Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 04 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vh5cc0w21z/
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2V ANNÉE.—Série nouvelle. — N° 558 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES âlî FR0N1 TpndJ i Wnw.mhfeT^I pÉDACTION &ADMINISTRATIO ISiet me d9 la Boarss — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n' 11,( Directeur : FSEîîàSD Î1ESRAÎ fontes tes communications concerr.a la rédaction doivent être adressé a 8*", rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street (Leicester Square) s. v LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmastf» Angleterre.... 2 ah.6 d. par mois. • .... 7ah.S d par trimoatra Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlmestwi PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal ad Havre ou à Londres Annonces 4' pagei Ofr. 40 la ligne Petltesannonces4* page: Ofr.SOIalIgn# Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publi-0it'é, 1o, ruede la Victoire„ Paris, qui en a. le monopole pour Paris. ssT1&>8 î#=&Brîi hrf» B «r-s rvsa rsi I«s.«SLjai «r» -fr j=s c a B— Comment ils mentent dans leurs comiminiifiiês officiel Le colonel Feyler oui commente avec tai d'autorité dans le « Journal de Genève » 1< opérations militaires, telles qu'elles se d roulent, au jour le jour, vient de publier premier tome d un ouvrage sur la guen européenne. Ce volume est intitulé : « A van propos stratégiques, la manœuvre m frais » (1). La manœuvre morale est, on le sait t facteur considéré comme très important p; les stratèges allemands. Les von Bernhar et autres philosophes militaires boches noi ont appris les vertus de la terrorisation du massacre des civils, mais à côté de ci « manœuvres morales », il y en a d'autn Qui se rattachent plus directement à la ma ehe des opérations,notamment la façon d'i terpréter les faits de guerre dans les . cor mimiques, officiels et autres. Les faits de guerre échappent maintena |à l'observation directe.Les temps sont cha gés depuis les guerres napoléoniennes! I >1870,on pouvait encore embrasser par la vi ;tout un champ de bataille. H n'en est pli de même aujourd'hui. Comment est-on renseigné? Les corre pondants de journaux accrédités auprès d états-majors ne disant que ce que l'on ve bien leur dire et leur laisser dire. En AU magne, les correspondants de journaux < quartier-général ont été un des rouages > l'organisation méthodique au service des i formations. A diverses reprises, ils se so chargés de publier des renseignements do les agents officiels préféraient ne pas ass mer la paternité aux yeux du public. I France, au contraire, les journalistes n'o généralement pas été admis à proximité « front. Aussi,une seule source de renseignemen est-elle sûre : les communiqués des quf tiers-généraux, avec cette restriction q leur rédaction est au service de la guen c'est-à-dire destinée à obtenir ou à mai tenir un esprit public favorable aux opéi tions de l'armée. Ils constituent la mance vre morale qui accompagne pas à pas manœuvre stratégique et vise, non seu ment l'armée dont elle doit fortifier la cc viction de vaincre, non seulement le p< pie, mais aussi l'opinion internationale les neutres assis entre deux chaises. Dès lors, la première obligation de !'c servateur qui entend dégager la signifi< tion des faits, sera de suivre la manceuv morale d'anrès les communiqués officiels Ces communiqués ont ces traits coromu chez tous les belligérants : tendance à co rer les succès et à atténuer les revers. < les différences se manifestent, c'est dans manière, guidée par la conviction la pl répandue au début de la guerre et par 1 particularités de la race. Pour l'Allemagne, la certitude de la v ■ taire était un dosme. La France.depuis 18' passait de la défiance de soi-même h l'esi runée de vaincre. La conséquence de c différences, c'est que dans l'esprit du peut allemand il n'v a place pour aucun rêve sérieux; dans l'esnrit du pen-ple français, victoire peut être précédée d'alternatives succès et d'échecs. Le Français a le sen ment des nuances, nour l'Allemand, il faut que des effets éclatants. *** Le colonel Feyler montre comment 1 faits répondent tout de suite à cette théor La première observation du côté allemar d'emblée très caractéristique, fut