Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 23 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4j09w09w2x/
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21e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° '255 «gp . -*..'■ i ^E^iSi^a^-^tolSJbi'iîffiSafKSBSSSSB Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES Mi FH01T) R£#*3?ujiÉiiiiiiMnil'MfcSPaBwaiBgg.^» --•fc^-3^*aaœ5^.\^resa^im»ss»îaate«^^ iimnii mini i 11 mimi—i Vendredi 23 Juillet 1915 rédaction & administration fBte rai de la taras — LE HAVRS Téléphone: Le Havren' 14,05 directeur : FERMKD WMS -fentes les communications concernait la rédaction doivent être adressées sS^'tViie de la Bourse, Le Havre. LOftfDON OFFICE : 211 Panton Street (Broadmead House) LE XX e SIÉCLE wa»WT«aiw i i ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » fr. 50 par trimestr® Hors France. « 3 fr. » par mois. » •« 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. C cJ. par mois. » «... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât'jii du journal au Havre ou à Londres Annonces 4° pagei 0 fr. «50 la ligne Petitesannonces^ page: 0fr.30îaligne Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne de publicité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouolidien bels© p®*r«alnf mu Havre La Eussie bois donne i M spectacle M. Marcel Lauwick, professeur à l'Uni-Versilé de Gand et secrétaire de la Sociék d'études belgo-russe, vient de rentrer d'une mission en Russie. . Nous lui avons demande quelles impressions il en avait rapportées et voici ce qu'il nous a répondu : — La Russie donne un magnifique exemple de constance et de résolution1. Sa votante «le mener La guerre jusqu'au bout, cest-à-<fe jusqu'au jouir où tes Empires centraux, épuisés de sang et d'or et réduite a merci, tjiieroHt £tr&ce, cette volonté, est entière et plus opiniâtre que jamais. Uin, 'haut persomniage politique m'a dit « L'Allemagne formait écran entre 1 Europe d'Occifent et nous : cet écran doit, être «batte; eilil-e avait te, prétention de faire de nous en quelque sorte une « colonie aile-mande » : noue ne serons jaînais ses co-tans. Nous vouionis que notre vie politique et sociale soit désormais connue de ''Occident sJijitremeïT» que. par les înïonnatfflns meii.s'iyu.gère,-; de Berlin et de Vienne. Nous ■v»ul«ns nous affranchir de l'invasion des {aibrioafs allemands. Mais, faut-il vous te dire, nous luttons aussi pour assurer a.ux petites nations et à te, Belgique leur liberté. La Russie n'éteit-elte point, d'ailleurs, garante de rindép.end-ance de votre noble pays ? d Ou aous aime là-bas s Cette sympathie pour l'a Belgique, je l'ai Heneon-trée partout en. Russie. Partout aussi cette sympathie se double d'a>dJmirafion pour les exploits dJe notre armée et l'énergie de notre population. Inconnue presque naguère daims l'immense Russie, la Belgique est aujourd'hui célébrée partout. En voulez-vous mue preuve touchante ? Dans un village diu centre de la Rwssie, en' ptledrue campagpe, à 80 kilomètres- de tout chemin de fer, une vante de charité eût lieu récemment. On y vend® des petite drapeaux de toutes nationalités. Or, ceci se passa qu'en moine d'unie ■jierare, tous les petits drapeaux belges furent) achetés. Tous tes paysans avaient piqué nosi cou leurs à leurs casquettes et les vieilles femmes, — tes « babas » comme la tangnie popuîaifte les- dénomme, — gesticulaient, criaient et, d'ans )«u-r allégresse, ©%offlelvaa,au't tes unes aiuoc autres les petits drapeaux bel®e&.Go.mme.nt ces braves gens, cette population., primitive qui ne lit pas ou peu, qui ne reçoit guère de journaux, nous «jniniait-elîe ? C'est de bouche à bouche qiue les nouvelles là-bas se communiquent et c'est ainsi que le récit du martyre et de l'héroïsme belgje est parvenu jusqu'à ces oreilles lointaines et nous vaut, oette renommé». On en parlera sous leurs chaumes bien longtemps...Autre fait : C'était à Petrograd, ■dans le peré d'un. « club ». Des. enfants jowaieàiit. a?ec des drapeaux. Or, ces dlra-poaiuix étaient tous, — tous, entendez-vous I — des tricolores beilges. Autre fait encore : En, Finlanrdie, dians- le wagpn die chemin de fer, j'r.vajs comme voisin un jeune 'Slave qui î'éteiit cravaté de rouge, jaune et de nom . Ce m'étoit pas joli, joli, mais c'était powr moi tout à fait émouvant. Je me per-mfc do l'interroger : « Oui, oui ! me dit-il vivement. Oe sont bien tes oouiteurs belges que j'arbore-. La Belgique est un beau pays fet jVti une grande -fierté à porter ses. couleurs. a Des soldats, des canons, des obus » -CoMtoaitanit pour 1e Droit des peuples (Si, pour de» destinées nationales plus vastes et -affranchies d» l'obstacle germanique, la Russie met toute sa force en couvre, et cette force. est immense. Toutes les- villes srat -des casernes.; tous -les faubourgs eo-niS «les: camps. Les recrues sont de jeunes et robustes soldats que l'on voit marcher ot manoeuvrer d'une" allure- dégagée et mar-tiailie, rythmant chacun de leurs mourve-inemitp. par de» chants slaves, pteins à la fois de douceur et de bravoure. De la. part des dhefs-, ni bïittaliié, ni gpos mots; tes instructeurs sont sévères, fermes, mais toujours corrects. Disposant d"uin inépuisable réservoir d'hommes, l'autorité, militaire no prend) que tes. meilleurs et tes plus valides " et c'est ce qui fait l'exceptionnelle qualité de ses- troupes. Qqe cell-es-oi aient autant de canons et d'obus. que l'ennemi et celiui-ci paie.na cher ses éphémères succès ! tir, ces «BDonv et ces Obus te. Russie tes possédera avant qu'il soit longtemps. La mobilisation industrielle- a été décrétée et tous les usiniers oio répondu avec joie à l'appel. Dans Jfc baHc-în, du Donelz, où les. Beilges ont des-fcétlaBuj-giCî et dfes charbonnages prospères, dans lies fabriques françaises très nom-hreiuises .aussi, faits les importantes in-dius-tries mécaiiiquefc (te Petrograjâ, partout te travail intense die fabrication de guerre est déjà entrejprisi ou est à la veille de l'être. K superbe récolte en Russie, mauvaise récolte en Aiiemagne -a Deux gi-ï.-.ds facteurs jouent en ce moment on l'avenir die l'Empire des Tzars. : La balte résoîte qui lève et la suppression (ie l'alcool. J'ai vu les imimeneos ploinss où oniiluilleait à. l'infini te froments, les seigles ■et tes avMtnèia; au dia-e des agirioultelurs, c'est une dies meffiteuines récoltes die cénéa-les qui -s'an-niohce. Par oontr-e, en Alleim&r grue, la récolte des céréales sera l'-uine die s piuy mauvaises qu'on y ait faites depuis longtemps; ajo>utez-y gue les fruits, en Al-îeœoiaigiiic, sont, oetlte année, petite et ïacornis. La cauis.e die œ vrai désastre pour ttos ennemis ? La trop grande sécheresse. €eil!e-ci n'exerce point diu tout la même io-ftuenoe en Russie, d'abord parce que tes •coaïd'iiiorus climatéri-ques ne sont pas les mômes; ensuite, parce que les irïoiasons pouissc-nit Tjeauooup pte rapiidiement en Russie qu'en Alemag-no. Ce phénomène est dû pour bonne part à la longueur excessive diu jouir. En juin, par exempte, on sème tes avoines en Russie et, dès te -début d'août, on les moissonne. L'alcool, fléau d'enfer, est banni (le Russie d La 'suppression radicale de l'alcool et tes 'boissons alcoolisées a eu les effets tes pkis ho.ireu-x, tant au point de vue moral et, social qti-'o.u point cte vue économique. On «pensait'.«p Russie,, on moyenne, par an et .par tête d'habitant, 18 francs pour l'alcool. La famille russe comptant,en général, r-huit têtes, — le père, la mère et six enfants — l'économie réalisée par le ménage a été relativement considérable et a permis à la ménagère de mieux nourrir les siens. Le travail et son rendement s'en sont ressentis, d'où uïue production plus considérable et meilleure qiui retentit déjà heureusement dans l'économie générale' de la nation. Je n'insiste pas sur le point de vue de la santé physique diu peuple et de l'armée : il est trop évident. Quand donc tes autres peuples a&iés aiuront-ils l'énergie suffisante pour < couper- te mal de l'alcoolisme jusqu'à ses 1 plus profondes racines ? L'exemple russe est pleiiwnïent démomstrati/î. Remarquez-le : il ne s'agit pas d'une réforme purement ' légale, mais bien d'urne réforme de fait Pen- 1 diant tout le temps que je viene de passer 1 en Russie, je n'ai pas vu servir un verre ] d'alcool, ni un verre de vin, ni même un verre de bière, — ce qu.e chacun trouvera ' peut-être excessif. On boit de l'eau, du thé, ! des eaux minérales, des sirops, du cidre i et la rigueur de la répression est telle qiue 1 nul ne sohgp à enfreindre l'ukase. Seuls 1 ceux qui possèdent encore en cave des vins i et spiritueux peuvent se permettre, chez eux, à dlomicite, porte close, de boire encore un peu d'alcool. d