Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 02 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/222r49h369/
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23e ANNÉE.— Série nouTelle. — N* 570 Le numéro : 10 Centimes (§ CENTIMES AU FE0OT) Vendredi 2 Juin 1916 [ÉDACTION & ADMINISTRATION f|lr ris île la Bnrti — LE HATRE Téléphone : Le Havre a* 14,05 Directeur : FEBIAIB HETOAT Ternies 1es communications concernaa la rédaction doivent être adressées 98*',rue de la &our&e,Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par tMmestr» ftiaiatwo... g Goé. par as)». » 7 8h, * cf. par fêetrea par®. » j^ar anfl • . 9rr. » par trlmoatr# PUBLICITÉ f&adrosser à l'Administration >urna1 au Havre ou à Londre» <\inono33 4' pajoï Ofr. 40 la llgn® PatltosannonoosV paga: 0fr.30lallgnt Les petites annonces sont également renies à la 3 ïoiitô Eitropéond da Publia oité, io,rue delà Victoire, Paris, quien a le monopole pour 'aris. Quotidien r>eâoe paraissant au Havre L'ùrope et le califat musulman • in aspsttpcB coima si isplial é'uq M yraoùs 0êmi ûo imm —»0«— Un de nos amis qui habite l'Orient depuis trente ans et jouit parmi les savants orientalistes d'une très grande autorité, a adressé au Journal des Débats un article tort intéressant sur un des éléments les moins connus des grands problèmes qu'auront à résoudre les diplomates des nations alliées au lendemain de la guerre. Nous devons au désir de l* auteur et à iobligeance du Jour-nal des Débats de pouvoir publier en môme temps que notre grand con{rère parisien cette étude dont nos lecteurs apprécieront l'importance : Je ne pense pas que parmi nous on songe à contester que nous avons affaire à un adversaire redoutable. Encore ne faudrait-il pas exagérer sa faculté de résista ri-ce Do. moins en moins je crois à sa puissance inventive. Prenons, par exemple, la terreur comme méthode de guerre. Les Boches se sont-ils faîJ faute de l'exploiter? Or voici qu'en parcourant, ces jours-ci, les six grandies collections canoniques qui, chez les musulmans, remplacent nos Pères apostoliques ou les décisions des six premiers conciles œcuméniques, je rencontre cette parole, attribuée à Mahomet : « J'ai triomphé de mes ennemis par la terreur, elle me précédait à dix journées de distance. » Enfoncé Bernhardi i Je crois pourtant devoir ajouter que si les disciples de Mahomet ne se sont pas privés d'appliquer cette méthode die guerre, ils ne l'ont pas fait avec cette perfection, cette persévérance qui distinguent les Teutons. L'organisation leur a manqué. Si, dans le massacre des Arméniens, ils semblent s'être rapprochés de ces derniers, c'est que l'Allemand était là pour diriger la besogne. « Travail turc, méthode allemande », c'est le titre merveilleusement approprié d'un article récent sur rextermirflttion du peuple arménien, paru dans la Revue des Deux-Mondes. Pour le moment, les armes des Alliés, le succès des Russes, l'échec de la campagne d'Egypte, la menace de l'avance anglaise en Mésopotamie ont donné aux Turco-Boches des p,réoccupations plus sérieuses. Les nouvelles qui nous parviennent de Syrie — il faïutt nécessairement les passer au crible de 2a critique — montrent que la situation intérieure de la Turquie devient grave. Demacn, ce sera la famine. Les populations, en dépit de leur fatalisme, de leur résignation séculaire, commencent à être excédées. L'antagonisme entre Turcs et Arabes s'accentue-On aurait tort d'exagérer la valeur de ces indices, mais il serait imprudent de les •sous-estimer. Pour moi, le doute ne subsFsle tluis : la Turquie voudrait conclure la paix. n dépit de tous les démentis plus ou moins officiels, elle a des négociateurs en Suisse et dans d'autres pays neutres, chargés de tâter le terrain et de s'aboucher avec nos représentants. A mon avis, nous aurions tort de ne pae profiter de la détresse turque pour chercnei a détacher les Ottomans de l'organisa tean bo ihe. Songez donc, près d'un million d'hommes deviendraient disponibles poui les fivnts occi-denta.iix : ce serait l'ouvertrtiire des Dardanelles, la Méditerranée redevenu( libre, la Bulgarie menacée sur ses derriè res et la Roumanie en mesure d'agir. Pensez-vous que ces considérations n'aient paî leur va'e'u.r ? Seulement