Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 31 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x922w7b/
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4e Année - - N° 340 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestric'nt : Hôtel 8uisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mercredi 31 Juillet 1918 5 ceaifs le numéro ABONNEMENTS : u ,, , 1 florin par mois Hollande- „ 2.50 fl. par 3mois Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait SOUS LA BOTTE... Tandis que Hindenburg ressuscite dans la défaite juste à point pour nous donne? 1 entre la Marne et l'Aisne une réédition de sa fameuse" retraite élastique,, de l'été dernier en Picardie et en Vermandois et que les assertions désenchantées de feu M. de Kuhlmann à la tribune du Reichstag reçoivent un commencement d'exécution, les Allemands recommencent par l'entremise de la papauté selon les uns, par l'intermédiaire du gouvernement espagnol selon d'autres, leurs éternelles manœuvres pacifistes et défaitistes. Méfions-nous. Taisons-nous. Opposons à ces menées louches un front d'airain et un cœur de glace. N'oublions pas qu'elles font partie désormais des plans du grand état-major allemand et que nous devons en éviter le piège aussi soigneusement que les contre-attaques pernicieuses au front, si nous ne voulons point perdre le bénéfice du merveilleux effort que donnent actuellement nos incomparables soldats. C'est le .même M. de Kuhlmann qui disait au Reichstag que l'Allemagne allait s'efforcer d'imposer à tous ses adversaires les méthodes économiques qu'elle a inaugurées en Russie et appliquées ensuite avec un plein succès à la Roumanie. Pour connaître le sort que l'Allemagne nous réserve, il nous suffira donc d'être bien renseignés sur celui qu'elle a ;fait aux Roumains. Précisément des informations sûres et détaillées nous parviennent sur le régime qui commence de fleurir en ce moment en Roumanie. Il nous suffira d'en résumer quelques passages pour édifier nos lecteurs et pour justifier les réflexions de lôrd Robert Cécil disant récemment que l'Allemagne doit être exclue de l'association économique mondiale que les Alliés ont pour premier devoir de conclure entre eux : Ravitaillement. — Quand ils sont entrés en Roumanie, les envahisseurs ont trouvé dans le territoire occupé plus de 3,500,000 tonnes de céréates ou de gr*. nés oléagineuses, toute la récuitc ùa"\\7io' de 1916, beaucoup de valaille et un bétail largement suffisant pour les besoins agricoles et alimentaires du pays Ils n'ont laissé sur place que les quantités strictement nécessaires pour assurer la vie des habitants sans lesquels il n'y aurait plus de main-d'œuvre pour cultiver les terres. Le reste a été habilement divisé en deux parts : une moitié environ a été confisquée, et l'autre à été réquisitionnée, le prix de réquisition étant fixé aux deux tiers de la valeur marchande. Les pertes ainsi infligées aux propriétaires sont évaluées à plus de deux .milliards de francs. Pour l'année suivante, la population roumaine a été autorisée, d'une manière générale, à consommer 500 grammes de maïs par tête et par jour. Dans certaines régions, toutes les céréales ont été réquisitionnées. et les paysans ont dû racheter, à des prix majorés, les quantités dont ils avait besoin pour vivre. Les envahisseurs ont réquisitionné aussi 70 0/0 de la production du vin et de fruits, ainsi que toute production de viande, de laine, d'œufs, de lait, de beurre et fromage. Les autorités militaires allemandes ont fixé les nombre d'œufs que chaque powle doit pondre et la quantité de lait que chaque vache doit fournir, sous peine d'amende infligée au propriétaire ou à la commune. Les Allemands ont réalisé des bénéfices importants — mille pour cent et au delà — en revendant à la population roumaine une portion des produits réquisitionnés, et ce système continue d'être applique en grand. Ainsi, la Roumanie doit céder aux puissances centrales 125,000 tonnes de blé qui lui sont payées au prix de réquisition, et elle doit racheter l'équivalent en Bessarabie au prix du marché : cette opération seule lui coûte plus de 70 millions. Comme les traités de Bucarest stipulent que toute la production agricole et viticole de la Roumanie sera vendue aux puissances centrales pendant neuf ans, à des prix que les acquéreurs fixeront, on voit que les expériences ruineuses du passé sont un simple avant-goût de ce que réserverait l'avenir.Finances. — Toutes les