Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 23 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736n191/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & administration 2Sto nu do la Boiras — LE HAVRE Téléphone : Le Havre a' 14.05 Sirecteur : FEKMD EUEAT fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressée.« aS*"}rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21,Panton Slreet (Leicester Square) s. w. Quotêdien befiye paraissant &u Havr ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimea&f* Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.Qd. par trimeatPe Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 ftor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. »> .. 9 fr. a par trimeair® PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal ad Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4* page: 0fr.30laligno Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede la Victoire, Parisy qui en a le monopole pour Paris. Aberration... Ce n'est pas la première fols, hélas ! depuis le commencement de la guerre, que .notre compatriote M. Maurice Wilmotte fait «tout ce qu'il peut pour ressusciter des querelles que les Belges avaient décidé, de commun accord, de laisser dormir jusqu à la libération de Leur pays. Dans la « Petite Gironde » du 15 octobre, sous prétexte de faire connaître aux Bordelais les contours de la « Belgique de demain », M. Wilmotte ce livre à une critique acerbe de la législation de son pavs, du gouvernement de son pays et de deux au moins des groupes qui ^briguaient on Belgique, avant la guerre, la faveur de l'opinion. Il faut voir le ton sur lequel M. Maurice ■Wilmotte signifie ses volontés au gouvernement belge : « En Belgique, écrit-il, la législation maintient V inégalité du vole sous la forme la plus choquante : le régime fiscal n'est pas moins entaché d'arrivisme, et les fois ouvrières ont pu être qualifiées trop souvent de lois de façade... » Sommes-nous en temps d.e guerre ou en période électorale ? Le 15 octobre 1915. rçuand la Belgique gémit sous la botte prussienne, M. Wilîmotte écrit comme il était permis de parler dans les meetings de province un pe.u avant les élections législaferçs de t91f !... Nous nous permettons d'inviter les lecteurs français à se ?a.rdcr de juger la Belgique. et W Belces d'après le portrait, composé par M. Maurice Wi'lmotte. Dans le parti socialiste nar exemple, celui de tous tnxs partis d'orvnosition c]ui a réclamé a\ec Je plus d'énerm'e. avant la guerre, la revision de notre législation électorale et de nos lois fiscales, il ne s'est pas trouvé un seul homme politique, depuis le 2 août 1914, pour agiter publiquement les réformes inscrites au programme de l'extrême sauche. Sans Hbtite la Provid'ence avait-elle réservé a M Maurice WïtmOtte l'honneur d'être le premier en Belgique, et probablement le seul lui nui n'est, ni déirmté, ni sénateur, m représentant qualifié d'aucun parti noliti-que à rompre l'union sacrée consentie 5oveusemerit nar tous les partis politiques. Les attaques dirigées par M. WUrnotte contre les flamingants et contre les Flamands même, sont plus fâcheuses encore. Loin de capituler devant la demi-douzaine «Je turluberlus nui. de. leur embuscade de Js, Haye, prétendaient gouverner le peuple flamand et dicter la loi eu son nom au gouvernement bel9e, le « XX0 Siècle » a fait tout ce qu'il a nu nour désarçonner ces mes- , 3Îe,'jrs et. les rendre inoffensifs. Quelmies-Ttns d'entre eux sont revenus à la raison. Ceux oui sont restés à la « Vlaamsche Stem », convaincus aujourd'hui d'être au service du gouvernement allemand, ont perdu tout crédit ; tout oe qui a un nom dans le mouvement flamingant a rompu dé-finitiwment avec eux. Nous qui avons com-Sbatit.u avec une ardeur dont se so>nt étonmés içu*e.lques-uivs de nos amis les patriotes con-rtition'nets étaMis en Hofeiwle, no-ns consi-idëroTLS comme uoe devoir de rendre hom-ïnage au patriotisme et à l'abnégation des (chefs flamingants, à quelque parti politique kju'ils appartiennent. C'est h ces hommes-là cependant que M. rWïlmottc ne craint pas d'adresser, dans 'a ÎPeti/e Gironde du 16 octobre, cette abomi-meibte iiïfairc : « Soyons assurés que dès ïlemaini nos bons flamingants recommenceront., et que dès aujourd'hui