Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 12 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 04 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z60bv7c956/
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TROISIEME ANNEE. - N° 1054, »:■ » ft Le Numéro s lO bentimeg MERCREDI 12 SEPTEMBRE 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE LE HAVRE 28% Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 64 Beige . f ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestré Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestrs Directeur: Fernand NEURAY Comment ils comprennent la «libération» de fa Belgique LA MANOEUVRE ALLEMANDE SE PRÉCISE Toutes les informations venues ces jours-<Ci d'Allemagne témoignent de 1 activité fiévreuse des milieux politiques. On y prépare .soigneusement l'offensive diplomatique que le gouvernement du kaiser va tenter en .réponse à la note pontificale. Tandis que le ministère des> affaires étrangères lance -dans les pays neutre© divers ballons d'essai, le chancelier s'efforce de faire sur son plan l'accord des partis. Comme toujours, c'est la question belge qui forme le inœud du problème. Comme toujours aussi, le député Erzberger joue dans ces palabres un rôle de premier plan fit nous, voyons la presse conservatrice tancer vertement le leader du, Centre,coupable, d'après les pan-germanistes, de vouloir sacrifier l'intérêt allemand à des tractations avec le président Wilson. Serait-ce qtie le député Erzberger aurait enfin reconnu la nécessité de rendre à la Belgique l'indépendance complète, les réparations et les garanties que le Président des Etats-Unis a toujours réclamées pour notre pays ? Il est difficile de le croire, quand on voit les solutions préconisées dans des journaux dont le Centre ull3-mand a plus d'une fois employé le truchement. L'autre jour, c'était le correspondant du Tijd qui exposait la restauration de la. Belgique telle qu'on la comprend en Allemagne.L'article du Tijd était intitulé : « L'AUe-Tiiaqne est prête à restituer la Belgique, mais... » et il est attribué par le journal catholique d'Amsterdam à « un correspondant allemand affranchi de toute censure officielle. » On y lit notamment : Je puis dire avec une certitude absolue que la proposition de RENDRE A LA BELGIQUE SA LIBERTE COMPLETE est discutée affirmativement par ceux qui élaborent la réponse de l'Allemagne à la note du pape. MAIS la "Belgique ne peut-être autorisée à conclure des traités avec aucun des. alliés concernant son statut politique futur ; _on ne peut lui permettre cle garder une aïriTéP pïtft forte qu'il n'est nécessaire pour le maintien de l'ordre intérieur, et elle doit accepter les me-eures prises durant l'occupation allemande concernant le partage du pays entre les Fla-piands et les Wallons. Aujourd'hui, le Times nous apporte '(n° du 10 septembre) de nouveaux éléments d'appréciation. La Magdeburger Zeitung a signalé l'article du Tijd et a fait remarquer que !e représentant de ce journal à Berlin entretient. avec le parti du Centre les meilleures relations. D'autre part., la Postzeitung d'A.ugsbourg, l'organe attitré du Centre bavarois, a développé des idées analogues à celles du correspondant du Tijd dans un article que nous avons signalé, il y a quelques jours, et dont le Times nous apprend le titre éloquent : « Noire devoir envers la Belgique ». Enfin, la Rcichspost de Vienne, qui a, elle aussi, des attaches étroites avec les dirigeants du Centre allemand, a publié une correspondance berlinoise qui achève de nous édifier. Voici ce qui paraissait à Vienne pendant qu'on publiait à Augsbourg et à Amsterdam d'autres variations sur le même thème et qu'on annonçait à Zurich que l'Allemagne