Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 14 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1n7xk85h0q/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 2Ster. ru il la Boira — LE HiTBS TÉLÉPHONE: n<64BELOE BUREAUX A PARIS • 33, tua dean-Jacquos-Routseau, 33 »0U LONDON OFFICE! I», PANTON STBEET Le/castor Squart, S. W, Directnr fSENÀNB REÏÏRAT 10 cent. le IN° LEXXE SIÉCLE ABONNEMENTS France...... 2 f r. BO pai> mois . 7 fp. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne ôc Publicité, iO. rue de la Victoire, Paru, çui en a le monopole pour Paris. £3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris - - H IMIIIWI" i ■ i ■ m H H—" .. ' g artE—W—M—M IHii.MiJMgMMBBMMagWBBMMMMMaKW.fl'JKI uMk MtMBBBBBMfc—BB—me—ma—w 14 Juillet „0I( 1 Les adversaires même de la France ren-; denîi témoignage à sa grandeur. Un journal allemand laisait allusion récemment à l'mn- J comparable esprit de sacrifice des soldats 1 de Verdun. » Mais, à côté de cet esprit de r sacrifice des soldats de Verdun, il y a celui qui anime toutes les armées de la Républi- c I que ; et à côté de celui des armées, il y a f celui des mères, des femmes, de toute la na- t tim ; il y a la France entière, qui n'est j-qu'un perpétuel et sublime sacrifice. i Quelle grandeur, — et quelle aurore ! Dé- t jà le jour tant attendu s'annonce. Il se lève I sur les plaines de la Picardie,les collines de la Meuse ; la pourpre sanglante du sol semble n'en être que la première lueur ; et bientôt Miais écoutez ! C'est,à plus d'un siècle d'intervalle, le môme souffle qui confie lo cœur d'un peuple, 3e môme chant farouche et fier qui conduit sa marche : La Victoire en chantant nous ouvre la carrière, La Liberté guide nos pas,.. !5 * - ], Ceux qui ne connaissaient, pas la France j ee sont trompés sur elle. Ils ont pris pour j te beato, fleuve, l'écume : dans un politicien. < taré, une criminelle célèbre, un scandale f ralentissant,ils ont cru pouvoir incarner un i [ (pays. Dieu merci ' leur erreur fut partagée, { | st. c'est peut-être à cela que nous devrons ( [ notre victoire. Pour avoir rêvé ses armées j fondant <mr une France minée par l'immo- f ralite, l'ancien ami d'Eulenbourg les a vues i imaaser la Marne en déroute. t Rarement erreur plus lourde fut plus i lourdement payée. Ici encore, l'ennemi j avoue. " _ f Voyez ses bulletins d'août 1914- : Amiens pris, Compiègne occupé, et, à l'horizon, vision de conquérfBit en délire, Paris ! 14 juillet 1915 : le ton n'est plus le même. I Après un repos de plusieurs mois la France a mordu l'adversaire en pleine chair'. Abtam- t SamLNazaire et Carency ont vu passer dos régiments d'allemands prisonniers. Mais F Allemagne marque un gros succès a l'Estt. 1 Eiîie a. annihilé à jamais l'armée russe, dit-elle. Et. ceci compense cela. Aujourd'hui... d'Ypres è Reims, de Reims à Verdun, l'âme des cloches défuntes doit t 1 frémir d'allégresse dans les olochers dévas-i tés. Vivantes, comme elles sonneraient, i clair et. impérieux, leur chant d'espérance î E Et comme l'Allemand cache. mefl sa. rancu-P ne : .ces légions russfes, 0 émf, reconnaître, [ en reculant devant. &lles,îéut- nombre et leur force ; une- autre armée, l'armée britannique, qu'il avo.it voulu ignorer, est devant lui, [ [formidable. Et cette main qui vient de îe sai-j sir le pto rudement, à la gorge, qui, d'un , coup, l'a chassé de Curlu, de Hem, de Flan- j [ i court, c'est celle de l'adversaire qu'il devait , écraser avant tous 'les autres, — la Franco. Non, «île ne s'est pas « réveillée » : elle ; I [n'était pas endormie. A il'a.ppel du danger, < I j «lie n'a pas eu besoin d'un effort, pour red°- -I , venir elle-même. La Marne et Verdun eon- ; [ f tmuèreïii Valmy. j i C'est ce respect qui l'entoure aujourd'hui. | i Elle célèbre sa grande fête, dans un recueil- < [ lemern qui mêie, à la douleur immense, ; l'immense espoir. , Ce respect et cet, espoir, cette douleur ies .3 a chèrement achetés. Depuis deux ans, la ; France mène le combat, ses Alliés fidèle- j ment groupés autour d'elle. Elle a foncé -j 1 dans la mêlée de toute son énergie, dédai- : f gneuse du sang qu'elle perdait par mille ; 1 blessures. Elle a groupé toutes les forces vi- : ves de l'Entente ; elle a donné les siennes sans compter. Maintenant que le grand œuvre est réalisé, que l'adversaire sent ses i jours mesurés, qu'une moitié de femmes de France sont en deuil «t sèchenr, leurs yeux d'héroïnes pour mieux voir la victoire, — la f France attend l'aube. Elle est meurtrie et i saigne. Mais son visage dit la confiance. Et ■ [elle est gaie. ' ( Oui, gaie ! Gaie «oaferé la souffrance, à ■ s cause de la. souffrance. Cela, c'est plus beau , s que tout au monde. * 1 Il faut connaître ses Soldats. Il faïut, avoir vécu parmi eux pour imaginer ce ressort in- ( comparable, cette sève généreuse que le 1 coup de cognée précipite au lieu de la tarir. 