que nos négociateurs soient sur leurs gardes ! Qu'ils m mésestiment oas la virtuosité diplomatique des Turcs ! Surtout qu'on ne recommence plus les erreurs commises en 1908, à propos de la Bosnie-Herzégovine et en 1912, ^après la guerre italienne de Tripoli. *. * On ignore généralement que ce sont dee publicistes européens qui ont inventé lî terme de panislamisme et suggéré par leon intempemnee verbale les méthodes qu'il re présente. L ex-suUan rouge Abdu. Hamid n's eu £rarde de négliger ces suggestions in tempestives. Il y a découvert le programme de son règne. Avait-il tort ? Après avoir créé le panislamisme — on attribue le vo cable à Gabriel Charmes, le très spirituel publiciste frère de feu Fiancis Charmes -on a décrit dans le détail La « politique di califat ». Encore une théorie sur laquell< a sauté Abdul- Hamid. Parmi les titres dé suets. portés par les Padichahs ses prédé cesseurs se trouvait celui de oalife. Titre ronflant, mais auquel il n'avait jamais at taché, jusque-là, grande importance. Reste de pudeur peut-être, manque de foi... qu< eais-je ? Il faut bien le dire, la loi miusul mane est unanime sur ce point :pour pré tendre au califat il faut être arabe, appar tenir à la tribu de Qoraich, celle qui a pro duit le prophète. Le Turc ne pouvait évidemment revendiquer cet avantage. On affir Kuait bien qu'au milieu du 16° siècle le dernier calife abbaside d'Egypte — calife lui même d'une discutable authenticité — au rait cédé tous ses droits au Grand-Seigneur Que valait cette cession forcée ? Et puis elle ne conférait pas au bénéficiaire la nationalité arabe. N'importe .: après les discus sions sur le panislamisme et la politique di califat, Abdul Hamid se prévalut devant 1< monde musulman de la qualification de ca life de chef religieux, de protecteur de Vis lam mondial ! La merveilleuse machine d< guerre et maniée par un personnage d'uni énergie et d'une absence de scrupules pea ordinaires 1 L'histoire coloniale des pay: européens en ces 30 dernières années pour rait relater oar le menu les agitations sus citées à la suite de cette politique « cali {aie ». Le panislamisme élaH devenu uni réalité. , . .. , _ Une dernière imprudence restait a corn mettre dans cette voie. On ne 1 a pas man quée. L'Islam est la religion la moin: « sacerdotale » qu'on puisse imaginer, San: sacrements, sans liturgie, sans prêtres Ses ministres du culte — culte très rudi mentaire — sont des laïques ; les mterpre tes des dogmes sont des juristes verséî dans l'étude de la loi • religieuse. Confon dan-t les deux concepts, spirituel et relli ffieux. nos écrivains — et ici il faut biei reconnaître les torts des orientalistes eux m Ames — ont inventé de toutes pièces 1 exis tence d'un pouvoir spirituel dans l'islam; puis à la tête de ce pouvoir placé le calife de Stamboul. Pour ne laisser subsister aucun doute sur l'identité complète des deux concepts si magistralement brouillés, on a été jusqu'à qualifier le Grand-Seigneur de Pape de l'islam. Imprudences regrettables sans doute, mais enfin n'engageant pas la politique, la conduite de nos hommes d'Etat, de nos diplomates. Or, en 1908, quand le comte d'Aerenthal voulut terminer l'annexion de la Bosnie-Herzégovine, il eut l'imprudence sous la pression des négociateurs turcs, de laisser insérer dans le traité définitif, réglant la cession des deux anciennes provinces turques; les stipulations suivantes : 1) le sultan est le calife et le chef spirituel des musulmans ; 2) son nom sera prononcé publiquement dans les prières solennelles du Vendredi ; 3) enfin il nommera le chef de la magistrature musulmane dans les pays annexés. Quand on réfléchit aux questions multiples du statut personnel : mariages, divorces testaments, héritages, tutelle des mineurs tous relevant de la juridiction du cadi ou juge musulman, on devinera l'étendue de l'imprudence commise et les incessantes occasions d'immixtion fournies de la sorte aux agents de l'autorité turque. La plus grave bévue, c'était d'avoir in.