Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 05 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zg6g15vr41/
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23° ANNEE. — Série nouvelle. — N° 9S5 > === Lo Numéro : ÎO centimes (¥> centimes an Front) JEUDI 5 JUILLET 191? PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone « Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, Qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fe~ 7.,an.cl NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone 1 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre UNE Grande Journée américaine A. PARIS — La popu lation parisienne a acclamé mercredi les premiers soldais des États-Unis D MIT H0MM1GE12 M. MIS WHÎTHLOOK M PATRIOTISME ILS Dans le beau discours qu'il a prononcé mercredi devant la tombe de La-fayette, M. Brand Whitlock a exprimé unie fois de plus des sentiments de chaleureuse sympathie pour notre pays. Nous tenons à l'en remercier au nom de tous les Belges en reproduisant ses paroles en tête de cet article consacré a la grande journée américaine dont Paris a été hier le théâtre. C'EST LA DESTINEE DE L'HOMME D'ETRE LIBRE ; LES PEUPLES DEVELOPPES DANS LA LUMIERE DES INSTITUTIONS LIBRES NE RE TOURNENT PAS VERS LES TENEBRES. L'HISTOIRE DES NATIONS LIBERALES TEND VERS UNE SEULE DIRECTION : LA. LIBERTE ■ EN HAUT, VERS LA LUMIERE. LISEZ L'HISTOIRE ' DE LA VAILLANTE FRANCE, LISEZ L'HISTOIRE DE LA BELGIQUE — AH ! LA BELGIQUE ) IL ï A TROIS ANS, PAR CE BEAU JOUR D'ETE, C'ETAIT LE PAYS SOURIANT DES GENS HEUREUX, OU TOUTE SCENE EVOQUAIT 'LES TOILES JOYEUSES DE JORDAENS ET DE. TENIERS. AUJOURD'HUI C'EST LE PAYS DE LA TRISTESSE, ILLUMINE SEULEMENT PAR LHE ROISME D'UN PEUPLE INDOMPTABLE. ILS N'ONT PAS SEULEMENT ENDURE TOUTES LES PEINES, TOUTES LES CRUAUTES DE LA GUERRE ; ILS ONT ETE SOUMIS A TOUTES LES IGNOMINIES D'UNE OCCUPATION MILITAIRE. ILS DEMEURENT EN PRESENCE D'UNE GRANDE INJUSTICE, DANS L'OMBRE D'UN TORT IMMENSE. MAIS CES 'BRAVES I.A-BAS, DERRIERE LE RIDEAU TRAGIQUE, DESCENDENT D'UNE Ll GNEE D'HOMMES QUI, DEPUIS DES SIECLES, ONT APPRIS LA LIBERTE DANS LEUR FORCE COMMUNALE DE GOUVERNEMENT ILS SE SONT ATTACHES OBSTINEMENT, A TRAVERS LES DOMINATIONS SUCCESSIVES, AU DR011 DE SE GOUVERNER EUX-MEMES. ET INTREPIDE ET SANS PEUR, COMME ELLE RESISTA A LIEGE ET A L'YSER LA RET GIQUE RESISTE AUJOURD'HUI. ' La journée américaine a commencé d grand matin pour la population purisionne Dès G heures, beaucoup de curieux étaien sur pied aux « bonnes places ». _ A 8 h. 1/2, la musique de la garde a joué à l'hôtel du général Pershing, le Révei en campagne, l'hymne national américaii et la arseillaise. Le général Pe>rshing, ac compagné du général Dubail, gouverneu militaire de Paris, s'est rendu aux Inva lides. Le Président de la République, ! ministre de la guerre, le maréchal Joffre les généraux .Pershing, Foch, Duparge l'amiral Lacaze, MM. Dubost et Deechane ont passé en revue le bataillon américaii et la compagnie du 237* territorial qui rem dait les honneurs. Les représentant» de la Kaute-Loire on offert au général Pershing un drapeai américain ; le Rév. Watson, recteur di l'Eglise américaine de Paris, a remijs ai général Niox, pour le Musée de l'Armée le fanion des volontaires américains. Lei troupes ont alors défilé sur l'esplanade de: Invalides, puis elles ont, par la place di la Concorde, la rue de Rivoli, la rue Saint Antoine, gagné le cimetière de Picpus Partout les soldats américains ont ét< acclamés frénétiquement, applaudis, cou Vert* de fleura- Au tombeau de Lafayette Les généraux Pershing, Dubail. Tissier Pelletier, le maréchal