Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 21 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ks6j09x709/
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22' ANNEE. — Série nouvelle.—N* 49S Le numéro '. iO Centimes (5 CSffTEMES fiO FROwt1) Mardi 21 Mars 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION îfto rue ta !s Bcnrss — LE HAYE Téléphone : Le Havre n* Xi.03 3i?êcto : FffiMî WMï Tovies ies communications concernan la rédaction doivent être adressées *6*"frue de La Bourse,Le tiavrc% LQNDON OFFICE: 211 Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 59 par mol». » 7 fr. 50 par trimestra Angleterre.... 2sh. 0d. par mois. » .... 7sh.8d. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. • . 8 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser â l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petites annonces** pago: 0fr.30!allgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européono de Publicité, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. OuoSidien beloe paraissant au Havre La messe sons les taubes Cet émouvant récit a étc adressé de Lorraine à M. A. Virey, notre correspondant parisien, par un aumônier militaire. Sous le pseudonyme de Jean Limosin, l'on reconnaîtra facilement le prêtre éminent, M. le chanoine G. A., Qui a écrit les plus belles pages du livre qui a soulevé tant de fureur en Allemagne : u La guerre allemande et le catholicisme ». Comme je traversais, un samedi soir, le bois où ils campent, les artilleurs, que je sa-Juâis au passage, m'arrêtèrent — Monsieur raumtaiar, c'est demain di-jimndie. Comment ferons-nous pour avoir la messe ? II est interdit de 'passer sur la crête iparoe qu'on est en vue des « saucisses » boches. Nous ne pouvons donc pas aller h votre groupe de B... ! » J'offris aussitôt de venir célébrer en plein air si te ciel demeurait serein. L'heure fut fixée. On me promit de dresser un aiuiel eit d'avertir les camarades des batteries voisines.Le dimanche matin, vers 10 heures, par un temps clair et assez froid, j'arrivais au camp avec mon ordonnance, le fidèle Caillai, qui portait ma petite chapelle de compare. Imaginez le plus pittoresque bivouac. Comme cadre, les débris de la forêt qui vient mourir sur la croupe d'une colïine escarpée. Taillis et baliveaux ont été coupés pour l'usage des troupes. 11 ne reste que les arbres de vingt-cinq ans,, dont les Lorrains parlent avec respect et orgueil Quelques-uns, plus | Agés même, coupes avant la guerre, ne purent être transportés aux scieries et gisent encore .parmi les herbes. Les autres dressent fièrement leurs troncs robustes, barrés de la raie noire des forestiers. Entre eux des lianes et des ronces, des attestes naine, un gazon piétiné et coupé de sentiers boueux qui se croisent en tous sens. Dans ce décor, une organisation militaire : les cheveux à la corde ; les harnais suspendus à de rustiques râteliers ; des eharriots de parc, des prolonges,, des voitures, des caissons ; puis des « gourbis » de tous styles, depuis la simple tente, à peine bordée par quelques mtott.es d'herbe, jusqu'à la cabane ■savamment édifiée,à J'aide de branchages, rte caisses:vides, de .débris variés. Les cuisi-aiiarstCtat creusé des loyers^ improvisé des tables : la soupe sera bientôt prête. Le camp est traversé, dans sa largeur, par ■uns petite rouie frontière bien empierrée "C'est que l'autel a été établi. Orienté au 'raidi, il repose sur le tronc renversé d'un gros arbre. Des planches recouvertes d'unè H®) <të WMt forment table, rétufclc et niar-cfavpied- Le menuisier, qui doit être un litur-gréte distingué, aménagé une crédence pour .tes burettes et fabriqué avec le couvercle d'une caisse de savons ira petit pupitre qui recevra, mon missel. J'installe avec Caillot notre drapeau qui recouvre et éclaire tout l'autel de ses trois couleurs, tandis que le vient souiève ses plis et le gonfle comme un tvole, car le vent est assez vif. 11 nous faut framasser des • pierres sur le chemin pour fixer les nappes, le voile du calice, le corpo-ra>l. Tout est .prêt. Je vais revêtir les oine-'■arents,*** ■ soudain un. bruit traverse l'air et domine 9a vague rumeur du