Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 18 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8c9r20t285/
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5e Année — N° 25 Usilacilon I âdtninistration Turfmarkî 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijihof, Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mercredi 18 Sept. 1918 5 ceints le numéro ABONNEMENTS : . 1 florin par mois Hollande- ,. 2.50 fi. par3mois | Etranger: port en sus ANNONCES : 4 La iigne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Notations du Front Belge La Curée Aux humbles. Cette page, je la dédie aux pauvres gas de l'infanterie, de l'artillerie et des services divers de notre armée de campagne, à ceux qui depuis des ans se battent, ne possédant comme biens matériels en le pays-martyr que les quelques outils professionnels qui les aidaient à vivre, aux fils de la plèbe et de la glèbe qui hier, aujourd'hui et demain marchèrent, marchent et marcheront à la mort guerrière, dans la perception de leurs gestes d'héroïsme, et dont 'la conscience si elle ne s'est pas depuis quatre ans découverte en paroles ou en écrits, prodame pour l'avenir des obligations de plus de justice, de plus d'égalitaire solidarité et de plus de vertus civiques. Certes, je n'entends pas ici emprunter un exclusif écritoire, et m'essayer à faire croire qu'en nos rangs de bataille ne se détache la silhouette que d'ouvriers et de paysans. Non. Je mentirais, si j'en écrivais ainsi, à l'épopée, à la gloire de la patrie. Des nobles enfants de notre aristocratie et de familles bourgeoises vaillamment ont pénétré en la mélée sanglante et ils ont superbement servi l'idéal. Mais si ma dédicace va seulement aux extractions obscures, c'est parce que d'elles vinrent la plupart de nos soldats et qu'en les endroits régis par la camarde 'ils y furent dès l'origine de la catastrophe, qu'ils y restent et que dans les probabilités de l'heure ils y seront encore demain. Le succès, depuis quelque temps, éclaire notre âpre route. Aux misères qu'endurent depuis si longtemps ces «impies soldats,] ces anonymes qui sont vraiment ce qu'il y a de plus grand et de plus beau en le monde présent, se mêle une immense espérance. La victoire abandonne les aigles allemandes, et, dans te vergers de France, il semble que les jouvencelles épellent déjà les premiers vers des rondes triomphales. Les tombes continuent sans doute à jalonner d'atroces chemins, mais l'âme des morts guide les bataillons vers la délivrance. La confiance vient de la fin du sinistre cauchemar, et les vieux foyers se dessinent aux lignes des horizons. Et voilà que de toutes parts, aussi, des cités où 2 continué l'existence matérielle d'autrefois, des hommes se dressent, des assemblées se réveillent, des écrits se libellent, des théories — moisies durant nos journées de détresse et de lutte contre le destin — tentent à revit vre au soleil. Des ambitions se décèlen-comme jadis, cyniques ou adroites, s'exercent aux passades utilitaristes des temps d'avant-guerre, et avec une impudente naïveté s'imaginent que c'est toujours 'a chanson d'hier qui bercera la douleur humaine' de demain. C'est une mare qui séchait au' souffle des vents, et qui, maintenant, par des soubresauts grotesques et vains, aspire à la vie. La tempête est à peine au tout premier stade de l'apaisement, les plaines fument toujours dans le sang généreux des héros, un seul rayon a filtré sur la route, et déjà se perçoivent des aboiements : les aboiements d'une meute à la curée. Que c'est irraisonné et que c'est lamentable ! Ici plus loin tout le long de la ligne de bataille, c'est une gigantesque ruche qui bourdonne et dont les fins actuelles consistent à empêcher l'avilissement d'un patrimoine sacré. Des êtres plus admirables que les plus fiers fils de Lacédémone ou de Rome, tracent dans l'épouvante une auréole divine à la Justice universelle, et ils ne se laissent guider que par une pensée : le degré de puissance d'un sacrifice librement consenti. Ils savent que la Gueuse édentée suit leurs pas et que bientôt, fatalement, aux luenrs lugubres des canonnades, elle présidera à leurs sommaires et pitoyables funérailles. Et cependant ils sont là, dans la guerre horrible, sans soucis pour leurs intérêts d'avenir, rejetant comme dès défroques inutiles leurs espoirs et leurs nobles rêves, et ils tomberont face à