Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 19 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 18 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736n15s/
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LE XXE SIECLE -grjy PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois Knvoycr les demandes à v \DMINISTKATEURdu.(OURN< .'3 rue de la Bourse — LE HAVRE Directeur : FERNAND NEURA1 Quotidien belge paraissant au Havre PUBLICITÉ La* 3 llgae* 6.( Ligne siipi>lément»lre..,. t,j Annonces à fortuit. Adresser les annonce! à L'ADMINISTRATEUR duJOURN/ 28 tu, tu ii li fioini — li HATRE T<S1 Dernier communiqué officiel Les Allemands bombardent. - Nous avançor COMMUNIQUÉ FRANÇAIS Paris, 18 novembre, 15 heures. LA JOURNÉE DU 17 fut analogue aux précédentes : de nombreuses canonnades, des attaques isolées de l'infanterie enne-nie toutes repoussées. DE LA MER DU NORD A LA LYS, le front fut assez activement bombardé, notamment NIEUPORT, L'EST ET LE SUD D'YPRES. PRES DE BYSCHOOTE, les zouaves, chargeant à la baïonnette, ENLEVERENT BRILLAMMENT UN BOIS DISPUTÉ DEPUIS TROIS JOURS. AU SUD D'YPRÊS, l'offensive de l'infanterie ennemie fut refoulée. L'armée anglaise a maintenu égalemen son front.' D'ARRAS A L'OISE, lien à signaler. DANS LA REGION DE CRAONNE, ne tre artillerie prit, en plusieurs fois, avar tage sur l'artillerie ennemie ; LE BOfv' BARDEMENT DE REIMS a continué. DE REIMS A L'ARGON NE, rien de noi veau. DANS LA REGION DE SAINT-MIHIEI malgré des contre-attaques allemande; nous avons conservé la partie ouest d Chauvoncourt. EN ALSACE, des bataillons de lan< wehr envoyés dans la région de Saint Marie-aux-Mines, ont dû rebrousser ch min, perdant la moitié de leur effectif. Les Catholitioës espagnol La Belgique et les Alliés IL Y A CATHOLIQUES ET CATHOLIQUE Je sais parfaitement que la gran majorité de nos coreligionnaires au de des Pyrénées, en face des évènemer tragiques qui se'déroulent en Euroj fait des vœux ardents pour le triomp des quatre nations alliées, et surto pour que les nécessaires réparatio soient accordées à, l'infortunée Bel^ que. Les autres, les hommes de gouvi nement que les nécessités de la poli que intérieure et marocaine obligent la neutralité, tout on ayant des synij thies personnelles dont la plupart vc à la Triple-Entente, savent garder le calme et leur impartialité. Les admom lations à la presse de la part du Pré dent du Conseil, pour que l'opinion perde pas l'équilibre, ne manquent i; depuis le début des hostilités, mais sont, pas toujours très écoutées. Car est inutile de le dissimuler, toute l'« trême-aroite espagnole fait une camj gne ardente et ouverte pour le triomp de l'Allemagne. Cette extrême-droite comprend majeure partie des catholiques, non p meilleurs que les autres, mais qui as rent à la dictature et au sceptre. M heur à qui ne s'incline pas devant lei volontés et ne s'empresse point d'e: brasser leurs idées. Ce malheureux peut être qu'un tiède, un pelé, un £ leux, un maudit même à qui l'on d> refuser sel et pain. Peu nombreux, ill minés pour la plupart et ignorer des plus évidentes réalités, très brav gens en leur particulier, ces intolérar se sont imposés par la terreur. Ils o une influence puisqu'on les craint, parlent avec tant d'assurance et de Ira chant, distribuant anathèmes et bér dictions ! * * * On peut distinguer, parmi ces exti mistes, trois groupes que le goût de l'a solutisine et de la domination a réuni au moins momentanément. Il y a d bord les centristes qui- soutienne qu'Alphonse XIII est un roi intrus révolutionnaire. Il est inutile, pour moment, d'essayer de tirer au cla celte métaphysique dynastique. Il suf de noter qu'elle a livré pendant pr d'un siècle l'Espagne à la guerre civil Les carlistes s'appellent jaimistés d puis la mort de don Carlos, à qui a su cédé don Jaime. Ce prince n'est sui qu'à contre-cceur par un grand nomb de ses partisans qui lui