Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 25 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wp9t14w46r/
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4e Année N. 273. Directeur-Fondateur : François Olyff. «a—g»"—--- « m il,., .■■■■i i Samedi 25 Mai 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fonde a maestncht en août 1914 Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestrichi : Wilheiminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes é forfait AVANT LE NOUVEL ASSAUT Toute la presse, de toute l'purope sinon .du monde entier, attend le nouvel effort allemand. Les journaux en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, comme en Allemagne et en Autriche, comme en pays neutres, ont l'attention concentrée sur l'évé-jiement prochain, dont certains vont jusqu'à fixer jour et même l'heure. Car un bien-infornié trouve toujours an mieux-informé pour lui damer le pion... L'univers vit véritablement dans l'angoisse du cataclysme. Sans doute nous ne nous affolons point comme nos ancêtres de l'an 1000, qui croyaient dur comme fer que le monde en était à sa dernière heure et qu'une épouvantable catastrophe allait d'une heure à l'autre tout engloutir. Nous avons eu le temps de devenir sceptiques durant le nouveau millésime et les Allemands ont raté assez d'offensives, Dieu merci! pour que la perspective d'une de plus ne soit pas pour nous effrayer outre mesure. Le fait, cependant, que l'impatience est devenue universelle, révèle un nouvel état d'esprit intéressant à noter. N'indique-t-il pas en effet que l'on se persuade de plus en plus un peu partout de l'importance croissante de la grosse partie qui se joue ? On sent l'Allemagne, toute puissante en apparence, à ce point de l'apogée où l'équilibre des chances prend une forme inquiétante et fragile. La sanglante partie tourne au tragique. L'un ûes adversaires donne en ce moment le plus gros effort qui soit en son pouvoir. Après celui-là, on sait que tous ceux qu'il pourra produire encore seront moins vigoureux et moins vastes surtout, tandis que l'autre parti continuera sans cesse à recevoir des renforts considérables en hommes, en armes, en munitions, en vivres, en argent, et à accumuler ainsi des forces toujours plus grandes. On en conclut logiquement que 'si cette fois elle ne parvient pas enfin à arracher à la fortune la victoire, /'Allemagne pourra résister encore, prolon ger son agonie peut-être : elle n'en sera pas moins irrémédiablement perdue. On Perçoit plus clairement que jamais la grande vérité de cette guerre. L'infériorité de l'Allemagne est qu'elle doit vaincre coûte que coûte par l'offensive; la supériorité des Alliés est qu'ils peuvent attendre et atteindre la victoire en observant la défensive. Cette vérité apparaît lumineuse en ce moment. Elle n'a jamais été si frappante. Les Centraux s'efforcent à la hâte d'employer le temps qui passe à parfaire leur préparation, tandis que les Alliés améliorent con-currement leurs organisations de défenses. Là le mouvement est parallèle, simultané et sans doute aussi sensiblement équivalent. Mais en même temps un autre élément entre en jeu : les renforts américains, qui, sans que les Alliés aient à s'en occuper, viennent chaque jour grossir leurs rangs d'unités fraîches, combler leurs dépôts d'armes et de munitions, peupler leurs parcs d'avions, gonfler le portefeuille de leurs ressource», multiplier enfin pour eux les moyens de réussir et d'atteindre ce que M. Clemenceau a appelé le dernier quart d'heure. Le célèbre journaliste italien M. Luigi Barzini, dont on se rappelle les émouvantes notes et les croquis de guerre en France, envoyait dernièrement de Paris à son journal, le Corbière délia Serra, une information que nous avons tenu à reproduire dans notre Revue de la Presse d'hier. Il prête aux Allemands l'intention de réserver aux Alliés une réelle surprise, en ce sens qu'ils inaugureraient, pour