C'est un grand exemple d'énergie et de diswipiiine. qui nous est ainsi donné. Or, la guerre exige de tous et en toutes choses,-avant tout, l'énergie et la discipline. Et l'on pourrait après cela, douter ici de la puis- i samee foimiidiabl-e die la Russie ?» M i Le martyre j L héî'oïsîTîs do curé de Hockay e se sacrifiant pour sa paroisse s ~ ? Nous avons dit déjà que M. l'abbé Dosso-® gne, curé de Hocfcay, s'était offert en sacri-® flee aux balles aJtemandes pour sauver la vie ' de ses paroissiens, accusés d'avoir tiré sur ^ tes troupes du kaiser, le 4 août, au moment' ® où elles venaient d'entrer sur le territoire belge .par la route de Malmédy. " Le dernier rapport de la commission d'en- 1 ^ quête ayant -signalé d'un mot l'héroïsme du ; curé de Hockay, un témoin du drame, qui a ; quitté 1e pays en novembre pour venir s'en- : gager dans l'armée belge, nous envoie des 1 • détails que personne ne lira sans émotion : ' u « M. l'abbé Dossogne. — nous écrit ce jeu- i s ne homme d<.^ nous ne citons pas le nom . e pour éviter à sa famille des représailles, — ; t ost mort .héroïquement pour sauver ses pa- e roissiens, son gère et sa sœm-. f s Hockay est' un hameau de Francor- ( - champs ; il compte 250 habitants et est situé s i sur la route de Xhoffraix et du camp d'El- ] , senborn. Les Allemandis y sont arrivés peu s après le massacre de Francorch-amps. A < - peine y étaiént-ils entrés qu'on a entendu un ; 1 coup de feu. Les Allemands prétendirent j : aussitôt que ce coup de feu avait été tiré de , e tour de l'église, ce qui était une pure in- i vention. Ils se rendirent au presbytère afin , 3 de voir s'il ne s'y trouvait pas d'armes, t Ils n'y découvrirent qu'un vieux revolver, - mais cela ne les empêcha pas d'arrêter te 1 curé, son père, sa sœm'. et plusieurs autres : 5 personnes pairmi lesquelles une jeune fille, » Marie Noii'falize et un jaune homme, le fils - Jacob. On les conduisit sous escorte h T-iège, on hameau de la commune de Sart, situé à une -lieue de Spa. J'ai vu passer à Sart ces malheureux. Ils priaient tandis que les soldats du kaiser les 5 insultaient, les accablaient de railleries et 5 même de crachats. A Tiège, on leur fit subir 1 un interrogatoire, mais comme on ne parve- - nail à leur faire dénoncer personne, on leur 1 dit : n Vous allez être fusillés tous, si, ce ^ soir, on n'a pas découvert te coupable. » i Le soir venu, comme aucun des malheu-' peux— et pour cause 1 — n'avait désigné 1e E • coupable, on vint les chercher pour les con- ^ duire au lieu de l'exécution. ! C'est alors que le curé se dressa devant f l'officier et lui demanda si sa vie suffirait e ' pour sauver celle de ses compagnons. L'officier accepta en ricanant èt le curé ,, 1 prononça ees admirables paroles : v « Buisque vous prétendez qu'on a tiré sur 8 i vous, que vous ne trouvez aucun coupable Ç et que vous voulez nous fusiller tous quand t même, je prends la responsabilité sur moi, en espérant que ma vie suffira pour sauver i- mes paroissiens, mon père et ma sceur. Je q me livre à vous, faites de moi ce que vous voudrez, mais rendez-leur à tous la liberté. » ^ Ainsi fut fait et quelques -instants après ce t; prêtre héroïque était fusillé dans une petite «; prairie à proximité de la voie du tram électrique Veiviers-Spa, à quelques centaines de j mètres au-dessous du Bois-des-Gattes et près de la route de Verviers à Trois-Ponts. Deux autres personnes de Hockay ont été c fusillées par les Allemands; Madame Gilbert, s femme d'un chasseur très connu dans tes d Ardennes, a été tuée dans sa villa. Un garde- c : chasse, M. Léopold Clause était malade dans n son lit quand les soldats ont enfoncé la -porte {. de sa maison. Ils fouillèrent tout de la cave 0 ■ aie grenier et trouvèrent, ce qui n'est pas l. étonnant, un fusil de chasse pen<îu au mur. c Us braquèrent alors leur revolver sur le mal- c heureux Clause qui voulut s'enfuir. C'est p alors qu'ils le tuèrent lât'iement par dente- d re Ils te, firent enterrer devant sa maison et r défendirent qu'on l'exhumât aussi longtemps c - qu'ils restèrent dans te village. Ce n'est qu'a, r près leur départ, qu'on put transporter seî r restes au cimetière pour leur donner une n • sépulture décente. C Les Allemands ont campé à Solwaster, a Sart, et à Tiège, 1e 15 août. h Ils ont réquisitionné tes «hevaux et les cha- p riots à quatre