-crit dans le droit public européen le principe faux et dangereux d'une autorité spirituelle au sein de l'islam, de son attribution au sultan, gratifié du titre de calife et d'avoir admis que la soumission à cette création arbitraire devenait pour les musulmans une obligation de conscience. Kclos-sal ! Après la guerre de Tripoli, Giolitti a encore aggravé ces énormités pour les noa-velîes acquisitions italiennes dans l'Afrique du Nord. Non seulement le traité de paix a copié toutes les stipulations imprudentes d-l'instrument diplomatique bosniaque, mais il a accordé h Stamboul un représentant spécial chargé de représenter dans la colonie italienne le pouvoir déchu. C'est à faire rêver : prendre à charge de rappeler incessamment aux musulmans que leur véritable souverain demeurait le sultan: Enfin pour la seconde fois ces hérésies historiques se trouvaient confirmées par un grand Etat et incorporées au droit européen et in ternational 1 * * Dana un avenir prochain, la liquidation turque amènera la désagrégation de plusieurs provinces de cet empire. Les négo dateurs turcs ne manqueront pas'd'instau rer la mise en scène qui leur a 3i bier réussi en 1908 et en 1912. Ils agiteront '• ■fantoche du sultan-calife, chef spirituel grand-Pontife des musulmans, feront son ner les grelots de la liberté de conscience réclameront le droit pour leur souvera:i d'entendre proclamer son nom dans les prié res, de nommer les cadis, etc. Qu'on si tienne pour averti. Dans les colonies françaises, hollandaises, aucune de ces préro gatives n'est reconnue au sultan, et pour tant les croyants ne s'y considèrent pas comme lésés dans leurs droits. Ni le Ma roc, ni beaucoup d'autres pays musulman: n'avaient voulu reconnaître ces prétention: sans pourtant avoir jamais été traités d hv rétiques par les autres croyants. L usage di nommer le souverain dans la prière publi que en pays musulman n'est pas un act< religieux, mais une manifestation de lova lisme politique. Ainsi dans les pays cathou , ques avant conclu un Concordat avec Rome - le nom du souverain est prononcé a la • messe, et dans les autres Etats on entonn( dans les occasions solennelles le » Salvun ■ fac regem nostrum » sans y attacher un< valeur religieuse. ) VoiU des données qu'on ne saurait assea • divulguer, ne fût-ce que pour enlever devance aux négociateurs turcs 1 illU6V>r ; d'une surprise possible Qu'ils en prennen leur parti. D'Aerenthal et Giolitti éta-ien > pressés d'en finir ; r-ou* pouvons attendre s Ils ignoraient ou volontairement ont vw /fermer les yeux ; nous sommes décidées i les ouvrir et à boucher définitivement 4 source de dangereuses agitations poui l'avenir. Puisque nous avons créé le pan islamisme et la politique du califat, déola rons que nous sommes décidés à en fini! avec ce fantéme, qui ne repose sur aucun* réalité historique. Nos amis italiens profl leront assurément de l'occasion pour répa rer l'imprudence giolîtienne. Aux \ustro Boches à aviser ! Ce n'est pas la première occasion où ils ont trahi la civilisation eîiro I péenne. , . Encore une fois, quo no» négociateurs abordent les tractations turques avec des idée» claires. Je n'ai pas de conseils à leui adi-esser, mais qu'ils s'adjoignent quelque! spécialistes des questions orientales ; ur théologien même n'y serait pas de trop Qu'on écarte surtout l'hypothèse d"u pouvon spirituel au sein de l'islam. Le système mu. sulman est un ensemble fort complexe c'est une religion, une législation, embras sant les plus légers détails de la vie hu •rmaine. Mais plus d'assimilations niaia, droiles avec le christianisme et surtout avec le catholicisme. Le sultan est un laïque, nf pouvant pas môme donner une consultatnor doctrinale, éclaircir un point quelconque di credo coranique. Il ne prononce pas 3X ca Ihedra; mais chef de l'Etat, comme cl .es nous au Moyen Agp, il veille s".