Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 24 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mc8rb6x381/
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mmmmmmmmmmmmm DIMANCH£ 24 NOVEMBRE 1918 L'UNION DANS L'ACTION VINGT-QUATRIEME ANNtE ABÓNNEMENT8 Les prist seront Bxés tres prochainement ANNONCES (Tarif provisoire) Annonces ordin., petite lig e..1 00 Reclames (3* page), ia ligne. . , 2 SO Fait^div corps la ligne 5 00 Faits divers fta i~* » 4.00 Réparat. judiciaires.» 4.00 Necrologies . . . • 350 centimes Ie numero Instaurare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles Les annonce* sont regues au bureau du Journal BBEsms»igiESCTiics»a^issgssssmCT^^ immense devant nos soldats accompagnés de delegations ChüÖUT par tout le peupie. UC01POSITI01 DU lOUVEAli MINISTÈRE Nos leoteurs auront lu avec la plus vive attention Ie discours du tróne, première et solennelle manifestation de ia roprise de la vie publique en Beigique. Le discours royal nous annonce des temps nouveaux, et il le fait dans uno note sobre, vibrante, oü perco a chaque ligne l'allógresee do la victoire. " Nous ne songoons pas a ropfendro en ce moment la première partio, la par tie historique de ce discours. Nous allons droit a la partie politique et au programme d'avenir que nous trace le Roi aujourd'hui et que ie gouvernement nous dóveloppera demaia; La pensee royale se ramene au prmcipe fondamental que Yoici :' ii nous fait a tout prix maintenir l'union qui s'est atflrmée si fraterneilement au cours de la guerre. Le Roi ne pouvait tenir un autre langage et certes, pour notre part, nous appuierons avec uneeonviotion sans réserve les mesures qui seront proposées dans le but. Il va de soi que dans une sociétó politique, profondement diviseo sur une série de graves questions, l'union ne peut se faire que par des concessions réciproques. Nous devons nous habituer a arrondir les angles. Cos concessions réciproques, le Roi nous les demande dans le dömaine de la iibertó religieuso; dans le domaine du dévéloppoment phy.sique, moral et intellectuel de la classe ouvrière; dans le domaine d'une alliance loyale du capital et' du travail; dans le domaine de la réglementation definitive de cette ópineuse question des langues; daas le domaine des réformes judiciaires. Dans tous ces domaines l'accord pourra se faire : nous le souhaitons de tout coeur et, avec l'aide de Dieu, nous travaillerons de tous nos efforts a ressuseiter une Beigique « de plus en pi us unie, de plus en plus ,digne d'etre chérie par sesenfanLs ». La « longuo salvo d'acclamations » qui a souligné cette adjuration soiennelle du Roi nous permet d'espérer que la Beigique entière s'atteliera d'un effort vigoureux a cette oeuvre d'apaisement et de concordo dont nous nous étions permis de signaler dès le premier jour l'impórieuse nócessité. C'est a, dessein que nous avons réserve la delicate question de la revision electorale, qui vaut bien une mention spéciale, * * Le Roi nous dit que « régalité dans la souÜBance et dans l'endurance a créó des droits égaux a l'expression des aspirations publiques ». C'est l'annonce d'une revision de l'article 47 dans le sens « d'un suffrage universel pour tous les hommes dès l'age de la maturité requise pour l'.exercice des droits civils ». Doncle sufirage universel a 21 ans, et le discours du Tróne ne fait pas la moindre allusion aux garanties que peut exiger l'esprit de conservation sociale. Cette formule, d'apparence radicale, ne 'nous émeut guère parce qu'elle ne nous surprend pas. La róformo, comme il se dit, « était dans l'aïr » et il fallait s'attendre a ce qu'elle nous fut proposéa par un cabinet de Nul, du reste, n'a jamais pu se bercer de l'ülusion que la formule de l'article 47 était definitive — ce définitif n'est pas de ce monde — et nul ne pouvait croire quo le suffrage universel pur et simple, déj a organise dans les legislations de pays dómocratiques, instauró aujourd'hui en Angleterre, en Hongrie, en Allemagne, n'allait pas