Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 18 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/df6k06z14s/
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LE XX SIÈCLE RÉDACTION & ADMINISTRATIO <£t«i ros 4« !a Beurse — LE BATRE Téléphone. Le Havre n* 14.0 Sirectsur : FERNARD KSÜRA1 Tcvles tes commnnications eoncerni la rédaction doivent itre adresst u8*',ruc de la Bourse,Le Havre, LONDON OFFICE: 2Ï, Panton Street aft, *»■ KliU^gM«maa«»'wvta^maa:'*Tw^rifr-wy-it> j ABONNEMENÏS IFranoö » 2 fr. 50 pap mais. » 7 fr. 5D par #<i0laupps.... 2eh.Cc5. pep TüJKö. » .... 7sh.tfd. par tpime»?p Jktres pw.- Zit' j*6p as9ï • . 9fr. o pap trimostPt PUBLICITÉ IS'&drosser a l'Admmistration iurnst au Havre ou k Londren Annonces 4* pagot Ofp. 40 la llgno Pe&it.esannonces4' pags: 0fp.30laHgn» Les petites annonces sont êgalemenl revues a ta Société Européene de Publi-qitéy io, raar de La Victoin-, Paris, qui en a te monoptole pour Paris. Quotidien beige paraissant au rtavre UN£ HISTOIRE du sentiment religieux EN FRANCt n Négliger les choses religieuses au dis geptième siècle, ou les eslimer petitement c'fsl ne pas comprenrtre I'histoire de ci siècle, c'est ne pas le sentir. » Ainsi s'ex prime M. Lavisse (1), au moment oü il vi aboirder la querelle janséntste et eommi pour s'excuser de lui donner quelque dléve loppement. Son asserbon n'est cependan qn'une vérité de sens commun et qui ft vaut pas seutement pour le « grand siècle « Au degré pris, I'impo'-tance « en vériflerai a toutes les époques. Congoit-on la civilisa tion occidentale 'sans l'Evangile, la « chré tiemt-é j> sans 1'Eglise, la société jnédiévai sans ses . assises calhóliques ? préten örait-on connaltre le xvr siècle sans teni corrupte des controverses théologiques et d la séoession religieuse : le xix° siècle ei nó lligeant 1'antagonisme entre libéraux e uPramontains ? Non seuJememt, omett.ro et ne pas estime è sa valeur 1'élément religieux, c'est comrfie dit M. Lavisse, « ne pas oomprendr I'histoire», c'est se mettre dans 1'impossibi lité de la comprendre. Comment piurrait-i en Atre qutremont. alors que les doctrine religieuses — surtout aux ages die toi -ont' une part prépemdiéraate dans la forma tion de 1'individu, une irrtluenee dticisiv. sur son esprit, sur sa sensibilité, sur 1 conduite de sa vie? Rien qu'a titre, elle siiniposeraient déjè oom-me un facteur con sidérwble du mouvement intel'eehiel i'ir ral et méme pv-litique, dans une sociét dbrrnée. ,, . Mais elles le sont encore pour cl autre motifB EEes n'affectemt pas que leur adèptes, elles ne s'attestent guère «mom par les réactions qu'clles suscitent ene ceus crai leur refusent l'assentiment Enfin pour la plupart, elles ne se bornelit pas. ei régissant 1'individu. h mo'leW mdiirectn ment le corps social, elles reyendique.nt es pressément, ^ Végard1 des collectfyités» U] role ds formation, un mnaistère d'mstmc et direct qn'eHes s'efforcent d'exercer. Tar tót assura-nt leur prépotencc, lc plus ^>u vent imptiissentes b. réaliser 1'unanimité e porarsuivant leur mission ensoignante travers les contradictions et la lutte, Ie doctrines religieupc* »ont. donc ft'roitcmeli mêl'èes è la vie même des societes ou pue fleurissent. Si étroitemant mêlées, doat-oi ftjonter, qu'^en même temps qu elles rnfluen d'iine manière dèterminée sur le milieu e sur le mom-ant, elles ne laissent pao de su bir, k leur tour, dans une mesure vanabK 1'effet du nft>ment et dm milieu, soit dan Telfort mème que nécèssite d'aipropriatio] « de principes fixes è des conditions chasi geantes, soit dans les personnes qui les tn carnent et qui les propagent & travers 1 temps Ainsi donc, doctrines, reli^euses, vi ■tiaSté' religieuss,' ocmtrovierses reagteUBei ne constituent pas des réalités exclusive ment aütonómes ; eSes sont un aspect, de 1 vie des esprits et do 1'activité générale bien püus, elles en sont un des facteurs Les mécormaitx©, c'est se rendre Lnintejli gible 1'ensemble <ïu phénomène social : elle participent & Ha trame même de 1'Histoire 1 Telle est bien, semble-t-il, 1'idée fonda mentale cfui a conduit M. 1 s-bbé Henri Bi € mond a entreprendre d'écrire une Históir ' littéraire du sentiment religieux e: Fratufe (2). H sait bien qu'il troiwera sul tart des lecfeurs parmi tós lettrés cattic liques, mais il ne désospère_ pas d interes ser même les incroyants et il s'èst propos de les atteindre aussl « Sans un appendic de ce genre, déclare-t-il dans son » Avon' propos 1'histotrfe de notre pays et