Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 02 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xk84j0c82q/
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pS SX" SIECLE fltt 1 5TÂTÎ5 1917» Tj& Numéro 1 O Centimes <5 Centimes art Ffowvj VENDREDI 2 MÏ»S 1917. RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, rua Jtan-Jacques-Rousseau, 33 PA RI S Téléphone : Gutenberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE : 2S"r, ne de la Bouse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE 21, PANTON Sl'REET Leicesltr Square, S. V/. Directeur : FERNAND NEORAY LE XXE SIECLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France...;. 2fr.S0 par- mois « 7 fp.SO pan trimastf® Angleterre. 2sh.6d. par mois » . 7sh,6d. partrimestr® Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Ataistralioa k Joma ou à l'Office de Lorrares Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne d« £»âblieieé, 10, rue de la Victoire, Paru, qui en a le monopole pour Paris. mmmssSËSSSS3^^SS—. — 14 G0ERRE VOE DE LONDRES —X — LES BOCHES ^ppès la gtieFFe [iCorrespondance particulièré du XXe Siècle) Londres, 26 février. \ ce litre, j'ai indiqué, il y a plu-mois, le grand danger qui nçms at-•it en "Belgique, qui no,us* y attend les Boches,battus militairement sans 5ion, battus économiquement, mais rarit leur revanche sournoise. Je les on très s'infiltrant à. nouveau datis commerce et. notre industrie, mais ontrant patte tricolore, en agissant frète-noms,_ et notamment en multi-t lés Sociétés anonymes, belges de boches d'essence. Ltigléterre vient de s'éveiller au même ' ordre en Conseil a. ordonné à toute mne faisant le commerce en Angle-de se soumettre à l'enregistrement. Jitôt l'on a vu accourir ,â Somerset ie les innombrables Allemands qui mbrent la City et le Stock Exchange, îacun, loyalement, a fait enregistrer... Société anonyme britannique fondée ■ la. circonstance, et sous le couvert de elle ils « travaillent » ! aque enregistrement rapporte 25 *]-stèrling au Trésor anglais. C'est biei. a, dans l'affaire, l'Allemagne gagnera ciues dizaines de millions sterling. ; mieux. i faut qu'on y prenne garde. Par la .imité plus grande, par les habitudes lies, par trente mois d'occupation qui permis à nos ennemis de prendre leurs ositions pour l'avenir, la Belgique est • >re beaucoup plus exposée que l'Angle- i, le public a fini par s'émouvoir. Les •naux font campagne contre cet abus, réclament que toute Société dans la-llé une certaine quantité de parts se-( la,propriété d'Allemands soit décla-allemande et traitée comme telle, est une mesure élémentaire. Qui ne qu'elle .serait encore insuffisante ? La be même de la Société anonyme la J'plus insaisissable que tout autre or-îsme.. Sept Belges, fondent une Société, sont Belges, authentiques, fils et petits-de Belges : allez rechercher si leurs iiaux sont allemands ! L'argent n'a plus de nationalité que d'odeur -— ou, en a, elle est bien difficile à découvrir. . faudra pourtant s'attaquer à la question sans perdre de temps. Les mesures particulières qu'elle suscitera devront se rattacher à des dispositions générales : Révision attentive de toutes les naturalisa-lions depuis une assez longue période lavant la guerre, — peines extraordinaire-tnent sévères contre toute personne traitant pour le compte des Allemands, afin ^'éluder la loi, etc. Cela fera crier. Il faudra; tailler en pleine chair dans les prétendues libertés individuelles. Il faudra jes règles sévères, sévèrement appliquées. pJotre salut est à ce prix. i.. Si nous ne nous organisons pas sans retard pour battre économiquement l'Allemagne sur son terrain de prédilection : pliez nous ! des années de sacrifice matériel et d'héroïsme auront été vainement dépensées. Et si nous organisons la guerre économique sans empoigner à fond ~r fcomme un Boche ! — le problème exposé tei-dessus, ce que nous aurons fait ne servira