- lu religion ii lui de la protéger, de mettre à sa disposition le bras séculier. Comment serait-il pon tife dans une religion ne comptant pas d< prêtres, de caste sacerdotale, d'administra teurs de sacrements auxquels des riU;s spé. ciaux, une transmission de pouvoirs sacré! ont conféré la prérogative de servir de canai à une grâce spirituelle ? Cette dernière sup position ferait bondir le plus obtus des ju nistes musulmans ; et c'est pourtant a qu'on pirésuippose en gratifiant l'islam d'i'r pouvoir spirituel dont il n'a que faire. Or pourrait se contenter de signaler cette énor mité. Mais l'admettre, la confirmer tacit--ment diarns les futures négociations, serai faire œuvre de dupes, fournir des arme: dangereuses. Et l'expérience nous a appri: qu'il n'existe plus de théories inoffensives Chez les Boches, Bernhardi; chez les Ot tomann, Abd ul Hamid prouvent combie, toute négligence serait coupable h cet égard Les Jeunes-Turcs n'ont fait que reprendri ia politique de Vex-sultan, qu'ils tiennen sous leurs verrous. Nous leur devons le: tr it^ île 1911S et de 191?. «Et nur.c reges intelligite, erudimini qui jud!catis terram aurait dit Bossuet. Chefs d'Etat diplomates le moment semble venu, pour eux d'intro dutre de l'unité dans la politique musul mane des Alliés et de s'interdire pour l'a venir .le retour à des incuries funestes. ! Dj Lieskiteclt à lier Après les manifestations courageuse bien que tardives de Liebknecht, de bonne gons s'empressèrent de crier que la Soz;a demokratie allemande avait libéré sa cor science et qu'on n'allait pas tarder , à U voir se lever tout entière pour exiger l destruction du militarisme prussien. Il y a de cela quelques semaines. Pepui lors, Liebknecht a été arrêté et bâillonné . nous n'avons plus entendu s'élever aucun voix de la Sozialdemokralie. Même, la Se zialdemocratie est restée assise ou, mieus à plat ventre. Ces jours-ci, nous avons appris que le Ka .ger a va.! reconnu sa sagesse en appelar un de ses chefs, Auguste Muller à siéger l'Of ce central de guerre de l'alimentât!or C'est un kamerad tout à fait digne de la cor fiance de son empereur. En novembre 191? il a publié dans le cahier socialiste mer <uel » une profession de foi intitulée « Le V' In î?n^rre et les principes d parti cocialiste », affirmant La nécessité pou prit aille aïtéinands do renoncer leur ancienne opposition et de collaborer l'œuvre de l'Etat. Aujourd'hui, Muîler fait comme, il ava dit et il va travailler de très près h assure la victoire allemande, c'est-à-dire le tri ou phe du militarisme prussien. Jusqu'ici non n'avons pas appris que l'entrée de ce ch( socialiste dans le conseil de guerfe dor l'Allemagne impérialiste espère ln salut a provoqué dans la « Sozialdemokratie » 1 moindre émoi nd ia moindre r>rotestatioi Liebknecht est. en prison et MulW dans le conseil? du Kaiser et la Sozialdemokrati trouve cela juste et équitable. Après tout ( que nous ont appris les Scheidemnnp. le Su-dekum, les Nosske et autres socialisé du Kaiser, nous ne songeons plus A noi: étonner. Nous savons depùÎ3 longtemps qr pour un Liebknecht l'Allemagne compte df milliers de Mullev. Nou° demandons seul I ment qu'on ne prétende pas cors faire pr dre pour des rris de la conscience ce (p n'est que tiraillements d'estomac. PENSÉES @ @ DANS CE DANGER DE LA PATRIE, -DANC-F.R NON PAS ACCBU, MAIS PSI : SISTANT, — C'EST PLUS QUE JAMA1 LE MOMENT, COMME DISAIT DAKTOÎ ' D'EMPOIGNER D'UNE MAIN FERME L i MANIVELLE DU GOUVERNE MEN" C'EST PLUS QUE JAMAIS LE MOMEN DE GOUVERNER. MAIS EN TEMPS DE GUERRE, QUAN LA FRANCE ENVAHIE LOTTE POU SON EXISTENCE, QUAND IL S'AGIT D VAINCRE OU DE MOURIR, LES PROC: DÉS ET LES ALLURES DES GOUVE1 NANTS NE DOIVENT PAS ETRE LI MEMES QU'EN TEMPS DE PAIX. EN TEMPS DE PAIX, LE ROLE D L'HOMME D'ETAT, DANS NOTRE REP1 BLIQUE PARLEMENTAIRE, A ETE D PERSUADER, DE CONCILIER, DE TES PORISER, DE CALMER LES AMOUR; PROPRES, D'EQUILIBRER LES PAi : SIONS ET LES INTERETS, ET CE ROL DEMANDE SURTOUT DE LA CLAI] VOYANCE ET DU TACT. EN TEMPS DE GUERRE, LA CLAI] VOYANCE ET LE TACT, NON MOIN UTILES QU'EN TEMPS DE PAIX, N SONT PAS EFFICACES SANS LA VOLOl TÉ, ET CETTE VOLONTÉ DOIT E,TR D'ACIER, C'EST-A-DIRE INFRANGIBL1 C'EST-A-DIRE AGISSANTE, ENTRAINAI TE, IMPERIEUSE, AU BESOIN FOI DROYANTE, TOUJOURS REALISATRIGi DANS LE DANGER DE LA PATRIE, I FAUT SAVOIR, AU NOM DE LA PATRE PARLER EN CHEF, AGIR EN CHEF, D] CIDER, COMMANDER, ETRE OBEI, CHi TÏER, RECOMPENSER, ENTRAINE TOUTE LA FRANGE DANS LE TOURBIi LON D'UNE ACTIVITÉ DIRIGEANTE. A. AULARD. : (n Journal » du 31 mai). L'ACQUITTEMENT DSFINIT1I DE M. SGHR0EDER La cour d'appel d'Amsterdam a rejeté ] pourvoi die l'accusation contre l'acquitti ment de M. Schroeid'eir, rédacteur en chef d Teleijraaf, accusé d'avoir mis en danger 1 neutralité de la Hollande. La Cour a déclai que l'article incriminé qui a donné lieu au poursuites