comptait sur le concours dès catholiques de l'Entente pour l'exécution d? son plan : De nombreuses voix qui jusqu'ici ont réclamé l'annexion de la Belgique se sont tues. La demande d'annexion de la Belgique est, iri, à peine soutenue en public aujourd'hui. Certains cercles politiques dont l'influence augmente continuellement reconnaissent avec une franchise croissant de jour en jour, que LA BELGIQUE CONSTITUE LA PRINCIPALE DIFFICULTE EN CE QUI CONCERNE LA PAIX, et qu,e, S'IL ETAIT POSSIBLE D'ARRIVER Y UNE TRANSACTION ENTRE L'ALLEMAGNE ET L'ANGLETERRE A PROPOS DU FUTUR STATUT POLITIQUE BELGE, LA PAIX NE SER4.IT PLUS ELOIGNEE. Il n'est plus question de subjuguer la Belgique. La déclaration du chancelier' Herr Beth-mann Hollweg à la grande commission du Reichstag, disant qu'il n'avait jamais été question d'annexer la Belgique, n'est pas oubliée. Le problème belge semble donc exister uniquement dans l'établissement de garai> ties pour que la Belgique ne redevienne plus territoire libre à traverser non plus qu'un instrument complaisant pour nos ennemis actuels Après l'expérience de 1914, l'empire allemand ne peut évidemment pas être blâmé cle demander des garanties dans ce sens. Ces garanties réclamées, sont du domaine militaire, économique et' politique. Les garanties militaires sont possibles, si tous les pays suivent les suggestions du pape et rendent réalisable un désarmement général. Une Belgique restaurée économiauement serait également avantageuse à l'Allemagne au point «le vue économique, mais A LA CONDITION PREALABLE QUE LA BELGIQUE NE FERAIT AVEC SES ALLIES ACTUELS AUCUN ACCORD DOMMAGEABLE A SES RELATIONS DE BON VOISINAGE AVEC L'ALLEMAGNE. LES GARANTIES POLITIQUES SUIVRAIENT ALORS D ELLES-MEMES. IL EST PARTICULIEREMENT IMPORTANT DE MAINTENIR L'AUTONOMIE GOUVERNEMENTALE DES FLAMANDS ET DES WALLONS, autonomie réalisée déjà. Etudié dans ce sens, le problème belge ne Iious apparaît plus de solution aussi difficile. Du point de vue allemand, naturellement. Mais on se demande en vain cci qu'il reste d'indépendance à la Belgique j dans ce beau plan ? Le correspondant du Tijd affirme que le Centre allemand veut renclrç à la Belgique «t sa liberté complète » ! On vient de voir pe que ces mots signifient en allemand. Asservissement économique et politique : voilà, en réalité, le carcan que l'Allemagne offre à la Belgique en attendant que a l'affaiblissement du pays qu'elle tient à diviser contra lui-même permette, dan» d«s circonstances plus favorables, °a conquêt et son annexion. Que ce plan monstrueux obtienne l'ai orobation des catholiques allemands et ai tricliiens, nous n'avons plus, hélas, le droi de nous en étonner. C'est' à peine si nou sommes fondés à trouver inattendu 1 concours que sont prêts à lui accorde certains catholiques neutres au nom d leur amour pour la paix. Mais ce que nou refusons de croire, c'est qu'il se trouv dans les pays alliés des catholiques qui r< pondraient autrement que par l'indigne tion à la manœuvre allemande. Cette "me nœuvre, voilà longtemps que nous l'avon prévue et dénoncée : nos lecteurs nou en rendront témoignage. C'est parce qu nous avons vu le parti que l'Allemagne t rerait, au profit de ses projets, de la d( marche pontificale que nous avons formul les réserves exigées par l'intérêt de notr pays, tout en rendant hommage aux ir tentions de Benoît XV. Certains journau catholiques étrangers n'ont pas compri ces réserves où nous nous rencontrion d'ailleurs avec des confrères catholique comme la Métropole, Ons Vlaanderen e Het Vaderland. Il s'est même trouvé ui chanoine pour blâmer notre manque d'en thousiasme... Le développement d'une manœuvre i laquelle le Vatican est évidemment étran ger mais pour