leur prochaine offensive, une tactique nouvelle. Ils auraient fait appel au maréchal de Mackensen, devenu libre en Roumanie, et celui-ci aurait imaginé Un nouveau plan de bataille. Datas la première phase de la dernière offensive, les Allemands ont vu leurs masses d'enfoncement entraînées dans l'action se décomposer, se mêler, échapper au commandement des grands chefs, devenir inutiles au développement des opérations. Ils voudraient maintenant limiter leur tâche. Au lieu de dépenser par petits paquets les grandes réserves pour aliminter la marche en avant des armées de première irruption, les Allemands voudraient faire intervenir les réserves comme une armée nouvelle, une organisation propre, qui se jetterait dans la brèche et entreprendrait une action de manœuvre très rapide, indépendamment des unités qui se trouvent déjà en ligne. Celles-ci, une fois dépassées avant leur déplacement, deviendraient à leur tour les réserves de la grande armée de manoeuvre. Mackensen, si les indices sont exacts, serait le commandant de cette armée de mouvement. En d'autres termes, il y aurait deux armées bien distinctes : une armée de choc comme celle du 21 mars chargée de prati-quîr la brèche dans !e front adverse — et j^ie armée de manœuvre que commanderait ;V^nsen et qui serait précipitée dans la 3reehe pour l'élargir, la traverser et continuer l'opération en formant une nouvelle ■ofnc de bataille sur les derrières de l'enne-111 rompu. Ainsi la première armée se trou- i ferait relevée par la seconde, à laquelle elle ; ■ervirait a son tour de réserve. Les Alle- ailraient mis en ce moment toute < L ir confiance en Mackensen, qui a conduit i « la grande campagne de l'été 1915 en Russie et qui s'est rendu fameux dans des actions de vaste envergure. Le vieux maréchal, agissant évidemment en sous-ordre de Hin-denburg et de Ludend'orff, serait considéré comme le mieux à même de dominer la situation. Il n'entrerait pas en ligne au commencement de la bataille; il prendrait la. direction de la masse de manœuvre dès que le choc d'attaque aurait ouvert le passage à l'irruption. Malheureuseument pour les Allemands, il ne s'agit toujours là que d'un stratagème. Et ce n'est pas avec des stratagèmes qu'on peut gagner la guerre à notre époque où une seule bataille en un point isolé ne saurait donner la décision finale. La méthode nouvelle se réduit à un échelonnement plus prononcé des effectifs en profondeur et se résume toujours en une question numérique. En supposant — ce qu'il faudrait d'abord réaliser — que la brèche soit faite dans nos premières lignes et que l'armée de Mackensen puisse y passer, il ! est évident qu'elle rencontrera toujours de Vautre côté l'armée de réserve des Aliiés qui reformera le mur devant elle et contre laquelle il lui faudra à son tour servir d'ar-mee de choc, tandis que de nouvelles forces s'accumuleront dans, nos tranchées pour appuyer ou remplacer celles successivement engagées. C'est donc toujours en fin de compte cejui qui aura les meilleures et les dernières réserves fraîches au. moment et à l'endroit voulus qui dominera son adversaire et lui dictera la loi. Mackensen en définitive, n'a rien inventé, pour la bonne raison d'ailleurs qu'il n'y a plus rien à inventer à ce moment du conflit! Tout ce que pouvait livrer le hasard, dieu des batailles, lui a été brutalement arraché. Toute# les chances ont été courues. En pare perte. L'étoile n'a cessé de pâlir malgré ses reflets momentanés et ses fulgurences passagères. L'Allemagne ne peut plus aujourd'hui compter que sur elle-même, sur elle seule. C'est encore beaucoup peut-être, mais en présence du bloc formidable qui se forge contre elle, ce n'est évidemment pas assez. François OLYFF, Fou a* les Familles de nos Soldats La Commission pour les indemnités de logement aux Pays-Bas nous communique ce qui suit : * Les familles de militaires de rang inférieur à celui d'officier dont les ressource seront