Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 10 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2n4zg6h860/
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15e Année — N° 48 faction â ftilministrati Turfmarkt 31 <S 31 a La Haye— Té!éph.21 Bui'o<.u à f/iaesicicht : Hôtel Suisse,Vrijthof, Téléph.1 à Flessingue : Slijkstraat, < FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Jeudi 10 Oct. 1918 ts cents le numéi'O k ABGMNE.VIENTS : • ,. 1 florin par mois hollande: 0 _ 2.50 fl. par 3mois H Etranger : port en sus W ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait ^ - ■ v mm wm Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 ■ Les Allemands préparent un repli d'envergure à travers la Belgique Le « Petit Parisien » publie cette dépêchf H dont nos lecteurs comprendront tout l'intérêt ■ Elle ne fait que confirmer d'ailleurs des ren- ■ seignements que^nous avons donnés nous mômes Une vive agitation règne parmi les ■ Allemands en Belgique. Suivant des in- ■ formations reçues de la frontère hollan- ■ daise, le gouverneur général a donné dej ■ instructions secrètes à tous les gouver-" I neurs des provinces occupées pour faire I expédier en hâte toutes les archives er I Allemagne. i ■ A Bruxelles, 700 wagons de déména-9 gement sont arrivés pour transporter er ■ Allemagne les meubles des officiers. Les I soldats boches déclarent librement aux I Belges qu'ils ne resteront pas en Belgi-I que plus de six semaines. La population suit avec une joie ex-I trême le développement des opérations I milttaires. Il y a trois jours, les aviateurs I alliés survolèrent Bruxelles et répandiren I des milliers de proclamations, disant ai I a public d'avoir encore un peu de patience I l'heure de la libération étant proche. L'éventualité d'un repli important es i I d'ailleurs nettement envisagée dans 1< I texte suivant, qui est celui d'une dépêchi I du service allemand de propagande re I cueillie en France. Qu'on lise : "D'après les communiqués de l'Entente 9 les Allemands se repliraient sur tout li I front, en fuite et en désordre. Ces infor I mations fantaisistes ne sauraient êtr< i mieux réfutées que par les événement: I eux-mêmes. Le front allemand trembl I actuellement sous l'assaut général de forces rassemblées de l'Entente. Pou | l'Allemagne, il s'agit de ceci : conserve line portion suffisante de son glacis ei Belgique et en France pour que la patri allemande reste à l'abri. C'est sous ce angie que l'on doit considérer les com ! bats qui se déroulent actuellement. „ La dépêche continue en affirmant qu l'offensive américaine entre Argonne e Meuse " est en panne que l'armé Gouraud reste empêtrée dans la premièr zone de défense, que les Britannique sont arrêtés dans le Cambrésis, que l'ar mée belge, après des succès initiaux, es impuissante à les poursuivre, etc. Ce contre-vérités sont le correctif nécessair i à l'aveu troublant contenu dans les pre mières lignes. M a N'oublions pas les Wallons de Prusse Au moment où les " Gaulois à têt ronde „ vont être délivrés du joug qt pèse sur eux depuis 1870, n'oublion pas les Wallons attachés au char d la Prusse. Le traité de Vienne de 1815, qui n' été qu'un marchandage de peuples et d territoires, a livré ces âmes et cette terr wallonnes de Malmédy comme on dis pose d'un lot de bétail. La Prusse n'a pas d'autres droits faire valoir; pour le reste, pas besoi d'explication : elle possède, donc ell doit avoir. Nous Belges, au contraire, avons de titres irréfutables à la succession inté grale de l'abbaye de Stavelot, doublemer justifiés par 'l'ethnographie et l'histoire les destinées de la principauté wallonn de Liège se mêlent et se confondent per dant près de dix siècles au sort d l'abbaye wallonne de Stavelot. Où était la Prusse alors? De qu< droit occupe-t-elle la partie orientale d'u des plus anciens états belges? L'abbay princière de Stavelot relevait directemen du Saint-Empire, qu'il ne faut pas cor fondre avec l'empire d'Allemagne, comm le font à dessein les historiens allemand: Non, le droit de conquête a vécu, le gars de la vallée de