plu particulièrement, peut-fttre, celle du do seiptième siècle, reste incómplète, pour n rien dire de plus. » Appendïce k 1 brstoir littéraire appendioe a I'histoire generau 1'ceuvre dB M. Bremonid est k la fois 1'um e l'autre ; et oirttefois, quelque ohose de plu qu'un appendice, car, si elle compléte no connaissances. elle les onriraiit en profot deur autant qii'en étendue ; elle n y ajouit pas seutement, elle les reniorce, ou elle le redresse. En tout cas, elle constitue pr°p^ ment un tout, qui se sulfit k lui-mème. E.1 est une histoir'e du mouvement religieus par la littérature religüeuse et. en mém temps, elle nous permet. de suivre, dan .teuir synchronisme, comime dans leurs reai üons réciproques, le catholicisme ftan^ai et la société francaise. Cette llistoire littéraire du sentiment rel aieux en I-'rance est donc, par le dessei même, quölque cliose de t.rès n"u^ea"-.JÏ' rassemble, dons le cada-e d une etude mOhc diquo, et en les maintenant uées k la, rnaj che générale des faits mtekectuels, les ra pressions sweessives d une des plus haute formes de la spécutetion et de la Rensibiht natiorrales. Li littéi-atuire relifeuse naval jamais cté systématiquement en^sagée d oe point de vne ; nous nen soup?_onnion potot toiut l'intérêt, nous en percevions ra rement les llncs correspondances. XI. Bie mont nous*i-cnd atte-ntifs h son importap« et noiis on appo^tó 1 histoirc. esprit cli sj-nthèse qui y préside en constitue la pre mi^pf4 oricinalitó. A la vérité, la littérature religieuse n es pas sans avoir rnotivé des travaux, des tra vaux nombreux, voire des travaux den seonble. Mais. ou bten ceux-ci nont en vu qu'un dessein d'édifioation ou de po.«.mi-,u et, dès lors. ils ne tont guère qu accroltr jysrement ct soBiplement le catailogue de eelt littérature ; ou bien ils se ren ferment dan la critique d'ordre littéraire ou scientifique et dans co cas, ils se limitent, le plus, ordi nairement, a certains autouTs considéré moins cnmme écrivains religieux que comm grands écriva.ins. . - Mais d'au tre part, la ounositó de 1 histo rien dès idéés ou de 1'analyste des moeura a provoqué qiuclcpies recb '-hes pene trantes (Tailleurs rigoureusement cjrvons ci'ites. et de psychologie plus que d lustoire A la préoccup'iti'irii, moins littéraire qu morale ou religieuse, qui domino ces tra vn/ux, nous devons certaines études <! Xcwman. ou le Pr>vt-Tloijdl de Sainte-Beuve M. Bremond s'appraroie et éla.rg:t leu méthode : « C'est avant tornt la rehgion elle même. son intlueince profonde, son histoire son procrès nu ses éclipses qui les intéresse nous d,it-il. Leur objet direct est de pénétre ie secret religieus des ftmes et les nuan.ee <i'un pareil secret. Ces poètes chrétiens, ces prédicateurs, ces auteurs dévots, quelle était leur vie intime, leur prière vraie, leur expénr.nce personnelle des réalités dont ils parlent vorlè ce que 1'on voudrait amant to,ut connaltre. » Car, il est certain que 3c la plu-part des spirituels ont vécu leu-rs propres livres et se sont racontés eux-mêmes en les éarivant2n ; mals il est « certain aussi que Ia doctrine" de ces ldvres a été vécue au " moins par 1'élite de leurs lecteurs ». L'état > d'ame qu'ils peignent est donc un élément 5 dé t'étai social. Ils 1'interpréteront avec (Tautant plus de | force probante pou-r nous, que M. Bremond ! en demande les « textes significatifs » non [ pas n ^ la biogirapliie des quatre nu cinq personnages ijiie tou-t le monde connalt, et ! au.x classtques é-ternels de la littténaiture- • religieuse, Kran?ols de Sales, Pascal, Bos-' s.uet, Fénelon n, maas, qu'il soit tombé ou non dans 1'oubli de ia postèrité, «k tout • dévot ou saint fjersonnage qui, soit par ses ! livres, soit par Ie ravonnement de sa vertui, ; aura exercé de son vivant une influenoe notabJe, et en qui, par suite, se sera pour i ainsi dire incarnjé i'un des aspects du tjdvtt J religieux oe cette époque ». L'action ei tin-l fluence de ces maltres, voire de ces minores d'e Ia spiritimlitê. voila des ftiits qui n'tnri-" portent pas seulement au théolc^ien, cai . ils oret Ieuir röfe dans le développement de ! notre civilisation et. par leur effort même - pour plier au langage humaitn les idéés, lee j seaitiments, les i.maginations nés de leur 5 ixpér'ence religieuse, ces pioux auteurs - (i ont aussi contribué au> progrès de la lan- - gue et des lettres ». ' Ainsi donc, en même temps qu'il nous ini-1 tie aux ressorts des plus belles émes et au 5 mystère de leur vie inférieure. M. Bremond - nous les monfre dans leur dépendance du - moment comme dans leur action stimula-ï trice sur leur temps. Directeurs de conscien- •ces, rléformateurs d'ordres, contemplatjis. 