roues ot ont obligé les hom-mus du pays à les conduire à Liège. Là. on à n renvoyé les hommes en leur disant : « Nous p avons besoin de vos chevaux et de vos c chars. Voici des bons payables après la s guerre... « & Ce récit «i impressionnant dans sa sam- " plici-tê constitue 1e plus bel hommage qui puisse être rendu au clergé belge. Noms te r-dédions aux rédacteurs de 1' «.JUnitta Catto- c lica » et aux catholiques des pays neutres qui refusent encore aux prêtres belges la jus-' tice qui leur est due. ■ ~ ' — b Béziers, 20 juillet. — Deux changeur., es- b pagnols, établis à Bézioi's, et un troisième u I à. Agde, ont été arrêtés pour avoir exporté d de l'or à l'étranger. b La célébration du 21 Juillet EN BELGIQUE La célébration de la Fête nationale par le pays occupé avait mis les Allemands en émoi, mais celui-ci s'est traduit différemment suivant la mentalité des gouverneurs locaux. A Bruxelles, tous tes négociants, les cafetiers et tes hôteliers ont décidé de rnanifes-etr à leur manière leur patriotisme, en fermant tous leurs magasins pendant la journée du 21. A Anvers, tes négociants ayant affiché un avis informant leur clientèle que leurs magasins seraient fermés « à l'occasion de la Fête nationale belge », le gouverneur local a fait annoncer qu'une forte amende frapperait ceux qui n'ouvriraient pas leurs magasins I EN FRANCE AU HAVRE Le conseil municipal du Havre a tenu séance le 21 juillet. M. 1e maire a donné lecture de cette motion qui a été approuvée à l'unanimité •. Messieurs, La Belgique commémore aujourd'hui la conquête de son indépendance, proclamée à Bruxelles, le 21 juillet 1831. L'Allemagne, au mépris des traités, a 'tenté de lui ravir celle indépendance. Par surprise et sous le poids du nombre, l'agresseur a bien réussi à occuper une partie du territoire belge, malgré la résistance héroïque (l'une poignée d'hommes conduits par un grand Roi. Mais s'il tient encore provisoirement le sol, vl n'a jamais pu asservir les âmes. Loin de la patrie, le Gouvernement de la Belgique continue inlassablement à diriger i la iutte contre l'envahisseur. Représentants de la Cité qui a eu l'honneur d'être choisie pour accueillir sur la terre de France les membres du Gouvernement belge, vous tiendrez, sans nul doute, à adresser en ce jour, à S. M. le roi de Belgique et à M. le Président du Conseil des Ministres la nouvelle expression des sentiments unanimes d'admiration et de reconnaissance de la population 'havraise pour la Nation belge, en même temps que les vœux ardents qu'elle iorme vour que la victoire , des Alliés consacre bientôt la revanche au droit et restaure la Belgique dans son entière indépendance et dans son ancienne et si brillante prospérité. 4 l'occasion de la fête patronymique de S. M. la reine de Belgique, la municipalité avait adressé à Sa Majesté l'hommage de son respect. Le télégramme suivant lui est parvenu en réponse : Sa Majesté est vivement réjouie du témoignage de sympathie que vous lui avez adressé au nom de la municipalité et de la population havraise. J'ai mission de vous exprimer les sentiments reconnaissants de la rei--ne et de vous prier d'être son obligeant interprète auprès de vos concitoyens. AU DEPOT DES SOLDATS RÉFORMÉS A l'occasion de la féte nationale, un déjeû ner a été offert aux soldats belges du Dépôl des Réformés, Mutilés et Convalescents de la rue du Manoir. M. Schollaert, président de la Chambre, y assistait et a partagé te re pas des troupïers. Des toasts patriotiques ont été portés, notamment par M. le capitaine-commandant De Broux, clief du Dépôt. Une représentation dramatique a ensuite eu lieu ■ dans 1e jardin, à la grande joie de nos bra- 1 ves. i i A DIEPPE i Répondant à l'appel qui lui avait été ] adressé par 1e maire, la population diep-poise avait brillamment pavoisé. Dans 1e j port, les navires avaient également arboré ies couleurs nationales unies à celtes des alliés, { A neuf heures et demie, dans la cour du 1 quartier Duquesne, le drapeau offert par la ' ville de Dieppe aux recrues belges fut pré- ! senté aux jeunes soldats par 1e commandant-major Siron, qui prononça une patrio- j tique allocution. Puis, à onze heures et demie, un « Te 1 Deum a fut .chanté pen l'église Saint-Jac- ' ques. ' A l'entrée du général Orth,. accompagné I par son aide de camp 1e commandant Bolle, Ûs troupes placèrent l'arme sur l'épaule, e tandis qu'au grand orgue M. Ludovic Panel 1 jouait le « Grand Chœur a de Guilmanl. ' On remarquait la présence dans le chœui t des autorités suivantes : MM. le général Orth, 1e colonel du Manoir, 1 commandant d'armes ; le capitaine de vais- f seau de Castries. 