camp. Les oreilles exer-sosêes ne s'y trompent gas. C'est un moteur 'puissant. Zeppelin ? Aviatik ? On entend les coups (précipités de l'autio-canon qui garde la village voisin et qui fait probablement un tir de barrage. Quelqu'un cl-;0 ; „ Qare jgs tombes ! " Les 'hommes se dispersent dans toutes les directions, se jettent dans un fossé, se coulent le long d'un tronc ,se glissent sous une voiture, ou, faute de mieux, se couchent, le visage contre terre, pour présenter moins de surface aux éclats. L'impression est poignante. On a plus d'angoisse qu'à l'arrivée d'un obus dont on connaît à peu prés la direction. Le vilain oiseau qui nous survole parait choisir la place où il .enverra ses projectiles meurtriers. Chaucun attend avec anxiété, et [Sentant passer la mort, se recommande à Dieu], Un grand bruit do ferraille, puis une double expfiosion. Encore un instant on courba le dos, eu se. demandant si c'est fini. Mais la galté française reprend bien vite ses droits : — Ali 1 Monsieur l'aumônier, ce n'est pa.s souvent qu'on vous donne ainsi votre messe en fanfare 1 .— Sûr,ils nous avaient repérés quand nous menions nos « fourrins » à l'abreuvoir. U mous faudrait pour montures des chameaux <pni se passent'de boire. — Mon vieux, as-tu vu ce cavalier qui a été désarçonné par le coup ? Il a tout de même réussi à remonter sur sa bête ! — Tiens, là-bas. au milieu du chemin, il y a un sac que quelqu'un a perdu en se sauvant,•— Enfin, nous avons «Je la chance ! —on-sieur l'aumônier, vous, nous aviez porté bonheur ! Plus de peur que de mal ! -Hélas'! il y avait du anal cependant. Quelques hommes nous en portent bientôt la triste nouvelle : trois morts et denix blessés. Je cours vers eux. L'si die leurs camarades me conduit : — Venez-vite, Monsieur l'aumônier : i! a up trou dans la. iéte, mais il parle encore. 11 a demandé le major. U sera content de vous voir. » Nous, anai clians à travers les fourrés dont les branches nous fouettent le visage. Dans son trouble, mon guide perd la direction. Il lui faut appeler pour retrouver son cftemin. On lui répond. Nous voici arrivés au oied de l'arbre contre lequel un pauvre artilleur est assis, le liront «mêlant. Au sommet du crânc se voit une large blcssure.Tout le monde s'écarte avec une discrétion respectueuse, et, agenouillé auprès du moribond, . je puis le confesser sommairement, l'absoute et lui donner l'e?:lrCi.ic-onction L'autre blessé n'est que légèrement atteint à l'épaule. Je laisse le major se rendre auprès de lui et je vais dire une prière sur les morts. Les deux premiers ont été frappés à côté d'un arbre qu'ils avaient choisi, sans doute, comme abri. Mais la bombe »0"moise est tombée précisément du côté où ils se trouvaient. i-e sa.ng et les lambeec'' rl-e chair ont arrosé d'une pluie rouge les arbustes voisins. Renversés l'un sur l'autre, les pauvres corps ont gardé l'attitude où la mort les n surpris. Leurs yeux s'ouvrent tout grands. Leurs bras, qui avaient dû se tendre dans un geste intempestif de défense, ne sont plus que des moignons sanglants. C'est un groupe d'iio-r- i reur. Un peu plus loin, au milieu du chemin forestier, un grand artilleur est couché, les bras en croix. C'est lui que, de loin, nous avions pris pour un sac abandonné. A trois pas, le trou conique de la bombe qui frappa le malheureux en plein corps et lui mit les entrailles à nu. Son sang a rougi le chemin. Les cavaliers qui passent se détournent un peu pour ne pas 1® fouler et saluent gravement,* & ± Quelques minutes après j'étais revenu à l'autel et je commençai la messe, entouré des oîficiers et de tous les hommes disponibles. Pauvre « messe des artilleurs », que nous avions rêvé de faire solennelle et un peu triomphale, elle prenait forcément un air funèbre à cause des cadavres encore chauds qui reposaient à quelques pas. Mais quelle leçon, plus éloquente que toutes le6 paroles ! Je n'eus pas besoin d'arguments théoriques pour rappeler à mes auditeurs que la mort j»ut, à tout instant, frapper le soldait, et qu'il faut étire toujours prêt. "Nous priâmes pour ies chers défunts, pour leurs familles, pour la France. — Tout de même, Monsieur l'aumônier" me disait