3 mystiques. tous ces personnages sont hau 3 tement représentatifs et intensément agiis 3 sants. Leur succession compose au long des '• siècles lé n-us solide enchalnement ; Tpurrs , heaux textes et leurs belles actions serrent i itroltement !a vie nationaie et 1'éclairent, - ^vec eux, nous suivons dans leur mterdé- - uejidiance le fait religieux et le fait social. ï Avec le développement de la piété franca:se, t c'est celui de la pensée, de la sensibilité, - dos mcours, de la civilisation fran?aises que - nóus né cessóns d'embnasser. Le livre d< t M. Bramond est bien, eomme il le diit, « nor i un livre dte spéculation., mais de littérature 3 ct d'histoire». XI faudra revenir sur ses t rares mérites. 3 RAOUL NARSY. ] <1) E. L.wssE, Histoire de France, T. VII L P. 88- 1 (Z1 Heinrl Bbemond, llistoire littéraire di " sentiment religieux en France, depuis la tir i des guerres de religion Jusqu'H nos jours 3 T. I: L'Humanisme dévot (1580-1660). T. II i L'invasion mystique (1590-1620). Chez Blom " et Gay. éditffirrs. ! La conférence économique • internationale l »0(t ♦ *, Un secon'd coneeil s'est tenu mardi après • midi k rH-otellerie. — dans ïequel les mem - .bres du. cabinet ont discuté 1'attitude k pren 5 dre par les délégués de la Belgiqne a la • conference économique internationale qu; sè tiendra le mois prochain è. Paris. Les délégués de la Belgique seront : MM " de Broqueville, président du Conseil ; ba ~ ron Beyens, md nis tre des Affaires étran-3 gèr^; Van de Vyvere, ministre des Fi-1 nanees : comte Goblet d'Alviella, ayant li Commerce dans ses attributions ; Brunet directeur général du commerce aux Affaire: l Etrangères et Waxweiler, directeur de 1'Ins ^ titut Solvay, charg-é de la direction de 1'en _ quête économique. 5 — l 9e Vsrdua el de Siimudi a Sovereio e s Si les Allemands ne "^'eulent point se Iais-ser arracher sur notre front la maitrise des e opórations, il leur faut coüte qae coüte con-, tinuer è se battre dur, ct cette maitrise q leur est d'autant plus indispensable que k s puissance sans cesse croissante des Alliés _ en^eifectifs et on artillerie, est grosse df s menaces d'offensives. C'est vraisemblablement pour se mieaj . rendre compte de nos desseins que Tennem: -j vient de donner des « coups de" sonde » oj; 0 Champagne, au sud d'Arras, au nord dt Lens et sur le front beige. La presse d^Oii-tre-Rhin témoigne d'une certaine inquié-tude. Elle reconffialt le renforcement de 3 Tarmée britannique. parle des Russes di: 4 camp de Mailly, de troupes francaises d'A-{ frique arrivóes avec les premiers neaux ^ jours et se de mande s'il ne se passé rien a>: ^ Camp de Ch^Ions. Cette press'e se perd r conjectures : c'est un éfat d'esprit qui ne lui messied pas. Les Allemand's doivent ètre particulièrement dégus du résultat de ' leurs coups de sonde donnés au front beige, " Ils s'imaginaient vraisemblablement trou-ver lè moins de résistance et de manifes- 1 tation de force. Or, ils ont été cruellemenl détrompés. Notre infanterie est vailMfte si notre artillerie prompte & la riposte. I 1 ^ communiqué bel£e annonce que nos batte-ries de gros calibre ont exécuté de vigou-l reux tirs de concentration contre les orga-; nisations défensives de 1'ennemi è 1'eöt de 5 TYser. II y a beau temps que nous pos' 3 dans des canons lourds, mais si le comn ' niqué beige en parle explicitement c'est " paremment paree qup nos batteries de gr 3 calibre se sont muitinliées dans ces d 3 niers temps ft qu'elles no cesseront crottre en nombre et en puissnncn. Serv • par dns artilleurs belses, — c'Sst-A-dire r ' des artilleurs- aui comptenf parmi les m - leurs du mond<\— no? grosses pièces v - chaque jour enflcr la voix. Iyps Allemands doivent donc sc battre ï se battre encore sous n^ine de laisser - meilleurs atouts dans lc jeu des Alliés. O-, ï nmis nous tromnons fort. on ils contmue- ront a se battre dovant Verdun pour Fex-r c^llentp rai^on rrn'ils v ont mis en bnt^r'e - j d'innombra.bles boncbes ö fpu ^t accumulé , un immense matériel. Tnnt eel& ne sp dé-, place point comme des divisions de fantas-M sins. On aura.it compris que 1'enncmi eól 3 rompu 1'attaque devant Verdun dès qu^ " soes toéds ib saix pi renöe jistice a diafiiin" J>0« Si 1'AIIemagne avait c»-a, par ses menéei obliques, ieter le désarroi et la désunior parmi les