Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1446 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 02 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s17sn02d6p/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

53* "ANNE. — Série Nouvel' . = N° 801 Le Numéro 1© Centimes (5 Cerntsmes au Front) Mercredi 2 mai is JÊDAffllOJ ET ADMINISTRATION S, Place des Beux-Ecus, 2 PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HàVRE: 28'", Rue de la Bourse, 28 LE HAVRE Téléphone : 64 Belge directeur {'ernand NEDRAY LE XXE SIÉCLE WWMM mggpsftu éECiir'-xss* a «a&a Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris TWWI IIW ■■■III IIIIIB WiahWfHWrumvUMlinWHM^ ABONNEMENTS France...J. 2fr.SO par mois • 7 fr.50 par trlmestr# Angluterrs. 2sh.6d. par mois • . 7sh,6d. partrimestr© Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trlmeslr» PUBLICITÉ S'adresse? à l'AtoinisîTatioa ia jmmg Les petites annonces sont égale me rit reçues à la Soelélo Europécnuo do Publicité, 10, rue de la Victoire, Pari^ çui en a le monopole pour Paris. L'ESPAGNE & LA. GUERRE Le moment actuel DE LA politique espagnol« » / 'Noire distingué cc Voyait, à la veille du < a le grand mérite de actuel de la politque tainement avec granc que nous avons dit ils pourront se faire de l'Espagne vis-à-vi 'Albert Mousset, qui Iiabite Madrid et pa 3)ien loin de l'ambassade française, pi •bBii.it ces jours-Ci, dams l'Information, u 'article -sur la démissioji du comte de Ri mar.onès qui m'a frappé. Le XX0 Siècle eu raison de le citer. 11. Mousset disait, en substance, qu'o ■aurait tort de croire que 1'Esipagne & prête à. rompre sa neutralité et i.I en cloi nait des raisons qui prouvent qu'il coi naît son, sujet. Ce n'est pas un mince mér te quand il s'agit de ce pays. Je voudrais à mon tour expliquer au lecteurs du XX' Siècle le moment politiqi actuel au delà des Pyrénées. Pourquoi M. de Romanonés a-t-il démi sionné ? Négligeons les raisons d'ordre persoi nel pour nous em tenir aux raisons d'ordi politique. Pour se maintenir au pouvoir, avait besoin de l'appui de tout le parti 1 béral. Or, dans os parti, plusieurs non se lemeint m'acceptaient pas les idées jadis e primées dans l'article retentissant écrit o inspiré par M. de Romanonès sur 1< « Neutralités qui tuent », mais étaient pli ou moins ouvertement germanophiles, y en aviait jusque dans son propre mini tère. Tant que les événements de la guerre ei ropéenne ne pouvaient pas favoriser d'il! manière sensible les Alliés ni trop nuire l'Eapagne, M. de Romanonès, obligé d'; voir l'appui de tous les liUéraux, procl ma dans ses discours la nécessité de . neutralité la plus absolue entre les dei groupes, Mais survint là proclamation ei •blocus par l'Allemagne,qui poussa l'Améi qiue du Nord et une partie de l'Amériqi du Sud à côté de l'Entente, Dès lors, la f tuation changeait. Par le blocus, la- v économique de l'Espagne était menaici d'un arrêt complet. On n'a pas oublié : protestation ferme que son ministre di Affaires étrangères fit entendre à Berlit Dans l'entre-temps, les Etats-Unis e traient en guerre et les Allemands, to joinrs maladroits, torpillaient sans auci égard des vaisseaux espagnols, dont San Fulgencio. Le président du Cons< vit immédiatement que les intérêts vital de l'Espagne concordaient avec ses préf renc&s intimes. Dans ses conversatioi avec le Roi et ses amis politiques, il se p sa ouvertement contre les procédés ail mands, sans cependant parler d'abando ner la neutralité. Cette attitude exospéi non seulement les carlistes et les german philes affichés, mais les quelques mcanbr du parti libéral qui flirtaient avec eux. Le plus ardent à combattre les tendant aliadophiles de Romanonès fut ViBanuev le président de la Chambre, Il menaça se chef de toutes les représailles et méfia ainsi, lui, libéral, les chaudes féJicitatioi de Vazquez de Mella, que