ne tombait pas sous le coup d Code pénal. Nos listes de prisonniers IMWlVM l/VW L'accueil luit par le public à la liste de prisonniers que nous avons publiée naguèi a montré qu'elle répondait à un besoii Pour satisfaire au désir qui nous en a ét exprimé, nous nous sommes vus obligés d procéder à un tirage supplémentaire. C tirage est naturellement réduit et nous engi geons tous ceux gui désirent se procure cette brochure à nous envoyer sans retar leur souscription. Rappelons qu'aile contient, en VINGT QUATRE PAGES DE GRAND FORMAI les noms de quelques milliers de militaire belges dont les noms sont compris entre l lettre A et DET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pou les Belges, sera expédiée {ranco, contre l'er vai de 0 fr. 60, en un bon postal, au burea du journal, ruo tle la Bourse, 28 ter. L Havre. Pour rAngleterre les demandes doiver, être adressées à notre London Office, 21 panton Street (Leicester Square) Lontfo 1 S. W. Joindre 6 pence. i £'opftii§n ftafiw - «t h caass bcl^ » 5 3 L' « OSSERVATORE ROMANO „ ET LE NOUVEAU LIVRE GRIS i Nous nous sommes vus trop souvent dans î l'obligation dè reprocher à YOsservatore Romano son attitude vis-à-vis de la Bel-3 gique et de la cause belge pour ne pas sai- * sir avec empressement l'occasion de le re-3 mercier lorsqu'il le mérite.. La presse ita-, - lionne touit entière a accueilli la note Stefand i où notre correspondant avait signalé l'importance et la valeur démonstrative du nou. i" veau Livre gris belge. Gette fois VOsserva- t tore Romano n'a pas fait exception et ses ^ lecteurs ont connu, tout comme les lecteurs * des autres journaux die la péninsule, la pro- - testation des victimes contre les calomnies des bourreaux. C'est un progrès que nous - sommes heureux de marquer. s i TO DEFAUT DANS LA PROPAGANDE r BELGE A L'ETRANGER i * A propos du Livre gris précisément, on nous signale un défaut dont souffre mallieu. t reuaement la propagande belge à l'étranger, r Un do nos amis nous écrit qu'avant tl'e i- recevoir ]a note dont nous parlons plus haut s et qu'ils ont publiée, les journaux italiens ;f avaient eu communication d'un résumé du t Livre gris beaucoup moins bien accueilli, il Ce résumé était fort bien fait, mais infini-e ment trop long pour (pouvoir trouver place '• dans des journaux qui n'ont que quatre p pajges et qui doivent publier, outre une page n d'a^nr-incr-ô. rr-é f m,le d'informations sur la - guerre mondiale et la part qu'y prend l'Ita-? Ide, ■ ur la vie italienne, etc. 11 est regret-s teble, conclut notre correspondant, qu'on ne s tienne -pas mieus compte des » possibili-r tés ». ? Nous le regrettons aussi. Et nous prenons 3" la tëiberté d'attirer s'"r ce point l'attention du service responsable. 11 II nous faut tenir compte, dans notre pro-pai Égide, des réalités, et cela e:^ plus vrai - encore lorsqu'il s'agit d'impressionner « neutres » que lorsqu'il est simplement question de fortifier la sympathie de nos alliés. « IL N'Y A GUERE QUE LA PRESSE QUI COMPTE » G A cet égard nous nous permettons d'épin-'■ gler l'avis d'un bemme qui a quelque auto-A rit-é en la matière, puisqu'il dirige depuis le f début de la guerre lin bureau de propagande « française. Faite par des catholiques et sur le terrain catholique, cette propagande s'est exercé? D très activement en Espagne. Or, Mgr Bau-R dlnillart vient de faire dans ce pays un _ voyage assez long qui lui a permis de se ^ residire compte de l'état d'esprit des catho-liques espacnols. Voici la leçon pratique que l'émiment pré-3 lat rapporte de son voyage : « Les Allemands ont lassé par l'extrava-g gpnte multiplicité de leurs publications de propagande, a dit Mgr Baudrillard à un ré-docteur de la Croix (numéro du 30 mai). E Quoique nous ayons moins fait, on en a un I- peu. assez aussi de nos publications sur des 3_ faits relatifs aux débuts de la guerre : la violation de la neutralité belge, les atrocités, ^ même les responsabilités de l'Allemagne. E » C'est triste à dire : mais, sous ce d'Auge l- de publications, la masse des lecteurs re-nomra à savoir le vrai et se dit : Après tout, , qu'y puis-je ? " » La grosse affaire, c'est de tireir parti des S . événements nouveaux, et. pour cela, IL N'Y E A GUÈRE QUE LA PRESSE QUI