Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 17 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xn59/
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LE XXe SIÉCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS il 3, place des Deux-Ecus, 3 (iir arrond1) — Téiéphone : Central 33-04 Jt PARIS I La Rcsturation de la Bslsip EST D'ABORD un probièmfc politique Nos soldats ont forcé Vennemi à capituler... Nôtre ■peuplé est victorieux... La Belgique entière acclame la victoire libératrice, mais elle songe, en même temps, aux grandes tâches qui s'imposent. « Sortis victorieux de la campagne, a dit le Boi à Gond, nuits sommes de nouveau nos propres maîtres. Une aurore nouvelle se lève. Travaillons à la reconstitution du pays comme nous avons lutté pendant quatre ans, la main dans la main, honnêtement, avec union et abnégation, sous la sauvegarde de nos libres institutions qui doivent garantir les droits et les intérêts de la nation. » Ce mot d'ordre du Roi sera celui de tous les Belges. Le XXe Siècle tient à y faire écho en étudiant avec attention tous les grands problêmes de la restauration nationale. Quelle leçon de choses ne cessent de donner les localités dévastées de la Flandre inviolée et de la Flandre reconquise ! De Nieuport à Ypres c'est une longue suite de destructions qui n'ont plus même laissé debout les ruines de ce qui fut des villes et des villages prospères ; plus An arrière, l:es agglomérations montrent des blessures ■ béantes. Les unes sont presque mortes, comme Fumes et Loo où la vi/e tend seulement aujourd'hui à renaître ; d'autres, moins gravement atteintes, s'étaient faKçs à. une existence nouvelle et présentaient jusqu'au moment de l'offensive -une animation qu'elles ne connaîtront plus jamais; de l'autre côté de la région désertique qui porte le nom si expressif de no man's land, nous retrouvons les mêmes destructions, aggravées par le sort malheureux des populations qui sortent du plus dur esclavage. Cette zone où la guerre savante du vingtième siècle a marqué partout son empreinte témoigne biery de la profondeur du Cataclysme qui s'est abattu sur notre pays. On ne peut assez en mesurer la grandeur pour bien juger de l'effort que nous aurons detnain à fournir : anéantissement de cités fameuses et d'humbles villages qui pose la question des reconstructions futures ; bouleversement du régime des eaux, transformation en un chaos sans nom de riches pâ- ■ turages et de belles forêts qui soulèvent de graves problèmes techniques, difficultés administratives de toutes qspèces, problèmes sociaux, toutes les angoissantes questions de l'après-guerre sont pour ainsi dire écrites sur le "sol. Les destructions d'aibord. Il faut les avoir vues pour admettre qu'il y ait des parties de notre pays où il ne reste presque plus rien du long effort des générations passées, où toute trace de vie a dis-9 paru, où la ' configuration même du sol a changé au point de le rendre tout à fait H méconnaissable. Le pillage ensuite. Les enlèvements de machines, de métaux, de bétail, signifient une perte colossale de capitaux, c'est-à-dire de moyens de production qui ne pourront pas être remplacés du jour au len-H demain. Quelles conséquences cette situa-à 1 tion iVa-t-elle pas, quant à l'avenir de la tfl classe ouvrière, dont Je sort dépend si étroitement de la prospérité de notre gran-rfl de industrie ! Et comment ne pas songer aux immen-.1 ses problèmes sociaux de l'après-guerre ! il L'aspect d'un cantonnement à l'heure du il irepos en souligne avec éloquence toute la gravité. La réflexion y fait découvrir tous ,f j lels signes du bouleversement auquel il faudra remédier coûte que coûte. Les hommes sont arrachés à leur métier, les étudiants à leurs cours, l'échelle sociale a subi les plus étranges renversements. lie n* 1 foisonnement des vertus et de' l'héroïsme fl voisine avec le triste spectacle de la cupi-, dité, et parfois il faut avoir le courage de -î| le dire, de la démoralisation. Dans les régions libérées, le problème du travail se -'H pose de la façon la plus angoissante, de-W vant les usines pillées et les stocks de matières premières dilapidées. Comment re-;t élever ces ruines, panser ces plaies maté-Vn. rielles et morales, rendre la maison habitable pour ceux