Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 29 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 07 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dr2p55fn33/
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23° ANNEE. — Série Nouvelle. — N° 88S Nttméro 1Q Centimes (5 CénttîfteB Un jeronf) DIMANCHE 29 XVKïC M*. KÉDACTI01Ï £T ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 04 BOREAUX AD HAVRE: 28'", Rue de la Bourse, 28'" LE HAVRE Téléphone : 64 Belge directeur Fernand NEDRAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant aii Havre et â Paris abonnements Franc#...g. 2fr.50 par mol» » 7 fr.SO par trlmaitr* Angleterre. 2sh. 6d. par mol* > . 7sh,6d. partrimeitrd Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestr* PUBLICITÉ l'ataer à l'Aâmmlstratîan k Jqqtbs Les petites annonces sont igaUmeitH cçues à la Société Européen»!® "abiicité, 10, rue de la Victoire, Pari*t> ui en a le monopole pour Paris. Intrigues geïianoplilles pour la Faix Une réponse cinglante des socialistes français à l'invitation de M. Camille tiuysmans Les intrigues tendant â réunir à Stockholm des socialistes de tous les pays neutres et belligérants pour y travailler à unie paix qui ne pourrait être qu'une paix allemande continuent à se dérouler suivait le programme dressé à La Haye. Elles reincontremt cependant quelques difficultés que nous sommes heureux de signaler.La 'commission administrative permanente du parti .socialiste français avait reçu, il y a quelques jours, la dépêche suivante.:Délégation hollandaise convoque conférence internationale 15 mai ; prévenez Houbanovitch ; prière accuser réception. HUYSMANS. Les socialistes français viennent d'accuser réception par une longue lettre adressée^ à M. Camille Huysmans. Cette réponse — que publie l'Humanité — commence par" dénier à la délégation hollandaise le pouvoir de convoquer une conférence u qui apparaît sans'objet comme sans mandat... sans mandat puisque aucun parti n'a été normalement saisi et consulté... sans objet puisqu'on ne connaît même pas l'ordre du jour véritable de la conférence projetée ». Celte dernière circonstance -— dit la lettre des socialistes français — est d'autant plus lâcheuse que précédant la convocation, toute une aijUaiion est née a laquelle oiu participé des ho-nunes qui en Allemagne et en Autriche ont rendu le socialisme complice des gouvernements d'agression. CHS SOCIAL-DEMO-CHATEX, VOUS LE SAVEZ, A<E SONT PAS ENCORE A L'HEURE OU NOUS ECRIVONS DESOLIDARISES DU CRIME DONT LA BELGIQUE A ETE LA PREMIERE VICTIME. Aujourd'hui, Us tirent de la révolution russe un espoir de pardon et d'impunitié internationale, quand ils devraient g puiser un exemple. Leurs intentions internationales restent suspectes comme étaient suspectes au début de la, guerre les démarches de Seheidemann. de Sudekum, de tous ceux qui se firent les agents d'empire. . . .... Ces hommes n'ont pas fait — Us n'ont pas surtout traduit en action — les affirmations qui nous apparaissaient dès 1915, comme préalables à toute possibilité de rencontre avec eux. Après une allusion aus « perspectives » }ui s'ouvrent pour l'action internationale, ii par l'accroissement des forces du parti de l'Union du travail en Allemagne, par la scission définitive de cette fraction avec les social-démocrates impériaux », par les déclarations dernières lues par Bernstein au Reichstag au nom du groupe nouveau, etc., les socialistes français terminent par ce refus formel et motivé : Une conférence internationale avec Schei-iemann et ceux qui pensent comme lui leur rendrait, d notre sens, une autorité morale qu'ils perdent chaque jour en face de ceux qui se sont séparés d'eux. Elle affaiblirait ûonc la vitalité, la fidélité aux