Joffre et les minis très ae sont rendus au tombeau 4e La fayette dans l'ancien cimetière de Picpus Des discours ont été prononcés par MM Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, 1< colonel Stanton, Brand-Whitloctk — qui i fait un bel éloge à l'œuvre de Lafayette — le général Pershing et M. Painlevé ministre die la guerre M. Ribot prononce un important discour: Un banquet était organisé au Palais d'Or eay par la Chambre de commerce améri caine. Avant de commencer le repas, le préisi dent donne la parole au pasteur Watsoi pour réciter les prières d'usage qu'oi écoute debout. M. Alexandre Ribot, président du oon ®eil, a ensuite prononcé une allocution. Dans un langage élevé, M. Ribot a corn mencé par rappeler les origines de l'in dépendance américaine et l'influence qui les philosophes du XVIII' siècle ont eui sur le mouvement des idées aux Etats Uots. Après avoir ainsi dégagé la leçon di paesé, le président du conseil a envisagé 1< présent en ces termes : Ce loyer d'idées et tle eentimeou généreu: n'est pas près de s'éteindre On l'a bien vi le jour ou les Etats-Unis ont pris la réso lation d'entrer dans la guerre pour venir ai secourt diu droit et de i humanité foulés au; pieds. Us auraient pu s'enfermer dans uni neutralité égoïste ei se borner à fournir de: armes aux combattants en attendant l'heuri où ils pourraient imposer leur médiation. Il: n'ont pas voulu s'abandonner à. un tel calcul Ils ont bravement réclamé leur qualité de bel ligérants et, leur décision pruse, ils se son mis à l'exécuter avec ces méthodes rapide: et puissantes qu'ils appliquent dans toute: leurs industries. C'est l'honneur du présiden Wilson d'avoir su amener le pays à sentir oi était son» devoir et ç est l'honneur immorte des Etats Unis d'avoir répondu à l'appel di leur premier magistrat avec cette unanimité et cet élan qui ont déconcerté nos ennemis. Les Buts de Guerre En même temps qu'il» entraient dans 11 lutte, ils ont défini par Ior#an9 du Préal, dent les conditions de la paix futurs dg t«lli façon que l'accord s'est fait tout austitô entre eux et nous de la manière la plut com Mète- i S'agit-ij de cette question d'Aisace-Lorrai- • îî«i?UI Ve"1 8i fors a noîre Cœur, les Etats-l Unis ont compris qu'aucun sophisme ne pourra nous empecher de revendiquer le bien qui nous a été ravi par un abus de la 'l! tfn^ et tfu " " est fcesoi" d'aucune consulta. . ,P°ur "«us créer un titre a cette reven. ri!! ® on- La. Protestation des représentants - lia C63 provinces arrachées à la Franco rà-c î aujourd hui avec la môme force qu'il v . a 45 ans. Voilà un procès jugé. y 1 .. " y fin a un autre, c osî celui ti&c réclamn - ions qus la Belgique, la Serbie, * Polos^e ; wsrsswi, "S^TSSi"îïrKf25.;s ! ttœ.i-j-SMar flrH . conscience des Etats-Unis. t Contre le Militarisme prussien î Enfin, au-dessus de cos 'Droc^s il ▼ «n * 1 n 11 fauiira i>ien instruire «t a 114 le président Wilson dénonce à i'attention rïn » monde, c est celui du militarisme prussien oui • nous a jetés dans cette horrible ! ne sera Pas abattu,gsera un. ' Perpétuelle menace pour l'existence fia-; m. . tions pacifiques. M. Lloyd George répétait hipr . oe qu'a dit le -résident Wilson e? ce au'ai ► di, DéoSéi"6 t ifn,trlbun€ de Chambre L>eputes . ia paix serait sinemiièrpmowt plus facile à conclure si, au lieu de IW* d'Allemagne, nous avions devant nous ioa ^Présentants a'une démocratie fondée sur ° „pr, nclPe,s u" d,'01t moderne Voilà ce qu'il intln/if,6 J Jusqu'à ce que nous soyons entendus de nos ennemis eux-mêmes / La Certitudg de la Victoire Tlc^ol{* ,st certame 4 condition ails 1 Poriii16! 