procur par l'attaque de Liège. Celle-ci commença 4 août, le premier contact ne fut pas faj raWe à l'agresseur, un corps d'armée al mand fut "rejeté en désordre vers Aix-Cbapelle et la frontière hollandaise. Cept dant le 7, Berlin fit télégraphier par l'ager officieuse Woiff : a Les forces qui avaient tenté une pi mière attaque contre Liège ayant été n forcées, la forteresse a été de nouveau at quée et elle est tombée vendredi matin, huit heures, aux mains des troupes al mandes ». Une seconde diépêche suivit : « Après avoir reçu en audience le chef l'élat-major général, l'empereur a envo un adjudant au Lustgarten pour annont à la population la chute de la forteresse Liège. Le public a accueilli cette nouve avec des acclamations enthousiastes. » A la même heure, Paris télégraphiait et Les trompes allemandes sont entrées Liège, mais aucun des forts n'a cédé leurs canons continuent à commander toul i-îes routes. » Le lendemain, de tnutes parts se con! mait cette version. Une certaine nervos s'empara, sans doute du public allemand c le chef du quartier général accoucha d'u tartine officielle pleine d'équivoques, tr longue à reproduire ici, mais qui fait api rattre le procédé que l'on reverra dans te les communiqués allemands à la suite chaque insuccès ou de chaque revers. Dès que le contact est établi entre les : •mées belligérantes, les Français enreg> frent des succès relatifs, les Allemands c succès toujours décisifs. Mais tiassons tout de suite à la batai de la Marne qui caractérise admirablemf les deux manières. Le communiqué allemand du 6 septémb alors que la bataille est commencée, ne ne parle que des forts de Maubeu«e et de qui se passa sur la Meuse le 17 août. Le Berlin annonce la capitulation de Ma beuge, le 9, il parle des balles dum-dum. n'est que le 10 qu'il laisse entrevoir qu'il passe quelque chose : ii A l'est rte Paris, les détachements < s'étaient avancés le lonu de et à travers Marne ont été attaqués "ar des forces sni rieures en nomk" "-"«nt de Paris, et < tre Meaux et Montmirail. Us ont retenu l'ennemi: après des combi acharnés qui ont duré deux jours, ils r eux-mêmes progressé. A l'annonce de l'i proche de nouvelles fortes colonnes eni (11 Colonel F. Feyler. La Guerre Eu péenne, Avant-nropo6 stratégiques. La J nceuvre morale. Paris, librairie Pavot et C mies, leur aile s'est repliée. L'ennemi r l'a poursuivie en aucun endroit. Au cours de ces combats, 50 canons i plusieurs milliers de prisonniers ont é pris. » § Le 11 septembre Berlin annonce QNk- l'a mée du prince héritier s'est emparée de position fortifiée située au sud-ouest de Ve dun, que les forts de Verdun sont sous feu de l'artillerie lourde allemande et q\ it 220,000 prisonniers Français, Busses, B' :s ges et Anglais ont été transportée en AU i. magne. fe C est tout, et la bataille proprement di ■e est finie. Mais les journaux du monde e tier n'imitent pas la réserve du grand éta > major allemand; alors celui-ci se décide publier ceci : 11 « Sur le théâtre occidental de la guen f. les opérations, dont les détails ne peuve 1 êtr» encore publiés, ont conduit à une no relie bataille qui nous est favorabla L ; nouvelles publiées par l'ennemi, par to les moyens, sont fausses. » r_ Et le sous-secrétaire des affaires étrang res de Berlin, Zimmerman, écrit : 1- « L'office déclare que les Allemands n o it perdu ni canons, ni prisonniers devant P il- ris. Au contraire, ils ont pris à l'ennei ■n 50 canons et des milliers 'de prisonnier La situation devant Paris est favorable. 1 1S tentative des Français de briser notre fro a été renoussée victorieusement. » s- îs Les télégrammes français, au. contran ut paraissent à peine tendancieux. Us suive e- de près les grandes lignes de la versi iu réelle, c'est-à-dire de celle qui résulte d le seuls documents actuellement connus, n- laissent même une impression plus net it que ceux des défaites du mois d août, p iit quoi il faut entendre qu'ils accentue P" moins les résultats victorieux que ceux in n'ont atténué les effets de la défaite, ut Liège avait déjà jeté quelques lueurs s lu la méthode allemande. La bataille de Marne - été l'épreuve critique du bureau renseignements de Berlin. On avait p r" senté l'ennemi comme définitivement ( je trait. Il ne s'agissait plus que de le