faire son tour en Beigique. Tout se réduisait a une question d'heure et d'opportunité. Le Roi estime que l'heure est venuo et que « l'égalité dans l'endurance »> a résoïu la question d'opportunité. » Au surplus que valent les formules ? Elles Talent exactement ce que valent les lois destinées a les mettre en ceuvre et les règleBients d'administration publique chargés d'en assurer l'exécution. Qu'on le veuille ou non, le sufirage universel ne sera jamais tel dans le sens rigoureux du mot. Il y aura toujours des conditions, des restrictions, des exceptions. C'est dans la determination de ces modalités diverses que nons aurons a faire preuve d'un esprit de conciliation, bon dans la vaine pensee d'assurer le triomphe de nos preferences personnelles, mais dans la pensee plus haute d'assurer le respect de la justice sociale et de consolider l'union nationale. Le parti socialiste qui lutto depuis plus d'un quart de siècle pour la conquète du suffrage öniversel, peut se réjouir d'une victoire dès aujourd'hui certaine. Nous lo lui disons tros Bincèrement: nous nous en refouissons evec lut, s'il prête la main au respect des garanties conservatrices que róclainent l'ordro et la paix publics et surtout s'il use avec sagesse et moderation de l'arme qu'il rêve i'avoir entreles mains. * * - Tel est done le programme general es- quissó par le roi et qui sera propose par le gouvernement^ Du gouvernement même nous ne dirons pas grand chose en ce moment, car nous n'avoas pas a confesser que sa composition nous ahurit un pou. Mais ici encore, nous devons attendro los faits. Il n'y a guère» dans le domaine politique, qu'une seulo question sur laquelle nous soyons irróductibles : c'est la question do nos liberies religieuses. La discours du tróne nous dit que les lois doivent concourir a ce quo les divergences dans le domaine religieux ne soiont pas un element de diversion dans la vie civile et politiqne.Nous applaudissons a cos paroles. Nous n'avons jamais demandó que la Iibertó. Et nous préférons la liborté avec ses perils au privilege avec ses inevitablesservitudes. Nous pouvons avoir la confianco que les membres catholiques du gouvernement veilleront a ce quo ce principe* recoive uno execution complete et loyale. Quant aux personnalitós du nouveau cabinet, nous connaissons la plupart d'entre elles. Il s'est produit dans les attributions ministórielles des modifications dont la rain son nous écfaappo : pourquoi M. Ren kin passo-t-il dos Colonies aux Chemins de for ? Nous applaudissons a la presence do M. ds Broquevillo au département de l'Intérieur. Ii y saura fairo preuve de eet esprit d'initia-, tive et d'organisalion dont il a donné la mesure au ministère de la guerre et que ia situation difficile créoe aux communes belges par la guerre va mettre a une rudo épröuve. Le Cabinet esc preside par M. L. Delacroix. C'est dans toute la force du terme un hommo nouveau. Il se présente a nous, sous unparrainage illuslre et.fort de la consideration qüi vaut une place prillaate au barreau. C'est beaucoup sans doute. Nous lui souhaitons sineërement ;de réussir dans la mission pórilleiise dont il vionc d'assumer le fardeau et ce n'est pas nous qui sbagerons a lui gifeer softs' ïe piéd cette I&taie " peluro d'orangor qui a provoqué la chute. de maint grand ministère. -->—isb-^obu «e' E3ST00 5B LA S£ANCE A LA ClülBiE Nous avons pubiió, dès hier, lo discours du Tróne. La seance his tori que de vendredi était présidée par le doven d'age, M. Visart, bourgmestro de Bruges, assisté de M 'A. Dovèze et Pocher, tous les deux officiers dans l'armée beige. En attendant l'arrivée do nos souverains, M. Cooreman, président du Conseil démissionnairo, prend la parole, fréquomment interrompu par dos appiaudissoments. M. Cooreman rappelle tout d'abord les paroles prononc'ées par lo Roi, devant les Chambres, le 4 aoüt 1914 : Si l'étrauger viole notre territoire, il tïouvera tous les Belges ranges auteur de sou S-juverain... J'ai loi daas bos destinées.ljn pays qui a cette foi ne périt pas. La Roi fut 1'interprets tluëie de la Natioa, et le drame comnienea. Il faudiu le reeul du temps pour faire l'histoire de cette guerre, qui se termine par I'effondrement des peuples qui Tont provoquée. Mais, quoiqu'il eu soit, dèj ce jour la liberie nous est rendue et nous v .yoris avec une legitime fiertê le Roi Albert rentrer a la téte de ses paaianges vietjrieuses. Pendant non exil, le gouvernement établi au Havre eut a prendre, a raison de la gravité des événetnents, de lourdes résponsabités. 