d'aucuns ont pr tendu récemment converti à la cause de France. Celui-ci télégraphiait de Bïlbao Villanueva le 17 avril : « Mes complimen pour vos déclaratins neutralistes... hite venir, même avec les offres les plus ava lageuses, dont la promesse resterait letl morte, serait mener la nation à une cala tropke ; c'est la sauver et travailer à ; grandeur que de maintenir la neutralité je suis, pour, cette raison, décidé à tout s crifier pour vous aider dans celte crois de nàtiônale. » A quioi Villanueva, flatté, répondit: « V tre aimable télégramme traduit le senl ment de patriotisme ardent et p-articulii qui anime tous les Espagnols, pour dc-fe: <ire les intérêts de la nation. » Et derriè Meilla, tous lès journaux germanophil emboîtèrent le pas, pour courir à l assai de Romanonès, qui menaçait la neutr lité. Derrière Villanueva, le chef d'éta major Weyler, le président du Conse d'Etat Cobian, entraînant plusieurs lib taux contre le chef du gouvernement. Il i restait à celui-ci qu'à se démettre, ma avant de quitter la place, il rédigea' ou 1 rédiger deux documents d'importance q pourraient bien être un jour son piédest de gloire. Je parie de son mémoire au R et de sa note contre le torpillage e San Fulgei}cio, note que le ministère Pri to a vainement essayé de cacher à l'oj nion publique.Il a laissé la porte de la pr sidence du Conseil entr'ou,vcrte et peut-êt y rentrera-t-il bientôt plus triomiphaleme )u,e ne le voudraient ses ennemis. r.V Le cabinet Garcia Prieto, à moins d'm iabileté supérieure que beaucoup ref icnt à son chef, ne peut vivre longtemp tt ne représente dans le parti libéral qu'i groupe très restreint. Du jour où sa po ■iejue internationale sera en oppositie :i.v<<- les idées des romanonistes, aux que se joindront certains cons^rviteurs ee« <ne Sanchez de Toca, tes réformistes ■ Ylelquiadez Alvarez et Azcarate, son ex lence ne sera pas possible. Il devra s'a puyer sur le petit clan Villanueva, sr les conservateurs ultra-du parti Dato et < parti Maiura et les carlistes. Pour un pi sident du Conseil qui s'affiche l'il|érafd mocrate. donc plus accentué que Ronrar nés, c'est là un pis-aller que ne peut 1 permettre que de vivoter. Son prédiéce seur ne ménage pas les menaces, tout ■ promettant de l'appuyer. Il va d'aileurs se trouver devant les pi blêmes les plus difficiles que les homm politiques espagnols aient eus jamais à i soudre. C'est fort bien de vouloir la ne tralité à outrance. La peur de la guer est, comme la peur de la mort, un sen mont fort humain et très expliquabl Mais pour vivre il ne convient pas d'o blier les raisons de vivre. La neutrali à tout prix n'empêchera pas le blocus i ïontinuer. et l'on a déjà m quel cas 1 «ww—— llab'oraieur M. A. Lugan nous en-liscoicrs de M. M aura, un article qui caractériser avec précision le moment espagnole. Nos lecteurs le liront cer-' intérêt et en le rapprochant de ce lu discours de la plazza de Torros, me idée exacte de la situation actuelle ! du conflit européen. s sous-marins allemands faisaient des va i- seaux espagnols. S'ils ne modifient p n leur attitude, et ils ne le peuvent pe )- l'Espagne sera djans quelques mois rédu. a à la famine économique, commerciale industrielle, donc à un état bien plus n n séraible que celui des mations belligérant/ ;t N'oublions pas, en effet, qu'elle a absol î- ment besoin des charbons anglais pour si i- industrie, du blé des Etats-Unis et de l'A i- geintine pour son alimentation, et d'u: foule de produits manufacturiers. P x ailleurs, le nombre de sies vaisseaux, dé e très restreint, a été considérablement ( minué par les torpillages. 