prn e' suivre énergiquement et d'achever sa d n" location. Au lieu de cela, la bataille tabc a~ tit à l'échec du grand plan et l'armée ji !'" qu'aXors victorieuse fut contrainte à u: j; attitude défensive. Impossible, après les ! formations sans retenue des iours préi dents, d'avouer cela à un peuple emballé, et * « a Les Bruxellois, sans avoir analysé c II fafits aveq la maîtrise du colonel Foyl( s'étaient vite aperçus de ce qu'ils appelais ng le bluff allemand, c'est pourquoi La « n i^. nœuvre morale » échoua complètement g )(, près d'eux. Cela mettait en rage von B la sing et ses acolytes de savoir qu'on se n us quait des communiqués afficiels aUeman es affichés suer les murs de Bruxelles. Le loi tic nui se permettait quelque réflexion ic- haute voix était immédiatement emmené '0, la kommandantar par quelqu'un des pc ié- ciers en bourgeois dont la ville est infestes Les mêmes procédés se répètent dans île communiqués relatifs à la bataille rs l'Aisne. Qu'il reste encore un seul fort < la bout autour de Verdun après tout ce q rte Berlin - annoncé, c'est ce que même un I ti- che doit comprendre bien difficilement. ne en est de même de la fameuse avance s Ypres qui est devenue légendaire. Du côté allemand, conclut Feyler, le s; tême s'affirme et s'affirmera toujours pli p3 de taire tout revers, de ne dire que les si [e cès et quand le succàt n'aboutit pas, de si d' pendre le récit et aen apneler à un dt éè vat.if. Un nouvel événement, tiré de quelq ie autre partie du théâtre de la guerre et r o- autorise l'espoir ou prête à l'enflure d'' le. récit glorieux, remplace dans les télégra a- mes officiels l'événement à masquer. On n- guille sur cette piste inédite les articles ce la presse et l'attention du public. On i tient .prêts à annoncer une nouvelle vi ,e. toire. celle qui n'a pas été obtenue éta supposée acquise. Le cas échéant, un ai ^ flee favorisera l'évolution de la suppositi 4 à la certitude. i. Le* communiqués français et allemari rais en regard sont hautement instructi Les esprits nui sont restés envoûtés f les méthodes allemandes n'ont qu'à jeter de coup d'ceil sur le tableau comparatif; ils yé ront. guéris de la manie de répéter à t( er propos : de _ Oui, mais le communiqué allemand lie cela... , Comme si « cela » était la seule vérité. Maurice des OMBIAUX à „ et. * [c; pacifistes su strtic « te ni t ?t#55« Z —»<*'— de On écrit de La Haye au « Temps » : lr. ii Le (i Tijd n, journal catholique d'An s- terdam, a publié dans un de ses récents i es méros une lettro «dressée à l'Associati néerlandaise pour la paix par Mgr Gie lie wein, député au Parlement hongrois, nt pné'.at maigrar y qualifie de « sublime et vine » l'idée émise au jour anniversaire "e ta "u:>rre, de demander au gouvernent us néerlandais l'initiative d'une ooaférence ce la paix. 8 II y o. lieu de signaler aussi comme ma u- festations du pacifisme, néerlandais le p Ce à la boutonnière d'un insigne portant l'ii se cription : « Ne parlez pas de la guerre On répand ainsi l'opinion aussi chère qu'i le aux Allemands qu'il ne faut plus par p," des horraurs et f'.«s crimes commis. * Le « N'ederlander » a publié une corr „ pondance qui propose l'envoi d'une pétiti n" à la reine des Pays-Bas, pour réclamer < , mesures destinées à empêcher le u T< ? srraaf « de publier des articles qui, dit « N'ederlander », « doivent dons ces terr tp" être dangereux au plue haut point pour paya et pour le peuple ». Toutes ces manifestations, flans grar -n. parlée peut-être, montrent les tendan. U germanonhilEw dont continuent à s mspi: ie * inconsciemment et aveuglément — 1 * « Par ssn asooie et sa Dassion, la B8l®8 a sali ; la irala ciritiaiia » f not«— ■ p UNE REPONSE D'UN CARDINAL M glais aux avocats de la e- felonie allemande Le carcliiiral Gas^iiet, qui est, on le sait, -c primat de La congrégation' anglai'&e des i- iiéaictiTis, vient de puiblier dans la Dub t- Review uin arti-cle remarquaible sur « I à convemtdons intermationa.les et l'autorité r raie du Pape », article crui à été reprod avec un .empressement remarqué par to ? 