à rien : car la solution' de- ce problème-là est à la base de tout. GUTT. 1 "1 - ■ ■■ ■ ■ Dans l'armée Les colonels Richard et Borreman fcont désignés pour prendre chacun le Commandement d'une brigade. Le Jieutenani-cçlonel Fernand de Posch fest appelé au commandement d'un régi-fnent de grenadiers. LES BOURREAUX DE LA BELGIQUE — x — Si un an, 103.092 personnes ont 1 eooiamiéts par les Allemands ■ La Gazelle des Juristes Allemands (Dent iche luristemeitung) vient de publier une (Èiatisiique des condamnations prononcées |>ar les tribunaux militaires allemand* en Belgique, du 1er octobre .1915 au 3( Septembre 1916. lin tout, 103.092 personnes ont été. çon il aminées. lia revue allemande cite : 100 condamnations à mort ; 491 condamnations âi*la réclusion ; 11.001 condamnations à la prison ; 591 condamnations à-Ja. déportation et' Allemagne ; 88.266 condamnations à l'amende. .Parmi ces condamnés la revue alleman Be relève 83.132 hommes et 19.S57 femmes Ce qui donne 102.989 condamnés. Le3 au ïres sont-ils des enfajits ? . La revue allemande note aussi la langui Siarlée par 90.909 condamnés : 49.725 son Vallons et 41.184 Flamands. Il faut aijouter, à. cette sombré et. San glante statistique, dont les chiffres sont «d'ailleurs, à vérifier, les milliers de Bel ges, prétendument chômeurs, déporté: «a Allemagne, ou employas sur le front, d bataille, au mépris de tout droit. UN AUMONIER BELGE AU VATICAN ' — X — "LwarÉîl Mercisf n'a m fait pe ie juste" dit ie Pape à notre compatriote Nos lecteurs se rappellent qu'au mois de novembre dernier nous avons conté l'odyssée de l'abbé Verbist, ce prêtre belge qui, après avoir passé plus de deux ans de captivité en Allemagne, a été envoyé en Suisse à raison de son état de santé et est actuellement aumônier militaire.M. l'abbé Verbist se trouve depuis.quelques jours à Rome en congé de convalescence et il a obtenu par 'les bons offices de M. Van den Heuvel, le distingué ministre de Belgique auprès du Saint-Siège une audience privée du Souverain Pontife. Reçu au Vatican avec les honneurs militaires, le samedi 24.février, à raidi, M. l'abbé Verbist a été accueilli par le Saint-Père avec une extrême bienveillance. Il a pu raconter pendant une demi-heure tout ce qu'il avait enduré physiquement et moralement pendant sa longue captivité et il a pu montrer au Pape des photographies qui donnaient une idée des conditions dans lesquelles il avait vécu pendant deux ans. Comme le brave aumônier faisait remarquer au Saint-Père que, sans doute, il avait été retenu prisonnier si longtemps parce qu'il appartient au diocèse de Ma-lines et qu'on avait voulu atteindre en lui le cardinal Mercier, Benoit XV répondit : « Le fils n'est pas responsable pour le père et ne doit pas être puni pour lui. D'AILLEURS, LE PERE, ICI, N'EST NULLEMENT COUPABLE ET N'A RIEN FAIT QUE DE JUSTE. » Le Souverain Pontife félicita notre courageux compatriote et lui accorda sa bénédiction pour lui et pour son frère l'abbé Auguste Verbist, fêtant tous deux cette année leurs vingt-cinq ans .de prêtrise. Le Pape congédia l'abbé Verbist dans les termes les plus affectueux, après lui avoir so^aité un prompt -et heureux retour en Belgique et avoir inscrit sur trois de ses photographies une dédicace autographe dont la longueur inusitée a fait l'étonnement de^ l'entourage pontifical. A son départ du Vatican, l'aumônier militaire belge, reçut les mêmes honneurs qu'à l'arrivée. Inutile de dire qu'il est sorti de cette audience profondément ému et réconforté. LES ILLEPIiflS as Grosil s 'Quelques détails significatifs que nous donne un missionnaire belge Nous avons publié, il v ia quelques jours, une dépêche .annonçant que des bandés allemandes armées avaient -franchi la frontière brésilienne du Rio Grande du Sud et ma reliaient sur l'Etat de San,ta Catliarina. M. le ^chanoine Schoenaers, qui a passé huit. >ins dans ces régions brésiliennes, nous