Us méditent \queique plan destitué à assurer à leur cause M», triomphe plus rapide. » r QueJfcpues lignes plus bas, M. Wilmotte écrit que « la guerre ne change rien, ni les jesprits ni les caractères, et qu'elle n'étouffe sWjCu.n ressentiment ». Il démontre présentè-imen.t, noies en convenons sacts peine, que tes aphorismes ocmtienoenit une part de vé-jtiitié ! "Mais il n'est pas encore, heureuse-wneîiit, la Belgique tout entière, et il y a un. imomtore conisidérai>le de Belges qui, «au risque de ne pas lui ressembler, isTiomoaMit, se font un titre die gjoire iU'avoir changé depuis la guerre et d'avoir dépouillé vis-à-vis de leurs adver-jsaircs d'hier toute espèce de rancune ou (d'antaiosité. Ce sont ces Belges-là qui referont le pays. I<es siutres, les esprits cha-jgjrins et les cosurs rétrécis, qui goûtent un. jpteisi.r au moins étrange à rallumer le feu jBe nos discordes pendant qiue les Belges jcippiùmés trouvent dams l'union pataotique 81a, plus douoe et la meilleure consolation, kroibiro.mt après la guerre, dians la Belgique purifiée, le traitement promis au figuier (Stérile. ' Que M. Wilmotte se reprenne. Il n'est jpas mcone trop tard. Mais il est temps. La die son article résonne comme un blas-iphème. Il nié, figurez-vous, qu'il y ait une ême beige. Ame flamande et âme wallonne, vilt-ii, tant qu'on voudra. Mais une ôir.e Ibdïîp? h c'est une pifterie de mots »... Ces jnoïs extravagants sont extraits de sa «finale. Résistons à l'horreur que ce rictus Snspire. Retenons-mous de traiter comme il fte mériterait Tuiiiversitaire qui, un an après fjpYser, ose écrire ces choses-là. Pour un (aveugle ou un égaré de cette trempe, cent (ttiffle Belges au pays et à l'armée, Wallons aet Flamands, cathoteçues, libéraux et socia-lîlfetes prowveot l'existence de l'âme belge fè la façon du philosophe antique qui prouvât! 'le mouvement en. marchant. Non, il n'y a pas faire Beige su-r cent mi'He qjui contresignerait aberration, imprimée drailleurs a Brii1-(33elffies, plusieurs fois pair semaine, par la (presse ernboChée aux fins de démontrer au amande q'ue la Belgîkïwe, faute d'unité na-jfeonale, ne mérKe ni de ressusciter ni de fei^re.-si F.. N. Elu vont raidis les Belges responsables des raids des avions alliés tKlu—i— 1 La perspective de raids aériens français teur la Belgique .parait avoir ému les Allemands. Suivant 1' « Echo Belge », ils ont «annoncé qu'ils .rendraient les autorités com-/munales responsables pour les dégâts que (pourraient causer les lancements "de bom° 'bee par les aviateurs alliés. Si Iesdites bom-tbee tombent sur les casernes occupées par Ses soldais allemands, la ville sera condam-atée à une amende et les troupes seront Uw&BBéss chez les, hafcilasfe. La population françdse et l'armée belge »0<( ! UNE BELLE LETTRE DU MAIRE DE CALAIS AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL CLOOTEN. Le lieutenant-général Clooten, qui com-: mande la base belge de Calais, vient de re-! cevoir de M. Morieux, maire de cette ville, > une lettre qui nous apporte un nouveau té-' moignage de la délicatesse de l'hospitalité • française • i Voici le texte de cette lettre : 1 « Mon général, » Il y a un an que la ville de Calais, au , lïûlieu de fraternelles acclamations, eut l'honneur die recevoir l'armée belge en retraite.. » Je ne veux pas laisser passer cet anni-\ versaire sans v-eus adresser personnelle-f ment le témoignage de mon amicale syrnpa-( thie et d'admiration pour l'œuvre que vous , avez accomplie. » Depuis un an, j'ai été témoin, jour par . J'Oiir, des efloi*ts que vous avez dû faire pour i. organiser tous les services de la base belge ; à Cailais. : » Je rends hommage à la perfection de -cette organisation dont vous avez le droit _ d être fier, et je me félicite des rapports cor-_ diaux que j'ai eu toujours, non seulement - vous'' mais avec tous les représentants . de 1 armée belge, dans nos contacts jour-' naliers. ' » Cotte courtoise bonne volonté a fait que ^ jamais aucun incident n'est venu troubler le , patriotique t.ra.vail qui nous était assigné. i ténacité et la méthode de votre orga- msation ont rempli de satisfaction les Ca.'lai-, siens qui considèrent que les Belges sont ' pour eux autre chose que des alliés ou des "" anns, mais de véritables concitoyens. a " Après avoir ])endant plus d'un an par- - tage les mêmes angoisses, vécu los mêmes espoirs, les liens qui unissent Calais à la 1 Belgique ne seront jamais oubliés. » Quand, un jour que nous espérons pro-î chain, l'ennemi sera refoulé hors de votre • patrie, nous hisserons sur la tour flamande ? du nouvel hôtel de ville les couleurs francai" ■ ses h côté du draneau brlge, ce sera pour • nous le signal de la victoire : car notre mai-3 son oommurmJe vous appartiendra juscru'à 3 ce moment oui, j'en ai la conviction, ne tar-? dera plus. - » Cette union de nos drapeaux restera t ehez^ nous le svmbole de notre indéfectible - amitié d.