Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 19 Januar. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0k2697131k/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction ; La Haye - Prinsegracht, 18 - Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht ; Wilhelminasingel 27 annonces; La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait LE DISCOURS DE M. PICHON La France ne se laissera pas entraîner dans l'engrenage des pourparlers maximalistes . i Le Discours de M, Pichon A la Chambre française, le 12 janvier, le ministre des Affaires étrangères a traité tout d'abord la question des passeports. Il exprime très nettement la volonté du gouvernement:On peut admettre et, pour ma part, j'admets très volontiers que des rapports, des conversations s'établissent entre les socialistes français et les Russes. On peut fort bien admettre que dans des cas déterminés, ces conversations soient très utiles. J'ai dit que nous n'abandonnions nullement la Russie, que nous restions en contact avec toutes les fractions de la population russe, que nous ne distinguions pas entre les différentes opinions de ce pays. Cela indique que nous n'avons pas d'objection de principe à la rencontre des socialistes russes et des socialistes français, car nous n'avons jamais douté, je tiens à le redire encore, de leur patriotisme.Mais la remise des passeports est une question d'opportunité et la demande était formulée à une heure trop obscure pour que nous puissions y accéder. t M. Pichon rappelle les actes du gouvernement maximaliste : ouverture de négociations de paix avec l'AHemague ; destruction des en-' gagements pris avec nous ; main-mise sur les succursales de nos établissements de crédit. Or, nous, nous avons été fidèles : Nous avons été pendant vingt-cinq ans les alliés de la Russie... Voix à l'extrême-gauche, — Hélas ! M. le ministre des Affaires étrangères — Sv-jus avons p atiquû iiucie alliance avec le" plus grand scrupule; nous avons toujours soutenu la politique de la Russie. M. Marius Moutet.—Hélas ! encore. (Bruits.) M. lemiuistre des Affaires étrangères. — Nous avons été jusqu'à l'accomplissement du ! devoir suprême : le jour oû un peuple slave a été pris à la gorge par l'impérialisme allemand, nous nous sommes dressés aux côtés de la Russie pour la défense de la liberté. (Applaudissements.)Eh bien ! tout cela fait que nous ne pouvons parler de la politique maximaliste avec votre détachement. (Interruptions à l'extrême-gau-che.)j Or, c'est en fait avec le gouvernement maximaliste et ses amis que les socialistes français seraient allés s'aboucher. M.Jean Longuet. — C'est inexact ! M. le ministre des Affaires étrangères. — Non, ce n'est pas inexact. Vous nous en avez fait la déclaration, l'autre jour, dans le cabinet de M. le.président du Conseil. Eh bien ! cette démarche était, pour nous, pleine de dangers ; en l'avalisant, nous en eussions pris notre part de responsabilité, et c'est ainsi qu'elle eût été interprétée par l'opinion . publique. Cette responsabilité, nous n'avons pas voulu la prendre. Nous sommes bien décidés à ne pas la prendre. Et d'ailleurs, de quoi seraient-ils allés les entretenir, ces socialistes français : de la réunion éventuelle d'une conférence internationale ? Or, j'ai dit que nous ne voulions être mêlés en aucune façon aux pourpaîers maximalistes ; car nous avons la preuve que c'est l'Allemagne qui a cherché à nous y entraîner. M. Pichon précise à nouveau une précédente déclaration : v- Et je répète ce que j'ai dit ici, ce qu'a dit M. Balfour : le jonr où nous serons saisis directement de propositions de paix, nous les examinerons d'accord avec nos alliés et nous ferons une réponse. Quant à traiter de ces affaires avec le pouvoir usurpateur qui s'est installé à prétrograde(Bruità l'extrême-gauche.).. je le répète, il ne sauraiten être question à au-' çun degré. (Applaudissements.) Pas de réunion de l'internationale Le "ministre des Affaires étrangères poursuit : Nous sommes également "opposés à l'idée |de la conférence internationale ouvrière. Il est vrai qu'elle n'était pas dans les projets arrêtés du groupe socialiste, mais il nous a ^déclaré loyalement que la question serait soulevée et qu'il serait appelé à l'examiner. • Cette conférence serait plus dangereuse encore que les pourparlers avec les maximalistes ; elle risquerait de jeter le désarroi dans l'opinion publique, de semer la confusion et le désordre dans les esprits, de substituer à l'autorité du gouvernement des initiatives privées tde désorganiser nos forces