Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 18 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c824b2z68q/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTRATION 2ttc rai di la Bourse —LE ÏÏAYRE Téléphone: Le Havre»' 14,05 Sirectew : OTMD HGSBAf Tontes tes eommnnication* concernan la rédaction doivent être adressât i aSut:rue do la Bourse,Le Havre, LONDOra OFFICE: £1, Panton Street a_a_K'-s>-k u j» ^ *v abonnements I Franc® 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimaatre Autres pays.. 3 fr. » par mois, • . 8 fr. » par trimestre publicité IS'atfrssser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petites annonces4* page: Ofr.30lallgne Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de Publicité, io, rae delà Victoire, Paris, qui en ^Hfeo Hrf-kf-Sr-âïtfa's-ï r»»àsu t ati Havrft PAGES D'HISTOIRE tm-mm Joseph !! et la liberté 5e ICscaut «Hwmu ' Un journal français rappelai!, il y a que «mes jours, les efforts faits vers 1781 par le Etats-Belgiques pour obtenir la révocatio du fameux article XIV du Traité de MUnstt (1&48) qui fermait l'Escaut. Il répétait l'et reur habituellement commise — même < surtout pai- les manuels d'histoire public 5n Belgique — et suivant laquelle c est 1 en nereuT Joseph II qui lut le créateur .du pri it<t I-*a vérité est tout autre et il 11 est pa mutile, surtout en ce moment, de rappelt comment les choses se passèrent, L'Angleterre était en guerre avec la. repi HKoiie naissante dies Etats-Unis et comn Î03 provinces-Unies (Hollande) avaient pile parti des Américains, la Hotte anglais çvait entrepris le blocus des ports hollai niais Cette mesure, utile au point de vu militant, était fart dommageable au< con nicrce et à l'industrie anglais qui tral quaient <fc façon fort intense avec I Euro): centrale en transitant par les ports iiollai <lai& , Jamais jusqu'à ce maillent les Belgt n'avaient accepté la fémieture de l'Escai et sans cesse ils s'étaient efforcés de reco] quérir leur accès à la mer. Les Anglais, q •étaient au courant de cet état de choses, soi gèrent tout naturellement non seulement .remplacer les ports hollandais, que bloqua Ipur propre flotte, par Anvers, mais enco; à se créer en Belgique ctes alliés dont l'int tit était plus grand encore que le leur. L'agitation fut si soigneusement prépar. à Londres que bientôt, « dans les cercles p m iniques, au Parlement, chez tous les gei « de commerce et dans le public en génér « on sVntretenait de cette affaire et uarto » on exprimait le désir, très intéressé t » reste, de voir l'Escaut ouvert, la nayig » tion sur le fleuve rétablie et la cité d'A « vers ce qu'elle avait été, au grand pro. i> du commerce anglais et au détriment pr » sent et futur de celui des ports de Ht » lande ». (V. Magnette. Un épisode de l'hi toire de l'Escaut*) Bientôt l'Angleterre crut la question suf samment préparée pour transporter _ Vienne et à Anvers même l'agitation, -et 1"< peut voir, dans la correspondance diplorn ticpie d'alors. l'un dej envoyés anglais à cour de Joseph II conduire" ouvertement mouvement. D'autre part, un émissaire anglais sv ou/pa à Anvers de raviver le feu qui couv; sous les cendres. Il réussit si bien que mouvement prend bientôt les allures d'u véritable agitation publique et que la i iohté unanime du peuple anversois, bien suivi par les Etats Généraux du Brabai va détenniner l'empereur Joseph II à s'< cuper lui-même , de la libération de l'Esca: Le 30 mars 1781, parait la célèbre Iiequt des négociants et habilans, revêtue de signature de cent cinquante des plus noi blés de la ville, réclamant des mesures faveur du relèvement de la cité par la réc ver turc du. jleuve /ermé au mépris du di\ de la nature. Ella réclame l'abrogation Traité de Munster : « Toutes les natio t'occupent de la liberté de la navigation. J rions-nous les seuls qui, autant et plus in ressés que personne, passerions sous silen et négligerions le moment qui semble êl \anu pour nous délivrer du joug que la r publique de Hollande nous imposait dans ] jours de sa splendeur ? » Cette pétition, reçus par le premier mag bat de la Ville, Fr. G. Legrelle, donne li à. une délibération des autorités comm rtales et provoque de leur part la rédactic par les directeurs de la Chambre d'Ass ranee, d'un « Mémoire pour satisfaire à réquisition du magistrat (7 mai 1781) » da laquelle il est notamment démontré que « liberté du fleuve est aussi nécessaire a: Pays-Bas autriohiens que celle de la m l'est aux autres puissances ». Les Etats Généraux du Braimnt ct les a torités supérieures suivent et bientôt di gent le mouvement. La Hollande s'inquiè' elle organise en France un mouvement ol deux dont la base sera le plus curieux nr uioi.re de Miraiieau- : « Doutes sur la libej <te l'Escaut »; mais il est trop tard : Joseph n'écoutera plus que les intérêts de son pc Pie. Si l'empereur d'Autriche n'est donc p — contrairement à ce qui est généraleme «tais — le créateur d'e la tentative de lil ration dfc l'Escaut, dont les Belges et 1 Anglais sont les vrais pères, on doit à vérité de reconnaître que dès qu'il fut p< maidé de la justice de cette cause il se lan avec résolution dans la lutte, 'dont les de: principes antagonistes sont si cjaireme exiprimés dans les premiers échanges notes, diplomatiques. La Hollande, avec une fierté dont, malg tout., on rte peut s'empêcher d'admirer l'a dace, déclare par la bouche de ses arabass denrs : « Vous pleurez sur la décadence d'Anvea ttais songez à la prospérité d'Attisfcerdai fie voyez pas l'Escaut fermé et désert; voy le Texel ouvert et peuplé-; si l'aspect de l'ti tailiation des Pays-Bas autrichiens vo afflige, vous trouverez de quoi vous cons 1er en fixant vos rogards sur les nôtre Songez que. sans la léthargie de l'Esca» cet entrepôt immense d'Amsterdam ef ce autres dont notre industrie aussi coui gouse qu'infatigable l'a entouré,n'existeraie Pas. Des milliers d'hommes y cultivent ■ paix tous les arts utiles ct agréables : y font fleurir le commerce et la. navigaito ils sont dans l'univers entier les'nourricie de l'agriculture et les pourvoyeurs généré-de tous les peuples. Levez la barrière qui a repoussé de côté les trésors et l'activité dont autrefc l'Escaut était la source, ces cités si animé iredteviendraient ce qu'elles étaient, des in rais inaccessibles, le tombeau des génér ■tions futures et la honte du siècle qui au produit cette affreuse révolution. » « Si nous avons attaqué, c'est en lions pour dévorer, pour nous ■ nourrir noi ciêmes: après quatre-vingts ans de bataill et de victoires, nous avons enfin saisi not proie : nous lui avons, sans scrupule, don à Munster le coup mortel, parce que not t existence en dépendait ; c'est le grarn axiome de tous les temps : Vœ victis ! n Mais si les Pays-Bas dévoilent ainsi ave une rude franchise tout ce que le Traité d MUnster leur a valu d'avantages, l'empereur de son côté, délimite fort nettement l'importance du problème pour les Etats Be] giques (Lettre à Merey Argenteau) : « De toutes les puissances européennes la Maison d'Autriche sera donc la seule qu aura la honte et l'ignominie d'avoir un fleuv 1- entièrement, à elle et qui lui sera fermé pa s un petit fort bùti par une république qui u appuyée d'un traité de paix de l'autre sièclc r lui défend l'entrée et par conséquent l'usag •- <io son fleuve. Il est impossible d'imaginé ■t que celle-ci puisse taire du bon sang ni dure s fi la longue. Car à-la fin,, à la première b1-i- meur qui gagne une puissance qui sent se >- forces elle les fera valoir pour rentrer dan s le droit que la nature lui donne. » r On sait que tout cela aboutit au traité d Fontainebleau... et que l'Escaut fut délivr >- par la Convention française. ° Jack Ryan. e i- j; Le rstsur du cardia^l Mords ea Belgique — BÛtt lt Nous avons signalé d'après le « Journ; !i des Débats » une information énigmatiqr i- du « Tiid » à propos du retour du cardin; à Mercier en Belgique. Voici la traduction d it l'article du « Tijd » paru dans lo n° du. ^ mars de ce journal : « Le cardinal Mercier est retourné à Mi >e lines, où depuis quelques jours on cou mençait à s'inquiéter sur son sort. Il y ls des incidents relatifs au voyage du ca al dinal et à son retour en territoire occui jt qui no pourront être révélés qu'après ] ,u guerre. a. » Dimanche on a lu, dans toutes les egi ses paroissiales do l'archevêché de Mal jt nés, un écrit pastoral dans lequel le ca é_ dinal fait mention de sa consolation et < ,j. l'encouragement qu'il a éprouvé à Bom s_ Sa Sainteté lui assura que dans ses prièri et dans