alliés ; si elle avait pu s'imagi ner qu'ils étaient las de la lutte, elle doi être maintenant convaincue de 1'inanité di ses espérances. Au couirs des cinq derniers jours, quatri mamifestations importantes sont venuei affirmer la volonté.de victoire des puissan ces de 1'Entente, en même temps que li parfaite harmonie de leurs vues. Le 10 mai, M. Asquith parlait k Lancas ter House deviant les délégués de la Dom ma invités par les parlementairos anglais Le 13 mai, M. Salandra prononjait 0tn discours a Brescia Le 14 mai, M. Poincaré répondait — c'é tait k Nancy — aux paroles ambiguës dl chancelier allems.nd. Enfin, sir Mward Grev vient de donne une interview k un grand journal améri cain. Comme MM. Asquith, Salandra e Poincaré, il formulait les principes intan gibles qui. seuls, peuvent fonder une pai: juste et durable. Nous avons reproduit hier les passage particurtrement intéressants de eet articl du (i Chicago Daily News ». Publions au ]ourd'hui 1'article du n Journal des Dé bats oü M. Gauvai.n en souligne la significatior « Sir Edward Grey n'admet de paix qtilr vee la restauration de la Belgique et de 1 Serbie, et I'étahlissement d'un ordre d •hoses qui garantasse la liberté de 1'Europ^ de ce qu'on pourrait appeler le « prussi' nisme », c'est-è-dire du systöme oonsistau k t-enir eonstamment 1'Europe sous la m< nace d'une guerre. Mais, a propos de la paix, str Edwar Grey fait allusion aux personnes disposéc & s'entendre pour 1'obtemr. « Quand, a-t-dit, des personnes viennent 1 moi avec de conseils pacifiquos, je ipense qu'elles dt vraient me dire quelle sorte de pa.ix elle ont en \-ue. Elles devraient me faire co: naltre de quel cóté elles sonL Si elles per 1 sent pair exemple, que la Belgique était ir nocente, qu'on lui a causé un tort mdicibl' qu'alle doit être remise sur pied par ceu qui 1'ont piétinée, elles devraient le <iir' I,es conseils dé paix qui sont puremci abstraits et qui n'essayent point de dislii guer entre les droits et les torts dans octt guerre, sont ineifiraces, sinon hors de pn • pos. " Ces indications sont essentielleme: 1 opportunes. Conscients de leur bon droi les Alliés ne peuvent accepter de conseil • de paix de la part de personnes qui metfer sur le même pied le crime et I'ijinoceno' qui temoignent les mèmes égards aux a; sassins qu'au.x victimes. Le rétablissemei: ou 1'étflhlisseme.nt d'un ordre de ohosc fandé s«r le droit et la justice ne peut s e ' fectuer sous les auspices de personnagc ' qui se désintérepsent. de la réparation <!': ' torts les plus- abomin-a.bles. C'est aujouo : d'hui 1'occasiDn de répéter ce que nou avoms déj& dit plusieurs fois : la médiatio de puissances noutres ne serait accept ib' ■ pour les Alliés que si ces neutres avaier - auiparavant pris nettement position sur f ouostions générales de restauration d droit ■ et de garantie de I'indépenjdance de - peitples. Toute négociation qui laissem. , oroiro aux populations germaniqn'es qu > leuis gouvernements n'ont rion h se repn • cher aboutirait 'a une prompte rupture o ■ k un 'compromis pire que la continuation d la {juerre. » de\ant évident qu'il ne se saisirait pas dt ponts de la Meuse par une simpte prépara tion d'artillerie et un «hurrah» d'infanieric Mais aytrnt persisté dans son dessein ave une incroyable obstination, ia logique de chose le contraint a y persister encorc C'est le fauve qui a planté sa corne dan 1'obstacle et qui, ne ién pouvant dégager doit continuer i se débattre. Au front d'Italie, les Autrichiens ont vi goureusement attaqué entre la vallóe d' I Adige et le Haut-Astico, c'est-a-dise dan le secleur oriental de la presqu'Ile que des Eine en territoire italien la frontiere du Trentin. II y a plusieurs semaines déjè qu i ou parlait d uutr onensive autrichienne dans cette région et, suivant la coutum-' les dépêches exagéraient jusqu'au ridieul 1'importance des rassemblements de trou pes de ï'ennemi. La dernière en date parlait-elle pas de 250,000 soldats eoncen trés k Trente 1 Or, 1'on sait que toute 1'ar méé autrichienne opposée a 1'armée Jta lienne ne comiite guèie plus de 30.div; sions ! On prêtait aussi ii 1'ennemi le pre jet ambitieux d'atteindre la vallée de 1; Brenta et de descendre en Vénitie jusqu : -Bassano, do manière h couper par le mi lieu le front ualien. Encore que les Autri chiens aient pü obliger tes Italiens dans Ci secteur è se replier sur leurs 'positions principales, ils sont oncore loin de compte II paialt plutót vraisemblable que cette al taque