1-a presse catholique italienne. L'éminen/t prél-at. y montre qu'entre tou 11 les puissances dù monde, le Pape ^ i ie seud qui possèdle une autorité et une -ls fluence internationales. « Ses millions de sujets, répartis entre toi è_ les nations, savent, écrit le cardinal Gnsqi <fue sa mission est de déclarer les princi éternels de la justice et de la morale; que , dovoir est de chercher à défendre le fa: contre d'injustes agressions et de protéger . civilisation, dont l'édifice s'est élevé lentem sur r*e§ pn'ncioes, sous les soins maternels s- l'Eglise, au cours des siècles. » ^ L'auteur de l'article de la Dublin Ré vi nvoque ce fait pour démontrer qu'au P; devrait être confiée la présidence mor •e, de la ooa.lition armée des nations qui s'o nt géraient à soutenir les principes de jusl et d'humanité. ,es Mais l'articln du cardinal Gasquet ce ls prend nne parle qui nous intéresse p te ticulièrement; c'est celle où il flétrit a' ar énuergie le crime commis par l'Alternat nt contre la Belgique au mépris des gflra.nl iln/tdrniationa,kis quii avaient nixi.r but < sauvegarder l'existence des petits peu^x ur on ne plus le moindre compte la ^l'honneur », lorsque sont en jeu les inté: Hp. ^'une ^es parties contractantes, écrit le cardii ces garanties ne meuvent plus offrir aucune "e" curité. La violation de la neutralité de la Le- g que en est une démonstration pérempto ir- L'Allemagne avoue eLle-môme l'injustice dont is- s'est rendue coupable à l'égard d'une nation, u. ne lui avait fait aucun mal, qu'elle s'était so is- nellement engagée à défendre, mais qui a ei malheur de se trouver sur le chemin du y d'attaque prémédité contre la France, LA B GIQUE A PASSE PAi. TOUTES LES SO -e- FRWCES que l'on sait, PARCE OUE, ET.^ UM5 NATION, ELLE A REFUSE DE SE L* SFR TRAITER GOMME UNE « ROUTE », plus ni moins, par l'une des puissances qui a justement promis de protéger ses intérêt? es son exk.îor:.:e.'U fout ç.jou'ei que dans ïe Tj qu'elle opposa aux demandes de l'Allemagm nt ces demandes renforcées nar tout l'apparat é> sant de oette grande nation, la Belgiaue o aussi à un sentiment de loyauté envers les . 1res puissances oiii avaient garanti son ir is- pendancr. SON HEROÏQUE RESISTANCE, s to- espoir de succès d'ailleurs, dans les premi< ds semaines du conflit, A PROBABLEMENT SAl is- L'EUROPE de l'assujettis,^ nient îotal à à « pouvoir mondial n auquel aspirait dej à longtemps le miTtarisme allemand. PAR ? L AGONIE ET SA PASSION, LA BFT,C'TO[*F £, PROCLAME ET SAUVE LE PRINCIPE C\T • liouf oi,r-: « force « N'est pas nf.c ®s S\TRENCENT « DROIT », et crue toute guerre et© juste doit être considérée comme une offens le- la momie chrétienne. ue » Ceux <711} considéraient oue leurs engi io- défendre la liberté et l'existence d< Belgique. linie.nt leur hcvnneur.se trouvèrent s< poiir simnorter tout le po^ds des obli^f au ils avaient assumées. En effet, com^^e les . n/nrienis l'ont tf<Vnonfrê. tandis mie l'AIlema r S- s était extraordinairement prénarée à uni» a is, aue contre la France nar 1* Pelo'iaue. la Fr?»i ic- ^e Tenosarif, en toute sécuHté sur les garantie* IS* '^JjeiTfralffé de la Relgimie. n'éf-aiT pas du l ri- "T^^e à une attaque de ce côté-là de ses fi U€, tières. . n Dnne. conrTut le carénai, les Irions d^s &v< rn r^Pnf^ trouvent In futilité absolue faites ot des conr^nfîons tels mi'en le.s a < S- &ntTonaleï? ^ f,es pures m ql,i fait b0T,,1« justice de tentes flfrtfufnes, cau^e'lenses ou crvti.iqfu^s, Kn^ qu-éesjm<r les avocats aliemandis ou gen usants de lia félonie allemande ! 2 SOUS LES OBUS fs. HOCI ar LA VIE DANS POPT'Rl\GHE "n BOMBARINÎE rut nons Poperinghe : j 0 rfça iai la bagat lit ^ ^ obus. Tous les d'eux ou trois jours canons allemands arrosent de mitraille petite ville si ralme autrefois. Peut-t croyez-vous qu'ils en ont chassé toute : Ce fut vrai pendant les premières semai — où plurent les bombes, mais on s'y est hi tué et des maisons se rouvrent chaque j et chaque maison qui s'onvre est un i 9 gasin. * La plupart des habitants étaient res dans les fermes et villages environnai espérant pouvoir rentrer chez eux av l'hiver. Déçus dans cet. espoir mais confiants d l'avenir et assurés que l'ennemi n'avanc plus, beaucoup de Poperinghois bAtis? des tentes pour y passer 1 hiver. Par tou long des routes, en dehors de la ville, on îs- voit : les unes en bois, d'autres en chau: iu- d'autres encore en boites de fer blanc on massées avec patience derrière les iig 33- anglaises. Par les soins du gouveraem Le belge