11 faut avoir entendu rire- et chantier les sol- 1 dats de te, France au moment de l'assaut ; pour savoir quelle vie merveilleuse palpite 1 en elle, pour expliquer le miracle qui se ré- : ■pète chaque jouir;, de la Somme aux Vosges. < Il faut des avoir vus. Je les revois...C'est, ( sur une route de Flandre, un régiment de cavaliers qui passe. Ils serct. appeles en hâte j I comme renfort-, car l'attaque boch'e dure de- j [ puis quatre jours, obstinée. Le ciel est raor- j 1 «r», la plaine grise ; des bouffées de vent j I apportent, aux narines les relents des gaz 1 t asphyxiants. Tous songenst aux immenses 1 1 étendues de sable et de verdure, sous le ciel 1 I éclatant, dans l'air libre... \ Soudain, on dirait que voici du soleil ; les 1 hommes sont bien en seHê. astiqués pour la 1 I suprême fête ; les chevaux dressent la tête i E ar son des voix familières et le rythme 1 ■ joyeux sonne : \ I ■ Escadrons, marchons ; escadrons, marchons ! ■ Chasseurs d'Afrique, à l'avant-garde. B Encadrons, marchons ; escadrons, marchons 1 ■ La France vous regarde ! Ils sont des millions à chanter ainsi, I qu'ils viennent, d'Afrique ou de France, de i Saint-Nazaire ou de Meeheriaih ; des rrcil-I lions à chanter ainsi, chaque fois qu'ils vont I se battre ïfc*ïSe Ne nous abusons pas. La tâche qui reste à accomplir menace d'être dure et' longue i Fermons la porte aux illusions : elle nous orr. jadis, fait trop de mal. Mais qu'il nous soit permis, à cette heure : où tant de gloire ancienne mêle ses échos I en frémissement d'une gloire jeune et déià immortelle, qu'il nous soit permis de saluer de tou'i- notre amour et de toute notre "foi, ce peuple qui, après avoir rêvé tant de rêves sublimes, est on train de réaliser l« beau d'entre eux. GUTT. AA A V/VVA'VVIA'VIVVVV VVVAA/\Ai\^'VVVVVV'VVVVV\iaiVVA.VV"l ■> W? I'\ ISos lecteurs trouveront en | troisième page, toutes tes 2 | nouvelles de la guerre et les î I dépêches de la dernière heure I \ i î . ' tUUilUt .VUiJtt UJ !U.LUUlLtA.lUUlUXU NOS AL1JES O— Un hommage à la Russie Intéressantes réflexions de M. Maurice Muret dans la «Gazette de Lausanne» (n° du 11 juillet) à propos du récent congrès dit des nationalités : « Que d'absurdités dans les griefs allégués au congrès contre l'Angleterre et surtout contre la Russie ! Pourquoi s'acharne? tout particulièrement contre ce dernier pays? Pourquoi s'obstiner à ne point voir la magnifique renaissance dont il est le théâtre depuis le mois d'août 1914? Nous avons marqué asez souvent la médiocre admiration que nous inspire le système gouvernemental de la Russie, pour avoir le droit de louer aujourd'hui la nation russe et de marquer les symptômes vraiment réjouissants de régénération qui se manifestent dans son sein. Le pays où la suppression de l'alcool a été le plus sérieusement organisé est la Russie, le parlement qui a rententi depuis le commencement de la guerre des discours les plus sincères et les plus généreux est la Douma russe, le pays qui a créé les plus puissantes usines pour s'armer et s'outiller en vue de la guerre est la Russie, le pays où l'opinion publique a le plus progressé et grandi depuis 1914 est la, Russie. Hier, l'opinion publique n'y existait pas. Elle existe aujourd'hui, c'est elle qui veut la continuation de cette guerre, la plus juste et la plus noble où jamais la Russie ait été mêlée, c'est elle qui exigera demain, d'accord avec Nicolas II, le plus populaire des souverains, l'épuration administrative, l'autonomie des « nationalités », puisque « nationalités n il y a, tous ces bienfaits, en un mot, qui sont la conséquence 1 d'une guerre heureuse. On n'a guère insisté • sur tout cela au Casino de Montbenom la semaine dernière. Et c'est pourquoi nous tenons à réparer cette lacune. » » ; Lire en V page : LES NOUVEAUX IMPOTS DIRECTS ' DISPOSITIONS PRINCIPALES DE , L'ARRÊTÉ DU 18 MA11916 (suiteet fin. 1 t ». ■■ — - ■ .. - ECHOS Notre nouveau nonce Nous avons annoncé la prochaine arrivée au Havre du nouveau nonce apostolique près le Roi des Belges. Mgr Aobi'lte Locaielli, archtevêque titulaire de Thessakmique, est né à Seiegno, près de Mtteiri. en lbàt>, il fut ordonné prêtre en 1873, fat élève de l'Académie des Nobles Ecclésiastiques de 1880 à 1886,fut nommé ca-mérier secret en 1884 et prélat en 1902. 