la célébration de la Messe, il pe: p,. sait spécialement à la Belgique. La Balg à/ que est aimée avec prédilection par 1® pa] m et si certains documents pouvaient être p bliés, ce fait apparaîtrait d'une façon i: ia discutable. ie » L'écrit recommande d'avoir confiai): dans Sa Sainteté et dans le Roi et de bea ;f coup prier en temps de Carême. Les cur ,;t ont reçu plein pouvoir do donner le : le mai la bénédiction papale avec indulgen [ie plénière applicable' aux âmes des Belg ,0_ morts victimes de la guerre. » ôt Les incidents auxquels fait allusion lt, correspondant du « Tijd » sont, sans doui >c- ceux sur lesquels nous demandions hier d it. éclaircissements à la presse allemand lté Peut-on espérer que les journaux d'Outr la Rhin, qui ont tant parlé du cardinal Me a- cier depuis cuelques semaines et se so: en efforcés de faire croire que le Pape l'avE n- désavoué, publieront quelques détails si nt les conditions dans lesquelles le primat ( iu Belgique est rentré dans le pays occupé ns le- .—— » | LESFÂITSDU JOUI e- e* f" Le prince Alexandre de Serbie est arri 3 à Rome jeudi; il a été reçu à la et are par u" duc de Gênest tous les ministres italiens, 1 n' Patchiçh et (Ijl nombreuses personnalités. Les troupes de la (jarnison de Rome re ia datent, les honneurs depuis la a are jusqiïi y3 Quirinal, où le prince se rendit en voitur Les musiques jouaient Vhymne serbe. U, 1X foule nombreuse acclamait le prince et l er maisons et édifices publics étaient pavois aux couleurs des alliés. ii- :ï- ivvmvwvuwuwi J • ,e; û- La. firande discussion sur la politique éc à- nomique du, cabinet Salandra à la Chamb 'té italienne a dégénéré en débat politique. 1 lï député socialiste réformiste Campa a d ■u~ mandé la constitution d'nn ministère de co Ution, Tout semble iiyliauer que Vissue i 35 la discussion sera confonne aux vœux ( n* ceux qui désirent que la situation perso >ô* nelle de M. Salandra et de M. Sonnino ne se gs pas ébranlée. la YVW*VVWlVtVVlVVV\M ;r- Le Reichstag a, commencé jeudi Vexamt ix du budqet Le mi.nist.re des finances Heljj nt rich a prononcé un discours, où il a anno Jti cé 500 millions de nouveaux impôts. rv£ u- a- Le cnbinet fie coalition dont on avait a noncé la formation au Portugal, $yest m •s sente devant le Parlement, où il a reçu r accuc.il pareil, à celui que lui a fait la, près 62 portugaise tout entière. M. Antonio Jo-y. dWlmcida a assume la vrésidence du Co jg s cil tandis que son adversaire politique t o- i°nso Costa a accepté un portefeuille. (v\ma1wv\a/vww1aw.'} JÏ nouvelles de Londres disent que nt Brésil est ci la veille d'imiter l'exemple t Portuqal et de réquisitionner les navires i ; i lemands internés dann ses ports demis début de la tfurrre. ' j Ce sera d'ailleurs pure réciprocité . t commencement de la qnerre, VAllemagne x réquisitionné pour 18-5 millions rie (rave..; i cafés entreposés à flambburq et appartenn t. ' au gouvernement de Sao-Paulo. Elh-, ç'e 'ls d'ailleurs refusée, malgré des démarches n „ i terees, à tout règlement.. a- 3" IWWWil^VVWiVWMld I ira M. Hughes, président du conseil austr et hen, a prononcé à Londres un discours où a a![inné la résolution du Dominion austr '-s lien de poursuivre la lutte jusqu'à l'ecras re ment de l'Allemagne, cl son espoir de vo M. le commerce britannique libre désormais i rc i toute influence allemande. ' % ! La neutralité et la Siiss - LE CONSEIL FEDERAL ET LA VIOL TION DE LA NEUTRALITE BELGE i On sait que beaucoup de suisses regr e tent que leur gouvernement n'ait élevé e r cune protestation contre la violation de i neutralité belge par l'Allemagne. Comme le signale M. Edouard Chapuis e député au Grond Conserl genevois, dans r petit livre : « Le rôle de la Suisse », a r grand nombre de citoyens suisses ma - quèrent leur surprise de ce que le Cons s fédéral n'ait pas jugé utile de protester f s la voie diplomatique contre la violation la neutralité belge. 11 leur semblait que e Suisse, par intérêt autant que p r corn é nanice, ne devait point laisser traiter acte international comme un chiffon de ] pier, alors que d'autires actes internat: naux similaires concernent sa situation ] , litique ». Cest à ces critiques que M. Hoffmann répondu en prenant la parole au Cons r national comme chef du départ m ni p. tique. Nous avons signalé, le. sens de e discours. Voici le passage qui concerne Belgique : n On a vouiu exiger de nous une décla tion officielle, et j'estime que ce n'était r j possible; je constate, d'ailleurs, que ce e qui nous reprochent notre silence sont j mêmes qui exigent de nous l'observât: e de la neutralité la nlus rigoureuse. 