communique à ce propos des renseignements fort intéressants : Il fanait, s'attendre, — nous écrit-il, — à quelque insolence tudesque après la réponse énergique du gouvernement brésilien à la. note allemande proclamant le blocus sous-marin. Les Allemands ont poussé- dans les Etats du Sud brésilien de profondes racines. Leur langue y domine l'idiome national; dans de nombreuses écoiles, l'enseigne! ment est entièrement donné en allemand ; l'industrie, le commerce et même la navigation côtière et fluviale, leur appartiennent. Rien d'étonnant donc que des cartes géographiques allemandes — j'en possède — rangent les Etats de S. Catha-nia, Parana et Rio Grande do. Sul, sous l'étiquette « Deutsche KoOîomën ». Mécontents depuis longtemps de la sympathie que le Brésil manifeste aux alliés, surexcités par^ïa, note officielle_ du gouvernement de Rio de Janeiro, les'Allemands se vengent en cherchant à soulever ces Etats du Sud. Ceux-ci leur offrent des chances de succès ; le terrain, très accidenté ef couvert de forêts, s'y prête aux '<( guérillas »; les voisins, Argentins et Pa-raguais, toujours ennemis sournois du Brésil, ne manqueront point de leur prê-> ter main forte, et un redoutable noyau de bandits et agitateurs de toutes les nationalités infeste, depuis longtemps, ces vastes' régions, que la justice n'a pas encore réussi à nettoyer. Ce sont ces gens-là. qui, armés par des maisons commerciales allemandes, ont fomenté les nombreux et sanglants conflits du « Contestado ». -— >-K —- ■ — -» La police Suédoise déjoue ua complot allemand ». Stockholm, Ie' mars. La policé suédoi-[. se, chargée de surveiller la frontière de Finlande, vient, de déjouer un complot tramé par des agents à la solde de l'Allemagne. Quatre individus se disant suédois, mai? dont .la véritable identité a. été facilement dé " couverte, avaient conçu le projet de faire ' sauter des dépôts de munitions et des con-? vois russes. On a saisi au domicile de l'un ikd'eux .une grande quantité'de dynamite, - ' ■ V LA GUERRE SOUS-MARiNE ai II LUI. I ■ - ■ * I. A WASHINGTON H» décision parait prochaine Le " Ecchesier" force îe blocus j Berlin négocie avec La Haye Londres l"r mars. — On câble de rial décline toute responsabilité au su- Washington à la presse anglaise : jet de la perte des six navires hollan- j _ « Pour agir contre la menace sous-ma- dais torpillés. Il consentirait toutefois j rine allemande, M.' Wilson n'attend que à mettra à la disposition de la Hol- | l'autorisation du Congrès de prendre les ]ancîe sjx bateaux allemands dont la mesures nécessaires. Il n'est pas douteux venle poun-ât être négociée après la que cette autorisation lui sera accordée „uerr€f Le <:onseil des ministres a été ^LeVrL&egarde la destruction ^sitot convoqué pour dédéUbérer à de la « Laconia » comme l'acte flagrant ce sujet. qu'il attendait pour justifier un système On ne croit pas que les propositions se rapprochant de l'état de guerre avec allemandes soient susceptibles d etre l'Allemagne. prises sérieusement en examen tant « Les Américains doivent toutefois êtr<> aue l'Allemagne persistera à se déro- ; mis. en garde contre l'attente de dévelop- ^er sur principe même de sa res- pements tels qu'une immédiate déclara- nonsibilitè tion de guerre. * Le Président procédera avec sa ré- pROPBSITION ALLEMANDE EST serve et ses précautions ordinaires.. ^,,«c « Plusieurs des principaux journaux MAL ACGUEILLÎË IPÂR L'OPINION Hui--disent que l'Amérique n'est plus au bord LANDAISE de la guerre, mais qu'elle se range progressivement parmi le nombre des belligé- Londres, V mars. — On mande de Rot-rants. » terdam au Daily Telegraph : LA RUPTURE AVEC L'AUTRICHE « L'offre de l'Allemagne tendant à ac- çfrûit INPV1TARS-P corder au gouvernement hollandais SERAIT S,.jEVi b AELE l'usage de six de ses steamers jusquà !a Washington, 1er mars. — On croit que fin de la guerre pour remplacer ceux le département