la Warche n'iror plus, à l'avenir, se faire tuer pour le re de Prusse; assez d'entre eux, hélas, sor morts en Pologne durant cette guerre. Aussi, est-il de notre devoir de réclc mer dès à présent, et bien haut, le Wallons de Prusse. La Paix de Wiison ne brillerait pas d tout son éclat, si les Belges ne voyaier flotter leur drapeau " sur leurs terres de Malmédy, Bevercé, Xhoffraux, Soui brodt, Elsenborn, Ligneuville, Pont, Mor tenau, Weismes, Faymonville, etc. Wallons de la Warche, qui avez 1 bouche muselée, nous parlerons pot vous. — F. W. —KMBMa——————i «rynri »i leddensjl Zoon JL I PARDESSUS D'HIVER \ U depuis fl. 50 Mt\ LU HAYE ROTTERDAM Mj-Jp j Ho.îweg, 11 Hoogstraat, 356 it i Nouvelles vexations allemandes ^ Un membre du Gouvernement belge a reçu des nouvelles de Belgique occupée. Elles sont de fraîche date et contribuent à •êt. mettre en lumière une fois de plus le sys- sn- tème de vexation des Allemands à l'égard es: de nos compatriotes. Pour le moment, les c'est aux anciens officiers et soldats, en in- dépit de l'âge et de l'état de santé, que ,n- vont les haines de la kommandantur. les C'est ainsi que celle-ci, en vertu d'un ;r- avis récemment publié, ordonne " à tous ire les officiers pensionnés ou retraités, à en tous lçs ex-officiers de la garde civique et à tous les ex-gardes civiques apparte- ia- nant à n'importe quelle catégorie „ de se en présenter dans ses bureaux chaque se- .es maine afin d'y signer un registre spécial, ux Ce bureau n'étant ouvert qu'à de cer- gi- taines heures, les malheureux doivent attendre leur tour, pour pouvoir signer, en :x- pleine rue, quel que soit le temps. Même ins les estropiés ou les malades doivent se irs présenter — et à leur défaut, un membre înt de leur famille porteur d'un certificat mé- au dical déclarant que l'intéressé est momen- ce, tanément incapable de se déplacer. Cette mesure est spéciale aux Belges. es* Mais les sujets des nations alliées à la 'e Belgique ne jouissent certes pas d'un :^e traitement de faveur; loin de là. Les plus re" mal traités sont les Anglais, qui sont véritablement traqués; il leur est même lte> interdit de changer d'appartement sans y le être autorisés par la kommandantur elle- or~ même ! trfe Les nouvelles reçues parlent également de !\s certains faits qui se sont passés en pro- ?e vince ; ici, nous citons textuellement : es " Un raid d'avions qui s'est produit en 3"r. août a eu ce résultat d'atteindre l'hôtel vei dé M. Victor Cherequefosse, industriel et en banquier à Tournai, situé rue du Chambge "e, — hôtel occupé alors par l'état-major ce_ d'étapes allemand. On affirme qu'à ce ,m~ moment-là se trouvait, dans ce même hôtel, le général chef de l'état-major du ^U,T prince Rupprecht de Bavière et qu'il au- , rait été tué. Ce fait est confirmé de deux ère cô,és' ues "Vers la même époque, c'est-à-dire dans ar_ le courant d'août, les Allemands ont, d'un est seul coup, enlevé environ 5.000 hommes ^es i de la ville de Tournai et des environs, fire notamment d'Antoing, pour les mener à re_ des travaux de tranchées qui s'exécutent dans le nord de la France. Toutes les classes de la société ont été frappées par cet ordre barbare, entre autres un certain nombre d'avocats tournaisiens.,, 0 J Telle est l'angoissante situation dans * laquelle se trouvent nos vaillants compa- qUGj triotes en Belgique occupée. 3ns m de n,a M. Cooreman dit la vaille lance et les succès de "I nos soldats La Nation Belge : s -a Après plusieurs jours passés au froni l0.!n où le Roi l'avait convié à assister aux débuts de notre offensive, M. Gérarc 1 Cooreman vient de rentrer ici. Nous l'a-m vons prié de bien vouloir nous faire con-" T naître les impressions qu'il apportait de là-bas. Il a acquiescé volontiers à notre nné désir" en- J'apporte de là, nous a dit M. Coore- de man, une impression des plus favorables, et tout à fait réconfortante. Nos mel soldats, ardemment désireux de sorti: 'un d'une assez longue inactivité, marchen aye avec un entrain que rien ne rebute ent qu'aucune difficulté ne rend hésitant, on- La proclamation de Sa Majesté