Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 13 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pv6b27r28j/
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— Série nouvelle. — "N* 962 SUe Numéro î ÎO centimes (S centimes au Front) I/J'.ANNEE. — Séné nouvelle. BEDACÎIOS ET ADMlMSlItATlO* g, Place des Deux-Ecus, PARIS Téléphona : Cintrai 33-04 BUREAUX AU HAVRE: 28,,r» Rue de la Bourse, 28 LE HAVRE " Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEURAY LEXXESIÈCLE ABONNEMENTS I France 2 fr. 50 par mois » ....< 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestr Autres pays 3 fr. — par mois e 9 fr. — par tr!me9tre. PUBLICITE (S'adresser à l'fldripnistratio du Journal Les petites annonces sont Ig'aleme reçues d la Société Européenne i rt..Ui:/>:«A 1(1 ln l/i'ninIrn fin-ri L'Œuvre I des Églises dévasté EN FRANCE PAS M. Henry Ooolij M. Henry Cochin, ancien députi Dunkerque, qui a bien voulu donnt XX* Siècle, depuis le commencement guerre, plusieurs articles remarquai écrit hier pour nos lecteurs, sur une c ■chère d tous les catholiques, la belle ci-dessous ; Hier mardi, l'Œuvre des Eglises d ftées a tenu sa deuxième assemblée •nùelle.à Paris, 84, rue de Grenelle, Balle d'horticulture. Le cardinal arc <fue de Paris a présidé. Mgr Odelii taire général et président de l'œuv. ®rés4nté un rapport clair, ôloquei plein de substance. Enfin, pour expi la pensée de tous et élever ty;us les cc on avait convié à prendre la paroi Jacquier, le fameux avocat Lyonnais C'est un admirable orateur," qui se tache à la grande lignée des Berryer Chesnelong, des Albert de Muh. Il es possible de résister au flot entraînai sa puissante parole. Après l'a réunion, la foule s'est pr idans les salles et s'y pressera pour une copieuse et touchante expo-sitio: npuvelée tous les ans : c'est l'expo: des objets liturgiques offert) «*3.r l'ac charitable de la France entière pou surer la renaissance immédiate du dans, les Eglises, ou les abris qui les placent, après les ravages de la g Et les souillures de la barbarie mande. On m'a prié de rappeler, pour les leurs du XXe Siècle, ce qu'est l'œuv quelle est son histoire. Je le fais bie lohtiers. L'œuvre est si belle qu'il de dire son origine et son action, • le -dire sans phrase, pour toucher des cœurs. ♦ • L'œuvre est née dans le cours de née 1915. Son premier patron fut p blement ce prêtre à la plume ingén et ardetté qui signe Pierre l'Ermite, article fut suivi peu après par une page de Renié Bazin, défenseur infi ble de la terre française, et de l'E centre du village et centre de la Te: Pour la Toussaint de cette mêmi née, Maurice Barrés faisait couler des larmes, en conviant tous les 1 çais en deuil à relever les autels pourra monter au ciel la prière pour morts. Son artiole avait ce titre poij que l'on n'a pas oublié : Les Enlises bées au. champ d'honneur. Après ce pel aux douleurs, il faisait récem appel aux résurrections, et donnait Pâques uh pendanj de son article du des morts. La voix des grands maîtres de la G ne; pouvait rester silencieuse : sou voûtes de Notre-Dame, le Père Sert ges adressa à un auditoire immiem jjlus pressantes injonctions. 11 fut entendu, comme l'avaient él appels des maîtres de la parole é Ci n'est pas diminuer leur mérite qi dire ceci : ils n'ont pas éveillé le m ment. Ils l'ont constaté, et puis a et puis enflammé. Le mouvement spontané, parmi toutes les fanes ca ques, et toutes celles qu'anime un supérieur. Il résulte de la nécessité i dés choses. *"* Par une force invincible, la prièi ressuscitée partout derrière nos tre dans les ruines de chaque ville oi lage libérés, évacués. Ce fut un bi _ Quelques-uns de ces villes et village ! gardé une partie de la population et térrée dans les caves, vivant comm peut. Dans les autres reviennent au tôt les fugitifs. Les prêtres sont tou présents. On improvisé des abris provisoire! I répare 'par des moyens de fortune c reste des églises et des chapelles. 