principes de l'Internationale reconstituée. Dans ces conditions, une conférence comme celle qui s'organise à Stockholm risquerait tout au plus de servir des intentions de paix séparée- Ce n'est ni à l'heure où le gouvernement allemand refuse à nouveau de faire connaître ses buts de guerre, ni à l'heure où la Russie se réorganise pour une liberté qu'elle saura défendre contre l'ennemi de l'extérieur, comme elle l'a conquise contre celui de l'intérieur,ni à l'heure où les Etats-Unis ont -jeté flans la balance le poids de leur loyauté, de leur volonté de paix générale et durable, basée sur les droits des peuples, que le parti socialiste français pourrait faire le Jeu d'une '■elle intention. Aucun membre du parti socialiste français ne recevra donc ihandat pour se rendre à Stockholm, le 15 mai. On peut être certain, qu'on n'y verra non plus aucun socialiste belge autorisé et si M. Camille Huysmans y assiste, il s'y trouvera, nous en sommes certains, plus isolé que jamais C'est que les Belges, qu'ils sioient ou non socialistes, ne peuvent pas vouloir de la paix que leur offriraient les socialistes du Kaiser. ii Pour que tous les hommes, et spécialement les travailleurs, puissent profiter de la paix retrouvée — écrivait précisément hier M. le député Jules Destrée en dénonçant en tète du Petit Parisien la manœuvre des émissaires du Kaiser à Stockholm — il la faut la moins coûteuse possible, la moins grevée d'obligations épuisantes. Or, si detmarn, au sortir de la tourmente, nous nous trouvions, je ne dis pas sous la botte allemande — l'hypothèse d'une victoire gennanique ne paraissent plus à considérer — mais simplement dans l'état antérieur au mois d'août 1914, nous nous y retrouverions effroyablement diminués en hommes et en biens, terriblement surchargés de fardeaux financiers, infiniment soucieux de prévenir à tout prix de nouvelles agressions. Une paix pareille ne serait qu'une trêve, lourde de haines, de rancunes et d'inquiétudes. L'homme devrait se remettre au travail, non seulement pour redresser le ruines et remplacer les richesses détruites, pour acquitter les intérêts et les capitaux des formidables dettes publiques, mais encore et surtout pour payer de colossaux préparatifs de défense. Sous ce triple poids, inévitable, les plus robustes épaules plieraient. La misère serait générale et épouvantable, et l'on se demande avec effroi si les formes de la vie sociale que nous avons connues pourraient jamais être restaurées. Même aux plus optimistes, il apparaîtra éyident que ces charges pèseraiemt terriblement sur les masses ouvrières et que tout espoir d'amélioration de lia condition des travailleurs devrait être abandonné pour longtemps. » , C'est le bon sens même, et il faut être singulièrement aveuglé par les nuées internationalistes pour ne pas se rendre compte que l'intérêt des travailleurs s'accorde parfaitement avec le devoir des patriotes contre toutes les tentatives de paix encouragées par le gouvernement du Kai-•w. L'IMÊSIUU mil La conscription et le Parlement .Washington, 28 avril. Le Parlement américain est résolu achever promplemient le débait sur la 1< de recrutement militaire. Pour ne pas énerver ce projet qui étf Mit le service militaire obligatoire ( pour ne pas donner d'argument au partisans du volontariat, la Chainbr des représentants a repoussé par 17 voix contre 106 un amendement qui ai torisait Je colonel Roosevelt à lever un armée de volontaires pour servir e France. LE GOUVERNEMENT AMERICAIN FERAIT LES ACHATS POUR COMPTI DES ALLEES Washington, 28 avril. On prétend que le gouvernement d Washington aurait décidé d'assumer le achats pour compte de l'Angieterre, qt étaient faits jusqu'ici par le giroupe finar cier Morgan. Cette