-ms les bons comme dans lès mau- - vais jours. » Veuillez agréer, mon général, l'assurance ? de mes sentiments les meilleurs et les nlus i dévoués. 1 » (S) MORIEUX, n » maire. » Tous les Belges seront sensibles aux sen-t- timents exprimés si aimablement par M. le s maire de Calais. i LES FAITS DU JOGR e Nulle part on ne parle autant de paix en . ce moment qu'en Allemagne. a Nous signalions hier le langage curieux die La Natiodual Zeiitung de Bâle, si visible-s menu mspiré de so-urce allemande, et la proposition de dissolution parlementaire t tes conservateurs saxons. Aujourd'hui, on 3 annonce qu'un membre conservateur du Reichsta/f, M. von Brockhausen. demande s la constitution d'un « conseil de l'Empire s pour la préparation de la paix ». 3 En même temps, on télégraphie de Nev;- - York au Petit Parisien que les Allemands s viennent de commencer une campagne - d'agitation, aux Etats-Unis, en faveur de la - paix. Maximilien Ilarden a déclaré à un î correspondant américain que l'Allemagne , est prête à /aire la paix et se demande vu , la situation, pourquoi les Alliés veule*A 3 prolonger le massacre insensé des êtres t humains. D'autre part un haut officiel berlinois, donnant son avis à un représentant 1 de VAssociated Press, a dit que la paix vien- - dra au printemps. De leur côté, les Basler ftachrichten rap- 1 portent qu'on a lancé le bruit à Berne que î le mom.ent serait opportun pour une tenta- 3 ttve suisse en faveur de la. paix. L'initiative 3 de celle suggestion viendrait d'Angleterre , et est attribuée à un éminent journaliste de î la Suisse romande. Cette rumeur parait r coïncider avec le passage à Berne de M. Erz-berger, le député du Centre m Reichstag. t Comparez tout cela avec la réponse nette i et catégorique (Du général Joffre déclarant . à un lournal américain que ce serait un j crime de faire la paix en ce moment et , voyez par là qui a besoin de la paix... ; wwvwvmj ' Les ioumwux russes annoncent qu'en rai-, son des événements balkaniques, la Douma | sera convoquée le 3/16 nove-rnbre. \ CONTROLE^ NÊOESSAKè" Nous disions naiguère qu'il est indispensa-; ble que le gouvernement établisse un con-i trôle sérieux des iimombrables initiatives î prises un peu partout pour solliciter la géné-t rosité privée en faveur des Belges ayant - besoin de secours. i On nous communique un document qui i montrera combien ce' contrôle est néces- • saire. • i Un journal de l'Ouest de la France a publié la note suivante : n La conférence X... a fort intéressé les auditeurs ; elle a aussi profité aux réfugiés. . en faveur desquels la somme de 325 fr. SS a été versée. | » Le reste de lu recette a été ainsi réparti : droit des pauvres,. 100 francs ; personnel du théâtre, 112 francs ; à M. X..., 387 fr. 30 ; imprimerie et affichage, 40 francs ; grandes ijiflehes, location de chaises, concours divers et réserve provisionnelle, 590 fr. 25 = i 1,555 fr. 50. » Nous sommes tout prêts à croire que M. - X... n'a reçu ces'387 fr. 50 que pour les re- ■ mettre en tout ou pa,rtie à des œuvres bel-; ges, mais comment veut-on que des lecteurs ' étrangers ne posen! pas là un point d'inter- ■ rogation et ne gardent pas une fàcheuîse im-' pression. On voit que le conlrôle que nous deman-! dons est souhaitable dans l'intérêt même de eaux <iui prennent ces initiatives. Ui dcJauas ûb lettres entre 1b P sdb 1 Î fit le M AM? E UNE INFORMATION PRECISE L ET UN DÉMENTI FORMEL Une dépêche de Milan au « Matin » de ' Paris (n° du 22 octobre), annonce que le « Secolo » publie cette dépêche de Rome : -I (t Le Pape, dont les efforts pour rétablir I . la paix sont connus du monde entier, a adressé, ces