1 la misère de l'étable de B&thléera, o : premières Catacombes. Il faut lii I vous voulez vous en rendre compte, Jes Bulletins de l'œuvre ces beaux i si touchants qu'ont publiés quelcrue de nos évêques : « La guerre en Ch£ 1 gne », de Mgr Ti.ssier, ou « La guei 1 Artois », de Mgr Lobbedçy. Notre œuvre a pour but, non de tir les Eglises ou de les restaurer ; une immense entreprise qui conce les communes, les départements, l'I j mais elle a pour but de donner les !! miers secours, de panser les prer plaies, de boucher les premiers trot puis elle donne le mobilier, les vêten lés vases sacrés de première néci Ce sont déjà de lourdes charges. .Regardez rue de Grenelle nos c blés, nos calices, et dites-vous qu chasiibles couvriront les prêtres qu main tout le long du front et dar contrées reconquises, prieront Dieu tous les Béthléems et toutes les Cat; 'bés, et que ces calices sont ceux que mains élèveront vers le ciel pou France et pour nos morts ! A Aussi vous m'en croirez si je vot rue les appels pour l'œuvre des E dévastées sont entendus, sans qu'i besoin de beaucoup de bruit et de Icoup d'insistance. C'est parmi nos oeuvres de guem de celles qui progresse le plus régi ment, le plus sûrement et je dirai 1( sagement. Ses ressources -ont 1 ® Le roi Constantin de GFèee a abdiqué snf l'ordre des Pnksafm nrntw:hMr.(K n w w ^ ^ -p.-.— —- w ■. " - > \ dg t leZ II quitte la Grèce avec le diadeque « Le prince Alexandre ZYni o 1/> r3 « Si ô ** as- Athènes, 12 jui vê- Dans la matinée de lundi, M. Jom vi- haut commissaire des Puissances pr a trices en Grèce, eut, avec M. Zaimis, et entrevue dans laquelle il lui demanda îer nom des Puissances Protectrices, l'abi rs, tion du roi Constantin et la désigna M de son successeur, à l'exclusion du doque. M. Zaîmis reconnut le désinti sement des Puissances DONT LE S BUT ETAIT DE RECONSTITUER L'I de TE DE LA GREGE SOUS L'EGIDE DE CONSTITUTION ; mais il répondit i Jcnnart qu'une décision ne pouvait olr prise,par le roi qu'après une réunioi re" Conseil de la Couronne composé des l°° ciens présidents du Conseil. lté Dans la soirée, maigre les excitai as" de certains agitateurs et l'appel du te "° l'ordre ne fut pas troublé dans les m" d Athènes. ljre Ce matin à 9 heures et demie, le p le" dent du Conseil fit connaître à M. nart ia réponse de la Couronne par la ec: tre suivante : et Y°" « Monsieur le Haut Commissai $ « LA FRANCE, LA CRANDE-BRI ien GNE ET LA RUSSIE AYANT RECLA PAR VOTRE NOTE D'HIER, L'ABD TION DE S. M. LE ROI CONSTAN ET LA DESIGNATION DE SON SUC( m- SEUR, LE SOUSSIGNE, PRESIDENT 3a" CONSEIL MINISTRE DES AFFA! j1®® ETRANGERES, A L'HONNEUR DE f ;lle TER A LA CONNAISSANOE DE V. I ja QUE S. M LE RBI SOUCIEUX COS\ se> TOUJOURS DU SEUL INTERET DE onene a ncp.mc nr milT ^ a. ,m ^ ^ t- m ^ ^ ^ i ■ ■ m n. AVEC LE PRINCE ROYAL LE PAYS lart, DESIGNE POUR SON SUCCESSEUR itec- PRINCE ALEXANDRE.» Signé : Zaïm une > au L'ex-roi veut se rendre en Suisî iica- tion L'Ex-roi Constantin a manifesté l'ii .Dia" tion de s'enibarquor sur un navire ;res- guerre itannique et de se rendre EUL Suisse en passant par l'Italie. JNI- Tout permet de penser qu'aucun di . . g. dre ne se produira : les troupes mis ' ~~ la disposition du Haut Commissaire M' Puissances avaient reçu l'ordre de ne être débarquer avant que le roi n'eût fait i du naitre sa décision. an- „ Les troupes alliées ions , . ir, 3sin, occupent la iness rues EN THESSALIE, LES TROUPES résl. LIEES ONT OCCUPE ELASSONA S don- trouVER DE RESISTANCE. EL 1Çt" CONTINUENT LEUR MARCHE SAN! CIDENT. re, :ta. Le calme règne a Athènes ME Athènes, 12 ju IG A- TIN Malgré les efforts des groupement »pq i réservistes pour provoquer dej désor ; la nouvelle do l'abdication t?j roi ne DU j raît avoir créé à Athènes aucune émi RES, véritable. 