11 lui ialiut réarganisér l'armée, assurer ie ravitaillement des regions occupées, envisage! la situation qui ser'ait faite aux iuvaUdes lortilier nos relations économiques. L'union de tous pa-vient a combler les déiiits resultant de l'msuffisanoe de nos ressources économiques et finaaoières. 11 ne m'apparfient pas de jugar les eöjrts que uous avons fait : c'est a vous qu'il revient de le ïaire. Nous avons toute conilance dans Voire impartial lugeineat. ' Au 17 novemhre dernier, le cabinet aremis sadéinission au Roi.Aucun oonuit n'avait surgi.inais Je gouver-^ nernent a jugé qu'il oouvenait d'en agir ainsi a la veille de la rentree du parlement, pour permettre au Roi de faire appel a des hommes ayant pussé les quatre aunées terribles sur le sol de la patrie. M. Cooreman a rendu ensuite un vibrant hommage au Roi et a la familie royale; a l'armée, aux volontaires qui n'oht pas hêsité a passer ia fronttere; aux ouvriers qui ont aiine mieux endurer toutes les privations que ti*availler pour i'edi.emi. Honneur au.i d^vouês diplomates qui ont recou vert la Beigique d'une égide dont la force trahissa it la sympathie 1 (Appl.) M. Cooreman salue particulièrement M. Hoover, dont 1'action énergique et continue ju^tifie amplouient le brevet d'amitié que lui donna; le Roi. IL salue le cardinal Mercier, le bourgmestro' Max, Ie président LevyMorelle, notro ami Théodor, le general .Leman. Condons ces noms a l'Histoire et a l'iminortalibé, M. Cooreman salue les nations altiées auxquelles il exprime et la reconnaissance du pays et la plus entiere 'confiance. La France a un ui'ojt spécial a notre gratitude, ditil (La salie dëbout ttcclame louguenwnt et les oris répêtés de : « Vive la France 1 » iretentissent.) Le tact déiicat avec lequel la France a accueilli notre gouvernement au Havre nous permet de dire que ie souvenir ne s'en eftacera jamais 1 Maintenant, conclut M. Cooreman, place au gouvernement national, ii est en mains adres, ii. a droit a notre concours unaaünel LA VISITE DU ROI A 3AINTE-GUDULE On impresslOEinant acta de tal Vendredi vers 4 h. 1/2, tandis que les invites a la reception de l'Hótel de Ville gagnaient la Grand'Piaco, l'attention de quolquös personnes fut attirée, Place SaintoGudule, par la presence, a la porte Sud du temple, du suisse en uniforme de grande cérémonie. Aux curieux qui s'informent, il est répondu que personne, sous aucun prétexte, ne peut pónétrer dans l'édiiice de ce cóté. Seules los portos latéralos du grand par vis sont ouvertes et rapidement queiques passants, intrigues, y entrent. On est blentót fixé : un nombreux ciergó attend a l'entrée la venue d'ua personnage, sans nul doute tres haut place. Bientót uno auto s'arrets et un officier du palais en deseend. Presquè au mème moment éclateatj au dehors, des oris nombreux : « Vive le Roi! >• C'est, en effet, notre souverain : avant sa visite oilicielle au magistrat communal, il a tenu a venir lóuer et romercier ie Dieu dos armées qui lui a donné ia victoire. Tel le maréehal Foca, quand on le félicitè, quand on le loua des éclatanis succes remportés sous son commandemeiït, répond en Chretien : Non nobis, Üomine, sed nomiai iuo da gloriam'! Aibert parait, seul, salué d'abord par 1'assistance avec un respect silencioux, que commando la ihajesté du temple. Mais bientót, comme le Roi, après uno profonde inclination, s'avance lentement et qu'on v.