laquelle on se sert noi moins certainement du prestige du4Baint Siège vient justifier notre attitude. Nou nous sommes attachés à concilier notr patriotisme avec nos sentiments de respec filial pour le chef de l'Eglise. Nous avon pleine conscience d'avoir été ainsi de fidè les interprètes du peuple belge, profondé ment patriote et profondément chrétien Des nouvelles toutes récentes du pays op primé nous permettent d'affirmer que là bas nos compatriotes de toutes les classe et de toutes les opinions comptent plu: que jamais sur notre gouvernement, su nos soldats et sur nos alliés pour orra cher à l'Allemagne la véritable paix impli quant la réparation de toutes les injustice et la satisfaction de toutes les exigence: de la vindicte publique si éloquemmen proclamées par le cardinal Mercier. Le chancelier Miciiaëlis dit ce qu< sera la réponse allemande au Pap< Londres, 11 septembre. Le Daily Express reçoit de son corres Dondant d'Amsterdam l'interview suivan du chancelier allemand : « Le Dr Michaëlis, parlant à' quelque: journalistes de Stuttgart vendredi der nier, a déclaré que l'Allemagne « dans quelques jours » formulerait des condition: de poix sous là forme d'une réponse à Îe note de paix papale. Un comité spécia des membres du Reichstag et du Bun desrath ont été convoqués pour discute: définitivement le plan de réponse. La noti sera alors soumise à l'empereur avan d'être envoyée à Piome. L'impression dans les cercles diploma tiques ici est que l'Allemagne s'efforcer! avant tout, de prouver qu'elle n'a fait qui poursuivre un but de défense, dans uni guerre dont elle ne porte pas la responsa bilité. Elle indiquera cependant les con ditions auxquelles elle est disposée à éva cuer la Belgique, le nord de la France e la Russie. Toutefois, aucune de ces éva cuations ne sera effectuée sans conditions Parmi ces conditions figurent : L'évacuatiôn par l'Angleterre de la Mé sopotamie ou tout au moins de Bagdad ; L'évacuation de l'Arménie par la Russie La restitution sans conditions des colo nies allemandes capturées. L'Allemagne suggérera également la rcu nion d'une nouvelle conférence balkani que, concurremment à une conférence d< paix internationale, afin de régler dun< façon définitive la question- des Balkans « (Radio.) Discussions et ballons d'essai Des dépêches de Berne signalent ui conflit sérieux entre la commission di Reichstag et le chancelier au sujet de 1: révocation de la réponse allemande à h note du Pape. Les parlementaires de 1e majorité exigeraient un exposé précis de: buts de guerre de l'Allemagne. Une noti officielle se borne à signaler que la dis cussion du texte de la réponse a eu 1 ei lundi pendant plusieurs heures. A rapprocher de ces discussions l'infor rnation suivante reçue de New-York pai le Daili/ Telegraph : On apprend de Washinç/ton que le mi nistère des affaires étrangères allemant a lancé plusieurs ballons d'essai pou. connaître ce que VAmérique pensait d'un< offre de paix basée sur la restauration d* la Belgique ^ • ' Ves versions différentes sont répandues mais toutes s'accordent pour demande-, que la Belgique soit rachetée par les colo nies que les Allemands ont perdues. Per sonne en Amérique ne discute même II chose, car le gouvernement estime impos sible de traiter avec le gouvernement di kaiser. Le but de l'Allemagne est seule ment de s'efforcer à retarder autant qut possible la pleine coopération des Etats Unis. | SUR TOUS LES FRONTS , Contre-attaques repousses ' Succès locaux Les aviateurs belges font de bonne besogne e COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. L- t Des coups de main ennemis au nord d s Jouy et au nord-est de Courcy ont échou a sous nos feux. r De notre côté, nous avons