jours derniers, un appel spécial au roi Albert de Belgique. » Benoit XV demande à ce souverain cc% prendre l'initiative des mesures qui pour-.u ront mettre un terme au conflit européen, ît )> Après avoir rappelé sa mission aposto-e- lique, le devoir qui incombe au Saint-Siège de ne rien négliger pour atteindre son but j- pacifique, le Pape ajoute qu'il a cru opportun e- de s'adresser à un prince catholique que la a- guerre a cruellement frappé. îs » Le monde a été émerveillé par l'héroïsnie du roi et du .peuple belges. Cette admiration ir ne serait pas amoindrie par les efforts que îr ferait Albert Ior pour amener la fin de la le guerre. » Le Pape renouvelle l'assurance déjà don-le née aux prélats belges qu'il fera tous ses lit i orfs afin que la Belgique retrouve son in-r- t rité territoriale. nt 11 termine par un chaleureux éloge du ts roi Albert., en qui repose sa plus grande con-r- fiance. )> La réponse du roi vient de parvenir au îe cardinal secrétaire d'Etat. le )> Elle est négative. » Albert Ier se déclare persuadé du rôle a- pacificateur qui appartient au chef de la ti- chrétienté. T1 rend hommage aux efforts ten-ut tés par le Pâme. Il le remercie de l'intérêt ss que le Saint-Siège témoigne à la Belgique, des éloges qu'il adresse à lui et à sa famille, r- » Le roi ajoute que lui aussi souhaite la es paix ; mais celle-ci ne peut être obtenue la tant qu'un soldat allemand s-e trouve en territoire belge. °~ n De plus, déclare Albert Ier ,1a cause de re la Belgique est. liée à celle des puissances de l'Entente qui jugerait inopportune, en ce II moment, toute initiative de négociations. » '.r Line autre dènêche de Rome à une agence l}~ dit que 1' « Osservatore Rornano » qualifie à de pures inventions et de fantaisies l'appel •r" soécial que le Pape aurait adressé au roi Albert de Belgique en faveur de la paix, 71 pour le conjurer de commencer une action efficace afin de mettre lin au conflit. Energiques déclarations du général Joffre le ——-«om— — - « LA PAIX AUJOURD'HUI SERAIT UN ^ CRIME... » —« NOUS NE COMBATTONS i PAS UNE NATION AYANT LES ME-u MES IDÉES QUE LES NOTRES. » m Le magazine américain Colliers Weekly 'f ipublie le récit d'une visite faite par M. r Owen Johson au général Joffre. Voici quel- a ques extraits de ce récit, d'après l'Informa-» tion: lu Répondant à une de mes remarques, le ie général Joffre m;'a déclaré que la différen-re ce qiud existe entre l'armée française et l'armée allemande réside dans la conception du rôle diu soldat. La théorie alïemamde tend ls à faire du soidat une u machine ». Par leur ■ie discipSine de crainte, les Allemands enlèvent la aux soldats toute initiative, rendent leurs m mouivemeaits absolument mécaniques, sou-ie mis à la volonté de leurs officiers. C'est 3l/ pourquoi ils doivent attaquer en formations iit serrées. Nos soldats au cojitraire sont trai-tés comme dies êtres humains intelligents, T. capables de penser par eux-mêmes dans les n» grandes circonstances. n. — Et la question de la paix ? a demandé le correspondant. v. — La. paix aujourd'hui, a répondu le gé-le néral Joffre, serait un crime envers la pos-,5, térité. Elle ne serait qu'un armistice, pen-dlanit lequel chaque nation con.tinuierait tîé-re vreusement à se Réparer pour la guerre. le La nation française est trop intelligente ■il pour se laisser égarer ou pour se laisser j_ tromper. a Nous ne combattons pas une nation ayant le les mêmes idées que les nôtres, mais une r.( nalion .ivre de l'idée de domination impe-sri î-ialte, uime nation qui croit qiue dans le pro. el grès du monde il n'y a pas de place pour les petits Etats. Du résultat die cette guerre suprême dépend le sort de l'Europe. Ou bien nous con-:i- epuerrons le droit de vivre dans la démocra-M lie et dams la paix, on bien nous livrerons 'PBœrope à l'irnipéiraaïisme. Partout ou vous — irez en France, vous constaterez que cela est compris du peaiple français. Le général Jofire a êgaXSment déclaré au corresponda-nt du Colliers Weekly : Toutes les précautions sont prises pour a" que la campagne d'hiver soif cette année ^ moins pénible que l'aminée dernière. ;; Ml® PROTESTE ! 