11 n'est pas 3- supposer que l'Angleterre, la. France l'Italie, déjà assez préoccupées à se ra-i- tailler elles-mêmes, consentent à lui pi c ter leurs navires ou à faire accompagn il ses importations par lie.u-rs contre-torp i- leui~s. i- M. Vazquez de Mella peut télégraplii s- à Villanueva que u le rviaintfen de la ne u tralité sauve l'Espagne et assuré- sa gra -s deur ». Les esprits qui ne sont pas tout is fait aveuglés par la passion, ne sont nul Il ment rassurés sur Je demain de l'Espagr s- IU Diar.o de Burcelqna, j^irnal con» vateur à tendances germanophiles i- beaucoup de ses rédacteurs, écrivait du le nièrement uin article intitulé Nuire Pe à pectivé, dont je détache quelques pta*a( r- suggestives : a « En fin de compte il peut bien arriver q ce soit nous, les neutres, qui payons le pl les pots cassés, Ça vaut la peme qu'on y jx u se... C'est nous les neutres dont les navii r- sont torpillés en plus grand nombre... Le dt 1.e cit. dans les transports non seulement ne i- amènera bientôt, noua les Espagnols, à te déficit complet, mais il durera longtemps ( core après la guerre, en raison des tonr perdues. Un navire se noie en quelques r , nutes, mais pour une nation dont les rcssoi •s ces sont limitées comme l'Espagne, il faut c J- années pour le remplacer. A. cela il faut aj< il- ter la erise du charbon sans lequel toutes i: i- industriel seront paralysées, entraînant la n, minution, de la richesse nationale et une i )p gradation du problème social à cause des < , vriers qui vont se trou.ver sans travail, voici la qnretotion dfj. paj^ au aen,s matériel '? ce mot, qu'il faut tésoudirc. Aurions-nio e- a>-vez de transports, il ne faut pas songer q is l'Europe puisse venir à notre secours ; et P û- nous annonce que les moissons sont presq e_ totalement perdues en Argentine...» * i ■a # * ;S Crise industrielle, crise commercia crise économique : voilà donc quel .demo :s se prépare en Espagne. Mais il est un a l tre problème qui doit préoccuper un r ,jJ nistre espagnol ayant tant soit peu a souci die son avenir et de sa grandeur. ( ls pardonnerait à un paysan tout à ses me tons, à ses vaches ou à ses charrues, de a pas y songer, mais à un ministre! Or qui à avantages ce pays retirera-t-il de sa str ts te neutralité ? Qui peut dire qu'il v tre r_ vera « son salut et sa grandeur.» ? R ,j_ sonnons froidement. S'imagine-t-on q -e les peuples qui répandent act-uelleme s_ des torrents de leur sang, vont, la guei :a finie, offrir à l'Espagne des colontés, (i ; vilte^ des traités de comméice à rien 2. coûte ? S'imagime-it-cn qu'on l'invitera i- s'asseoir au Congrès d,e la Paix pour y fa: valoir ses réclamations ? E-t, de quel dre 3. au nom de quel sacrifices,..? Nul n'es* s i_ torisé à forcer ses sentiments et à la poi ■r ser là où elle ne veut pas aller, mais à s i- tour, elle devra accepter toutes les con: ,,e quences de cette attitude d'indifférence ■s ni Sancho Panza ni do,n Quichotte jt : trouveraient leur compte. Les homm a- responsables de la place de leur pat: t„ dans le monde, peuvent-ils se contenter il celle qui lui est réseirvée dans l'hypothi é. d'une neutralité à outrance... ? le Ce sera l'honneur de M. de Romanor is d'avoir compris cejo. Son mémoire au R it en quittant le ministère, condense ces id< ai et les exprime, au moins impliciteme: L'avenir de l"Esipagne exige qu'Aie poi 3i suive la politique inaugurée à Carthagè u en 1904 et réaffirmée en ce même endr c. en 1913, tors du voyage de Poincaré. C', 1'opinio.n égialement de MaUra et de 1); é- qui malheurcus'cmient ont manqué le 1 ■e nergie et de'l'habileté nécessaires pour Ll faire partager à leur partisans. Par i leurs, « la Présidence de la Confêàtrali morale de toute la nation de sang esj gnol », dont parle Romanonès, ne pi être assurée qiue si dans le conflit ocii >e *' Espagne se range aujprès de ces répul u_ ques et des autres peuple», qui se batt< s. pour la liberté du monde. Si elle ne le f ,',J pas; elle perd ci lis droit à réclamer ce v Présidence et tout prestige apo-ès la guer |n en o.ttendant que sa vie soit ïnterromp js par le blocus sous-marin. a. C'est là l'évidence même. Remarqi jc d'ailleurs que même les partisans es| .... gnols les plus ardents de l'Entente ne p p. posent qu'une neutralité bienveillante jr son égard. Mais tous ceux qui aiment ce [,, noble nation et se préoccupent de ses d tinées, désirent ardemment qu'elle co prenne à cette Iteure si grave de son h 0. toire où sont ses intérêts et sa gloire... U1 A LUCAM s- ;n wvwv °s LES SOCIALISTES se prononçai pour ia ne u!ra!