de petites tentes tràs bien aménas di- et très chaudes, à double cloison, ont de dressées un peu partout aussi pour les :nt milles nécessiteuses. de Dans tous ces campements on tro aussi pas mal de gens qui ont connu ' ni- sance ou la richesse et rwi qjoer >rt tls ne se plaignent pas et se réconforter î'exem-ple des troupes qu'ils voient pa ». bravement pour les tranchées, iti- Dans la vill*, les autorités ci\iles et 1er clésiastiques sont toujours à leur nosfe. Le dévoué bourgmestre et représenl 39. M. Félix Van Morris, est tous les jours c on lui à la disposition de tons ses concitoy et Messieurs les doyen et. curés et vicâ 1<5- assurent régulièrement le service religi^ le J'ai assisté dimanche aux vêpres d l'église St-B^rtrix. Peu de monde, cela le comprend. Et miel vide d'ailleurs dan? pauvre église aux blessures béantes.Le ii la chaire, de vérité.le confessionnel du do^ •cc les grilla ces en fer, les nrie-Dieu. le ban^ „r rrymmimion sculnté. tout cela est parti p _ Paris et v attend des jours meilleurs. Dans les deux autres églises, tons les SIÉniM«iîis PHILIPPE BAUCQ Un des Belges qui ont vu de Vœu patriotique que r architecte Baucq vient couronner par une mort admirable, n 1 dema,nde de pouvoir lui rendre dans -e colonnes un dernier hommage. Nous s> ■ : ' mes heureux de pouvoir publier ces lig Jl où se trouve très bien mis en lumière l roïsme d'un martyr qui incarne si par je 'jl ment le patriotisme irréductible de touti . population belge opprimée, mais jan "L soumise : tes C'est avec un© indignation doiîloure est que les vrais Belges ont Appris les noms in_ dernières victimes immolées sur Faute' la Patrie par les matbrcs du jour. On a 1 connu dans ce jugement,d'un cynisme fr )et d'une cruauté calculée, toute la « manié pes allemande : assouvir sa rage sur des >on toyens sans défenae quant on se sent imp ble sant dans la lutte à armes égales, — ca la tères vils, âmes épaisses ! ont Pour ma part, ces exécutions m'ont v de ment affligé : ces héros, je les ai vus à i' vre, pendant des mois je les ai admirés, cm: perixs d'ardeur patriotique, maccessibli tpe la peur et à 'la félonie. 'p 11 arrive qu'on n'apprécie pas à sa j 0Y1-1 vatleur la force morale qu'un tel travail ice pose. Le soldat qui combat et tombe en ros est admirable, certes, mais n'a-t-il <m- perur le stimuler l'enivrement de la batc ar- le coude à coude réconfortant de ses con ;ec gnons d'armes, avec la joie de pouvoir c me bien haut les sentiments qui l'animent, ies giiitre est la situation de ceux qui se je vouent dans la déprimante atmosphère es. pays occupé : ils doivent se cacher ] de accomplir leur tâche admirable, réagir c •êts tamment contre le pessimisme que les iai, ches s'acharnent à vouloir implanter < sé- nous, se défier de tous, même de ceux à Bel- ils rendent service, pour éviter toute im ire. dence ou délation. e' ® Oui, ceux qui sont tombés figureront 1 honneur sur les plus belles pages de j" re » que la Belgique écrit avec le plus pu ]nn sein sang ! £L_ Les a niches bocfies donnent comme LîF- tif de la condamnation : « A facilité le XT wrtri de soldats belges et alliés. » ... Chf lIS- le sent, ceci n'est qu'un prétexte, et la ni son vraie n'a pac été donnée. Ce qui a 'ait terminé l'autorité occupante à faire ! 1 c'cçt (ju'ôlJjç cfrrobi^n elU cKancewiite, c'est qu'on a reconnu dan5 ^a_ héros quelques-uns de oeux qui main béit nen^ ^aut cn Belgique le sentiment de 1' au_ neur national. id.V Sano doute, M. Baueq et ses amis ont ans pendant des mois dos soldats et des vr ires taires à rejoindre l'armée : dans nos ca VE d'instruction, nombreux sont ceux qri ce rappelleront cc monsieur mystérieux \ en i.it en bicyclette au rendez-voue du )ï îxw't, «'35 ans environ, barbiche blanchi TO- poi-nte, petit, vif, les yeux ardents, il se gg_ sait appeler : « M. Fromage n, et dans in_ vigoureuse poignée de mains, il souhc e ^ heureux voyage à nos braves volontaire Mais là ne bornait ,pas l'activité du £ ige- pathiquo président de l'Association cat 1 la que de Scnaartmck (Linthout). Dès qu'il 'iils nut l'Qiuvre du Mot du Soldat (corres dance dos familles avec le front), il en fi ' collaborateur dévoué. Il l'appelait volon tin " belle œuvre de réconfort n fondée pendant la guerre. » Il souffrit 1 ; ri0 ment de l'interdit