COMPTE: j. en seconde ligne, les écrits oourts et de lec-j, tare tecile, pué l'image. » 3 II •" a là, nous paralt-il, une leçon dont ' notre propagande aurait avantage à s'inspi-r&r elle aussi. Comme Mgr Baudrillart J- n'est pas journaliste, on ne cherchera au-:. oun mobile personnel au jugement qu'il X, porte sur l'importance du rôle de la presse , dans la propagande. LES FAITS DU JOUR Il y a eu de vifs incidents lundi au Reichs• _ tag à rrropos d'une motion socialiste deman-i dant la suppression de l'état d'e siège. Les orateurs d'extrême gauche ont déchaîné d plusieurs reprises le tumulte en parlant de la censure, des rêves de conquête et de l'arrestation de Liebknecht. Il y a eu une séance non moins agitée au o Landtag de Prusse, où les nouveaux impôts du royaume ont été votés à l'unanimité sau{ u les voix socialistes. a Le prochain crédit de guerre qui sera de-ê mandé au Reichs tag au commencement de x la semaine prochaine s'élèvera à douze mil-u liards d'e marks. 1/WWWWtVU Mv Tennant, sous-secrétaire d'Etat britannique à la guerre, a répondu mardi à ta Chambre des Communes à des critiques formulées par M. Winston Churchill contre l'organisation de l'armée britannique; il a repoussé la suggestion de lever douze nou-ç velles divisions aux Indes, à cause de la e difficulté qu'il y aurait à les encadrer. WiWWWWW ^ Le chancelier allemand est rentré de son e voyage dans les Etats du Sud. Le Taeg liscihé Rundfschau prétend que la situation future de VAlsace-Lorraine a été l'objet prin-r. ripai des conversations du chancelier avec a 'rs hommes politiques de VAllemagne dv Sud;, peut-être même, afoute-t-il, cela est-il ' le seul motif du voyage du chancelier dans • le sud de l'Allemagne. ^ HWWVWWU C M. Skouloudis a refusé d'accepter la pro-r festation bulgare, contre l'action des trou-- Des grecques qui ont tiré sur les Bulgares, Lî lors de l'occupation du fort de Rupel. L'in-e vasion bulgare s'étend en Macédoine orientale sans opposition des troupes grecques. t IWVWVVWWJ fi La province chinoise du Hunan a proclamé son indépendance. Les Allemands en Ispsp® avant la guerre HO«.— LE MEPRIS DES « SURHOMMES » POUR LES ESPAGNOLS (Correspondance particulière du XX" Siècle) I Madrid. 25 mai. Avant la gueurs, les Allemands tenaient en bien médiocre estime les Espagnols. On n'a, pour s en convaincre, q.u à ucouler leurs authentiques porte-voix, les écrivains pan-germanistes. « Les Européens du Sud, écrit li.-J. Chamberlain, sont retourros à l'idolâtrie et, par le fait, ont cessé d appartenir aux gpwupes des peuples civilises (1). « Reimer, dans son Allemagne pangerma-nique, expose que son pays a ia mission non seulement de civiliser la France, ma:® I Espagne el le Portugal, qu'il devra conquérir. Ces deux, peuples sont formés par une raoe encore plus méprisable, 1 homo mediterraneus. A eux seuls l'on permettra dêtoe catholiques, afin de les détruire plus f u-iiemant par la pratique de la loi du célibat.u affaire Ferrer fournit aux Teutons luthériens une excellente occasion de déverser leur mépris sur les Espagnols catholiques et latins. Ceux-ci reprochent, aujour-d huj encore, aux Français et aux Belges les injures que leur presse radicale articula alors ci/ntre eux. Elles élaient pain bénit, à côté d'e ce qu'écrivaient les journaux d'outre-Rhin. « L Espagne, écrivait le Ber-liner Tageblatt, achève de se mettre au dernier rang des nations civilisées, ou plutôt, elle s'est'mise déjà hors du rang des nations civilisées. « Et la Vossische Zeitung ajoutait : n La justice espagnole se trouve hors du niveau européen. » Même !**s organes du centre catholiçsie, furent modérés dans la défense de Maura et de ses collègues. De temps à autre, des savants (\ lunettes venaient dans la péninsule, étudier les raines de quelques villes romaines ou arabes, ou déchiffrer des manuscrits. Mais ils y venaient en témoins et en juges de vieilles civilisations disparues ou épuisées. Ils plustroniiaient avec leur- morgue de Germains supérieurs à tous les peuples, surtout aux peuplas latins. » Ils auraient cru fouliffruer on donnant un regard de sympa-ihie à I JSspagne moderne. Un Se ces- insupportables poseurs, Schulten, qui, pendant cinq ou six ans, avait fait lies rocher lies à