substitution comporte rait de remarquables économies pou l'Angleterre. Il est probable, mais ce n'est pas encor officiellement annoncé, que les achat pour compte des autres alliés seront aus* effectués par le gouvernement de Wa stoington. LES QUESTIONS DE CONSTANTINO'PLE ET DE LA PALESTINE Washington, 28 avril. D'après les correspondants américain de quelques journaux radicaux anglais, 1 président Wilson aurait l'intention d faire une déclaration en faveur du proje de constituer Constantinople en port ou vert, appuyant de cette maaière les idée des extrémistes révolutionnaires russes. Le correspondant du Daily News télé graphie que le gouvernement des Etats Unis est favorable à la création d'une ré publique juive en Palestine. DOUZE NAVIRES ALLEMANDS VONT ETRE UTILISE! New-York, 28 avril. Douze des navires allemands saisis ei Amérique ont été mis en état et pourron prendre la mer dans une huitaine di jours. LES FABRICANTS D'ACIER FOURNIRONT A L'ETAT AVEC REDUCTION Londres, 28 avril. Le correspondant financier du Times è New-York télégraphie que les principau) fabricants d'acier des Etats-Unis, réuni: hier en conférence, ont décidé de vendrf au gouvernement américain les pièces e: les plaques d'acier à un prix inféreur d( 50 0/0 au prix courant. Le Guatemala rompt avec l'Allemagne Washington, 28 avril. — On annonce la rupture des relations diplomatiques du Guatemala avec l'Allemagne. {.go UD ÏIPEUB AMERICAIN aurait coulé un Sous-Mari^ Londres, 28 avril. — Des déipêches de New-York à plusieurs journaux de Londres, annoncent que le transport de la ligne de I Atlantique Mongolia a rencontré et a, croit-on, coulé un sous-marin allemand dans le détroit, aux premières heures de la matinée le 19 avril, Aucune confirmation du fait n'a été reçue, en dehors des déclarations contenues dans les interviews publiées. Aux bureaux de la Mercantile Marine Company, on déclare que le capitaine du Mongolia a câblé que son navire était sain et sauf au port, mais il ne fait aucune mention de la rencontré.L'histoire, telle qu'elle fut contée au « Daily Chronicle » par un des officiers, démontre que le sous-marin fut signalé dès les premières heures du matin, tandis que le Mongolia faisait route vers le détroit, entre Beachy Head et l'île de Wight. L'équipage de ce dernier se tint près des canons et l'ordre fut donné de tirer. Une atteinte directe fut relevée, après le premier coup de canon, et le sous-marin disparut dans un nuage de fumée bleue, tandis qu'une grande quantité d'huile se répandait à la surface de la mer. h Ce qui me persuade que nous l'avons coulé, ajoute l'officier, c'est que, avant que le coup ne fût tiré, nous pouvions voii distinctement son périscope, mais, immédiatement après, il disparut d'une façor tout à fait différente de celle qu'il affecte lorsqu'il immerge. {Herald.) . WWW EXPOSITION D'ART M. DàJimier a inauguré l'expositior d'Artistes indépendants, organisée à Paris, 15, rue de la Ville-l'Evêque, au profil de la Fraternité des Artistes, présidée pai M. Bonnat, de l'Union pour la Belgique et les pays alliés, présidée par la coin tesse Greffuehe, et de l'Association nationale des Mutilés de la guerre, présidée par le général Malleterre. Ce Salon restreint offre d'autant plu: d'intérêt qu'aux artistes vivants il associe de grands morts, Cézanne, Gauguin, Var Gogh, Seurat, Henri-Edmond, Cross, Toulouse-Lautrec et Odilon Redon. M. Dali-mier était accompagné par M. Valentino. II a été reçu par Te président de la Société, M. Signac. ' ■ WWVV-—*— >• ■■ ' » « — Le colonel suisse commandant de corps, Auidéoud, partira mardi prochain pour le rront franico-anglai.? ew mission officielle à la suite d'une^jnvitation qui a été faite S U'êtatrmajor suisse. LES TROUPS BRITANNIQUES i HARÇOENT DE NOUVEAUX PROGRÈS 1 : Arliiu-ei-5elcllc et d'aiLn PLUSIEURS CENT AH X>eptzis le 10 avril les 175 canons, 41 ' i 20,780 pi ■ o e COMMUNIQUES BRITANNIQUES i i 11 h. 35. Nous avons attaqué, ce matin, au nord de la Scarpe, sur un front de plusieurs r kilomètres. Nos troupes progressent dans d'exceller e tes conditions, malgré la vigoureuse résis-s tance de l'ennemi. i La bataille continue. 