effectué de e incursions dans les lignes allemandes dan s la région au sud-est de Vauxaillon et e e Champaane au nord du Casque. Nou avons déruit des abris et fait des priser ni ers. t Nos batteries ont pris sous leurs feux dt s troupes ennemies au sud de J urin:ourt. s Lutte d'artillerie intermittente sur le e deux rives de la Meuse. i- Nuit calme sur le reste du front. La nuit dernière, des avions allemand é ont bombardé la région de Dunkerque. De e bombes sont tombées sur xin hôpital o ,- une quinzaine de femmes ont été ble: \ sées. s 23 heures. s Rien à signaler en dehors d'une asse s grande activité d'artillerie en Belgiqui t dans le secteur du plateau des Casemate | et sur les deux rives de la Meuse. Dans la journée du dix septembre, troi avions allemands ont été abattus à la suit i de combats avec nos pilotes. Un quatrièm • appareil ennemi a été détruit par le tir d i nos canons spéciaux. s COMMUNIQUÉ BELGE 11 septembre. 3 Dans les quarante-huit heures écoulées . en représailles du bombardement de notr . zône arrière, nos batteries ont effectué d nombreux tirs, tant de jour que de nuit sur les cantonnements, dépôts et gares er, . nemis. Elles ont, de plus, procédé à la des 3 truction et à la neutralisation de plusieur 3 batteries. Notre artillerie de tranchée i P pris rapidement le dessus dans une lutt 1 de bombes engagée devant Diximtde„ Une patrouille ennemie 'a été dispersé 3 par l'une des nôtres. j Notre aviation a effectué ces deux jour t soixante-quinze vols, pris de nombreuse photographies, effectué des reconnaissan ces et livré plusieurs combats. De plus, c matin, un avion ennemi a été abattu dan nos lignes ; un deuxième avion a été abatti ■ dans les lignes ennemies vers Schor bakke. 1 COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi. ' Nous avons fait quelques prisonniers lt nuit dernière au cours d'un combat au; j environs de Villaret (sud-est d'Hargicourt) L'activité de l'artillerie a continué < ' l'Est d'Ypres pendant la première parti s de la nuit. (Radio.) / 5 Soir. l L'opération de détail effectuée vers Ville [ ret et signalée ce matin, a permis au. troupes du Northumberland qui l'ont exé \ cutée, d'ajouter à leurs gains, dans la di rection du Sud, environ quatre cents me ' très de tranchées allemandes. Elles ont, e: t outre, fait un certain nombre de prison niers et n'ont eu que des pertes •légères, Une attaque lancée, ce matin, en forma ' tions serrées, sur nos nouvelles positions i a été repoussée par nos jeux. Deux attu > aues déclenchées un peu plus tard, dan [ la direction du Sud contre notre flan ' droit, ont également échoué. Nous organt ' sons, à l'heure actuelle, le terrain conquis - Continuation de l'activité des deux artille . ries dans le secteur d'Ypres. L'artilleri . allemande s'est montrée particulièremen active au cours de la journée au secteu d'Ypres et dans le secteur de Nieuport. Les opérations aériennes ont continué i être gênées par les nuages et une brum épaisse. Nos observateurs d'artillerie e? aéroplanes et en ballons n'en ont pa moins poursuivi leur travail. Nos pilote ont jeté des bombes, aujourd'hui, sur deiù terrains d'aviation de la région de Cam brai et des cantonnements de repos t l'Ouest. Dans la'nuit du dix au onze, -il ■ ont bombardé un aérodrome et des projet - teurs près de Courir ai. Trois appareils al , lemands ont été abattus, hier, en combat aériens et sept contraints d'atterrir déseni ! parés. Deux d'entre eux ont été abattus e un troisième contraint d'atterrir par h même pilote. Celui-ci est descendu, à ui certain moment, à moins de finquani pieds du sol et a incendié l'appareil qu'i avait abattu. Il a, ensuite, regagne nos li gnes en continuant à voler à cinquant 1 