reconnues insuffisantes en égard à leurs charges et aux conditions actuelles de la vie peuvent obtenir, en vertu d'un Arrêté-Royal du 20 mars 1918 une indemnité spéciale de logement. Les familles résidant dans les caqjps de réfugiés, n'ayant pas de loyer à payer, ne pourront en principe pas obtenir d'indemnité de logement. cette indemnité est allouée à l'épouse du militaire, à son défaut ou si elle est en pays envahi, au chef du groupement familial, constitué par les parents en ligne directe du militaire. L'indemnité de logement peut comprendre outre l'indemnité principale : 1°. Des majorations pour chacun des enfants légitimes ou légalement reconnus du militaire^ou de son épouse, âgés de moins de 16^ ans ou infirmes, et qui sont à la charge de l'epouse ou du chef du groupement familial.2o. Une majoration unique si un ou plusieurs frères et sœurs, neveux et nièces du militaire ou de son épouse âgés de moins de 16 ans ou infirmes, sont confiés à la garde et sont à la charge de l'épouse ou du chef familial. 3o. Si le militaire a des enfants ou des frères et sœurs, neveux et nièces âgés de moins de 16 ans ou infirmes, à la charge d'une personne autre que l'épouse, le père, la mère ou l'ascendant du militaire, les majorations seront seules accordées, sans l'indemnité principale. Le taux mensuel maximum des indemnités est fixé comme, suit : Epouse du militaire ou chef du groupement familial : 12 florins. Majoration par enfant : 4 florins. Majoration unique du même import pour les frères et sœurs, neveux et nièces. Les formulaires destinés à recueillir les demandes doivent être demandés au consul du ressort. Les demandes seront examinées par une commission siégeant à La Haye, qui décidera si elles seront accueillies favorablement ou si elles doivent être écartées. Appel pourra être interjeté soit par le requérant soit par le Ministre de l'Intérieur auprès de la Commission d'appel de recrutement, instituée au siège du Gouvernement. 1 L'appel interjeté par le requérant est for- ' mé par simple lettre adressée au président 3e la Commission des Indemnités dérogé- ' nent pour les Pays-Bas, établie à La Haye, 1 Nassau Zuiiensteinstraat 21, qui transmettra a demande à la Commission d'Appel au hiâvre. î L'indemnité sera liquidée mensuellement ' :t par anticipation par les soins du Consul ' le Belgique du ressort. ( Nouvelles du Jour —. Tandis que les opérations militaires langussent, l'aviation continue à déployer une prodigieuse activité. Les avions alliés sont inlassables. lis ont été bombarder à nouveau plusieurs ceptres industriels en Allemagne, tels que Trêves, Thionville, etc. L'important triangle formé autour de Liège par les voies ferrées vers Namur, vers Bruxelles, vers hasselt et la ligne d'Ans à Liers, avec la gare cie formation de K i n-k e m p o i s et le pont du Val Benoit ont été spécialement visés par deux escadrilles anglaises qui ontvsurvolé successivement la région et y ont lancé 22 grosses bombes. Des incendies ont été provoqué par la première escadrille, qui duraient encore quand la seconde est passée heure après. Des informations venant de la frontière disent qu'il y aurait une cinquantaine dç victimes dans la populations" liegeoise et que ni le pont du VaLBenoit, ni la gare de Kinkempois n'ont été touchés, mais cette nouvelle demande confirmation. C'est la première fois en toua cas que les Anglais [ont une attaque en rçgle sur les voies ferrées d'une importance stratégique si grande ie la Wallonie. *" • —O es raids aériens terrorisent littéralement l'Allemagne. Cqmme suite aux questions qui lui ont été posées comme nous ;e disions hier, le chsncelier a fait connaître au Reichstag qu'il est prêt à accepter toute proposition que lui feraient les Alliés pour cesser les attaques par avions sur les villes ouvertes. Rien ne saurait mieux établir la nécessité pour nous de continuer :es attaques avec un acharnement redoublé. Le Daily Mail annonce d'ailleurs que les .ncursions aériennes en Allemagne vont ître menées méthodiquement et que outes les vilies dè Wesphalie et du Rhin «eront successivement visitées. —- Le Comité central des Cadets en Russie vient de renouveler son serment de idélité aux Alliés et de guerre aux Centraux. — On anaoncc de Stockholm que des égiments allemands se seraient mutinés à Dwinsk. 