22 heures. Un ccm&at très vif dans lequel nos troupes ont eu l'avantage s'est déroulé toute la journée, de la Scarpe à la route Acheville-Vïmy. NOUS AVONS ENLEVE ARLEUX-EN-? GOHELLE ET LES POSITIONS ENNE-e MIES SUR UN FRONT DE PLUS DE e TROIS KILOMETRES CINQ CENTS ME-t TRES AU NOita ET AU SUD DE CE VIL-j LACE. UNE AVANCE A ETE EFFECTUEE EGALEMENT AU NORD-EST DE GAVREiLLE ET SUR LES PENTES OUEST DE CREENLAND HILL ENTRE CAVRELLE ET RŒUX. AU SUD DE LA RIVIERE, NOUS AVONS EN OUTRE PROGRESSE AU NORD DE MONCHY-; LE-PREUX. L'ennemi a prononcé aux environs de Rœux et d'Qppy dé nombreuses et violen-, tes contre-attaques à gros effectifs au l cours desquelles notre artillerie et nos mi-, traiiScuses lui ont fait subir de lourdes pertes. La lutte se poursuit avec acharnement. Plusieurs centaines de prisonniers sont tomfcés entre no3 mains. Trois aéroplanes allemands ont été détruits hier en combats rjériens. Un quatrième a été abattu par nos canons spéciaux. Nous avons, en outre, détruit un ballon d'observation ennemi. Trois de nos appareils ne sont pas rertrés. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Entre Saint-Quentin et l'Oise, actions d'artillerie assez violentes au cours de la nuit. Escarmouches à la grenade aux premières lignes dans la région au sud de Saint-Quentin.Vers Laffaux, l'ennemi a tenté sans succès un coup de main sur nos postes avancés,Éri Champagne, activité assez grande des deux artilleries. Une attaque allemande précédée d'un violent bombardement et dirigée sur une de nos tranchées à l'est d'Auberive a été brisée par nos feux de mitrailleuses et n03 barrages. Sur la rivfe gauche de la Meuse, un de nos détachements a pénétré dans les lignes allemandes du secteur de la cote 304 et a ramené des prisonniers. D'après nos derniers renseignements, le matériel capturé par les troupes françaises au cours de la bataille engagée le 16 avril comprend 175 canons lourds et de campagne, 412 mitrailleuses, 119 canons de tranchées. Le chiffre total des prisonniers faits par nous jusqu'ici atteint 20.780. ..23 heures. La lutte d'artillerie intermittente sur la plus grande par "se du front a été par moments violente dans la région de l'Aisne et en Champagne. Sur le cherqin des Dames, nous avons réalisé des progrès dans la région d'Ostel et fait des prisonniers. Partout ailleurs, journée calme, sans actions d'infanterie. Dans la journée du 27 avril, deux avions allemands ont été abattus en combat aérien et six autres contraints d'atterrir avec des avaries. Il se confirme que quatre appareils allemands signalés comme désemparés ont été réellement abattus par nos pilotes, l'un d'eux dans la journée du 24, les trois autres le 26 avril. LA LIGNE HINDENBUBG On écrira peut-être un jour l'histoire des variations de la ligne Hindenburg, car ce qu'il y a peut-être de plus caractéristique dans cette fameuse ligne, c'est que son appellation est essentiellement variable. Les Allemands ont placé l'organisation générale de la ligne sous le vocable de leur idole militaire. La ligne Hindenburg est une désignation pour ainsi dire générique, mais par un phénomène curieux, chaque fois que l'on essaie d'approcher, de saisir et de nommer' une partie de la. ligne, elle s'évanouit- Ce n'est plus la ligne Hindenbourg que l'on avait imaginée. Au moment où l'on va la toucher, elle change soudainement de nom et se nomme alors, pour tout allemand qui se respecte ici, la « ligne Siegfried », la a ligne de Votan », autre part, la « ligne de Fafïner ». Pourquoi ? La raison est bien simple. Chaque fois qu'une partie de la ligne Hindenburg est sur le point d'être abandonnée par l'ennemi, sous l'empire de la nécessité, ce dernier la débaptise. La partie achevée de la ligne d'IIinsJen-ib.urg eaf .