reprochent d' tre libéral. Beaucoup même, par d goût, se sont ralliés aux intégristes. Les intégristes naquirent d'un schi me survenu dans le carlisme vers 187; Nocedail, ancien représentant de~ do Carlos en Espagne, entendit un jou dire à ce prétendant qu'il voulait régne en n roi moderne » et que, probable ment, il ne ressusciterait pas l'Inquisi tion. C'en fut assez pour qu'il le maudi comme révolutionnaire et libéral. No cédai a tué le carlisme en Espagne ei entraînant dans sa défection tous le: mystiques du parti, spécialement les re ligieux et les prêtres. Lui et son fils dor Ramon, Sanson Carrasco en journalis me, firent une guerre enragée à leur; anciens coreligionnaires dans leur organe « El Siglo Futuro ». On n'a pas une idée de ces polémiques. Celles de Veuillot contre Mgr Du-panloup ou M. Havin étaient pain bénit 3n comparaison. J'ai lu, il y a quelques innées, dans un journal carliste de Saint-Sébastien, cette phrase que j'ai précieusement épinglée dans mes no-,es : « Le critérium pour un carliste, le la rectitude de sa pensée et de son ict.ion, est la haine que lui voue un no-■édalien (intégriste) ». Mais, depuis, on 'est réconcilié. Le peuple espagnol, se lésintéressant. de plus en plus de ces utt.es de gladiateurs pour ou contre des bstractions, le combat menaçait de inir faute de combattants. On se reprocha, tout en se surveillant, de la lase d'une commune intolérance et 'une horreur égale contre tous les mo-archistes acceptant la dynastie ré- Sgnante, qu ils fussent catholiques corr me Alejander Pidal et « El Un.iverso ) son organe, ou simplement conserv: teur, comme Maura. , ' ';lr' Maura a été exécré et combatt > avec acharnement et par les carlistes ( les intégristes. Mais il est rentré e grâce auprès d eux juste depuis un a :s n demi. La haine qu'ils portent Uato et aux autres conservateurs en n'ont pas cru que la politique de Maui de lut la plus utile au pays., a accompli i ■là miracle. Maura est gallophobe. Ils soi its gallophobes aussi. El -voilà ce qui expl )c, C{ue comment 1' « A. B. G. », un orgar he Qui combat « per l'as et nefas » la pol ut tique de M. Dalo pour appuyer les de ns seins imprécis de M. Maura, est e >-i- même temps très violemment opposé er- la Quadruple-Entente. ti- Tels sont les adversaires que la Frai à ce, l'Angleterre, la Russie et la Belgiqi >a- ont en Espagne. Ils ne s'en cachent, pi int et ces nations, indissolublement unie ur doivent connaître et leurs amis et cet es- qui se refusent de l'être, s'acharmnt si- favoriser, par tous les moyens, l'enner ne commun. Car l'heure pourra arriv is, '! exercer in justice ou la reconnai ne sance. il A. Lugan, îx- Professeur aux Semaines sociales 3a~ d'Espagne, he . ™ Nouvelles de la patrie Jeig | A BRUXELLES m- M. Max ne C est a Gla.tz, ville forte cle Silésie, si >'a- la. Neisse, et qui compte 13.700 habitant 0it que notre vaillant bourgmestre est inte lu- ?é- 11 a récemment fait parvenir une letti Lts îl 1 avocat X..., de Bruxelles, où il lui d •0S cIu'il va. bien et où il le prie d'en inform< ses amis, — c'est-à-dire, ajouterons-nou ^ tous les Belges et tous nos alliés. Us Le drapeau national n_ Le tira.peau tricolore arboré à l'Hôte de Ville de Bruxelles, au-dessus de l'entré de la permanence de police, y est resté -le dernier à Bruxelles — jusqu'à fin oct< bre. Le 31 octobre, un sous-officier pru ^é- sien se nrésenta, qui décrocha le drape ai b- 9ePuis lors, il ne Hotte plus nulle pai is dans la capitale. '&• Les tombes furent fleuries... el quelle piété les Bruxelloî entourent les tombes de leurs morts. A 1 ^ Toussaint et le Jour des Morts, il v ei plus de monde que jamais aux cimetière ut de la capitale. Mais ce furent surtout le es tombes des soldats alliés qui reçurent 1 e. visite des Bruxellois : toutes furent abor g_ damment fleuries. Devant le Monumei: c_ français, qui recouvre les cendres de • soldats français morts dans la