réquisitions effectuées en Roumanie par les envahisseurs doivent être payées par l'Etat roumain, en vertu du traité de paix. L'Etat roumain doit aussi prendre à sa charge les billets qut les envahisseurs ont fait émettre par une banque allemande de .Bucarest, autorisée par eux à fabriquer du papier-monnaie. C'est encore l'Etat roumain qui avancera les sommes nécessaires pour payer les futurs achats des puissances centrales, car celles-ci sont hors d'état de s'acquitter en livrant des produits de leur industries aux consom mateurs roumains. La situation monétaire du pays est tellement troublée par ces mesures d'extorsion que le prix versé aux agriculteurs roumains, en échange de leur blé, ne représente plus guère que 7 francs par quintal. En outre, l'Etat roumain se trouve être "débiteur,, des puissances centrales pour l'entretien de leurs troupes d'occupation et des prisonniers de guerre (c'est l'objet de l'emprunt, estimé à deux milliards et demi, que le gouvernement roumain va négocier à Berlin et à Vienne). Agriculture. — Après l'invasion, les terres ont été partagées en catégories. Dans quatre départements delà Valachie, dans la Dobroudja, régions considérées comme zone des armées, les autorités militaires allemandes exploitent sans rendre compte à personne, même aux admi-nistrateurs-séquestres qui ont été nommés par l'organisation économique allemande. 11 a été interdit d'aller se renseigner sur les lieux, même après la signature de la paix. En arrière de la zone des armées, une partie des terres ont été remises aux organisations allemandes ou autrichiennes. Elles sont exploitées au compte du propriétaire absent. La comptabilité, centralisée par une banque allemande de Bucarest, est tenue de telle sorte que le propriétaire paye l'entretien de nombreux agents allemands ou autrichiens, et qu'il devient autant que possible, le débiteur de ceux qui occupent son domaine. Quand le domaine produit des céréales ou quand il sert à l'élévage, il est facile de mettre ainsi l'exploitation en déficit, grâce aux fraudes et grâce aux prix dérisoires qui sont fixés pour les réquisitions. Mais les forêts elles-mêmes ne sont pas à l'abri de ces méthodes : on cite le cas d'une société roumaine de Bucarest qui a été invitée à verser 380,000 francs à la Kommandantur allemande pour la peine que celle-ci avait prise d'y couper une grande quantité de bois. ■ fcnîin, des terres ont été affermées par les soins des autorités allemandes~"ou autrichiennes, pour des périodes qui s'étendent au delà de la conclusion de la paix. Quand la Lrme a été donnée à des individus dont l'envahisseur voulait récompenser les services, elle est_ généralement d'un prix très modique, et certains propriétaires ont vu leur revenu baisser ainsi de moitié. Il faut ajouter, toutefois, que les propriétaires sont souvent parvenus à améliorer ou à résilier des contrats désavantageux, en versant aux autorités d'occupation un pot-de-vin approprié. Industrie. — Les envahisseurs ont démonté et enlevé les moteurs et machines de beaucoup d'usines appartenant à des Roumains ou à d'autres alliés. Ces objets ont été ordinairement envoyés en Bulgarie, où une industrie se crée avec des capitaux austro-allemands. En outre, des tribunaux institués par les autorités d'occupation ont jugé des procès rétrospectifs que des maisons allemandes intentaient à des Roumains. Ces procès, qui s'appliquaient parfois à des affaires très anciennes et déjà liquidées, ont été d'autant plus avantageux pour les Allemands que les Roumains n'avaient pas toujours connaissances de l'assignation lancée contre eux. Occupation de villes. — Dans les villes, les maisons de fonctionnaires, officiers et autres personnes réfugiées en Moldavie, ont été pillées ouvertement. Un grand nombre d'autres habitations ont été dévalisées sous divers prétextes : réquisitions, perquisitions, etc. Des Allemands de toute . qualité ont participé aux vols. On a remarqué notamment qu'un prince de Schaumburg, détaché à la légation d'Allemagne à Bucarest, dirigeait lui-même le pillage des maisons où il avait été reçu avant la guerre et dont il connaissait les objets précieux. Dâns les habitations où résidaient des officiers ennemis, les dévastations et les orgies ont naturellement atteint leur comble. Les seules demeures qui aient été épargnées sont celles où vivaient des officiers turcs. „ Les villes ainsi dépouillées n'en ont pas moins été frappées de contributions pour l'entretien des