pieds,bien qu'il se trouvât attaqué par troi 1 avions ennemis. Trois de nos appareils n J sont pas rentrés. i COMMUNEQUE ITAÎIEN ' Officiel. Rome, 11 septembre. . Sur tout le front, l'activité a été concen i trée surtout sur les actions, d'artillerie. A l'ouest du lac- de- Garde, l'ennemi . après une intense préparation d'artillerie • a attaqué nos positions avancées entre L vallée de Concei et le lac de Ledro. Il t réussi à prendre pied dans une de nos po sitiôns avancées, de laquelle il à été re poussé immédiatement. Près de Tinïavo, une patrouille ennemie nui avait tenté de s'emparer de nos posi ' tions, a été repoussée par l'infanterie e obUc/ée de se retirer après avoir subi de pertes importantes, grâce au feu efjicac : de nos lirs de barrage, En Albanie, nos troupes, avec l'aide d• continge-nts français; dans la vallée de De voli, ont attaqué avec succès les tranchée ennemies sur le moyen Osum, au sud-oues ; de Berat, et ont fait un certain nombre d -prisonniers. , -VWVW— - ■ —— — Le fils du général Ludendort, Ciffé d 19 ans, a été tué sur le front. LA CRISE MINISTERIELLE EN FRANCE M. Painlevé a formé le Cabinet 11 septembre. M. Painlevé a formé son cabinet ; voie la liste des nouveaux ministres : Présidence du Conseil et Guerre M. Painievé. Justice M. J. Thierry. Affaires étrangères.. M. Ribot. c Marine M. Ghaumet. e Intérieur M. Steeg. s Finances > M. Klotz. 4 Armement M. Albert Thomas. n Colonies M. René Besnard. ;s Travaux publics et Reconstitution na- -, JtypeJs — M.Raoul Péret. Instruction publique M. Varenne. s Travail M. Daniel Vincent. Commerce M. Clémentel. s Agriculture M. Jean Dupuy. f Ravitaillement M. Loucheur. Missions et propagande à l'étranger M. Fcanklin-Bouillor Ministres d'Etat : M. Louis Barlhou. s M. Léon Bourgeois. M. René Renouit. p M. Paul Eoumer. <' Les nouveaux ministres ont tenu ut p Conseil de cabinet mercredi soir à l'issu duquel M. Painlevé s'est rendu à l'Elysé pour présenter ses collaborateurs. — "(In formation.) —\ W1W - ■ : Le naufrage fle Mloli j — LE SOVIET N'EN VEUT PLUS s On mande de Copenhague au Petit Pa i risien que le conseil des ouvriers et sol a data a abandonné la conférence de Stoc kholm devant la décision de la France, d e i'Angleterre et des autres alliés de ne pa y envoyer de délégués. s D'autre part, le New-York Herald ap s prend de La Haye qu'on y est particuliè . rement ému de la lumière jetée sur le pro e jet de conférence de Stockholm par les ré s vélations de M. Lansing touchant le rôli ( de la Suède : Il paraît désormais indéniable que 1< choix de Stockholm comme siège de pa reilïe assemblée fut déterminé par la certi t.ude que les promoteurs d'une paix aile mande trouveraient dans cette capitale ui i foyer de germanisme agissant, dans le mi c lieu le plus approprié à leurs manœuvras . Dans les cercles politiques hollandais le: i plus sérieux, on a l'impression qu'une de: ; premières conséquences des révélations di M. Lansing sera donc de discréditer défini tivement Stockholm comme lieu de confé l'en ce socialiste internationale, et, san: c doute, de porter aussi le coup de grâce ai projet même d'une conférence dont les ini tiateurs, en choisissant pour théâtre di leur action un centre aussi suspect, on j trahi le caractère germanophile de leui propre dessein. _ — —WAV.' • Sou? la botte allemande s L'ESCLAVAGE DANS LE PAYS DE COURTRAI. -- LE ROLE DU GON-^ SEIL DES FLANDRES p Amsterdam, 11 septembre. 1 Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant > r rapporte que dans la région de Courtr.i , tous les hommes de 17 à 45 an^ sont as 1 treints à l'exécution de travaux militaire: - dans la zone du front et à l'arrière. 