l'ennemi, obscurs peut-être, mais magnifiquement purs de désintéressement. Cette fresque surhumaine s'éclipse un instant : c'est l'arrière qui s'agite. Certains qui, lâchement, ont eu peur de participer aux périls accompagnant cette convulsion du monde, prennent figure soudaine, grâce aux écrits ou au verbe, d'apôtres de politiques, de vertus ou de ici-visme. Des programmes de résurrecton nationale s'enfièvrent sous, la plume de stylistes adroits, et déjà des excommunications sout lancées par des gens qui croient être de puissants directeurs d'opi-nion et qui, hélas ! ne représent que des intérêts spéciaux. D'aucuns qui depuis la ruée allemande s'étaient recueillis en de pacifiques thébaïdes, sans doute pour penser et par dédain de cette dangereuse action, apparaissent, se drapent des oripeaux de i'autorité de jadis, manifestent leur mentalité par des actes extérieurs, et, ridicules mannequins en marge du grand drame, dévoilent immédiatement qu'ils n'ont, en cette horrifiante époque, souffert ni en leur chair ni en leur âme, et que, dès lors, à nul égard, ils n'ont le droit de coopérer aux souverainetés de l'avenir. Certains encore s'hyptonisent devant des formules nouvelles — ou déclarées telles — et leur naïveté ou leur arrivisme y découvrant un facile tremplin, ils oublient qu'à côté des facteurs de richesses et de lucres, il y a tout un code social à recréer, à façonner selon d'impérieux et légitimes droits, à imprégner de fraternelle égalité et à faire vivre au plus haut des sommets de nos essentielles institutions. Car s'il n'est pas possible de faire humainement du monde un eden où pour tous luise un égal bônheur, l'Epreuve à suffisamment; en rançon, sollicité l'aide généreuse1 des pauvres bougres pour que la future Histoire prenne en premier et suprême souci de leur accordez plus de bien être et, dans la force de l'Etat, plus de puissance. Mais qu'importent ces appétits qui n'ont même pas la pudeur d'attendre cncor. Ma foi en l'idéal, mes espoirs, mes visions de campagne, mes contacts avec ceux qui bâtissent la gloire patriale à la bataille, tout me crie qu'on ne sonnera pas l'hallali. Certainement, on ne détruira pas 'hégoïsme, mais bien fol serait celui qui lnierait l'accentuation des àltruismes comme effet des épouvantables et actuels carnages. Le petit soldat fait confiance aux jours prochains et il a raison. Il ne peut en être autrement. C'est pourquoi il continue à presser avec ferveur le fusil qui abat l'ennemi, c'est pourquoi il continue dans le silence et la sublimité da . aiig la pieuse détresse du front. Que d'autres, dès lors, qui loin des canons penchent leurs pensées sur les problèmes de notre relèvement, discutent, prononcent comme des pontifes, fassent — selon leurs goûts — éclore les systèmes guérisseurs! Les événements marchent parfois plus vite que les doctrines, et des pouvoirs qu'on notait plein d'ordonnance et de stabilité ont chancelé sous des poussées non discernées ou dédaignées. Pour l'instant, tout encor est ou doit être aux combats, et si malgré ce, en ces lignes, je me suis permis cette digression, c'est parce que j'entendais un moment faire écho aux sentiments de maints camarades. Je n'y reviendrai pas. La ligne de l'Yser est toujours fidèlement gardée, et le spectacle de l'audace patiente et tenace de mes compagnons, de la creusée de ces tombes où s'évanouit tant de jeunesse, de cette plaine flamande qui nonobstant ses incroyables blessures persiste à repousser les voiles du linceul, de tout le cadre de notre guerre, suffit à mon modeste style. Il est ici trop de beauté pour en détourner sa vue, et quand on a l'honneur d'"enw être, le plus fier et le plus pur geste, devant les splendeurs d'âme 'qui au seul regard de Dieu se denudent en ce belliqueux décors, le le geste le plus naturel est encor d'admirer et de bénir. F. P. Un drame terrible à la frontière belge 170 patriotes belges tentent de passer le fil à main armée et échouent | après avoir tué trois soldats allemands 10 Belges tués — 70 prisonniers De notre correspondant : * Dans la nuit du 13 au 14 septembre, à la frontière du Limbourg cédé, 170 patriotes belges ont essayé de passer la frontière à main armée. D'après une personne de Mesch, (Eys-den) la bande aurait été trahie par une femme dont on ne connaît pas encore l'identité. Le coup avait cependant été soigneu-nement monté et jusqu'au dernier moment