un des assistants, quand je prenais congé, ceux-là n'ont pas beaucoup attendu des prières pour île repos de leurs âmes. La messe des artilleurs était une « chic » idée. L'après-midi, à 15 heures, je célébrai, au petit cimetière militaire de B... les funérailles d'une des victimes : les trois autres avaient été transportées aux cantonnements de leurs régiments. Presque tous les hommes étant niix positions, le piquet d'honneur ne fut pas fourni. Quelques camarades sans armes suivaient le cercueil. Seuil un brigadier présenta le sabre quand on le descendit dans la tombe. Mais le lieutenant de la batterie salua de quelques paroles patriotiques et chrétiennes celui qui était tombé au service de la France. Comme je revenais à l'ambulance, on y amenait le blessé léger du matin que je n'avais pas encore vu. O puissance de l'imagination marseillaise ! Il déclare que c'est (moi qui ai fait le premier pansement : u Ah ! Monsieur l'aumônier, je peux dire mie j'ai de la chance ! Si je n'avais pas baissé la tête, ça me coupait fa figure. Ça ne m'a enlevé que ma cigarette et un tout petit petit morceau d'épaule, Aussi, vous parlez que je monterai à Notre-Dame de la Garde et que je metterai un cierge à la bonne mère ! » Jean LIMOSIN. LF.S F A1TS PU J OU R Le grand débat sur la politique' 'du gouvernement italien s'est terminé par la victoire de M. Salandra. L'ordre du jour de confiance a été voté par 394 voix contre 61. tlWWWVWU Après la conférence des Alliés, qui se tiendra à Paris entre la 35 et le 30 de ce mois, les ministres britanniques iront à Rome rendre visite au gouvernement italien. La tradition de contact personnel se Généralise ainsi entre lous les alliés. lotvmvw Le roi d'Espagne a- signé le décret portant la dissolution des Chambres et fixant lei élections au 9 avril. ce m'a Mlle Étal Gaflonia —)**(-—- Citons, à propos de la visite du généra! Cadorna, cet extrait d'un article du lrigaro <i Le jour où l'Italie déclara la guerre, i était à Rome et il consentit à recevoir un* délégation de la douce Paltanza, sa villt natale, qui se mire dans le lac Majeur. Lei délégués le trouvèrent souriant, tranquille comme si l'effroyable responsabilité qui pe sait sur lui depuis quelques heures n avai irien qui put l'étonner ou l'impressionner Ils lui dirent de quelle joyeuse confianoi ses concitoyens lui faisaient hommage; il: lui parlèrent des résultats probables ou dé sirables de la guerre. Montrant doux point: d'une carte gui se trouvait ouverte sur sor bureau^ il répandit ces simples mots ; — Mon père est arrivé là; il faut qu< j'arrive jusqu'ici. Le premier, point indiqué était l'Isonzo l'autre était beaucoup loin ! Gs qui frappa ces hommes de Pallanza î frappé de la. même façon tous ceux qui après le début des hostilités, ont approchi le généralissime italien : çet homme n'es jamais agité, jamais pressé. Il fait ce qu'i a à faire sans perdre une minute, mais san: rien omettre, sans rien négliger. Lor-squ'i a été nommé, chef de l'état-major de l'ar méo italienne, cette armée était ce eue l'or tait, : il y avait tout à faire. En neuf mois méthodiquement, sans une faiblesse et sani un embarras, la préparation à la guerre ( été accomplie. On a dit que le général Cadorna comptai suie d»ux mois de plus; mais on lui fit' ob server, à la fin du, mois do mai dernier, qui le. moment était propice pour1 entrer on campagne, la pression que les Allemand: exerçaient sur les Rusi-es étant de natun à prouver que l'Italie n attendait pas pciu se diéciedr de voir dfe quel côté pendierai la balance. Il entra d'autant, plus facilemen aidns cet ordre d'idées qu'il avait toujour considéré la guerre italienne comme uni partie du grand conflit, et il dit tranquille ment ; — Je suis prêt ! Il i- ait pourtant que pour éviter à sot pays ne guerre de tranchées sur son terri loire, il n'y avait pas un moment à perdre il lassait passer la. frontière et établir 1' première ligne le plus loin possible. Il n'a vait que les troupes de couverture avec de; services qui suffisaient à peine à l'imimo bilité : l'armés véritable était en train rt-1 se■ mobiliser. Pourtant, cette première lign-avança immédiatement : nuis les