1 Tous ces hommes sont souvent l'objet d( s mauvais traitements; sur (100 habitants d( s Harlebeek ainsi réquisitionnés, 22 son r morts et 103 ont été renvoyés épuisés dan: 1 leurs foyers. Mille deux cents habitants d: l Courtrai ont été envoyés, le 15 juin der " nier, dans la région de Menin. Dans l'espoir de rallier la population £ " la politique allemande, il a été décidé qu! * des délégués du Conseil des Flandres se ~t raient chargés de la répartition des» ré , coites. — (Radio.) ^ — 1/WVW— I LA FINLANDE CONTRE LE GOUVERNEMENT RUSSE 0 1 UN ULTIMATUM DE LA FINLANDE Al GOUVERNEMENT PROVISOIRE RUSSE Stockholm, 11 septembre. — On mande d'Helsingfors : Le Sénat finlandais propose la sépara - tion définitive de la. Finlande et de U Rusie. Ce projet serait rédigé en terme: , beaucoup plus absolus que la propositior , de la Diète finlandaise; il serait soumis E'.i i gouvernement provisoire sous forme d'ul t timatum. — (Radio.) - LE SOVIET FINLANDAIS EMPRISONNE LES EXILES POLITIQUES. > Petr.ograde, 10 septembre. I Le Soviet d'Helsingfors a voté une réso 5 lution blâmant l'expulsion à l'étranger pai i le gouvernement des partisans du tsar Ni colas et décidant que toutes les personne: » expulsées devront être arrêtées pendan 1 leur traversée de la Finlande, s Petrograde, 11 septembre. t Un train emmenant à la frontière le pre ■ mier convoi de détenus politiques exiléi par le gouvernement a été arrêté à Sekki makki "par le Soviet de cette ville et con 3 duit à Helsingfors, où ils sont gardés dan; les locaux du Soviet, Un coup d'État facile à prévoir ■——** j KORNILOFF MARCHE SUR PÊTROGRADE Les événements actuels de Russie n'on pas dû surprendre beaucoup les lecteur du XXe Siècle. Nous avions pu les leu faire prévoir. Nous les avions même an noncés formellement dès le 29 août ; 1 censure -a supprimé notre avertissemenl On sait les faits du jour. Komilofl comme il devait arriver, excédé des atei moiements de Kerenskv et des Soviets après avoir d'autorité et malgré les Se viets pris des mesures disciplinaires, r£ quisitionné les blé^et mis la main sur 1 direction des chemins de fer, après avoi constaté par la chute de Riga l'abîme'ver lequel roulait la Russie, Korniloff a somm Kerenskv de se démettre. Kerensky et soi éternei Soviet ont répondu en révoquan le généralissime. Aux dernières nouvelle Korniloff refusant de remettre son con mandement, marche sur Pétrograde a tête d une division de cosaques. Ces luttes sont déplorables certes et i eût mieux valu s'entendre. Mais Kornilol i a beaucoup de bonnes raisons. Il voit 1 Russie perdue si le gâchis actuel persisté Il épuise la série des remèdes héroïques Au reste, le généralissime ne semfol R-uère travailler pour la contre-révolutio: mais pour la Russie seule. Il a, cartes voulu s'appuyer sur l'élément d'ordre qu j représente le parti cadet ; le fait qu il s'es » adressé au prince Lvof pour faire parve t nir à Kerensky son ultimatum le prouve ; Mais le discours fameux prononcé 1 23 août à l'assemblée de Moscou par le gé néralissime, montre uniquement le solda patriote et non pas le réactionnaire. D'autre part, les hésitations de Kérehsk; ont depuis longtemps déçu lss espoir cm'on avait fondés, au début, sur le che «ctuel du gouvernement provisoire S Kerensky l'emporte, c'est l'anarchie pa continuation. Et si Korniloff triomphe ? Le généra lissime, cosaque énergique, soldat aven ^ tureux, peu rompu à la politique, ne paraî î pas, pour autant que nous puissions ei 3 juger dans la confusion des dépêches avoir pris les moyens les plus sûrs. Il étai loin de Pétrograde ; ses troupes en son encore à cent kilomètres ; sa tentative d conciliation aura permis au gouvernemen j provisoire d'organiser une résistance qu 3 s'*a.nr<jrc3 sanglante. Les Russes, &v,e< lesquels