î!é re g" Buenos-Ayres, 1" mai u- Le congiès socialiste après une séai té orageuse a voté, par 4.120 voix contre 3..' le un ordre du jour en faveur de la neut. es Mté absolue de l'Argentine., La tole latalle Les contre-attaques au secteui français-Le butin britannique J au mois d'avril COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Au suci Ce l'Oise, nous avons repouss une tentative allemande sur un de nos pc tits postes de la région de Barisis. Sur le chemin des Bames, lutte d'artilîc rie assez violente dans le secteur 1 iovos Hurtebise. Rencontres de patrouilles à l'est d'Hurte bise. Une reconnaissance allemande qui ten iS" tait (J'aSorder nos lignes a été repoussé par nos toux. }s> En Champagne, la nuit a été relative ment calme dans le secteur d'attaque o nos troupes se sont organisées sur les pas :u" Sions conquises. p3- Le chîftre des prisonniers faits par nou u" au cours des conifcats d'hier et actuclle méat dénombrés dépasse quatre cents. Rien à signaler sur le reste du Iront. 23 heures. i.I a di- Acr.ons d'artiï'eiîe assez vive sur le Chi à min des Dames, notamment vers Hurîe et bise et Craonne ainsi que clans la régio vi- de Courcy. i'ê- En Champagne, la lutte d'artillerie a 61 icr violente au sud de Moronvilliers. Dan >11- cette région, l'ennemi a lancé à deux ri prises de fortes contre-attaques sur les Pe xv sitions conquises par nous hier au nort ■n- est du Mont-Haut. Nos tirs de barrage < ^ nos feux ne mitrailleuses &rît par <îeu ™ fois brisé les vagues d'assaut et infligé (i lc" lourdes pertes à l'ennemi, ,0; Le chiffre des prisonniers valides fait &r~ par nous pendant ies combats dis 38 avr '!* v-:* de cinq cent vins t. Nous avc.is égali er" ir.er.t capturé cinq car,cn3. fs" Canonade intermittente sur lo reste d front. Dans la période du 24 au 3G avril, I juo sous-lieutenant Cel&rn'.e a abattu so lus vir.gt-et-umème appareil ennemi et S'atfjt an- dant Madon son neuvième. L'adjuc'cir Luîfccry de l'escadrille Lai a Vf: lté a jusqi: jjg co jour abattu neuf avions allemands. un sn- COMMUNIQUES BRITANNIQUES g les Aucun événement important à signale: lu- en dehors d'un heureux coup de main qi îos nous a permis do faire un certain ne-ni tir di- de prisonniers, la nuit dernière, au rtor d'Vpres. 'eÎ r' h- 1f' ,l0 DANS LE COURANT GS> MOIS D'AVHI "e 1917 MOUS AVONS, AU COURS DE NC on, OPERATIONS OFFENSIVES, FAIT DS2 lU&. NEUF MILLE TROIS &ENT QUARANTE TROIS PRISONNIERS, DONT TROI CENT QUATRE-VINGT-TREIZE OFF CIERS. DANS LA MEME PERIOOE NOUS AVONS EQAI.EP/iENT PRIS DEU tu- CENT CINQUANTE-SEPT CANONS E ni- QBUSSERS, DONT QUATRE-VINCT-PE) q1® HUIT CANONS ET OBUSIERS LOURDS >u_ DEUX CENT VINGT-SEPT MORTIER ne DE TRANCHEE ET QUATRE CENT S13 e]s XANTE-DIX MITRAILLEUSES. RE NOK J®; BREUX CANONS ET OBUSSERS, MOr ail TIERS DE TRANCHEE ET MITRAIi ue LEUSES ONT ETE, EN CUTRE, DE :n* TRUITS PAR NOTRE ARTILLERIE. T6 les L'aviation a continué à montrer un ne grande activité hier et cette nuit. Au coût à de nombreux combats aériens, nos pilote ire ont abattu huit appareils allemands doi >it, deux sont tombés dans nos lignés. Nei lu- autres ont été contraints d'atterrir déson us- parés. Un autre appareil ennemi a é1 on abattu par nos canons spéciaux. Neuf dï sé- nôtres ne sont pas rentrés. où ne COMMUNIQUE BELGE ies rie Vives*actions d'artillerie en divers peiri do du front belge. Violents bombardemen ïsé réciproques au nord de Dixmude. )OS wvwv — oi, ies L'Amiral Lacaze nt. Lir. SUR LE FRONT DE BELG8QUE :ne oi.t Le ministre de la marine est rentré lii< |\^° matin à Paris, après avoir inspecté, si ' e" le front de Belgique les fusiliers marins ■ .'