servir* se formèrent à l'arrièr les- renforts nm vèrent et le mince ride ' : 'le soldats devin petit à petit une armée. < fut un prodi.; de lactique, que -le vulgaire ignora, que I giénéralissime accomplit avec sa métnoûi et, sa résolution habituelle. » L Allemands oat-ils faim? Les impressions d'un voyageur Il n'est pas vrai de dire que l'Allemagne meurt de faim. Il n'est pas vrai non plus de dire qu'elle n'en souffre pas. La vérité est que des allemands sont dans la détresse et que d'autres restent dans l'abondance. Il n'est pas facile de dire exectement quelle est la proportion des uns et des autres. I es témoignages de voyageurs eux-mêmes ne l'ournisseatt que des éléments imparfaits d'appréciation. Combien de ces voyageurs ont vu toute l'Allemagne et la. vraie Allemagne ? Combien d'autres ne l'ont vue — comme certains voient la Belgique — qu'aux tables des hôtels ou des wagons-restaurants. C'est sous réserve de toutes ces observations que nous signalons ici les indications qui nous paraissent sérieuses a raison de leur source, sur l'état de 1 Allemagne. , Aux documents que nous avons déjà publiés, nous en joignons aujourd'hui un que nous envoie de Hollande le 5 mars, un ami belge. Voici .ce qu'il nous écrit : « Un industriel hollandais, français d origine et dans le jugement duquel j'ai pleine confiance, est rentré hier d'un voyaga a Cologne où il a passé trois jours. Voici son appréciation : » Ville calme, comme en temps normal , beaucoup d'enthousiasme pour les-événements de Verdun ! Enormément d'officiers dans les hôtels où ils mènent large vie. — Beaucoup de jeunes soldats dans les rues. Aucune trace de misère, ni de mouvements d'insurrection. Le moral est bon. » On dit là-bas que la guerre durera deux ans et cessera, faute d'argent du côte des Alliés. L'Allemagne se contentera des pays conquis I.... et de la Belgique ! » Le voyageur dont on nous cite le témoignage était à Cologne au début du mois et par conséquent de l'attaque contre Verdun. Reste à savoir, si depuis quinze jours l'enthousiasme, la confiance et le nombre des soldats et des officiers n'ont pas diminué... Notons aussi que ce témoin n'est allé que jusqu'à Cologne et que son voyage n'a duré que trois jours. C'est peut-être peu pour juger l'Allemagne en guerre, lorsque des homro.es qui y ont habité plusieurs années se sont tronïoés pur ses sentiments en temps de paix. N'importe, nous avons tenu à publier cede lettre par souci d'ob^v.î-vité et parce que nous croyons qu'elle renferme au moins -une part de vérité qu'il -J aurait danger à vouloir nier. Le témoignage d'un prisonnier Au moment même où allait paraître l'ar tiele ci-dessus, nous recevions eomm.upioi tion d'une carte qui mérite bien aussi l'at tention. Cette carte a été adressée à us ri* ses pa rents par un soldat belge prisonnier en Al lernagne.On comprendra qus nous ne ci tion: ni son nom, ni le nônT~fiu cmnp où il es retenu en. captivité. Nous les possédons l'un et l'autre, mais nous provoquerions en le: citant des représailles certaines. Disons seu lernent que cette carte est datée du 8 fé vriej* et, que les. lignes ou'on va lire on échappé à la censure boche : .( ... LA DISETTE HËGtYE ICI. LE! HABITANTS SONT RÉQUISITIONNEi POUR LE PAIN, LA VIANDE, etc. Au-s si. nous nous en, apercevons de plus ci plus. LA RATIOS DU PAIN EST DIM1 : NUEE DE MOITIÉ; la soupe n'est plu-mangeable. Plus de pommes de terre, i est vrai qu'on nous en a promis pcni une quinzaine de jours, niais en atten dant nous nous serrons le ventre. Heu reniement que nous avons les chers e irrécieux colis. As-tu deià mangé de h soupe aux betteraves, au. rutabagas, au. poissons ? t c'est une des meilleures) celle aux fèveroles n'est pas à savoi manger. Avives mets * laitance de ha reng ;infection), orge à Veau, maïs mou lu, qu'en penses-tu? Par trois lois on nous a servi la soup à « la panse de vache elle- puait, tan que 90 % des prisonniers n'y ont pa i touché. Aussi, les boches n'ont-ils jdu osé nous en resservir. Si les iournau. racontent qu'on est bien ici. donne-leu connaissance de ces quelques lignes qu t ne sont qu'un faible aperr< ris «ofr nourriture que certains ont osé