qui l'ont reconquise et sauvée ? JW* La restauration de la Belgique est un problème politique. J'entends déjà deô protestations indignées. De politique, nous n'en voulons *>lu?1 On nous a assez Cernés J Ce sont là des jeux dont un homme actif et entre prenant ne voudra $Ius entendre parler Mais entendo'ns-nous sur les mots et resti tuons-leur leur véritable sens. Certes, 01 ne peut assez regretter la loi qui divisai les Belges en plusieurs clans, voués cha cun au service d'une équipe et dédaigineu: des ressources que les uns et les autre: auraient pu mettre en commun au servici de Patrie. Mais la politique n'est pa< que cela. Elle est, dans le sens propre di mot, la science et l'art du gouvernemen ' et c'est à ce titre qu'elle domine la q.ues tion du relèvement national. Faute d< ■ concentrer sur elle les efforts de l'élite d« la nation, la Belgique marcherait au pré ^ cipico. : C'est la politique qui doit ménager le: conditions nécessaires et} suffisantes di ; bon fonctionnement des services publics : c'est elle qui doit classer les besoins e hiérarchiser les intérêts ; c'est elle, sur ; tout, au moment où l'on fait de toutes part appel à l'intervention de l'Etat, qui dé • cidera de la valeur et de l'efficacité d< ; cette intervention par le choix des homme qui seront appelés ù, y présider. C'est de van iun champ de ruines que l'on perçoit li [ mieux la justesse de la devise d'une éeo | le française contemporaine : Politiqu ; d'abord. ; La science du gouvernement» l'art di ; gouvernement existent. Quand le raisonne , ment et l'expérience permettent de décou • vrir les lois qui régissent toute activit< , humaine, il serait absurde de prétendu > que -la direction des Etats échapperait i t cette règle générale, et qu'il n'y aurait - en politique, ni principes, ni vérités recon ; nus. Assurément, la politique n'est pa: i une science exacte, puisque la matière hu , maine sur laquelle elle opère est infmimen . complexe et variée ; mais la conduite d'ui ■ groupe'"- nnt. d'hommes, la coordination de' • efforts de tout un peuple n'échappent pa: t à des règles dont la violation est aussitô • punie par la logique des choses. Vouloir par exemple, l'ordre indispensable à lî paix publique et la liberté nécessaire ai ' développement de la civilisation, sans l'au ; torité forte qui assure le respect de la lo ; est une chimère. Prétendre conduire le: services publics d'après des méthodes qu ' mèneraient un industriel à la ruine es une folie. Nier la force et la nécessité di ' lien national, et subordonner la Patrie J! des intérêts de parti ou de classe est une aberration. Sacrifier la politique étrangère ; — l'art de vivre — à la politique intérieure — qui décide sur quel pied on vivra, — est une dangereuse erreur qui se paie avec du sang. Car c'est là ce qu'il y a de terrible. Les ' erreurs politiques se paient non seulemern avec de l'or, non seulement avec des liber tés, mais encore avec du sang, et les im menses cimetières sur lesquels nous pleib rons aujourd'hui sont dus, en grande par tie, à des fautes commises par des liom mes publics dans le silence du cabinet oti dans le tumulte des assemblées. Combien d'hommes intègres, dignes citoyens, gens de haute vertu, portent, dans notre pays, l'écrasant fard'eau. des crimes dont le vieil antimilitarisme belge a facilité l'exécution!: jsr* Mais les événements de ces quatre années ont (parlé e[t ils sont rares ceux qui n'en ont pas recueilli &u moins quelques enseignements. Chacun, dans la mesure où il s'est instruit pejut aider à la restauration de la Belgique en travaillant avec nous à la réforme de l'Etat. Nous avons cet heureux privilège de posséder des institutions dont le jeu normal s'accorde singulièrement avec le bien public : unei Monarchie respectée, auréolée de gloire, qui est la gardienne naturelle des intérêts permanents de la Nation ; une constitution ' libérale qui contient en germe bien des progrès. La Nation s'est affermie/ dans l'épreuve. C'est" la première fois qu'elle lïort victorieuse^ d'une convulsion ffuro-péqnne «après avoir donné au monde le spectacle des plus nobles vertus militaires et civiques. Renforcer le pouvoir exécutif dans le) domaine propre de son action, améliorer le rendement des services publics, renforcer