13llS!»10n' pas au moment suprême Certes, la lutte est dure après trois années après tant de sacrifices et de souffrit ' français voudrait, par lasSfudf' ' ® réoontpense de ces souffrances de ce& béroismes, de c®s deuils si noblement si m portes I Pendant que la Rujsle repS u,?e S SiV'^euse' 163 ttats-Unis nous ap! [>ort«iit (to virils eacouragaments. Nous avons ; ricaine défiler dan** tes '^ari^t fie cidme " Qui doit la commander nous do^ i Pwent toute confiance Nous pouvons lirp in 1 ^oXttMUdaaijM.-a,1S lf ymx ds tous ces côtés Q T]ennent se ranger à nos mîL^^EtitTri1314 Pfr un vibrant ham-son Etats-Ums et au Président Wil- i ________ Les Bslgas du Havre , acc:aia3iit l'Indépendance américaine ! La journée anniversaire de l'indénin-dance américaine a débuté, marcredi t u ^ Havre, par un salut solennel au. draoe tu 1 américain dans la cour du ministère de la [ Guerre belge. Le général Junghluth M rar . ton de Wiart, ministre de la Justice ™ » importante délégation d'officiers de 'notre s armée ayant à leur tête les généraux Thie- î man, Stassiq, et Tombeur, de nombrux ' fonctionnaires Civils des divers départa- ' ments ministériels, étaient groupés dans t la cour, avec de nombreux soldats, las mu- ; tilés de la guerre et la musique des Inva- > lides. La délégation des Etats-Unis était ' représentée par MM. Kruger et Swift, chan-[ celiers, et Osborne, consul des Etats-Unis. , Le gétiiéral de Grunne ayant commandé : ; « Au drapeau ! », la bannière étoiiée s'est déroulé« au balcon du ministère, tandis que retentissait le cri de : « Vivent les États-Unis ! » Vivent les sauveurs de la Belgique affamée I ». La fanfare des Inva-1 Mdes exécuta alors l'hymne américain et j les cris de : « Vive la Belgique ! Vive le , Roi 1 Vive la France hospitalière ! » reten-, tirent ensuite, ponctués respectivement par la Brabançonne et la MarseAllaise, tandis LES Socialistes k:Ig@s CONTRE LE TEMIH il mmm L'Allemagne doit être punie et la Belgique indemnisée dit à Turin le socialiste belge Gaspar (De notre correspondant particulier) Rome, 27 juin. M. Alphonse Gaspar, secrétaire du Syndicat des métallurgistes, vient de fair-î a Turin, dans une conférence, les déclarations suivantes : « Les socialistes belges ne pourraient, dans aucun cas, passer sous silence la question des responsabilités de la guerre. Des crimes ont été commis, nombreux et monstrueux ; nous voulons en dénoncer les responsables. Les .socialistes belges ne peuvent pas renoncer aux indemnités : ils ont subi toutes lea injures et de graves dommages ; de ja liberté, de l'honneur, de la vie de l'ouvri r belge, l'Allemagne a fait litière par l'invasion et Les déportations. L'Allemagne doit être punie. Aussi le congrès de Stockholm, malgré les manoeuvres criminelles des traîtres de tous les pays, doit faire faillite comme cqlui de Zimmerwald. Le révolution ru^e peut réserver & l'Allemagne des surprises imprévues. Les Rus-sas comprendront bientôt que, plus et mieux que le congrès de Stockholm, l'offensive de Broussiloff hâtera la paix et le châtiment de l'Allemagne militariste et barbare. » i — ,.i i r..... ECHOS Les funérailles de M. Schollaert Pa<rmi les notabilités présentes aux obsèques du regretté président de la Chambre, citons encore MM. le sénateur de Spot et le député Hubin, dont les noms nous ont été fâcheusement omis dans notre compte-rendu d'hier. «wwt ' Les militaires du front ou des dépôts et tous les amateurs de photo qui n'ont pas encore fait l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à demander au Photo-Plait, 37, rue Lafayette, Parj-Opéra, son Catalogue d'été 1917 qui vient de