capital rn belge en 1870, ce fut une vraie jonchée d lAb fleurs. e- Politesse teutonne A Bruxelles, on est frappé par la poli s- tesse obséquieuse et gluante des officier B. allemands à l'égard des dames dans le, n tramways. ir Ce qui faisait dire, l'autre jour, à uni v femme d'esprit : « Ils sont trop polis poui >_ qu'ils en aient l'habitude. » i Témoignages patriotiques ^ Il serait inexact de croire que les patriotes, à Bruxelles, ne trouvent plus l'oc-1 casion d'affirmer leur foi. C'est ainsi que, 3 l'autre matin, certain service religieux, cé-- lébré dans une église de la capitale eu mé-1 moire des soldats morts pour la patrie, . s'est terminé par la « Brabançonne », 5 jouée par les orgues. A signaler aussi que les horloges de plusieurs clochers sont arrêtées depuis qué l'heure allemande a été imposée officiel-' lement. A ROULERS Le sort fait au bourgmestre Les Allemands, — nous dit-on, — ont commis, à Roui ers, des violences sans nom , et qui n'étaient commandées par aucune nécessité militaire. Notamment, ils appréhendèrent brutalement le bourgmestre, M. Mahieu-LiebaerlJ député, et pendant trois jours, le gardèrent prisonnier dans leurs t(rancjhée|s extposées au tfeu et lui refusèrent toute nourriture. Un détail odieux : alors que le malheureux bourgmestre mourait littéralement de faim, ils lui présentèrent un poulet rôti, auquel ils lui défendirent de toucher. Ils renvoyèrent enfin leur victime épuisée de fatigues ■ et de privations. La Sainte-Elisabeth LES VŒUX DU GOUVERNEMENT i C'est aujourd'hui, 19 novembre, que se célèbre la fête patronale de notre reine — la princesse admirable de courage et d'héroïsme, la noble et digne compagne du roi-soldat, la mère dévouée de nos charmants ' petits princes. Déjà, il y a trois jours, t\ l'occasion de la Saint-Albert, les Belges et tous les peuples alliés avaient uni clans leurs acclamations les personnes du roi Albert et d.\ la ■ reine Elisabeth. Les Belges ne pourraient laisser passer ce jour sans adresser l'expression nouvelle -de leurs vœux sincères et respectueux et sans Lui souhaiter de pouvoir, dans un jour très prochain, acclamer leur souve-s raine bien-aimée, dans sa bonne capitale, , avec plus d'enthousiasme encore qu'au jour t I de Sa .loyeuse-Entrée à Bruxelles. ' i Les membres du gouvernement belge ont | adressé, mercredi matin, le télégramme- sui-1- j vant à la reine : Y Sa Majesté la Reine (les Belfjes. !" I Au Quartier Général de l'armée. Y l'occasion de la Sainte-Elisabeth, Jes * minisires du roi apportent aux pieds de Votre Majesté l'hommage de leurs vœux )_ et de leurs espérances. i Ils saluent dans leur Reine bien-aiméc la femme, l'épouse, la mère quL après avoii l~ les bontés, donne, dans la guerre, l'ev ;n les bontés, donne, dans la guerre, l'excin u pie de tous les courages et dont la noble 2t figure se confond, pour le coeur de tous le? n Belges, avec l'image même de la Patrie. h LA SAINTE-ELISABETH Y PARIS a L'Œ.uvre belge du travail à Paris orga -li nise, pour dimanche prochain, une mani festation en l'honneur de la reine Elisa ;e beth. Cette manifestation comportera : 1° La signature d'un Livre d'or spécial dit Livre blanc, dans lequel ne seront ad l'.e mises à signer que des fillettes parisiennes J- 2° L'apport, par le visiteur de fleurs blan S- clies exclusivement,, qui seront déposées ai m pied du portrait de la reine Elisabeth. à UNE AIMABLE SUGGESTION Dans 1' « Echo de Paris », Franc-Nohain ri" qui est depuis longtemps un grand ami d le la Belgique, voudrait que la fête de notr is « petite Reine » fût célébrée comme il cor 3, vient en France et il suggère ceci : lx « Mais je voudrais, dit-il, que, plus pai 1 ticulièrement en ce mois, en cette se • maine, où un hasard aimable et singulie * réunit précisément les deux vocables, le el deux « patrons », de ce roi et de cette reine s" je voudrais que ces « patrons » fussen choisis de préférence pour les petits Fr.