Numamee, aux environs de Valence, choyé par les particuliers et l'administration, retourné chez lui, s'empressa de dire du mal de ses bienfaiteurs et \du pays qui l'avaient royalement hébergé. Un prêtre ;e la réji'On." aussi modieste que savant, dut le rappeler à la pudeur. C'est ce même Sohulten que les j -umaux de Berlin nous présentent comme témoin tes qualités du peuple cspngno] et de son ardent amour pow la Germanie ! Le dédain dœs Allemands devenait violent mépris à l'égard de ceux çrei sont aujourd'hui leurs meilleurs alliés et leurs ridticniles thuriféraires. En 1874, quand le-capitaine Sohmidt, correspondant militaire d'un journal berlinois, fut fusillé par les troupes de don Carlos. Bismarck, en plein Reichstag, appela les carlistes « barbares et bourreaux », les menaçant de terribles représailles, En 1875, après l'attaefoe d'un vaisseau allemand, il envoya contre eux doux croiseurs avec ordre de ne pas les épargner. A la mort de don Cairtos, au témoignage de M. Francisco Melgar, secrétaire de ce prince, Guillaume II ne voulut même pas recevoir la lettre qui la lui annonçait, <i n admettant pas de correspondait^ avec des gens qu'il ne connaissait pas » (1). Ne nous 'élninos donc pas qu'en 1896. en pleines Cortès, le leaider carliste, Vaz-quez de Mella, repoussât toute idée d'alliance de l'Espagne avec l'Allemagne, préconisant son alliance avec la France... anli-olériicalei, « unie avec nous, dictait-il. par tant de liens historiques., géographiques, ethnologiques et commerciaux » (3). Ainsi parlait l'homme aujourd'hui responsable des injures dont les carlistes et leur presse ont abreuvé la France. 11 dira qu'en I'3fî elle n'était nns alliée à l'Angleterre... Dans ce discours de politique étrangère, il n'y a pas un mot contre cette nation. Tout en regardant de très haut l'Espace, les Allemands, avant la guerre, ne cherchaient pas moins h. en tirer parti et A l'ex-oloiter. On sait avec quel sans-gêne, en 1885, ils mirent la main sur les Carolines. [a; fut, chez tous les patriotes, un cri d'indignation. L'un d'eux. Costa, un illustre Aragonai.s, respecté de tous les partis, écrivait à cette oenasion : « Notre pays _ doit constïi-vcr de bonnes relations avec l'Allemagne, mais rien de plus. L'amitié ou l'inimitié n'ont rien à faire entre deux puissances aussi hétérogènes et éloignées l'une rte l'antre. Cette alliance n'est justifie ni oar l'histoire, ni par' la gé graphie, j„ par dles affinités de race, ni par des raisons d'intérêt Bismarck s'.est d'ailleurs chargé de dissiper nos illusions. Son misérable outrage, comme la faute d'Adam que certains Pères die l'Eglise appellent « heureuse n à cause des grands bienfaits qu'a valus la Rédemption, doit élire béni par les Espagnols. II Iles a sauvés d'u.ne politique) qui nia.il toute raison d'Etat et avec laquelle il leur était impossible de se relever jamais. » Tout s'arrflngieiR • et la guerre Tut évitée gr.Ve à l'intervention de Léon XTI1. L'Allemagne. au lieu de voler l'Ile, l'acheta pour 20 millions de francs. Il y eut cenenrl^nt en 1805 une tentative d'alliance entre l'Espagne et l'Allemagne, l'en parlerai dans un prochain article et je dirai comment elle échoua. Luis MOLINA. — Un incendie s'est, déclaré dans la grande fabrique de munitions de l'Etat roumain et a détruit un local où se préparaient les cartouches pour l'infanterie. L'incendie a pu être maîtrisé à temps. Il n'y a pas eu de morts, mais seulement six blessés. (11 H.-J. Chamberlain. Assises du dix-neuvième' siècle, p. 75. (2) F. Melgar. En Desagrnvio, p. 58. ^3) Diario de Sesiones, 1890, t. IV, p. 1150. L'eiécnlisn in glsi aimai 83 AttMË&rà GUILLAUME ÏI PROCLAMÉ EMPEREUR DE TOUS LES ALLEMANDS PAR LES HONGROIS Ce n'est paa aux lecteurs du «XX® Siècle» qu'il faut apprendre que l'Allemagne poursuit en Autriche le but d'hégémonie qu'elle ne peut plu» atteindre sur les champs de bataille. La manœuvre allemande se poursuit méthodiquement malgré les oppositions qu'elle rencontre tant en Allemagne même que dans l'emnire des Habsbourg. En ce moment, ce sont les Hongrois qui secondent avec le plus d'empressement les plans de Berlin. Le correspondant suisse de « Paris-Midi » (numéros des 27 et 28 mai), vient de signaler deux manifestations qui