3- -——))OtC i- PARCE QUE LES ANGLAIS COULENT TROP DE SOUS-MARINS ÎS s. Le gouvernement italien est en posses-i5 ïion d'une protestation allemande contre l'Angleterre. Cette protestation a été en" : voyée par l'Allemagne aux Etats neutres el et un-Etat neutre l'a communiquée à l'Italie. ; Dans cette note, l'Allemagne proteste — >s ce qui est passablement comique — confie i- l'emploi .par l'Angleterre d'un système de = réseaux avec lequel elle capture les sous-marins en les coulant au fond de la mer. !.. L'Allemagne pr-oteste aussi contre le sys-e- téme anglais d'envoyer de gros navires J- pour couler les sous-marins allemands, ■s L'Allemagne avoue que 27 de ses sous-r- marins ont fini dans les réseaux anglais, 18 a- autres furent détruits avant l'adoption de ces réseaux à l'aide'd'autres systèmes, i- L'Allemagne a donc perdu, dè son propre le aveu, depuis te commencement de la guerre, 43- sous-marine- i[ POSTE D EGOUTE »o« ENTRE LES DEUX LIGNES DE TRANCHÉES L (De notre envoyé spécial au iront) — Savez-vous ce que c'est qu'un poste d'écoute ? ir — Non ! a — Eh bien, voici. Les tranchées ne sont X] pas partout suffisamment rapprochées •pour que nos soldats puissent entendre les Ip moindres bruits anormaux cliez l'adversai-re, tels les pas cadencés des troupes en marche, le "heurt des gamelles,contre le y fourreau de la baïonnette ou la crosse du re fusil, les bêches qui crissent en creusant le sol, le cahotement lointain des véhicules n sur les pavés ou le ronflement des moteurs a d'auto. D'ailleurs le bruit des troupes et des transports amis vient souvent empê-ie cheir d'entendre ce qui se passe chez l'enne-,n mi. H faut cependant être en mesure de lfl savoir ce qui se passe dhez l'adversaire, la surtout la raiit. C'osi l'œil qui monte la garde le jour, à l'oreille de le remplacer la nuit. C'est à cela que servent les fpostes d'écou-,s te,sortes' de petits retranchements capables ^ d'abriter une dizaine d'hommes au maximum et situés bien en a,vant des tranchées u de première ligne. De là on arrive à enten-[V (îre à peu près tous les bruits que peut faire l'adversaire... parfois même les coups de n boite du feldwebel dans les assises de Michel. 1^ Comment on se rend au poste La v Ces postes sont, si l'on veut, les senlinel-les avancées des tranchées.Ce sont évidem-„ mcr.t des endroits des plus dangereux à. p' nccupei' : aussi sont-ils particulièrement re- cherchés de nos hommes. le L'accès de .certains de. ces postes est prtv r. tégé par un boyau de communica.tion Généralement fait au moven de sacs remplis de terre et placés nuitamment. Souvent aussi nos postes d'écoute se |s trouvent sur la rive opposée de la rivière occupée par notre première ligne. On y r.arvient par une passerelle montée sur des ;e tonneaux" vides ou à l'aide d'un radeau. Il n'y a parfois aucun moyen de protection ■ nour parvenir .aux nostes d'écoute. Alors, h 'î1 la grâce de Dieu ! On s'y rend en trottinant courbé vers le sol, sans souci du sifflement ,n sinistre des balles. _ Chez le voisin Un solide réseau de fils de fer barbelés défend l'accès des tranchées de première ligne. Les abords des postes d'écoute, eux, sont à peine défendus .par quelques chevaux de frise Aussi faut-il y ouvrir l'œil et ne pa.s abandonner du doiet la détente du fusil. L'un des plaisirs préférés de nos sol-N dats est d'aller surprendre le poste d'écou-13 t- d'en face. C'est loin d'être chose facile, =. mais le jeu en vaut la chandelle. En silence, posant lentement un pied a.prës l'autr», nos hommes s'enfoncent dans la nuit d'encre vers l'adversaire. Rarement i'I est possible d'arriver sur le poste allemand sans y être vu ou entendu. Aussitôt la fusillade v crépite. Mais en quelques bonds nos bom-mes sont sur l'ennemi : une courte mêlée et a" nos baïonnettes insnirent aux Boches un désir subit, de reddition. le Parfois la chose va plus facilement. Nos Q- soldats ont pu dépasser le <poste ennemi r- sans se faire voir. Les Allemands entendent lu du bruit, se mettent à tirer au hasard,droit id devant eux. Alors les nôtres profitent, à la ir fois du bruit des fusils qui couvre celui de n't leurs pas et de la lueur qui sort du canon rs des armes et qui décèle l'emplacement u- exact des Boches, pour passer derrière les st ennemis qui continuent à tirer au hasard. is — Bonsoir kamarade ! leur crie dans V i- dos une voix railleuse. Aussitôt fusils par s, terre et mains en l'air. Et ce