on put croire que le secret avait été bien gardé. Dix hommes marchaient en avant pour supprimer au besoin les' sentinelles et couper les fils électrisés. Leur rôle était de pratiquer au péril de leur vie dans la barrière qui encage la Belgique une brèche par où toute la bande pourrait passer. Ils tuèrent trois soldats boches qui les mettaient en joue, mais tandis qu'ils s'attaquaient au fil, des mitrailleuses fonctionnèrent soudain et tout ce premier groupe fut fauché. Les fils n'ayant pu être coupés, 70 des vaillants assoiffés de liberté, dont 3 * AU JOUR LE JOUR L'Autriche à genoux Que peut-il bien y avoir derrière JFla nouvelle offre de paix de l'Àu-triche ? Les Autrichiens ont - ils encore une fois voulu faire rire v d'eux, ou bien font-ils une fois de plus les mauvaises commissions de leur alliée boche ? Troisième hypothèse : les Autrichiens en ont-ils assez au point de vouloir la paix, la paix à tout prix, -même séparée. Cruelles énigmes. En £ous cas, la circulaire dn comte Burian ne respire ni la fierté ni la victoire. C'est un document piteux. On a rarement lu, dans les archives diplomatiques quelque chose de plus pénible, de plus morne, de plus pitoyable. Lorsque les Allemands offrent la paix,, eux, c'est à coups de poing, en faisant remuer leur sabre et en roulant des yeu£ qui s'efforcent d'être terribles. Lss Autrichiens, pas du tout. Ils s'en viennent en geignant, en protestant de leurs intentions purissimes, et en nous assurant, savec une politesse chinoise, de leur dévotion parfaite, de leur humilité sans bornes, de leur repentir très sincère. Les Allemands jouent franchement un jeu canaille. Les Autrichiens, eux, s'inspirent surtout de Tartuffe. Ils- sont répugnants l'un et l'autre. Mais à des degrés différents. Maintenant vous pensez bien que les Alliés vont repousser du pied cette nouvelle offre de paix. Mais sans doute ne diront-ils pas tout uniment le mot bref, monosyllabique et essentiellement historique et militaire que vous devinez, mais qu'à cause' de mes lectrices, je n'ose écrije ici. Les Alliés sont toujours polis, et il leur suffira de faire comprendre à l'Autriche que ses larmes ne nous inspirent nulle confiance, même légère, que pour faire la paix ou quelque chose qui puisse amener la paix, il faut autre chose aux gouvernements de l'Entente que des promesses, des protestations et des regrets. Qu'y a-t-il autre dans la lettre du Burian en question ? Exactement, rien du tout. Il demande qu'on se réunisse et qu'on cause, enfin. Confidentiellement, certes, et sans engagement, assurément. Mon cher ministre, vous vous êtes trompé d'adresse. L'Entente ne veut pas causer avec des gens qu'elle suspecte, et qu'elle suspecte à bon droit, avant de leur avoir infligé la correction qu'ils méritent. Les Alliés causeront un jour avec les puissances centrales, c'est évident. Mais avec des puissances centrales, revues et corrigées. Je dis « les puissances centrales », parce qu'il est probable que derrière l'Autriche éperdue, et son bonniment, il y' a l'Allemagne, l'Allemagne vaincue et qui demande à en finir avant -qu'on eu finisse avec elle. Qui, cela est probable, mais ce n'est pas du tout certain, et bien des gens imaginent qu'il n'est pas impossible que l'Autriche, qui en a plus qu'assez eût décidé, en dernière analyse, de faire-un petit « cavalier seuj », de façon à faire entendre aux Alliés qu'elle n'est plus solidaire d'une alliée qui l'a bernée. Dans ces conditions-là — nous sommes dans l'hypothèse — on comprendrait pourquoi le gouvernement allemand a fait parler von Payer quelques jours avant que le comte Burian ne mit la main à la plume. En exprimant comme il l'a* fait les buts de guerre de l'Allemagne, M, von Payer dictait à l'Entente la réponse à faire aux offres autrichiennes : « La paix, mais comment voulez-vous que nous y songions tant qne votre allié, et votre suzerain, émet d'aussi folles prétentions ? » Et c'est ici que l'Autriche sera forcée — peut-être — d'abattre son jeu. Ou bien, elle empochera le désaveu que vient de lui infliger l'Allemagne en rendant une fois de plus tout rapprochement impossible, au moment où elle devait savoir que l'Autriche préparait une note pacifique aux gouvernements de l'Entente ; ou bien elle répondra à l'Entente : « Les buts de guerre de l'Allemagne, ja m'en bats l'œil. J'en ai d'autres, que vous pouvez accepter. Les voici. Jugez. » Ces