50 rebelles -auraient été fusillés et îlus de 1,000 arrêtés. — Les aviateurs anglais ont coulé un orpilleur allemand à Zeebrugge. — Le gouvernement belge a envoyé à ous les Etats alliés et neutres une protesta-ion énergique contre les déportations d'en-ants et de vieillards pour les travaux miii-aires au front. — L'Italie va commémorer avec éclat à îome le 3e anniversaire de son entrée en juerre. La Grande-Bretagne, voulant lui lonner un témoignage spécial d'amitié et le solidarité dans la lutte, a délégué le jrince de Galles à la cérémonie, où la Belgique, sera représentée par M. Georges -orand. — Le sénat des Etats-Unis a voté un :rédit de 1 milliard 600 millions de dol-ars pour l'augmentation de la flotte de :ommerce. Il faut que le 4 juillet (jour de 'Indépèndance) on puisse effectuer un lan-:ement de navires ^comme on n'en a ja-nais vu. Liège bombardée Plusieurs soldats allemands tués MAESTR1CHT, 24. — Des nouvelles ar-ivées ici disent que deux escadrilles d'a-ions alliés ont survolé Liège mercredi à 0 et 11 h. du matin provoquant dans la opulation la plus vive émotion. Des bornes ont été lancées sur le plateau d'Ans, ur la gare de Kinkempois et sur le pont u Val Benoit, mais ne semblent pas avoir ccasionné de grands dégâts. Il y a parmi 1 population belge une cinquantaine de fessés. Plusieurs soldats allemands auraient té tués. L'Allemagne terrorisée BERLIN, 23. — Wolff: Sur une question posée au Reichstag con-ernant la protection des villes contre les ttaques aériennes le chancelier a répondu ue les moyens d'éviter ces attaques aérien-es n'existent pas. Le chancelier a ajouté que si les Alliés oulaient faire des propositions pour cesser :s attaques aériennes sur les villes ouvertes tuées en dehors des opérations, les auto-tés militaires allemandes les examineraient nmédiatement. In Hommage canadien aux généraux français et aux Souverains belges La commission de géographie du Canada ient de donner les noms suivants de géné-tux français à certains pict de la chaîne :s montagnes Rocheuses, entre la Colom-ie britannique et l'Alberta : " Joffre Foch " Pétain " Castelnaa " Nivel-" Sarrail K Lyautey ,„ " Mangin ,„ Cordonnier „. La commission de géographie du Canada également donné les nqms de " Roi Al-:rt ,„ " Reine Elisabeth „ et " Général Le-an,, à d'autre* montagnes de la même laîné. * I Nouvelles de la Guerre La maîtrise de l'air aux Alliés Nos raids de bombardement terrorisent l'Allemagne — —9 chancelier derasande à négocier pour préserver les villeâ ouvertes — Les fêtes du 3e Anniversaire en Italie — La prince de Galles à Rome — Une protestation du gouvernement beige contre les déportations pour travaux militaires Une protestation du gouvernement belge contre les déportations et le travail force LE HAVRE, 23. — Le gouvernement belge a remis une note aux Alliés et aux Neutres protestant contre les travaux forcés auxquels les autorités allemandes soumettent la population belge, malgré la promesse de l'empereur en mars 1917 et les principes de l'humanité. L'autorité militaire allemande, contfnue avec force le système de réquisition et de déportation des habitants. Au lieu d'être envoyées.en Allemagne les innocentes victimes, sont conduites dan? les régions -des opérations militaires. Depuis un an non seulement les ouvriers manuels mais aussi des écoliers et des enfants sont astreints aux plus durs travaux. Les lois belges défendent d'employer des enfants à des travaux où leur santé est menacée et la conscience humaine ne saurait admettre qu'il y ait des raisons d'employer