çottatilués de la jn&nièrÊ suivante. i is posiiiMî os! été «levées 11ES DE PRISONNIERS Français ont capturé 2 mitrailleuses et tisonniers Ci-v——— D'abord deux et quelquefois trois réseaux de fils de fer, larges chacun de 20 à 50 mètres, suivant les lieux, réseaux aux mailles si denses parfois qu'un hoinme peut mav.cher dessus avec précaution. Un peu en avant des fils de fer, des trous reliés par des sapes à la tranchée et pouvant abriter, en même temps que le guetteur, une mitrailleuse, avec un épaule-meint cuirassé. La tranchée, qui n'est ni meilleure ni pire que les bonnes tranchées connues jusqu'à ce jour, est dessinée tout en saillants, de telle sorte qu'une mitrailleuse puisse battre avec aisance un secteur de moins de vingt mètres. Les abris sont moins profonds que par le passé, mais beaucoup sont cuirassés ou bétonnés et ils sont surtout communiquants afin d'empêcher que l'obstruction d'une porte de sortie n'entraîne l'isolement de la troupe. Le système que nous venons de décrire est le plus souvent en double exemplaire parallèle. L'artillerie est dissimulée dans des tunnels au flanc des collines et il existe une artillerie spéciale contre les tanks. Elle est la force apparente de la ligne Hindenburg. En réalité, cette ligne ne comporte aucune nouveauté sensationnelle. Elle donne à nos soldats l'impression eiu « déjà vu ». Il y a bien les réseaux de fil de fer dont les Allemands ont été prodigues, mais 1e fil de fer, ça se coupe. Le canon s'en charge à merveille. C'est une affaire de temps et de munitions. Les combats de samedi ont été extraordinairement acharnés HINDENBURG EST AU MILIEU DES TROUPES ALLEMANDES Front britannique, 28 avril. Hindenburg était venu ces jours-ci sur le front où se livre la bataille actuelle et avait adressé aux auteuais responsables de la perte de Vimy des reproches amers. S'adressant aux troupes, il les avait exhortées à se battre comme des lions et à mourir sur place plutôt que de céder du terrain danis le moment présent Il semble que ce discours ait produit quelque effet sur les troupes qui nous sont opposées ce matin même. L'ennemi a lancé sur Gavrelie sa dixième contire-at-■taquie depuis le 23 avril. Les vagues allemandes d'assaut ont déferlé en masses successives et compactée comme elles n'avaient point fait même à Ypres en 1915. Notire progression a été assez heureuse à l'extrême-droite au sud-est de Monchy ; elle a été plus elifficile dans la région de Rœux sur la rive droite de la Scarpe, où l'ennemi a jeté partout des pa-paquets de mitrailleuses. C'est à Oppy que le combat fut le plus acharné ; on s'y bat à l'heure où j'écris dans eles corps a corps furieux. Plus au nord, nos amis ont brillamment enlevé Arleux-en-Goltedle, crevant ainsi la ligne intermédiaire allemande, dernier rempart en cette région avant la ligne Bro-court-Quéaint.Un mouvement, une agitation intense règne sur les arrières immédiats de l'ennemi.Les positions allemandes avancées con.