le contrôle parlemeintaire qui est la vraie mission de la représentation nationale, utiliser plus largement qu'on ne l'a ffiit jusqu'ici les compétences, instaurer une vraie politique financière et p>n mettre l'exécution à l'abri des suggestions de l'heure, telles sont les mesures préiparatoires à notre relèvement social ejt économique. Ludo. APRÈS QUATRE ANS DE GUERRE sait ^a" A quand le prochain numr.ro du XX0 Siè- e^x de quotidien en Belgique libérée?.A bien- Ves tôt, sans nul doute. Nous avons rcluy ces , lce jours-ci, en classant, des papiers pour le pas prochain retour, les numéros du XXe Siècle *}u du 19 et du 20 août 1914. Feuilles jaunies c'ni où palpitent, sous les réserves Imposées les- par ia censure, les angoisses de ces heures "e dramatiques où les armées ennemies mar- de chaient sur Bruxelles. Tout y dit ienthou- jre- siasme patriotique du peuple belge, l'héroïsme de son armée, l'union de tous ses les citoyens contre l'ènvahisseur, la volonté .du de tenir et Vespoir de vaincre. Un article ics, de l abbé de Lannoy y dénonce les néfastes et î- résultats du régime de neutralité garantiel i- et examine les nouveaux devoirs créés eu 's la Belgique par la félonie de VAllemagne e e Nous comptions montrer ici comment le* $ XXe Siècle était resté fidèle à ces préoccu- ■s pations des premiers jours de la guerre4 s quand un de nos plus distingués confrères• r- de la presse parisienne nous a dispensés de i- ce soin: dans la Pressç du VI novembre, ]- M. Eugène Tavernier, ancien secrétaire et s collaborateur de Louis Yeuillot, à /'Univers, é a publié Varticle suivant, qui dit avec plu.v e d'autorité que nous ce que le XX® Siècle^ .v a fait pendant ces quatre ans de guerre p ts Est-il possible de composer un livre, 33 un véritable livre, un ouvrage, avec une ii collection d'articles de journaux ? En le général on est porté à dire que non. Ceci- pendant, il faut bien avoue; que cer-tains recueils de pages écrites au jour le jour présentent beaucoup plu . d'intérêt que des dissertations méthodiques ou des récits développés suivant les règles. Som-» me toute, cela dépend des circonstances auxquelles le livre se rapports et qui en ;l: forment le sujet et le cadre ; naturelle-f ment, :ie résultat dépend auss> de la va-? leur du journaliste... I Eh bien ! à première vue, que vous ni semblerait d'une forte centain d'articles is rappelant et réunissant les iupressions 1- provoquées par les principaux épisodes it et par les phases caractéristiques de la « guerre actuelle ? Voilà un sujet ! Voilà un c;:.,- _ ! Emou-Sf vante et inépuisable donnée, indéfini-Jt ment variée dans son expansion tragi-r' que. Or, écrits avec un beau et vigoureux ù talent et groupés d'après un choix judi-j. cieux, des articles de cette sorte fournis-:>i fient la olus vivante reconstitution de ce s qui s'est passé, de ce qui a été vu et res-îi senti. C'est l'impression complète que donne ;i l'ouvrage (err deux modestes volumes) ie tout récemment publié à Paris par un •e de nos plus honorables et de nos plus 3, distingués confrères étrangers, M. Fcr-- nand Ncuray, directeur du XX° Siècle e et de la Nation Belge. ,s Etranger ? On est bien étonné, on est it presque honteux d'employer ce mot-là n. en parlant d'un Belge, et notamment de 1- l'homme dont je viens de prononcer 1e i- nom. Nos confrères amis et alliés qui étaient nos voisins et qui depuis quatre >- ans sont nos hôtes avaient déjà avec u nous tous la communauté do langue, de n culture et en général de £(entiment ? or, ,s elle s'est accrue de la communauté de ij destinée, au milieu do circonstances for-midables. Le journal que dirige M. Neu-ray s'est d'abord réfugié au Havre, puis à Paris, où il a reconstitué une bonne partie de son important public. Bientôt i- peut-être, notre confrère reprendra la ù route de Bruxelles délivrée par une com-s mune victoire- Auparavant, saluons le e brillant publiciste belge qui a donné L" chez nous un grand exemple d'énergie s indomptable, active, intelligente, s- Tout à l'heure, en parlant de la ma-i- nière dont sont jugés les recueils de ce genre^ j'ai oublié de mentionner certain II propos académique, vieux de quarante-n six ans et d'un effet bien bizarre aujour-s d'bud. Pourtant nous venions de sortir s de la guerre..., en