'OR- Dans la soirée de lundi. 2,000 Epist: :XC se groupaient autour du Palais pour ' ' au roi un rempart de leurs corps. Uni légation, dirigée par le capitaine de LA gâte Mavromichalis, aila ensuite lui c ren m ri-pvfvuôment rie l'armée et du pe i ET ! Pour toute réponse, le roi leur adre3S le! un appel au calme. . Bientôt, Il ne restait autour du Pala qu'une foule de badauds venus en famil pour attendre les événements. 'e Le procureur Livieratos, qui faisait soi ner le tocsin et parcourait sans succès li '*e"" cafés pour stimu:ei" le zèle 'des manife "a tants, ossaya vainement denecurager s ' en tumulte la population paisible massée d vant le Palais. isor- je {jgjjut je [a nUj( |es officiers [ e® a l'armée c'étaient déclarés prêts à obéir des l'ordre do calme donné par le roi-Pas Aucun incident sérieux n'a été pour con" moment signalé. LE NOUVEAU ROI ialie Le prince Alexandre qui, par l'abdic tion du roi Constantin est appelé au trôi AL" de Grèce, est le second fils de l'ex-souv ANS rain et dé la reine Sophie. Né au châtes LES de Tatoï le 20 juillet 1893, le prince e j in- f-gé de 2i ans. Il a dans l'armée grecqi le grade de capitaine et commande ut batterie au 1" régiment d'artillerie. in. La mission de M. Jonnart s de Le contrôle de l'isthme de Corinthi pa- et les récoHes en Thessalie ition Le Haut Commissaire des Puissanc. •ates protectrices, M, Jonnart, est arrivé i faire çrèce, il y a trois jours à peine. La nom '■ d®" nation de ce représentant avait été d cidée à Londres à la fin du mois d," mc lir:r SQn arrivée à Athènes, M. junna unie. n />u niwr M y.nïmis mlilsipii.rs kntrP.tiC: a au cours desquels il lui a fait -part l'intention des puissances de procéder is l'achat des récoltes de Thessalie, d'org ie ni sur ci d'assurer un. contrôle équilal entre toutes les provinces grecques. 1 i- mime temps, il lut fallait connailrè q is les événements qui se sont succédés : s- puis 1915, obligeaient les puissances u exiger des garanties plus complètes po b- la sécurité de l'armée d'Orient, le réi bassement de l'unité du royaume et le fonctionnement de la Constitution da à son esprit et sa vérilé. M. Jonnart a fait appel au yalriotisi le de M. Zaîmis pour que cette œuvre de i conciliation nationale puisse s'opérer pa fiquement. IL L'A INFORME D'AUTRE PART Ql DES POSTES MILITAIRES ALLIES A i- LAIENT ETRE ETABLIS POUR LE CO 1C TROLE DE L'ISTHME DE CORINTI e' ET QUE DES' FORCÉS MlLITAIRi gt AVAIENT ETE MISES A SA D1SPOI ie TION POUR ASSUHER, EN CAS DE h ie SOIN, LE MAINTIEN DE L'ORDRE ATHENES. A la suite de ces entrevues, le gouvi nement grec a fait afficher un commua qué où il était déclaré notamment que i puissances n'avaient aucunement en v ; de porter atteinte aux droits de la Grèi ni d son régime constitutionnel, mais q leur volonté était au contraire, que la G; ce demeure forte et indépendante. :î L'annonce de mesures projetées par i n Gouvernements alliés a été accueillie ai i- calme par la population et aucun incidt é- n'a été signalé dans la journée d'hier d .i. suite du débarquement des troupes rt ' trinthe et de l'entrée d'une colonne fro il r*n.hritànniaup. p.n Thessalie. ; an- biefi leurs n'y a à se p'aindre. Chaque jour v< rflnnt s'accroître le flot de donations, et les pl 'tom- considérables, les