paraître, véritable album des modè/es de toutes marques (Vcst-Pochet Kadak, Ensignette de luxe, Foldings 6 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, Glyphos Richard, etc...), qui sont vendus garantis avec faculté d'échange. Le Photo• Plait expédie partout. Le propriétaire de ces brevets désira cé-(îustrielle de ces brevets. Pour tous rensei- que le God save the King terminait la cérémonie.Dans les rues du Havre tout entier et de Sainte-Adresse, le drapeau américain flottait et, le soir, une grande manifestation a eu lieu au Grand Théâtre où on a entendu un discours de M. Lacour-Gayet.La Légion d'honneur à des citoyens d'Amérique LE PRESIDENT SE LA COMISSION DU RAVITAILLEMENT BELGE EST NOMME COMMANDEUR A l'occasion de la fête de l'Indépendance américaine, le président de la République, sur la proposition du président du Conseil, ministère des Affaires étrangères, a attribué : La croix de commandeur de la Légion d'honneur à M. Herbert C- Hoover, président de la commission de ravitaillement de la Belgique et du nord de la France ; Celle d'officier à M. Whitney Warren, associé de l'Académie française, meonibre de l'American Relief Clearing House, et à M. Coudert, avocat, vice-président de l'Army League, aux Etats-Unis ; Celle de chevalier à MM. Coffin, artiste peintre ; Pratt, directeur des services de l'American Relief Clearing House, à New York ; Poland, administrateur de la commission de ravitaillement de la Belginue et du nord de la France ; Fitch, médecin chef de l'hôpital franco-américain de St-Valery-en-Cauac.L'on annonce d'autre part, que le président Wilson a demandé au congrès de voter une loi autorisant Brand Whitlock, ministre américain de Belgioue, à accepter la décoration offerte par le roi Albert, pour les services rendus à la Belgique. Les diplomates américains ne sont en effet pas autorisés à porter des décorations étrangères et l'initiative de M. Wilson montre le prix qu'il attache à l'hommage rendu par la Belgique à M. Brand Whitlock- Hommage balge De nombreuse* gerbes et couronnes de fleurs ont été déposées mercredi devant le statue de Washington et sur le tombeau d-' Lafayette. On remarquait parmi elles dr fleurs envoyées par M- le sénateur François Empain au nom des .colonies d'enfantr belges entourées de tant de sollicituds pai la générosité américaine. Vtwv> - — Les journaux allemands reconnalseeni que des troubles dus A la faim se sont pro duits à Stettin, dans plusieurs villes de Silé-sie et à nnsK.nl/inrf LES OPÉRATIONS MILITAIRES < Au front français, les Alîemandssubissenl un grave échec 4 14 heures. Hier, en fin de journée, les Allemand! ont tenté une puissante action offensive qui s'est prolongée toute la nuit sur l'ensemble de nos positions au nord de Jouy jusqu'à l'est du plateau de Californie. Sur ce vaste front, ils ont lancé des attaques violentes et repétees à gros effectifs.Leurs troupes spéciales d'assaut ont porti! leurs efforts principalement à l'est de la ferme Froicimont, à l'ouest et au sud-esl do Cerny, au nord du plateau d'AlIlet . ainsi que sur les pjateaux des casemates et de Californie. L'échec de l'ennemi a été complet et ses pertes très lourdes. Dans la région de Cerny notamment, el sur le plateau de Californie, les vagues d'assaut ont été presque anéanties par nos feux. Sur quelques points où Iss Allemand' avaient réussi à prendre pVsd au premier choc, nos contre-attaques ont victorieuse ment refoule l'ennemi qui n'a pu conser ver un seul mètre de nos positions. Des coups de main sur nos petits poste* dans les secteurs de Sapigneul et de Vau quois ont échoué. Activité assez grande des deux