Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 28 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mk6542kf16/
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21e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 52 Le numéro : 10 Centimes (B GEOTM1S M F1S1T) Mardi 28 Septembre 1915 {ÉDACTION & ADMINISTRATION 261m nu de la Bourse — LE SAYRE Téléphone : Le Havre n' 14,05 Bisseteu? : FSR5M3 HË3&IT fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressées aSur,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mol». » 7 fr. 50 par trlnrwstNfc Angleterre*... 2sti.ôd. par mois. > .... 7sh.6d. par trimastfli HoHande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestm. Autres pays.. 3fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlmoatfl* PUBLICITÉ S'ac/res^er à l'Administration dujotirmt au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petitosannonces4* page: Ofr.301aflgaft Les petites annonces sont égalememt reçues à la Soc/été Européenne de publfc oité, lo, ruede la Victoire, Paris, qaiet$ ib^io© tlb&vm LEURS INVENTIONS Les inventions de la presse allemande se suivent mais ne se ressemblent pas. La ténacité des journaux du Kaiser aussi bien catholiques que protestants, est plus admirable crue leur ingéniosité. Ainsi la « Gazette de Francfort » du 10 •septembre, première édition du matin, raconte gravement que le socialisme a fait dans l'armée belge des progrès considérables !... Les refus d'obéissance sont de plus en plus nombreux ! Ils seraient même collectifs; plusieurs soldats d'un régiment de chasseurs auraient tiré sur leurs officiers; enfin les soldats du 1er de ligne se seraient fait faire prisonniers en masse par les Allemands !... Le lecteur se rappellera sans doute qu'il y a deux mois à peine 1 armée belge n'existait plus, la presse allemande l'ayant supprimée r>our ainsi dire totalement. Aujourd'hui, autre chanson. Il a, bien fallu que cette presse admit l'existence d'une armée qui garnit son front relativement étendu et qui tue tous les jours pas mal de soldats au duc de Wurtemberg. Mais à cela près. On console les badauds do Francfort en leur racontant que l'armée belge, travaillée par le socialisme et par la désertion, est comme ; si elle n'existait pa.s. Conclusion qui s'impose à tout homme de bon sens : il faut que le moral du public allemand soit bien bas pour que la presse éprouve le/besoin de lé galvaniser à coups d'inventions. Jamais notre armée n'a été aussi nombreuse, aussi ardente, aussi magnifique. Sans parler de l'organisation matérielle, le moral de nos officiers et de nos soldats s'accroît encore chaque jour, ♦ * « La <( Gazette populaire de Cologne » du 9 septembre, n° 738, imprime que les Belges sont maltraités en Angleterre. Preuve : il a fallu créer à Londres un bureau spécial pour la protection des ouvriers belges ! Ne perdons pas notre temps à discuter de tellessottises.il suffit de les afficher pour en faire justice. Hier encore le « XXe Siècle » signalait l'émouvant appel du lord-maire de Londres en faveur des ouvriers qui n'ont point quitté la Belgique. On peut dire que la cénérosité du gouvernement et du peuple anglais vis-à-vis des Belges a dépassé toutes les espérances» # * * La « Gazette populaire de Cologne V, n° du 19 septembre, entreprend de prouver que le peuple belge, longtemps avant la guerre, était prévenu contre le peuple allemand. Ces pauvres Boches auraient souffert en Belgique toutes sortes de persécutions, plus abominables plus effrayantes les \mes que les autres. Ainsi en 1012, à Wendu^ne, les « villégiateurs » allemands furent l'objet de manifestations hostiles. Il fallut requérû* la force