-.r eais et les petites Françaises qui feron alors leur entrée dans le monde : il fan que les registres de naissances et de bap têmes de toutes nos villes de France n'er ~~ registrent, cette semaine, ce mois-ci, qu des Albert et des Elisabeth... » LA GUERRE ir La situation militaire et navale S, r- SUR LE FRONT OUEST ^ Le Havre, 18 novembre, midi. 3r Los journées se suivent el... se resscir bLeint. C'est-à-d'ire qu'elles continuent d'<! tre bonnes. Le communiqué français du 1 novembre, 23 heaires, résume l'impressiO': dm jouir en disant qu'elle est « satisfa: :1 sainte ». le I^e quartier général belge, faisant diroi — aux désirs dé tous les journaux, a recom d- moncé à transmettre ses communiqués s- la presse. On verra que son communiqu i. du 17 novembre confirme avec quelque précisions, le bulletin officiel français. Cependant, en dépit de leurs 'échecs, le Allemands s'acharnent con.tre la liiign d'eau, de fea1 et de feu des Alliés. D'aprè g les correspondants de journaux anglais qu a sont sur le front, on, devrait s'attendre ; ,t uine nouvelle offensive allemande pour per ,s cer vers Calais. Mais cette offensive, i !S cause de l'inondation, se reproduirait plue a au Sud, vers MenM, Courtirai et Lille. De: f. forces importantes seraient massées, no (animent, dans la région de Tournai. . Ce s effort serait combiné avec une forte pous e sée contre le centre des Alliés. Ceux-ci se e préparent à recevoir le choc et ont con fia.nce. T,e bulletin du Press Bureau anglais, re latif aux 0|péralions des 4-9 novembre, nok la jeunesse extrême et le défaut, d'instruc " Mon militaire d'une bonne partie des trou-® pes allemandes, qui ont attaqué, ces jours-3 ci ; néanmoins, ces recirues non exercées font preuve du plus grand courage et af-5 fronlent la mort sans broncher, se -faisant r massacrer par rangs entiers. « C'est là, ajoute le témoin oculaire, auteur de la comim'umiioation, le remairquaible résuiMat d'un siècle d'accoutumance à la discipline nationale ». Notons, en passant, à ce propos, l'importance extrêmte de la prépairaitiion. militaire' e'. le rôle caipital die la discipline, facteur es-sentiiel de la. valeur des armées sur le terrain. Sans elles, les troupes allemandes ne pourraient évidemment soutenir corn/me elles le font, en dépit des revers constants, le colossal effort auquel elles se livrent de-1 puis quinze jours aux environs de Dixmude et d'Yiptres. après avojr été si cruellement éprouvées sur l'Yser. SUR LE FRONT EST Et les Rusfees avançaient toujours ! Il , suffit^ pour s'en rendre compte, de suivre leurs builillettins officiels. A noter, cependant, cpie les Allemands résistent, en forces considérables sur lé front, de la Vistule à la "VVarta, où les opéra lioai's ont pris le caractère d'une grande bataille. Si elle tournait au détriment des Allemands, la voie de la Silésie serait sans doute ouverte. SUR MER Ijc bruit court qu'un croiseur auxiliaire allemand, le Berlin, aurait échapipé au blocus anglais et commencerait la guerre cle course com me YE m il en. A Londres, on dément officiellement la nouvelle selon laquelle le Chili n'aurait pas observé les règles de la neutralité. * ^ Une page ignorée 9e la guerre le Ce qu'ont fait noscyclistes bruxellois On a peu parlé de la garde civique belge au cours de ceLte guerre, si ce n'est pour la s plaindre après son licenciement... Cel les, les journaux disent les exploits des cavaiieis Je e l'escadron Chaudoir de Liège, toujours aux avant-postes, toujours prêts aux raids les I " plus audacieux, comme le jour où, sans moins, par chic, ils allèrent k Ath enlever de l'hôpital un blessé anglais et le ramenèrent ,R sain et sauf à Gand, non sans avoir laissé . sur place un récépissé en due forme, poui ' couvrir la. responsabilité des infirmiers « al-e_ boches u ! Mais à côté de ces valeureux liégeois, ne ' convielit-il pas de signaler aussi, par exemple, le rôle des