Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 26 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vx05x26x7j/
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4e Année N. 244. Directeur-Fondateur : François Oîyff. Vendredi 26 Avril 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wiihelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait EXPLOITS BRITANNIQUES r C'est un superbe acte de bravoure ei même temps qu'une excellente opération d 'guerre que les Anglais viennent d'ex#cute sur la côte belge. Les Allemands se vantaien volontiers de tenir là dés positions inex pugna'oles. L'amiral von Tirpitz, l'hommi .des assassinats à la torpille sous-marine, ; fréquemment affirmé qu'un débarquemen sur les côtes de Flandre était une impossi bilité depuis que les Allemands y avaien pris racine, la ligne des dunes constituant selon sa propre expression, du Zoute à L: Panne, une " mâchoire armée „ prête à dé vorer tout crus ceux qui auraient oser s'ei approcher. Or les Anglais viennent d'établir avei éclat que le colosse allemand n'est pas plu invulnérable de ce côté que sur beaucoui d'autres. Là aussi il a les pieds d'argile. 1 a suffi d'un peu d'audace pour s'en con .vaincre d'emblée. Et les Anglais n'ont san doute eu qu'un tort, c'est de ne point s'; frotter plus tôt. Les Japonais leur avaient cependant mon tré la voie eux qui, on se le rappelle, lor de leur guerre avec les Russes, coulèren quelques chalands en rade de Port-Arthu et réussirent parfaitement à y embouteille leurs ennemis d'alors. Il est vrai que la manœuvre devant l côte belge était autrement téméraire. Le Allemands ne sont pas les Russes, ni Zee brugge, Port-Arthur. Nous nous représentons fort bien, bou Belges, les difficultés de l'opération. Zeebrugge n'est pas un port naturel c'est un port artificiel créé de toutes pièce sur une plage dénuée de tout avantage 01 de tout abri, comme celle de Scheveningut par exemple, avec cette différence encon que la côte belge est sur tout son long séparée de la haute nter par un banc <1< sable des plus malencontreux. Une passe fut pratiquée dans ce uanc a< «blé, qu'il faut encore maintenant tenii ouverte par des draguages continuels. Elit donne accès au port, constitué sur la côtc même par une immense jetée, un môle, qu a coûté des millions et qui s'avance sui deux à trois kilomètres de longueur, en an de cercle, dans la mer. Ce port iui-mêm< donne accès au moyen d'une écluse dan! un canal à grande section pouvant recevoir des bateaux ayant jusque 25 pieds de tiran d'eau et qui s'enfonce à dix kilomètres d< profondeur dans les terres : c'est le canal maritime de Zeebrugge à Bruges. Or c'esl dans ce canal et non dans le port que les Allemands garent leurs sous-marins, leurs torpilleurs et contre-torpilleurs, toute une fort importante flottille d'engins de guerre. La connaissance ainsi faite des lieux qui ont été le théâtre de l'action, sans doute apprécierons nous davantage la valeur d« succès obtenu par les Anglais. S'ils ont véritablement réussi, en effet, comme ils en ont le ferme espoir, à obstruer l'étroit chenal navigable qui conduit au port de Zeebrugge et à détruire les écluses du canal, l'opération équivaudrai) pour l'ennemi à la perte d'à peu près tous ses moyens d'action dans la mer du Nord, dans la Manche et même bien au-delà dans l'Atlantique et la mer d'Irlande. Zeebrugge constitue depuis longtemps la base d'opération la plus importante dans la guerre à outrance vouée par les sous-marins ennemis à la marine de guerre et à la marine marchande de tous les pays. N'a-t-on pas prétendu que le submersible qui coula la Lusitania avait son repaire à Zeebrugge? Les U-boats qui mirent à mal les beaux steamers hollandais, les Tubantia, les Palembang et tant d'autres qui faisaient » bon droit l'oigueil des sociétés de navigation hollandaises, sortaient de là aussi, et si les convois sont si rares entre les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, si tant de précautions doivent être prises pour leur assurer d'heureuses traversées, si le ravitaillement de la Belgique, de la France envahies, de la Hollande, présente des difficultés quasiment insurmontables' et un maximum d'insécurité, c'est parce qu'il y a dans le petit port luxueusement installé par les Belges avant la guerre et resté pour eux inutilisable par suite des ensablements, ua nid inaccessible que les requins de la marine de guerre allemande sont parvenus à aménager en un havre de tout repos. Zeebrugge c'est un des éléments de la force allemande comme Friedrichshafen,l'autre repaire, :elui des zeppelins — ces requins de l'air ! — que par une singulière coïncidence un in-:endie a dernièrement gravement endommagé aussi. Sans Zeebrugge, le problème îu tonnage, si ardu pour nos alliés, serait ?Ius d'à moitié résolu. Sans doute, les Anglais ne sont point en-Tés au coeur même de la ruche malfaisante Jour en ravager les alvéoles. Pas si bêtes ! -es Allemands ont, depuis le premier jour, 3ris soin d'aménager leur caverne marine ■•e manière à mettre à mal ' immédiatement es inconscients qui tenteraient de s'y aven-erer. Autant vaudrait se livrer en Afrique ux peuplades antropophages qui font là-bas s digne pendant aux Barbares culturés. Ils Lnt ,usé de ruse comme les Grecs devant roie et, comme eux, ^avec un grand bori- i A la faveur d un nuage artificiel provo-: que simplement par l'immersion de chaux ■ vive, ils ont feint un débarquement sur le t môle de Zeebrugge, où ils ont en réalité • réussi à descendre des détachements de : marins, tous volontaires du péril 'et du sa-i crifice, recrutés à la suite d'un appel où : s'est révélée la plus noble émulation de bravoure et d'héroïsme, tandis que de pe-: tits canots à moteur, très agiles et très , rapides, répandaient le plus " d'hommes possible jusque sur la jetée et sur les quais. Jugez de l'alarme et du branle-bas parmi les i Allemands ! Tous se précipitèrent au combat pour re-: pousser les diables anglais et leurs feux se ï concentrèrent sur le môle. Deux vieux sous-» marins pleins à craquer de matières explo-l sibles étaient en même temps lancés " full • speed „ sur l'estacade, qu'ils firent sauter en » partie, isolant ainsi le pier de la côte et le ' rendant inaccessible à l'ennemi. "Les canons qui défendaient la jetée furent lancés à la ■ mer et les dépôts de munitions détruits par i explosions. i ^ Tandis que ces opérations de détail se poursuivaient dans l'ordre prévu, la grosse entreprise voulue par les Anglais s'effectuait avec un plein succès : trois croi-i seurs blanchis par les embruns et pres-; qu'impotents étaient poussés dans lapasse . même d'accès au port où on les faisait sauter avec tout un chargement de béton ar- • mé, érigeant au bon endroit un roc impénétrable fermant le port, comme un bouchon dans le goulot ferme une bouteille. Le plan i conçu avec autant d'intelligence que d'in-; géniosité par l'Amirauté britannique avait été réalisé. Une opération analogue fut effectuée à l'entrée du port d'Ostende, où deux navires de barrage ont été coulés également. Les Anglais avaient couverts ces hardies entreprises d'un violent bombardement. Celui-ci a duré plus d'une heure. Il a causé aux installations ennemies des dommages importants, que l'on a pu constater. Un des contre-torpilleurs allemands a été torpillé et plusieurs bateaux abîmés. Les Anglais ont perdu, en tout et, pour tout, un contre-torpilleur détruit par canonnade à hauteur du pier, deux bateaux-côtiers à moteur et deux monitors portés manquants. Si la destruction de l'écluse se