*a visité à Calais et Dunkerque les escadri Ic-s de torpilleurs, sous-marins et liydri >on vions. Au cours de son voyage, l'nmiral Laca^ a été reçu par S.M. le roi des Belges et ps le baron die Broqueville, cJiief du cabine -nt wvwv ait lté re L'aboncfance t'es matières nous obtigo >uè remettre à demasn !a 3«ite de noîre îj?« ressant feuiH&ten LE MAUCRÉ. îez p,a- vwvn ro- «e Fsrmaîurs do la frontière £: oorEiîHsie-liBHaiidâi: Londres, 1" mai. — On télégraphie de Rotterdam au Dai Telegraph : (S Aucun journal allemand n'a été reçu i dépuis six jours. Les personnes désirai se rendre en Allemagne ont été informéi par les autorités germaniques que la froi ticre était fermée aux. voyageurs penda, trois semaines. lee On sait que la frontière germano-suis 557 est également fermée, ce qui donne lieu < ia- croire à d'importants mouvement de tio pes à l'intéi'ieur. )m i Hpii Après Kienthal, Stockholm., " Une' dépêche de Stockholm, publiée h: dans notre <. dernière heure » a annoi: que le leader socialiste hollandais Troe tra, l'un des organisateurs de la confère ce internationale du 15 mai, répudi l'extrémiste russe Lénine... comme tr zimmerwaldien. Cette excommunicatie aussi tapageuse qu'inattend^le, ne doit p égarer l'opinion sur le caractère vérita! . d'une entreprise demeurée allemande da B ses tendances comme elle est alleman " dans ses origines. Qu'on se rappelle les circonstances d' " est née l'idée de la réunion de. Stockhol * Dès la nouvelle de la Révolution russe, e dépêchés de l'agence Wolff ont annoncé " départ pour Stockholm de leaders social tes allemands chargés de se mettre " rapports avec les socialistes russes pc e les convaincre de l'opportunté d'une pi immédiate. En même temps, le gouver: ■ ment allemand pourvoyait de passepor & et même de tarifs spéciaux, Lénine et - autres pacifistes lusses désireux de ri trer plus, tôt en Russie pour y faire s guerre a la guerre. Ces manoeuvres i - icmniilièrent les socialistes fnançais, ! gtais et lielges à envoyer eux aussi e missionnaires en Russie pour combat rinlliuence pernicieuse des agents co: dente ou inconscients de l'Allemagne, tous ces socialistes traversant la Suèi !" Stockholm devint comme le buffet de Y'. ter.n&t:,rjiiale socialiste. Mais il ne su! soit pas aux internationalistes impé ■ tente de la Haye d'" voir défiler les u ^ après les autres neutres et belligérant, ' ils voulurent les y réunir et rêvèrent !" tenir là cette fameuse conférence dont projet avait échoué si souvent. 1~-l délégation hiliandtaise prit l'initie ve de. la convoquer et M. Camille Hu x maus, qui voudrait paraître ne jouer e cette affaire qu'un rôle de porte-plu ■ convenant bien p-u à son tempérame ^ communiqua l'invitation, aux diverses s !' tiôns de i Internationale. On sait quel çucil elle reçut. Tandis que les soeialis du. K.iiser encou'rageaiejit de tous lei u vœux la-petite manœuvre qui devait ci tinuer Zimmcrwald et Kienthal, les soc fi listes français exprimiaient vertement le r' répugnance à s'asseoir aux côtés d' Sclieidemiann ou d'un Sudekum, Les ;S cialistes anglais n'avaient pas besoin à lopondre : on n'a pas encore oublié le reins tout récent de participer à une ci férence même réduite aux seuls soeialis des pays ailiés. Pendant cc temps, les cialistes russes témoignaient à Lénine à ses prêches pacifistes une hostilité sig -, "licative. 