plus touchantes aus: t aD. sont les donations anonymes. ,ment Et l'on a la joie de pouvoir répond DOUr plus largement aux demandes des cur< îour On reçoit d'eux des remerciemvi,ts si et diaux, si pieux, que c'est vraiment et p* hai.re faitement une joie. s ie!3 J'ajoute que les demandes sont établi Hlan- suivant une méthode très pratique : |e ies moyen de questionnaires que les cur remplissent et qui sont transmises g jep l'œuvre par les évêques. Ces questions crite. méthode ont une grande importance. Le u, rïç observation donne toute sécurité aux c cuve- nateurs ; leurs dons seront appliqués ctivè où il le faut et comme il le faut ; s' était d-ésirent leur donner une destination p£ tholi- ticulière, les appliquer à tel diocèse, idéal même 4 telle paroisse, ils en sont libr nême absolument. Mais l'œuvre qui est mise au eoura de tous les besoins et de tous les doi s'assure qu'il n'y a jamais de double e: ploi. . , . , e est La force de l'œuvre est d'avoir de cc upes, tinuelles relations, non seulement avec i vil- évêques dos diocèses dévastés, mais îsoin tous les évêcpies de France. Elle a re s ont de chacun unp adhésion directe et u .chée, solennelle bénédiction. ; elle Au-dessus de toutes elle a reçu a pi plus sieurs reprises la bénédiction du pape I jours noit XV. , . Voilà en quelques mots ce qu est no! i. On œuvre. e qui II n'en faut r>as' plus pour en démonti C&st la nécessité. Elle a été comprise de bi i des des personnes diverses. Nous avons eu c •e si souscripteurs dans presque toutes outre « Familles snirituelles » de la l;rai livres (comme dit Barrés), — oui yraime c-uns même parmi les protestants, et les isri .mpa- lites. Pour les catholiques, elle me par re en se présenter à eux sous la forme d devoir absolu, auquel ils ne peuvent, rebâ- soustraire. On l'a comparé très justemi c'est une sorte d'impôt volontaire. Aussi rnera ne crains pas de donner l'adresse du 1 Itat ; reau où cet impôt sacré se paie : d, t pre- Owdinot à Paris. lières Si dans un coin craelcçnn-ue de no s Et France ravagée il oeut y avoir un croyt lents oui, fnute d'un abri et d'un aut^l s ssité' privé de la prière et du secours religie ou'il cherche, quel est celui de nous < hasu- voudrait en prendre la responsabilité . ! ces Henry COCHIN ^ Ancien député ^ans ■www- îcom- DES BAGARRES A OUBLI LE DEPUTE PLUMKET EST ARRÊ s dis Des désordres ont. éclaté lundi à Dub glises par suite de l'obstination d'un bon mil! soit de Sinn Feiners à tenjr .un meeting intei beau- par l'autorité. Les deux orateurs furent rêtés, ce qiui provoqua une bagarre avec ; une police. ilière- L'un des orateurs arrêtés est le coi plus Plumket, qui a été récemment élu dépt lesoin à la mace d'un nationaliste, grâce aux v l ! Les Beiges repoussent Ie nae attaque allemande >r- ,r- . Un avion ennemi abattu es m Hier, dans la soirée, un parti ennem és a attaque une cie nos trnn=liées avancée à au sud de Dixmude. Il a été coir.pîètemen de repoussé au fusil et à la grenaxie. nr Aujourd'hui, actions Labituelles d artil .o- lerie particulièrement dans le secteur d là Etcentraetc-Hetsas. ils Un de no6 avions de chasse a abattu ui ,r appareil allemand qui est tombé ver et Bcerst. es .. . A/WVW ' VENDREDI 29 JUIN 1917 B' à 2 heures de relevée ~ GRAND GALA e3 organisé sous les auspices du journal ec quotidien belge n0 Le XXe Siècle u Au profit des Œuvres militaires belges ie- suivantes : LE FOYER DU SOLDAT BELGE LA LECTURE DU SOLDAT BELGE er LE THEATRE BELCE AU FRONT PT1 Œuvres.reconnues officiellement par les j03 Autorités Belges , avec le gracieux concours de : it Jean Bastia, Berthe Bovy, de la Comédu ijsI Française ; Lucien Boyeu, Albert Cmcv. ^ît lier, Henrv Dufreyn, Marguerite Devai im Janine du Plessy des gTands Concerts d pe Conservatoire Royal de liruxellés ; Chai ,f,t les Fontaine, de rOpéra-Comique ; Guyc ie fils, Maud Loty, Mistingijett, Musidok, ,i, Mariette Sully, Roselli do l'Opéra ; M; „e deleine Roch, de la Comédie-Françaiso Abel Tariîide, Saint Granier "et GUstav 1,-p Liueau, entouré de ses artistes du ThèâU pt Balge au Front (T. B. F.). 