retour avec ;s les prisonniers vers nos tranchées se fait bf-aucoup plus vite que l'aller. Certains pes-'<5 tes d'écoute boches ont. été cueillis de cette manières .plusieurs fois de suite. é- s" Un merveilleux point de vue n- (i- Nulle part on n'a d'aossi jolie v.ue sur le terrain situé entre les deux armées que des ',e postes d'écoute.. En effet, l'épaisseur des iT tranchées est telle qu'il est difficile de voir sur les côtés en regardant par dessus. Par ^ les créneaux la. vue est également limitée le Des postes d'écoute, par oontre, on voit e" derrière soi la suite des tranchées de prs-°* mièire ligne assises et les positions enne-!r mies â perte de vue. Là-bais entre ces deux arbres se trouve e_ le lance-bombe .allemand qui a envoyé des mines toute la journée d'hier, mais qui, re-:1" péré dans la soirée a été aussitôt, réduit au ls f ilence. Peut-être même a-t.-il été détruit. [s On le saura les jours suivants. De ce coin la partent les petits obus d'un canon-revolver qui viennent régulièrement, battre le petit " chemin qui mène ici. Plus loin dans le bouquet de grands arbres se trouvent des pos-Jr tes d'observation. A la jumelle on voit f'é-® chelle de corde qui mène à la plate-forme dissimulée — plus pour longtemps — par le _ feuillage. Aucun mouvement me vient révéler les deux armées on présence et cependant dans ces trar.ehécr sont prêtes au combat les forces vives de deux nations. Pas le. moindre signe de vie. T Lapins et canards en joie s- Les animaux par contre s'en donnent à -e : cœur joie. Dos lapins gris passent sans se. a» presser, des canards s'ébattent bruvam-;s irent dans les marcs qui s'étendent un peu e. partout ontre les deux fronts. Cette année, — r oint de chasseurs - férCces ' traquant sans, re ni lié le gibier : seuls quelques coups- de fuie -il viennent, -de temps à autre effleurer l'eau s- auteur d'eux a.van< de s'élever d'un ricA-r. 'tiet en sifflant. Nos eainards peuvent a s- l'aise Plonger ou prendre leur vol en bat-îs n t vigoaireusement des ailes tout en lais-saut traîner pendant quelques mètres les s- nattes dans l'ea.u -où elles 'tracent deu.r 18 loïît's sillons argentés. le L'^s oiseaux chantent sans plus s'occuper du bruit du canon. Las balles et les obus "e n'ont pu ébranler tous les arbres. On trou r- ve encore perchoir à volonté et la aourri- Ah ! la bonne vie que mènent là-bas les animaux. On • se croirait à cent lieues du champ de bataille. C'est à regret que l'on quitte ce petit coin jaisible. Mais des sifflements suivis du choc mat des balles qui s'enfoncent dans la terre nous apprennent que l'ennemi nous a. aperçus. L'un après l'autre, à vingt mètres d'intervalle nous en aillons pour offrir une cible plus petite. Les bons mots vont leur train pendent Kte que nous rejoignons la première ligne : — Pas de danger tant qu'ils visent ! — C'est moins dangereux que de traversent ser la rue Neuve ! lées Cela rappelle les tirs Flobert de la foire les de Bruxelles ! sai- A. MATAGNE. i en UN ANNIVERSAIRE sant k>((. Il y a eu trier 22 octobre un an que s'est s et constitué à Londres la u Commission for Relief in Belgium » qui a secouru avec tant 1[1 e_ d'intslligence et de dévouement la popula-, tion civile de notre pays pendant douze lire mois- gar: Nous tenons à rendre à l'initiative et à ,ujk Ici gén'irosite de nos amis d'Amérique le té-r-nu- lr&igaage de gratitude qu'elles méritent. j}]es Aussi serons-nous heureux de publier dans axj. notre numéro de demain un article où M. le chevalier Edmond Carton de Wiarl dira à nos lecteurs le3 di;'fl»ltés et les bienfaits aire de cette grande œmrf. LA SITUATION" MILITAIRE 1cm- x à uwvwvwM Vendredi 22 octobre, midi, pro- Sainis que l'on puisse dire qu'ils se préci-éné- juteuili, les événemefnlt,s marchent assuré-s de ,mcn.t vite en Serbie. Au nord, sur le front parallèle au Danube, les Serbes, battant 5 se 6,1 retraite, ont occupé leur position de confère centration, à cheval sur la voie ferrée Bel-►n v ffrade-Nich et sur le cours de la Moraiva. des Cel,te Jligne semble robuste. Elle est fJan-i. Il ^ Ia gauche par le cours de la Ko- ■tion jouibara, — affluent du Danube qui, cou-■s è J,anit du s"*1 » nord, se jette dans ce lànt fleuve en amont de Belgrade, — et par le aent ,Inont Kosmaj ; à la. droite par les