Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 01 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0g3gx45x7h/
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Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois i • ; m ' " * y. . - - • -V* • - r- Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 —a in h i m i n-inn-rr—ri i i ■ i i i nui - n ir^ïiriirawTTMïTr-i rTTTirTtr^Tm"'Mac*™l,,K*,Ttv**:' fellwii* wi i mvm ii a w i Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ' jk ' \ '<K ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait —:———' ' & v- Lettres du Luxembourg Luxembourg, le 19 mai 1918. Les bombardements Le bombardement de la ville de Luxembourg et des centres industriels a donné lieu à différents incidents. 11 est arrivé entre autres que les familles des victimes ont refusé les couronnes envoyées par les Allemands. Ceux-ci s'en sont indignés... cela leur sied si bien ! Là-dessus le publie a été admonesté par les autorités communales de s'abstenir . de toute manifestation dont on ne saurait prévoir les funestes conséquences ; recommandation purement formelle qui n'empêchera pas les Luxembourgeois de montrer ce qu'ils pensent à un moment ©ù l'envahisseur a le front de déshonorer ses victimes encore après la mort. Ces descendants des anciens Germains n'ont plus même la délicatesse de leurs ancêtres chez lesquels la croyance était répandue que le sang de la victime se remettait à couler quand le meurtrier passait près d'elle. Uu vieillard atteint par un éclat d'obus allait mourir lorsque des soldats allemands vinrent à son secours ; mais il leur cîia: " Ne me touchez pas ; je mourrais volontiers si cela pouvait contribuer à vous chasser d'ici. „ Avec ces mots il expira. Comme c'est toujours le cas dans les épreuves communes, l'esprit de solidarité fait des progrès; ceux qui,il y a quelques mois encore, se combattaient à sang, lors des luttes entre producteurs et consommateurs, se tendent la main maintenant que le danger est extrême. Les habitants du quartier d« ia gare ont quitté leurs maisons et les autres quartiers de la f ille, où il n'y a pas de danger, ainsi que les villages situés à proximité de la ville, les ont reçus chez eux en mettant gratuitement à leur disposition ^ toutes les chambres dont on pouvait se pas- i ser. La Grande-Duchesse a offert son château de Differdange pour le même but. Luxembourg, situé sur les hauteurs, ne j , se laisse pas défendre contre les avions;le bassin minier par contre s'y prête bien ; les < contre-avions sont postés sur les hauteurs et leur feu se concentre au-dessus de la loca- : tité située dans la plaine. , Dans la capitale il n'y a pas eu jusqu'ici de dégâts d un intérêt stratégique ; la gare -est intacte ; du moins la circulation des ; trains n'a-t-elle pas subi d'interruption. ' 11 y a des abris partout et on peut dire, i que sauf imprudence, le danger pour lapo- 1 pulation est réduit au minimum. On com- i «nence à s'y habituer. La situation économique j La situation économique empire toujours J Le ravitaillement est plus qu'insuffisant, j Nous ne vivons plus comme des hommes, j Chaque ménage a droit à un costume par . an ! Les prix sont exorbitants ; un costume < ouvrier en toile bleue qu'on payait 3 à 4 fr. ( avant la guerre, vaut maintenant 52 frs. Le drap de aontrebande coûte 120 à 150 frs; c'est de la marchandise d'avant la guerre mais de mauvaise qualité, tout de même elle est beaucoup meilleure que celle qui court maintenant le marché (prière de ne pas prendre " courir „ au pied de la lettre !) Il n'y a plus de chaussures; on porte des 1 sabots en bois. Qu'on se représente la pro- { cession dansante d'Echternach dans ces con- 1 ditions! Il y a de vieilles gravures sur bois qui représentent cette procession avec tout 1 