armée pour les protéger, et on ne sait à quelles extrémités les féroces Wen-duynois se seraient portés contre ces malheureux, si la légation allemande à Bruxelles n'était intervenue... C'est à faire frémir. L'Europe et le monde sont-ils convaincus à présent que les assassins de Visé, d'Andenne, de Tamines, de Termonde, etc., n'ont fait que rendre aux Belges la monnaie de leur pièce ? Il ne faudrait pas presser beaucoup ce journal soi-disant catholique pour lui faire dire que les vêpres » de Wenduyne n'ont pas été suffisamment vengées. Reconnaissons qu'il y a un fond —• oh ! très petit — de vérité dans le romancero de la « Gazette populaire de Cologne ». Pendant l'été 1912, une troupe d'Allemands qui prétendait traiter la plage de Wenduyne en pays conquis fut huée par la foule. S'ils avaient ou non mérité cette manifestation désagréable mais parfaitement anodine, le lecteur en jugera quand il saura que ces Messieurs avaient prétendu empêcher un orchestre de jouer la « Marseillaise ». Notez que personne, à Wenduyne ou ailleurs, n'a jamais prétendu empêcher, avant la guerre, les Allemands de chanter et de faire jouer leurs chants nationaux. Mais il aurait fallu par surcroît bannir de toute la Belgique le chant national français. C'est-à-dire que la Belgique aurait dû se conduire comme une nation vassale de l'Allemagne. Nous ajoutons cette invention aux comptes que la « Gazette » de MM. Buchem et Cie aura à nous rendre après la guerre. Tant pis pour elle s'ils s'allongent et s'ils grossissent tous les jouis. v * c Ce qui suit n'est pas une invention, bien que nous l'ayons lu dans la même « Gazette populaire de Cologne ». Cette feuille (n° du 19 sept) analyse une requête adressée au gouverneur von Bissing par la section bruxelloise de l'it Algemeen Nederlandsche Ver-bond » en vue d'obtenir que l'administration allemande donne' enfin satisfaction aux vœux de la population flamande en ce qui concerne l'usage des langues dans-les administrations publiques. L'« Algemeen Neder-landsch Verbond » fait savoir au susdit gouvernement que son idéal « est de voir le peuple flamand autonome en Flandre ». • D'après la feuille allemande, M. von Bissing, dans sa réponse, a félicité les Flamands de leur fidélité à leur langue maternelle !... Il a accueilli la pétition avec plaisir. II a parfaitement l'intention de tenir compte des désire du peuple flamand dans les mesures d'administration publique, et il est prêt à faire apoli tuer strictement les lois belges réglant les droits du peuple flamand en matière linguistique. Si les autorités allemandes n'ont pas encore pu, pour des raisons de pratique ,renoncer à l'emploi de la langue allemande dans leurs lettres officielles, il ne faut pas ,T voir une dépréciation de la langue flamande. Au contraire; tous les Belges et toutes les autorités belges peuvent se servir du flamand pour s'adresser .aux autorités allemandes, ainsi que le permettent ou l'ordonnent les lois belges. Le gouverneur général ne peut que' s'associer de tout cœur au désir de voir la Flandre renaître de la crise mondiale qui l'a si durement frappée. Cette petite comédie n'est pas trop mal machinée. Les ficelles cependant sont visi- : bles à l'œil nu. Ces Flamands qui ne rougissent pas de demander quelque chose à l'ennemi quand le sol de la Patrie est encore tout chaud du sang de nos martyrs se sont mis d'eux-mêmes au ban de la nation. Comment donc ne voient-ils pas que la ré-se ponse de M. von Bissing, toute mielleuse jé- qu'elle est, condamne leur conduite ? Le m gouverneur allemand ne trouve rien d'au-îi- tre à leur dire, pour les amadouer, que de leur promettre... l'application des lois vo- 10 tées par le Parlement belge et appliquées a- par le gouvernement belge. lit Si bien que ces Messieurs ont la honte •a- sans le profit. us Toutes nos condoléances. dI- m < 1 LESFÂITSDUJGUR —-»<)(.