liau-teuire qni dominent le coure die la Miava. Cette position de concentration est à la dislance moyenne d'une trentaine de kilomètres du cours du Danu.be,Une télle ligne peut fêlés ■ ,,r.résistance d'une ceirlaine durée lière S1 artillerie senbe est bien ravitaillée en eux m™;i|ti'ons et si les Auislro-AIMeimands ne che- ine,!,'n, -}ils en i®u des renforts trop im-il et l:'or ,ri ?: t'est, la situation, est plus grave . Sua- la ligne Zaïtatier-Kniazevatz-Piirot-VIas-sol- nt-i! u' ,c est-à-dire sur la Digne qui couvre cou- iAoîta6?, Serbes résis^tent à la poussée des cile i- Vf bc,»™«s du général bulgare Boja-iten- cn, °ffen«"e sur le Timok, et aux di te" 7^OBs. bu|Sares qui, venant de Sofia, veu-l'en- S, s emparer de Plroti atteilldre à ossi- Jf M»rava et la grande ligne ferrée. 0e ^ ^US au sud, 1 armée bulgare cruii s'était lade S+<:CTllréei'' Kustendil, a, comme on le m-n Spoussé sora aile droite dans la résion te et ^ ou- lisne -ferrée est tombée un pouivoar et est parvenue, avec son œ ptVrM4 aile _ gauche, jusqu'à Kotc-ha- Noa dMittivh n'l(P' q™ s?Iit les P0®'163 avancés iemi Dewc®s s etonnent que le corns dciit ?2®dll'10nillaiire franco-britanniqiue de Sa- iro t ne ^ CT^re intervenu en iUa fùf déif „TL 8er¥t Prodigieux' c'est qu'il i de î,,, i entré en ligne. A supposer même non 2? Ie T08 des fore« expéd i t i on.naires eût nent ent„SUr et prêt à dôbarS In- "tes qu'U eûr^l-m?tirie,,ement ^Possible ' 11 eQt été mas à terre et amené A nied •, d œuvre. II ne suffit point que des fanteV- ls i1' sms descendant des paniuebots • il faut en par core déposer sur qu'aile charrà Partit" ivec ne, les chevaux, 1^ bêtes de batte muni: » ÏWî! 16,16 K6oùélHf °iles- Un^ 'armiez'P?e V™*™™**** Ô rat-ions que^orsqu'ISe tTam-^^'pfed ^S la campagne des Baiklns en qS "S réohal "a s.* prs- s^toople, du Danube à la Corne d^Or" Ilne" Mirèn^à"dire ia rti'^nce de rûlvf;,, "a" a -;Iarse*Me, ou de Bruxelles à T® te te?." ^ff"rément sur cette longue route d€3 oyi ,wJLe^ '"sq.u'ici allumé .-„|P sur les , re. ->0 kilomètres qui séparoat nHsraide <te t au bulgare : mais, bientôl si ruit AHiés hAterat leurs débarquemenls une ir coin ,'S?® ;rodouteWe, remontant d^s' iritves de" S —» - »*<& j&jstî a œ f'ê- heureux sur deux points essentiels On rme S Xm r"' stratégique immédiat que ir le fe„Altaan,Js se proposaient était la prise de 'possession de la grande voie terrée trnnf ,'esf "ie^de ^?ifnDw"i'nSk^ar,riy"Rowno' 'on-îant oue de 900 kilomètres'. Or. ils ne sont in* îbat ?««?> Parvenus à se saisir de câte vofe' •» le. je. secteur Swenzjan.y-Vilna- n, i^ DnWl|,<:hl'- smf «or 350 kilomètres. . es Russes viennent, de remporter un gros sut^cès au sud! de Baranovitehi à ? pSL -, npe,t' et\ d'autre pari, au sud du it à ' 'Pel' ds po.«rsuiivent teur offensive sur 5 de Rovnf Ur»-ei?U Styr'J,à ''eSt da Samv et a m- ae ^ no- Ces heuireux événements ont non *tl seulement pour conséquence d'écarter l'eS ir.fie »emi die l'objectif sfi-atégiaue S™' sans. "njt. fort. «1 atteindre, mais ils pouoratent • f.i- quejqiue jour, par teur dévelopmernenf, cnm-•c.in prometline seneusemen't la sulidité du cen-•ieA- ennemi en séparant l'armée d'Hinden-nt a J)?urg de 1 armée du due Léopold de Ba-liât- V'ere et celle-ci de l'armée, de'von Linsin-lais- gen. Le silence est, toujours officieilement, les S?™ W tes opérations russes en Gali-leu.r c,f et, vers la Bukoviine où les déipôches privées déclarent la si't.rsalion cr.M.ifliie pour les îp^r Autrichiens. Rien ne pourrait mieux connus jun'er l'orage dans les Balkans qu'une nou-ro.i velle menacc paoscovite vers la plaine hon- îrvï. Llroise. mmmm Commusiqos officiel français Paris. 