troupes allemandes. On a même obligé des munipalités à fournir du mobilier pour installer des Allemands dans des maisons que d'autres Allemands avaient vidées. Ces exigences variées s'ajoutent aux contributions générales dont le commandement allemand a frappé la Roumanie : l'une atteignant 250 millions, et l'autre — édictée pendant les négociations de paix — s'éle-vant à 400 millions. * * * Ces quelques détails donnent une idée du sort qui nous attendrait si les projets du général Ludendorff n'échouaient pas AU JOUR LE JOUR Nous étions curieux de savoir JT —s* comment débuterait M. do Hintze au ministère boclie des affaires yrjOi/ étrangères. Nous savions que c'était un pangermaniste, et môme un vilain pangermaniste. Mais nous savions aussi qu'il était adroit, cauteleux, hypocrite. Comment ferait-il ? Tâcheyait-il de donner le change en débutant par de la modération et de la gentillesse ? C'est la méthode de Tartufe, aux premiers actes. Ou bien, parlerait-il tout de suite en maître, et montrerait-il sans plus tarder ses vieilles dents de fauve de proie, comme Tartufe au dernier acte ? Oui. Comment ferait-il ? Hé bien, nous sommes >fixés. M. de Iiintze a combiné l'une avec l'autre les deux attitudes de Tartufe. Il s'est montré un sur-Tartufe, un t Ueber Tartufe », maniant avec entrain le glaive allemand — bien ébréclié, sauf votre respect ! — tout en parlant avec une parfaite suavité. Il n'était pas au ministère depuis deux jours qu'il commençait son offensive contre l'Angleterre, offensive facile puisqu'il s'agissait seulement de lui faire comprendre, à l'Angleterre, que l'Allemagne, non contente de faire le bonheur des lielges, des Roumains, des Lithuaniens, des Finlandais et des Livoniens, ne remettrait pas l'épée au fourreau tant que ne seraient pas libres aussi les Irlandais, les Indiens et les Egyptiens !... C'est une vieille, très vieille plaisanterie imaginée naguère par l'humoriste Zimmer-mann, que Kuhlmann, qui connaissait l'Angleterre, avait sagement. laissé tomber, mais que l'amiral-ministre vient de reprendre à son compte. Il semble qu'il y ait quelque maladresse pour l'Allemagne à parler devant le monde attentif de <■ libérer » qui que ce soit. Car n'est-ce pas pour libérer la Belgique que l'Allemagne la conserve en gage ? N'est-ce pas pour libérer les Polonais que l'Allemagne a dévasté leur pays et l'a soumis, comme la Belgique, à un régime sauvage de pillages et de réquisitions? Et l'Ukraine, n'est-elle pas libéré», elle aussi ? Un feld-maréchal allemand nommé Eichorn la gouverne aujour-v d'hui avec la complicité d'un lietman embo-•hé.Et la Finlande ? Ne va-t-elle pas avoir comme souverain un membre de famille des Mecklemburg-Schwerin de cette même famille dont les habitants du Mecklemburg-Strelitz ne ne veulent a aucun nr t un souverain parce que trop réae^ioniaii^!. Et ces pauvres Lithuaniens ne vont ils pas avoir Comme roi un duc d'ITrach ? Voilà comment l'Allemagne «libère». Et pour compléter sa croisade pour la liberté des nations opprimées, la voilà qui veut encore briser les chaines des Egyptiens, qui ne sont pas du tout malheureux, des Indiens qui auront le home-rule dans un an, et des Irlandais qui n'aiment pas les Anglais certes mais qui ont versé des flots de sang sur les champs de bataille de Flandre et de Picardie ! Pauvres Boches ! Pauvres Hintze ! Pour en arriver là il faut vraiment qu'ils soient à bout de propagande. Il leur faut chaque matin un nouveau but de guerre, lin nouveau cri de ralliement, sans quoi ils ne rallieront plus personne derrière le panache défrisé de la Ger-mania exsangue 1 Hier c'était la Belgique. Aujourd'hui l'Irlande! Et pourtant, si les Allemands veulent libérer quelque chose que ne commencent-ils pas par l'Allemagne elle-même ? Les Irlandais, mais ils sont plus libres cent fois que les Prussiens. Ils ont le droit de vote, eux. Et les Egyptiens comme les Indiens, croit-on à Berlin qu'ils échangeraient leur liberté actuelle contre la liberté sinistre telle que la comprennent M. de Hintze et ses co-boches? Mais les Indiens se sont battus en Flandre, et les Egyptiens ont barré à Liman von Sanders et à Falkenliayn la route de Port-Said et du Caire pour ne pas goûter cette liberté-là! Les Allemands en posture de libérateurs? Allons, mon cher Hintze, vous exagérez. Chantez à votre aise « Gott strafe England puisque çà vous amuse, mais ne recommencez plus! — R. F. devant les chefs et les soldats qui défendent le front occidental, et qui sont s: heureusement occupés en ce moment à mettre un frein solide à leurs criminels projets. Il serait vivement à souhaiter qu'on îie négligeât rien pour faire connaître aux peuples de l'Entente, jusqu'au bout des faubourgs et jusqu'au fond des campagnes, cet échantillon de la paix allemande. Sur le Front Belge Nous faisons des Autrichiens prisonniers sur l'Yser LONDRES, 29. — Lin communiqué belge officiel annonce que parmi les prisonniers faits mercredi par une patrouille près d'Y près, il se trouvait quelques soldats autrichiens, fort démoralisés d'ailleurs.La guerre aérienne LONDRES. 