1-1 fut attaché à la nonciature de Munich, puis à Bruxelles, ensuite à Paris et enfin à Vienne en qualité d'auditeur. En 1899 il fut rappelé à Rome et attaché à la Secrétairerie d'titat où il resta jusquen 1904, époque où il fut nommé ohargé d'affaires en HoM-ande et au Luxembourg. Le 22 novembre 1906 1! lut nommé arcoevèque et internonce dans l'Ar-•geniâne. C'est donc un mplomite de carrière et qui connais notre pays que le .Saint Siège a choisi pour le représenter asiprCî de noue gouvernement. M. Hytuans à l'Institut français du Itôyaume-Uni M Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres, assistait samedi dernier avec le consul général de France à Londres M. Thierry, représentant l'ambassadeur, à la distribution des prix de la section londonienne de l'Institut français du Royaume-Uni. L'arrivée des deux diplomates avait été saluée par la « Marseillaise » et la « Brabançonne ». M Hymans prononça un discours très applaudi" où il exposa que la nation beige avait fait ce qu'on attendait d'elle en résistant de son mieux à l'avance des armées agressives et sans scrupule de l'Allemagne. « Mais ce que j'admire le plus chez mes compatriotes, dit-il, c'est l'héroïsme de la population civile. Entourée d'espions, oppressée par la tyrannie et l'injustice sous toutes leurs formes, elle a fermement refusé de travailler ;.u service de l'orgueilleux conquérant Elle est pleine de reconnaissance pour la générosité de la Grande-Bretagne et pour le splendide combat que cette nation mène avec la France dans l'intérêt des petites nations. » M. Hvmans fit ensuite l'éloge de la Grande-Bretagne, qui a levé une magnifique armée de cinq millions d'hommes, et dont la flotte a accompli des exploits connus de tout l'univers. L'Œuvre des Invalides belges de la guerre Une exposition des objets fabriqués par les invalides belges de la guerre, dans les ateliers de l'école de rééducation profes-Siionniedile pouir invalides, l'ondée par M. Sohollaert. ministre d'Etat, président de la Chambre des députés belges, aura lieu à la Villa de « la Sous-Bretonne », à Ste-Adresse, du 17 au 23 juillet courant. La séance solennelle d'ouverture de l'exposition se fera, en présence des ministres beilges, le 17 juillet, à 3 heures de l'après-midi.—0— Les Quatre « B ». Ils sont quatre pour lesquels il faut rectifier les termes de la chanson qui prétend qu'ils voulaient se battre, car ils se sont admirablement battus. Ce sont quatre généraux dont le nom commence par un « B ». C'est tout ce qu'il est permis de dire d'eux. La censure défend de compléter les noms. Par une coïncidence curieuse 1e « Matin » publie quatre citations à l'ordre du jour dont viennent d'être l'objet quatre généraux dont le nom commence par un B. Ce sont les généraux Balfouiier, Berdou- :«x* RlonrJlrj(. RfïrBîfslnl.. J£2 je» k% renforts ennemis i sur les principaux fronts s On continue à se battre sur tous les i ' champs de bataille : sur la Somme, à Ver- I * dun, sur le Stochod, en Galicie, au Trentin, 1 r en Turquie d'Asie. Nulle part encore la dé- ' r cision n'est acquise, mais le fléau de la ba- i ! lance penche partout en faveur des armes i alliées. î. Le phénomène lo plus caractéristique de 1 * ces derniers jours, c'est l'arrivée à la res-e cousse de nos ennemis d'importants renforts a en hommes et en canons. Les Anglais en signalent sur le front de Picardie ; les Rus-t ses sur le froft de la Stochod et de Kimpo-0 lung (Carpa.^s) ; les Italiens sur le pla- ! teau de Sette-Communi et dans les vais e d'alentour. s On peut douter que ces renforts soient de e nouvelles divisions constituées de toutes ^ pièces dans l'intérieur. Les Allemands ont ;t formé environ 180 divisions et les Autri-!