toutes les inconséquences sont < > redouter, sont capables d'être plus coura ■ geux, pour la guerre civile que dans li . Jutte contre l'ennemi de la patrie. Pauvre Russie ! De cr côté-ci du front i décidément, il ne faut plus espérer en ce . millions de moujiks illettrés, en délire d liberté et d'utopies Les Alliés n'ont plus i ; compter que sur eux-mêmes et, qui sai s encore?... sur les Japonais? — P. Si TU AT! ON CRITIQUE l Petrograd, 10 septembre- — ON CON . SERVE PEU D'ESPOIR QUE LE CON ' FLST PUISSE RECEVOIR UNE SOLU TION PACIFIQUE. LES MINISTRE! EUX-MEMES NE DISSIMULENT PA! QUE LA SITUATION EST EXTREME MENT CRITIQUE ET NE GROIENT PA! QUE L'ON PUISSE EVITER DES COL LISIONS. LA MEDIATION DES COSAQUES Petrograd, 11 septembre. — M. Kerens ky a reçu une déiégation des troupes co satjues qui lui a déc-laré considérer conimi un devoir patriotique d'empêcher uni ! guerre civile et de prêter son concours ; 1 un règlement du conflit surgi entre le gé néral Kornilofî et le gouvernement provi ! soire. Dans ce but, après accord avec M. Ke ; rensky, la délégation se rend aujourd'hu ' au quartier général. LES TROUPES -DE KORNILOFF A SOIXANTE KILOMETRES DE PETROGRADE Petrograde, 11 septembre. — Le gouvar i rïement a proposé à l'ancien généralissimi . -Alexeieff de reprendre le commandemen des armées. Les journaux croient qu'i n'acceptera pas. Les rails ent été enlevés sur la voie fer rée entre Louga et Petrograd ; les pro miers éléments des troupes de Kornilof . soraient déjà arrivés à Louga, à une cen : laine de verstes de la capitale. La division dite « Sauvage », que com ; mandait le général Korniloff comme £.é ; néral de division avant d'occuper le posta de gouverneur de Petrograd, a quitté Pi kov et s'est mise en marche dans la direc tion de la capitale ; elle est arrivée à k gare de Vyritza, à 54 verstes de Petrograd sur la ligne de Petrograd à Rybinsk, o£ ; toute la circulation des trains est suspen i duo. EVASION DU CRAND-DUC NICOLAS? Copenhague, 11 septembre. Le « Politiken », de Copenhague, enre ; gistro un bruit, persistant, qui court, au jourd'hui à Petrograde, d'après lequel li grand-duc SNidolaijevitch aurait, dispari ■ de sa propriété du Caucase. — (Radio.) UNE PROCLAMATION DU SOVIET Petrograde, 11 septembre. Le Comité exécutif central des délégaé: ouvriers et soldats et le Comité exécuti des délégués et paysans publient la procla ■ mation suivante qu'ils adressent aux co ; mités de l'armée de terre et de l'armé» ■ navale : « Le général Korniloff, s'étant mis à lî ; tête d'une conspiration ayant pour but 1e contre-révolution militaire,, a fait avance] t ses troupes sur Petrograde. Il a fait croire s à ses soldats qu'ils devaient marcher sur r la capitale afin d'y réprimer une conspira- - ^ion des maximaiistes qui, en réalité, i n'existait pas. Mais il est évident, et ses . subordonnés eux-mêmes l'ont compris, que , )o généralissime voulait instaurer un nou- - veau gouvernement provisoire et en pren-dre la direction. » C'est pourquoi le gouvernement pro ,'i- - soire actuel a déchargé le général Korni-i loff de son commandement/et que les co-, r mités des délégués, ouvriers et soldats ; font déclaré traître et ennemi de la Patrie. 