29.— Reuter officiel soir : Malgré les nuages bas, nos aviateurs ont lancé le 29, 10 tonnes de bombes sur les dépôts de munitions, chemins de fer et quartiers dans les environs de Douai, Armentières, Bapaume et Chaul-nes. Nous avons abattu 9 avions allemands, 4 des nôtres manquent. Les JMieinasicis désistent énergiquemegif i les Français avancent iquandi même 1 Les Français ont fait 400 prisonniers PARIS, 29. — Ha vas officiel 2 h : Aucun changement ne s'est produit au cours de la nuit écoulée dans la région au N. de la Marne. Pendant les combats d'hier dans cette contrée, nous avons capturé environ 400 prisonniers.. Les Français prennent Grand-Rozoy, Cugny, Sergy, Ron-chères, dépassent les routes de Château-Thierry à Soissons et de Dormans à Reims et font encore 4{5Q prisonniers PARIS, 29. — Reuter offic. 11 h. soir : La journée a été marquée par de très violents combats sur tout le front au N. de la Marnç. Les Allemands dont la résistance s'est beaucoup accrue, nous disputent le terrain pied par pied et tentent de nous repousser par de nombreuses contre-attaques. Nos troupes, brisent toutes les attaques et ont encore gagné du terrain dans les approches du village de Buzancy. Les troupes écossaises se sont rendues maîtres du parc et du château et se sont maintenues dans leurs positions, malgré les tentatives répétées de l'ennemi pour les en déloger. A l'E. de LePlessiers-Huleu et de Oul-chy-le-Château, nous avons dépassé la | la route vers Château-Thierry, pris G ra n dr Rozoy et Cugny et reconquis dans un brillant assaut la Butte de Chai mon t. Nous avons fait 450 prisonniers. Sur la rive droite de l'Ourcq, nous avons étendu notre gain de terrain au N. de Fère-en-Tardenois et nous sommes entrés dans Sergy. Plus vers le S. nous avons enlevé RonTlières. Sur notre aile droite, nous avons dépassé la route d: Dormans vers Reims au S. de Viliers-Agron et gagné du terrain à l'O. de Bligny et de St. Euphraise. En Champagne, une attaque allemande au S. du Mont-sans-Nom n'a donné aucun résultat. Les Anglais font 100 prisonniers à Bray LONDRES, 29. — Reuter officiel Nous avons attaqué et pris deux lignes de tranchées ennemies sur un front de 2 milles de part et d'autre de la route Bray-Cortoi, faisant 100 prisonniers et capturant une quantité de mitrailleuses. Les pertes de l'ennemi ont été lourdes, les nôtres ont été légères. Nous avons exécuté avec succès deux raids aux environs de Gavreile. Les Anglais capturent 143 prisonniers et 36 mitrailleuses LONDRES, 29. — Reuter offic. soir- : Au cours d'une opération que nous avons exécutée avec succès la nuit du 28 juillet dans la plaine de Malancourt, nous avons fait 143 prisonniers et pris 36 mitrailleuses. Nous avons atteint les buts désignés et repoussé trois contre-attaques dans lesquelles les Allemands ont sub'îde très lourdes pertes. Les Allemands avouent la perte de Fère-en-Tardenois BERLIN, 29, — Wolff officiel : Des attaques partielles anglaises au N. de la Lys, au N. de la Scarpe et sur un large front sur la rive N. de la Somme ont été repoussées. La matinée a été calme dans les secteurs de combat au S. de l'Aisne. L'après-midi, des attaques partielles de l'ennemi au N. de Villemontoire, qui avaient été précédées d'un violent bombardement, ont été r?poussées par notre contre-attaque. Dans la nuit du 26 au 27, nous avons évacué, suivant notre plan, nos positions avancées entre l'Ourcq et l'Ardre et reporté notre ligne de défense vers la région de Fère-en-Tardenois et 'Ville-en-Tarde-nois ; notre mouvement a été caché à l'ennemi. Le 27, l'ennemi a encore dirigé son feu sur nos anciennes lignes. Nos arrière-gardes ont entravé, dans l'après-midi, l'avance hésitante de l'ennemi sur ce terrain. Hier, l'infanterie ennemie a essayé, sous la protection d'un feu violent, de s'approcher de notre nouvelle ligne. De faibles détachements restés