artilleries dans la région de la cote 304. ' 23 heures. L'ennemi s'eet borné à bombarder violemment nos lignes au cours de la jour née, notamment dans ia région du Panthéon, do la Roy ère vers Hurtefeise et sur Es plateau de Vauclerc. II se confirme qus les attaques allemandes de la nuit dernière qui se sont développées sur un frenl d'environ dix-sept kilomètres ont coûté à l'ennemi dee pertes excejiîionneSlemenl élevées, sans lui rapporter ni gain do ter* rain, ni prisonnier. Partout, noue avons intégralednent maintenu nos positions. Lea Allemands n'ont pas renouvelé leurs tentatives. Pfer contre, tmis avons effectué à l'est de Cerny une opération de détail qui nous a permis d'enlever un saillant fortement tenu par l'ennemi. Sur la rive gauche do la Meuse, trois attaques successives, accompagnées de jets de liquides «nfiammét, dirigées sur nos tranchées au sud-o<uc9t de la cote 304 ont été repoussées par nos feux. La lutta d'artillerie continue très vivo dans cette région. Un aviateur» balge A ABATTU UN BOCHE Légère activité de l'artillerie ennemis dans le secteur de Steenstraet-Hetsas-Dans la région de pypegaela se sont déroulée tfes duels Intenses. Hier soir, un avion ennemi a été abattu en combat aérien par l'un des nôtres et est tombé dans les lignes ennemies au sud de Dixmude- Activité de l'artillerie et de l'aviation brltaaciQDs. 13 heures. Rien à signaler, en dehors d'une grande activité des doux artilleries en de inombreux points du front. 21 h. 55. Au cours d'un coup de main exécuté ce matin par l'ennemi sur un de nos postes au sud de Lens, un de nos hommes a disparu. Une tentative de raid allemand à l'est de Loos nous a permis de faire cinq prisonniers blessés. Activité de l'artillerie ennemie au cours de la journée au nord de la Scarpe, vers Ypres et Messines. L'aviation allemande continue à montrer de l'activité. Hier, trots appareils ennemis ont été abattus en combats aériens et cinq autres ocmtraints d'atterrir désemparés. MJn neuvième avion a été abattu par nos canons spéciaux. Un des nôtres n'est pas rentré. Le butin Jranco-Sriîanniqu* DU PRINTEMPS DU 15 AVRIL AU 30 JUIN, LES TROUPES FRANCO-BRITANNIQUES ONT FAIT SUR LE FRONT OCCIDENTAL 63.222 PRISONNIERS DONT 1278 OFFICIERS. LE MATERIEL CAPTURE PENDANT LA MEME PERIODE COMPREND 5G9 CANONS LOURDS ET DE CAMPAGNE, 503 CANONS DE TRANCHEES ET 1318 Ml-TRAILLEUSES.■ " ■' HMWl - . 1,500,000 TUÉS DANS , L'ARMEE ALLEMANDE L'étude des documents examinés par le grand quartier général français permef d'évaluer la nombre des morts da l'armée illemande, depuis la début de la guerre jusqu'en mars 1917, à un minimum de 1.500.000 hamro.es. •* Au front russe, : l'offensive se poursui avec succès Petrograd, 4 juillet, i SELON DES NOUVELLES REÇUE 1 PAR LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE L'OFFENSIVE SUR LE FRONT SUS OUEST PREND UN DEVELOPPEMEN' ABSOLUMENT FAVORABLE. Zurich, i juillet. Le communiqué allemand de c# jour an nonce que les Russes ont renouvelé leur attaques près de Brzézany et ont amené su ce point du front d'offensive de nouvelle troupes. Vive lutte d'artillerie dans le sec leur Koujuchy-Zborov, près de Brodv t eur le StockhocL L'ENNEMI EVACUE BRZEZANY Petroigrad, 4 juillet On dit que l'ennemi évacue Brzézany in vestie au sud-'ouest et au nord-ouest • Kc nioukhy est à environ dix milles au nord eet de Brzézany. Les unités de quatre armées russes co: perent à l'avance en Galicie i<A couvre ui front d une vingtaine de milles. LES RESULTATS TECHNIQUES DES PREMIERES OPERATION! Petrograd, i juillet. La trouée s'élargit peu à peu, notammen vers le nord ; elle gagne