cyclistes bruxellois ? P ers on nlj ne n'a conlé la vaillance des éclaireurs ds .j. la garde civique de Bruxelles, si ce n'es après le combat d'Oordeghem, lorsque le « Moniteur n publia » la nomination d'un dot .eurs dans l'ordre de Léopold... lit cepen dant, chaque jour, ils auraient mérité d'ôtri poi lés à l'ordre de l'armée, en marge de la quelle ils travaillaient. Pendant un mois, ils I,e ont tenu sans faiblir la chaussée d'Alost i IX Gand, protégeant la grande ville des Flan dres contre les patrouilles prussiennes ; évi . demment, ils n'avaient pas à. résister à uni 1"' armée, mai peu de jours se passaient sa.n< "" qu'ils fussent engagés dans quelque escar mouche, dès l'aurore, et .nombreux furen )le les.uhlans qui tombèrent sous leurs coups.. es Cela n'empêchait pas certains bourgeois, no lamment à Gand, de les toiser en rue d'ui air légèrement méprisant. N'étaient-ils pa ra_ de simples gardes civiques ? J,j. Ils perùirenl. ù ce jeu leur commandant e ,a. plusieurs hommes morts au champ d'hon neur, sans compter un cerlain nombre d blessés ; or, ils n'étaient qu'une soixantai a] ne, encadrés par des officiers qui n'avaien L(]l jamais étudié' l'art, militaire. ; ce furent eu: s ^ néanmoins qu'on plaça aux avant-poste-,„1 avec les fusiliers marins français, lors d au combat de Quatrecht. Si leurs services ne furent pas récomper sés officiellement, l'Etat-Major reconnut leu utilité, car, dans le courant de septembre in, un appel fut. adressé à tous les régiment de de gardes civiques de l'agglomération' bruxe tre loise pour former un second corps cyclist 3n- aux effectifs plus importants ; deux cen soixante volontaires répondirent immédit ar- tement à cet appel et formèrent le délach: se- ment cycliste spécial du commandant S . ier placé à la disposition du gouverneur mil les taire des Flandres. Comme promenade inai ne, gurale, le commandant S... les conduisit înt Ninove, ii 22 kilomètres de Bruxelles, où il .u- reçurent un accueil chaleureux; Cet accue -ml récompensa des fatigues de ce raid mêm lut les moins entraînés de-ces cyclistes impie tp- visés. Le détachement revint de Ninove ave en- sept prisonniers prussiens et de multiple [ue trophées, sans avoir subi aucune perte, li puis, pendant cinq semaines, les randonnée — succédèrent aux randonnées. Nos homme; mm les « sehwartze raiten », les k rats noirs > ■a disaient les Allemands, apparaissaient pal h tout à la fois ; de Wetteren sur l'Escaut, jus qu'au delà de Sotteghem et d'Audenaerck sans cesse ils se montraient sur les flanc de l'ennemi, harcelant leurs avant-postes tuant éclaireurs, estafettes et maraudeurs pour revenir aux cantonnements avec un ample moisson de casques, carabines, moto, et bicyclettes Avec la gendarmerie et l'es cadron Chaudoir, ils formèrent ainsi ui m- vrai rideau protecteur à l'abri duquel le l'ê- Flandres vécurent paisibles jusqu'aux pre 17 m ier.s jours d'octobre. ion A Quatrecht, ils connurent après la guoi 'ai- re d'embuscades .et- d'escarmouches le siffle ment des obus et l'éclatement des shrap oit nels... Puis, ce fut la retraite qu'ils protégé m- rent en restant à l'arrière-garde... avec de ù éclaireurs cyclistes et l'escadron Chaudoir [ué Mais, une grande joie les attendait i les Nieuport, après l'évacuation d'Ostcnde : il ne furent pas licenciés ! les Désormais, leur histoire se confond dan [ne les tranchées des bords de l'Yser, avec cell -ès d'une de nos divisions d'armée ; ils ne son lui plus gareles-civiques et en rentrant au pay^ à ils recueilleront leur part des vivats ent.hou er- siastes qui salueront le retour de nos bra à ves.soliato. Mais ils l'auront bien mérité ! us | J. L. M. les ♦- | Remerciements de la Reine r de Hollande aux Belges Y" Le Staatscourant, journal officiel hoMain-dais, du 31 octobre 1914, a publié la com-lc" munication suivante : »s_ ' « S»-M. la Reine m'a. chargé de porter à ^ la-connaissance du /public combien