3 » On nous a blâmé, d'autre part, de t voir pas dit ■ mot de sympathie dans passade de notre rapport de gestion relj à la visite du roi des Belges en Suisse. 1- gnorais que ce rapport exçitfet suffisa a ment d'intérêt pour faire une impress r. quelconque sut les sentiments du p.-vs ,6 » Nous avons fait mieux. Le 1er janv a 1915, le président de la Confédération, Motta, recevant les représentants être gers, a prié le ministre de Belgique Suisse d'exprimer à son roi et à son g r. vemement les sentiments de profonde s> la pathie de notre pays pour le sort tragù 2. de la Belgique. C'était la vrai moyen, n j. Publions à titre documentaire les j. flexions que ces paroles inspirent à no yg confrère Si. Gauvain dans le « Journal i Débats n • 2- «( Les denx premières explications .G point, fpar la. darîé. Mais la t! j. sièinié eàt d'une insuffisance trotiblàn e,s Comment le chef du département palitN «r péut-dl trouver supérieure à une protef ;e tinn fcrmipïle contré Tillégalité fhcf(r«nt^ 3s I1 Allemagne l'expression confidentielle sa symnathie au ministre de^ Belgique Suisse cinq mois après l'invasion,de la I ^'iaue? Si timide qu'elle fût, cette mani e' talion protocolaire fut tenue secrète j ss qu'en mars 1916. En vérité, il est imno e- ble de la qualifier h aucun de,!?ré de pro' e' talion. C'est simplement un compliment r" ch^ohoté aux oreilW de famille de la victime hors la présence •u bonireau. ir ie Nous n'aurions peut-être pas relevé ci faiblesse d'argumentation de M. Hoffmi s'fl n'avait terminé son discours par le s venir historïouie suivant : « Pendant guerre de Trente Aans, en 163i, le c * Henri de P.ohan, ambassadeur du roi t France en Suisse, a adressé h la Diète ® écrit où se trouvent, entre autres, les f sages suivants : « Vous êtes aujeurd' seuls en repos dans fonte l'Enrobe: vi pouvez vous maintenir dans cet élat.nou1 'lé oue vous évitiez les divisions domestiqi le Si vous continuer a demeurer unis, « v pouvez devenir un iour l'arbitre d" bonne nnix dans la chrétienté ». Je ] n- D'eu mi'il vous donne les résolutions m pins utiles ft votre bien st à votre bonnen c. Auiourd'lmi, ce n'est nas l'ambnssad te d'une nuissance étrangère mn' i-ons adrr ces partîtes, c'est îe Conseil fédéral qui v is diif, : <f font r»^int \nie national et avez en vue Te bien ei forr»e du Tva.vg. » On voit annarattre ir d««îir t.rp.dil^r,r,^l du Conseil d'/ nrîs nevur arlûtrp rlans les dîrfprends in o• nationaux. Ce désir e*t narfaîtemenl L re t'rrjo oef f^ndé «n.r Vo"lrvSfp A Mais l'nnlorrfA en TvareîlV inatî; e- ne s'a/vmiert. rn1^ rvpr Ta snio^rîrwif^ ntrvf; a■ nar Vesryrif de ^P.wl>pf!RPmpn}. -na.r la bordinafion d^s intérêts privés et passas le fltW ir> f r*wr*Af c rf ;Vn Ar»t>1JV ot ' >7- Ar> M. TTAffmann nu ptini< rit d^» 1er iamner 1915 ne tienn nas lieu de tout cela .» î LES BET.GES A ROM UNE EXPOSITION D'ART GENEROSITE rt- é- (Correspondance particulière m du « XX" Siècle : sç Rome, 13 tnem n- _{. Prodraiilcment sura lieu au Collège Sa Julien des Beiges, une exjxisition d'œuv du jaunie peintre belge M. Alexis Fivet d je vous ai déjà parlé. M. Fivet vient d'ac \er im sitperbe buste de S. E. le cardi le Mercier. Ce buste figurera avec le porLi !» très réussi du prhnat de Belgique à l'ex il- dtion de Saint-Julien. 10 * * £ ■U a Jo vous ai signalé jadis aussi la eousci te tion ouverte en mémoire de Madame Ras il Jaminet au profit des prisonniers- belg ,ij Cette souscription a réuni 285 fr. 60. La !f. mille de la défunte y a ajoute une1 somme 100 francs et. a transmis le tout à la Lé tion de Belgique qui s'est empressée d' voyer au Comité centrail ce don Onéreux. Avec une preuve de in générosité de i- colonie belge, il est permis de voir dans il 1 beau' résultat un témoignage «te l'esti ■t- ■. dont jouit ici le fils do la regrettée iléiur e- M. Denis Jaminet, qui fait apprécier dans ir direction de la Société Angkt-Romana le rru-alitéa et l'expérience