l'attirail campagnard des vieux temps. On t sourit à la pensée que cette guerre mondiale, qui n'a rien de moyen-âgeux, rappro- c che du moyen-âge telle et telle de nos tra- 1 ditions; quand il n y aura plus d'instruments < à vent, on retournera à la cornemuse et ce 1 s'era un charme de plus. Mais cela ne suffit pas pour vivre; le 1 pain que nous mangeons, par exemple, se compose de 9jl0 de châtaignes des boule- 1 vards qu'en temps ordinaire on ne croyait s pas comestibles et de ljlO de blé monlu, non blute, qui ne mérite pas le nom de ] farine. Pour dire que c'est appétissant, il f faudrait avoir une belle imagination. Heu- g reux d'ailleurs ceux qui n'ont pas trop s d'appétit ! Le lait manque maintenant com- v plètement. Je vous donne ces détails com- c rne ils me viennent à l'esprit. Je ne finirais à pas si je voulais vous donner un exposé f complet de notre situation alimentaire. c Les étudiants d'Université * Je vous ai promis de vous entretenir des cours de droit civil que 1 université de Munich vient d'organiser pour les étudiants luxembourgeois. Comme il s'agit d'une af- h faire de la plus haute importance nationale, p j'ai demandé l'avis de plusieurs personnes 1; particulièrement bien placées pour en juger. 1; Et voici de quoi il s'agit. La Constitution d luxembourgeoise laisse à nos étudiants la ti liberté de faire leurs études dans les pays ti et aux universités de leur choix. Or, depuis s< la guerre, la France nous est fermée par le j< :i t que l'Allemagne refuse l'autorisation du p ^•r dans le pays à quiconque est entré a « rance depuis la guerre. Là-dessus la A fcw-iu de ceux qui avaient eu l'intention A à Paris ou à u autre unlver fte n * «S ' , I Lausanne et Fribourg îl n'y a jamais eu autant de Luxembourgeois que depuis la guerre. Mais peu à peu l'Allemagne, regardant d'un mauvais œil notre préférence pour s- la Suisse française, augmenta les difficultés é et finalement n'y laissa plus parvenir per-e sonne. Par là elle a rendu illusoire l'article :- en question de notre Constitution et nos :- étudiants, dont la plupart avaient l'habitude a de passer une partie de leur semestre en c France ou en Belgique, l'autre en Allemagne, i- se sont vu réduits à l'alternative d'interrom-i- pre leurs études ou d'aller se placer aux s pieds des professeurs allemands. En effet, i- une partie prit le dernier parti; lorsqu'il s s'agit d'études techniques, etc., l'enseigne-;- ment allemand n'aura pas une influence e très grave; mais pour ce qui est des études e de philosophie, d'histoire, de droit, etc., il s y a tout à craindre pour ces jeunes gens e qui se sont lancés dans le péril sans le t connaître ; le milieu ambiant à lui seul doit r exercer sur eux une influence néfaste. H y t en a qui ont reconnu le danger ; et ceux-ci ont préféré rester en Suisse et se condam-s ner à uu exil volontaire ou rester chez eux. s Maintenant le gouvernement — de son : propre chef et sur l'inspiration des person- - nés intéressées — a entamé des pourparlers s avec le ministre des cultes et la faculté de droit de l'université de Munich pour faire s " lire „ pendant un semestre un certain nom-é bre de cours de droit civil français. Les s cours seront " lus „ en allemand avec indi- - cation des termes techniques français. Pour e le cas où le nombre des étudiants serait r assez élevé, on songerait à la répétition des i mêmes cours en 1918-19, tout en élargis- - sant le cadre. C'est là une mesure mal-: heureuse, dont la responsabilité n'est pas - légère. Fidcle à son principe de la " neutra-î lité malgré tout „ — principe que noue a i légué feu M. Eyschen et dont on a pu - cesjjpter à maintes reprises l'inopportunité - et l'impossibilité et qui conduit nécessairement à ne plus avoir de principes du tout î — le gouvernement a raisonné de