- chiens 80, ce qui paraît être à peu près e e maximum de leurs possibilités, car, pour a organisa- des divisions, il np suffit point, j. d'avoir des hommes : il faui cadres. Il v. est à présumer que ces renions s mt de deux espèces : 1° des détachements venus des dé-u pôts pour être versés dans les unités exis-1, tantes éprouvées par le feu ; 2° des déplace-ments de divisions, de brigades ou même de e régiments des secteurs les moins menacés é actuellement vers les secteurs de combat, a Ces déplacements sont périlleux et le re-s mède peut être pire que le mal. Et voici qui permettra d'en juger. Sur le front occidental, les Allemands 3 avaient, au début de la bataille de Veadun. de 120 à 125 divisions, dont 40 devant le front belgo-britannique. ^Admettons que, . malgré leurs terribles pertes sur la Meuse, _ les Allemands aient pû maintenir le chiffre de leurs unités et leurs effectifs grâce à des ■) enevois des dépôts d'Allemagne. Il n'en reste = pas moins que, devant le secteur de la mer du Nord à la Somme, il ne peut guère y avoir maintenant plus de 40 divisions ennemies. Or, ce secteur mesure plus de 150 kilomètres, alors que le champ do bataille de Picardie inséré dans ce secteur n'?u re-; présente qu'une trentaine, soit donc le clii-quième.- S'il est donc vrai, comme d'aucuns le prétendent, qu'il y a près de 30 divisions devant les Anglais et les Français, de l'An-,e cre à la Somme, il ne doit plus y avoir de [e la mer du Nord à Arras qu'une dizaine de divisions allemandes de première ligne, j. D'autre part, de la Somme à l'Alsace, il n'y lS a que 80 à 85 divisions allemandes, dont te n tiers au moins est devant Verdun. Dès lorw, 5S qui ne voit que Jes lignes allemandes dans les secteurs non encore attaqués doivent, être fort minces et que toute extension de à la ligne de feu révélera la fragilité de la fa-1 iG meuse muraille de fer de l'ennemi. En vé- j [<5 rité, « on les aura quand on voudra », et il, on voudra quand on aura encore plus de jt canons et plus d'obus, car les hommes, sont u à pied d'œuvre. it En Volhynie, sur le Stochod, l'armée de r- von Linsingen, battue et en retraite, s'est v ressaisie grâce à l'arrivée de puissants ren- es forts. Ceux-ci sont non seulement des dé-:r- tachements des dépôts, mais aussi des di-n, visions toutes constituées. Elles ne peuvent é- venir que du front au nord du Pripet. Il y a- a là, de Riga à Pinsk 49 divisions alleman-es des et 3 divisions autrichiennes. Ces 52 divisions doivent tenir un front de 600 kilomètres et sont menacées par les années des généraux Kouropatkine et Evert. En s'affai-je blissant au profit de von Linsingen, le ma-,s_ réchial von Hindenburg court risque de voir ,ig ses lignes enfoncées à Baranovitchi et dans la région de Vil no.. Le jeu de navette sur LS_ un même front est- aussi compromettant que 0] le jeu de navette d'un front à l'autre; lors-a_ que l'adversaire est d'attaque et bien réso-ls lu à ne plus laisser de répit Les Italiens, eux aussi signalent au Tren-:j6 tin l'intervention de renforts. Ici, il est très C3 vraisemblable que ce sont des troupes déjà retirées et prêtes à être embarquées pour 'a Galicic et la Volhynie qui sont revenues sur e leurs pas. L'armée du général Cadorna con-UJ. tinue donc à rendre aux Alliés le précieux rit service d'accrocher devan1 elle de 30 à 40 jj divisions ennemies. JX I? faut conclure de tout ceci que si les Al-I5_ liés continuent à manœuvrer l'ennemi sur ja_ tous les fronts, la corde sera bientôt telle-ment tendue qu'elle se rompra. de « és * * En Picardie, l'armée britannique a recon-jc^ quis le bois de Mametz et bonne partie du bois des Trônes. Celà simplifiera 1e jeu tac-,js tique de la progression par échelons. n Sur La rive droite de la Meuse au prix lé de lourds sacrifices, les Allemands ont pû I0 un peu progresser au sud du village de Fleu-3e! rv. vers l'angle formé par la chaussée de j-p Flèurv et la chaussée de Vaux. Les Fran-es çais établis solidement sur les côtes de Sou-ville et de Belleville auront l'occasion de "er réagir. y La bataille du Stochod continue furieuse. m_ L'acharnement de l'ennemi prouve le prix 50 qu'il attache à Kovel. Une nouvelle défaite He rie son armée renforcée dans le secteur au-rP, rait donr. les meilleures conséquences. On n_ pouvait craindre que le gênerai Von Linsin-ns gen, se dérobant, a,liât prendre une posi-ns tion en arrière sur le Bug où U aurait pû j,. organiser un nouveau front. S'il est dé-(]e trait sur place, la progression des Russes, (jg après la victoire, n'en sera que plus rapide ^ et plus continue. ,'Y Au Trentin, Ie« Autrichiens s'obstinent et. ie irrâce à leur supériorité en artillerie