— ;'i- Les échecs infligés ces jours-ci à Varmée is- allemande sur tous les fronts où elle se me- •p- sure avec les troupes des Alliés rte sont pas ir- laits pour améliorer la situation intérieure ue de l'Empire. ée Quelles que soient les barrières qui nous et la cachent, cette situation se révèle peu au bienveillante. Les plaintes causées par les )n difficultés de la vie économique prennent un ur cart,c'Are grave et il commence à régner un ar malaisé gros de conséquences. ne Autre signe intéressant : une très sobre information de la Gazette de Cologne nous ne apprend que depuis le début de la guerre lie plus de 250 journaux et revues ont été sus- >se pendus par la censure. ps 11 faudrait au gouvernement allemand, îté même au point de vue intérieur. des vic- ia. toires immédiates e tdécisives. Il est permis La- de croire que rien ne les lui promet. ■OS (l-VWWVWl Une nouvelle note de VAutriche au gouvernement des Etats-Uni\s répète que l'cx-portltion excessive des munitions pour les , 9 Alliés constitue une violation de la neutra-lité ; cette note dit que le faitjle VAllemagne a et de VAutriche d'avoir exporté des muni-tions durant la guerre du Transvaal ne peut pas être comparé au cas présent. car la Grande-Bretagne n'avait pas décrété le blo- en eus commercial du Sud-Afrique. > » " S Use disiiastiaa mérités „o. île es WALTER ELOEM REÇOIT LA CROIX DE FER Le capitaine Walter Bloem, ci-devant adjudant du gouverneur général de la Belgique op occu-pée, vient d'être l'objet d'une haute d'is-le traction. La Vossische Zeitung du 21 sép-,e tembre 1915 (n° 482) annonce qu'il a reçu la jj' croix de fer de 1™ classe. Le capitaine Walté-r Bloem possède assu-jj rèment plus d'un titre à la reconnaissance ,e de te patrie allemande. Dès_ le 10 février es dieirnier, il formulait en termes lapidaires, , dans un article de la Kœlnische Zeilung, <rue , lie XX' Siècle (numéro du 17 février 1915) signala en son temps à ses lecteurs, les ' principes fondamentaux de la doctrine mili-, taire allemande. jr~ n Nous avons tous adopté comme règle, disait-il, que, pour la faute d'un seul, la col-lieotivitê entière à laquelle il appartient doit expier... Les innocents doivent expier aivee ?" les ooupaMes, et si ceux-ci ne peuvent être désigaés, les innocents doivent payer à leur K place... » 4" Le capitaine Waîter Bloem j'est révélé, ,I_ dans ces paroles, comme l'un des plus fidèles dôpisitaires de la kaltar allemande. On lt_ s'étonne de ce que l'autorité impériale ait tardé jusqu'aujourd'hui à lui donner son 1 ' investiture. ro ™ lL'<&,rmée moire ls »0« >n le Les derniers succès remportés par les ea troupes du Congo belge i-inontrent que nos in soldats coloniaux ne le cèdent ni en courage ez ni en va-leur militaire aux soldats coloniaux •a de la France et de l'Angleterre dont ces v deux puissances ont su tirer si grand parti, même dans la guerre européenne. • [u Nous avons dit que la oolonie française le d'u Sénégal va enrôler incessamment 50,000 La noirs qui viendront aux Dardanelles et sur le le front occidental renforcer les régiments sénégalais qui s'y battent depuis le début __ des hostilités, et l'on donne à entendre que ^ d'autres levées suivront celle-ci. C'est que le problème du transport, de _ l'acclimatement, de la nourriture et de la mise en ligne d'une armée de couleur dans les ptaines du Nord a reçu jusqp'ici une si heureuse solution que toutes les objections d'ordre pratique faites naguère à oette