11 n'en fallait pas davantage pc ii faire uip,paraître aux yèux des moins ofci e voyants le caractère ooche de l'entrepri ei Sulfirait-il pour le lui enlever des al thèmes de Tre-elstra à l'adresse de Léni et de Zimmerwalel ? Ce siarait oublier ti facilement reie Trocistra, jadis confié; L compilaisanl' des pensées pangermanis S de Zimmérinainin, a — tout comme Léni — traversé l'Allemagne sous la protecti '■ du gouvernement du Kaiser "et qu'il S' ^ à peine de laborieuses conférences a' ® les leaders socialistes d'Outre-Rhin. N'e - il pas permis de supposer qu'il vient ;, îépéter docilement à Stockholm une leç ^ apprise à Berlin et qu'il s'efforce de ri dre quelque chance de succès à une eut ■ prise fort compromise ? • Il faudrait désespérer du bon sens e ; alliés qui se laisseraient prendre à d'au s pauvres malices. Jugeant prudent de pas insister en faveur d'une paix mir diate, les organisateurs de ce caucus prétendent:nécessaire pour préparer « u !- paix, qui étant basée sur la reconnaissai . âu droit de tous les peuples, pourra < ! venir une paix assurée et durable ». P '" tieju.eme.nt, ces messieurs veulent qu traite tous les peuples de même et qu e ne reconnaisse pas d'autres droits à < G réparations et à des garanties à un pi s pie-victime comme la Belgique qu'à ,{ pcuplc-bourrcau comme l'Allemagne. I !< d'annexions, clament ces bons apôtr Pas d'indemnités, ajoutent les plus Iran î Que leur formule triomphe et l'Allemaj s pourra, à l'aise, préparer contre des p pies affaiblis eu ruinés une nouve agression plus sûre de réussir. Rien plus naturel que de voir les socialistes Kaiser et tous leurs compères neutres s' ;S teler à co sauvetage do l'Allemagne. s s'attendait moins à voir se fourvoyai' ~ leur compagnie un député socialiste bel membre d'un comité national et com - de prévenances par certaines publicatii officielles. M. Huysmans assure qu'il va à Stockholm qu'à raison de ses fo lions de secrétaire du Bureau Interna naJ socialiste et dans l'intérêt de cette i tifution. Le refus cinglant opposé ces joli e-i ;i son invitation par les socialistes fr çais ne lui fero^t-il pas enfin compren " qu'il cet Belge avant d'être internationa A te ot era'il importe un peu plus d'assureu , restauration et l'indépendance de la Be que que la résuan'ection de l'Internatio l" le ? — Stylo. ,r Es» l'honneur du général Tomb» à _____ LA RECEPTION AU HAVRE Le général Tombeur, accompagné ■ lieutenants-colonels Brassel et Moula 11, de M. Ernest llenrion, notre collabi leur, attaché'à l'état-major, est arrivé n e! i au Havre. a Le lieutenant-général .luingbluth, ae w dant-général du Roi,le général Détail,se chef d'éta,t-nvaior général de l'armée, le néral el'Orio de Marchovelette, chef du binet militaire du ministre de la guei le commandant Couche, représentant y ministre des Colonies, et de nombreux c ciers belges, ont reçu à la gare le vt „■ queur de Tabora. l,'s AU CERGLE COLONIAL BELCE l_ Iji Cercle colonial belge du Ha.vre or lt nis'e une réception en l'honneur du géné Tombeur, le dimanche 8 mai, à 15 heui se au Gnanel-Hôtel Moderne. le On sait que c'est aujourd'hui après-n i- que lo vainqueur ele Tabora sera reçu ie gouvernement belge à Suinte-Adressi L'Amérique empêchera - m. a îe ravitaillement de l'Allemagne er cé Les Mesures militaires ip ET ECONOMIQUES n, is Londres, 1er mai. — On mande ele Wa 'te hington au « Morning Post n, 30 avril : "s « Les pays neutres de l'Europe septe: Ie trionale craignent que les Etats-Unis, d'à . cord avec l'Angleterre, restreignent leu 111 importations et les rationnent rigoureus ment. Aussi, les ministres de ces pays o rendu visite au secrétaire d'Etat, lui r e présentant quelle avait été leur politiqi IS* passée de ravitailler l'Allemagne. Maint 31 nant, ils' observent strictement les accori ,ir conclus avec l'Angleterre et si l'export IX tion de éei'taihs produits ejui viennent e clusivement des' Etats-Unis est interdit s: les populations seraient presque affamée n. u Le Département d'Etat discute la que la tion avec les missions française et atighi é- se, mais il est certain que le gouvernemoi n- américain ne se laissera pas influences par la sympathie ni par les appels path re tiques. s- « Le gouvernement