1e colonel Lye, comman t dont la base anglaise ; te médecin chei 1 Cauillard, 1e commandant Bollc, le lieute- j nant de gendarmerie Ràgot, le capitaine s Kutz, 1e lieutenant Brugnot, de nombreux g officiers supérieurs anglais, 1e major Siron, t le capitaine commandant de Brabant, les 1 capitaines Houba., Wasseige et tous tes officiers belges en résidence à Dieppe, 1e. ea- (l pitaine Duhoux et 1e. lieutenant Bosse, du dépôl des éclopés, 1e lieutenant officier (l'ad-mmistro.Sion Fauvarque, plusieurs môde- !; eins-majors et pharmaciens des formations 11 psnitair'es. Puis tes représentants des auto- r rités françaises, maire, sous-préfet, etc., 1e Ç consul de' Belgique, M. Rimès ; M. Von '• Daële, juge d'instruction à Ypres, etc.» M, l'abbé Deurwaarder, aumônier-major P belge assisté" d'un de ses collègues et d'un d prêtre français, officiait. ^ Après le chant du « Te Deum », l'hymne r national belge fut chanté au grand orgue '' pair M, le lieutenant Van Bucre, qui fut ac (l eompagné par M. L. Panel; lequel joua en- q suite te d God save the King » et la a Mar- g Beillaise », puis, au défilésd'es autorités, la s « Sortie », de Piernê. d Dans l'après-midi les soldats belges se r réunir ni au Cercle dtes Alliés; oii un con- n cert ..',v donné en leur honneur. tl e A ROUEN h r A Rouen, la n Permanence des Réfugiêè 'i belges » "l n l'Union amicale des Réfugiés belges » ont fait célébrer à la cathédrale « une messe pour les combattants vivants et s défunte. D'autre part, l'aumônier des forces b belges, à Rouen avait convié les autorités a d' * 1 un « .Te Deum » qui devait être chanté après la messe. Aussi, une assistance extrêmement nombreuse se pressait-elle dans l'édifice. Toutes t les autorités et notabilités, non empêchées, j avaient répondu à l'invitation de l'aumô 3 nier belge. Citons notamment 1e colonel j Selliers de Moranville, lieutenant général Inspecteur des troupes belges ; le lieute* J, nant-colonel Macré, représentant 1e général Goiran ; 1e commandant d'Alsace, MM. Franqueville, premier président de la coui D d'appel ; Forlier, sénateur ; Morel, premiei j, adjoint, faisant fonctions de maire de „ Rouen ; Haemers, consul de Belgique ; de p nombreux officiers belges, français et an- n glais, etc. „ Les membres de la « Permanence a et de: ^ I' « Union amicale a avaient également pris ti place dans'la grande nef, qui était décorée v, de drapeaux aux couleurs des alliés. „ La messe a été dite par M. te chanoine il Lesergeant, archiprêtre .de la cathédrale. Une allocution en français et en flamand a été prononcée par 1e R. P. Labis, Rédemp- c toriste, et la cérémonie s'est terminée par R te chant du u Te Deum ». I t EN GRANDE-B'RETAGNE [ LA FETE BELGE A LONDRES Le service commémoratif a été célébré à c la cathédrale catholique de Westminster au P milieu d'une immense affluience. Mgr De r' Wachter officiait, et 1e cardinal Bomne as- n sistait pontifiealemen.t. Le Père Hénusse a P prononcé une éloquente allocution. Trois mille soldats belges blessés et de ■ nombreux officiers français, également blés- I sus, assistaient à la cérémonie. Dans l'as-' ® sistance on remarquait 1e prince et la princesse Napoléon, la duchesse de Vendôme, ainsi que de nombreux belges. L'air national belge fut exécuté après la cérémonie. a Une délégation belge de 1a. colonie de a Londres est allée remettre au lord maire C une adresse lui exprimant sa gratitude N pour l'assistance généreuse de la Grande- n Bretagne. Le lord-maire a répondu, rappe- te tant que l'an dernier, 1e même jour, tes n oonseillers municipaux de Londres étaient G les hôtes du vaillant bourgmestre de Bru- Ni celles et que rien ne faisait prévoir à cette Ci 5poque la violation de la neutralité de la Belgique. Il a formulé l'espoir que l'année, d> rjrooliame "ces fêtes seront cèiébr-Cos en Bel- u giq-ue et que tout ce que Londres pourra ;aire poui' y ramener la prospérité sera ac- à jompli. vi Une réunion eut lieu l'après-midi dans d Oxford music-hall, où des chants et des récitations patriotiques furent entendus. Le ri ninistre de