industrielles • Belges, S M—WWBM—— g La situation île l'illemagiis après vingt mois is guerre \ —,,0<— UNE INTERESSANTE ETUDE D'UN ECONOMISTE y. La souscription du i' emprant de gu,en ia allemand a ocmmencé le 1er mars et do êlre Clôturée le 22. Telle est l'explication de l'attaque de Ve: jn dun,» écrit M. Edmond Théry, directeur c jn 1' « Economiste Européen », dans une étuc j.. publiée par le « Figaro » du 15 mars et qu' eil nous parait intéressant de résumer ici. ar Les trois premiers en^prunts ont produ ,je -32 milliards'15 mililiions, auxquels il fan ja ajouter de 12 à 15 milliards de dettes flo re. tantes, oe <jui .porte à 15 milliards envirc □n les délies contractées par l'Allemagne d ia. chef de la g!U'eirre,saiis compter les emprim o- particuliers des Etats . Prusse, Bavièr jo. Saxe, etc. Pour le quatrième emprunt d'Empire, a fallait à tout iprix rassurer les capitalisé eil eue l'effondrement du change allemand cor ,lj_ ihençait à effrayer ; il importait aussi de r on cl a-lifts- l'enthousiasme du Reicitistag à in veille de se réunir. Tant que le docteur Heifferich a pu sot,t nir que l'Allemagne n'aurait pas à suppoo-ti les charges de da guerre sa politique tirta as ci&re a (rencontré, sur tous les bancs c ux Reichstag, à quelques socialistes près, 1 us ecoueil favorable ; mois l'heure est ven; on d'ass tmr te sei"vice d'intérêt, des emprun de guerre contractés par l'F.mpire et noi ,'a. savons, par la presse allemande elle-mêni 1 je que les nouveaux impôts rencontrent, dai ,tjf tous les partis sans exception, une oppos tion qui mquiète sérieusement le gouvern n. pent impérial. ot, Une graîide victoire remportée sur front occidental avant le 15 mars aurait si jer gulièrement arr-jngé les choses du côté Peichstag, tant au point de vue des proje jv_" financiers que cette assemiblée aura à vote en qu'aiu point de vue des questions relatives là crise alimentaire dent eHe aura aussi m_ s'occuper. . . lue Car, quoi qu'en aient pu dire certains pe simistes, le blocus contre l'Allemagne r pas éfc5 inefficace. Le gouvernement imy r# rial ne s'est-il pas trouvé dans l'obligatii <Î2 réquisitionner les principaux produits i w dispensables à l'alimentation ? Depuis les dernières récoltes, cest-à-di depuis six mois, plus de cent eirquante le décret;, ordonnances ou décisions ont > V: promulgués par le. Bundesrath, les ^oir.s fAir* nemonls des E-tats ou lés nwîr*fc[,>à.ilU-h-po ™ réglementer la réquisition et le raUonneiiic inffifidiuel des prjncipafes denrées alnne dp toirès. , 5. Pour calmer les appréhensions ffue rr l ausse effroyable subit nr ces denrées t.-,3' vnotMit dans les pep^t-Mons urbaines, i ■ZL Dellbruck, ministre de l'hitérieur de 1 lun; re, avait dû déclarer au Reiclistag, en oc :ï 1915, que tes rêcol'/cs 6V.ient bwuifB et q " _ l'on pourrait vraisemWabr.ement augmen, le ports de la ration de pain et éviter le i tion remont de la viande. J., Ce. ,i>révisit»ns n- ee sont pas rèaîis-y car la prodacticm des céréales à pain en i lemagne : fromeint, seiglle. et orge, a été, «tte Î815, très inférieure à celle de 1914, qui i uin elfe-même beaucoup plus mauvaise que ce ou- ùe 1 'a On espérait que les pommes de tel i11 pou ent remplacer le pain et la viand or le 7 février, le Bundesrath a rendu d un ■ ", 'lérée'K c ,as" la préface du rationnement des pommes hul terre dent, le prix maximum a été préa vns blement relevé d'un tiers. r™ Cet événement — venant' s'ajouter à ,es- diminution progressive de la qualité et sus ,, f(p [;i rm '■'vi de pain, 1\ 1 insuffisan ine ^ beurre, du lait, du saindoux, des lé.c ,rie mes frais et secs, du sucre, du café et si les tout de la viande — a soulevé dans les j r "■ pulalions laborieuses des villes et des cai ""r pagnes une agitation que la presse n'a ; sse cacher. OTS A Ce point de vue, encore, une gran rlû diversion extérieure devenait nécessaire^ l,n la prise de Verdun aurait fait plus faci 'e ment accepter à la population alleman ',r*" l'aggravation de la crise alimentaire que ler- re.s:-=emement du blocus et les mauvais '-S'- récoltes de 1915 ^'ont rendre aisolume 'ir~ redoutable pour la tranquillité publique, ■^e. A ces causes, il convient d'ajouter la ''p- tuation des Balkans et de la Turquie, r s"- devient décidément inquiétante pour 