jeté pendant quelques ouf m aines sur J'Œuvie, dont il ne connut pn- la réhabilitation, et je l'entends encoi veille de son arrestation : « Cetft? idé ;ne- passer là-bas pour vendu aux Boches, «tes dis qu'ici je risque chaque jour ma liber ;2T_ vie' insupportable ; mais celi " m'empêchera pas de faire mon devoir qu'au lout » les II ne devait pins aller loin. Le 1er aoi '0- « polizei » teutonne iait irruption chez li na- moment où i.l a^îuit commencer sa dist: tion habituelle de 4 000 u Libre Belgiqu< — Les émissaires du kaiser croyant déjà ^ le repaire du journal-fantôme,ne se teni 5 plus de joie, et le gouverneur général, médiatemeni averti, daigna honorer (! maison de M. Baucq d'une visite de... c site. Sa joie fut pourtant de courte du: deux jours après, le?, numéros saisis ét< réimprimés et distribués, ...les numéros al,]e vants paraissaient, régulièrement irr kg liens, toujours plus incisifs et plus intréj ja ... Le numéro 50 a paru à l'heure qu'il ,fre Non, décidément, monsieur le gouver -ie? général en a été pour ses frais ! pjgâ Le moment n'est pas venu de giloi ibi- comme ils le méritent ces héros obsci 3nr rideau ne s'est pas encore baissé si na. «ombre tragédie- Mais que dès à prré leur mémoire sort en bénédiction p rtés nous... Puisse leur héroïque sacrifice 1 its, l'heure d'une j>rx>chaine délivrance ! ant TEST: Cemme dass l'armés 'en S. V. S. ne, ^ Urofe vteus «noue expriment c «.g <ïues-u,i3 die nos so?i%ts et çui nous pa. ^ sent tout à fait légitimes : fa- 1° Les soldats belges espèrent <juie la < die guerre leur sera, "accordée comme à 1 ive c.amaira<les fVançais non seulement pou: 'ai- citations à l'ordre du jour de l'armée, i du. aussi pour les citations à l'ordre du joc if à la .division ou du réffiment ; rtir 2» Les soldats beiigies insistent pour < nir sur les chemins de fer français la ec- tuité accordée apx permissionnaires i çais ; on ne leur accorde actweltement 0T1t le tprart de place et ceîa, met beaucou heK (^g braves gens dans l'impossibilité 1,115 toire le voyage nécessaire pour attei res les coins dé France, parfois fort éloif "x- où se trouvent Heurs parents ou leurs ai ans jjn vertu d'une décision récent© *e Boîidats français cçiii ont été envoyée J? congé pour mécessutés de famille (ma !"é' cm «Jécès de .proches), obtiendront r p?' moins leur congé régulier, après l'envx L.,5 congé die leurs camarades : ne pourr etn être de même pour les soldats bel® nb- ' Nous appuyons bien volon-tiers ces v /i'mvi.emïWtC *rnv m 1rs LeirMaiFTHCIrsEltoifflai à Mo ls!i§ »o« Le maréchal French a envoyé au gouve nement britannique un long rapport sur vre dernière bataille en Artois. Il y rend téme de gnage à la valeur de ses troupes et de l'a ous rnée française, mais il n'oublie point not) ms armée et voici l'hommage au'il lui accorde )m- ries a La part prise par les troupes belges dar ite- cette action a été, dit-il, des plus effective ; Ici car elles ont réussi à retenir l'ennemi qui i trouvait en face de leurs positions. » ■use . de» | LA SITUATION 2 MILITAIRE fac- >)0< ive- Mercredi 3 octobre, midi. G©,.- De source neutre parviennent, ces jour su- ' ci, des dépèches qui nous représentent, ui :s a 1 lois de plus, l'ennemi amenant, de sran< j renforts en Belgique. De la cavalerie notai iste ment arriverait en Flandre et serait ca jup. tonnee autour de Grammont. Il s'agit < hé- nous faire croire à quelque grande mena pas «oifensive de manière a retenir notre atte «'le, «°n-et nos forces sur le front occidente W- yu,. y ait ^s mouvements de troupes < lier Belgique, rien n'est plus certain: mais rout doivent être là les opérations normales de v? i ' à Ia cavalerie, il est vraiseï , ,du blable qu'on a ramené de Russie en Fland jour nombre d'escadrons pour les y faire hive 3ns- ner sous un climat plus clément et ce!