les enfants et les adultes à des travaux épuisants et dangereux. L'autorité allemande viole la convention de La Haye en forçant la population à coopérer à l'établissement d'ouvrages de défense dirigés contre la Belgique et les Alliés et en exposant des non-comljattants au feu de l'artillerie. Les conventions au sujet des prisonniers interdisent d'employer ceux-ci à des travaux a moiut de 30 kilomètres de la ligne de feu. Les civils déportés du Hainaut sont mis au travail à 12 ou 15 km. du front. Le système du travail forcé, qui en principe est barbare de lui-même, l'tst plus encore en réalité. Les travailleurs sont en effet soumis à toutes les privations ; ils n'ont pas de vêtements de rechange, sont mal logés, mal nourris et astreints à un régime d'épuisement corporel. Les maladies aggravées par le manque de soins - font des hécatombes parmi ces malheureux. Le gouvernement belge estime de son devoir de donner connaissance de ces pratiques indignes aux puissances signataires de la convention de La Haye et de protester contre elles de toute son énergie. ©«s Les - avions anglais lancent 22 bombes de gros calibre sur les voles ferrées aux environs de Liège. LONDRES, 22. — Reuter officiel du soir : Le 21 nous avons lancé 1,200 bombes suf différents objectifs, notamment sur 4 grands aérodromes ennemis près de G a nd tt de Tournai, et sur des cantonnements dans le voisinage d'A rmentières, Ba-paume et Bra^e. De vifs combats aériens-ont eu lieu autour de nos machines de bombardement. 16 avions allemands ont été abattus et deux autres obligés d'atterrir désampa&és. Deux ballons captifs ennemis ont été détruits. 3 de nos machines manquent.Au cours de la nuit nos avions de bombardement, ainsi que ceux de l'ennemi, ont été très actifs. Plus de 12 tonnes de bombes ont été lancées sur les aérodromes ennemis et sur les campements près de Braye ;t Bapaume. Toutes nos machines sont rentrées. Deux avions allemands ont été abattus derrière nos lignes par le tir de nos :anons anti-aeriens. En outre nos avions ont lancé 2 tonnes 3e bombes sur la iabrique de chlore de M a n n h e i m, occasionnant de grands incendies.Sur les stations de chemins de fer de Thionville et de Karthaus au S. de Trêve, 2 tonnes de bombes ont été lan-:ées. Une de nos machines manque. Aujourd'hui a la pointe du jour deux grandes formations aériennes sont parties jour un raid à longue distance, pour bom-oifder le triangle important que forment es voies ferrees près de Liège. Tous nos ivions ont atteint leur but et 22 bombes ourdes ont été lancées. Les bombes de lotre première formation ont occasionné rois grands incendies qui duraient encore lorsque la seconde formation a survolé Liège trois quarts d'heure plus tard. D'autres avions ont lancé 12 bombes lourdes sur la gare du chemin de fer de Metz. Toutes nos machines sont rentrées. Les aviateurs français en action PARIS,*24. — Reuter officiel du soir : 11 avions allemands sont tombés entre le 15 et le 20 mai. Nos escadrillçs de bombardement ont lancé pendant la nuit du 20 mai, 12 tonnes de bombes sur St-Quentin, Noyon et j T e r g n i e r, sur les régions de* gares de Peronne, Rozière, Nesle» et sur l'aerodrome de V i 11 e s e 1 v e. 30 tonnes d'explosifs ont été lancées sur les même» régions le 21 mai. En outre 11 tonnes de bombes ont ét£ lancées sur les cantonnements et sur les régions des gares de V i 11 e - a u - B o i », Hirson-Le Cateau. Les aviateurs italiens ont participé à ces actions. Les exploits des aviateurs français PlARIS, 23 —. Havas : \ Apès une péri oie ide pluies persistent®! et de brouillard! le beau tem]pis est nsvetm| permettant à nos aviateurs de poursuivra^ efficacement leur travail. Diu 15 au 18 malles résultats obtenus ont été particulière^ ment satisfaisants. Nos appareils de chassai groupés en pelotons de patrouille oompretji nant chacun plusieurs appareils n'ont aesséb dtf'sillonieir l'atmosphère à la recherche djejj appareils ennemis. 