s'impos t k tout prix k 1'état-majo de Vienne car la menace italienne en direc tion de Rovc-reto et de Trente s'aggravai chaque jour. Déj&,Rovereto élait pour ains dire neutraiifé entre les deux a'mées et i paratt même que des soldats italiens ; avaient pénétré et avaient arraché 1'écus son impérial qui ornait la fai;ade de 1'hóte des postes. Cotte situation de Rovereto es celle de Goritz. Goritz est entourée d'un eer cle de montagnes qui toutes sont forti fi óe= • elles sont séfiarées par de? grandes vallée, et des pies neigeux, qu'il faut escalader e prendre d'assaut un lt un. Les Italiens ei ont pris la plus grande partie déjè; mai Goritz est encore sous le feu > quelque; forts autrichiens. Qufind, a 1'automne d' 1015, on disait que Goritz était virtuelle •ï^nt prise, c'était exact; mais les neige: 'i'nbêrent qui rendirent les montagnes im praticables et il fallut s'arrêter. Cependan les Autrichiens avaient quitté Goritz et plu: un n'osa depujs s'y aventurer car les ca non<> italiens font bonne garde. Des soldati italiens se rendent chaque jour k Goritz, ' font des empTettes et y achètent du tabac Ils y vont toutefois en se dissimulant dt leur mieux car les batteries autrichienne! aussi sont vigilantes. Paul CROKAERT. I Les aaiiiiii aüiiflss EN HOLLANDE Les yens de ia « letkomst» pris la main dans le SuC... aux mai-ks Le professeur hollandais van Hamel vient > d* publier dans la revue k De Amsterdan-iüci- »> uii article qui fait sensation en Hol-lande. Cet article est intitul'é : « Un mi)t ; d'avertissement aux auteurs et complices » (ie^j ïiiachiiialions aileniandes en Hollande Al. van Hamel y dénonce les menées des ; Hollandais qui se sont enrólés au service . du Hoi de Prusse et en particulier les rédacteurs de la «Toekomst », la revue ger-, manophile dont nous avons eu, plus d une fois dejïi, 1'occasion de signaler les exploits, M. van Hamel publie a 1 appui ele set accusations trois documents qui metfent er f&chouse posture ces neutres enthousiastes du Kaiser. 1 11 s agit de trois lettres écrites par 12 professeur hollandais J. G. Sleesvvijk, di " rect'Mir de la « Toekomst », k « M. le Cen 1 ■' 1 ment Gerstenhauer, scctian politique du gouvernement général. 0, uuuu., Bruxciies ». t A LA GLOIRE DES LIBERATEURS I»E8 FLA.NDRES... Voici ile premier de ces documents qu 3 jette une lumière vive sur le caractère de lf 3 campagne pan-néerlandaise entreprise en Belgique et en Hollande. La traductior n qu'on va lire est extraite de la « Métro- - pole m : -1 La Haye, le 2 septembre 1915. 1 Trés Honoré Monsieu le Conseiller du Gou e vernéinent, !i Ainsi que la clïose vous est connue, d'apr^ une coiTespondance antérieure et des pouipar ' J' - - •• •. ïi'Jüo a adopfcé le projet d< publier une brochure qui sera la traduction al lciji-aidc du « Journal x- guerre ♦ du Dasteu: t hollandais Donieia Nieuwenhuis Nijogaard, t • ' u rmih a » . u, on gri>nde partie, 1 dans le premier semestre de cette annóe, dan la « i\jekuiiist », et en partie aussi dans la re • vue hollandaise « LKï Tijaspiogei ». Les travau: 9 prepa.aLoii'es pour la publication ^ont presqu - achevés. Jfe vous envoio ci-joint une épreuve. -: Kous nous étions proposó un tir. ge de 5X)0i ' exemplaires. 11 nous serait- donc pofücuüère-!, ment agréable si les autorités ailemaiitles vol k laiont bien nous prêter leur appui ^au sujet d ■ cette édition. A cet elfet nous voudrions vou • faire une proposition alm (TêU-e asstirês que :• vous nous pi«ndriez 3,0Gi) excniplaire^ a e 35 cents (valeur hollandaise), ce qui représent' i- la somme globale de 1,050 florins, franco L t Haye. if I L ■ prix de vente pour le public pourrait êtr- - : fixé k 1 mark 1'exen^laire. Nous nous réser t verions le droit de remettre nous-mömes au: ■, libraires les 2,000 exeinplaires restants. ' Gonrnie vous savez, on s'est beaucoup inté .♦ tressó ici a ce journal. II est écrit d'ailleurs s d'une fagon trè-s prenante et 1'auteur y fait par - ticulièrement 1'éloge du soldat allemnnd en qu s il salue « le llbérateur des Flandres ». J'espèr s que, grace a ^"Otre aimable inteivention, je recc •- vrai le plus tót possibie une réponse a notr y proposition, réponse que nous attondons pou n procéder au Lirage. Vu les exigonces de 1'actua 0 lité, uno solution rapide de cette question cs t naturelfomönt désiraUle. J'aurai bientót .des y n-ou-velles plus dótaillées concernant 1'autre bro chuile « Nederduitschers in Franlcrijk » {Les s Bas-Allemands en France) due au capHain f D* Witte (Anvers) et qui paraïtra la semajn prochaine, sous forme d'article dans la « Ton , | komst ». Nous avons formó le projet (te fair i7 paraitra cette édition t.ant en allemand qu'er hollandais (pour les ^Flandres). Une csjrte en couleurs de la zóne lingulstique dont je vous 0 déjti parlé doit v être annexée. Cette derniêr brochure, toutiefois, doit êti-e vendue imeilleui marché ». 