0it Jimes : D. Valence Libe.au. Adriana Moi risson, Japy, Lisette Bertin, LkjeC>,'E. MM. : René Bernard, Hubert Dolez, Ga: ' ton Valbray. Au programme : Sketchs, par M arguent , Deval et Guvo-n fils, Abel Tarride. Mariett Sully et Libeau, Mistinguett et Qievaliei Maud Loty et son ohien Biribi. — NOUVEL AN, pièce d'observation b'ri xelloise, jouée par la troupe belge. iN « La conscription au Ganad: lin ier jjij Londres, 12 juin, ar- Sir Robert Bordrr a déposé hier son roji la de loi sur la conscription. Ce projet prévo une levée de renXorts jusqu'à concurrence c 1ÙO.OOO hommes, qui seront recrutés suàvai , ,e un système die sélection. Itê' Les renforts seront divisés on 10 classe oix selon l'âge --s hommes, les limites étant ; s i l'est de iesslMS, les Britanniau , gnra£i«MOi!»i 3 t ils progressent sur un iront 5 de trois kilomètres 1 12 h. : s Nos troupes ont exécuté, avec suoeè! nuit dernicre, au nord de Neuve-Chap des raids qui leur ont permis de ram 13 prisonniers. Nous avons repoussé des coups de m ennemis au suri de Neuve-Chaitelle, à d'Armentières et au nord d'Ypres. L'e mi a subi de nombreuses pertes et i avons fait quelques prisonniers. 21 hour UNE NOUVELLE PROGRESSION ETE EFFECTUEE AUJOURD'HUI UN FRONT S'ENVIRON TROIS K METRES, A L'EST ET AU NORB-DE MESSINES. NOUS AVONS OCC LE HAMEAU DE GAPAARD. Notre ligne a éié aussi légèrement a cée au début de la matinée sur les rives de la Souciiez. Dix-sept prisent et trois mitrailleuses sont rostés entre mains. * L'artillerie allemande a montré grande activité au cours da la journé nord-est de Couzeaucourt, au sud e nortt de la Scarpe, ainsi que vers Lei ^ Vpres. Nos pilotes actifs hier malgré le i '' vais temps ont exécuté beaucoup de travail. Un de nos appareils n'est é rentré- e " LA BATAILLE EST ININTERROMF l- Front britannique, 12 ju L'activité continue sur le front d'atK dans le secteur de- Messines, les tirs e contre-batterie sont généraux. f Sur toute la ligne, on se bat pre '• sans interruption à gauche vers Hellel vers la droite les patrouilles britanni ;- sont très entreprenantes. On attribi ! une d elles la capture, faite hier, de canons de campagne. Ce bel exploit ai ■ eu lieu à l'est de Styves. Les troupes du gér.éral Plumer occu t maintenant, la route d# Samt-F.loi à ' l neton jusqu'à Gapaard., Il est confirmé que neuf divisions mandes dans leur totalité et les élén de cinq autres ont été jusqu'à cette 1 ,t engagés dans l'affaire. it Le généralissime Sir Douglas Hai o dans un ordre du jour très élogieux, it du hommage aux vainqueurs de M nés : ;0 (Lire en 2" page l'article de notre < I EN RUSSIE La guerre d'aujourd'hui contre I'anar La lutte de demain contre l'enne ift» Le gouvernement provisoire vien prendre une série de mesures énerg: qui constituent un avertissement très aux agitateurs et fauteurs d'anarchie. Il a, d'une part,, décidé qu'il n'autc rait plus le retour eh Russie des rél' à l'étranger qui, comme Lenine, tr sent l'Allemagne avec l'agrément du verneiment de Guàlaume II i, la II a, d'autre.part, informé le Soviet elle, de Cronstadt que si celui-ci s'obstini îner ne pas respecter les termes de l'a< intervenu avec les membres du go-ains nement provisoire, l'île serait comj l'est ment isolée. Los lecteurs du XX' i nne. savent, par la lècture des dépêche îous Rétrograde publiées hier, que dans lutte contre les rebelles de Oronstac gouvernornent provisoire a l'appui îs- .pl e t du Soviet de Pétrograde. ^ La guerre à l'anarchie menée de la Min *e PaJ'aUèl|aI!