choses là sont invraisemblables, assurément. Et c'est pourquoi, un conseil : Ne nous emballons pas, et constatons plutôt le résultat magnifique déjà atteint par les manœuvres triomphales de Foch, de Haig et de Pershing. D'une part le saillant de St-Mihiel a été eoupé et les Boches rejetés vers le nord sensiblement. De l'autre, l'Autriche, agenouillée, réclame la paix, la paix, la paix ! Ah ! cher Burian, votre pays naguère a déclaré la guerre à la civilisation européenne. Aujourd'hui, que ça ne va plus, vous nous déclarez la paix. Votre mauvais coup a réu'ssi autrefois parce que vous aviez à faire à des peuples sans méfiance. Mais cette méfiance, ils l'ont apprise à la terrible école de la guerre. Et c'est tout différent aujourd'hui ! Ne croyez pas qu'il suffise de vous mettre à genoux et de pleurer. Votre alliée doit en faire autant. Ou bien, vous devez vous désolidariser d'avec elle. Vous voulez la paix ? Bien. Mais méritez-la. — R. P. soeurs infirmières, furent arrêtés. Le restant de la bande pu s'échapper vers l'intérieur de la Belgique après une terrible chasse à l'homme. Ce drame sanglant a provoqué une émotion considérable dans tout le pays de Liège où la nouvelle s'en est répandue comme une traînée de poudre. Il atteste du patriotisme infrangible de nos populations et de leur formidable volonté de vivre libres ou mourir. En ce sens, il provoquera certes dans le monde entier une admiration profonde pour nos braves en même temps qu'un nouveau soulèvement d'horreur et de dégoût contre les bourreaux qui ont attiré dans la guerre et continuent à torturer un tel peuple. LA BONNE RÉPONSE A VIENNE : Les Américains avancent vers la Lorraine et prennent encore 72 canons Les Français s'emparent de Vailly et font encore 800 prisonniers ✓ Là presse entière dans les pays alliés déclarent qu'il faut frapper à coups redoublés l'ennemi aux abois Les Américains ont capturé pins de 200 canons PARIS, 15. — Reuter officiel : v Sur la rive gauche de la Moselle, nos lignes ont été avancées d'environ 2 milles et englobent maintenant Vilcey et Nor-roy. L'avance de nos lignes au delà de Jaulny a amené la capture de 72 canons abandonnés par l'ennemi dans sa retraite précipitée, ce qui porte à plus de 200 le nombre des canons que nous avons capturés. Une nouvelle phase de la guerre : les canons de Metz en action LONDRES, 15. — Reuter : Hier après-midi les Américains ont progressé de 2 à 3 milles sur un front de 33 milles ; en outre nos patrouilles ont progressé de 2 milles en plus en divers points du front. L'ennemi se retire probablement sur une ligne protégeant le nœud des voies ferrées aux environs de Metz. Metz est dans le champ d'action de notre artillerie à longue portée. Dans le. secteur, de Saint-Mihiel, notre ligne passe actuellement par Norroy-sur-Môselle, Rembercourt Hou-mont, Doncourt, Pintheviile et Abaucourt (à l'E. de Verdun). L'armée allemande est lentement refoulée dans la direction de la frontière et les canons de gros calibre de la position fortifiée de Metz sont entrés en action, ce qui signifie le commencement d'une nouvelle phase de la guerre. Combats locaux dans le secteur de St Mihiel PARIS, 16. — Officiel américain: En dehors des combats locaux où nous avons fait des prisonniers et un ressaut d'intensité dans l'action de l'artillerie et des avions, il n'y a rien à signaler dans le secteur de St Mihiel. Les Américains ont rendu un fier service aux Allemands! LONDRES, 16. — Le correspondant Reuter auprès de l'armée américaine télégraphie le 15 : Nous pouvons croire l'état-major ennemi quand il se déclare heureux d'avoir évacué le saillant de St-Mihiel. Cependant nous pouvons douter qu'il soit aussi heureux d'avoir perdu 15,000 prisonniers, deux cents canons, d'innombrables mitrailleuses, des mortiers de tranchées, des tonnes entières de munirions et des dépôts de matériel de chemin de fer ou de télégraphie; brûlés ou tombés en nos mains.Nous avons débarrassé les Allemands de 30 milles de leur front, mais nous leur avons enlevé également les moyens de défendre cette ligne de 30 milles. Nous avons trop peu estimé leurs pertes en déclarant qu'elles équivalaient à 4 divisions. Il n'y a rien eu de plus remarquable que la crainte des troupes ennemies d'être capturées en groupes nombreux. Le nombre des officiers prisonniers est extraordinairemenî minime:, 10 sur 5370 hommes d'autres rangs. Les sous-officiers formaient le noyau de l'armée allemande. Les Français prennent !e Mont des Singes et Vailly, et font 200 prisonniers PARIS, 16. — Havas officiel 2 h. : Entre Oise et Aisne nos troupes ont continué d'avancer au cours de la nuit à l'E. de Vauxaillon et ont pris le Mont des S in g es.Nous avons fait environ 200 prisonniers. I .Plus au S. nous avons pris Vailly. En Lorraine, nous avons effectué une attaque dans la région de Leintre et fait des prisonniers. Les Français avancent etïcore d'1 km. sur un front de 4 et font encore 600 prisonniers PARIS, 16. — Havas offic. 