au> ime troupes a été accueillie par eux avec ur ids. enthousiasme indicible et nos braves son les heureux et fiers de se savoir sous le ont commandement du Roi. roi Malgré l'âpreté de la lutte, les pertrs ont ne sont pas lourdes. Nos vaillants soldats ont cependant eu affaire à très :1a- forte partie; il y avait en effet devan les eux deux divisions de la garde qui combattaient avec le gros des troupes alle- de mandes. ent j'ai visité des hôpitaux du front et j'a s » pu constater que beaucoup de blessés n< >ur- demandaient qu'à repartir au front. C'étai on" admirable et émouvant à la fois. J'ajoute que la proportion des blessure! la lègères est heureusement très impor- our tante. M. Cooreman nous apprend ensuite qui — toutes les mesures ont été prises afin qu< les populations puissent être réintégrée: au fur et à mesure des possibilités, et di manière à pouvoir reprendre aussi vit< que possible les travaux agricoles. Le président du Conseil ne compte res ter que vingt-quatre heures au Hâvre Dès après-demain il reprendra le chemii de notre chère Flandre, où I appellent :c: multiples devoirs qu'impose au gouvernement la libération du pays par notre hé-_ i roïque armée. Entre St-Quentin et Cambrai l Triple attaque bien réussie ? Les Français avancent de 3 km. sur un front de 10 " Les Anglais et les Américains de 5 km. sur un front de 32 n Plusieurs milliers de prisonniers s e Garros a de nouveau disparu f 65,000 Bulgares se rendent aux Alliés n" LES FRANÇAIS A BEYROUTH ; AU JOUR LE JOUR Piano, piano... J'ai rencontre hier à Amsterdam , —JT —s? mon ami le patriote. Il paraissait fort affairé. — Où allez-vous ? lui deipandai- 1 Je" 1 — Mais, comme tout le monde, au consulat. ' -— Et pourquoi faire ? 1 — Pour y prendre mon passe-port. — Yous nous quittez donc ? Et pour aller...? — Mais'... je rentre er Belgique, comme , tout le monde, je vous dis. — Pendant l'occupation ? Ah ! cher ami, ,que me dites-vous là ? Vous voulez donc tâ- ' ter du Boche ? 1 — Sacredié, non. Mais 3'oceupation est finie, i pu va l'être. Je rentre au pays avec tout le t monde, avec le roi' et 1> gouvernement. Et ; c'est pour cette raison U que je suis allé r demander mon passe-port. Yous ne ccmpre-3 nez pas ? Etes-vous boucb ) ? — J'entends. Mais pourquoi tant vous presser ? Le Boche n'est pas encore hors de Bel- J gique, que je sache. Il se prépare à s'en aller, je sais, et sans doute s'en ira-t-il quelque < jour. Je le crois, et il le croit lui-même. Mais, mon cher ami, nous n'en sommes pas encore g là. Vous voulez allez plus vite que les vio-1 Ions, il me semble. — Vite ! Plus de quatie ans ! 5 — Non, mais vraiment, vous supposez que parce qu'il plait à l'Allemagne de "làemander a la paix, le jour où elle ne peut plus faire t la guerre avec quelque chance de nous assas-S siner tous, qu'il y aura la paix, en effet. Vous r voulez rire, je pense. On ne fait pas la^aix comme on fait un mariage, mon cher. C'est bien plus compliqué que cela. Et qui vous dit que le président Wilson et les Allies, qui ont bien leur mot à dire dans cette affaire, r vont prendre l'offre du prince de Bade au sérieux ? Qui vous fait croire que Poch — car cela ne dépend que de Foch — accorde à l'ennemi la trêve qu'il demande ? Vous avez beaucoup d'illusions, ô mon ami, et votre " hâte est touchante, comme votre naïveté. La 3 paix, elle est en vue, sans doute, mais encore ^ faut-il de bons yeux pour la voir. Tenez vous donc tranquille et n'allez pas assommer l'excellent consul de Belgique avec votre demande de passe-ports. 