lourde font la tâche dure aux Italiens. Ceux-ci, }1g d'ailleurs, ne luttent que pour barrer de .nt, nouveau les défilés des monts et pour re-de prendre leurs attaques sur l'Isonzo et le fa., Carso. t-(S. i Enfin, en Arménie, l'armée du vice-roi i Nicolas, que l'on pouvait croire assez me-(}0 ; nacée sur son vaste front convexe de Trê-int bizonde au lac de Van, a. malgré l'arrivée des renforts turcs, renris toute sa supério-de rité. est Pau! CROKAERT. ?n- ^ ^ ^ Naturalisation finance et patriotisme INTERESSANTES PRECISIONS Nous avons signalé la conduite de k firme Bunge d'Anvers interdisant à un d< ses agents belges de prendre du servie* dans notre aimée. Un de nos lecteurs abso lunient digne de foi nous adresse à ce pro pos les intéressantes précisions qil'on vj lire : «t «M, R... dont vous avez parlé dirigeait en eftet, depuis plusieurs années diuipor tanies plantations situées à Java ot appar tenant au groupe financier de MM. Bung« et Cie d'Anvers. Au moment de la déclaration de guerre il télégraphia à ceux-ci pour demander l'air torisalion de se rendre en Belgique, en vu< d'y contracter un engagement uans noi-n armée. Il lui fut répondu d'Anvers que soi âge (37 ans) le dispensait de tout service que d'ailleurs il se présentait plus de vo lontaires qu'on ne pouvait en accepter Comme conclusion, on l'invitait formellement, mais en termes courtois, à rester i son poste. Au mois d'octobre 1914, à te suite de 1 ap pel du Roi à tous les Belges valides, M. R.. adressa à MM. Bunge d Anvers une nou velle demande, fondée sur le sentiment dt devoir à remplir que lui dictait son palrio tisme. Cette fois, MM. Bunge rependirent comme vous l'avez indiqué, par un refus net et catégorique et par une mise en de meure d'avoir â choisir entre leur servici et, celui de la Patrie. La décision de M. R.. ne pouvait être douteuse. Il abandonne donc définitivement la situation bridante qu'il occupait à Java et envoya à MM.Bungf à Anvers une lettre de démission fortemen motivée dans laquelle il s étonnait de voii des gens qu'il croyait Belges de cœur au tant que par la loi comprendre de cette fa çon les devoirs qu'a tout homme envers soi pays. Dès qu'il eut réglé les intérêts dont i était chargé, M. R... quitta Java et vint s'en rôler dans notre armée. Il n'a pas cessé depuis lors, d'être sur le front belge. Vous voyez que si on ne peut pas à pro prement parler, dire que M. R... a1 été révo qué, l'attitude de- la firme Bunge d'Anvers dans cette affaire n'en est guère moins fâ cheuse. » Nous reproduisons cette lettre à titre do cumentaire tout comme nous avons repro du'tt l'information de i' » Indépendant belge » annonçant que MM. Bunge d'Anvers avaient fait venir à Anvers 300 vache-s hollandaises pour fournir du lait aux bébés anversois ajoutant que « la reconnaissance rfv »fiun!e se manifesta car son admiration». "y/ y- ' vv.-^ ^ yyy v.-^: <•?>;. ; ^ "3ls" m jtfteidiieit pis I ans pmt wsi lesgte... ■^>Qct C'est ce qui l'ésulte des confideincies faites par le Dr Roesemeyer, ancien rédacteur de la Morgen. Post de Berlin, à un journaliste : suisse qui vient de les publier dans 1e ® Temps : « En août 1914, dit le journaliste berlinois, était considéré comme pessimiste (Schwarz• a celui qui annonçait que 1a. guerre .pouvait dures" jusqu'à la Noël suivante ; comme incapable de discernement celui qui n'était, pas convaincu que tout sérail, fini à Pâques 1915, et enfin, mûr pour un asile d'aliénés celui qui supposait, la fin de la campagne pour la Pentecôte de la même année. L'affaire était considérée comme une -> promenade militaire. Quelques mois avanl la guerre, le général de Lcebell, un de ces ® écnvailleuTs militaires mis h disposition qui ® à leurs heures- de loisir, prêchaient la haine ,. entre peuples, disait à une de mes connais-sances : « Soyez-en persuadé, dèiix semaines après ,„ la mobilisation, nous en aurons fini avec la à France ! Puis, en deux temps et trois mouvements, nous écraserons "la Russie E11-suite, nous irons dans les Balkans pour y mettre un ipeu d'ordre. » [. On le voit, c'est le programme de la guerre u mondiale qui devait être interrompu par la ^ bataille de 'a Marne. Ajoutons, en passant que ce général crevait si fortement h ce programme que, le lendemain de la bataille s de l'Yser, il m'envoyait une carte avec les ;- vantardises suivantes : e « Vive notre empereur qui dictera la paix .. à Londres et qui résume en soi la supério-a rité morale et intellectuelle du peuple aile e ma nd ! » e C'est un exempte entre mille de cette ab-it surde folie des grandeurs qui, pendant ces r jours-là, s'était, emparée du peuple, allemand 1- et qui — malheureusement ! malhenreirsp.