-sistaient pour la plupart en défenses décousues, mais quelejues-unes d'une grande puissance naturelle dont la force ne pouvait être déterminée que par l'attaque. La situation., au co.uns de la semaine passée, faisait rappeler les opérations du dernier automne dans la vallée de la Somme, lorsque chaejue entonnoir devenait un guet-apeins possible et un abri pour une mitrailleuse ennemie-. Il y a pourtant cette différence actuellement, que nos troupes n'ont pas à se battre clans une boue infecte qui, ces jouns-là, fendait les mouvements en avant presque impossibles. ■ VWWV . I ta Semaine ai front lelje Grande activité de notre aviation Le G. Q. G. belge publie le communiqué salivant sur les opérations de 'la semaine du 21 au 27 avril : La semaine du 21 au 27 a été caractérisée par une activité générale légèrement inférieure à celle des périodes précédentes. L'ennemi n'a pas réagi avec ta même force qu'au cours des semaines antérieures. L intensité de la lutte d'artillerie a été réduite. Cependant, des tirs de destruction réussis ont été exécutés par les hat-teires belges dans la région de Steentrae-te et de Het-Sas. Malgré quatre jours de mauvais temps, l'aviation belge a exécuté cette semaine de nombreuses reconnaissances des lignes ennemies et plus de cent vols de chasses au cours desquels vingt combats ont été engagés. Deux avions ennemis ont été vraisemblablement abattus dans les lignes allemandes. Communiqué du 28 avril Action d'artillerie dans la région de Dixmude. NOS FONCTIONNAIRES contre la séparation administrative Une dépêche reçue par le gouvernement belge caœfirmô l'arrestation par les Allemands de tous les fonctionnaires des différents ministères qui ont refusé de se prêter aux manoeuvres <te séparation administrative. Parmi les fonctionnaires arrêtiés, on cite MM. : Sauveur, secrétaire général Hu ministère de l'Intérieur ; Klompers, inspecteur général de l'enseignement moyen ; Nicolay, directeur au ministère de l'Intérieur. ECHOS Le millième jour... Le millième jour de là guerre pour nous, s'est aujourd'hui, la guerre ayant commencé pour la Belgique le matin du i août avec les premiers coups de 'Uo.il échangés à la frontière entre nos soldats et les premiers soldats allemands ancés à la ruée à travers notre pays. Chose curieuse, jamais sans doute guer-•e aussi longue et aussi variée ne fut, com-ne celle-ci, décidée dès son premier jour, rous les ouvrages consacrés depuis trois ms à l'histoire de cette guerre ne s'accor-lent-ils pas à constater que la cause iiii-•iaHe de la défaite de l'Allemagne est dans e retard infligé à ses armées par nos roupes sous les murs de Liège ? De ce ait, nos soldats ont le droit d'en être à out jamais fiers et aucun de leurs oama-■.axles des armées alliées ne songera à .'étonner ejue nous rappelions en ce rnil-ième jour cet immortel titre de gloire... wwvt Nos représentants ci) Suisse C'est de la direction des internés belges ai Suisse que le général Xhardez vient d'ère chargé, le colonel Lefébure demeurant îotre attaohé militaire à Berne. «uw Equipement Tous les officiers belges s'habillent et ('équipent, à des prix raisonnables chez Lévy, 0, boulevard Saint-Martin, à Paris, ournisseur du Ministère des Colonies de Belgique. (Visiter ou écrire). 1MU1 Jfn tribunal des sursis de Paris MM. Coucke, avocat à la Cour d'appel .e Bruxelles, et Fieullien., détputé sup-,liant, sont nommés membres civils sup-léants au tribunal des sursis de Paris. IMM Vatis la magistrature On annonce la démision de M. de Ti-erglien, juge de paix du second canton 'Ypres. «mu Les Congés Le Rouget. Grande Pâtisserie et Res-iurant 95-91-99 Oxford Street, Londres ntre Oxford Cire, et Tottenham Ct. Road.) 