qualifie i de suffisante. Crois-moi. je n'exagep ' aucunement, je n'ai d'ailleurs aucun in l terêt à cela. » [ N'avions-nous pas raison de faire nos ré . serves sur les conclusions un peu précipi ! tées de l'industriel hollandais dont nous : avons cité plus haut les appréciations. I LES DMITÎ3DEL'ALCQÛLÏSMI UN SOI-OAT BELGE TUÉ A SAINTE-ADRESSE Un. triste accident est survenu dimanch après-midi aux' ateliers de construction au lomobile établis par l'armée belge sur l : haut plateau de Sainte-Adresse. Un ouvrio . étant arrivé ivre et en retard, le chef de sec tion lui intima l'ordre de regagner son cari tonnement. L'homme s» fâaha et voulut si ruer sur le contremaître. Un ouvrier plac-i à côté de celui-ci et qui tenait une lime à li ■ main, voulut s'interposer. Le .pochard étai : lancé,: il alla s'embrocher la poitrine su la lima. Cet accident regrettable est dû une foi; i de plus à l'alcool. Et nous noms permetton de signaler aux administrations municipa ■ les la manière dont les tenanciei-s transgrés sent les règlements les plus formels, débi tant du matin au soir de l'alcool aux soldats L'abominable . Calvados n Vf-" h no» so! ■ists pour qui il constitue n:i :ïrovabl< poison, est la source des rixes nombreuse: 1 , qui surgissent chaque soir de sortie. Souhai i tons que ce dernier et terrible drame incit ' les administrations à mettre fin à cet îibus. Nopies issiires Is Allants ceatro u cardinal lorcisr ON ARRETE LES IMPRIMEURS DE SON MANDEMENT DE CAREME -o— La campagne allemande contre le cardinal Mercier devient de plus en plus agressive. Il apiparatt clairement que le gouvernement aJJtemand, n'ayant pas osé eut pécher le cardinal Mercier dè rentrer en Belgique et d'y exercer son ministère a décidé d'user contre lui de tracasseries et de mesures policières.L'agence WolUf elle-même se charge d'en fournir la preuve dans deux dépêches tout à fait significatives. Voici le premier de ces télégrammes expédié de Berlin en Suisse et communiqué de Genève au n Figaro » (n° du 19 mars) : <i Selon la tf Gazette de Cologne », le cardinal Mercier, après son rétour de Rome, a publié une nouvelle lettre épiscopale, disant que l'avenir de la Belgique est dans les mains de Dieu et que les Bdges catholiques doivent se rendre te premier dimanche de mai à la communion pour hâter la victoire des Alliés par leurs prières. » La « Gazette de Cologne » déclare que cette lettre est un abus des institutions religieuses ii des fins politiques. Les intérêts de l'Eglise servent au cardinal simplement pour sa propagande (politique. La « Gazette de Francfort » commente également très vivement cette lettre et fait entendre que 1 activité du cardinal Mercier devient intolérable. » Cette dépêche devait sans doute préparer le public à la seconde qui se trouve dans ce télégramme de Zurich au « Petit Parisien » (n° du 21 mars) : « L'agence Wolg annonce que, à la suite d'une ordonnance du gouverneur général von Bissing sur la censure, ordonnance qui prévoit des peines isévèrofl pour les publications de tout genre laites sans l'approbation préventive de la censure, des poursuites judiciaires ont été ordonnées, comme cela s'est déjà .proSuit, dans un cas pareil, en janvier 1915, contre l'imprimeur de la der nière lettre pastorale du cardinal Mercier. » L'imprimeur et quatre ouvriers ont été arrêtés.. » Voilà oamnrsnt le gouvernement allemand resiwcte la liberté apostolique do l'illustre iprékt à qui Rome faisait, il y a quelques semaines ,un si chaleureux accueil Nous ne tarderons sans doute pas dé recevoir des détails au sujet de est exploit policier. listes de prisonniers L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que no-us avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à. un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a été exprimé, nous nous sommes vus obligés de ; procéder à un tirage supplémentaire. Ce > tirage est naturellement réduit et nous çn-[ gageons tous ceux qui désirent se procurer - cette brochure à. nous envoyer sans retard j leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VINGT- - QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, ' les noms de quelques