d'Etat est arrivé à cette qu'elle a torpillés soulève 1 indignation conclusion que la rupture avec l'Autri- générale. , . che-Hongrie est inévitable. « Les Hollandais rejettent avec mépris M. Penfield, ambassadeur à Vienne, a cette insolente proposition, mais cela ne reçu instruction d'être prêt à se retirer veut pas dire que l'offre ne sera pas ac- à n'importe quel moment avec tous les ceptée par le gouvernement- représentants diplomatiques et consu- « Le A'zenws van den Dag commente laires américains. comme suit les sentiments du peuple hol- IC. landais depuis le torpillage des sept navires : LES FÔRCEVRS DE BLOCUS « U se peut que notre peuple, peu accoutumé aux épanchements, garde un_ visage impassible, mais le cœur est rempli d'une rage étouffée. La grande majorité est de I ..a ■ |3 fts i l'avis du journal anglais qui disait que pas Le HGchasfer entre en Oironne soient. » Bordeaux, VT mars. — Le Rochestei' MESURES MILITAIRES EN HOLLANDE est entré ce matin dans la Gironde. La R mars_ _ Toutes Us peT_ On annonce que le. bateau e»t ai- mîssions sont suspendues pour les fan-rivé en rade du Veraon d ou il don tassins ^ (a ciasse 1911. gagner Bordeaux, l'aveu de la pmATERiE lia ChiflB à te veille de rompre avec l'Allemagne L flÎÎRinSîIIlB OffFireiÎ Londres, 1" mars. - On mande de k uiiuiuuyuu Ulillism Shanghaï au Morning Post à la date du SlA Ildiudll d lu ImlOMO '< réponse de l'Allemagne étant am- " biguë, la Chine a décidé d'envoyer une r tt t.. r-,seconde note exigeant des restrictions à La Haye, 1 mars. D après une gUerre sous-marine. Si l'Allemagne ne ■ communication transmise au gouve - tient pas compte de cette démarche, la nement néerlandais par la légation Chine rompra les relations diploma- d'Alliemagne, le gouvernement impé- tiques■ » i Nouvelles de la Patrie Belge AT3T3 TTensuite au nom de M. l'échevin des beaux-£j&Uarts, empêché, et. M Paul Gilson, très ému, remercia. Il dit que ce jubilé, évidemment, Une.-manifestation en l'honneur de ne le rajeunit pas, mais qu'il se sent récon- M. Paul GUson forté de voir que son premier ouvrage lui attire tant d'amitiés. Un concert svmphonique a eu lieu dernièrement à la salie Pairia^à l'issue duquel une manifestation en l'honneur de M. Paul uii- a « son avait, été organisée par le Comité de 1-As- A sociation des concerts syraplioniqués, à l occasion du 25e anniversaire de l'exécution cie d'assises u La Mer ». Tous les artistes et amis du mai- a aass.se. ire présent, à ?fl?nMétB?^^t' , La Première session des assises pour »17, La réunion était, pi ja"" 131^^ident ans la Fla'ndre occidentale, s'est, ouverte le membre de 1 Aradémte de B^gique. lundi 19 février, sous la présidence de M. le savirir MXbK De pme-11 y avait quatre a"aires conseiller communal de la ville de Bruxelles, Paul de Stappen, Henri Le Bœuf, Iluisman- j. Lundi 19 et jours suivants devaient com- . Van den Nest, Dernan, Larcier, Gossens aoc- paraître Je nommé Basile Maes accusé d'as- teur Jauquet, membres du Comité. M". Brun- sassinat commis1 à Overmeire le 16 août der- faut prit le premier 1 aparole pour saluer le nier> Ministère public M. Soenens- défen- jubilaire auteur de tant d'œuvres remarqua- seur, M» Buysse. SSe de6." "où6il1MT coîïïS „ Z.Jem 22 et jours suivants, r Henri Van avec nos meilleurs peintres, de verve et de àv,iDot ivri^mp a\or' nos nlus °"rands Doètes 11 of- Ip , / léviier 191u. Ministère public ! &TT«S&«5mé. M- C. Vandermoeren; détenseur, M- Storme. morative en argent, faible témoignage de la 3. Lundi 26 et. mardi 27 : Henri Dewaele reconnaissance 'des esiliètes et des artistes, et Charles Berteel, accusés de vol avec effrac- On applaudit, et M. Verlant, qui représentait tion, commis à Heule dé G février 1S|15. Minls le gouvernement, rappela à son tour que tère public, M. Soenens; défenseurs Mes Bae? •c'est en 1892, aux Concerts populaires, sous et Van Overbeks. la. direction de Joseph Dupont, que fut. don- / Mercredi ef iours suivante • np aîap née pour la première fois « La Mer », modes- ^ Commis à Obstâim) if'5 tement appelée « esquisse symphonique par mh Ministère public M «oe?