confirme, on peut dire qu'elle constitue un succès considérable. Sans écluses en effet, il n'y a plus de canal et tous les sous-marins et torpilleurs allemands se trouveraient en ce moment embourbés dans la vase, sans eau, plus malheureux que des canards dans une mare à purin. Hâtons-nous d'ajouter d'ailleurs que le communiqué officiel allemand est muet comme une carpe quant aux dégâts occasionnés aux ouvrages du port, ce qui nous donne le droit d'espérer que les probabilités entrevues par les Anglais serrent de fort près la réalité. La nouvelle de cette brillante action, réalisée avec ane promptitude qui était une des conditions de sa réussite et qui en double la valeur, a provoqué dans toute la Grande-Bretagne un vif enthousiasme. Le premier lord de l'Amirauté, sir Eric Geddes, en a fait aa Parlement un rapport détaillé dont nous avons publié hier l'essentiel et qui a .été très applaudi. Le roi George lui-même a envoyé ses félicitatons au vice-amiral à Douvres, M. Roger Keys, auquel en revient le mérite. Les marins de la grande flotte britannique ont trouvé uns occasion, trop rare depuis la guerre, de manifester leur haute valeur. Ils ont su prouver qu'ils ne le cèdent en rien, sous le rappport du courage, de l'énergie et du sang-froid, aux admirables " tommies „ qui dans les plaines de Flandre et de Picardie, renouvellent les merveilles de Verdun, de l'Yser, de la Marne et de Liège. François OLYIT. EN BELGIQUE La Terreur Allemande De notre corrtspondant : Les Allemands continuent à traquer la Libre Belgique. Les arrestations sont de tous les jours, de toute heure presque et se font au moindre soupçon. Parmi les dernières, on cite celle de l'avocat Van de Kerkhove de Schaerbeek, de l'avocat Panis de la rue de l'Aqueduc, et de tous les employés du greffe du tribunal de commerce de Bruxelles. Le nombre des arrestations est tel que les Allemands ont dû demander un local spécial pour enfermer les inculpés, les prisons ne suffisant plus. L'administration communale a mis à leur disposition l!école du commerce, qui est depuis lors transformée en maison d'arrêt. Le jugement dans l'affaire du docteur Desmet, l'occuliste d'Anvers, a été prononcé -le 2 mars dernier. Ont été condamnés avec lui le docteur François, Mme Desmet et Mme Meuris. Les prévenus n'ont pas reçu l'autorisation, qu'ils ont instamment sollicitée, de se faire défendre par de» avocats belge*. Nouvelles du Jour 5c — Le calme est rompu. De nouvelles attaques allemandes se sont déclanchées dont, chose curieuse, les communiqués officiels de Berlin ne soutient mot. Une information de l'agence Wolff prétend au contraire que ce sont les Anglais qni ont pris l'offensive, en se hâtant d'ajouter évidemment que cet effort n'aurait obtenu aucun succès. Il résulte cependant clairement des bulletins de Paris et de Londres que les Allemands ont déclanché une vigoureuse aftaque au point de soudure des forces anglo-françaises au S. de la Somme. La bataille a été acharnée et continue vigoureusement, surtout autour de V i 11 e r s-B r e t o h n e u x et de H a n-gard-en-Santerre où l'ennemi a fait quelques progrès. Des combats ont eu lieu également au N. de la Somme, notamment autour deFestubert et de Robecq, mais ceux-ci ont été tout à l'avantage des Anglais qui ont fait une centaine de prisonniers.— Berlin prétend évidemment que la brillante entreprise effectuée par les Anglais sur Ostende et Zeebrugge n'a obtenu aucun succès. Mais Wolff est d'ane sobriété de détails extraordinaires. "Les rapports britanniques révèlent au contraire une foule de choses intéressantes et il se confirme que des entraves sérieuses doivent avoir été apportées à l'accès et à la sortie des deux ports. — Notre chef d'état-major général Gillain a adressé aux soldats belges de l'Yser un ordre du jour de vibrant enthousiasme pour leur valeureuse conduite du 17 avril. — Le ravitaillement de la Suisse est assuré. L'Allemagne promet que les navires américains de transport seront respectés... mais dans trois mois seulement. — Quant à la Hollande, l'on s'étonne aux Etats-Unis du peu d'empressement des Pays-Bas à accepter les trois bateaux de grains offerts et l'on se plaint du ton désobligeant de beaucoup journaux néerlandais.— Le Japon a changé de ministre des Affaires étrangères. • Poussières d'Epopée La lettre de l'empereur Charles à Guillaume ï un gros canon qui tire sur Paris à 100 kilomètres; oui, mais Clemenceau en a un plus gros qui tire sur Berlin à 100 kilomètres, avec un obus autrichien. » ♦ s* A la demande du gouvernement helvétique, le Kaiser a suspendu le bombardement de Paris le jour des obsèques dans cette rille, de M. et Mme Stroehlin. La morale d'outre-Rhin n'est pas banale : :es Boches-là ne respectent les gens qu'après es avoir assassinés. » # Savez-vous que voilà la fin-avril ? Solen-lellement, au cours de l'hiver, Hindenburg ivait annoncé qu'il serait à Paris le premier iour de ce mois. De plus en plus original. On n'avait jamais vu quelqu'un s'offrir, i soi-même un poisson d'avril. 9 • * Régal : Cette fois, à l'ogre de Berlin, ce sont deux nouveau-nés parisiens tout chauds du ventre maternel, qu'on a présentés sur un plat de ter, hachés menu comme chair à pâtés. * * Dédié à la ligue " Souvenez-vous ! „ et à M. M. Adrien Mithouard. Il conviendrait l'adresser une pétition au Conseil munici-3al de Paris à l'effet de faire prendre par ui, dès à présent, la décision que voici : "Sar tous les points de chute, à Paris, lu bombardement à longue portée, une jlaque sera apposée par les soins de la Ville, sortant qu'à ce lieu et à telle date fut per-Détré un crime germanique. „ ' CREDO. DANS LE LUXEMBOURG De notre correspondant : Les Allemands doublent la voie ferrée de OC^iltz ( Grand Daché) à Libramont par Bas-ogne, qui est une de leur voie de pénétra-ion vers le front de la Meuse et de Champagne. Plus de 2,000 ouvriers sont occupés :ntre Bastogne et Libramont, en majeure jartie des civils belges forcés au travail. A a gare de Libramont, on travaille joar et îuit aux quais et aux voies de garage. Les voies de chemins de fer vicinaux de Libin-Paliseul, Ste Marie-Marbehan, Namur-àt-Gérard, Namur-Huy et Dinant-Flcfrennes l'existent plus. Elles ont été enlevées par les Mlemands avec tout le matériel fixe et rouant.La fonderie Nestor Martin à St-Hubert :hôme depuis 1916. Sont déboisés et rasés jusqu'au sol les >ois de Libin à Ochamps, les bois da ba-on Goffinet à Freax, les bois de M. Pir-ominette à Freux, les bois de Warinsart lui s'étendent de Poix à Libramont. Les >eupliers de MM. Ernest Zoude et Dassart i St-Hubert sont abattus, de même que les rênes qui bordaieat les belles route* de it-Hubert et de Libin à Poix. Le» bois de a famille d'Arenberg «ont épargnés, cette amille étant d'origine allemande. Dans la région où se fabriquent les sa* >ots, les Allemand! réquisitionnent 80 p. c. le la production. Las> i.a bataille recommence Nouvelles attaques allemandes s L'ennemi fonce au S. de !a Somme au point de soudure; des forces franco-anglaises et marque quelque avantage-y Succès anglais au N. de la Somme — L'attaque navale sut; Ostende et Zeebrugge — Rapport officiel britannique su| la guerre sous-marine Une nouvelle attaque sur le front anglais LONDRES, 24.— Reuter officiel du mat.: L'activité de l'artillerie a augmenté d'intensité hier après-midi et le soir sur la plus grande partie du front anglais, surtout dans les secteurs de la S o m m e et de 1'Ancre, dans la vallée de la S c a r p e et dans les secteurs au N. de B é t h u n e et au N. et N.E. de Bailleul. A la tombée de la nuit, l'infanterie ennemie est sortie de ses retranchements au N.O. d'A1 b e r t pour nous atiaquer ; elle a toutefois été repoussée par notre violent feu de mitrailleuses. Tard dans la soirée, l'ennemi a fait des attaques près de Dernancourt. Après un court combat il a été repoussé par les Français.L'artillerie franco-anglaise a infligé de fortes pertes à l'ennemi. Pendant la nuit l'artillerie ennemie est restée active; à l'aube elle a commencé un violent bombardement sur la presque totalité du fVontanglais an N.d' Albert jusqu'à l'endroit ou le front anglais rejoint le front français au S. de la S o m m e. On annonce qu'une forte attaque d'infanterie est en cours dans le secteur d'A1 b e r t et entre la Somme etl'Avre. Ce matin l'ennemi a bombardé aussi nos positions entre Giveachy et Robecq. L'infanterie, allemande concentrée près de M e r v i 11 e a été dispersée par notre artillerie.Violents combats à Vilîers-Bretonneux. — Les Anglais réussissent des attaques au N. de la Somme LONDRES, 24.— Reuter officiel du soir : Ce matin vers 6 h. Ij2 après un violent bomb|rdement, l'ennemi a déclanché sur tout le front britannique au S. de la Somme et contre celui des Français à notre droite, des attaques qui ont été repoussées. Plus tard l'attaque se fit plus vive dans cc secteur et, quoique repoussé sur les parties N. et S. du front, l'ennemi progressa à Villers-Bretonneux, où de furieux combats ont sévi toute la journée. Les Allemands ont conquis le village. La bataille continue. D'autres attaques entreprises ce matin par les Allemands sur la rive N. de la Somme et au N. d'A 1 b e r t ont été repoussées. Nous avons fait un nombre de prisonniers. Au cours d'une opération réussie ce matin au N.-O. de Festubert, nous avons repris le poste que l'ennemi occupait depuis le 22 avril. La garnison ennemie se défendit vaillamment et a subi de lourdes pertes. Nous âvons fait quelques prisonniers et capturé 4 mitrailleuses. Ce matin l'ennemi a- prononcé une violente attaque locale sur nos nouvelles positions à l'E. de Robecq. Notre ligne est restée intacte et nous avons fait 84 prisonniers.Nous avons encore fait des prisonniers au cours de petites opérations locales à l'E. du bois de N i e p p e et près de M e t e r e n. Le combat est vif surtout autour de Hangard-en-Santerre PARIS, 24. » Bavas officiel de 2 h. : Au coure de lai nuit, entre la Somme et l'Avre, le bombardement a pris un caractère particulièrement violent sur le front franco-anglais, particulièrement dans| la contrée de Villers-Bretonneux et d'1 ELangard-en-Santerre. iNotre artillerie a riposté énergiquement, quement. Aux environs de l'Ailette et du bois dj'Avocourt nos patrouilles ont ramené quelques prisonniers;. Sur .le reste du. front des actions dfartillerie intermittentes se sont produites. PARIS, 24. — Reuter officiel 11 heures soir: Après l'intense bombardement des positions franco-anglaises au S. de la S o m m e et à l'A v r e, une attaque allemande s'est déclanchée sur tout ce front, entreprise avec de grandes forces. Depuis ce matin 5 heures, tous les efforts allemands sont dirigés sur Hangard-ren-Santerre, la région de H a i 11 e s et le bois de S é n é c a t au S. de l'Avre. La bataille, qui n'a pas cessé dans la journée et qui dure toujours, a été particulièrement vive dans la région de Hangard. Après une série d'attaques furieuses, les Afc lemands sont parvenus à prendre pied dar^ les bois au N. de Hangard, ainsi que sue] la lisière E. du village, que nous défendons énergiquement, Dans la région de FI a i 11 e s la bataille n'a pas été moins acharnés. Plusieurs attaques allemandes dirigées contre la hauteur à l'E. du village ont été repoussées par nos] contre-attaques et notre feu. Plus au S. les tentatives allemandes con*: tre le bois de Sénécat et la hauteur 82, qui sont restés en nos mains, ont toutes échQaé. Sur la rive droite de la Meuse, feu d'ar» tillerie assez vif. ; Sur le reste du front, la journée a été calme. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 24. — Wolff officiel : Sur les fronts de bataille de la Somme, et de la Lys l'activité s'est bornée à des actions locales. Au nord-est de Bailleul, nous avons pris d'assaut les hauteurs de Vlèugelhoek et nous avons fait prisonniers des Français. A l'ouest de Bailleul, nous avons repoussé des attaques anglaises. De fortes attaques ennemies au nord-ouest de Béthune ont été arrêtées dans nos lignes d'avant-postes. Escarmouches en de nombreux points du front, au cours desquelles nous avons faii des prisonniers. Le capitaine baron von Richthofen n'est pas revenu d'une poursuite qu'il exécutait contre un adversaire au-dessus du front de la Somme. Selon les nouvelles anglaises, il a été tué. BERLIN, 24. — Wolff officiel du soir's Rien de neuf à signaler. Le commentaire fiavas PÀBIS, 24. - Gommietotaiire Haiyaa : Aucun événement important au? 1'«mettable du frort. Les bombardements et lefe coup? de maâtm! einaiemis nei fournissent toujours aoouwtl iiidiiça;tio<n! sur les intentions dei l'état-ffiajS jor impérial. Toutefois là reterudeaceiuc^ conpidéraMei dfe l'afâtivité die l'artilleria: epmanie poiurraiit mar<peir l'amorce û'uiiejj nouvelle) action offensive dans la régiodl die! Yilleïs-Brlefttoiuiaeiux ou dlete eomceiiitraiti^ onS dei troupes ont été dispersées paieJ aoèoa artillerie]. La prolongation de l'acsl oalmiei prouve quel 1er Àllietaatods ont été5} très éprouvé^ par leura diemiets échecs.-f La ruéei iDitiaiei ëtëto définitivement con$ tenue, aucumel percée! n'ai réusei est lajf décision eeoMapèp m'a p&a été obtenus'j L'opinion publique aillent an did éprouve un<| désillusion que» les jonrnaupe germanique» e&saiélnif) d'atténuer en déclarant qu'il neP, a'agjLt jusqs'à piréselnlfc quel du prélud® mais quelques ehiffrete suffisent pour mon-| trer l'inanité de cette! . assertion qu® led Allemendia propagent aettiellèloielnt. Il certain que 124 divisions sont intervenues dtewxj efc trois fods. 89 sont enooret en Ugneg 29 ont été retirées eln raison dlei leurs pew| tels, 0 ont été envoyées dlans dfea 0eteteux|Q calmes. L'einnerni dispose) encore dei 4&| divisions, dont ium viogjtetiïiiei setuljeimemB sont fraîches. Il est impossible) deidonmierj les chiffres correspondants dm côté diea! Alliés, 'mois il est pieirmisi cependant firmes- quel la comparaison! selrait tout $ l'avalntago <te ces dernietra, oei qui, pgM nxeji) diei prédire lei sort dlefâ batailles ço demain. Raid aérien sur Paris PARIS, 24. — Reuter : Cette nuit, à 12 h. 05, l'alarme a été donnée, la berloque a été sonnée à 1 h. 10. PARIS, 24.'— Reuter : Aucun aéroplane n'a traversé nos barrages. SUR LE FRONT ITALIEN ROME, 24, - Steîani officiel : Dana la contrée d'Asiago>_ des patroni!»^ les de reconnaissance anglaises ont attaJ -j qué desl détachements ennemis devant leïij lignes de Canova. Elles les ont obligé ài; se replier, abandonnant sur le terrain nombreux morts. Plus tard des détache ments ennemis, vers le Mont de Caberla^ ont été rejetés en désordre par notre iu,"| sillade. Un petit détachement s'approcha!' de nos lignes au sud de Stoccaieddo1; mais il a été attaqué et dispersé à coupsf do grenades à main. ; Depuis le Tonale jusqu'à la Piave on signale die part et d'autre des actions d<f patrouilles. Près d'Alainai nos paMu-iDesi, se sont empajrées die mitrailleuses et d<3 i fusils. Les avions anglais ont abattu wirv avions ennemis près de Levico et deurn près de Lisser. J] Un cinquième a été abajttu avions pria de Vidoo.

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