à d bo- fnontrernit, mieux que tout autre fait, ai shez ,e maréchal von Hindenbçurg a perdu lf •j„i poir de poursuivre son offensive dans 1 pru- Plumes de la Gourlande, de la Lithuanie | de la Russie Blanche. ivec ^!Cn mieux; le.s événements de Russ *!ci- nous paraissent démontrer qu'après l'an r do d.p la Poussée austro-allemande et la n node intercalaire de fixation du front. *1 mo- armées du Tzar sont résolues à res sais dé- i initiative des opérations. Sur le Styr et s cun Strvpa, on continue à se battre av rai- acharnement et non sans succès pour 1 dé- ar'mes moscovites. Au sud de Tamonol. r.2s ruée des soldats russes paraît avoir dis! .7^ qu-é le front autrichien et- dans lec dcrr.le co- combats, plus de 3,500 prisonniers ont è ;ien-. ®«.pturéa. On annonce, d'autre part, ion- i S0l1TTe allemande, que sur la Chara et s le Niemen supérieur, l'armée russe du c aidé néral Evert serait en pleine action. Enfi rloii- '^^ir Dv.ina, l'artillerie allemande ravita m-Ds tonne en mesure, mais 1« riposte <] . ^ fcnft.tm'es ni s ses, abondamment pourvu oui d'?bu:5' est ardente. Les généraux T.auer H. tein et. von Relow préparent sans doute u en nouvelle atténue, mais il est- A esnér : r®j_ qu'elle sera brisée comme les nrécédentf " Le temns devient, d'ailleurs, de moins itmt moins favorable et il neige abondamme sur le champ de bataille. En Serbie, l'armée du roi Pierre enntin à Rendre avec autant de courejre q d'habileté. File retarde l'avance, d'ailler con" très lente, des troupes austro-allemnnd pe.r de_ furieux coups de bontoir et elle i,% r^ême infl'gé au centre un échec sensible tiers l'ennemi. La pression des Rulçrnres 's'accr oral tire à l'est et, par une opération rapide nve- rabattement de leur aile gauche, ils ont ( ; se- passé Uskub et assaillent, en direct} P}s nord, le défilé de Katshanik. Si ce clef e ia devait être forcé, l'armée serbe serait n ? 'te nacée sur 270 degrés do la circonféren tan- dont elle occune. le centre et elle devrr: 'é et pair le sandjak de Novi-Bazar, chercher s i refuse dans le Monténégro, où elle nonrr jus- reprendre souffle et. organiser .confi*» IV nemi une guei*re d'embûches et de guéi t, la las. Cette vaste manoeuvre <TenveIonpemr ■i au dçs ennemis n'est possible que parce q ibu- les forces franco-britanniques n'ont nas < ; n... core été en mesure de prendre l'offensi enir sur le Vardar et il est à craindre que ce lient manneuvre ne nuisse pas être entrai im- avant qu'elle ait porté ses fruits. La p *) la mière manche serait donc perdue dans irio Balkans, mais la seconde manche pourr 'ée : être gagnée si les débarquements à Sa tient nique se précipitaient. sui-1 Pau! Grokaert égU- ' o £ Il Int Ma iiii' iiilijaffl ifier rs .. Le « Me4in » de Paris a paWté d£ne« € [r la numéro du 2 novembre une interview d'<i sent neutre qui a habité longtemps Berlin irmi connaît admirablement l'ûme du pe«ple lôter iernawi^ ». En voici le passage le plus intéressant S. —» «t Le siège de l'Allemagne, entrepris i , les erfké®, est mie opération excellente. L im lemagne ne pourrapes tenir très longterr w à canse de sa situation financière qui vient de jorar en jour plus difficile. Une grande offensive française ne se m pas indiquée, pour le moment du moins,* elle diminuerait la force de résistance ma , lieïïe et rnora-le de la France. Il eeraii „ " craindre que les Anglo-Français, arrir; ' : sur le Rhin, fussent considérablement afl Mis et enclins à accepter une paix qui serait pas suffiewnte pour éloigner défm eurs vemerit le spectre de la guerre. * les Quant aux conditions m^mes de cf n^js paix, quand les alliés la dicteront, il r oe faT3t impito3'a.bîes pour les Prussiens. serait avec joie que le monde accueiller >bfe- ia réunion de l'Allemagne du sud aux i ,ST,V trichiens de langue allemande, pour forn ran- UT1 État central; tandis que la Prusse,amc Çne ^rje> humiliée, détachée" de l'Allemagne P dc rait réduite h végéter comme un petit E de indépendant. » iidre 'nés, % COSIMUHIOUE BELGE tm <— ro<(—— iadie éan- 2 novembre . en Ca.lme fe. nuit dernière ee matin. D^ ait-il l'ftprès-mijdi, léger bomba.rdement a 's ? a,bords de RyckeLhock, Cacskerke, San; ceux Jaequjes-CttppsHe çX de I» mmsen du P mrvA Rpnir 'DERNÉRE HEURE i- r- Trrr"~*? - - » e: Communiqué oficksl français LS Paris, 30 octobre, 15 heures. >e Rien à ajouter au précédent communiqué,; ARMEE D'ORIENT Deux bataillons bulgares avec deutc bai-teries ont. attaqué, le £o octobre, natre têté-de-pont de Kriyolah. Ils ont été facilement repoussés. Continuation des affaires de détail dans, le secteur de Strou/mitza. Nos troupes pro-qressent sur les pentes méridionales des chaînes de la frontière. s_ AUX DARDANELLES 16 La. période du 20 octobre au 1er novembre ls a été particulièrement calme, marquée sim- ll" plèment de part et d'autre par des %cp csi'-m :!