5 <^::i\-ent' les respectuenses salutations et les " cordiaux remerciments du professeur Slees • wijk). - P.-S. — Je ^us (yivoie ci-joint les éprem'e 1 des clichés des deux dessins 'destinés a la cou verture, vous avez le chcix ". celui représentan 3 le cheval et le lion est plus approprié au « Jour > nal de truerre », mais comme exéculion il es bien moins réussi que 1'autrp, « en particulisi " Te lion (beige !) qui sourit » '(!). r> ; (( ,TE COMPTE RECEVOIR 1,050 FLORINS SO^fMESNOUS D'ACCORD LADES-SUS ?... » Voici la seconde Iettre : 1 « Je fcrouve enfin le temps de repondro a vo: deux lettres. La « Toekomst » qui m'a demand( l beaucoup de travail est cause -du retard ap-porté dans la próparation des brochures. Voic [ oü en est 1'affaire : le « Joumal de guerre » d< Domela Nieuwenhuis est pret et sera sóus pei rêpandu en Allemagne (5,000 exemplaires). L'édition hollandaise est en voie d'exécution " on vous en enverra 3,000 exemplaires dans quel , ques jcurs, tandis que 2,000 exemplaires seron répandus en Hollande. D'autre part 3,000 ex^xn ] plaires de la brochure de Witte (en alleman 1 l seront bientót expédiés en Allemagne. Vous au rez, je pense, recii maintenant In cliché de carle. de sor!e que vous pwrrez faire imprimei 1 la chose a Bi-uxolles. Ce cliché a déja été pav£ par nous '175 frnncs). Dès que vous aurez regi: . Tes 3,000 « Journal de guerre » fhollandals). H 1" cnmptc recevoir, de mon cóté, 1,050 florins (va-: leur hollandaise), plus les 175 francs. Sóm.meS' 1 nnv d'ncoord lö-dessus ? La demande d'admis-r sion de la « Toekomst » en Belgiaue est déjS faïte. Vous espérons recevoir bientót une re-I ponse favorable. n ' POUR LA PROP \r.A vr>F TtVNS FJ'S' CERCT.ES FI.\M \NI)S ( Erifin voici la troisième Iettre : 1 « NV vous serail-i\ pas possibie de nous re 5 comm ander une personne qui serait disposée 3 5 distrtbuer la « Toekomst » i Bi*uxelles, et è ln ) répandire notnmment parmi les offlciei-s nMe- - man<is ou dans les rerdes flannnds et 'icllMn-3 daic gormanophnes. Nous préférerions naturel- - lement que !'on nous prenne des abonnements. t Mais la vente au numéro serait-elle également : possibie ? Vnus étes mieux, a même que mof.da - Juger ^ ce sujet. Bien entendu, nous nimerl.on? » o" !t rein sc f^sse snn.s rrue noiL=; avions trop ^ h t>nv*vr ^c; irr'erm^diaires. M-»Js ' tons les cas, pas de reconimandations officielle^. > ri' de rvuiM^nnd'li* ! \ Nous serions djspr.sés o.nvowr ^yorr.r.lo, 1 durant trois semaines, 100 exemplaires, par le moyen d'un courrier, k une adresse déterminée. Peut-être bien que Ie baron von Ziegesar poui rait vous donner des conseils utiles k oe sujet En m'excusant de mettre ainsi votre obü geance a contribution, veuillez agréer, etc. » Ajontons que le professeur van Hame essure, après avoir reproduit les lettres ci dessus, que les frais d'installation du bu reau de la « Toekomst » (mobilier. etc.), on été acquittés par la légation d'Allemagne i La Haye. Ges révélations jointes h co qu'on sava\ déj<\ des relations du «« Limburger Koerier avec la Kommandantur de Hasselt et au: accusations du << Telegraaf » contre l'es pionnage allemand causent en Hollande jn telle émotion que le « Nieuwe Rottet damsche Courant » lui-même croit nêces saire de pronencer contre la revue trff; naïvement. boche rexcommuaication ma jeure. « II y a tout de même de quoi Tire, écrit ju 3: cieusement k ce propos notre confrère Wapper dans la « Relcrfque » de Rotterdam. Commenl quatre des principaux journanx de Hollande -et la « Nieuwe Rotterd. Ccrurant » en est, ave T « Algemeen Handelsblad » et le piltoresqu « Maasbode n — traitent avec les Rochen de conditions auxquelles il leur faudra soumef.tr leurs écrits pour pouvoir vendi'e en l^lgique "d papier imprimé... ct ces messieurs ci*ier « Raca ! « a l'h«nnête, au sincère, au trop na: van Sleeswvk ? Quelle d*fférence y a-t-fl, je vou prie, entre'son fait et celut de rénliser direc.tf ment ou indirertemeirt <^ps bónéfires au pri ri'une renonciation a Texipression libre de se idéés ? La diff«rence, c'est qne van Sleeswycl l s?est fait pincer ! Le ct Journal officüel ,» francais publi im dècret nommant ch«valier de la Légio-d'honneur Mme Edith WTiarton, citoyenn américaine, femme de lettres. — La conférence des Croix-Rouges a ét close brusquement a Copenhague par U : runture entre les Croix-Rouges i-usse et a " lemande, cette dernière avant refusé d e? ' primer des regrets pour le torpinlage d ■ hn.tpan-höoital russe <' Portugal ». 