mettent en évidence l'importante évolution accomplie dans les rapports entre l'Allemagne et les Autrichiens et Hongrois. Le comité directeur de la » Société historique magyare ». réuni * Budapest le 19 mai, en séance extraordinaire, a acclamé à l'unanimité Guillaume 11 comme membre fondateur de la société. I.'empereur allemand avait fait savoir qu'il désirerait recevoir ce titre et on peut croire que le discours prononcé à cette occasion pnr le vice-président de la société sur la solidarité mngyaro-alle-mande avait reçu lui aussi l'agrément de Berlin. Or. voici un extrait de cette harangue ; mérite bien d'M-rc retenu : « Nous nous rendons compte — a dit Nf. Csankv — que le noble empereur, le grand homme de la grande époque en adhérant à notre société a voulu honorer notre passé national, nos idéols, nos revendications et rendre honneur à la grande part qui nous incombe dans la guerre mondiale en alliance avec lui. Cette sublime dérision de l'empereur et chef de la tru-inde nation allemande réunie, du çrand allié de notre roi et de notre nation est une preuve éloquente d'une 'v»nvellj évo1 • IV-1 l'un temps nouveau. »_ Deux jours r^us tard, l'union populaire allemande de Sal'/lx^'p"? alunit aussi 1 aurore de ce temps nouveau nn applaudissant un appel d<* Nf. Joseph S^térémv, député et •ancien secrétaire d'Etat hongrois,à la solidarité des allemands et- des magvars. « D'après élaboré à TV^in et Budapest, auquel Tes Allemands d'Autriche "t donu/- volontfirrs leur approbation, il n'v aura plus d'empire austro-hongrois, écrit le çorrn"rKyndant de » Paris-Midi » ; les Magyars n'en parlent nlus. Il v aura seulement je grand en',^îr^ german/ique, gouverné par le « ^hef de ton* l*s Allemands » et de l'autre eété la Hongrie majjvarisée, agrandie, par le concouc* lo r-M.lemacme d'une nota-]>1e partie de* tv"* v/wi^n-^laves. MM. Ti-s» 7.S., B"urian, Andr*s**v. ?r,t°renvi et autres sont tombV onennlét^ment d'acrord avec rriullaume TT et nvec les Allemands aussi bien ceux de Berlin one ceux de Vienne. » t nu nmt pt r '.'S FUSILLÉ PAR tes k'irms Du correspondant d!u Daily News : « Un Drêtre polonsi», Francis Pruski, a été ex eut: il Kutno. p«r les Allemands, pour avoir mis en ga.rrle les femmes et les jeuines filles contre les instincts Hc«noieux des envahisseurs. / n Pendant l'occupation de Kutno par les Paisses, Pmski avait sauvé la vie k un avia. teur allemand oui avait été forcé d'atterrir. Cet acte fut, d'ailleurs, également exploité pour ajouter à l'accusation précédente, cella d'avoir livré l'aviateur aux Russes. » I AU FRONT BELGE —^)0<(— LE COMMUNIQUE 31 mai. — Bombardiemont réciproque sur divers points du front belg». UN AVIATEUR BELGE LANCE DES BOMBES SUR COURTRAI Un aviateur belge a réussi à lancer des bombes sur la caserne allemande de Cour-trai.Les envois de pain au* prisonniers Le Bulletin des œuvres de secours auï prisonniers de guerre publie la note suivante : Nous sommes en mesure de confirmer que les envois collectifs de pain sont rétablis.Il est même question — et certaines notes ont fait allusion à ce projet — de généraliser ce modw d'envoi qui, du moins en ce qui concerne les oeuvres, se substituerait aux colis individuels. En cens6quet>c«, nous croyons que les œuvres feront sagement de tenir compte de cette éventualité. Nous pouvons ajouter que les mesures nouvelles auront pour effet d'assurer d'une façon plus certaine et plus régulière l'alimentation en pain de nos prisonniers. £wi Relm Cccfl I paris —'(—■ Lord Robert Cecil, membre du cabinet anglais et chargé des questions relatives au ulocus depuis février 1916, est arrivé mardi à Paris pour conférer arrec M. Denys Co-chin, qui a les mêmes attributions dans le ministère français. Lord Robert Cécil est le troisième fils de feu le marquis de Salisbury, qui joua un si grand rôle jadis comme secrétaire d'iîtat aux affaires étrangères. Par ses capacités juridiques et par l'expérience diplomatique qu'il a acquise comme sous-secrétaire d Etat aux affaires étra/ngèires, il est particulièrement qualifié pour discuter et résoudre les problèmes soulevés par la restriction du commerce ennamt

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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