_ de mines, dans lesquelles nous avons eu, le l'avantage. L'ennemi parait avoir renoncé à -c renouveler contre nos lignes les attaquer ^ qui lui ont jusqu'ici causé de très grosses d- pertes. Te SUR MER Activité plus grande du blocus des côtes ' de Bulgarie sur la mer Egée par les flottes e alliées depuis le 16 octobre. / Bombardement de Dedeagatch le 21 oc-e tobre. bombardement des établissements mili-' taires de Gallipoli par des monitors anglais et du. 20 au 29 octobre. Malgré les filets protecteurs et les mines ;e fixes multipliés par les Turcs, des sous-| marins anglais et français ont réussi à i franchir les détroits et opèrent la liaison og avec la mer de Marmara où ils rendent pur* ir ticulièrement difficile le mouvement des Jr bateaux turcs et'le ravitaillement par voie cc de mer des troupes turques de la péninsule_ PS ))01( £ LES OPERATIONS EN SERBIE rs A.Ibères, 3 novembre. — J.fp Serbes ermi'* té riuént à repousser les forteâ attaques des 3e i Bulgares conlre le délilé de B&bouiia, de-tir j vant Perlèpe. é- | Une bande de 150 Albanais a été complè-n, ' tement exterminée par les Serbes, dans les :1- ! régions de Hirtchevo et. de Kalandelen. es Un navire français a bombardé dimanche es un train bulgare entre Xanthi et Dédéa-is- | gatch. ne '' .'-ou er LA CRISE BALKANIO! K ET LA DIPLO* 's- i MATIE .ANGLAISE n" Londres, 3 novembre. — A la Chambre' : des Communes, répondant à M. Carson qui w 1 reprochait an cabinet d'avoir tardé à se-Lle courir la Serbie, sir Edv.ard Grey a dit que. r,..' l'Angleterre a tenté d'amener une ujîioti r.; balkajlique. a La Bulgarie s'étant jointe aux empires à i centraux et la Grèce ayant changé d'npn n- nion relativement à ses obligations naissant du traité gréco-serbe, l'Angleterre s'est con-1,5. certée avec la France sur le meilleur em* rm ploi des troupes précédemment promises, lié Sir Edward Grey déclare inexact que des ic- consultations aient apporté du retard dans , ce l'inter\rention. on I A MAIN-NOIRE AIJJCM.ANDE AL'X lit ETATS-UNIS ï~ Wilmington (Delavoare), 3 novembre. —■ nj Une explosion de poudre s'est produite dans ™ une usine fabricant des munitions, blessan1 ,n_ grièvement dix-sept personnes. Vf »— 1 | USS9CUUSTESRUGIXESS es IKW r nft lo- UN ORDRE DU JOUR DES SOOALISTBS ITALIENS CONTRE LE GOUVERNEMENT.—• On télégrE>pliie de Turin au « Petit Pa-risien » (11° du 3 octobre) : n Après deux séances laborieuses, les députés socialistes italiens se sont accordés sur le texte d'un ordre du jour qu'ils ont l'ia-„ri ter,.' ion de déiposer ù ia w-r.lirée d« t* an Chambre. . -i Dans cette motion, les députés sooialisw» , adressent un blâme au gouvernement it-v lien, qu'ils accusent de néglige.r tes intéi^ts des masses ouvrières. Us eriti(raent 1©p ntr ' ternements de citoyens italiens, rtevenros suspects, dans des camps de eoneentralio»; S ils réclament l'abolition de la eenewre, o4 reffrettent, la liberté laissée par lr gouveme-'P® irK-nt aux journaux qui ont entrepris nn« eampasne contre le Parlement. Après d'autres critiques, les dépntés sn» cialistc.s affirment de nouveau leur opmioa ■®r Bnr l'inopportunité de l'intervenlian ita-. lienne dans la guerre européenne et so 1 ? déclarent contraires à tout* extension da in> théâtre des opérations italiennes. Ils enw-«• ciuent par une adhésion formelle «ni rléei-ne sions de la conférence socialiste de Zimmer-lt'- wald. >i | La traite des oïïYriers belges ' ait -IIOI •n" On fetir fait cwreiruïre las aiwfB (Je la î''; tFoîeîsme !îfn* 6» défeiwa aiiemand» se. On mande de la frontière belge au « Te-tat legraaf » que- les ouvriers belges mobilisés ■ par les Allemands soi-disant poui rebé-tir les villes détruites sont en réalité occirpé* .à la construction d'airis pour une troisième ligne de défense.L'offensive des alliés en Champagne a montré aux Allemand» i que dcsix lignes ne sont pas suffisantes et ou'une surpris» analogue à. celle des Flandres pourrait leur coûter la possession d« .ns la côte. ux Les Allemands considère*t (fue l'emploi nt- des om'riers flamands anx tra.vn.nx de dé-as- fense est la meilleure sauvegarde centre les aériennes»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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