dans la zone avancée ont reçu l'ennemi par un feu de mousque-terie et de mitrailleuses et lui ont infligé des pertes sérieuses. Notre artillerie et nos aviateurs ont trouvé dans les colonnes et tanks ennemis un but excellent. A la suite des fortes attaques ennemies près de et au S.E. de Fére-en-Tardenois,nos détachements avancés, après avoir rempli • leur mission, se sont retirés suivant les ordres sur nos lignes. Les attaques répétées de l'ennemi ont donné lieu à de violents combats, a la suite desquels l'ennemi a été repoussé. Les régiments de Prusse occidentale et orientale sous les ordres du général Bachelin, qui avaient déjà arrêté sur les hauteurs au N.-O. de Château-Thierry, et presque journellement depuis, les assauts répétés des Américains et Français, se sont à nouveau particulièrement distingués dans la journée d'hier. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa 45e victoire aérienne. BERLIN, 29. - Wolff officiel soir : De violentes attaques des Alliés sur notre nouvelle ligne à l'O. de Fère en Tardenois, ont échoué. La gravité de l'échec allemand LONDRES, 29. — Reuter : Le correspondant de Reuter près du quartier général américain mande qu'à cause des bois denses en ce point du front, l'ennemi peut retarder notre marche en avant et il peut laisser des milliers de soldats .dans des nids de mitrailleuses. En conséquence les pertes de l'ennemi sont minimes par rapport au temps qu'il gagne. Il a pu enlever tous ses canons, mais a. été forcé de détruire des munitions. Cependant sa retraite de la Marne, rivière qu'il a tenue le plus longtemps possible pour pouvoir garder la ligne de chemin de fer Epernay-Château-Thierry, va hâter considérablement notre marche en avant. En effet l'allure s'est déjà accélérée et il est déjà certain que l'ennemi ne tiendra pas sur l'Ourcq. Quand nous atteindrons la position que l'ennemi a préparée d'avance, nous y trouverons sans aucun doute de grandes forces allemandes. L'armée allemande a souffert surtout parce que ses plans ont raté. Il est possible qu'elle ne s'en relève pas avant la fin de la saison. LONDRES, 29. — Le " Times „ dit dans un article de fond que les Allemands subissent dans leur retraite des pertes considérables. Les routes par où les Alliés mènent leur avance, sont jonchées de cadavres, et dans la poche qui se resserre, les troupes allemandes et les convois de ravitaillement sont mitraillés continuellement par nos avions. La nouvelle que le désordre règne derrière la ligne allemande doit être vraie ; cependant il faut reconnaître que l'ennemi accomplit sa retraite avec calme et décision. Il faut voir encore jusqu'où nous pourrons repousser l'ennemi. Qu'il se retire avec ordre, c'est en sa faveur, mais le désordre qui règne derrière ses lignes doit l'incommoder beaucoup. La résistance de l'Ourcq a probablement pour but de tirer d'embarras les troupes allemandes qui se trouvent plus à l'E. et de former avec les autres troupes un seul front. Mais qu'arriverait-il sj ce but était atteint. L'Ourcq supérieure n'offre pas un terrain favorable à la résistance et celui qui s'étend plus à l'E. l'est encore moins. Les Allemands doivent ou bien s'arrêter dans la contrée entourée par la Crise, l'Ourcq, l'Ardre et la Vesle, ou bien reculer sur la ligne de la Vesle. Cette retraite amènerait probablement la perte de Soissons. Plus nous reconnaissons les qualités militaires que déploie l'ennemi dans sa retraite, plus nous nous étonnons de l'incapacité de son commandement dans la première phase de la bataille. Il a faibli dès le premier matin de l'offensive à l'E. de Reims, grâce au général Gouraud; il s'est laissé complètement surprendre par la contre-offensive de Foch, le quatrième jour, sur la face O. de la poche, après l'accomplissement rapide de l'offensive de la Marne. Et que penser ensuite de la politique qu'il a suivi : envoyer d'abord de grands renfoits dans cette poche, où les troupes se sont vues encaquées comme des harengs et commander ensuite une retraite en hâte? D'après notre correspondant de Paris, la route de Fismes est restée bloquée onze heures par les troupes et les autos de convoi. Depuis le commencement de la guerre, nous n'avons jamais remarqué plus d'indécision dans le commandement militaire allemand que cette fois-ci. Le communiqué éhonté d'hier, n'accusant, qu'un calme sur le front, prouve que l'ennemi veut cacher la vérité au peuple allemand.

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