déjà une profon leur de trois kilomètres, formant en deu: points des hernies marquées de- cinq kilc mètres. Le chiffre des prisonniers suppos une évidente densité des troupes ennemie sur les positions attaquées. PrCtD«,N7^QUATRE J0URS- KERENSIO EST ALLÉ EXHORTER LES TROUPES Petrograd, 5 juillet. Les journaux font rassortir l'action netr son,n elle de M. Kerenaky, ministre dé 1; Guerre, pendant les derniers jours qui pré cedàrent 1 offensive. Le ministre d-e h Guerre, pendant quatre jours (il avait dé clare en quittant Petrograd qu'il se rend.ii au Caucase), a parcouru le front, d'attaqae allant jusque dans les tranchées de pra mière ligne et jusqu'aux points les plu: dangereux haranguer les soidats, les exhor ter 4 l'offensive. Devant les unités plui tièdes, chez lesquelles la propagande paci fiste avait ébranlé l'état d'esprit, le minis tre est allé jusqu'à annoncer qu'il se me* trait lui-même à leur ttêe, s'il le fallait pour les entraîner. Une attitude aussi ré salue a, eu. le plus -salutaire effet. Elle £ ranfené parmi les soldats, avec la cons cience du devoir, un enthousiasme général CONSEILS B£ GUERRE ET CONCILIA BULES POLITIQUES Il est hors de doute que le conseil d> ■ guerre austro-allema\d, qui vient de si tenir ti Bade entre Hindenburg, Ludendor et An, dépasse en portée lès ordinaire, conciliabules d'état-major. Ce conseil a éh suivi d'une conférence, tenue à Vienne sous la présidence de l'empereur Charles flanqué du comte Ciernin, ministre com mun des affaires étrangères. Et ce n'es pas fini. L'agence télégraphique suisst signale l'arrivée du roi de Saxe dans le capitale autrichienne, plie ajoute que h couple impérial allemand est attendu d'ui instant à l'autre. Les milieux offlcieli viennois assurent qu'un conseil de guerrt extraordinaire va réunir, dans le couran de cette semaine, sous la présidence de; deux empereurs et. en présence du roi di Saxe, les chefs militaires et politiques de, empires centraux. Attendons-nous à m nouveau coup de théâtre analogue à celu de décembre dernier. LA LUTTE AÉRIENNE Communiqué officiel Voici la suite du communiqué ruMie qu a été publié par le XX' Siècle hier matin Cette partie est relative à l'aviation : Le 2S juin, un zejtpolin a lancé dousi bombe* tur la ville de Wsnden. Au «ours d'un eombat, un avion «lie mantî a abattu un de nsa appareils, »tu est tom&é dans ia région au Pliage d< Saviteh sur ia Berezina Les atviatsurs qu !a montaient, le capitaine Sohnoer et l< sous-iioutenant Kouiikowski, ont été tués Un avion allemand a tancé un billot d Gi il ressort Qu'un de nos appareils qui avai disparu le 23 Juin s«t tombé «n arrière ries positions allemandes et qua les avia •surs qui étaient à bord m «ont écrasés sur ie sol ; le saprialne Boudzilevltoh et h tous officier Kailng ont été enterrés fiai tes Allemands avec les honneurs militaires '""■•"i-- lsi iîirsrss ihtaiiss a» MORTS AU CHAMP D HONNEUR Londres, 4 juillet. D'une réponse du gouvernement à une question posée aux Communes, il résulte que vingt-sept aumôniers militaires sont morts avac les soldats combattant en France : dix-sept d'entre eux appartenaient à l'Eglise anglicane, neuf étaient catho- LâmiftS! et un mr-f-hruï i On beau succès naval AMÉRICAIN Un engagement victorieux de navires de guerre américains avec des t sous-marins allemands Washington, i juillet. Le jour même où les Etats-Unis célè~ brent leur fête nationale, M. Daniels, secrétaire d'Etat à la Marine, a pu annon-cer d la nation cette hexireuse nouvelle ; 3 DES NAVIRES DE CUERRE AMERI-> CAINS SONT SORTIS VICTORIEUX DE ' DEUX ATTAQUES NOCTURNES TEN-r TÉES CONTRE EUX PAR