™s- «S, le compositeur. « Tour jubilé », dit. l'orateur, y"|le?w ■ SM"enens*. esr quelque peu mélancolique; celui-ci l'est ' ' " ; "" ■ " davantage encore, ù. raison des circonstances Nous.ferons connaître les1 verdicts, tragiques que présente actuellement le pays. ' • Mais l'an nous • élève' au-dessus de ces .mi- a l'Université lioclie sèrès... » M. Verlant salua, en, Gilson un maître d'au. La « Gazette de Cologne » apprend que le: jourd'liui et. de demain; il le glorifia,d'avoir cours de l'Université flamande vont être éten comme César Franck,- ouvert à la musique de3 dus et qu'on s'occupera aussi d'enseigne: voies nouvelles, et exprime le vœu que ses l'agriculture et. l'horticulture. En octobri œuvres, et notarnmrtt. . « La Captive » et 1917, les premières et deuxièmes années d'é « Princesse Rayon de Soleil », restent au t.udes seront, ouvertes. L'agriculture s'ensei répertoire. Notre honneur national le com- gnera en trois années; l'horticulture en deu; mande. années. Les élèves pourront briguer le tltr Mj Brassine, conseiller, communal, parla d'ingénieur agricole «W.ingéffieur agronome r ' ■ LA RETRAITE ALLEMANDE EN ARTOIS iei mm eit line se Tirs eoiMls Londres, 1er mars. •— Le correspondant de l'agence Reuter sur le front britannique écrit : ■ ^ « L'évacuation par les Allemands du village puissamment fortifié de Gommé-court est particulièrement intéressante, car elle marque l'extension vers le nord du mouvement rétrograde de î'ennemi. « Lundi soir, une forte patrouille anglaise est allée reconnaître les ruines du village ; elle a rencontré vers la lisière méridionale des sentinelles qui ouvrirent le feu. La patrouille revint, après avoir constaté que l'ennemi tenait encore le village. L'artillerie anglaise concentra son feu sur Goinmécourt, continuant le bombardement pendant toute la nuit. Une faible et intermittente, riposte de l'ennemi se fit sentir. Elle révéla la présence d'un petit nombre • de canons qui tentaient de paraître aussi nombreux que possible. Nous pûmes observer plusieurs incendies et explosions. « A l'aube, une nouvelle patrouille, munie de grenades et de mitrailleuses et précédée d un feu de barrage, s'est avancée vers Gommécourt. Elle a été accueillie par des coups de feu isolés, et vraisemblablement la garnison avait dû se retirer immédiatement après le retour de la patrouille de nuit. « L'ennemi avait consciencieusement exécuté le travail de destruction dans le but de retarder notre avance. Des entonnoirs qui trouaient la route barrés par des arbres abattus, d'abondants fils de fer avaient . été installés, ainsi que diverses espèces de fougasses qui devaient éclater au premier contact. « Pendant toute la journée d'hier, une bataille en terrain libre s'est déroulée sur tout 1e front de ' retraite, nos troupes pressant vigoureusement les arrière-gardes ennemies. Les canons ennemis placés au delà de Bapaume ont bombardé violemment les troupes australiennes. Vraisemblablement, l'ennemi craignait une tentative contre le bois Loupart, qui est un des forts points d'appui ae sa retraite. Par conire, nous nous sommes efforcés d'aiguillonner l'ennemi Je plus possible au cours des mouvements difficiles qu'il a exécutés. Npus avons essayé de lui infliger le plus de pertes possibles-« Près d'Arment i ères, les- Australiens ont exécuté un beau raid sur les tran-ché'es allemandes, emportant la troisième ligne et mitraillant î'ennemi en fuite. Après être restés assez longtemps dans les tranchées ennemies pour lancer des bombes dans tous les abris et ramener vingt prisonniers, les Australiens sont re-r venus comptant sur leur route cent cadavres allemands. Ce raid a çoûté aux Allemands au moins deux cent