elle est ,f_ profondément touchée des nombreuses n,i marques de reconnaissance que lui ont adressés les réfugiés belges pour l'assis-L1_ tance et l'appui qu'ils ont reçus' partout en i Hollande. Sa Majesté apprécie au plus haut [a | diegiré tous ces sentiments. Cesit avec une grande satisfaction que p. I Sa Maj.esté constate que la nation néerlan-daise tout entière s'est vouée avec charité J. à l'accomplissement des devoirs présents par l'hospitalité et par la compassion hu-q maine. » c Le ministre de l'Intérieur : (( CoRT VAN DER LlNDEN. » La Turquie et les Etats-Unis i, ; UN INCIDENT GRAVE Paris, 18 novembre. — On mande d'Athè-^ nés. le 17 novembre, au « New-York He-' ralei » : \ u On annonce de MytiJène que le cuirassé américain « Tennessee », chargé de ! la protection des sujets français, anglais ' et russes à Smyrne, et ejui est mouillé dans le port de Vomïa, a demandé aux autorités de la ville d'entrer dans le port de Smyrne, - permission qui a été refusée. Une chaloupe du ii Tennessee n ayant approcRé des forts • extérieurs du port," elle fut bombardée et dut rebrousser chemin. » Le commandant du « Tennessee » a déclaré que si l'entrée du port était refusée, . le cuirassé y entrerait de force. » M MlmÉ \mm\ nn irai iirt pu h LA DEFAITE DE LA (i VKDE PUUSSIENNE Londres, 17 novembre. — Le correspondant militaire du « Times » dit que les régiments de la garde prussienne qui ont été battus à Ypres par les troupes anglaise.? sont : le l01- et le 3e régiment de la garde à pied, le régiment de l'empereur François-Joseph n° 2 et le régiment de la reine Au-gu'sta n° i-, appartenant aux l'« et 4e brigades. Le bataillon de chasseurs de la garde marche ordinairement avec la lre brigade d'infanterie. 11 se peut qu'il ait également pris part à l'attaque, ce qui fait en tout treize bataillons, représentant la moitié de l'effectif du corps de la garde. Le correspondant ajoute que cette défaite des meilleures troupes prussiennes produira une profonde impression ù Berlin, ou tous les officiers de la garde sont bien connus.COMMENT GUILLAUME SACRIFIA SA GARDE Londres, 17 novembre. — L'envoyé spécial du « Daily News » donne des'détails sur la façon dont fut massacrée la moitié de la garde prussienne, la fleur de l'armée allemande : « Le kaiser ordonna à sa fameuse garde de prendre Ypres, et la garde prussienne, en tant qu'unité de combat, n'existe plus : 900 de ces soldats d'élile furent laissés morts sur le champ de bataille. Xous avons fait parmi eux 150 prisonniers, et, hier et aujourd'hui, nos trains-hôpitaux n'ont, pas cessé de transporter des bessés vers la côte. » Nous devons reconnaître qu'ils affrontèrent. la mort avec un admirable courage, mais ils furent littéralement fauchés par le feu des tranchées, de l'artillerie el des trains blindés. Us avancèrent de *600 mètres à travers cet enfer, marchant avec une apparente indifférence sur les corps de leurs camarades morts et mourants, ils avancèrent, bien que des rangs entiers fussent couchés par la mitraille et tombassent par tas. jusqu'à 00 mètres de l'artillerie anglaise qui, malgré son admiration pour leur intrépidité, finit par les abattre. » Cette attaque prussienne, bien que brisée, ne fut qu'un prélude. • » Le kaiser continua à lancer hommes sur hommes ;'i la suite de ses gardes favoris, mais, malgré leur nombre, ils n'obtinrent aucun résultat. Nous continuons à tenir notre terrain. » U\ lîATAILLOX MECKLEMBOl RGEOIS ANEANTI. — DES MITRAILLEUSES SUR DES BATEAUX. Londres, 17 novembre. — Toutes les nouvelles reçues de la région d'Ypres-Dixmude sont extrêmement encourageantes. D'après l'envoyé du « Daily Express », partout les attaques ennemies sont repoussées avec des pertes considérables-. Près de l'Yser, un bataillon mecklembourgeois a été anéanti , des détachements d'artillerie et des sections d'infanterie avec mitrailleuses, isolés par les inondations, sont continuellement