ÛIlt par les deux pou lUR centraux est un symptôme réconfor il#- Dans un meeting public, l'ambassa EST d'Angeterre Sir George Buciianajn jp£ d'adjurei- le peuple russe de faire le décisif dans la voie de la liberté en trant qu'après l'avoir arrachée aux van- crates il sait la défendre contre l'en leux extérieur. Il a été fort applaudi, liers A cet appel du patriotisme-et de la r; no6 quelle sera la. réponse des soldats rus Elle sera oelle qu'attendent les Alliés une faut en croire cette dépêche de F 3 au grade : 1 au « L'offre de paix séparée faite pa is et Allemands aux solidats russes n'a pr Efur eux d'autre effet que de provoquer nati- colère. » bon Le ministre Kerensky. retour de so P33 cond voyage au front,"déclare de son que les- trompés accompliront leur d envers la patrie. Sur le front de Riga UE a inspecté, le ministre de ia guerre a staté que la propagande extrémiste in. essuyé Une série d'échecs. Les troupes cottent le journal extrémiste « Oko <luf' Pravda ». Et les dàlégués des soldats russe â front roumain, au cours d'une réunion ~ \ mune avec les délgués de Pétftograde ' réprouvé l'activité de Lénine et décii ,' £ lutter jusqu'à la victoire, irait Ajoutons qu'à l'instar de la Grandi tagne et de la France, la Prassie a c ' _t mais son comité de guerre qui fonctioi P. " au, sein, du cahient. Le successeur de B " silow i la tête des armées du Sud i ,, général Gutor. Lents 'ro"3 ces indices sont excellents. Il enre ^1® que la volonté des patriotes e hommes d'ordre aura bientôt raisoi illusionnés et des fous. g a> ren- , vwwv— — essi- — On signale, près de Gibraltar et au des côtes de Bretagne, le cas de deux olla- marins allemands qui ont dù plonger so- LlOCUiiGD i MM Notre Cardinal s'est surpassé lui-même dfins i allocution publiée clans le * XX' Siècle d'hier. C'est, a notre'avis, un . chef-d'œuvre. La plus touchante sensi- | bilité et la plus haute raison s'y mêlent, ' d'un boiit à l'autre, comme dans un chant alterné. Qu/ei bienfait, de Dietr qu'une telle force au servic'e d'une nation martyrisée ! A lui seul, il suffirait pour nous" donner la certitude de la délivrance et de la réparation. Ah ! nous comprenons la fureur de la Vossische Zeitung et des Munchener Neuesle Nach-richlen. Moins aveugles que la plupart des Allemands, ces deux journaux'comprennent quel secours apporte à la Belgique et à ses alliés cette .force spiri-t de tue.Ue, étinc^iante comme le glaive et ■r à tranchant comme lui. D'un Ixmt du rga- monde à l'autre, les regards-deS.hommes able dignes de ce nom s'élèvent vers ce laba-E" ram, qui prêche aux combattants dit Droit le courage et l'espoir. ss à Parmi les catholiques belges., exilés, oour il y avait encore, nous le savons, des fila- âmes tiraillées entre les commandements .*• ; 4e du patriotisme et les suggestions de la lans charité. Des prêtres nous ont reproché, à plusieurs reprises, ce qu'ils appelaient isme notre; excessive sévérité à l'endii'oit des ° re." soi-disàritî catholiques allemands quand v nous repoussions en invoquant, nous njjp aussi, la Justice, les doucereuses avan-J ^ ces de MM. Bachem et Ciè. En hiérar-, _ c-hisaht les Vertus chrétiennes, en mét-■ON- {jjjjt souverainement toutes choses à leur THE place, notre Cardinal termine ce dou-RES loureux débat. Non, l'idéal du chrétien, OSI- du catholiqtte, n'est pas dans une rési-BE- gnation à perpétuité qui l'Obligerait