américain est dêcîc et à gagner la guerre rapidement, aussi fer •e. t-il tout ce qu'il faudra pour forcer l'Ail n- magne à accepter no3 conditions. :{" u La Suède envoie aux Etats-Unis l'a: ' " cien ministre Lagcrbraiitz pour discuter ! . question des approvisionnements avec il département d'Etat ; ceci prouve que le Suède comprend quelle est sa dépendam des Etats-Unis pour la nourritude ; ce ti- permettra aux Etats-Unis do faire cor ■S- prendre à la Suède et aux autres neutn in que désormais ils ne doivent plus aider l'A ne lemagne. it. n Une nouvelle législation, acluellemei ic- en voie de discussion, autorisera d'ailleu ■c- le président Wilson à mettre l'emharj es sur tous les articles qui, par l'intérim ÏS diaire des neutres, pourraient parvenir e n" Allemagne. » a- ur La production agricole m o- Washington, 30 avril. — Des projets ( de loi relatifs aux vivres déposés à la Chai r tire des Représentants par le président < n- la Commission de l'Agriculture tendent es stimuler la production à empêcher une a 10- cumulation illicite, à faire une répartitie et équitable et à suspendre l'exécution de 11- loi empêchant de mélanger les farines. ur LES CREDITS QUE LES ETATS-UNIS CONSACRERONT A L'ARMEE D'EUROP a- ne Washington, ltr mai. ÎS Le rapport pour l'emploi des premie: ™ crédits de guerre votés a été déposé' hier la Cliambie des représentants. Sur ui ! somme total!© de 2.699.485.281 de dolla. ■L: consacrés aux dépenses de l'armée de marine pour la première année de guerr c,c 50.3S9.li73 de doUars serviront à augment y" les forces navales et le restant de la sor me sera utilisée pour lever, entraîner 311 équiper l'anmée qui sera envoyée pouir cor battre l'Allemogne. — (Radio.) -**- 1 LE MARECHAL JOFFRE ET L'ENTRAINEMENT DES TROUPE! AMERICAINES Washington, 1er mai. r_ Les éléments conservateurs de l'état major général américain sont partisans di ,.s l'entraînement d'un million d'!">T . :s ei e". Amérique. Une partie plus jeune du corp-des officiers se montre plutôt favorable ai c. projet du maréchal Joffre d'envoyer lei ie troupes américaines s'entraîner en France e. On raipporte que le président Wilson par 13 tage la façon de voir du maréchal et pour ra décider le cabinet en faveur de «a solui s. tion. — (Radio.) s! 503.030 HOMMES LE 1« JUIN s. 500.000 AUTRES LE 1"' OCTOBRE )t New-York, 1e' mai. .'i Un contingent d'un million d'hommes é- sera levé par tirage eu, sort. La. moitié de cette armée sera dirigée le 1er juin sut seize camps d'instruction qui vont être S. prêts. L'autre moitié sera appelée le 1" e. octobre. MILLE CHIRURGIENS AEMERICAINS POUR LE FRONT FRANÇAIS le a New-York, 1° mai. •,e Le Conseil de lav Défense nalioiir.le an.-a nonce l'envoi- en I^rance de mille cliirur-i- giens américains. Deux cents chin igiens, îs choisis parmi les membres de J' « Ameri* 1- can Collège » partiront immédiatement. On compte que le corps chirurgical expédition» naire américain sora au complet vers lu •s fin de juillet. f. DEUX ALLEMNDS VOULAIENT n FAIRE SAUTER WALL STREET New-York, 1e' mai. La nuit dernière, deux Allemands pur. , teurs d'une bombe pesant deux livres ont D été arrêtés au moment où ils allaient mon-l_ monlq- dans une voiture du miiiopoli-, tain de la 9° avenue. Les deux maliai-* teurs, qui ont été emprisonnés, ont avoin! leur intention de lancer leur bombe dans |" Wall Street où se trouvent les gta&Se» banques. Ils avaient été employés à l'hôpital Rocf sevelt. à New-York. E , .s La Coopération cubaine à ie Washington, 30 avril. — Une eonamiai rs sion militaire cubaine, sous la direction ia du général Bazan, chef d'état-major ei« e, l'armée cubaine, est arrivée pour discute? ;r la coordination des for/es et des ressour* i- ces cubaines avec celles des Etats-Unis. Lai et commission a été reçue par des rcpiésen- a- tants des ministres de la guerre et d» lai marine. I Le premier ministre