inno-n vation ont disparu. Les nègres d'e l'Afrique L tropicale et équatoriale s'habituent à notre climat de printemps, d'été et d'automne à • la condition d'un séjour préatobie dans une région tempérée, tel le Midi de la France ou r" encore la Gironde. I^eur ravitaillement en vivires peut être aussi facilement assuré que celui des troupes btanches, puisque leur 1. nourriture se compose esseratdeMement de j1 riz et de poisson séché. I Une conférence belfjeauHavre ». S- a- Samedi prochain 2 octobre, à huit heu-p- res et demie, aaira lieu au théâtre du Havre ,i- une soirée qui promet d'être extrêmement ir intéressante. îs Cette soirée est organisée au profit des 11 soupes populaires de Belgique et des pro is vinces françaises envahies, par M. Siron, [d membre fondateur du Comité de direction ,1- de l'Alliance franco-belge. M. Sinon y don-i- nera une conférence sur ce qu'il a vu la après le passage des Allemands à Termon-:1_ de, MaJines, Louvain, Aersohot, Visé, Lié-in ge, Andenne, Nainur, Dinant et Tamines. is Cette conférence sera illustrée de projec- tions lumineuses au moyen de vues photo-,r graphiques de ces villes dévastées. r. On y entendra, en outre, des œuvres musicales belges exécutées par des artistes ,r de l'Opéra, de la Comédie française et de '0 l'Odéon. On aura donc l'occasion de passer là une soirée agréable en faisant une œuvre de bienfaisance. Nous ne doutons pas que la il population havraise et en particulier la co-i- lonie belge en profite avcc empressement AU JOUR LE JOUR Encore les illusions ° des gens «ta centre allemand — 0— • l.'ltalia. le journal catholique de Milan, s qui a suivi avec attention la discussion née entre le XX" Siècle et la Kœlnische Volhs-zeiïunfl au sujet des avances outrecuidantes faites par ce dernier journal aux catholi-qiues belges, publie, dans son numéro du 19 septembre 1915. une dépêche de Genève - résumant la dernière riposte du XX' Siècle au journal coîonais. Notre confrère milanais y ajoute ces ré-1 flexions personnelles : « Sans vouloir entrer dans une polémique, , sous quelque aspect fâcheuse, on comprend parfaitement bien que les catholiques de " Belgique ne séparent pas la question de la , liberté religieuse de celle de l'indépendance ' nationale. » « Polémique fâcheuse » : cela s'adresse à. ' l'œil droit de la Kœlnische Volkszeitung, qui a eu le mauvais goût d'offrir aux catho-' lîques belges les services du Centre aîfe-: rnanid) pour les aider éventuellement dans leurs luttes de pplitiqius intérieure, alors , que oe mêrnç Centre avait publiquement nr j prouvé la violation de la neutralité belge, s alors que sa presse n'a cessé, depuis le ' début "de la guerre, de diffamer la population et le gouvernement belges ; alors", enfin, qu'elle continue de représenter nos mal-' heurs comme une sorte de châtiment divin ; encouru, par la Belgique pour avoir osé s'op-' poser à la politique de rapine de l'Empire. Le XX! Siècle n'aurait pas eu besoin de répudier avec mépris ces odieuses avances du j ournal coîonais si celui-ci avait eu seulement le tact de s'en abstenir. ; L'llalia a bien raison de déplorer que les ' catholiques allemands sg soient montrés si [ peu catholiques, au sens élevé et noble dur ' mot, au point d'essayer de jouer auprès des " catholiques belges le rôle du bourreau of-: frant ses services à sa victime. C'est qu'en réalité, comme nous l'avons dit, le catholicisme, la soîidlarité catholique sont devenus aujourd'hui, pour les catholiques allemands, ' un article d'exportation ad, usum Imperii. Cette tactique-là, l'Allemagrae l'a employée dans tous les domaines de sa propagande. Elle a exploité de la même manière tous les