öit derrière lui la princesse ^Jano-Josj, ayant a sa droite ie due de Brabant, ti sa gauche le jeune comte de Piandre, lenihousiasme ne oonaait plus de résor/o et de la fouio, qui en un clin d'ceii a grossi dans d'éaormes proportions, une clamour formidable monte. vers ia voute : Vive le Roi! Vivent ses enfants! Croix et ciorgos en tote, on conduisit procession .iellom3nHe3aujlfdstes-Ti3Heara--veraia chapelle duy. Saorement, oü iis sont retjus par S. E. le cardinal Mercier, eoiiï'é do la mitro et porteur de ia crosso. Pais le cortege gagiie le grand choear et, pieusemem, le Roi, les princes, la princesse vont s'age-' nouiller devant le maïtre autel. Sur l'assistanco empoignée, les g'randes orgaes dóversent des dots do mystique harmonie. Puis la maïtrise chanlo ua hymne au Seigneur, une prière a la Vierge et, finalemont, ie cardinal entamo le Do/nine, saleUm fae Mèmm nostrum Albertu,n. Puis unoBrabanQonne majestueuse et lente... Cost fini, déj a : c'est court, c'est simple, admirablement simple. Mais comme c'est grand, précisément par cette simpiicité ! Le Roi se retire et, comma a son entree, on l'ovationne frénótiquement. Quand, la porte refermóe et le bruit de nou/elles acclamations couvrant au dehors celui des automobiles, le cardinal Mercier reparait, le grand patriote, le soutien et le consolateur de la Beigique a toutes les heures d'angoisse est a son tour l'objet d'une manifestation sincere et spontanea. On crie, en s'inclinant : Vive le Cardinal! Et l'on s'agenouille sons sa main qui bénit en passant. ¥ers I'Këtel de Villa. Il fait noir déja, et malgré ootte obscurité uno foule énorme stationne au CaudenÜerg: Au premierrang, elle est hérissée des bannières, drapeaux et fanions on armee, il allait partir p mr le Quartier G-éuérai.j'eiiteudis d* sa boucha des paroles qui laisssr«it en inon esprit uae inefEicable impression. Qu'il me soit permis de les répétar publiquemant. «La Beigique me disait ie R ii, entre, dans une guefre oupaur elle nul intérèt materiel n'est eu |eu. Seul ua intérèt moral lui fait preadre les armes. O'est pour la sauveerde de -sdn honneur qu'elle va se batire. Qu'avaut tout le s >uci de l'honneur soit done le guide de tou< ceux qui par leurs actes peuvent engager le pays devant le jugement de l'histoire». -Acclamations.) viwSri Noble iangage : il éclaire de la lumiere la plus vive toute la conduite da Roi. 0'était eu que ques mots tout un programme — un programme auqual calui qui la tracait resta fidele avec una Constance qui fit afflaer vers lui le respect et l'admiration du monde. (Acclamations prolonyêes.) D'autres diront quelle fut sur 1'Armee l'influence de ce grand example. Je puis atlas ter que la population civile y pui*a U vigueur morale »aas laquelle la Beigique eüt inlaiiliblement succombé sous le poids de ses sourlrances. Ce peupie tyrannise, outrage, martyrise, gardait les yeux fixes sur la haute figure royale qui personaifiait pour lui touta la Patrie, qui symbolisait ses espérances et qui soutenait sa toi eu l'avenir. Et jusque sous la botte do 1'ehnemi, il oonserva sa vaillance et retusa de fljehir. (Tres bien/) Quel spectacle émouvant que celui qui nous fut offert ce matin dans les rues de Bruxelles! Cette foule de ceux qui dans la victoire furent lews compagnons l'armes, c'étaient de braves gens acclamaut d'autres braves. Et dans 1'enthousiasme qui s'est déchainé sur le passage du Roi 'on a pu lire le magnidque hommage d'un pëuple fler de son Souvera'n et sajuant en lui I'image vivante de U puissance du Droit et de l'idée morale au siècle oü nous sommes. De eet enthousiasme, le Roi aura vu avec joie quelle oart allait versla Reine, (ioute la salie acclame la Reine avec transports.) On sait partout ce qu'elle fit pour nos soldats, pour nos blesses, dans les cantonneinents, dans les ambulances,' au inépris des SlRg, ie n'ai fait ici que traduira des sentiments qui sont ceux de toute la population. Au nom du Conseil Coma muaal, auqual ont tenu a sa joindre les Bom-gmestres da toutes les com.nuass ejivii'oauaates, je reaiercie la Roi d'avoir bien, voulu, le jour mème de sa rentree dans Bruxelles, se reudre a 1'Hotel da Ville avec les Princes et la jeuaé P.