11 h. soir: Aujourd'hui nous avons continué nos attaques dans la région au N.-E. et à l'E. de Sancy. En dépit de la résistance allemande nous avons avancé d'un km. sur un front de 4. Nous avons fait 600 nouveaux prisonniers et pris 2 canons de 10,5 cm. Rien d'important sur la reste du front. Les Anglais avancent de plus de 3 km. sur îe canal d'Ypres à Comines LONDRES, 16. — Reuter offic. mat. : Durant la nuit nous avons exécuté avec succès une petite opération des deux côtés du canal d'Ypres à Comines. Nous avons avancé note ligne de 2 milles, fait des prisonniers et pris des mitrailleuses. Sur le front de combat il y a eu des rencontres de nos patrpuilles avec les troupes ennemies aux environs de Mœu-vres et de Oavrelie. Nous avons établi de nouveaux postes anx environs de Fauchy-Couchy et près d'Oppy. Une1 attaque aérienne sur Paris PARIS, 16. — Reuter officiel : On a donné l'alarme à 1 h. 25 pour une attaque aérienne sar la ville. A 3 heures tout danger était passé. Plusieurs escadrilles allemandes ont survolé Paris. Le feu anti-aérien a été violent. L'ennemi a lancé plusiers bombes sur la ville. I! y a quelques victimes et quelques dommages matériels. i.'est encore une manoeuvre pacifiste ! PARIS, 16. — Havas : L'attaque des avions ennemis sur Paris cette nuit a été caractérisée par une activité particulière de notre artillerie anti-aérienne et par la ténacité de l'attaque. Les avions sont revenus après un premier bombardement. Ce fait prouve que les aviateurs ennemis avaient la volonté d'accomplir leur mission. Inspirer la crainte est évidemment une tactique qui fait partie de l'offensive de paix allemande, d'autant plus que les avions ennemis n'étaient plus revenus depuis le 15 août. Le Matin dit que l'ennemi a profité de la première nuit assez favorable, pour venger sur les femmes et les enfants ses défaites de deux mois. Les raids en Allemagne LONDRES, 15. — Reuter apprend que 21 des villes importantes allemandes ont été bombardées en août, parmi lesquelles Francfort (3 fois), Mannheim, Metz-Sa-blon, Saarburg, Thionville, Trêves, Cologne, Darmstad et Carlsruhe. Dans le trimestre écoulé notre aviation a effectué sur l'Allemagne '249 raids ; notre aviation étend ainsi la zone de combat sur un territoire d'environ 52 milles le long du Rhin. LONDRES, 15. — Reuter officiel : Le communiqué des forces aériennes indépendantes rapporte deux autres attaques sur Metz, Sablons, Courcelles, Ehran-ge, Saarebruck, Kaiserlautern,sur les camps d'aviation près de Frascati, Boulay, Buhl. Des incendies ont éclaté en plusieurs de ces endroiis, 6 de nos machines manquent. Nous avons attaqué également avec succès les fabriques Daimler de Stuttgart. Deux avions ennemis ont été détruits. Tous les nôtres sont rentrés. Dans les dernières vingt quatre heures nous avons lancé plus de 27 tonnes de bombes. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 16. — Wolff offic. après-midi : Dans la vallée de la Lys et au S. du canal de La Bassée nous avons exécuté des coups de main réussis. Entre Havrincourt et Epehy, il y a eu le matin un violent combat d'artillerie auquel ont succédé, au S. et près d'Havrincourt, des attaques locales de l'ennemi. Elles ont été repoussées. L'activité de combat est restée moyenne pendant la journée. Au N. E. de Vermand, près du bois d'Holnon et près d'Essigtiy-le-Grand, combats d'infanterie. Combats locaux- violents entre l'Ailette et l'Aisne. Après des tentatives inutiles effectuées le matin, l'ennemi a passé à l'attaqua le soir. Il a été repoussé presque partout. Il a pu élargir quelque peu la brèche ouverte dans les combats précédents et a pris pied au S. de Vailly. Entre l'Aisne et la Vesle, l'infanterie ennemie est restée inactive. Nous avons

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