vaincus, il est vrai. e L'historien militaire Camille Rousset i- était reçu à l'Académie française et, fai-e sant l'éloge de ron prédécesseur Prevost-3 Paradol, rappelait le rôle de celui-ci f comme journaliste. Il disait : « Qu'est-ce '■ le plus souvent qu'un recueil d'articles l" de journal ? Un herbier ». Et il comparaît l'article conservé à une fleur qui a 'j perdu son parfum et qui n'est plus qu'un " document botanique ». t Un herbier, ce recueil ? Une collection ^ de documents botaniques ? Oh ! non. Pas s du tout. Kien n'est plus vivant que ces I4 deux volumes. A chaque instant, on se dit qu'il n'y a pasl de meilleure forme pour conserver avec tout» leur puissance 3, tant d'émotions exprimées sous le coup :e des événeme'nts. Ailleurs, c'est-à-dire n sous la forme narrative, la réalité, qui i- subsiste, est notablement diminuée, w r- peu près figée, sinon momifiée. En vain, e Michelet, empruntant à Vico l'idée et lu, it terme a-t-il crié cent fois : « L'hiatoirej-' ss est une résurrection ». Ce qui est vrai, i- c'est qu'elle s'efforce de se transformer is ainsi, sans guère y parvenir. Là, il y al n un énorme^ déchet de force vive. Au con-; >- traire, le recueil d'articles garde et re-! i- produit le mouvement, la couleur, l'animation. Qu'on lise les pages intitulées : is — La Gloire belç/e de Vïser — Retour) :s du ^ront — Propos de soldats — is les ruines d'Y près — En revenant d'un ss hôpital — Propos de Noël — les articles a consacrés au cardinal Mercier — les Portraits d'amis et... d'autres. Rien n'est; plus vivant. La noble physionomie du i- roi Albert a tout son relief et tout soif i- prestige. * Dans sa préface, fauteur explique qu'il: l_ a voulu ne rien corriger à ces pages écri-1 tes avec précipitation et, fréquemment, e sous les secousses de l'angoisse o,u de la =" fièvre patriotiques. 11 a eu bien raiïion. L'écrivain qui possède comme lui les e dons de la clarté et de l'éloquence, qui ;) a du savoir, des idées et de l'esprit, unet n impressionnabilité vigoureuse, le goût et s le trait, cet écrivain-là doit, s'interdire •- les retouches. Mais notre éminent con-e frère est polémiste... Raison de plus pour, qu'il île montre conforme à lui-même. ;t En lisant le simple et fier passage où': à M. Neuray note qu'il s'est abstenu'de» e toute modification, je me suis rappelé 0 les conseils qu'en pareille matière don-' nait Louis Veuillot, qui faisait, lui aussi, e des recueils d'articles, et de fameux ! Le.. c maître écrivain, qui connaissait toutes! e les ressources de son art, n'a pas craint; de dire : « Ce que tu auras fait avec beau- '( é coup de peine, jamais ne sera complète-j ment mauvais. La page raturée-, refaite, ; . recopiée, est la bonne ; la page tracée,' s d'un,seul jet, sans points, sans virgules,; e sansi orthographe, est l'excellente. Oh lï que l'idée est pleine là où elle n'a pass a donné le temps d'achever les mots lij t Porte de confiance à l'imprimeur ces! e feuilles choisies... », etc. é Aussi sont-elles joliment non moins: e que fièrement écrites, les pages que M.; Neuray a rassemblée,U sous le titre : La Belgique nouvelle. A travers quatre ans', ' de querre (librairie Van Oest, Bruxelles 2 et Paris). Ses compatriotes retrouveront: avec joie l'hommage si mérité rendu ài ~ >i vaillance do l'armée belge. Entre au-i très, le portrait que M. Neuray trace dur) général Léman est admirable par la. res-! j somblance et par le caractère symboli-j que. Là se montre debout, et comme en : pensée et en action, le héros qui, à Liège,1! j arrêta les envahisseurs durant douze ; „ jours ; ces douze jours dont la France,] s l'Angleterre, l'Europe avaient si grand: besoin pour préparer la résistance, c'est-j à-dire la victoire, 1e salut. On lira aussi j. avec le plus vif intérêt les chapitres où l'auteur traite de la politique belge inté^ . rieure et' de la politique future, en urï ; mot, de l'avenir qu'ambitionne légitime-| ment son pays après avoir donné le plus giorieuix exemple de fidélité au droit, an devoir, à l'honneur. 3 Eugène Tavernier. QUATRIEME ANNEE. — N« 2.070 te Niltuél'O ; lO centimes DIMANCHE 17 NOVEMBRE 191»; _ a — . ... 'NAinmiff .■■■». 1.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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