internationalismes, entre autres le socialiste et le pacifiste, exclusivement au profit de son nationalisme Elle voudrait bien la recommencer au lendemain de la paix qu'elle - s'efforce do provoquer. Elle tente dé !ha- 1 nœuvrer en ce sens, par ses journauir. e!,, - députés socialistes, certains groupes socia- • listes anglais et français ; elle mène cam-1 pagne, par ses professeurs dans certains milieux où a survécu je ne sais quel paci- - fisme béat et bêlant ; elle envoie la presse ; du Centre en éclaireur du côté des calho-" lïqtiës belges. ■ C'est d'une naïveté tout à fait « kotos-î sale ». Il faut vraiment être Teu-ton pour se ) tromper aussi lourdement sur les disposi-> tions des gens avec qui on cherche à lier • conversation. Si la presse dm Centre a de l'encre et du i papier à dépenser, qu'elle continue : elle ne - fera (^'augmenter le sentiment de dégoût t susoité par ses procédés et approfondir eu-; core te fossé qu'elle voudrait combler. ! Comme le note Yltatia, la guerre a fait ' toucher du doigt aux catholiques belges qu'il doit y avoir pour eux un rapport de con-i nexité entre l'organisation rie leur liberté i religieuse et le maintien de l'indépendance i nationale de leur pays. Ils sont aujourd'hui - impuissants à concevoir la jouissance de i l'une autrement que sous la condition stricte et dans les cadres précis de la restauration de l'autre. Moins que jamais, ils ne reconnaissent â personne le droit de les mettre, directement ou indirectement, en demeure d'opter entre leurs csnvictions de catholiques et leur volonté d'être et de rester in-, dîéfectiblgment patriotes. ' En prisence des problèmes vitaux pour ; ieur nation que l'agression allemande a po-; sAs devant leur conscience de citoyens, leur résolution a été immédiatement prise : ils ne toléreront pas que personne à l'étranger ' prélève, au nom die leur foi religieuse, même une apparence de gage sur l'intégrité de leur ; catholicisme. On peut, au dehors, continuer . à les appeler, tant qu'on veut, « catholitjues belges i< : rien ne les fera dévier d'agir I désormais autrement çfu'en « Belges catio-; liques ». ; Si cette règle <Te conduite comporte, à l'avenir, des conséquences que certains : .n'avaient pas encore éprouvées ou prévues, ; tes catholiques d'Allemagne, et d'ailteurs, : n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes. ; BELGA. : DES CLUBS POUR" NOS SOLDATS -—>ji>« j Sur la proposition du ministre de la : guerre le Quartier Général de l'armée bel-' ge vient d'accueillir une excellente et gracieuse proposition due à des groupements anglais et tendant à établir dans la zone de . l'armée des baraquements devant servir de mess pour la troupe. ) Deux baraquements de l'espèce seront, dès à présent, installés à X..., près du front. Iantiîe de dire q»e ces mess améSaoreront oonisidérahiement 1e confort du soldat. Ils seront pour lui un Meu de réunion to«^<airs ! ouvert où des distractions d'ordre varié — ; jeux divers, séanoes de cinéma, concerts, — teur seroat offertes; et, chose essentielle, ils i préserveront nos hommes <fe la fréquenta- ■ tien des cabarets. Les clubs fonctionneront sous la direction i de gradés âgés ou inaptes au. service de la ■ campagne. 