'tï.esfamnn.toim 1 9 | HO«——— Le t>ill insliluiant la conscription a été voté • en troisième eti dernière lecture, & la Cham-t bre des communess au milieu des appJmidis-1 sements, par 250 voix contre 35. k IWWWWWtt» , Le 25® annrr er saire de Valliance franco- c rasse a été célébré le 16 mai & Petrogra/i au . cours d'un grand banquet offert par le pré~ ■> sident de la Douma, M. RodzianUo, et le - ministre des Affaires étrangères, aux minis-. tres francais Viviani et Thomas. Des toasts. ■) chaleureuvc ont été portés. tvwvwvwv L'Uiiivergul annonce que le cabinet rou-5 main se présentera, remanié, devant les> , Chambres. On donne, entre autres, comme - prochaine la démission du ministre des Fi-? nances ; son successeur serait M. Anto- 3 n^cO) actuellement ministre de la Justice. 5 - rvWVWVVVM J Le Sobranié de Bulgarie se réunira a la. 1 fin du mois de mai en session extraordi-f naire. s « 11 y a eu des temaniements dans le cabi-s net turc ; Je ministre de la Justice, Ibrahim bcy, démissionnaire, a été remplacé, suivant une dépêche de Constantinople, par Kalif bey, ministre des Affaires étrangères. Lc chcik. v.l islam démissionnerait égale-' ment. * vwwwrvw l Jji Gazette de Voss du 15 mai reproduit 5 vne information des Hamburger Fremden-btatt d'api'ós laquelle le ministre du Brésil ê a Berlin, Oscar de Teffé von Hoonholtz, 1 serait rappeté. M-lMViWVW 1 Le Parlement francais reprend ses séances:, aujourd'hui jeudi. T ,a Bolgicru.® au-dessus cle tout i Le devoir daiijourdhui : et de demain \ j; «wvw-vwvu\wv ï n MtCSIFIIliiE B1SC0RS PATW : On trou-v-era öi-dessous les principanx passages du discours de M. le député Ter-' wagne, que nous sigmalions hier. Ce discours a ètó prononcé le 6 mai a. Maestriclit, i diBvant une foule norabreuse de Beiges, réunis par le « Souvenii- Beige' sous ta : préaidence de M. PranfcignonL Le texte r qaa'on va Ure et les sous-iiti-es qvii le divi- - j pent «ont ext-raits des « Nouwlles n le ' I Maestró ht. Conur.e !e dit. notre excellent conlrèiM ! Olyff, « on y retrouvera dans toute sa vi-! ' gueur ie bon sens beige, la sainè et robaste naison de chez nous ». L'accueil enthousias-! te fait par les ESelges de Maestricht aux sen-' timents patriotiques si éloquemiTient expii-més paj" Ie député 'iocialisie d'Anvers mai-1 |re q^je c'est baen • dans ces sentiments do . complet dévouoment k la patrie. quo com-munient tous les fils de la Belgique mefur-trie. Aussi applaudissons-nous k ce dis-' cour^ avec la plus grande joie, heureux d'y . tTouver de nouvelles rajsons de croire dans - l'avejiir de notre patrie. t LA BARBARIE ORGANISÉE L'Allemagne emploio tous les moyens. La mentalité de ses habitants est quelque chose d'incompréhensible, même pour ceux ' qui font métier d'étudier les individus jusqu'au fond de 1'üme. II est un homme parmi eux pouT qui tous les savants avaient un respect motivó. J'avaAs, moi, des rai-soub spéciales de croire qu'il était meilleur ! que les autres. II faisait partie avec moi, de-puis des a.nnées, de 1'Association internationale de la Libre Pensée et me paraissait rexpressioü la plus haute de la science al-liée aux plus nobbes aspirutionfi de 1 esprit. C'était Ernest Haeckel. Or j'ai lu ce matm même qu'il nourrissait lui aussi. comme les autres, des appétits de conquète et quil es-timait, comme les autres, que ce qui est bon k prendre est bon a garder. Les Allemands sont donc bien tous les mêmes. II faut les consiciérer tous en bloc. Ja™js parmi eux de nombreuses amitiés poliu-qnes, scientifiques, philosophiques e. ] ai con sta té successivement que tous ont le cul-te inné de la force, le respect de la brutalité pt crue la barbarie est ancrée au cosur de tous ces gens. Et quand je dis que ce sont hirbarcs, je mVnbuse ou ie suis trop indul<?ent, car la barbarie consciente et or-ganisée, ce n'est,plus la barbarie : c; est le crime ! uSalve d'applaud. prolongês). LE SOUVENIR .Une autrs manceu'vre consiste è répéter 'sans cesse : « Ne parlons plus de ces crimes, dn oes cnrautés ; cela ne peut ser- i vir è rien ! » . ,. Ne plus parler des crimes, des cr.uautes, 1 des alwminables forfaits commis ! Com- ment des Beiges peuvient-ils se laisser en- 1 tm-tiïler de ertie farrrn'? VeiUent-iJs dbne ' étre des complices ? Ne p!