cinquante hommes. ' _ a Ce matin, nous avons exécuté une :j petite attaque heureuse dans 1e but de : rectifier notre front près de Sailly-Sail-lisel. L'objectif fixé a été atteint. Nous avons fait soixante-neuf prisonniers. « L'ennemi comprend qu'il exécute un mouvement très risqué. Aussi est-il très prudent. Il abandonne des quantités considérables de munitions, ce qui prouve qu'il ne juge pas prudent de s'arrêter pour les rassembler et les détruire. » «■ — Les Russo-Roumains reprennent les positions au nord de Dorna-Vatra Jassy, 1" mars. — (.Officiel). — Au nord de Dorna-Vatra, l'ennemi a prononcé une attaque vers Jacobéni, réussissant à s'introduire dans quelques ; éléments de nos tranchées. A la suite d'un bombardement de notre artillerie, et d'une vigoureuse attaque de nos réserves, il a été repousse, avec pertes dans ses positions primitives."La ielgipe est poiir lleiiap une barrière plus grande que jsmais" écrit ua grand journal de Chicago Le-grand journal américain- Chicago Herald a publié •dans son numéro du 2 janvier 1917 l'éditorial ci-après : L'Allemagne .franchit facilement 3a barrière de la Belgique dans la ruée vers Paris. Mais aujourd'hui, la Belgique lui est. une plus grande barrière que jamais. Elle se klresse -devant elle, comme l'ange à l'épée •flamboyante, chaque fois qu'elle veut négo-<rier. se concilier l'opinion publique, ou -parler d'humani.té. iL'Allemagne fait desS propositions « humanitaires » de paix. Que répondent les Alliés? — La Belgique. — lElle se déclare prête 'à collaborer de bonne foi 4 un plan qui garantisse la paix permanente de l'Europe. Que pensent ses ennemis 'de sa bonne foi ? — L-a 'Belgique. — Elle'insinue officieusement qu'elle ne conçoit pas différemment- des Alliés les ■ droits des petites nations. Toujours la même réponse. — La Belgique. Elle désire ?e concilier l'opinion neutre, <du moins comme une ai'de à sa paix. Qui se dresse au travers de ce dessein V — La. Bel oique. — Les libéraux allemands tâchent, de persuader le monde qu'li-s représentent um force réelle. Qui ruine leurs meilleurs efforts ! — La. Belgique. — Et les déportations de: "Belges. L'AUjerna^ne essaie de justifier si moralité. Les AÏTIês répondent simplement — La. Belgique. 5 "Les Allemands doivent se demander si après tout, cela en valait la peine. La viola • i tion de la Belgique a exacerbé la lutte, for • ! tifié la résolution des Alliés, dressé !'opi • nion Tieutre -contre rAllelnagne et ajouté ui - • gros obstacle à toute négociation de paix. E : ■ tout cela pour ne pas arriver à prendre Pa ?. ris 1 La Belgique nvest ipas un gain, mai une perte pour l'Allemagne. ;> La situation militaire Commet)d les Allemands expliquent la retraite de Raprechi de Bavière Vendredi matin, 7 heures. Nous avons enfin une version allemand: ilur recul - exécuté par les armées de l'héri ;içr de Bavière. Les journaux d'outre-fthin putftient u. communiqué rédigé par le général Laden-iorff. Des explications données par ee dernier il ne faut retenir qu'une chose : c'est 3toe l'ennemi installé sur de nouvelles ]posi-:ions a provisoirement arrêté sa retraite. La rédaction du lieutenant du macéchaî Hindenburg est à .lire. La voici : « Sur les deux rives de l'Ancre, nous avons, il y a quelques jours, évacué volontairement et conformément â notre plan* une partie de nos positions avancées pouf des raisons particulières, et nous avons ra nlené notre défense sur une autre ligne préparée d'avance. L'ennemi ne s'est psfci aperçu de notre mouvement. Nos détachements .d'avant-postes, manoeuvrant prudem-* ment,. ont entravé l'avance hésitante des troupes ennemies, cherchant le contact dans la prise de possession sans combat de 1er bande de terrain retourné par le feu et abandonné par nous. En reculant conformé* ment aux ordres reçus Qevant une attaqua numériquement supérieure, ces faibles détachements ont causé des pertes sanglantes â