1< frs empires du Centre. "s Le moment psychologique approche do fr^ où la Roumanie et la Grèce aiirout à fai ent i5 ge=(e qui unira leurs destinées à cé des nations alliées... Mais une grande v toire de l'Allemagne sur le front occiden — pouvait retarder ee geste, et c'est pour ct Equ/e l'Agence Wolff, d'accord avec le grai état-major allemand, se préparait à de lier h la prise de Verdun l'apparence d'u victoire en quelque sorte décisive. Enfin les Allemands n'ignorent pas q l'Angleterre, la France, l'Italie et la Rus; sont en train d'accomplir un immense fort industriel oui va mettre, je peux mftr dire ; qui a déjà mis à la disposition i) leurs armées d'immenses quantités de gr canons, de mitrailleuses et"de munitions î. toute nature. Us savent dans quelle proportion lés i nt- serves des Alliés en hommes, en armes res en munitions s'accroissent chaque semair jnt Et nomme la décision prise par les Alli he- de etiordonner leur action militaire les n nal trace, h très bref délai, d'une offensive t ait nérale, d'une attaque concertée sur to P°- les fronts à la fois, avec des effectifs et : armement supérieurs, le Kaiser et ses co seillers n'ont pas voulu leur laisser la mi trise île l'heure et ils ont fait préparer V' taque de Verdun, que le voisinace do Me 'P- et l'importance de l'artillerie lourde qr oal des lignes stratégique" pouvaient amen es a Tred d'œuvre, rendaient relativeme: fa- facile. de L'état-major allemand croyait ernport' ?a- fa pince en moins de cinq jours et G'u eu- lanme était resté dans '^s environs pour faire une entrée triomohale... mais e.n< ® la mim" et ses lèvres, il v a eu les vaillan oc soldats français et le général Pétain... C me Kait. le reste. ite, T] étirait oue Je kronnrinz a déclaré qu la prendrait Verdun, cette prise dût-e'l" 1 tes oeéter 200,000 hommes. Plus de 200.0 I'''3 Allemands manquent maintenant à l'app de leura corps et la défense de la place e certainement mieux assurée aujourd'hu qu'elle ne l'était le 21 février, premier jou de l'attaque. Nous avons donc le droit d'espérer qu li ruée sur Verdun — qui est loin d'êtr finie car, pour ces multiples raisons, le. Allemands poursuivront la bataille jusqu'i la limite de leurs forces — se terminera ce pendant .par leur défaite. Suivons donc avec calme et sangfroid le ^ péripéties de cette lutte dans laquelle le cor ;i rage, l'endurance et l'entrain des soldat français et de leurs chefs font I'admiratio: ._ du monde entier. g « 1^ bête féroce est blessée à mort, cor e clut M. Thiérv, et rien ne peut maintenar Ù la ssauver, à la condition toutefois que le Alliés restent unis entre eux et que nou [t maintenions chez nous l'union sacrée qi fait notre force depuis le commencemeir t. de la guerre. » r) ♦ . ■ n I LES FUNERAILLES ;; is li. le «islre Davignon ,s i^wwvtwt l~ Jeudi, ont été célébrées à Nice, les obst ■' ques do M. Julien Davignon, ancien mini: :a tre des Affaires Etrangères. Aux premiers rangs de l'assistance trf ^ nombreuse, on notait la présence de MA 'r les Ministres Berryei*, Beyens et Hubert. Le baron Beyêns adressa, dans la chaiu bre mortuaire un émouvant adieu, au uoa i du gouvernement belge, ' au ministre qi ia fit en 1914, à la sommation de l'Allemagn. Is la noble réponse auréolant la Belgi<ji: d'une gloire immortelle, et glorifia en m< ls rne temps les qualités et le courage du d' funt. e- Les cordons du poêle étaient tenus par 1< ministres bettes, le préfet des Alpes-Mar le tim-es. le général Goiran, maire de Nice, i i. le général Schmitz, commandant la plac. iu A l'église d- Vœu, où se pressait ur (,f foule compact' de Français et de Belge r, Mgr Chapon, évêque de Nice, rappela e un élocruent panégyrique les vertus chr à tiennes et patriotiques du ministre trop t' disparu. s- Le cernioM a été déposé provisoirem*:] 'a au cimetière du Château, é- MM. Henri et Jacques Davignon condu >n saient le deuil de leur père regrtté . n" Un service solennel sera célébré por le repos de l'âme de M.Davignon en l'egM: re paroissiale de Sainte-Adresse, 1e samei 25 mars. l e q. i L'id£e d'un sesialisme l national ea Angleterre a —— n- DES CHEFS TRAVAILLISTES IOXDEN ùt UNE NOUVELLE LIGUE Un manifeste, poi-tant les signatures i p1' nombreux' chefs travaillistes,dont six mer ®* bres du Parlement