capturés.Samedi, les alliés ont cerné une ferme située près du village de Zwarthuysen, où s'était réfugiée une compagnie d'infanterie allemande, que les inondations avaient coupée du reste de l'armée. Les alliés placèrent des rnitrailleuses sur des bateaux el, en ramant, gagnèrent la ferme, où ils capturèrent tous les ennemis. COMBAT DESESPERE V TERVAETE Londres, 17 novembre. — Le village de Tervaete-sur-Yser fut également le théâtre d'un combat désespéré entre les Bavarois et les zouaves. Tous les Bavarois furent tués, sauf sept, qui furent faits prisonniers. Les zouaves restèrent en possession du village, que les Allemands ne tentèrent plus de reprendre. n- Des engagements isolés^ de ce genre ont bf'; lieu sur tout le front, toujours à 1 avantage ité des alliés. Les Allemands reconnaissent que <'•- notre endurance et nos contre-attaques con-de tinuelles, qui ne leur laissent aucun repos, is- rendent impossible toute avance, étant u- donné, au surplus, la difficulté de la maria- che, en présence des inondations et du feu de meurtrier de l'artillerie. de lit LES DEGATS A YPRES lut de Londres, 17 novembre. — On mande de Dunkerque au « Times » : ite (< Ypres n'a pas souffert du bombarde-■0. ment autant qu'on l'avait tout d'abord sup-oû posé. Selon un officier, qui en revient, il n'y )n. a qu'un pour cent des maisons endommagées. Le toit de l'hôtel de ville a souffert, mais les dégâts ne semblent pas irréparables. » UNE NOU VELLE ATTAQUE ALLEMANDE pé- SE PREPARERAIT AU SUD D'YPRÈS lils itié Londres, 17 novembre. — 11 semble que îée Xéta.t.-major allemand ait momentanément abandonner, l'idée de forcer les lignes alliées "de sur le front Dixmude-Y,près pour tenter ne, un nouvel effort plus au sud. Le correspori-s : dant du « Daily Express » dit tenir de source rts sûre que l'activité de l'ennemi est grande "ait vers Menin, Courtrai et Tournai. De nom-a,u- breux trains ont été dirigés vers ces points, es- Le kaiser conserverait une grande confiance dans ce qui lui reste de garde prussienne, on- Quelques détachements ont passé à Courge, Irai, marchant vers le sud. L'impression w est qu'une attaque générale par l'aile droit, des allemande se prépare, simultanément avec nè- un gros effort vers le centre. Mais l'ennem: \'ec est tellement épuisé que quelques jours de s'écouleront avant que ce projet soit mis ï ils exécution. ent L'OBSTIN VTION DU KAISER an- JUGÉE PAR LA PRESSE ANGLAISE 0ur Londres, 17 novembre. — Toute la presse anglaise croit que nous n'en avons pas fin 1 encore avec les attaques allemandes dans les Flandres. La <( Westminster Gazette » écrit à c( Y°" propos : !p" « Depuis un mois, l'ennemi se heurte con Ire les défenses barrant son chemin vers la bande de côte eonvoilée par lui. Nous lit >IS pouvons pas affirmer que le calme de ce.-;ES jours derniers signifie-qu'il abandonne se-efforts vers ce point, mais nous avons, bor espoir que. s'il les renouvelle, ce sera vain. L'impossibilité pour lui de gagner du ter--nje rain équivaut à une défaite. » ™-s La « Pall Mail Gazette » fait, observer tes qUe, malgré leurs efforls, les Allemand? fies n'approchent pas de Calais : y.n ;< La vigueur des assauts de l'ennemi di-'' i minue. Cependant, les Allemands ne sonl ^ns pas encore convaincus de leur défaite : il? ?^r ne sont pas plus près de Calais, et pourtant ap- ils ne sont pas encore pénétrés de cette idée qu'il est inutile pour eux de faire des si- efforts dans ce but. » où Quant au « Daily Telegraph », il croit 'ne probable que le kaiser sacrifiera encore une ou- vingtaine de mille hommes dans l'espoir enl de présenter au Reichstag — qui est con-en voqué pour le 2 décembre — autre chose tu- que des listes de pertes comme résultats de quatre mois de lutte. Et le « Daiîv Te-7 legraph » conclut : « Cela nous convient parfaitement. Nous de ne désirons pas que les armées allemandes tre puissent se reposer, et il est beaucoup moins