milliers de militaires i belges dont les noms sont compris entre 1 la lettre A et DET inclus. ' Cette brochure, d'un si grand intérêt pour - les Belges, sera expédiée franco contre L'cn-' voi de 0 fr 66, en un bon postal, au bureau , du journal, rue de la Geurso, 28 ter, Le t Havre. j Pour rAngleterre, les demandes doivent c être adressées à notre London Office, 21, r. Panton Street (Leicester Square) Londan ' S. W. Joindre 6 pence. r ■ - : i^ort d'un lieutenant aviateur belge Le 13 mars, le lieutenant d'artillerie André Smils, qui venait de commencer un stage à l'aviation militaire, a été victime d'un accident d'atterrissage, qui lui a coûté la vie. i Le regretté défunt était, fils du major de [ cavalerie Alfred Smits; depuis le début de la campagne, il se trouvait au front et avait, à nlusi -urs reprises déjà, donné des preuves éclatantes d on courage à toute épreuve; u -si S. M. le Roi daigna reconnaître ses brillantes qualités, en le nommant chevalier de l'Ordre de la Couronne et en lui décernant î la Croix rie guerre belge. Les funérailles ont ou lieu le 15 de ce : mois, devant une grande affluence de mon-r de; .Sans la chapelle ardente, dressée dans - un-' dépendance de l'ambulance (te..., le ccf- - cueil .entouré de couronnes, disparaissait î dans les plis d'un drapeau tricolore. ? Deux discours ont été prononcés ; l'un par t le major Pontus au nom de l'artillerie, l'au-t tre par le major van Oraubrugge au nom r de l'aviation. Puis V> lieutenant-général Drubbel, représentant le Roi, épingla, mir î la te ue du courage ; lieutenant, la croix s de chevalier de l'Ont ■ de Léopold, que Pa - Main-té venait de cont rer au -raillant oit:- - cier • i L" deuil était conduit par. le sous-ïïbute-| oant d'artillerie Pierre Smits, frère du dé--1 fait, et par son oncle le major die cavalerie i ! de Sovoye. î I Après un service religieux chanté à l'E-. ! glise de..., le corps fut inhumé au cimetière ! j militaire voisin, en attendant çji'ils puisse i être transîéré dans le caveau dé la famille, Les opérations en Asie DeMrtnïip Le cfépassBle de l'aspire Turs Puis qu'aussi bien, devant Verdun, les Allemands s'ébrouent, reprennent souffle, relèvent leurs îrtessés et enterrent leurs morts, tandis que l'aube es<pérée de victoire se métamorphose tpour eux en crépuscule de défaite, il noois est loisible de regarder d'un peu plus près les très intéresante et très importants événements qui continuent à se dérouler dans l'Asie turque et .persane. Le cSiamip d'opérations, sur ce théâtre lointain. de .la guerre, a l'aspect d'un vaste Jcfuadriilatère, limité au nord par la Mer iNoire et la Caspienne, au sud -par la Méditerranée et le Gol'le Persique. Le feu de la guerre y est- aillumé en trois points : d'aibrard, au nord, entre Trébizonde et Erzeroum ; ensuite, à l'est, au lac Van, au lac d'Ourmia, et alla frontière turco-persane; enfin, au sud-est, sur le Tigre, dans la région de Kut-el-Amara. On avait cru que le feu de la guerre s'allumerait aussi au sud-ouest, sur le canal de Suez, mais la^vaste entreprise turco-allemande contre l'Egypte est ajourne** à des temps meilleurs, c'est-à-dire sinW £ie. Les forces alliées qui opèrent là-bas sont, au nord-, Varméej:usse du Caucase; à lest, l'année rosse de Perse; au sud, l'armée hiin-do-britannique qui. venue de l'Inde, a été dé-barvquée à Bassorah et a remonté le Tigre dans la direction de Bagdad. # £ ii T/année russe du Caucase est celle qui a déjà été victorieuse à Erzeroum à Musch pt à Biflis. en Arménie. On lui a souvent attribué un effectif de 300,000 hommes; mais il est impossible à l'heure actuelle de préciser sa force exactîT que l^cm dit être fort accfue. Un seul renseignement paraît certain, c'est qu'elle dispose de 30,000 Cosaques mii représentent avec leur artillerie six fortes divisions. Cette cavalerie, essentiellement ma-nœuvrière, est partie au tfalop ~ur toutes les rouîtes oui se développent en éventail à l'ouest d'Erzerourn, On lui doit des prises de guerre importantes et l'occuoaticn de nombreux points stratégiques. Le* principaux objectifs de cette année russe du. Caucase sont, à l'heur# actuelle, le port de Trébizon-dfi. sur la mer