'endant votre congé à Londres ne man-uez paja de visiter ces installations artis-iepies et modernes. Par leur confort et sur situation agréables, elles apporte-ont aux permissionnaires la distraction echerchée. Direction belge. Service fla-land, français, anglais, italien. François t Jules Frateur. Propriétaires. LeSaint-Siège COIIES ■" tus Une lettre du Cardinal Mercier au Pape à propos du rapatriement des déportés On nous télégraphie de Rome le 27 avral : <( VOsservatore Ttomano publia cë soir une lettre du cardinal Mercier au Pape, datée du dimanche de Pâques. L'archevêque de Malin es y entretient Benoît XV des déportations d'ouvriers belges et, répondant à une question transmise par la non-ci.ature cLe Bruxelles, fait une distinction intéressante eaitre la cessation ■ des déportations et le rapatriement des ouvriers déportés. » En réalité, — écrit le cardinal, — les déportations ont cessé depuis la mi-février. Il n'y a aucun (toute pour nous. Très Sain-t-Fcre qut ce résultat considérable est dû à la haute ct energiquè intervention du Saint-Siège auprès du gouvernement impérial. Nombreux sont ceux qui ont pu, pour xuî instant, caresser l'illusion de contribuer eu d'avoir contribué à une telle atténuation de nos épreuves.Mais les dates établissent qu'elle est Vœuvre de Votre Sainteté, et je lui en .suis profondément reconnaissant. Entre le 10 et le lï février, le baron von der Lancken affirmait à S. Exc. le ministre d'Espagne marquis de Villalobar, que si des notables belges avaient voulu adreser un appel à Vcm-pereur, cet appel aurait été écoulé. De fait le U février, une adresse partit pour Berlin signée desdils notables. Le cardinal de Matines figurait en tête des signataires. Elle se termi• hait par cette conclusion : Les soussignés, reprrêsentanls des autorités religieuse, poli-tique, judiciaire, économique et sociale ' du peuple belge, espèrent que Votre Majesté donnera les ordres néceessaires pour que la déportation de la classe ouvrière belge prenne fin et que les ouvriers exilés de leur pays soient rapatriés. » De leur côté, les quelques flamingants éche-vclés qui ont pris le titre de « Conseil des Flandres » se vantent, dans leur presse, jue la cessation des déportations est une concession bienvaillante qui leur a été faite par le pouvoir occupant. Mais la lettre que S.'Em. le secrétaire d'Etat m'a fait Vhonneur <£& m'terire en date du 30 janvier établit à l'évidence que, vers le 20 janvier, l'autorité impériale avait déjà promis à Votre Sainteté la fin tes déportations et cet laines mesures pour le rapAlriement graduel. <:e point d'histoire est acquis. Il ne peut Hre contesté. En résumé, Très Saint-Père, la situation réelle doit se formuler ainsi : les dé* oortations ont cessé depuis la mi-février, et est un résultat énorme dont la Belgique ne saurait être assez reconnaissante à Voir4 Sainteté, parce qu'il ne faut pas considérer, u uXement la fin de la déportation de notre poalation masculine de chômeurs ct non* chômeurs, mais encore le terme des angoisses }vi torturaient moralement les familles épar-jnêes jusqu'ici. Néanmoins, LE BAPATRIEMENT A ETE WSOU'AUJOURD'HUI LIMITE ET LES RAPATRIES SEMBLENT APPARTENIR EN MA-WRITE A LA CATEGORIE DE CEUX QUI PEUVENT ETRE UTILISES POUR LES. IRAVAUX DE L'ENNEMI. Daigne Votre Sain-été ne point cesser de nous protéger. Son, premier succès en fait présager d'autres, si-ous les attendons avec une confiance fU iale, et il m'est agréable 4'ajouter que, les. 'amilles qui souffrent encore de l'absence les leurs ne s'abandonnent pas au découragement. Nous leur avons dit et nous leur ré-iêterons ce que le Père de la catholicité■ a ait pour eux, e.t au prix de quels périls et -àd, (uels sacrifices. Leur foi chrétienne les soiï* ient, elles restent fidèlement confiantes d/vn'i 'auguste intervention de Notre Saint-Père :tape. Très Saint-Père, daignez agréer Vhorrt* nage de ma gratitude profonde, au nom. de nés. chers compatriotes et au mien, celui dq na vénération et de ma pitié filiale, et veuili ez nous envoyer en esprit votre paternèlU bénédiction. Désiré-Jos. Card. MERCIER, archevêque de MalinCs. Un