l'ennemi, lui faisant, jusqu'à présent, 11 officiers et 174 prisonniers et capturant 4 mitrailleuses. Nous dominons encore au jourd'hui le terrain ' situé en avant de nos positions. Après un feu violent, les Anglais ont attaqué hier dans la matinée près du Transloy. et de Sailly-Saillisel; l'attaque a échoué près du Transloy devant nos réseaux de fils de fer et près de Sailiy. Sur ce dernier point, l'attaque a été renouvelée pendant la nuit et a abouti à un corps à corps. L'en* nemi qui avait pu pénétrer dans nos lignea a été rejeté par une contre-attaque,. laissant entre nos mains 20 prisonniers. Sur la rive ouest de la Meuse, une attaqua française opérée dans la matinée a été empêchée par notre feu. » C'est pour des '< raisons particulières » quel l'ennemi a. reculéZXù.dendorfî'. en a de bonnes. Les raisons, elles sont bien simples. Hier, à la Chambre de Commerce, M. Fors: ter, secrétaire au War office, a, au coura d'un exposé de la situation militaire, parlé clair... — Sur le front occidental, a-t-il dit, nous avons durant ces derniers tjours, conquis un terrain d'une importance consiocrable. Par suite d'une pression continue exercée par nos troupes sur l'Ancre, l'ennemi s^est retiré sur un front d'environ douze milles. Nos soldats ont déjà avancé leurs lignes sur une profondeur moyenne de deux milles et pris possession de onze villages et de plusieurs positions importantes .sur lesquelles l'ennemi s'était jusqu'à présent maintenu avec la dernière énergie. Cette retraité ne peut' avoir qu'un effet défavorable sur les troupes en-nèmies et sttr le peuple allemand quand il la connaîtra. 11 est probable, évidemment» que les Allemands n'ont pas effectué ce mouvement de recul comme une simple mesura défensive, mais dans le but d'économiser leurs forces, afin de. pouvoir frapper un grand coup sur l'un ou l'autre des front* alliés. » Or, ce coup, les Alliés le préviendront. Dans la journée d'hier, les Anglais ont pro* gressé au nord de Miraumont. La ligne quç nous avons déjà indiquée et qui est marquée par les points suivants : région an sud-est d'Annescamps, Les Essarts, Bucquoy, \chiet-le-Petit, cote 132,-cote 134 à l'ouest de Bapaume, cote 133 à l'est de Bapaume-Rieu< court. * M. DE JUZIERS i,.,, -- - " 1 ,mm les "actes" i tanilai jHeroier La « Dépêche de Lille » qui. a, comm TiouSj repris sa publicdtion quotidienne ei est de Paris, pour tes réfugiés du Nrod, ce que le « XX' Siècle » est pour les exilés be i-ges, a. consacré un article extrêmement élogièux à notre pubUcatiom>. Nous l'en remercions bien sincèrement de mime quz nous remercions de leurs lé' moignages de sympathie l' « Avenir dui Puv-deiDôme et du Centre », V « Opinion de "la Manche », les « Semaines religieuses » des diocèses de Paris, de taxai et dfi Troyes. Rappelons que ce volume est mis en ven< te dans nos bureaux à 1 franc l'exem' plaire (envoi franco contre 1 fr. 15 en bon poste): 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires : 65 francs-le 100 au -delà de 1-000 exemplaires ; 60 francs le 100 pour les commandes plus importantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton Street, Londres, S. W. Envois franco' au prix suivants : 1 exemplaire 1 sh.; liv. st. 3 le cent jusqu'à 1.000 exemplaires; liv. st. 2.15 le cent, au delà de 1.000 exemplaires : liv. st. 2.10 le cent pour les commandes les plus ira* portantes.. , ... En même, temps que notre édition populaire, nous recommandons à nos lecteur un beau volume in-12 : Per Crttcem aa Lvtce.m■ », où les éditeurs Bloud et Gay viennent de réunir, sous une forme trea soignée les letres pastorales, discours et allocutions du cardinal Mercier. Ce volume de 326 pages, honoré d'un'S préface, de Mgr A. Baudrillart, recteuï1 de l'Institut Catholique de Paris, est OT en vente an pris de 3 îr. 50.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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