la ma-: nière suivante : Puisque, par suite de cir-t constances dont nous ne sommes pas les t maîtres, il est impossible à nos étudiants de - suivre à une université française ou suisse les cours de droit civil qu'il leur faut, tâ- i chons au moins de leur offrir quelque chose : d'équivalent ! C'est le régime des succéda-3 nés ici comme ailleurs, que voulez-vous? Ce raisonnement est contraire à nos inté-, rêts nationaux. Se représente-t-on des Luxem- - bourgeois " étudiants ès-chiffon de papier „ à Munich, sous la direction du Oberlands-gerichtsrat Dr Silberschmidt et de M. von Beling? C'est surtout à ses futurs avocats, juges et professeurs que le pays devrait demander ane formation vraiment nationale. i C'est une question qui sera à l'ordre du jour lorsqu'il s'agira de la nouvelle orientation de notre pays. Pour le moment, nous prions avec plus d'ardeur que jamais : " Des boches, de leurs pompes et de leurs œuvres, délivrez-nous, Seigneur 1 „ E. HUEMES. Au Champ d'Honneur ! I Le courrier qui nous arrive avec un con-5 sidérable retard nous apporte la nouvelle . de la mort au champ d'honneur de deux . valeureux Liégeois : i Antoine DONNAY, de Fexhe-Slins, vo-* ; lontaire de guerre, passager de l'Atlas V. i tué à l'Yser, le 18 mars et Marcel BODSON, de Liège, volontaire de guerre, évadé de Belgique occupée en février 1917, mort des suites d'une intoxi-; cation par les gaz dans les tranchées de Dixmude... Ils n'avaient pas vingt ans ni l'un ni l'autre ! Nous ne résistons* pas au désir de publier les lettres qui annoncent à un de nos amis ces tristes nouvelles: ... Notre ami A. Donnay a été tué le 18 du mois écoulé ! Avoir si bien réussi notre évasion ! Et puis !... Ce premier danger que nous avions bravé ensemble nous avait unis comme des frères! Je me souviendrai toujours de notre première rencontre au front. Il me raconta son arrivée à l'Yser. Il en était si heureux et si fier! Et le destin qui arrange les choses a voulu qu'à ce même endroit ce brave cœur cessât de battre pour l'honneur et la liberté de notre pays ! Mais noifs sommes là ! Nous le vengerons! m * * ... Il m'arrive un des plus grands malheurs qui puissent me frapper ! Mon brave petit neveu Marcel, l'aîné des deux vaillants qu'il y a un an à peine franchissaient la frontière pour venir servir la cause du droit, vient de mourir des suites d'une intoxication par les gaz boches dans les tranchées de Nieuport. Ma douleur immense m'empêche de t'en dire davantage aujourd'hui. Aide-moi dans la mesure du possible à apprendre cette terrible nouvelle à mes malheureux parents ! Pauvre petit Marcel ! Et dire qu'il n'avait pas vingt ans ! Ah ! mon cher ami, ces coups-là ne sont oas faits pour amoindrir la haine des bar--vt du-ms. Il le faut!-.,. Nouvelles du Jour 53 — La poussée allemande semble enrayée. Les troupes franco-britanniques n'ont plus bougé dans la journée d'hier. Elles ont maintenu toutes leurs positions sur les collines au S. de S o i s s o n s, de même qu'au S. de la V e s 1 e et au N.O. de Reims où les Français sont toujours malgré les bruits alarmants qui ont circulé hier à ce propos. Le commandement en chef et les journaux alliés sont très rassurés. M. Clemenceau, retour du front, ne peut trop dire l'attitude brillante et te moral excellent du soldat français, qui ne s'est pas laissé un instant démonter par cette dure secousse, mais qui au contraire a redoublé de bonne [ humeur et de courage tranquille. On estime généralement que les réserves françaises étant arrivées déjà à pied d'œuvrfe, les Allemands | n'iront pas plus loin.... en attendant la contre-attaque. — Les troupes américaines ont maintenu brillamment contre de nouveaux assauts leurs positions de Cantigny. — L'activité d'aviation continue très vive. Les Anglais ont bombardé encore