-ineesse dont nous saiuons la presence a sas cötés. Catte empressement nous touche au dela de tauta e.cpressiou et ia sigoiücation n'en échap- M. Solvay, président du Comité National, s'adresse' ensuite au Roi en ces termes : Sire. Amen-a % prendre la parole au nom du Comité National a 1'occasion de votra entree triomphale dans ia capitate, je ne vaux uu seul instant songer a vous exposal' noue rö.e a nous qui lut tout simple .et tout natural, mais uien vous dire notre joie déiirante a tous de vous revoir avec la Reine et la ïamille royale. L'aaie beige droite et Üère, qua si purement vous in« caroez, Sire, doit étre satistaita. Le colosae qui nous daliait en ïün et a qui si. digaeinent vous avez barre le cue min, git par lerre abimé, ulisioqua. L'o g-iéil, la dèioyauii contractuelle, l'hypocrisie et l'eineu.onge ont trouvé leur tombeau. Vous avaz, Sire, fier de la Beigique et la Beigique fijtre dé voa-s, toui ie temps, sans avoir jamais un insUd'thésita, accj,up i vo.iejley_Ji_ro L'a.iie de tout Beige et le vötre ne font plus qu'une a.ns et cette ame vibre du bonheur d'ivoir tait ce qu'elle davait. • Vous avez hautement mérité dé Ia Patrie. Vous avez mérite du inuude. Vive le Roil Vive Leman, vive le héros I Vive noire armee I! Vivent nos allies I Vivent nos muti'.és et avant toat la mamoire de nos glorieus morts. Pr nces et princesse, quel exemp!e pour vous ! Que de bel es et fortes lecons vous aviez regues pour tormer voire avenir et dont vous sauirez profiler. Sire, votre victoire est celje de la sinoérité et du Ji-o.t cue.niu. C'est l'honnèteté qui fut soutenue et c'est eilequi triomphe. Elle doit être ia base même de toute organisation et tiUj nous «aurons vouloir phjsqu'aupar.ivanit et de toute facon, dans le sens mental et dans le sens materiel, en impragner notre vie legislative; notra pub.ique. Vive la Beigique et vive notre rénova- lion 1 [Applaudissejnents. Le Roi, qui a écouté ces discours av% attention,commence par exprimer des remap.giments a M. Solvay et au Comité National qui ont sauvó le pays de la faim pendant ces 'quatré annaes de guerre. Puis il s'adresse directement a M. Max ; LA RÉPOISE DU ROI Hon cher bourgmestre, Combien j e suis heureux dé vous revoir, et surtout de vuus i'avoir ici, ohez vous, dans oet Hotel de ville qui est le syinbole -de la liberté et oil vous avez ité, pour tous, un exempie. Vóus ave2 combattu pied a pied, sans traasiger avec le devoir, le lront haut, fl^rement comma il couvieat &• uu citoyen beige. Quel souifle patnotique et quelle dignité dans les proóiama* tions que vous faisiez placarder sur les inurs de la capitaie 1 Noas avons été éinsrvéillés, de l'autre / .^S Honneur aussi aux habitants de la capitaie qui furent dignes de leurs vaill.nts magistrats. Mes pensees ont été constanunent auprès d'eux pendant ces quatres aunées d'exil Ah 1 quedo joie j'éprouvais quand', sur la lront de l'Vser, ou bien encore et surtout parmi leg héros — ils sont nombreux les vötres — que j'avais l'h inneur de déeorer, je pouvais serrer la maia, loya» lenient tandue, d'un enfant de Bruxelles. Nous par. lions alors da notre chare ville, de sou bon moral, des ^ ives revauoiies que son esprit pétillant exer^ait sans treva sar l'eanemi, de sa resistance opiniatre et aussi d« ses souiïraaces; et laissez-moi vous le dire, nous étions a'ors tous deux émus, protondément. Messieurs, Je suis heureux de revoir avec vous notre hdteï de viile, de pare >urir ces salles ou l'ame de la cité a véca au milieu de v jus, a brave l'oppresseur, orguailleuse et arden te. (Applaudissements prolongés.) Le Roi, procédé des massiers et des hallebardiers,' gagne, par la salie gothlque, le balcon de l'Hótel de ville, oü son apparition déchainé l'enthousiasmo de milliors de curieux qui ont attendu ce moment pour l'acclamer. La Brabango.nve est reprise en mm &*& ÉMMÉÉMMtl mmasM &SÊbL

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