teraÉ ne SE REND A VIENNE ce e- SA MISSION PARAIT ETRE RELATIVE m A LA PAIX ET AUX RELATIONS es AUSTRO-ALLEMANDES u" ,n Berne, 1e' mai. as La piesse allemande annonce que 1 comte I-Iertling, premier ministre de Ba :s- vière, est arrivé à Vienne pour y discute ne les récentes suggestions de paix de l'Autri .V" che, exposées par le journal officiel- 1 ie Fremdcnblalt. Ye En réalité, il parait établi que le comf ™ Hertling est venu surtout pour recherche î;1" les moyens de combattre le mouvemen germanophobe qui prend; une extensio. ™ croissante dans la monarchie autrichiei ne. } L'intervention récente de 1 empereu ns Charles et les changements ministériel ne qui en ont résulté indiquent clairemer ?c" l'hostilité de la population contre les Aile 10" mands. Dans ces conditions, lo gouverne 1S" ment de Berlin a jugé habile d'envoye à Vienne le comte Hertling, qui n'est, pa Zl seulement le premier ministre du plu ' puissant Etat allemand après la Pr-uss' mais (jiii est encore le chef du parti catlK lique au Reichstag, On e#père à Berlin, que ce peisonnag pouiTa uses* de sou influence pour rétabli la eoncorïe entre Autrichiens et Allemand' ~ TOUJOURS LES VELLEITES DE PAIX Rotterdam, 1« mai. Au sujet du voyagé à Vienne du comi " Hertling, le coresipondant munichois de 1 Frankfurter Zeilung dit qu'il y a lieu d'à tacher une grande importance politique ce voyage, en raison de la délaration off cieuse publiée par le Frcindenblalt. les II est évident que le comte Herlting ; :ll> rend auiprès de l'empereur Charles et -1 l il- comte Czernin pour conférer avec eux a ar' sujet des velléités d'indépendance cuve) l'Allemagne dont la double monarhie i"" donné des preuves manifestes depuis que alT que temps. — (lladio.) eré- -'a- _____ — —wvwv re, fjt EN NOUVELLE-ZÉLAIVD] in les travaillistes opposés à la conscriptioi sont battus aux élections ;a- LoneJres, 1er mai. llal Les récentes élections municipales e os' Nouvelle Zélande se sont traduites pc idi une défaite pour le parti travaillisti iar Tous les travaillistes opposés à la ce>n: . cription n'ont pas été rééiua. i] A LOUVAIN f les Allemands veulent faire disparate tes traces de leurs crimes a Rotterdam, 1er mai. Sur l'ordre des autorités allemandes l'eul. ministration communale provisoire de Lou. vain a publié, en date du 3 avril, nne efr î culairc enjoignant aux propriétaires dea - maisons incendiées par les Allemands le«ra r des mémorables journées du 23 au 26 août _ 1914, de démolir immédiatement les raine' 3 de ces immeubles. L'ordre est formel. Toute maison incen-e diiée, en tout ou en partie, doit disparaître r entièrement. L'auitorité allemande ajoute! t que la ville recevra une indemnité pour ef-i fectuer les travaux de démolition avec tor _ te la rapidité requise, mais, bien entendu? cette indemnité restera à la charge du, bu<3'.' r get de l'Etat belge. — (Radio.) , ; .— wvwv T HoasïNATioHs m s vhmtî'i r ! s ' Les colonels Lemei-cier et baron Buf i'_ fin, commandant une brigade de cavalerie, et le colonel Richard, comman- e dànt une brigade d'infanterie, soffij r nommés géméiraux-majors. 1 WWW ~^C. < e déclarerait prochâuemîD! la gu:rre l i à New-York, i™ mai. Lc docteur Paul Ileinsc/i, ministn e d'Amérique près le gouvernement dt ui Pékin, a informé son gouvernement u qu'une déclaration de guerre de la Chint 3 à l'Allemagne était désormais considé: j1 rée comme très probable. WWW ■— -<" - LA SITUATION EN GRECE 5 1 m. zaïmis acceptera-t-il le pouvoir ? Londres, l"r mai. — On télégrapliii d'Athènes au Times : Le roi a supplié.M. Zaïmis de former uii nouveau cabinet. H y a quelques légères probabilités qui permettent de penser que ,r M. Zaïmis acceptera cette mission. Ce sera -• ie dernier parapet de la dernière tranchée >- du roi Constantin : on offrira nïmpprM quoi aux Alliés pour les apaiser»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume