Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 28 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z60bv7cd8z/
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14 ' Année — N° 337~3v Rédaction S âdministrali Turfmarkt 31 & 31 a | La Haye—Téiéph. 21 Bureau à Maestricht : Hote) Suisse,Vrijthof.l éléph.1 a Fiessingue : Slijkstraat, FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur -Les Nouvelles Dimanche 28 et Lundi 29 juil. 1918 5 cents le numéro k ABONNEMENTS : 1 florin par mois demande • __ _ ^ 2.50 fi. par 3 mois n Etranger: port en sus W ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 CROIRE A LA VICTOIRE Jamais, d'après les communiqués d Berlin, les Allemands n'ont remporl d'aussi grandes victoires qu'au cours c la semaine écoulée. Pourtant ces victoire inquiètent l'opinion publique en Allemagn Wolff annonce triomphalement que dar une seule attaque des centaines de mil noirs et Américains ont mordu la fO'-t: sière ; le boche s'épanouit d'aise à l'ide d'une telle hécatombe, après quoi se esprit critique se réveille. Il ne se demanc pas comment une si grande masse d'hon mes a pu être anéantie d'un coup ma comment il se fait qu'elle ait pu se troi ver rassemblée sur le champ de bataill L'aide de l'Amérique n'est donc pas i bluff et les sous-marins que font-ils? W'o! s'aperçoit de sa bévue et, dans un bull tin rectificatif, réduit les <( centaines ( mille „ à des " dizaines de mille ,,. Il e trop tard et Wolff a seulement saisi l'o casion de se rendre ridicule une fois ( plus. Chez le boche, le cafard a opéré. Car les récents succès de Foch ont fc souffler un véritable vent de paniqi chez nos ennemis. Les critiques militairi les plus avisés, comme le général d'A denne, tout en s'efforçant de réduire portée de la deuxième victoire françai: de la Marne, ont parlé d'heures d'aï goisse. Comment s'étonner que l'homn de la rue, comme disent les Anglais, £ déjà vu en imagination les Français si le Rhin? Les coups de Foch, s'il n'o pas encore réussi à faire crouler le m du front allemand, ont déjà ébranlé moral de l'arrière. Et c'est pourquoi il i faut pas appliquer la même mesure ai succès militaires des Alliés. Quand Lude dorff pousse en avant ses divisions ve la mer ou* vers Paris, les avantages qu obtient peuvent être calculés au comp, avec une justesse mathématique. Ma quand Foch avance seulement d'un kil mètre, il a fait un chemin bien plus grai que la carte ne semble l'indiquer, vers victoire. Un correspondant de journaux neutr à Berlin observait récemment que si ; cours de la guerre les Allemands ont é supérieurs en beaucoup de choses (?) leurs adversaires, ils auront cependa montré les nerfs les moins résistants. L'observation venant d'un pro-allemai en Allemagne, est caractéristique. En t fet, si même aux périodes des pires d sastres, et le sort s'en est montré si gulièrement prodigue pour nous, jams la politique des puissances de l'Enter n'a varié, la politique allemande au co traire, a suivi toutes les sautes de ve du succès ou des revers. Constamme nous avons vu alterner le point de vi de la paix sans annexions ni indemnit avec' celui de la paix germanique. L boches veulent ou ne veulent pas Brie Longwy, la côte flamande et le reste, s Ion qu'ils se croient plus ou moins vi torieux. Leur politique procède de l'oj portunisne le plus étroit : voler ce qu'< peut et garder tout ce qu'on n'est p obligé de rendre. Quelle différence av la politique de l'Entente,qui, elle, s'inspi d'un idéal! Et cet idéal de justice et ' droit étant indépendant des fluctuatio de l'heure, nous ne l'abandonnons p plus dans l'allégresse du triomphe q dans l'amertume de la défaite. Nous rusons pas avec la. chance, nous ne vo Ilons point exploiter la fortune. Et, au r bours de nos ennemis, cette convictii où nous sommes que notre cause trioi phera non pas, parce que nous sommes 1 plus forts mais parce que cette cause e juste, 'a toujours permis aux peuples 1 l'Entente de supporter avec une magni que force d'âme les plus grandes cata trophes et de se montrer supérieurs ; destin. Jamais comme aujourd'hui ce contras n'est apparu avec une telle évidenc Quand la Russie s'effondrait et que l'Ail ^agne se retournait vers le front l'ouest avec ses gros bataillons, M. Cl raenceau exposant son programme i simplement : " Je veux vaincre. „ Apr lui MM. Wilson et Lloyd George rép tèrent : « Nous voulons la victoire. „ cependant von Below perçait le fre italien à Caporetto et Venise était men cée. La France et la Grande Bretagne q s'apprêtaient à supporter le choc de toi la masse de l'armée allemande entarr rent leurs réserves pour sauver l'Itali L'Autrichien était arrêté sur la Piave m; la situation générale n'en demeurait p moins critique. Et quand Ludendorff écras le front britannique entre Cambrai et B risis, quand von Hutier arrivait deva Amiens et que Sixt von Arnim s'emp rait du Kemmel, comme un mois pl tard quand les divisions du Kronprit d'une haleine, se portèrent du Chen des Dames jusque sur la Marne, tan< que la grosse Bertha jetait ses marmil Hanc 1oe ru oc Hn A h 1/-*♦-»-»/-* m »ea® e répéta encore : "Je veux vaincre !„ et tou é le peuple français, le peuple de cette e France envahie et meurtrie mais indomp- :s table, répétait avec lui: "Nousvpulons U i. victoire aujourd'hui encore plus qu'hiei is pour nous mettre une bonne fois et poui le toujours à l'abri des invasions barbares,, ;- Et c'est pourquoi/en ce moment même :e au moins trois mois avant la date assig n née à ce retour de fortune, la victoin le recommence de sourire aux Français, î- Et les Allemands ? Leurs armées son is loin à l'intérieur du territoire ennemi i- Elles ont depuis quatre mois, remporh e. d'éclatants succès, capturé plus de cen in mille prisonniers, pris mille canons, oc- ff cupé des départements entiers. La guerre > l'horrible guerre détestée des mères, étai le redevenue pour eux fraiche et joyeuse st Ils reparlaient de conquêtes, d'annexions d'indemnités, d'une paix allemande d'op- le pression et de violence imposée au monde. Et voici qu'au premier échec leu: lit arrogance s'écroule et toute l'Allemagne ie en chœur se met à crier : " Kamarad ! , ;s Que sera-ce donc quand à ce premier re- r- vers viendront s'ajouter d'autres revers? Qui la sera-ce donc lorsque Foch jugera soi ;e heure venue, non pas comme aujourd'hu î- de servir une riposte à Ludendorff, mai; îe de passer à son tour à l'offensive ? Auss lit ne calculons pas d'après les possibilités de ir la bataille future le temps qu'il faudra ; nt l'Allemagne pour rendre les territoire: jr qu'elle nous a pris, le temps qu'il nou: le faudra pour vaincre l'Allemagne. Une foi: îe la victoire revenue sous nos drapeaux ci ix temps sera beaucoup plus court qu'oi a- ne pense. Car l'Allemagne insolente dan! rs le succès ne supporte pas la défaite; ell 'il se montrera faible, précisément là où nou: is nous sommés montré forts, là où les peu is pies de l'Entente, unis pour la cause di 3- Droit, ont montré la force véritable. E îd c'est à nous qu'appartiendra le quar la d'heure japonais dont parlait M. Clémen ceau; nous vaincrons tout simplemen 2S parce que nous avons cru à la victoire NOS COULEURS id C'est la saison des drapeaux, ils fleuris sent sur tous les toits, à tous les balcons é- à tous les corsages de Paris ; et nou n- raffraichissons nos plus fervents enthou lis siasmes, selon les formules du temps d te paix, avec de la musique et avec des cou n- leurs. nt Au lendemain de 1' " Indépend ence Day nt des journaux parisiens ont eu cette atten ie tion de rappeler que, le premier dan 2S cette guerre, notre drapeau avait flotté au -s près de celui de la