de nombreuses , positions ennemies derrière le front et renouvelé leurs raids quotidiens contre les voies ferrées de Metz. — Le bombardement de Paris a recommencé hier matin. Il a recommencé encore , hier soir. — La jacquerie sévit en plein en Ukraine dont le grenier à grain n'est décidément pas facilement accessible aux Allemands. Les socialistes belges et la guerre Une lettre du député Terwagae contre l'ancienne Internationale M. Léon Rosiemthal qui est Paris parmi les fondateurs du Comité socialiste die la Paix du Droit annonce dams ,,1'Eciaix" du 24 mai qu'il a reçu une lôutrô d'adhésion, du docteur Terwagae, député socialiste u Anvers, actueliamenit à La Haye. De cette lettre, M. Rosaathal cite Qq passage plein d'iatéréi;: „Je souhaite que voire initiative arrive à former le noyau d'un» association internationale socialiste- Je souligne le mot socialiste.„]\'ous avons été bien placés ici, en Hol-lalnite. Louis Piérartl et moi, pour juger du bureau neutre -de l'ancienne LnijernaitionaLej. „La neutralité devaimt le conflit mondial est une impossibilité morale ppur tous et à plus forte raison pour uin socialiste. La pratique de la neutralité! pjar le bureau Ute La Haye a donné le jour à ide véritables monstruosités dont la plus connue est l'aventure de Stockholm.. „Si votre Comité parvient à grouper les socialistes de tous les pays, il sauvera le Socialisme d'une terrible compromission. L'Internationale qui semblait en avoir accaparé le monopole n'a pas répandu à sa mission essentielle d'èttre avant tout un cir-ôgane du Droit, L'idéal socialiste a été abandonné pour des préoccupations secondaires, pour ne pas dire germaniques. „Le fait -de • la constitution do votre Co-. mité est un reproche mérité et une accusation justifiée cou re le bureau de l'Internationale. C'est ce bureau qui eût dû réclamer la paix pair le Droit, et cela non pas au moment où les Àlteaœunids avaient besoin de la paix pour se sauver, mais dès le début d'août 1914, en mettant en accusation la Soldai-Démocrat e, complice d®3 mMa-ristes prussiens. „Les socialisées alliés ont un grand devoir à remplir dans l'avenir. Je suis heureux que ce soit, une fois die plus, dles aimis o.e Franc© qui indiquent la voie à. suivre. Je suis des vôtres sur cette route." En exprimant sa joie de cette adhésion, M. Rosenthal dit que pour constituer un oor-Igainistroe sain, il faut écarter „ceux qui voudraient faire de l'Internationale un instrument d'oppression moinldiale, secrifier à un peuple ivre de sa grandeur et dé sa forco passagères ,1a liberté de l'univers, et ceux qui, dans leurs rêves anarchistes, prétendent assumer la fraternité des peuples par la destruction des patries." 5.000 lires jie prix pour les aviateurs belges PARIS. — La Nation Belge, annonce qu'un industriel belge établi depuis longtemps à Mooza, M. Armand Vigneron, vient, d'envoyer au gouvernement belge 5,000 lires en titres de l'Emprunt national italien pour en faire trois prix à distribuer aux aviateurs belges qui auront abattu le plus d'avions boches depuis le 1er mai 1918 jusqu'au 3 août 1918. Cet acte généreux de M. Vigneron, qui est membre du Conseil directeur de la Ligfuict Italo-Belgte, montre combien les Belges in. sfcallés en Italie restent fidèles à Iteur ■n latrie- ✓ w — neciames perman«nt«s a îorfalt I Les Alliés tiennent leurs positions Au S. de Soissons et de la Vesle, le recul a cessé s Au N. de Reims, toutes les attaques ennemies sontrepous» t sées — Les Américains brisent l'effort ennemi sur Cantigny —• j La confiance du haut commandement et de M. Clemenceau s — Le bombardement de Paris — La jacquerie en Ukraine S •* :e ;s SUR LE FRONT BELGE e LE HAVRE, 30.