13 » Les comités.de l'armée sont décidés à | défendre le gouvernement provisoire et à 1 déjouer les desseins criminels de Korniloff, 5 ainsi qu'à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir la conspiration 1 ourdie par lui, cette conspiration devaut avoir des effets désastreux pour la.stabilité du front. Nous vous sommons de ne pas 1 exécuter les ordres de Korniloff et des traîtres dont il est entouré. » Exécutez rapidement et ponctuelle-^ ment tous les ordres du Comité central et toutes les prescriptions du gouvernement provisoire et de tous les hommes qui lui ' sont restés fidèles dans le commandement . de 1 armée. Expliquez à tous les soldats et spécialement à ceux qui sont parmi les détachements actuellement engagés, quais a étaient les buts du complot de Korniloff. ~ Prenez toutes les mesures r-t les précau-t tions nécessaires pour assurer la liaison avec nous en instituant un contrôle sévère sur tous les appareils de transmission télé-ç graphiques. f » Expliquez-leur dans, quelle mesure vous I pouvez assurer au gouvernement provi-r soxre l'appui de la force armée. Faites de votre mieux pour rallier autour de nous _ non seulement la masse des soldats mais _ aussi les meilleurs éléments parmi leurs ^ chefs. >i —• (Radio..> KORNILOFF REFUSE DE SE ' l SOUMETTRE. | Rétrograde, 11 septembre". £ Ee général Korniloff a refusé d'obéir aux . ordres du gouvernement provisoire et a fait, arrêter M. Philpmenko, délégué (îu gouvernement provisoire au quartier général.I Le général Klembowsky, qui a été nommé généralissime, n'a pu rejoindre son poste, par suite des difficultés du voyage, ; les routes ayant été coupées. ' Le gouverneur de Pétrograde, M. Vasai- - lowsky, a donné sa démission. Il a été ^ remplacé par M. Savinkoff, ancien gérant du ministère de la Guerre. Celui-ci a adressé à l'armée et à la population un appel empreint de foi patriotique, leur recommandant de garder leur calme et leur sang-froid. La journée s'est passée sans incidents à _ Pétrograde et à Moscou, commë partout ailleurs, malgré qu'une certaine inquiétude règne dans la population. (Information.) s LE MINISTERE RUSSE DEMISSIONNE. ALEXEIEFF GENERALISSIME? j Petrograde, 11 septembre A la suite de la sommation du généralissime Korniloff, tous les membres du cabinet ont remis leur démission, voulant donner à M. Kerensky pleine liberté d action. Tous les ministres restent provisoirement au pouvoir. Ce matin la ville est calme. Rétrograde, 11 septembre, 12 h. Le député à la Douma Lvof, qui avait remis à M. Kerensky la sommation du général Korniloff, a été arrêté par le gouvernement provisoire. M. Kerensky poursuit ses efforts pour réorganiser le cabinet. Plusieurs combinaison? sont discutées, entre autres celle d'un remaniement partiel du ministère avec la création d'un conseil national spécial, rappelant en quelque sorte le directoire. Le bruit court de la possibilité du retour du général Alexieff comme généralissime. Celui-ci qui était parti en tournée d'ins-\ pection sur le front nord a été-rappelé d'ur-| gence à Pétrograde. I KERENSKY FORMERAIT UN DIRECTOIRE. | Pétrograde, 11 septembre. î Le conseil des ministres a siégé une . grande partie de la nuit. Les journaux croient que le Directoire projeté serait . composé de MM. Kerensky, Nekrassof, S$- . vinKof, Skobelef, Tefestchenko. Dès à pré- > sent, on croit que des pouvoirs limités se- j ront accordés à M. Kerensky ; les minis- . très n'entrant pas dans la composition du i Directoire seraient seulement chargés dt? , l'expédition des affaires de leur départe- i ment. Le Soviet réclamerait une large re- . préSentatiorf du parti socialiste. LA FLOTTE DE LA BALTIQUE' SOUTIENT LE GOUVERNEMENT Londres, 11 septembre. L'amirauté communique qu'un message • sans fil transmis cet après-midi et signé 1 par M. Kerensky, président du conseil dea : ministres de Russie, annonce qjue la flotta de la Baltique tout entière avec son état-major d'officiers s'est rangée à l'unanimité du côté du gouvernement provisoire. (Radio.)» ■ AWWV 1 "* LA CHiKE CENTRE L'AUTRICHE Londres, 11 septembre. l On annonce que la Chine a déclaré la' l guerre à l'Autriche-Hongrie. — (Information.)

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