France ; et ces jour y, naux, pour louer la valeur et l'opiniâtret e- loyales de nos soldats et de nos popula c- tions, usaient de mots simples qui nou 5- apportent le témoignage d'une nouvell >n forme de sympathie dont s'entoure à préser as la renommée de notre pays. ec Ne l'avons-nous pas, nous-mêmes, sen re tie, quand, à une émotion déjà vieille, do le sée d'orgueil et d'amertume, s'ajouta 1 ns joie de voir, ces jours-ci, notre noir, notr as jaune et notre rouge rapprochés des clai ue res étoiles des U. j3. ? ne Vraiment la Belgique n'est plus cetti u- veuve en guenilles, cette pauvresse en sa e- bots, cette laitière hollandaise flanquée d )n moulins à vent, ce " jas „ écrasé de déses n- poir, cet écolier orphelin au milieu de es platras éboulés, que l'image, la revue e :st je tableau vivant se complaisaient à mon 3e trer naguère aux publics, amateurs d fi- fortes sensations. s- Cette compassion d'hier, généreuse e îu sincère, était, certes, mêlée de pitié li vresque. Nous la reconnaissions pour l'a te voir, nous-mêmes, cultivée à l'intentio :e. d'autres gens et d'autre peuples, ou pré e- parée, comme une aumône de convenanc de toujours prête sur un coin de meubli e- pour les victimes des méchants destin: lit La Belgique était la petite, la pauvn ès la malheureuse; et ces épithètes, gre é- sous de littérature, sonnaient fort en ton: Et bant à nos pieds. nt Avouons-le, une manière de superb a- romantique nous redressait au milieu c ui notre accablement, dans cet épisode^ d ite drame où la conscience et l'énergie d'aï è- très peuples eussent failli. Avouons-1 e. pays d'art, de pensée, de travail et c lis luxe, notre patrie nous parut singulière as ment humiliée d'être tout-à-coup " petit ait pauvre et malheureuse „. a- Nous ne sommes plus, pour le mond< nt cette Belgique du second acte, a- C'est une satisfaction que de pouvo us livrer sans crainte au jugement de se iz, amis, ce modèle de vigueur et de sant< lin Forçant les préventions, les ignorance lis ou les dédains, le renom de la Bel^iqu es est plus aujourd'hui qu'un thème de pre nu r\ o nra n H P AU JOUR LÈ JOUR Quand je vous dis que j'ai pi l JT le 25 juillet à La Panne, au] ; de la Reine, vous comprenez 1 JflluL/ clue c"est une image, et mi une belle image... Voilà comm j'ai fait. J'ai relu dans la « National Revit le récit que Lady Byng (la femme du gém Sir Julian, le vainqueur de Cambrai), publié d'une visite qu'elle a faite aux soi > rains belges dans leur héroïque liermitage Belgique libre. Et je ne sache pas de m ; leure lecture pour le jour de naissance d( Reine Elisabeth, puisque nos cœurs seul; notre pensée peuvent, dans les circonstai présentes, célébrer sa fête... • Lady Byng fait de la' souveraine un ] ' trait rapide mais net, et juste. Je tradu « Sur le seuil de la villa, elle se ter vêtue de blanc, avec une écharpe bleue ne . autour de la tête. Son fils aîné, un grand ; t çou, très mince, était à ses cotés. Je jamais mieux compris qu'à ce moment C bien les photographies peuvent déparer nature. Celles de la Reine la represen toujours grande, carrée, sévère. Et pour elle se tenait là, petite, mince, gracie avec des yeux bleus charmants, un teint feuille de rose qui défie tous les temps, ses cheveux d'or roux dont le9 vagues dé laient sous l'écharpe bleue, si seyante. Auc photographie ne peut rendre ce visage si pressif, la clarté, presque gaie de son reg et le sourire amusé qui est toujours prt illuminer sa figure. Aucun portrait ' ne \ rendre le charme de ses façons, à la fois a cales et timides, et si profondément sympa ques et enfin le son de sa voix si charma Tout cela, combiné avec une forte persont et une intelligence exeptionnelle, constitue reine et une femme extfaordinairement trayante ». Plus loin, Lady Byng rappellant la retr de Bruxelles, sur Anvers, puis sur Oste éerit : « Un jour, on pourra raconter lp do de cette fuite terrible, et aussi de la vie " souverains ■ belges à La Panne. Et alors 5 monteront encore plus haut, l'un et l'ai: dans l'estime du monde. Car s'il est poss 1 et relativement facile de faire de grai t choses sous l'éperon de la menace, il faut t stabilité d'âme merveilleuse pour maint un tel courage, à une telle hauteur, pea< t des années. Et cela, le Roi et rla Reine 1 fait en vivant pendant quatre? ans dan: danger et l'incomfort, ,yms ces villas -mil cules, à douze milles du front. Jamais je entendu pendant mon séjour auprès d' un murmure, une comparaison entre la d'autrefois et celle de maintenait. Ils demeu l'un et l'autre, toujours braves et secoural attentifs seulement aux aspects supérieur: la vie, et une sérénité naturelle, alliée à g bonne humeur eonstante, leur est continui ment du plus grand secours ! » Ailleurs : « La vie est simple, aux v e royales — elles sont trois — où le Roi e Reine ont trouvé refuge. Chacun déjeune soi, dans sa chambre. A midi et demi, dé „ lier. On bavarde beaucoup à ce repas, en f çais à la table de la maison royale, en anj 5 à la table du roi... Ce matin, je suis allée la Reine à l'hôpital où elle travaille. Elle charmante, fait des pansements avec adresse infinie et les blessés n'ont pas e moindre idée de qui elle est. » Ailleurs encore, Lady Byng nous racont 3 bombardements de La Panne et c'est t 2 seulement qu'on peut se rendre compte t l'héroïsme tranquille, constant, silencieu> souriant, des souverains belges. Alors, la brillante voyageuse, nous vivons un auprès d'eux, de trop loin, hélas. Et nou a admirons encore davantage et nous les nions encore mieux, et nous sommes en e plus fiers d'eux pour lçs avoir une fois plus vus tels qu'ils sont ! — R. F. ; Notre armée en Flandre, nos troi 1 d'Afrique, ces jeunes soldats échappé: s cauchemar de Russie, nos frères des ] ;t vinces occupées, tant de réfugiés qui . France et en Angleterre, sont p; ; l'élite des travailleurs de l'arrière, pui renouvellement que nous devinons c t les esprits, cette organisation qu'élabo _ nos industriels, nos savants, nos fii ciers, enfin la promesse merveilleuse n nous fait notre jeunesse de science d'art : tout cela n'est aux fenêtres e Paris que du noir, du jaune et du ro ;; comme au mois d'août 1914; mais c ce juillet 1918, cela témoigne d'une son nouvelle d'être aimé, cela ne p g plus d'atrocités ni de ruines, mais force et d'avenir. ISI COLLI e «s® Colonies scolaires Belges u Trente-deux enfants, choisis parmi les 3 débiles des élèves de l'Ecole Belge de j"' Haye partiront le 1er aofl't pour Plessii ? où ils iront occuper l'hôtel « de Hoop » tièrement réservé pour eux. -> Ils seront malgré les circonstances ( vorables soumis à un régime de suralii tation qui avec le grand air contribue leur rendre les forces nécessaires pour afl jr ter une nouvelle année scolaire en exil. ,g C'est un beau succès pour les organisai r instituteurs à l'Ecole Belge, qui en moin deux mois ont mis cette œuvre indispen? ;S sur pied et ont recueilli les fonds nécessa e Ce Comité nous adresse le rapport de travaux à ce jour que nous nous feron plaisir de publier demain Les Français avancent en Champagne de 1,590 mètres £ sur un front eie 20 ki!©mètres lien ' e'1,? de Ea S^arne, ils s'emparent d'Oulohy-ïe-CStâ- !w» teau, de SReuil et de S a ferme Sa va Ht et capturent irai 7QQ prisonniers, 4 eanosss et 20 mitrailleuses — En }ve! Gît a ni pagne, ils s'erçiparent de la IMlain de ffifSassiges, en rétablissent leurs anciennes positions, et capturent ei|- Ë,5ÛÛ prisonniers, 200 îtsitraïlleasses et 1 canons ; et -Lces)01* Les Français prennent Quîchy- 72.OOO Américains débarquent is : le-Château et font plusieurs en France en quelques heures ait, centaines de prisonniers londres, 25. - Dans un port fran- rar_ PARIS, 26. Havas officiel 2 h. • çais 52.000 Américains ont débarqué la n'ai Après un violent combat, nos troupes semaine passée. Dans un autre port, des 3m_ ont reconquis vniemontoir nier vers îa la soirée. Nous avons capturé 200 prison-sent niers et 20 mitrailleuses. ;ant Plus au S., Oulchy-le-Château est tombé ise> entre nos mains ; à l'E. de la ville nous avons fait des progrès et capturé 4 ca-® nons. Au cours des combats d'hier dans ls ex_ région au S. de l'Ourcq, nous avons fail ,ard quelques centaines de prisonniers. |n| 'Ils réalisent une importante mi- avance en Champagne PARIS, 26. — Reuter offic. 11 h. soir "t,e; Au S. de l'Ourcq, échange de fei 1 e d'artillerie sans action d'infanterie. Sur la rive N. de la Marne, à la fir de la journéé d'hier, nous nous sommes aite emparés de R e u i 1 et de la forme de ide, S a v a r t. et nous avons rejeté les Aile- itail mands vers les lisières S. de Binson- des Orguigny et Villers-sous-Châtillon. lls Le total des prisonniers faits par nos '.i.re- troupes le 25 tant à" Villemontoire qu'il ^ Oulchy-le-Château, s'élève à 700. ]nieie Sur le front de Champagne, après enir avoir brisé l'offensive allemande des 1£ lant et 16 juillet, nous avons exécuté les 'ont jours suivants une série d'attaques loca- 3 le les. Malgré la résistance ennemie, nous lus- avons fait à l'E. de Suippes une avan"f n'ai de 1,500 mètres environ sur un front d( eux' 20 kilomètres au N. de la ligne générak l.^ Saint Hilaire-le-Grand - Souain-Mesnil-les- ^ Hurlus. Nous avons conquis entretemps ; aè la Main-de-Massiges et rétabli nos an- une ciennes positions dans cette région. El slle- outre, nous avons capturé plus d< 1,100 prisonniers, 200 mitrailleuses e '-lias 7 canons. ;hez Nouveaux échecs allemands jeu- LONDRES, 26. — Reuter offic. matin rai}- La nuit derrnière, l'ennnemi a attaqui fiais nos nouvelles positions dans le secteu lve<; de Hébuterne, mais ii a été repoussé ave< des pertes sérieuses, laissant 30 prison . ja niers entre nos mains. Le matin, l'ennem a attaqué notre nouvelle ligne près d< 3 les Meteren. Il a été repoussé après un vi ,lors combat. de LONDRES, 26. — Reuter officiel soir et Nous avons repoussé une attaque en wec nemie sur nos avant-postes près du boi: Peu d'Aveluy, chassé les Allemands dans uni 1 tentative d'attaque brusquée qu'ils on core faite dans la région de Vieux-Berquin e ae fait quelques prisonniers dans une autri attaque vaine de l'ennemi près de Meteren ___ Le Communiqué de Berlin BERLIN, 26. — Wolff qfficiel : ipes Au S. d'Albert, nous avons repousst s au une attaque partielle et fait des prison 3ro- niers au cours d'une contre-attaque. Coup: , en de mains réussis de nos reconnaissance: irmi en de nombreux points du front. 3 le Entre l'Aisne et la Marne, de violente: lans attaques partielles ennemies ont été re rent poussées, en partie devant notre zone di lan- combat, en partie dans cette zone. De: que deux côtés de l'Ourcq, les^. combats on ; et continué juqu'au soir. Au N. d'Oulchy-l de Château, nous avons rejeté l'ennemi d< uge, ses premières lignes. A l'E. de cette loca lans lité et au S. de l'Ourcq, nous avons re rai- poussé par des contre-attaques les atta >arle ques ennemies. A l'O. de Vincelles éga de lement (sur la Marne), l'ennemi a ét repoussé après un violent combat en avan N de nos lignes. Au S.-O. de Reims nous «avons dégag le terrain boisé à l'O. de Vrigny et r.ou: avons repoussé de violentes contre-atta plus ques de trouves françaises blanches e noires. lgue En Champagne, l'ennemi a attaqué d en" grand matin entre la vallée de la Suipp [éfa_ et Souain; il a été repoussé par, un nen- contre-attaque. ra à L'ennemi a perdu hier 28 avions et ui ron- ballon. Le lieutenant Richthofen a rem porté sa 30e victoire; l'escadrille; Richtofei iurs> sa 500e victoire; les lieutenants Loewen s de hardt, Billik et Bolle ont respectivemen able remporté leurs 44e, 27e et 26e victoire: ues aériennes, le vice-feldwebel Thour sa 25> , BERLIN, 26. - Wolff officiel soir : > un ' v* Journée calme. transport ont débarqué 20,000 hommes. Trois heures après ces débarquements, les navires reprenaient la mer. La Marne hors d'atteinte des Allemands LONDRES, 26. — Reuter: Il est certain que les Allemands ne • pourront plus commencer une nouvelle offensive sur la Marne. Les Alliés pourront y tenir désormais leurs positions avec une force relativement minime et envoyer leurs troupes sur d'autres points Depuis le 15 juillet, les Allemands ont envoyé au feu 65 divisions. Les réserves du Kronprinz sont en fait épuisées. Les seules divisions de réserve que les Allemands ont encore sur tout le front, appartiennent au prince Rupprecht. Le Commentaire Havas PARIS, 26. — Commentaire Havas : Le refoulement méthodique de l'ennemi donne journellement de fructueux résultats comportant régulièrement une certaine ampleur. C'est ainsi que depuis deux jours la progression vers le N. a atteint 6 kilomètres. La lutte poursuivie hier avec une grande violence, a valu les plus lourdes pertes'àjl'adversaire et a aggravé sensiblement sa situation dans tout le secteur. Les avantages remportés entre Oulchy et la Marne ont accentué profondément la progression dans la poche ennemie et ' la poussée dans la direction de Fère en ( Tardenois nous valut des progrès parti-, culièrement sensibles sur l'angle formé [ par la Marne et la route de Soissons à Château-Thierry. La progression au S. de l'Ourcq, ou les Alliés emportèrent la plus grande partie : du bois de La Tournelle, tenu fortement 5 par les Allemands, constitue une puissante • menace contre Fère en Tardenois, dont : ils ne sont plus éloignés que d'environ - 5 kilomètres. i Les durs combats vers la montagne de ; Reims se sont terminés finalement à notre f avantage. L'ennemi fut chassé de positions acquises au prix de gros sacrifices et il : abandonna entre nos mains des prison- - niers et du matériel. Les Allemands ne ; tiennent plus sur la Marne que dans ; l'étroit secteur de Châtilion. t Les critiques militaires considèrent una-fc nimement que la situation des armées de ; Ludendorff commence à devenir précaire . à l'intérieur de la poche où le feu de l'artillerie lourde bat profondément le terrain occupé par les réserves allemandes , et les dépôts de munitions et de matériel : et où circulent les indispensables convois " de ravitaillement. Ils estiment que l'enne-J mi évitera difficilement le repli. Des con-3 stations réconfortantes ressortent ces derniers jours du combat ; le moral des 5 prisonniers est graduellement plus bas ; " d'autre part l'ennemi fait relever ses divi-\ sions fatiguées par les dernières luttes 5 par des divisions relevées tout dernière-| ment qui sont tout aussi fatiguées et n'ont 3 pas eu le temps de se reformer. Un autre - fait du meilleur augure est enfin la confirmation des pertes allemandes considérables. L' " Echo de Paris „ dit : Depuis le 15 juillet les divisions allemandes fondent 7 ■ au creuset de la Marne. 1 La guerre aérienne é LONDRES. 26. — Reuter offic. soir : ; Dans la nuit nos aviateurs ont atta- - qué les lignes de chemin de fer de Cour-t trai et Séclin. Ils ont lancé 300 bombes sur des campements de repos ennemis 2 et sont tous rentrés indemnes. î Malgré le violent vent de l'O. favo- 2 rable à l'ennemi, nous avons abattu 25 avions ennemis et obligé 6 au- î très à atterrir désemparés. 15 des nôtres - manquent. ' L'intervention du Japon t LONDKES, 26. — Reuter : 3 On annonce officiellement que le japon ; a accepté la proposition américaine concernant l'aide à fournir aux troupes tchèco-slovaques en Sibérie.

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