— Officiel belge par radio : u L'activité de l'artillerie ennemie s'est prin-n cipalemeat manifestée sur les cantonue-ments de la zone arrière. Elle a été moyen-e nement intense dans la région des trau-e chées. d Notre artillerie a effectué de nombreux tirs de batteries ainsi que des tirs de repré-a sailles sur les baraquements ennemis. Deux de nos aviateurs ont abattu en u flammes deux ballons allemands. te Bïôia SUR LE FRONT OCCIDENTAL i- lt Le recul a cessé -- Nos Alliés tiennent e énergiquement partout PARIS, 30. — Havas officiel de 2 h. : e La bataille a continu* sans répit la nuit dernière. Nos troupes tiennent vigoureuse-e ment les abords ouest de Soissons, où t l'ennemi, en dépit de ses tentatives réitérées, ne réussit pas à prendre pied. Plus au sud des combats extrêmement violents se sont déployés dans la région de la route de Soissoos à Hartennes • et sur le front Fère-en-Tardenois-1 V e z i 11 y, où nos troupes appuyées par Uurs réserves ont résisté opiniâtrement à la poussée de l'ennemi. Sur l'aile droite Brouillet-Thiilois » et au nord de R e i m s les troupes franco-britanniques ont entravé toutes les attaques de l'ennemi et maintenu' toutes leurs p©îi tions. 1 LON DRES, 30. — Reuter officiel du matin : | Pendant la nuit l'ennemi a attaque uu point fortifié au nord-ouest de Festubert mais a été complètement repoussé. Nous avons exécuté avec succès des opérations de moindre importance, dans le voisinage de Merris, améliorant légèrement nos lignes. Nous avons fait quelques prisonniers et pris quelques mitrailleuses. Nos troupes ont attaqué la nuit dernière les tranchées ennemies près de Locon et ramené des prisonniers. L'artillerie ennemie a été active à l'est de Villers-Bretonneux et dans 1 le secteur de H i n g e s. 1 Le Communiqué de Berlin i BERLIN, 30. — Wolff officiel : > L'activité a augmenté à maintes reprises } entre l'Yser et l'Oise. Il y a eu descom-t bats locaux d'infanterie. L'attaque des armées du Kronprinz se 3 développe victorieusement. Au nord de 3 l'A i s n e, nous avons gagné du terrain près ' de Crecy-au-Mont, juvigny et C u f f i e s. Après un dur combat, les trou-t pes brandebourgeoises ont pris Soissons. Au sud de la V e s 1 e, le nouveau front français en formation a été rompu par l'attaque irrésistible de nos divisions. Nous ' avons rejeté l'ennemi, après une énergique résistance, au delà de la ligne V i 11 c m o n-toire-Fère-en-Tardenois - Cou-longes-Brouillet-Brancourt. Les forts du front nord-ouest de Reims ont été prjs, ainsi que la partie nord de L a Neuvilletteet Betheny. Le nombre des prisonniers s'est élevé à 35.000. Le butin en artillerie et en matériel de guerre est énorme. Nous ayons pris des canons de toute espèce, jusqu'à des canons du plus gros calibre sur voies ferrées. L'avance impétueuse de nos troupes d'assaut 3 a empêché l'ennemi d'emmener les stocks ; importants d'approvisionnements militaires qui se trouvaient dans la zone conquise. Nous avons pris des stocks importants à Soissons, Braisneet Fismes;de grands dépôts de munitions, des trains, des ambulances avec un fort équipement sont x tombés entre nos mains. Nous nous sommes emparés de plusieurs parcs d'aviation, c avec les machinés prêtes au départ et leur matériels t Dans les groupes d'armées von Gallvvitz et duc Albrecht, l'activité n't augmenté que par moments. Encore un raid raté sur Paris PARIS, 30.— Reuter: 5 L'alarme a été donnée hier soir à 11 h. 30. La berloque a été sonnée à 12 h. 40. PARIS, 30. — Reuter officiel : t Pas un appareil allemand n est parvenu 3 à traverser notre ligne de défense et à atteindre la ville. Quelques bombes ont été x jetées dens les faubourgs. Un avion ennemi a atteint par nos batteries s'est abattu en l flammes. - Le bombardement de Paris 01 PARIS, 30. — Reuter : " Le bombardement de Paris par le canon 1 à longue portée a recommencé çe rrntnt; S{>»« Les Français tiennent ferme toutes leurs positions PARIS, 30. — Reuter officiel 11 h. «oir* Aujourdhui la bataille a continué avec lë même acharnement sur tout le front. Nos troupes qai offrent une résistance énergique aux débouchés O. de Soissons ' ont empêché de tous côtés tout progrès | l'ennemi. Au S. nous tenons ferme la rlvt gauche de la Crise. 