osons ainsi dire, avec l'approbation de M. Vandervelde. La bonne couveuse voudrait bien faire croire au monde que cet œuf est le libéralisme, alors que c'est en réalité le Cartel. Une première fois, il y a deux ans, ça n'a pas réussi. On avait fait trop de bruit; des méchants avaient secoué l'œuf et percé la coquille, pour voir ce qu'il y avait dedans. Cette fois-ci, la poule libérale est encore requise de prêter ses bons et loyaux services. L'œuf a été peint et maquillé pour donner le change. Installée dessus, la poule «'efforce de prendre un air innocent. — Ça, le cartel ? s'écrient les journaux libéraux. Jamais de la viel Malheureusement pour eux, ce qui ira-porte, ce ne sont pas les protestations dea cartellistes honteux. Il s'agit simplement de voir comment libéraux et socialistes vonl aux élections, et quel programme ils présentent aux électeur». M. Hymans a pris soin de dire que le parti libéral n'avait pas de programme, cette année. M.Franck, aux applaudissements de'se* coreligionnaires, a toutefois assuré les socialistes de son indéfectible enthousiasme pour le S. U. et la revision.Or, le programme socialiste comporte exclusivement la revendication du S. U. et de la revision — p« tous les moyens. Rien ne sépare donc les libéraux des socialistes et quoiqu'ils s'égosillent à crier que le cartel est mort, ils n'ont jamais été plus étroitement unis. . -, - Pour éviter toute equivoque, reproduisons ci-dessous la sténographie des deux principaux passages du discours prononcé ie l avril à la Chambre par M. Vandervelde, après celui de M. Franck: : « Et c'est pourquoi-, à 3a veille du combat qui s'engage, notre mot d'ordre et notre cri de rai» iement seront simples. Quelle doit être la pre-nière préoccupation de la démocratie? La révision et 5e suffpage universel. Quelle doit être a deuxième préoccupation de la démocratie? La revision et le suffrage universel. Quelle doit ;tre la troisième préoccupation de la démocraie? La révision et ie suffrage universel Révision ! Revision! Revision! Suffrage universel! Suffrage universel! Suffrage universeil C'est la for-mule de nos espoirs., c'est la re-cndication fondamentale QUI EMPORTERA rOUTES LES AUTRES -REFORMES, c'est te •.hamp d'action qui a été arrosé par le sang de 10s martyrs. Nous voulons le suffrage univex->efl ». « En tous cas, après le discours de l'hono-a'ble M. Franck, nous avons le droit de consta-er que dans cette assemblée, sur les bancs d« a gauche 'ibérale, il n'y a pas un seul député ),ui ne reste pas loyalement fidèle aux déaîa-ations qu'il a faites avant les élections de 912. Vous l'étiez hier, messieurs, vous l'êtes ;ncorej sur ce point nous sommes unis et nous èrons triompher l'égalité politique et ie suf-rage universel-. (Vive approbation à gauche :t à l'extrême-gauche) ». (Annales Parlementaires, p. p. 1716 et 1718). Libéraux et socialistes sont donc unisj ïomme avant, pour conquérir la réforme qui tnportera toutes les autres réformes que Doursuit M. Vandervelde, c'est-à-dire qui eur permettra de réaliser le programme socialiste, soigneusement dissimulé pour la circonstance. Il faut démasquer ces gens habiles. A lire eurs journaux,on voit du premier coup qu'il* mt une peur affreuse d'être démasqués.Par-3leu ! Leur franchise leur a coûté trop che* îd 1912. [)n parle déjà d'un cartel, à Liège, en' vue d'une élection communale!... | L'article ci-dessus était écrit quand nou» 1 ivons lu, dans les journaux liégeois, la nou- I /elle d'un cartel en bonne et due forme. On sait qu'une élection communale aura lieu à Liège après les élections législatives. Il i s'agit de conférer sept mandats de conseil-ers communaux. Le Consed est actuellement composé de 30 nombres, dont trois catholiques, qui ne siè- , >ent pas,et un libéral, M.Horion, qui ne peut dIus siéger parce qu'il n'est plus domicilié à Liège. Trois membres décédés : un conseiller patron, M. Baar (progressiste), M. Chauvin, ibéral, et M. Belot, catholique. Les 32 membres restants sont partagés en 16 libéraux et jrogressistes et 16 socialistes. La situation actuelle dure depuis plusieurs nois. On peut se demander pourquoi on en ;st venu à vouloir la modifier aujourd'hui. ,a « Gazette de Liège » répond à cette ques-ion : a C'est que, petit à petit la faible majorité ibérale s'est effritée, et que, en fait? l'admi-ustration communale est .maintenant livrée aux ocialistes seuls, qui en usent largement, sur-out quand il s'agit de placer 'les amis et con-laissances dans les fromages administratifs, libéraux et progressistes d'une part, socia-istes de l'autre sont maintenant « à égalité », t comme, parmi les premiers, il est quelques bsentéistes irréductibles, les socios sont les naîtres de .la situation. La seule égalité du iombre des votants 'eur permet d'ailleurs d'é-nettre un veto très impératif et très efficace sur outes (es propositions de leurs... amis du Car-el ». Î1 saute aux yeux- que les socialiste# ivaient tout intérêt à s'opposer à l'élection louvelle qui va leur enlever la majorité dont es circonstances les faisaient bénéficier. Et ependant, contrairement à leur intérêt évi-lent, ils s'y rallient. « D'où il faut déduire, dit la « Gazette de ,iége»,que leur adhésion a été exigée en accorn-►lissement d'une promesse formelle, constatée tar un pacte d'alliance. Déduction non moine /lausiblc : si les élections se font, dans ces onditions, ce sera sous -l'égide du Carte* ». Des confrères s'en amusent. Ils rient VENDREDI 17 AVRIL 1914 ABONNEMENTS _ L'UNION OANS L'ACTION VINGTIEME ANN! : — M»107

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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