0e n'est pas encore le moment. — Et quand, s'il vous plaît, Monsieur le pessimiste ? X -— Je ne suis pas pessimiste le moins du d monde. Seulement je tâche d'être raisonnable. I- Faites en autant. Tout marche admirable-ment. Tout va à miracle. Laissons faire ceux p qui se battent là-bas, et ne nous donnons pas le ridicule de jouer les mouches du coche de la guerre! Vous avez vécu quatre ans dans le mol exil de Hollande où vous n'avez :- manqué de rien ou presque de rien. De quoi l- vous plaignez-vous ? Vous voulez rentrer en iS Belgique ! Nous le voulons tous. Mais sapristi, jr ayez un peu de patience et attendez que l'Al-lemand en soit sorti. Nous n'en sommes pas 3 encore là, je vous le dit. Il faudra peut-être des mois, encore, et le moment est venu pour tous ceux qui ne se sont battus que dans les x cafés et qui n'ont fait de stratégie que dans n les salons, d'avoir ua peu de patience et lt d'être bien sages. Soyez sages, soyons sages, e Attendons. L'avenir est assez proche pour que nous puissions déjà en mesurer la splen-rs dide certitude. Cette joie doit nous suffire, . - pour l'instant. •— Alors, vous croyez que ce ne sera pas :S encore pour la Toussaint ? lt —' Je n'en sais rien. Personne n'en sait rien. 1- J'espère. J'attends. — C'est ennuyeux cela, parce qu'entre nous, je venais justement de réussir une affaire, • assez mignonne ma foi, sur les billets de la Société Générale... Zut, zut, et zut ! Ah, cette sale guerre, tout de même ! " Et mon ami le patriote s'en fut, très embêté... — R. F. !S «g— r- ** ie Les Français ■e sont à Beyrouth :s le PARIS, 7. — Havas : te Le ministre de la marine a reçu de l'amiral Vafney la dépêche suivante: Une s- division française de Syrie est entrée le e. 7 octobre à 6 h. du matin dans le por in de Beyrouth. L'enthousiasme de la popu-ïs lation était indescriptible. PARIS, 8. — Havas : La presse con-\ sidère la prise de Beyrouth comme ur 1 événement de la plus haute importance • «ce Les Français prennent Fontaine BeHecourt, Essigny, Rouvroy et font 1200 prisonniers PARIS, 8. — Havas officiel 2 h. : Dans le courant de la nuit, activité d'artillerie au N. de St-Quentin. Sur h Suippe les Français ont atteint les abordi de Condé. Ils ont pénétré dans Is 1 es sui Suippe et pris Bazancourt en dépit dt contre-attaques violentes mais iafructueu ses. PARIS, 8. — Havas officieil 11 h. soir Au N. E. de St-Quentin, nos trou pes ont attaqué avec les troupes anglai ses sur un front eie 10 km. En pi d'une résistance acharnée, elies ont ^é nétré dans les positions ennemies < fectué une avance fixe. Fontaine Uterte et la ferme de Belle-court son tombées en nos mains. Nos troupes ont avancé leur ligne jus -qu'à la lisière O. d'Esr:gny-ie Petit, ont pris le bois à l'E. di Tilloy, la hauteur 134 ei le village di Rouvroy, Jusqu'à présent, on a cornp té 1,200 prisonniers, dont 500 ■ apturé: dans !a ferme de Beil "• nirt. _ . Les combats ont duré tout le jour su le front d& la Suippe. L'ennemi a fai des efforts violents pour nous chasse des positions que nous avions conquise sur la rive nord de la. rivière. Les contre attaques allemandes contre la îête-de-pon d'Orainville et Pont-Givard ont échoué Plus à l'E. l'ennemi a essayé à plu sieurs reprises de nous chasser de B a zancourt sans y réussir. Au N. de l'Arne-s, les troupes franco américaines ont remporté de nouveau succès. Appuyées par des chars d'assau-elles ont repoussé les Allemands jusqu' plus de 3km.au N. de St-Pierre-sur Arnes. Sur la rive droite de l'Aisne, nou avons enlevé le plateau au N.-E. d'Autr et atteint la région au S. et tout près d Lançon où nous avons fait de nombreu prisonniers. Prise de Beauregard, Brancourt et Premon LONDRES, 7. — Reuter offic. matin Dans des opérations locales réussie exécutées hier dans la région de Mont brehain et au N. de'Beau revoir, le troupes américaines et anglaises ont caf turé plus de 230 prisonniers. ■ Ce matin les troupes anglaises et amé ricaines ont attaqué entre St-Quentin ( Cambrai. Des pluies lourdes, commencée dans la nuit, continuent à tomber. Les premiers rapports signalent de progrès satisfaisants. LONDRES, 8. — Reuter officiel soir La 3e et la 4e armée ont attaqué c matin entre 4 h. 30 et 5 h. 10 sur u front d'environ 20 milles (32 km.) enti i St-Quentin et Cambrai et ont avat . cé en moyenne de 3 milles (5 km.) si i tout ce front. La nuit était orageuse et 1 ! mauvais temps rendait difficile la coi centration des troupes. L'assaut a e lieu sous une pluie battante. Tandis qi l'attaque progressait, le temps s'est éclai: ci et a favorisé les opérations qui, dé le début, ont complètement réussi. Sur l'extrême droite de l'attaque, la ( division avec les troupes d'une autre ( nas divisions ont chassé l'ennemi de crête qui s'élève sur le terrain élevé < S.