Noire, au nord, devant quoi lé canon tonne déjà; la ville d'Bvzintçuian, à T'ouest, point dont les Russes vont se rapprocher rapidement maintenant -u'ils occupent Mamahafrum, à mi-chemin entre Frze-roum et.Erz'nisçnian; la ville ' Diarbékir, au gud. x>rès des sources du Tigre.Ce© points oonqnis, un rideau de fer serait abaissé entre l'Asie-Mineure proprement dite et les provinces orientales de l'Empire turc et la Perse. Une fois à Diarbékir, les Piusees, s'ils continuent leur marche vers le Sud, pourront assez aisément se saisir du tronçon déjà achevé de la fameuse ligne ferrée en construction vers Bagdad, — tronçon qui, d'Alep. mène déjà jusiqcj'à Nisbin, au noo'd-ouest de MospouI. entre les vallées de l'Eu-phrate et du Tigre. Il serait alors extrêmement intéressant do voir une flotte et une armée alliée apparaître sur les côtes de Svrie ou devant Alevandrette. Pour une telle opération les Ail:és disposent_ des nombreuses- troupes britanniques qui ont été concentrées en Eû'v/pto et de la base navale de premier ordre que constitue l'île de Chypre. Mais reci n'est rnie m u attendre mTeloues mois encore, sans doute, avant d'assister à d'aussi grands événements. *** Pour s'opposer aux entreprises de l'armée russe du Ca.ucase en Asie-Mineure, les Turcs paraissent assez dépourvus. Sur la rive asiatique du Bosphore,en face de Cons-tantinople, part la ligne ferrée d'IIaïdar-Pajcha oui est construite jusqu'à Angora. Mais Angora est à près de 600 kilométrés d'Erzingnian vers quoi marchent déjà les troupes russes venues d'Erzeroum. De plus, lo débit du chemin de fer d'Haïdar-Pacha est médiocre : deux trains iau plus, par jour. Qu'on v ajoute que les Turcs sont peu disposés â envoyer en Asie leurs troupes d'Europe on ils sont peu sûrs des vertus de leur politique et de l'issue de la lutte. Quant à leur armée de Syrie, elle doit rester surplace pour pourvoir à la répression de troubles toujours à craindre ou pour résister à un débarquement des Alliés toujours à redouter.Toutes ces désastreuses conséquences de la prise d'Erzeroum pour le misérable Empire turc avaient été nettement envisagées et appréhendées par les Allemands et les Germanophiles. A cet égard, il convient notamment de signaler certaine Chronique militaire du « Tiid », le . journal hollandais, .dont le rédacteur, __ un officier plfin de mr^inisances 'nour Bei^in, — considère la situation des Ottomans en Asie comme désespérée. *** Reste le secteur persan-mésopolamien. Les opérations s'y divisent en trois groupe*. Au nord de ce secteur, des troupes russes venant du 1^ .de Vân, en Arménie, et du lac Ourpiia, en Perse, paraisse rit «e diriger ver* Mossoul. A l'est, une forte eolonne'~de l'armée rus?e d^ Perse a frart^M m^n-tarrnès de In frontière • et descend dans la nla-ne du Ticfre par la chaussé^ dr» Kerind • "i- être aetuellerr^ent ar rivés à 100 ou 190 kilomèfr^s der- rsî^r" ville Fnfrn nv- f! r».a.tfdad. Ips Anglais sont arrétés sur le Ti^rr» ; Kuf-eMmara. îa.divjcifvn cféJiéra! Townsend est investie rxa.r le<= Turcs et on nas «jans inmiîétude sur «nn sort. T a colonne de 5i^nnr=. fln rr.-r-,A»r.] Avlmer. '• t -une nar le? i inondations ci les atta^i^s inces-santes des , Turcs Pt des \rahes. n'est pns encore na.r-venue à cp dé.^^.«?er pt ?» franeh'^ la d^rniè>'p éta.r»o qui la sépare de Knf.-eî-A^iara. T a ter^'M/é menace rus.ee vers rnTrîpd rîPut heurpusemerif fou-f. op.uver ef •- " ---r'' menf un rioq î^affo-ndus de cefte rruerrp mie voir ,o-' T^iVs^es pf Tp<? Anglais se paluer mutu^n^men' vain-j queurs dans la mystérieuse cité clés Krfljfos. i Paul CROKAERT. DERNIÈRE HEURE Communiqué officiel français Paris, 20 mars, 15 heures. A L'OUEST DE LA MEUSE, l'ennemi a. dirigé un bombardement assez violent sur la région au sud, de Malancourt. A L'EST DL LA MEUSE, après une préparation d'artillerie, les Allemands ont tancé sur nos positions de la Côte du Poivre une petite ataque- qui a complètement échoué. Bombardement intermittent de to région de Vaux et en Woëvre. Nuit calme, saut canonnade assez vive aux Eparges. Aucun 'événement important à signaler sur Vensemble du front, AVIATION Ce matin, à i heures, des avions anglais, français