ct l'écrivain Wells, a noiiee la création d'une Ligue nationale d' 'I' travailleurs britanniques, fondée dans l|." but de soutenir une politique vraiment n ! tionale. ,V j Ce manifeste explique que l'internation e t lisme ne peut être réalisé que par la rceo „e naissance intégrale des droits des nation , . lités et par des accords conclus entre n - ' fions indépendantes et respectueuses 1 ® unes des autres. ,'0 ii La base la plus solide d'un accord i ternational est, dit-il, l'intégrité de l'empi britannique, intégrité qui sera fortifiée p; , la défense du commerce et de l'industr I contre le travail à tarif de famine des enn î; mis de l'empire britannique. '' » La lifTue s'efforcera d'obtenir le contré par les ciasses ouvrières des industries n T" i tionales vita<les pour les établissements i | service militaire général, l'Etat, de se ~ côté, assurant, aux citoyens du travail av. ■ , un salaire suffisant ; la Fédération des d . férents Etats de l'empire anglais avec i j conseil dirigeant la politique : étrangère; c , fin, la modification de la politique comme î DERNIERE HEURE ^ I ; Communiqué oiiiciel français Paris, 17 mars, 15 heures- 3 A L'OUEST DE LA MEUSE, bombarde* - ment ralenti au cours de la nuit. Bans la s région de BéthincourtCumières, après l'é-1 chec sanglant de son attaque d'hier l'ennemi n'a pas renouvelé ses tentatives sur le Mort- - Homme. t A L'EST DE LA MEUSE, la reenudescenre s du bombardement a été suivie, à partir de s vingt heures, d'une série d'actions' otfensi-:i ves très violentes, menées contre nos posi-t (ions du village et du fort de Vaux. Cinq attaques successives à gros effectifs ont été _ lancées oar les Allemands dans cette région , sans aucun siuccès : deux sur le village; deux * autres sur les pentes de la croupe que surmonte le fart: enfin, une derïïiàre a essayé die déboucher d'un chemin creux au sud-est. du village die Vaux1. Toutes ces attaques ont été brisées par nos tirs de barra® et noe feux de mitrailleuses et ont coûté à l'enne-mi tles sacrifices importfists. EN WOËVRE, aucun événement à signaler en dehors d'une canonnade réciproque s <Jans tout le secteur ouest de Pont-à-Mous-'• son. Un coup de main exécuté sur le saillant de la ligne adverse au Bois Mort-Mare nous a permis de ramener des prisonniers çt dô u faire subir quelques pertes à l'ennemi, 'i Nuit calme sur le reste du front. î, - E line m d'Ensemble t sur In siHisn ntslt ». e C'est dans les « Débats » que nous la 3, trouvons et nos lecteura la liront certaine-n ment avec autant d'intérêt que nous : ri « En ce moment, l'Allemagne a plus de ' sujets de préoccupations que de congratulations. La grande attaque sur Verdun 1 est paralysée. Elle a coûte des pertes immenses sans procurer d'avantages ma'té-1_ riels ou moraux correspondants. Loin d'accabler la France et de terroriser les n>u->r très, elle a tendu tous les ressorts de no-;e tre résiataiice et inspiré chez les neutres ii des doutes sérieux sur le résultat final des efforts de la puissance germanique. Sur le " front russe, csucun progrès n'est réalisable pencLaru bien des-semaines ; par contre, la réorganisation des armées du tsar fait prévoir une offensive de leur part pour une date relativement rapprochée.. En Arménie, les troupes du grand-duc Nicolas accélèrent leuir avance de la façon la plus inquiétante pour les alliés musulmans de Guil-T laume II. U semble biex. qu 'elles n'aient plus d'armée turque devant elles eit que les tlé-le bris de celle-ci, incapEÏiles de se reformer, d. cherchent seulement le salut dans une fuite a- qui les conduit à d'énormes distances d'Eres zeroum. La Turquie a pei-du le contact fe avec la Perse et, par suite, toutes les irifcri-{rues germaniques à ïéhéran ont somibré dans le néant ; le gouvernement persan na rL, suit plus que les conseils des légations russe à- et britannique. C'est une grosse déception a- pour F.nver Pacha et Guillaume II qui cs-a- itéraient atteindre les Indes par la Persa. »g Ils viennent encore d'éprouver un mécompte du même crenre dans l'Afrique du Nord, n- Les Anglais, qui avaient cru devoir éva-re cuer en décembre dernier la baie de Sottuu ir ! et les côtes adjacentes entre la Libye et je l'Efp/nte proprement dite, ont réoccupé Sol-e-■ I lum, défait et chassé