-E. et à l'E. de Montbrehain, et pris hameau de Beauregard. A droite et au centre, la 13e divisic américaine, composée de troupes de Caroline du N. et du S. et du Tenness< sous les ordres du général Lewis, o t pris Brancourt après un dur comb? Plus au N.-E. elles ont pris P r é m o n achevant ainsi brillamment leur avance s une profondeur de 3 milles et* ch issa i l'ennemi d'un grand nombre de fermes . de bois. Trois attaques également réussies : en Picardie, en Champagne et sur Sa Meuse LONDRES, 8. — Reuter : A 5 h. soir, entre St Quentin et Cam-é brai, les Français avaient pris "Essigny et a Cambrai, tandis que les Anglo-Améri-s cains avaient avancé leur ligne de 3 à 5 r km. sur un front de 34 entre Beaure-e gard et Cambrai. Les Allemands ont violemment réagi au S. de Cambrai, hiais ont été battus.Nous : avons gagné du terrain aussi au N. de . la Scarpe. En Champagne, sur le front du général ii Gouraud, la progression est de 3 km sur - une largeur de 7 et les positions enne-_ mies sur la Suippe sont prises de flanc. Une troisième attaque enfin a eu lieu à it l'E. de la Meuse où les Français et les Américains sont avancé de 1 1/2 km sur i- un front de 10. e Les lignes ennemies percées en e 2 endroits. — Plusieurs milliers de prisonniers *r LONDRES, 8. — Reuter : !r Les Britanniques onÇpercé les défenses it allemandes connues sous le nom de ligne ' :r Beaurevolr-Mesnières. Ils ont pris Malin-:s court et les tranchées à l'O. Ils ont éga-lement enfoncé les lignes ennemies à un it autre endroit et se sont avancés loin, au-§. delà de Lesdins et de Esnes qu'ils ont i- conquis. i- Plusieurs milliers de prisonniers et de nombreux canons ont été capturés. La )- progression continue. X • t Le communiqué de Berlin à BERLIN, 8. — Wolff officiel : r- Au N. de la Scarpe, les Anglais ont attaqué, après un violent combat d'artiî-is lerie, des deux côtés d'Oppy. Ils ont *y pris pied dans Neuvreuil mais ont été le arrêtés partout ailleurs £par no|. avant-ix postes. Au N. de St-Quentin, les Anglais et les Français ont continué d'attaquer vigoureusement. Au N. de Montbrehain, nos régiments ont repoussé 5 assauts consécutifs. Plus au S. une attaque ennemie a échoué sous notre feu. Au S. et près de Séquehart, nos trouas pes ont pu, après de violents combats, t- se maintenir dans leurs positions. Sur la îs hauteur de Tilloy nos troupes ont| re-?- poussé l'attaque ennemie dans un corps à corps. §- Combats en avant des lignes sur l'Ai-et lette et sur l'Aisne. Une opération locale ;s de nos troupes a nettoyé d'ennemis la rive N. de la Suippe. Dans l'après-midi, es l'ennemi a entrepris des attaques partielles entre Bazancourt et Celles et des deux côtés de St-Ciément sur i'Arne ; elles ont : échoué. Des combats locaux ont été li-:e vrés pour la possession de St-Etienne que in nous avons repris- momentanément et fi-re nalement reperdu par une contre-attaque, n- Des deux côtés de l'Aisne, nos divi-jr sions ont repoussé des attaques ennemies, le Après une préparation d'artillerie extrè-, n- mement violente, les Américains ont con-eu tinué leurs tentatives de trouée des deux je côtés de i'Arnes. Sur la rive ouest, nos r- régiments ont fait échouer des attaques ès ennemies parties du S. de Châtel. L'ennemi a été repoussé de la hauteur au N. 6e de Châtel où ii avait pris pied tempo-de rairement. a„ BERLIN, 8. — Wolff officiel soir : je Entre Cambrai et St-Quentin, en Champagne et sur la Meuse, de nouveaux on combats se sont développés avec vio-ja lence. L'attaque de l'ennemi a été re" ee poussée au S. de Cambrai et au N. de );it St-Qentin; il a gagné du terrain au cen-a't tre du front de combat. Le soir, nous , { étions en cet endroit engagés dans des jp combats à l'O. des chaussées m n >nt de |nt Bohain à Cambrai et à St-Quentin. En Champagne et sur la Meuse, les attaques de l'ennemi ont échoué.

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