UNE ESCA-DRILLE DE SOUS-MARINS ALLEMANDS DE GRAND MODELE. ON EST CERTAIN QUE L'UN DE CEUX-CI A ETE COULE s ET L'ON CROIT QUE D'AUTRES ONT r SUBI LE MEME SORT. 3 Le département de la Marine fait re« " marquer que ees sous-marins attendaient ^ un convoi au large de la zone dangereuse, mais les navires américains, prêts d toute attaque, ont réussi à disperser les assaillants.Sitôt que l'heureuse arrivt.c au port de ce convoi a été signalée, l'annonce da Vattaque navale a été autorisée. — . WWW ■ II ' Les déportations de belges coati usai i Rotterdam, 4 juillet.. Dans la nuit de samedi à dimanche, 5 tous les hommes de Saint-Gilles Waes, en Belgique, âgés de vingt à quarante-cinq ans ont été parqués dans l'église t puis déportés vers le front. Trois d'entre eux ont pu s'échapper ei t se sont réfugiés en Hollande. (Radio.) , . I ■ I —nwvw " * ' L'ŒUVRE CHARITABLE DU ROI ALPHONSE XIII Le Heraldo de Madrid, donne des reii« . seignements intéressants sur tes dévelop-t peinents pris par Iceuvre charitable des . prisonniers de guerre à laquelle le Roi ! d'Espagne se dévoue avec t/.nt de cœur r De 1014 à la fin de 1915, on y a reçu 150.000 t demandes de nouvelles, et il a été répondu pour chacun d'elles. Du 1er janvier 1916 à au* jourd'hui, elles ont été : pour les Anglais, , de 3.260 ; les Italiens, 2.900 ; les Allemands, ' 10.950 ; les Autrichiens, 3.552 ; les Français " et les Belges, 50.000 ; pour les personnes de ' la population civile de toutes les nations en - guerre, 31.549. En outre, on a demandé G.022 . rapatriements ; presque tous ont été obtenus. . Le nombre des lettres demandant des nouvel-lés de combattants reçues au Palais Royal 1 dépasse souvent certains jours le millier ; " à chaque nouvelle offensive importante, il t augmente considérablement. Au secrétariat • du roi, vingt-cinq personnes sont employées . à c» travail, exécuté d'une manière in<itxu-leuse. « WWW I . I I ; Des listes de Beiges ! déportés en ÂHemagne , Nous commencerons demain la publi-- cation de documents que nous commu-■ nique M. de Dorlodot et qui intéresseront vivement nos lecteurs. Ce sont les [ listes des déportés en Allemagne de la | plupart des communes des provinces de . Namur et de Luxembourg. . Ces listes dressées avec la plus grande : précision mentionnent les noms, pré-; noms, domicile, âge, profession des ' malheureux déportés ; elles permettront ; ainsi d nos soldats el à nos réfugiés : d'être fixés sur le sort de leurs frères 1 restés sous le joug hllemand. Elles les éclaireront à nouveau sur l'incomparable mauvais foi de nos ennemis qui, peur se justifier à l'avance, affirmaient n'avoir déporté que des chômeurs à charge à la bienfaisance privée et publique.■ WWW 11 1 La mission belge aux États-Unis i N.ew-Yor/, 4 juillet. — La mission belgâ a . été reçue à Miiiiaukee avec la plus granda 1 cordialité par le maire socialiste qui lui a > remis un chèque de 1.000 dollars pour les i pauvres de Belgique. i « ■■ - www «i m LA PART DU SOLDAT ! Les soldats américains assurée sur la vie New-York, i juillet. Cent compagnies d'assurances ont envoyé des représentants à Washington pou» discuter avec M. Mac Adoo, ministre des finances, la question de l'assurance sui la vie des soldats américains. Quatre compagnies seulement se montrent enthousiastes de l'idée. Les autres considèrent qu'elles courraient trop de risques, môme on association avec le gouvernement. Una compagnie', cependant, offre aux soldats une assurance-indemnité dont la prime serait de 56 pour mille pour un montant tot.cil fl'nn TYiilliarrl et rlemi

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