-1- ment ! — est encore aujourd'hui loin d'avoir II disparu. » i" U*E DFUXIÊSE LIST€ : DE PRISONNIERS BELGES S l" NOUS VENONS DR METTRE SOUS PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRI- )- SONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE 1- MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES e NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS, i- F-LLE SERA EXPEDIEE FRANCO CON- s TRE L'BNVOÏ DE 0 fr. G0 (SOIXAK'.PE CEN- s TIM^.S EN UN BON POSTAL AU BUREAU e DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 2St&r, . LE HAVRE. liBijiiii! ( »0<t>— LS BULLETIN DES USINES DE GUERRE DE FRANGE Sous ce titre, un petit journal hebdomadaire est publié, depuis le 1°' mai 1916, par les soins du sous-secrétariat de l'Artillerie et des Munitions à Paris et il convient de souligner la portée de ce « Bulletin » qui apparaît comme le couronnement des efforts féconds dont le sous-secrétariat d'Etat français a assuré la coordination avec une ini'a.tiguaDle persévérance. La tâche du sous-secrétariat était ardue , la France n'avait pas prévu la mobilisation industrielle qu'allaient nécessiter la longueur de la guerre et l'effrayante consommation de munitions. Dans tes premiers moments de la mobilisation, on avait même vidé les ateliers et arsenaux. L'occupation, par l'ennemi, de la plus grande partie des centres métallurgiques du Nord et de l'Est, privait la France de ses movens, il fallait donc improviser. Après la victoire de la Marne-- 1e problème des munitions s'imposa avec une effrayante acuité. Un homme n'eût pas sufi à lu tâche, et il a fallu le concours de toutes tes bonnes volontés, de toutes tes compétences ; c'est du reste un des spectacles les plus réconfortants de l'heure présente de voir en France toutes les énergies tendues vers un but unique, toutes tes volontés concentrées dans un effort commun, la libération du pays. Mais si chacun a. sans réserve, apporté de la bonne volonté, il n'en faut pas moins admirer te travail persévérant de M. Albert Thomas, qui n'a pas ménagé ses peines pour améliorer constamment, en profitant de l'expërièrfce acquise, la formidable machine de la production du matériel et des munitiops ; toujours en éveil, à l'affût de toutes les initiatives à stimuler, d'où qu'elles viennent, inaccessible aux suggestions de l'amour-propre qui feraient hésiter à rapporter des mesures qui, à l'usage, se sont montrées inopérantes, parlant, dans ses instructions, la voix du devoir dans de1* termes élevés et personnels qui contrastent avec, le style ministériel habituel, M. Thomas a eu sa" part dans la formation, d© cet « esprit de guerre » qu'il définissait s-i bien dans sa visite au Creusot à la fin d'avril dernier : « C'est l'esprit de sacrifice et d'abnégation, la çpnscièriçe d<$ devoirs collectifs qui nous dominent, la.-subordination de tous les intérêts particuliers à l'intérêt commit#, l'assentiment à j la discipline et à l'organisation sociales, l'a volonté de tendre toutes ses forces pour 1e salut de la Patrie. » Les industriels, qui, à première vue, devaient se défier de ce démocrate théoricien — tes préventions sont instinctives — ont répondu à l'appel du gouvernement et l'effort de l'usine a répondu à l'effort de l'armée.Oue nous sommes loin des ateliers déserts où la mobilisation avait fait 1e vide ! AyîraTrd'hui tous sont en mouvement, la production s'est transformée dans le but unique de la guerre, des usines entièrement nouvelles sont en marche : une armée de l'atelier, parfaitement disciplinée, héroïque comme celle du front, assure à cclte-ci te matériel et les munitions ; les femmes en grand nombre ont apporté leur concours à l'œuvre commune . les résultats acquis sont deià admirables et le Bulletin des usines de guerre apparaît comme la consécration du succès de*la mobilisation industrielle ; il resserrera encore les liens entre te sous-secrétariat, des munitions et ses collaborateurs, patrons et ouvriers ; il exposera avec netteté les problèmes de l'industrie du temps de guerre : approvisionnements, transports main-d'œuvre, etc. : et cette