1 POUR QUELLES SOIDÀTS Un de nos amis nous demande de recommander à nos lecteurs six soldats belges originaires d'Etatle, privés de tous rapports avec leur famille depuis le début de la gsiertre. Une centaine de francs suffiraient pour envoyer à ces braves gens un peu de linge, de tabac et de « douceurs » qui les rendraient heureux oonnme des diieuj^ Nos lecteurs nous ont accoutumés à trop de générosité pour que nous ne comptions pas, cette fois encore, sur leur bon cœur. î h Reine €Sisakth Sans les ïranehées Se première lip La reine Elisabeth a visité, ces jours der niers, les tranchées de première ligne, sou* la conduite du général Drabbel. Nos soldats ont fait à la reine un accuei i, enthousiaste. La reine s'est entretenue avet >e plusieurs d'entre eux et s'est intéressée t s- tous les détails de la vie des tranchées. Ell< ;s a parcouru à pied plus de dix kilomètres du i- front. A un certain moment, une vive canon [u nade partit des lignes allemandes. La reine, -e sans perdre un instant son sang-froid, gale gna, sous la conduite d'officiers et de soldats, un abri couvert de terre et de fasci-é- nage, où elle attendit, en devisant gaiement, la fin de la rafale de projectiles, dont plu-e sieurs éclatèrent non loin de la fragile case- id i les le!§es s'esipretît de 218 mètres Éteie? y» o- -»w e" L'artillerie ennemie s'est montrée peu ac 18 tive. Quelques coups de canon seutemen sur divers points du front. r Dans la soirée du 25, nos tro-upes ont en levé un poste d"écoute allemand sur la riv< te droite de l'Yser. Elles ont fait prisonnière lï a" garnison du poste (quinze hommes et ui sous-officier). Un lance-grenades a été pris i1" L'occupation d'u poste par nos trouipès E m forcé les Allemands à évacuer deux cent! P- mètres' de tranchées le long de l'Yser. Il Des renforts pour les Dardanelles e- »o« Le « Petit Barisien » de. dimanche çcri gj que le dernier sans-fil des Allemands oon iu tient le passage suivant : <( Un télégramme d'Athènes dit que de* ,f tro-upes fraiobes évaluées à 110.000 hom mes ont été débarquées par les Alliés £ i; Moudros, dans l'Ile de Lemnos. )> Dernière Heure ^ Csmœimiqys cfieiel français c —o— à. e Paris, le 27 septembre, 15 heures. t_ EN ARTOIS, nous avons maintenu nos positions à l'est de Souchez. Notre progrès-■' sion .qui a été signalée d'abord comme _ agant atteint le « Télégraphe détruit », au -, nord de Thelus n'a pas dépassé les ver-- gers de La Folie. La route d'Arras à Lille ' a été entièrement maintenue. SUR LE FRONT AU SUD DE LA SOMME, lutte à coups de bombes et de torpilles vers Andechy. Notre artillerie a vigoureusement contrebatlu les batteries ennemies J qui canonnaient nos positions de Quenne-vvères.EN CHAMPAGNE, les combats se sont ï poursuivis avec ténacité sur tout le front. Nous avons occupé plusieurs points, nolam-i- ment le « Trou Bricot », au nord de la ferme e Wacques et quelques positions déjà dépas-n secs où des éléments ennemis avaient pu se ;. maintenir. Ce n'est pas deux cents, mais a trois cents officiers que nous avons faits s prisonniers en Champagne. ENTRE MEUSE-MOSELLE ET EN LORRAINE, canonnade intense de part et d'autre.Une violente tempête DANS LES '' V OSGES a suspemdu momentanément toutes opérations. s !La Ferme des Wacques est située sur i- l'Ain, affluent de la Suippe, à -mi-route en-4 tre Sairil-Hilaire-le-Grand et Souaim, c'es-t-.^-dîire k l'est d'Auiberive.l LA MOBILISATION GRECQUE SE POURSUIT HEUREUSEMENT ET INQUIETE LA BULGARIE Athènes, 27 septembre. — Un diplomate s étranger déclare que la situation de la Bul-gairie est devenue difficile à la suite de l'afc-e titude de la Grèce. L'Allemagne aurait trompé la Bulgarie, u en lui affirmant la neutralité de la Grèce,, afin de lui permettre de secourir les Turcs. e La mobilisation grecque cause dans tes milieux bulgares une grande perplejàté. L'inquiétude éprouvée ces jours derniers en Bulgarie au sujet d'un prétendu désao» s cord entre le roi Ferdinand et le gouverne" t- ment a complètement disparu. s La presse hellène fait remorquer combien ont été acclamés les ministres de la Quadruple-Entente à Athènes, ce