ois meurtrier pour nous de briser cette vaine ent offensive, nécessitée par des raisons politi-rs. ques, que d'attaquer nous-mêmes. » p UNI NCIDENT ! A BRUXELLES «\ CHANTÉ I.A 11 MARSEILLAISE » I — COUl'S I)E FEU EN L'AIR A Bruxelles — nous dit un voyageur — une seule salle de spectacle a rouvert ses portes. C'est le Théâtre de la Gaîté, de *a j rue Fossé-aux-Loups, qui a donné sa première représentation vendredi dernier. Il y avait clans la salle plusieurs centaines de spectateurs qui, pendant les entr'ac-tes, chantèrent la « Marseillaise ». A la sortie, ces spectateurs, grossis par la foule, L continuèrent à chanter l'hymne libérateur Aussitôt, une patrouille de fantassins allemands accourut, qui s'employa à disperser les manifestants et tira sept coups de fusil en l'air. Le ravitaillement de la Belgique Nous apprenons que des vivres venant de Hollande commencent à arriver en Belgique pour ravitailler les malheureuses populations.A Liège, ce sont des bateaux, chargés à Rotterdam, qui débarquent les vivres. A Bruxelles, le ravitaillement se fait par chemin de fer. Immédiatement, la ration de pain pour les sans-travail et les pauvres gens a pu êlre portée à 250 grammes par personne et par jour. Ajoutons, k ce sujet — d'après des informations sûres — que les Allemands ont fini par consentir à livrer à la capitale belge 20.000 sacs de farine, faisant partie du stock dont ils se sont emparés à Anvers. Les Allemands prétendaient faire payer j cette farine 38 francs les cent kilos, ce qui est le prix de la farine en Allemagne. Le Comité des vivres de Bruxelles s'y refusa et offrit le prix de 21 francs les-100 kilos, qui est le taux arrêté pour cette denrée. Après bien des palabres, les Allemands cédèrent et vendirent les 20.000 sacs à ce  pelle sauce nous mangerait-on i Les Allemands présomptueux s'occupen à trouver la recette de la sauce à laquelle ils mangeront la Belgique. Dans « Das Freie Wort » (La Parole Libre), un cer tain comte Paul von Hoensbroech propose la recette suivante : « 1° Toutes les forteresses de la Belgique, sauf Anvers, devront être rasées et rester rasées. _» 2° Anvers restera forteresse, avec garnison allemande. C'est nécessaire en face de l'Angleterre. » 3° La Royauté belge doit disparaître. Le pays doit être placé sous un gouvernement composé cle plusieurs régents et placé sous le contrôle de l'Allemagne avec obligation pour elle, dans toutes les questions importantes, de demander l'avis du gouvernement de l'Empire allemand. » 4°. Avec ce régime contrôlé par l'Allemagne, il lui serait permis d'avoir une représentation populaire, mais qui ne s'occupe que des questions économiques intérieures.» 5° Outre une formidable indemnité de | guerre à payer une fois pour toutes, la Belgique devra encore payer annuellement à l'Allemagne un tribut permanent de tant de millions. (Le chiffre sera fixé par des financiers compétents). » 6° U ne sera plus permis à la Belgique d'avoir une armée : elle ne devra avoir que des troupes de police pour le maintien de l'ordre à l'intérieur. Cette police séra, d'ailleurs. aussi sous la direction allemande. » 7° Le Congo belge deviendra colonie allemande. » 8° La représentation diplomatique de la Belgique à l'étranger sera supprimée. Ce seront les consuls et les ministres plénipotentiaires allemands qui se chargeront de la. sauvegarde des intérêts belges. » 0" La Belgique entretiendra à Berlin un agent qui servira au gouvernement allemand comme intermédiaire pour le règlement des affaires belges. » D'un Etat souverain, la Belgique descendra ainsi, comme il convient, au rang d'Etat vassal de l'Allemagne. » Le comte von Hoensbroech en sera pour spq fvnis ri'imafrtnAf.inri > |»De ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 8. Le numéro : 10 Centimes. Jeudi 19 Novembre 19]

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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