partie fera, toucher du dokft tes difficultés qu'il a fallu vaincre : il cherchera tout ce mii est de nature à augmenter 'e rendement industriel, le bien-être de la main-d'œuvre, etc. T.es 10 premiers numéros partis ont bien /répondu à ce vaste orogramme à la foi" technique, économique, social ; tous ceux qui de près ou de loin, connurent à l'effort industriel de la France, liront avec un vif intérêt les pases judieieusement pensées et clairement écrites, destinées à susciter progrès sur progrès. N'Ambre questions auxoueltes touche te « Ridiefin » constituent la prépari-tten de l'aores-aruerre aussi s'il n'a ét£ créé que pour te. période de firuerre, so" i-0'tenf.is«.pm>mf doit «'étendne bien au-cte'''1 et, sa, collection méritera d'être conso^'e" comme unie des manifestations tes nln= K^llies de cette France unanime dans Pef frrt Prartpp du temns de tmenv» rrne tous Qr!fs qniis panèrent voir demeurer telte enreo la paix . Pïfl. Nos isgêsiears darfille?i3 »0<t Le Roi vient de signer un arrêté décrétant que 1e corps des ingénieurs d'artillerie sera complété par des ingénieurs d'artillerie de réserve, appelés à l'activité en temps de guerre seulement . Les ingénieurs d'artillerie de réserve se recrutent parmi les officiers d'artillerie et du génie de réserve, les ingénieurs et les chefs d'industrie, officiers de réserve ou non, s'occupant en temps de paix des spécialités intéressant tes établissements d'artillerie.Des officions du génie et d'artillerie de l'armée active ou do réserve peuvent être soit commissionnés en qualité d'ingénieurs d'artillerte; soit désignes comme faisant fonction d'ingénieur d'artillerie. Ces officiers conservent leurs droite d'ancienneté pour l'avancement dans leur arme. Ils pourront, ultérieurement obtenir leur passage dans. 1e cadre des ingénieurs d'artillerie.Des officiers d'artillerie et du génie blessés ou mutilés de guerre ou rendus inaptes au service de campagne par le fait de la guerre, peuvent être places en stage com-] me candidats ingénieurs dans les établis-I serments d'artillerie s'ils sont, au plus, du ; grade de- capitaine commandant . Ils peuvent obtenir ultérieurement leur \ passage définitif dans le corps des ingé-> nieurs d'art-^terie. cawrorrw—IIT.IIWI.IIM— miam — nman- | Le congrès des nationalités ! INTERESSANTES DÉCLARATIONS de M. Georges LORAND Entre deux trains, M. Georges- Lorand, revenant d'Italie, où il ne cesse de conféren-cier pour la cause belge, et retournant à Flo-r renee, — où il devait parler le 14 juillet, ® c'est-à-dire aujourd'hui, — est passé mer-; oredi au Havre. , — J'ai appris, nous a-t-il dit notamment, I qjue l'on a. été plutôt étonné de constater ma g présence au congrès des nationalités qui "s'est tenu à Lausanne le mois deraieir. Je vous dirai que ç'a été me déplorable ' affaire qui n'a pu servir qui me cause : celle £ des Boches. Aussi n'ai-je fait qu'y passer, la discussion, déplorabiement engagée et dirigée, se déroulant — ainsi que je l'avais près-i_ senti — contre les Alliés. Des réunions de ce congrès avaienr eu Heui a à Paris, avant la, guerre, sous la présidence i_ de M. Painlevé, aujourd'hui ministre des ;e inventions. r La personnalité lithuanienne, très h<mo-,é rable, qui l'avait organisé se trouvait aussi a à la tête du congrès qui devait se réunir à Lausanne. Elle vint mê trouver, me conviant ît à y assister. Mais bientôt j'appris que non >s seulement 23 nationalités — vingt-trois ! —-st s'y trouveraient représentées, mais que la r- direction des déliais serait confiée à des ;e maiins malhabiles. J'attirai l'attention de i- [organisateur sur le danger que courait la is congrès de tourner au profit des Boches. ■ Mes prévisions ne tardèrent pas à se réa-té liser. N'y avait-il pas notamment, parmi les is diéléguôs, des Basques et des Catalans " .1- C'était, déjà pas banal. Mais il y eut mieux : ïs des Egyptiens faisant, à l'égard de la Grande-it Bretagne, de l'absence d'une ConstitoSrin a- particulière pour l'Egypte un crime égal à 3s celui de l'occupation de la Belgique par les te hordes allemandes !... J- Mieux encore : nombre de nationalités, is étaient représentées par des personnages ve-à nus au congrès avec des passeports atrfri-se chiens et allemands ! ïs Au lieu d'y voir défendre, la cause des is Serbes, des Polonais, des Tchèques, des Ar, n- ménrefis, on y entendit attaquer les Alliés 1 •1. Tout