1 Au centre, l'intensité du combat n'a pa» diminué. Les Allemands se sont rendus maîtres de La Fère-en-Tardenois et de Vezely, et on redoublé leurs efforts dans la direction de V i 11 e - e n - T a r d ejn o i s. | Nous avons maintenu nos positions i l'aile droite et au N.-O. de Reims. Succès français à l'étang de Dickebusch LONDRES, 30. — Reuter officiel du «oirj Au cours de la nuit les troupes français ses ont exécuté une opération reussie à l'5 , de l'étang de Dickebusch, et ont am® ; licré nos positions dans ce secteur. Sur le reste du front, îl n'y a rien à* sî< ' gnaler, sauf l'activité réciproque d'artillerie- L'activité aérienne des Anglais LONDRES, 30.— Reuter officiel du soir i Des nuages bas ont entrava l'action dï nos aviateurs jusque tard dans la journée, 1 5 avions allemands ont été abattus dans des combats aériens, et un autre & été obligé da descendre désemparé, .Nous n'avons rier} perdu. Au cours de la journée nous avons * 5 tonnes de bombes sur les dépôts et le« quartiers ennemis aux environs d'Arme» tières et Bapaume. Le bombardement a continué dans la nuit du 29 au 30 ; sans perdre un appareil nous avons lancé 16 tonnes de bombes sur des gares, dont celles de Valenciennes et de B u s i g n y, sur des routes derrière le front ennemi et sur les docks de Bruges. Nos avions ont bombardé le triangle des chemins de fer près de Metz-Sablon, pendant la nuit du 28 au 29. Tous nos avions sont rentrés sauf un. Les Américains maintiennent énergiquement leurs positions LONDRES, — Reuter officiel commun!» qué américain : Des attaques ennemies contre nos noa« velles positions de Cantigny ont été re» poussées par notre infanterie et l'artillerie. Ici la lutte d'artillerie continue active ainsi qu'en Lorraine où des gaz asphixiants onf été employés. Rien à signaler ailleurs. Le CsHBttiifié de Berlin BERLIN, 30. — Wolff officiel du soir s Au S de Fèr e-en-Tar d e no i s, nos ; troupes en combattant se rapprochent de la Marne. Le Commentaire Havas PARIS, 30. — L'agence Havas fait une comparaison entre ia première et la deuxième offensive des Allemands et remarque que si les Alliés se sont retirés devant la supériorité en nombre de l'ennemi, la retraite s'est faite lentement et méthodique» ment. Les troupes n'ont perdu contact en aucun point; aucune rupture ne s'est pro* duite. L'agence Havas attire l'attentian sur la coopération toute fraternelle entre les trou» pes françaises et -anglaises et sur l'esprit admf* rable des troupes. Un tank américain PARIS, 30. — Par radio : Excelsior donne là description d'un nou» veau tank américain, qui prendra le nom d'America. II pèse 45 tonnes et est activé par la vapeur. Grâce à sa longueur il peut franchir toutes les tranchées et entonnoirs. Ce nouveau tank est prochainement attendu en France. Une croix de plus à porter pour le Kronprinz BERLIN, 30. — Wolff officiel : Le kaiser a envoyé le télégramme suivant . au kromprinz: En récompense des grands succès rem< portés ces journées par les troupes valeu« reuses et éprouvées du corps d'armée sous votre commandement, je vous envoie l'étoile < de grand commandeur avec glaive de l'ordre royal de la maison de Hohenzollern et je vous exprime à l'occasion de cette haut# i et méritée distinction mes plus chaleureuse! félicitations. V» '■ i. ' v * ■*- " ' » .. -M*.1 ' v ' -it . ' ' vv . 4e Année N. 28Q. Diractaur-Fondaleur : François p.yit. Samedi \<" Juin 1918

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