et belges ont bombardé le champ d'aviation d? Houttave, à l'est d'Os tende. Les dix-neuf avions' français nui ont pris part à, cette expédition sont tous rentrés. PARIS FAIT UN ACCUEIL ENTHOUSIASTE ?.u GENERAL CAD ORNA ET ACCLAME LE GENERAL j'OFFRS Paris, 20 mars. — Le général Cadorna. est arrivé k Paris, a 8 'heures 50, ce ma-tin. Il a été reçu à la gara* par-de Ministre de l.i Guerre, M. Thomas, sous-secrétaire d'Etat â la.'Guerre, le général Joffre et M. Tifctoni. Une foule immense, que la pdlice a été impuissante à contenir, a refoulé le barrage et a entouré les deux généralissimes, leur faisant une chaude ovation. Le général Oadiorna a gagné l'hôtel Maurice.——■»o« LE TORPILLAGE DU « TUBANTIA » Amsterdam,. 20 mars. — On appiend quo le gouvernement hollandais a envoyé une note très énergique au gouvernement aile-mand, au sujet du « Tubantia ». ,pi i■* L'ajoiïrnement des élections législatives PROROGATION DES MANDATS Ainsi que nous l'avions annoncé, il y a quelques semaines, les élections législatives qui devaient avoir lieu en mai prochain ! dans les provinces d'Anvers, Bradant, Flandre orientale, Luxembourg et Namur, seront ajournées. Le Roi vient, en îffet, de signer un arrêté-loi, ap-prouvé à l'unanimité fiar le dernier conseil dés ministres, en vertu duquel les dites élections seront ajournées, et la cessation dies manda» -. prévue par l'article 218 ! du Coda électoral sera inopérante. Une belle victoire du gouvernement italien —»o« L'ORDRE DU JOUR IMPLIQUANT LA CONFIANCE AU GOUVERNEMENT EST VOTE PAR 3'« VOIX SUR 155 VOTANTS Le débat engagé à la Chambre italieriifl sur la politique économique du gouvernement s'est terminé samedi par la victoire du ! cabinet Salandra. Le débat avait dévié, et c'est toute la. politique du cabinet qui se trouvait mise en cause, jusque et y compris la question de I la guerre. I M.Salandra a prononcé un discours qui a été écouté dans le plus religieux silence. — La guerre, dit-il, n'a pas été l'œuvre d'un parti, comme on l'a dit du côté socialiste; elle a été le résultat de la volonté concordante du souverain, du peuple et du Parlement. Elle doit être oeu-reuivie avec toutes tes énergies réunies du pays, non seulement pour le ' triomphe d;es revendications nationales. mais aussi du droit et de la civilisation.Cette dernière phrase a éié chaleureusement soulignée par des applaudissements ; presque unanimes. 1 M. Salandra continue : a Si d'autres peuven,t être plus aptes que les ministres actuels à conduire la guerre, il vaux mieux crue la crise vienne aujourd'hui que demain. » A ceux qui ont reproché au ministère de ne pas avoir marchandé l'intervention, je réponds que la marchander, aurait été la déshonorer. (Vives appmbatioais). n De l'alliance à laquelle nous étions liés i depuis trente* ans, nous devions sortir la ; tête haute et non comme si nous pratiquions i un chantage, et l'Italie en est sortie la tfitc haute ! » (Vives approbations et applaudis-' sements.) Apres les déclarations de M. Salandra, les chefs de Croupe ont expliqué leurs votcji. Tous ont affirmé ou'ils voteraient l'ordre du jour de confiance accepté par M. Salandra, sauf les socialistes officiels et les nationalistes, mais pour des raisons opposées, savoir : les socialistes, parce que le. ministère fait la guerre, et les nationalistes, parce qu'il ne la fait pas, h leur gré, avec assez , d'én:<rcie. M. Bissolatti a obtenu un très grand succès lorsqu'il a parlé au nom de tous les groupés de gauche, sauf celui des socialistes officiels-, pour annoncer qu'ils voteraient en fave.ir du ministère. •finalement. M. Sn.l i.nd.ra n demandé à la Chambre de se prononcer, h l'appel nominal, sur l'ordre du j - - déposé par M. Mor-purgo et ainsi conçu « La Chambre a confiance que le gouve-nement dans les circonstances actuelles, di-rigera sa politique économique et financière de façon à obtenir la défense la plus efficace de la vie agricole, industrille et commerciale , du pays. » j Le vote a donné les résultats suivants : i votanis, is5, pour 39i vtoix ; contre, 61 voix.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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