22 octobre, 15 heures. e L'ennemi a tenté, hier soir, sans aucun succès, une attaque contre les saillants Est et Sud-Ovœst du fortin de G1VENCHY. Il a été aussi repoussé très facilement dans la vallée de SOUCIIEZ où il tentait de progresser.EN CHAMPAGNE, le bombardement £ 'allemand se maintient très violent à l'ouest r de Tahure, à l'est de la butte de Mesnil el l dans la région de Ville-sur-Tourbe. Nous avons partout riposté par des tirs de ré-fl pression, visiblement très efficaces, sur ' les batteries et les tranchées allemandes. L'explosion d'une de nos mines, en AR-[_ GONNEy a fait sauter et a entièrement détruit un poste e-nnemi. • UN GROUPE DE NOS AVIONS a bom,-b bardé le parc d'aviation allemand de Cunel, ;• entre Argonne et Meuse. LA MENACE BULGARE ET L'ACTION DES ALLSÉS Athènes, 22 oct. — Suivant les journaux de Salonique les Bulgares, après avoir occupé Pirot, s'avancent dans la direction de Ni ch. Suivant d'autres informations, le® Bulgares n'auraient pas occupé Kramianovo. Ils auraient été repoussés entre Egri-Planka et Stratsin. Ils ont été également repoussés dans la région de Vélès. i- Les troupes alliées s'avancent vers Me- • nir-Kapou et ont franchi le Vardar, mena-t çant l'armée bulgare, au sud d'Istip. t »o« I" LE KAISER A VOULU VOIR LES DEGATS A LA COTE BELGE Londres, 2 oct. — Selon des renseigne-ments parvenus de Belgique, le Kaiser, [. accompagné du prince Eitel et du général 0 von Falkenhayn. aurait visité les batteries c do la côte, à Osteoide. Il serait également au quartier général i. du duc de Wurtemberg, à Gand. ;! Sa visite était inattendue même des of-i. ficiers et généraux. 1 Ls Roi Gbi® T ai Iïïb ))0« Le Rcfi Georges V est arrivé, vendi'edi g matte- an. eew Au Havre, par train spécial, ,3 Sa IVraiiesté Eilîe a é>Ee saluée h Ta gare .pair toutes lés autorités civiles et miffiitai-res de i la place. Les hon.neurs ont été rendus par , des détachemeints cite troupes, notanimeat par des fusiliers marins finançais, p Le Roi a longuement visité les camps „ .britarmiiciues installés caix «wimW ae " la ville |r Après te dêjeumer qiiî a été servi dans " le train spécial, le Souverain s'est rendu aœ quais où il a parcouru les nombreuses 's installations destinées à l'ai'mée britanni-ls que. L" IjC Koi a également visité la. « base » où U rimû 11 ^ "-««tlazKX il 10 - : : > Communiqué belge ——»o;u ql 20 octobre. i- A part un violent bombardement de nos i- tranchées au nord de Steenstraete, la jour-i- née a été calme. t Les assassinats de Bruxelles e 1 »o« UNE DECLARATION OFFICIELLE d AU PARLEMENT ANGLAIS Lond Lansd'owne a fait à la Chambre des ^ lords une déclaration au sujet de l'assassi- nat de Miss Cavèll. l" « Voici quelques mois, a-t-iî déclaré, que jj nous sommes sains cesse révoltés par des , faiits dont chacun est plus déplorable, pkis pénible que celui qoii L'a «at^wu-Vrlé. Mais je ^ diouite que rien ait ému d'aveniage le peinple ^ angllai:s que la manière dont cette malheu--, r-euse in-hnnièie a été exécutée. ^ » De/ sang-froid, il paraît certain cfu'eUe 2 s'était expçi'Sée à une punition peut-être sé-^ vère ; mais je n'hésite pas à dire qu'on jT auirait pu au moins s'atetndre à une mesure a" dte clémence, qu'aucun pays civilisé n'aurait refusée à u»e personne qiui n'est pas seulement une femme, mais une femme très p bra.ve, très dévouée, qui consacrait tous ses ,j. effo-rts et toute son énergie à adoucir les souffrances d'autruii. ^ )> L'ambassadeur des Etats-Unis a com-. muniqué au Foreign Office un rapport dxr ministre des Etats-Unis à BruxeMe's, rap-j" port qui montre Que, jusqu'au d)e<rnier mo-ment, les représentants de l'Espagne et des EHats-Uniis à Bruxelles £aa.t tous leurs L_ efforts pour oibteniîr uné commutation de peine ou> tout au morns wa sursis. Ce r>ap-^ port va être publié sans retard, j » Deux Françaises devaient étire exéetv u tées Innidi d^r-n4er nou.r a,voir décrié asile à. T des soldats français. Mais à la suite d'éner-giques rep;résen.tations faites par lis Pape et ' par le roi d'Espa.gîie, les exécutions ont été ajournées jusqu'à ce que Tempereur d'Alle-l_ niagne ait étudié raffaire. » ON SURSEG8T A L'EXIÎCUTION i- DES CONDAM\^S DE BRUXELLES i- Les journaux français pui)Bemt, vemdrodâ !- matin, l'information suivante : « Le baiser a adressé à Alphonse XIII un télégramme îflii annomçant çuH gracie la ! comitesse de Beîl'eviMe, Nfî-le ThtiJïer et le« !." aulfcres Bruxellois condamnés à mort sou si rincuilpiation d'avoir facilité l'évasion de ^ jeunes Belges. » i. Au ministère be'lge des Affaires étran-^ gères, on a simplement reçu avis que le kaiser a ordonné de surseoir â l'escéciiïijsoiQ) d.es coa<îamn^s encore yrvmts. 21f ANNÉE. — Série nouvelle. — N* 546 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU F10NT) Samedi 23 Octobre !915

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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