h ' 2 A n'opposer à l'injustice qu'orne .espèce de gémissement intérieur. La lâcheté n'est pas théologale. Vertu essentiellement luni" active> la Charité, qui informe, qui do-^ mine toute la vie chrétienne, nous oblige 'vue avant tout à la justice. Et c'est en vertu rèce, de son commandement exprès que nous que avons le devoir d'exiger, avant de par-Gré- donner aux bourreaux de notre pays, aux violateurs du Droit et de la paix r les Européenne, contrition, ferme propos, avec réparation, sûre doctrine, inspirée des doc-s à teurs de l'Eglise, éclairera et apaisera 'ran- 16? âmes' tâtonnantes ou inquiètes. Elle est la raison même. Puissent ceux de nos amis qui nous ont combattu se lais-ser toucîier par cette lumière, douce et éclatante cortime la lumière du Ciel. Si leur ancienne obstination avait provoqué, de notre part, de l'impatience oui de la dureté, nous le regretterions sincèrement. Ntil doute qu'ils n'accordent aujourd'hui à l'autorité du Cardinal ce chie qUe nous comprenons qu'ils aient refu-sé à nos instances. En opposant aux Allemands de toute classe et de toute con-; de fession, jusqu'à la fin de la guerre, une, , ques inébranlable fermeté, les catholiques i net belges, fidèles aux enseignements do ■ leuir Primat, chercheront par dessus ,rise- tout la Justice, et le reste, selon la pa-JS'e3 rôle de l'Evangile, leur sera donné par gouE surcroît. local vwwv- Ë Le protectorat le l'ÂlSaoie iècle r ., et la plitips îtulieiiie com- sor- Rome, 12 juin, voirs on attend avec une certaine impatience tant, la réunion de la Chambre italienne, con-deur voquée pour ie 20 juin. Au moment où je vient vous télégraphie, les esprits semblent • pas apaisés- Si nous avons une crise minis-mon- tiérielle, le protectorat de l'Albanie n'y auto- Sera probablement pour rien, le dissen-nemi timent qui s'est élevé à ce propos entra Le ministre et l'un die ses collègues étant lison en voie de s'apaiser. Le Giornale d'italia ses ? annonce même que l'accord est entier au . s il sein du gouvernement. Ça été bel et bien, étro- un, conflit de doctrine ; lés éléments avancés reprochent à M. Sonnino : lw d'avoir r les autorisé la proclamation du général coin-oduit mandant les troupes d'Albanie sans a.voir leur consujlté au préalai>le le cabinet réuni ei' conseil ; 2° et surtout d'avoir péché entra . n se- le dogme démocratique de lu paix sans côté annexion. Les amis de M. Sonnino répon-evoir dent qu'un protectorat n'est pas une ap^ qu'il nexion, que la population albanaise a con- soucie plus d'être nourrie et protégée que avait du respect dés dogmes .fussent-ils démc.v ,bov- cratiques, enfin que l'intérêt et la sécurité •mais de la nation doivent passer avant tout Bien entendu, je ne prends point; parti. Ce 3 a#u n'est point mon affaire. J'expose les tht>. com- ses en présêîice, tout simplemeiit. ont Pour être complet, je dois ajouter que ié de l'opinion ne parait pas favorable aux adversaires du cabinet. Lpiht d'être .hostile aux mèsUres dé sécurité^ elle est plutôt i-Bre- disposée à en réclamer de nouvelles. Il jy ésor- a même là un nuage à merveilles. mera ' rous- L'OCCUPATION DE JANINA :st le est a,ppl'(<iivée par la plupart, des journaux, sem- qui la justifient par la nécessité de proté-; des gar l'oécupatiqn de rAlbat^g-jnérldiontfle-i des et de créer uue zoïîc sûre pour lés .communications avec l'armée d'Oriem à travers la mer Adriatique- D'autre part, il îallait-■ mettre fin à l'agitation des bandes qui iii-festent la contrée, exitée par des agents sousl austro-allemands. L'occupation secait pro-lis les visoire et n.p®ronvAe nar 1»<: alliés dp ntA-

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