les Arabes stipendiés I par Enver. Par là, ils portent un nouveau; le ' coup à la grande entreprise islamique tur-a- ' co-allemande, privent les sous-marins aJle-le mands de précieux points de ravi taillement n et garantissent la frontière occidentale da îc l'Egypte. Plus au sud, les Bédouins senoue-;f- sistes ont été rendus éea.lement inoffensifs, in Enfin l'Afrique orientale allemande, en-n- cerclée de leur côté depuis la déclaration r- de guerre du Cabinet de Berlin au Porta- ™nl 4-r.nin -û r1or»<3- nTJm ■ fiîf.Ufl.'HfVn dfe<>?T>é- nt i Devant Verdun s* ne E La oaïaiiie se fliine-i-eiie oiirect ai =-= la. !d Vendredi, 17 mars, midi, le Les Allemands qui connaissent l'histo: doivent faire en ces heures de bataille, ne pénibles rapprochements, •'•e En septembre 1792, i! suffit de quelqu -f- jours au duc de Brunswick, opérant au ne 10 de Verdun, tandis que les Autrichiens n 5e naçaient la place par l'est, pour réduire cel t»3 ci et v pénétrer tambours battants et ens le gnes déployées. Sans doute, la défense I valeureuse; le commandant de Beaurepai se donna la mort après avoir signé la ca et tulation; mais il n'em.pêehe que le lent e. main du jour où les Prussiens avaient loi ês ni l'attaque, Gnethe et les officiera du ré e- ment de Weim'ar avaient l'insigne joie d'i é- gueil et d'estomac de goûter à toutes les « t is likatessen » des réputées confiseries verc m noises. En 1870, l'affaire fut plus chaude n- U confiserie verdunoise moins parfumée d- il fallut plusieurs semaines de rude siè it- pour que tombât la forteresse et toutes 1 tz boutiques étaient closes dans la ville ravag e lorsque les Prussiens, noirs des fatigues ?r des oesmbats du siège, y firent leur entr it comirïe des loups dans dtes ruines. En temps-ci. Verdun pour les Allemands, ce f >r hier la vaste peinsée et le grand espoir; a il- jourd'hui, c.'est déjà la déception; demain, y sera la défaite. L'histoire ici ne s'est poi -e . renouvelée. •s | Les Allemands avaient constitué pour l'i •n taque au nord de Verdun une puissante ph lange, à l'instar de la phalange Mackens. 'il qui, le 30 avril-l« mai 1915, perça le fro russe sur la Dunajec, en Galicie. Cette ph *0 lange parait avoir été formée d'une douzai el de divisions en première, deuxième et tr st siëme ligne, sans comptsr lea divisions q iMTOii-i-GUiJ m iiuuiuauÀiiiiii) : gardaient. le secteur de Verdun. Cette phalange a été décimée. C'est ce qui explique re l'accalmie qui s'est produite et-qui se pro-de longe après les deux premières phases de la bataille. cs En ce moment, celle-ci semble en quelque r j sorte se diluer comme se sont diluées la ba-e. taille tle I'Yser et de I'Yperlée, en novem-bre 1914, la bataille d'Artois, en mai-juin 1915, et la bataille de Champagne, en sep-•uj tembre-octobre 1915. e Mais, malgré le» aopa-penass, malgré les y vains coups de massue que donne o.nooro , " l'ennemi, on prétend de divers côtés que " l'attaque va reprendre sur nouveaux frais. Où l'ennemi va-f-il prélever les divisions jV entraînées eï reposées indispensables pour I " un tel .effort? C'est ce qu'on ne dit pas. Les vingt-cinq divisions allemandes qui ont cnm-battu à Verdun et dont la moitié doivent être . momentanément hors de cause ne doivent ^' guère être capables de fournir une noi'velle ruée. Quant aux quelques 90 autres divi-^ sions allemandes qui sont, réparties sur le reste du front de Flandre et dé France, elles f? v sont bien nécessaires pour monter une garde vigilante. Mais admettons que les . prophètes ne se trompent pas. Admettons J11 la nouvelle ruée sur nouveaux frais. Com-ment admettre que ce qui a échoué hier réussisse demain? Les Français sont en alerte. Ils sont dans la main de feT d'un général de fer. Leur artillerie est partout, dans it- les ravins, sur les côtes, dans tous les défi* a- lements, sur plat.es-form'es sur remparts sn et sur trains blindés. Des milliers de mitrail' nt leuses. servies, par les meilleurs mitrailleur;: a- du monde, sent dë toutes parts prêtes îi le cracher la mort et les bataillons sont rangea oi- derrière les bataillons. ui Non seulement Verdun ne sera pas pour Le numéro: 10 Centimes (5 CENTIMES àV F&mV Samedi 18 Alar5j9i6_ 22e ANNÉE. — Série nouvelle N* 495

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