cela fût permis par disons la n^ï- >n, vêlé de ceuix qui organisèrent et présidèrent ;it ce. congrès. Mais lorsque la myopie intellec-'P tuelle arrive à ce degré elle confine à la "i" cécité ! , '6- it- Noas^nous faisons 1 u- l'opinion très catégorique de l'honorable dé-à puté de Virton. FJle confirme celle de. nos îs, grands confrères suisses et range définitive-ir ment le congrès des natfonalités parmi les, machines de guerre boches, e- ;n '• / Sa Se pays ! Amusant croquis signé a Gy » dans là. « Gazette de Lausanne » : Au coup de six heures, les trois officiers et les. cinq sous-officiers' blancs de la X...' compagnie se retrouvaient au mess où l'on prenait iuperiti£ avant de s'attabler devant un menu dont poule ou cnêvre luisait invariablement les irais. De l'est, des paffonds de la brouse, dont la ligne oleuàtre se perdait a 1 iiorizon infini, arrivaient des bouffées régulières de vent aux senteurs fortes et sauvages. La brise du Tan-ganika, assurait-on aux « bleus « qui 110 mettaient pas un instant la chose en doute, ignorant qu'entre la nier africaine et le poste il y avait des montagnes aussi hautes que nos Alpes. Le commandant, maigre, sec et taciturne, 11e parlant qu'à sca chien, sirotait sou « perroquet ». Des deux lieutenants, l'un, Belge, jovial et exubérant, ressassait des histoires, toujours les mêmes, que son colleguo écoutait avec une complaisante indifférence. Quant aux sous-offl-cicrs, un peu à. l'écart, des questions de prêt ou de femmes, des rengaines de service taisaient le plus clair de leur entretien. Au pied de la ccliiiie, dans le soir qui tombait, le village indigène se réveillait de la torpeur accablante Ue la journee. fcur ic fleuve, dont les larges ondes brunes, couleur de lerre, descendaient tranquilles, ici au «moins, vers une mer quelles ne devaient atteindre qu'à deux mois de là, les pêcheurs attarues ramenaient â vigoureux coup de pagaye leur pirogue dans l'anse nospitalière. Parfois, dans le lointain, le roulement du tamtam. Durant ces jours agites — la révolté menaçait — son écho faisait cesser aussitôt toute conversation, pour écouter les signaux, surprenure quelque traîtrise. Faussa alerte ! Ce n'était qu une communication de village à village. Et 1' « interprète » — un caporal balouna — le fez rouge sur la nuque retournait au poste de garde, à deux pas du mess. Les serres vidés et les pipes éteintes, 011 se mettait à table. Après le dessert — d'inévitables bananes frites — la société se dispersait. A moins que l'on ne restât à entendre la boite à musique — on n'avait pas encore de ptiuuogra-pne 1 — moudre « Aida », le « Troubadour » ou « Marguerite ». La nuit était tombée et les notes grêles segrenaient flans la paix du scir. .vjus i influence de cette musique, bien primitive pourtant,chacun devenait songeur. Le corhr mandant lui-même, depuis neuf ans au paj;s noir — dont Ui.viiuit mois tout seul dans un poste en pleine forêt — rêvait à la bonne vieille ; Kurope, dont il était séparé par des mllîers de' milles. Trois mois de pirôgue ou de « sternw-hcel », vingt jouis de caravane, douze heures-de chemin de 1er et trois semaines de mer ! Un peu plus que de Lausanne à Morges ! T..., lui, songeait à Spa. Nous a-t-fl asbez « barbés » avec n son » Spa. Ce n'est pas lui, assurait-il, qu'on rattraperait à revenir chez les sauvages, une fois son terme achevé. Ah, fichtre non ! f>ans une année, il allait repiendre tout tranquillement son petit service aux grenadiers belges, où il était sous-lieutenant et au heu de la brousse et des éléphants il rèverrait Schaerbeek et les « zwanzes ». Ah, non, ce n'est pas lui qui repiquerait. Sur quoi concert d'approbations et litanies demalédictions sur « eo sale pays ». Dans la nuit, les grillons invisibles, les grenouilles-bœufs au mugissement profond et les ronflements des hippopotames, au gagna-ge en aval, accompagnaient la Conversation. La boîte à musique, enfin, so taisait et dans lo mess, les boys, ayant tout remis en ordre, causaient à voix assourdie, Le lieutenant T..., ai-je dit, 11e voulait pas faire long feu « là-bas K II en avait assez, fl y a près de vingt ans de cela et il y est toujours. Seulcmen!, il a quelque peu a,vapcé. Le sous- 23e A NN E. — Série nouvelle.—N* 515 Vendredi 14 Juillet 1^16

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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