«is parler des crames c'est ne plus parler de la répara- I tion, nécessaire, indispensable. Cela ne ' ppii.t pas étrp '. .le ne sais si vnus pvez été t f>er9onnellemi»nt témn-ins des atrnciités alle- ! n>^ndes ?i vrwis avez été tonrhés dn'.recte- i ment. mais qiwnrl j'entends dire autour de > moi qu'il faut ouWier les crimes : « Spreekt niet van den oorlog n, je réponds : « Je smis I do Dinant ! ». Cela veut dire 800 personnes ( assassinées, des centalnfis de femmes ,vieil. 1 Im M M. LE DÉPIIE TERWtó 0<(—• lards et enfan.ts mnrtyrisés et missawés avec la pl-us ignobte sauvageris. Et nous n'en parlerions pas, san3 cioute pour per-mettre k nos ennemis, toute honte bue, de reoommeniyr uin jour ! Je suppdiie mes ajv.is de ne jamais cesser d'y penser et d'en palier cófl'sfcmment au coratraife. Je siwlio ceux qui m'éooutent de dire aux Hollandais : a Votre pays est un pays de liberté. II n'y a pas une terre au monde qu; nous njnra"< accordé une aiirssi large indïép^ndai^cc. Mais c'est prccisément. cetie liberté qu,i nous pemmet de tout vous <Jire. C'est un honaiéjUr c^ie nous vous fnisons, puisque c'est méi-quer que nous apprécion3 a sa juste vateue ia liberté dont nous jóufesons chez voiis et vous prouver que nous en somtnes dognes. » (Longs et vibiants arótaülire» ! ffients.) L'HÉKOïSME B'ÜN D1NAMTAIS ... Voos savez les atrocités trui se sool piissées dans notre iiays. Et cependant, pem dentre vous, sans dmute, connaissent la fin' d'un de mes amis, Edmond Bourdon, grel-ficr aai tribun-al de Dinant, ftgé de 62 an«. Ixrscfue les Allemands descendirent daris la ville, le 23 aoüt, par la route de Froidvau, ils arrêtèrent sans Ia moindre raison tous les habatants, qui furent gardés k vue prés du Rocher Bayard. Ils airötèrent notam. mient. dans leur _viei!le maisom familiale, Kdmond Bowrdon, sa femme et ses tro'is en-lants, d~ >n t uine fi 11 e de 13 ans et deux gar-^>ns de 15 et 17 ans. A ce moment les sol-:lats frangais postés au fauboutg dc Neffe, ie 1'au'tre cóté de la Meuse, tiraaent sur les troupes allemandes. Les Allemands pi -lendSrent que c'étaient des « francs-tireurs » 3ui dii'igeaient sur eux leurs coups de fusil. Edmond Bourdon leur afftrma que e'ét%ient des Francais et s'ofMt d'aMer en cherclier La preuve. Les Allemands accëptérerit en ajoaifant que s'il ne rapportait pas 1'onga-jement de la part de 1'officier francais ""de 'esser le feu, les habitants prisonniers se-raient immédiiatement passés par tos iirmes. Bourdon détacha une vieille barqua dans son jardift ct passa le fleuve. Les Frangais lui déüvrfereni immédiateroent attes'aticm qu'il cliereha.it. Ils insistèrerit >our qu'il restilt a.u milieu d'eux, lui représentant les graves dangers auxquels il i.llai'1 s'exiposer, sans utilnté sans döute, en »nant parole aux Allemands. Toutes les sollicitaitons furent inutiles. Le greïfler Bourdon, sachaint cto qn.i l'aitendait, aHa ;e confesser au curé de la paroi-sse, pui9 ^emonta dans sa barque, fit force rames >t rega.'Sna le rocher Bayard. Les ABo-nands tiraient sur lui pendant qu'il pussait 'eau. et lorsqu'il accosta, ses deux gargons ïirrent 1'aider a sortir de la ba,rque, ear il ivait les cuisses pere.ées par les balles. >rartd il remit aux Allemands 1'attestation les Francais, ils la déchirérerrf. pti motv :eaux sans Ia lire ! Puas une chfKe mon«-reuse se passa : le groupe des prisonniera, lommes, femmes et enfants, au nombre de [uatre-^ngts, fut poussé contre un rnur et i.itraiié !... (Profonde sensation.) Le soir, les Allemands fouillèrejit d/ina Ie as des victimes fwmglantAS et v trouvfoviit pielnues malheuren* qui viva'lent eneor». 3armi eux se irouvait le fils cadet du gnet-ier Bourdon ftgé de 15 ans, qu» fut c?Aeou-rert trempé de sang sous les cadavres <To mn père de sa mère, de son frére et de sa icenr!... {lln mouvement d'horreur et de irofrvnde émotion se manifeste dans ta alle.) Mes chers aimis, ce martyr, ce grefflep ïourdon, il faiiit que vous reteniez son norn. ;'est un héros. II y & sur Ia dSgue de Blan-Ltnberghe la statue d'un je*me Beige qui 25' ANNËE.— Sérieaoavellc.—N*555 \ # Le numéro: tO Centimes (5 CBMTMÜS Aü FRONT) iimwmwm————nr—wr—i i m i iéi—rum i i i i « w ■ mi—i «wi u'é nu- iti-rrirfir'wawrwm—waww Jeudi 18 Mai 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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