Belgique prononça un discours, si Une adresse exprimant le dévouement de d-son peuple fut envoyée au roi Albert. _ —o— EN ITALIE I Une grande démonstration a eu lieu à Vfilan en faveur de la Belgique. M. Von- „ jerveldo a refait, le 20 au soir, au théâtre ^ Dalverme, sa conférence de Turin. MM. 0| [*orand et Destrée ont parlé après lui. à tr LA PRESSE FRANÇAISE t -o- r< le Nos excellents confrères havrais, le « Ha-Te l",clair », le « Journal du Havre » et e « Petit Havre » ont" consacré aux céré-nonies belges de mercredi à Sainte-Adresse les articles extrêmement sympathiques lont nous tenons à les remercier. * tU Citons encore des extraits des articles pu- la >liés à l'occasion de notre fête- nationale in wr le « Temps » et le .« Journal des Dé- et >ats tu « Léopold I"', écrit 1e « Temps a dans son uremier-Paris daté du 21 juillet, a organisé e} a Belgique indépendante; Léopold II i p irodigieusement développé sa prospérité . >ar la mise en valeur des énergies du pays; xn e roi Albert a permis à la Belgique de se f' onnaitre elle-même et de s'affirmer dans n outo sa force nationale. Il y avait dans ce ►élit pays des éléments de discorde et de " tissolution.Les luttes politiques y prenaient m caractère d'âpreté peu commune; l'op- m losition des deux races en présence, dont ro es. intérêts politiques et moraux parais- m, aient difficiles à concilier, donnait parfois „i 'impression d'une crise profonde; des me- ,J, laces de séparation administrative-,prélude sr, I tous les-déchirements et à tous les mor- j- ellameats, étaient proférées dans des mi- Co ieux où le sentiment patriotique ne préva- ait que difficilement sur les aspirations ré- fe 'ionàles. La guerre a effacé tout cela; l'at- itude du roi Albert a fait disparaître tous «i es malentendus et toutes les rancunes. sr, ivec leur. roi-so.ldat, Flamands et Walloos e sont retrouvés essentiellement des Bel-<ês. L'unité nationale, l'union parfaite des ceins et des esprits, c'est le roi Albert qui m 'a réalisée, a ze T'i C'est, cette union aussi que Constate le j- Journal des Débats » : )7| « Le 21 juillet est, dit-il, pour les Belges, va i date de la fête nationale. L'an dernier, Le s la célébraient dans l'inquiétude de la me- co ace qui pesait sur l'Europe ; aujourd'hui, 'est dans l'atmosphère des batailles sur i terre d'exil, ou sous le joug de l'envahis-eur qu'ils salueront la date oui leur rau-ela.it officiellement la conquête de leur in- P'' épendance nationale. Elle ne leur en d,e- — fendra que plus sacrée par tout ce qui s'y f , attachera désormais de sacrifices, de dou. «s mrs partagées, de souvenirs héroïques et 'espérances exaltantes. Le drame sanglant ui déroule ses péripéties a donné à la Bel-ique une conscience plus forme encore de on identité nationale et, dans le creuset es souffrances communes, son unité a été mdue indissoluble. Tous tes partieularis- Tra ies s'y sont fondus ; il n'y a plus des ca- se joliqucs et des libéraux, des conservateurs no t des -socialistes, des Flamands et des Wal" ' mis i il n'y a plus que des Belges sous les âgide des trois couleurs et. dans l'admira- — on d'un grand roi. » Le n Figaro » publie aussi, sous le titre té, Pensée sur la Belgique », un article très Pa Sympathique, où M. L. Roger-Milès évôque ble s promenades d'autrefois dans nos villes nu art et nos musées. tri Est aveu !... ——aoiu E. D. MOREL AVOUE QUE LA u CONGO REFORM ASSOCIATION a ETAIT A LA SOLDE DU ROI DE PRUSSE. Le « Daily Express a du 9 juillet reproduit un article consacré par le « New Witness a à certains journalistes anglais qui, après avoir fait du pacifisme dans les journaux britanniques, écrivent aujourd'hui dans tes journaux américains de3 articles aussi belliqueux que antianglais. Dans la liste de ces très singuliers patriotes figure en bonne place le nom, bien connu en Belgique, de E. D, Morel, qui fit contre 1e grand roi Léopold H l'odieuse campagne que l'on sait. L'agitateur de la « Congo Reform Association », Deville de son vrai nom, vient de rééditer sous son nom de guerre, — E. D. Morel, — une brochure déjà publiée en 1912, après Agadir, sous 1e titre u Le Maroc et Armageddon ». Cette brochure passa alors inaperçue ; elle avait pour objet principal la défense des intérêts de l'Allemagne dans l'Afrique Occidentale. A DEUX REPRISES, AU COURS DE CETTE ÉTUDE, dit le « New Witnesg », MOREL RECONNAIT OUVERTEMENT LES RAPPORTS QUI UNISSAIENT L'AGITATION DE LA « CONGO REFORM ASSOCIATION » AVEC LE PROGRAMME D'EXPANSION ALLEMANDE DANS L'AFRIQUE OCCIDENTALE. Pour tardif qu'il soit, l'aveu est plein d'enseignements pour ceux qui ont cru aux déclamations, — et à la sincérité, — du pamphlétaire anglais.U l'est aussi pour ceux qui résistèrent « quand même » et grâce à qui nous avons aujourd'hui une colonie prospère et... en voie d'agrandissement. Fw ««s soldats infelite UN APPEL AUX BELGES Nous apprenons qu'une représentation aura lieu en matinée le dimanche 1er août, au Grand Théâtre de la ville, au profit de la Caisse des invalides belges de la guerre. Nous publierons prochainement le programme de cette fête de charité, mais dès maintenant nous pouvons annoncer que les promoteurs se sont assuré le concours" de M. Georgès Gain, l'éminent conservateur du Musée Carnavalet, à Paris, qui fera une îauserie sur la « Chanson française ». Des artistes de premier .plan* viendront 3e_ Paris nous apporter 1e concours de leur salent à cette cérémonie. La municipalité du Havre, toujours prête i rendre service à nos compatriotes, a bien voulu mettre gracieusement le théâtre à la lisposition de,s organisateurs. Nous avons l'espoir que tous tes Belges résidant au Havre se feront un devoir d'assister à cette fête au profit de nos mutilés 3e la guerre. LES FÂITSDU JOUR Les journaux italiens continuent, à souligner les dernières manifestations du gouver-lement pbur y montrer la preuve que, avec yii sans guerre, l'Allemagne esl considérée wmme ennemie au même, titre que l'Autriche.La Stampa et le Messagero en particulier iéclarent que les rapporls militaires des quatre nations vont s'harmoniser et enserrer dans un cercle de [er plus formidable es empires du centre et la Turquie, abrégeant ainsi probablement la durée' de la fuerre. WVWWVVMI D'après le correspondant du Daily News l Copenhague, toutes les dépêches reçues lans la capitale danoise, de même que tous es articles de la presse allemande, semblent ndiquer que les relations entre ['Allemagne '.t la Roumanie sont menacées d'une rup-ure.L'Indépendance Roumainle, organe oj./i-:iel, réplique très chaudement à un éditorial le la Deutsche T-age-zeitaiig, et déclare que 'ingérence de l'Allemagne dans les affaires ntérieures roumaines est superflue. L'or-iane roumain ajoute que les articles des ournaux allemands conduiront bientôt la loumanie dans une direction tout à fait opposée à celle que l'Allemagne désire. Le-prince de Hohenlohe Langenburg, l'en->oyé extraordinaire de l'emyereur d'Allc-iiaf/ne, a eu de longues conférences avec le oi Ferdinand, le président du conseil roumain et le ministre d'Allemagne à Bucarest, ifin d'obtenir une lettre dt transit pour les 'jagon-s de. munitions accumulés à la station rontière de Praliopa, à destination de la Turquie. On assure que le président du onseil résiste à toutes les sollicitations atte-aandes, ci qu'il est appuyé par le ministre es finances. Le prince de Hohenlohe awràTà Sofia une udience du tsar Ferdinand auquel ilremet-ra une lettre autographe du kaiser. iwwwvml En Grèce, on signale une accentuation du wiwement populaire en faveur <te M. Veni-elo's et u.ne tension des rapporls avec la 'urquie. D'autre part, VAngleierva vient :accorder au gouvernement d'Athènes, en ratière de commerce et de fournitures na-ales, des faveurs qui donnent à croire qu'à .ondires on caresse l'espoir d'une prochaine oliaborqîlon. .wwww^t On signale au Portugal de . nouveaux roubles dont il est encore impossible de réciser le caractère, et l'importance. iS marshe des Eusses vers ituphftte Petrograd, 22 juillet. — Officiel. — Les lurcs, évacuant les positions de - Kormoud j, î retirent précipitamment, poursuivis par ous. Dans la région de Van, nous avons délogé s Turcs de Diza. — Le président de la République a assis-;, mercredi, en gare de La-Chapelle, â aris, à l'arrivée d'un train de grands essés ; les blessés ont déclaré qu'en Alle-lagne ils étaient assez bien soignés mais -ès ma.1 nourris. DERNIERS HEURE —mtfl —J | Communiqué officia! français Paris, le 22 juillet, li h. 40. Nuit relativement calme sur l'ensemble du front. Quelques actions d'artillerie seulement EN ARTOIS, en ARGONNE et ENTRE-MEUSE-ET-MOSELLE (E-pa-rges et Forêt d'Apre-mont).Dans la nuit du 20 au et dans la journée: du 21, de très violents combats se sont livrés sur les hauteurs du PETIT REICHACKER-KOPF. A l'ouest de Munster (Haute-Alsace), une attaque de notre part a été suivie de neuf contre-attaques allemandes. Maigri l'acharnement de nos adversaires, deux bataillons de chasseurs que nous avions engagés ont contenu l'effort de l'ennemi et ont infligé aux Allemands de lourdes perles. Nous avons pYis et conservé une tranchée d'un front d'environ cent cinquante mètres et maintenu toutes nos positions antérieures. Au nord de Munster, nos troupes se sorti organisées sur les positions conquises au-Linge. Nous avons fait, au cours de -ces combats, 107 prisonniers. Nos avions ont lancé huit obus de quatre-vingt-dix et quatre obus de cent-vingt sur. LA GARE D'AVTRY, au nord-ouest de Bina-mille (Argonne). AUX DARDANELLES, calme sur le front depuis nos succès des 12 et 13 juillet, VQU COMMUNIQUÉ EUSSE LA BATAILLE DE POLOGNE Petrograd. 22 juillet — Officiel — SUR. LA NAREW, l'ennemi a bombardé Oslro-lenka et a tenté de s'avancer entre Rojetrj et Poullousk. Sur la. rive droite de la Na-reio, nous avons réussi à refouler quelque peu, l'ennemi. SUR LA RIVE GïmVIlE DE LA VIS-TULE, vaines attaques ennemies dans la' région de Zvoling-Lisvachoff. Nous avons arrêté l'offensive ennemie sur le front Kodel-Tiasky. SUR LES DEUX RIVES DE LA W1EPRZ, après des combats opinidties, les Allemands ont été rejetés dans plusieurs secteurs, essuyant des pertes importantes. SUR LE BUG, DANS LE SECTEUR LU TOV1J-SOKRAL, nous pressons des détachements ennemis qui avaient passé sur la rive droite. Nous avons fait 1,000 prisonniers j LES 41 CORPS DU MARECHAL VON HINDENBURG Londres, 22 juillet. —- On télégraphie do Petrograd au u Daily Mail a : Le maréchal von Hi-ndenburg vient de rapprendre 1e commandement général des opérations au nord et au sud de Varsovie. Il disposerait en tout de 41 corps d'armée ainsi répartis : Provinces Balliques 7 Niemen 5 Saillant de Varsovie 2! Galicie orientale et méridionale 8 des 41. corps représentent, plus de 2 mil-; lions de combattants. LA REPONSE CES ETATS-UNÎS A L'ALLEMAGNE Washington, 22 juillet. — Le. gouverne-meint a terminé virtuellement la discussion;1 dies principes die la nouvelle note. Celle-ci adopte l'hypothèse que 1 Allemagne a admis déjà comme principe qu'il faïut placer les passagers en lieu sûr avant de détruire le navire marchand) qui ne résiste pas. La note insiste de nouveau sur la réparation due pour ta perte des vies américaines et rejette les propositions allemandes tendant à ce qu'on accorde une indemnité) aux vaisseaux américains non porteurs de con-. . Ç treibajide. «Qlt ENCORE UN COMPLOT AUSTRO-ALLEMAND AU CANADA Montréal, 22 juillet. — On a découvert un"; complot ayant pour but la destruction des .ateliers de la Sociéié du Baihvay Canadian-Pacific, où l'on fabrique des munitions. On a surpris un Autrichien prenant les ( mesures des immeubles. iiMsauires utt» uinucuDica. Ta situation"'! militaire : | Jeudi 22 juillet, midi. ; Le saillant d'Ypres, où l'armée britannique s'était, l'autre semaine, donné un peu1 d'air dans le secteur nord du côté de Pil-kem, se dégage maintenant à l'est, où il est, dit que les soldats du maréchal Frencli ont pris des tranchées près du château d'Hooge, — quelques raines dams un bocage, — sur. la route de Menin, Ainsi donc, l'ennemi perd peu à peu tout l'avantage que la surprise aux gaz asphyxiants lui avait valu en avril. Un S retourné, de plus de 1,200 kilomètres de long : ainsi nous apparaît, en schéma, sur la carte, l'immense front de bataille russe. La pointe extrême de cet S retourné est au port de Windau, sur la Balti-1 que, dont l'ennemi vient de s'emparer au cours .de son offensive vers Tukkum, Milaui et lo golfe de Riga où, dit-on, les Allemands voudraient établir une nouvelle base navale. La boucle supérieur de cet S retourné marque 1e front du Niémen ; sa boucle inférieure le front du saillant de Varsovie ; sa pointe ultime la région de Sokal sur le Bug. Nous négligeons ainsi, au sud, tes secteurs de la Zlota-Lipa et du Dniester, car, comme nous n'avons cessé de le dire, leur importance, depuis la prise do Lemberg, est tout à fait secondaire. , V» An™ tmrw. AIT <vrvi r» YV/1 £fl O An -f «."lY

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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