551 patrouilles ont èt)⧠ainsi "effectuées au cours desquelles noajj p'ofce-s ont livré 105 c:oim|ba|tis. Grâce à rhaM<| îeté et au mordan de nos 'équi|plajges l'enue-1 mi a enregistré de très fontes jerf'ets, 371 avions allemands ont été détruits; 60 gra^| vemiemt endommagés sont itamjbés dlajns leurs, lignes; 6 ballons captifs ont été incendiés. L'action de note aviation Idtei reconnaissance*' et d'observation n'a pas été inférieure. No®| appareils ont survolé lies lignes, ennietmieaii relisant uu d'caxvixarL JUiO missions^ ,photographiques. Indépendamment de ceif missions il faut ajouter 450 réglages dt 2501' ïieconnaissamices dont un certain riioimlbref poussées très avant dans les ligmiei\ aldlverses! ' jusqu'au dessus db Mezières, et de Frie-drischaffen. Au cours Idb ces opérations noua.] avons pu réaliser diais groupements Icli'appaM ireUs qui donnent une idée impressiioinnianbal-' des aptitudes manoeuvrières die nos esciaj« drilles. €'est ainsi que idlans la journée dud 16 mai 75 avions ont balayé l'atmosphère)! sur un lange espace tandis que d'autres escadrilles effectuaient des expéditions <5È bombardement. Il convient également diai| mettre en valeur le dévoueimen'u et l'en/du* i raine© de nos hombarldiiers de jour et del< nuit. Pour. aattfâ période du 15 a|u '18 maiiîj inclus le poids total Ides bombeo jetées paaj< nous sur les établissements, gaines^ caiatotnl^ nements et terrains d'aviation Idie rennemfij dépasse 160.000 kilos. Notre aviation de(-; nuit notamment en dépit des difficultés inlie- ; rentes aux bombarde.nents nocturnes a réa|«j lisé un travail remarquable. Entre autres expéditions il faut noter celle de la) nuit du 15 au 16 jnai oit] plus de 120 avions ont prisi l'air et bombardé les gares de Nesles, Roye, Salnji Quentin, Jussy, Chauny et IIam. Des incendies et dés explosions f/tnt été observée^! dBns plusieurs endroits. La nuit suivante une centaine d'avions ont opéré dans lea mon; es régions ; le 16 mai une expédition d'une vingtaine d'avions de bombardement J précédés et escortée d'avions de chasse onï' bombardé le terrain d'aviation de Cappy s/pu lequel on a observé de nombreux éclate -ments; un autre groupe a sancé sur la môme terrain trois mille kilos d'explosifs) incendiant les gares et détruisant un aps^ pareil qui survolait' le terrain. Dans lai nuit du 17 au 18 les terrains d'aviation! de Villeaelve, Vauvillers et Grun,y ont reçu la visite d'une cinquantaine d'e noa| avions qui ont lancé 192 mille kilost de, projectiles. Parmi les dégâts occasionnés!3 au cours de ces expéditions on a pu ob-j server des incendijes et des explostonal. dans îa gare de Neslea le 16, 17 et l&J de même en gare de saint Quentin, Ecquelly, un incendie sur le terrain dl'a-viation de Villeselve, l'explosion des dé-^ pots de munition de Nesles et du bois de. Champion, un grand incendie dans lés can-J tonnemenits de Roye sans compter des dé-i gats importants dans les gares de Ilam, > Roye, Noyon, Chaulnes, Mézières, Eeîiel,^ Chatelet sur Retourne et sur de nombreux! j errains d'aviation de la région de Pîcar - j die et de l'est. Des escadrilles italiennes et américaines rivalisant dfendurance ^ _ avec les nôtres ont pris part_ à ces expédition!? et obtenu d importants résultats. L'aviation britannique LONDRES, 23 —. Reuter: On lit dans ]p „Dtaily Mail": L'aviat'oo!., britannique s'est étendue d'une façon tell3| que les villes de l'ouest et dla centre deH l'Allemagne ne se trouvent plus en séduiritéj ) Au surplus, le front allemand ne peut| être affaibli en obligeant des aviateurs allenj mands à demeurer en Allemagne peur provj tégen les villes. L'arrivée diets aviateurs amé»| ricains aggravera ce danger pour r Allemagne».^ C'est pourquoi l'ennemi veut paralyse^ 1'a.ction des alliés piar dles négociations eoij vue de nous amener à renonoBU à nos taques aériennes-

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