qui pronros les sentiments du peuple grec. t( Les réservistes touchés par la mejbiJis» f lion arrivent continuellement ; T^s vingt classes appelées fourniront plus de 400.000 l~ hommes équipés ; les munitions et les ■e équipements ne manquent pas. Etant donnée la santé du roi, on croît que le prince Nicolas sera nomme généra* e lissime des armées grecques et te général s Dousmanie chef d'étai-major. « —O— 1 EXPLOITS DE PIRATES i- Londres, 27 septembre. — L'équipage dn g vapeur « Cornubia », coulé en Mediterrat-née. le 9, a été débarqué dans un port espa» t_ gnol, après être resté vingt-huit, heures dans un canot. f Londres, 27 septembre, -r- Le canot miî manquait du vapeur Honiono, coulé par ut» t- sous-marin, a été retrouvé avec ses dix- Les succès des Armées française et britanniaue o» LES FRANÇAIS CAPTURENT 20.000 PRISONNIERS ET 24 CANONS DE CAiPAGNE L'Armés britaipe s'empare de 2.600 prissssm, de 9 cassas et /îa nftmkwffiSfiE mstasillfmm* Ltœdi 27 septembre, midi. Un caillou d'or marque tes journées glorieuses dé samedi et de dimanche. Succédant à l'ouragan d'obus qui, depuis trois semaines, s'abat sur les tranchées ennemies, l'infanterie britannique et l'infante" rie française sont sorties de leurs abris dans quatre secteurs du front et, avec une irrésistible impétuosité, se sont ruées sur la première ligne ennemie qui a fléchi. Le principe de l'invulnérabilité des fronts a, une fois de plus, était démenti par l'événement et il est prouvé nour ceux qui doutaient encore que, là où 1e canon a longuement et soigneusement labouré l'obstacle, une infanterie vaillante, agissant avec promptitude et décision ,est toujours capable d'offensive. Nous ne savons encore, — car tes actions de la guerre moderne sont rte durée nrolonsée. — où nous conduirons ces heureuses et intrénides attaques et si le front de l'ennemi sera percé d'outre er outre dans des conditions telles qu'un repli général lui sera imposé .Mais ce que nous savons suffit à saluer comme un grand succès le résultat déjà acquis. La capture d£ 22,600 prisonniers valides est à elle seule tout à fait significative. C'est là, tout compte fait, à peu près l'infanterie d'un corps d'armée. De plus, qui n'.v verrait l'indice certain d'une opération énergiqHement menée par une armée qui exerce sur son adversaire une incontestable maîtrise morale ? Nous n'irons pas jusqu'à dire que les soldats allemands sont démoralisés, mais il est certain qu'ils doivent être déprimés. Des unités entières qui mettent la crosse en l'air et qui crient : « Kamcrades ! » ont perdu 1' « esprit guerrier ». Or, seul cet esprit guerrier donne la victoire et tes Allemands, qui s'étaient efforcés rt'en riSi-w'.t Inn rc -, T- Jv> Ai,,« si qu'aux moêlles, se vantaient, hier encore^ n de 1e posséder mieux et plus que quiconque. 'Il Vpros c_ L'armée britannique est partie à l'assaut à L'est d'Ypres, au nord et au sud de la e chaussée de Menin. Au nord, elle s'est en> e parée de la ferme de Bellewarde, à la hau-r_ leur du château d'Hooge ; au sud, elle a ga» r_ gné 600 mètres de tranchées ennemies, e La Bassée-Lens Ici, la bataille a été plus rude el plus étendues ont été ses conséquences. Débouchant f de Verni elles et de Grenay, l'attaque britan-% nique a poussé droit vers la route qui relie ? la Bassée à Lens ; elle est parvenue aux !J abords du village de Hulluch que protège un dos de terrain et elle a conquis Loos et ® la crête 70 qui, au sud, domine ce village et } Lens lui-même. Dans le même temps, des 5" troupes britanniques, chargées de faire uno

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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