second discours de M. Lleyd George : Concentrez contre l'ennemi toutes vos forces, toutij votre puissance, toutes vos pensées, dit le premier ministre britannique. C'est le seul moyen de vaincre » Après avoir reçu au Guildhall le droit de ourgeoisie de la cité de Londres, M. Lloyd eorge a été invité à déjeuner à Mansion-louse, où il a prononcé un seoond dis-1 ours, dans lieeiuel il a dit que les discus-ions politiques de parti sont hors de sai-in, en temps de guerre. ii J'ai été, a-t-il dit, un politicien aussi rdent que n'importe qui, et certains d'en-re vous le savent à le<ur grand dam. (Hi-irité.)« J'ai participé aux luttes de partis. Ces attes sont peut-être nécessaires pour le on fonctionnement de la démocratie ; lais, en temps de* guerre, c'est une autre .ffaire. Vous devfcz faire trêve à ces luttes our concentrer les efforts sur un seul ob-et, la lutte oontre un ennemi qui cherche , vous frapper au cœur. « Vous avez à concentrer contre cet en-,emi toutes vos forces, toute votre puis-ance, toute votre intelligence, toutes vos ensées. C'est le seul moyen de vaincre, leipuis quatre ou cinq mois que je suis remier ministre, j'ai reçu le concours 'hommes de tous les partis. Les hommes ui font passer la victoire d'un parti avant i victoire de la guerre sont très peu nom-reux.« Je vois autour de moi beaucoup d'hom-îes qui avaient l'habitude d'appartenir au arti opiposé ; mais tous maintenant nous ravalllons ensemble pour la vieille patrie fin de l'empêcher d'être soumise à la plus ruelle domination dont une nation ait ja-îais souffert. C'est seulement en restant nis que nous pourrons l'emporter et, si pus le faisons, nous remporterons pour 'a herté, la justice et le progrès, une victoire omme jamais on n'en vit dans l'histoire e l'humanité. » L'Irlande et les Dominions Au sujet des Dominions et de l'Irlande, oici les paroles prononcées par le pre-a.ier ministre britannique au Guildhall. « L'Irlande est le seul point noir Suis .'horizon entier. u Si je fais un appel pour régler la que® ;ion irlandaise, c'est que les faits de chai jue heure qui viennent d'Amériejue, d'Ausi ;ralie et d'ailleurs, me convainquent que a solution de la question de l'Irlandie es< in des éléments essentiels de la prompte victoire. <i En conséquence, je fais appel au p®C-i triotisme de chacun de tout oublier danâ le seul but d'enlever cet obstacle de notre! toute. « Nous devons concentrer nos efforts sus l'uniqiue objet : battre le pire ennemi qug nous avons jamais rencontré. u Une autre question est célle de l'Inde» a L'Allemagne, dans cette guerre, a( éprouvé de nombreux désappointements* Le plus grand de tous a été l'Inde. L'Allemagne attendait le mécontement,, les séeli« tions, les troubles qui absorberaient les efforts de l'armée britannique. Au lieu dei sel a l'Inde a manifesté son loyalisme, soa îmipressement, son enthousiasme à aide! l'Empire. « Ces milliers et milliers d'Indiens loyay listes devraient pouvoir se considéreï lomme une nation associée et non une race sujette. u Toutes ces questions demandent à êtrë iraitées avec hardiesse par les hommes, l'Etat. La timidité, la pusillanimité, le manque de courage, détestables en temps le paix comme en temps de guerre, son! 'atals en temps de guerre. » M. Lloyd George a terminé son discours Ml rendant un éclatant hommage à l'ad^ nirable effort des Dominions et en disant j.u'il allait « convertir l'Irlande en un ca-narade joyeux et loytal. » — . ■ WVWV"' ■ 1 "** — L'xiplorateur polaire, Sir Ernest Shacklei ;on .rentrant en Angleterre, et passant paf New-York a confirmé qu'il allait s'engage# jour servir sur le front.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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