défensives, sans parler du scandale de réunions où des patriotes français se rencontreraient avec les instigateurs et les complices des agressions et des calamités dont le monde souffre aujourd'hui. (Applaudissements sur un grand nombre de J.ihcs. Interruptions à l'extrême gauche). La conférence internationale, elle est actuellement en Russie la ressource de ceux qui essaient de travailler contre nous. D'un télégramme du 6 décembre qui signale les menées des maximalistes contre la Constituante, je détache que les maximalistes mettent leur plus grand espoir dans la réunion de cette conférence. M. Pichon rappelle maintenant que Trotski, en répondant au manifeste socialiste, a écrit une lettre d'injures pour les membres les plus émïnents du parti socialiste. L'accord entre'Ies Alliés M. Pichon aborde ensuite la question des rapports entre les Alliés : J'avais été frappé d'un passage de la déclaration du parti socialiste, lue ici le 31 décembre, où on accusait notre inactivité en face des initiatives de nos adversaires. Mais, à mes déclarations ont succédé celles de MM. Lloyd George, Wilson, Orlando et Balfour. On veut maintenant les opposer. Où voit-on le désaccord entre nous ? Pourquoi nous combattons ? Pour une paix juste et durable. Il y faut trois conditions : le caractère sacré du respect deg traités ; un rè- | gîement territorial basé sur le droit des nations ; à disposer d'elles-mêmes ; la limitation des j armements. Voilà notre programme, c'est ! celui qu'a exposé M. Lloyd George. Quant à ! la Société des nations, c est la victoire seule qui lui donnera sa réalité. Voilà ce qu'a décla- i ré M. Lloyd George. C'est notre propre programme.M. Wilson affirme de même qu'il n'y a eucune divergence entre les principes affirmés par lui et par les alliés. il précise dans ies détails : M. Wilson demande la suppression des barrières économiques, l'évacuation des territoires russes, l'évacuation des nôtres, la reconstruction de la Belgique, de la Roumanie, de la Serbie, la réparation du dommage causé à la France en 1871. Ce fut le'passage le plus applaudi des déclarations présidentielles ; toutes les tribunes et toule l'Assemblée éclatèrent en applaudissements (Vifs applaudissements). Venant après celles de M. Lloyd George, ces déclarations donnent à nos revendications un caractère mondial. Ce que nous voulons, c'est la paix de justice consacrée par la restauration du droit violé en 1871, supérieure à tous les plébiscites hypocrites. - Toutes les déclarations des alliés concordent. (Très bien ! Très bien !). Puis, répondant particulièrement à M. Thomas au sujet de sa proposition de déclaration commune des alliés, il dit : J'ai télégraphié, au lendemain de mon discours du 27 décembre, à nos alliés pour leur demander s'il n'était pas opportun de faire nos déclarations concertées à la mêm,e heure. (Applaudissements). La question a été réglée par la négative. Nos alliés ont été unanimes à penser qu'il était préférable de faire des déclarations séparées, étant donné qu'il n'y avait pas de dissentiment au fon<L Et comme M. Moutet le presse de publier les réponses des alliés, M. Pichon affirme avec force : Je ne sais pas quelle sera la diplomatie future. Je vis avec la diplomatie présente, et j'affirme que je ne consentirai jamais à livrer à la publicité des conversations diplomatiques et à risquer de compromettre l'accord entre les puissances alliées. (Vifs applaudissements à gauche, au centre et à droite.) Il est inutile d'insister auprès de moi sur ce point. Je réponds : non ! (Exclamations à l'extrême gauche.) Il ajoute: L essentiel est de remporter la victoire, sans laquelle toutes les déclarations sont V «S n£ sens- (Vifs applaudissements.) M. Roîix-Costadau, — Vous n'avez rien compris à la guerre (Bruit.) M. le ministre. — ... C'est aussi que nous soyons fermes dans les accords conclus avec nos alliés. Nous en avons avec l'Italie, la Serbie, la Roumanie, avec plusieurs de nos alliés et pour rien au monde nous ne les romprons. M. Marius Moutet. — Quels sont ces contrats? Nous voulons les connaître. (Exclamations au centre et à gauche.) M. le ministre. — Il faut enfin demeurer fermes dans la ligne que nous nous sommes tracée dans notre volonté commune de nous soutenir les uns les autres. Songez donc qu'il n'y a pas moins de dix-sept puissances actuellement en guerre contre l'Allemagne. Est-il nécessaire de les convier toutes à formuler de nouveau leurs buts de guerre pour la libération de l'hu manité ou bien faut-il faire un choix parmi celles-ci, ou bien encore réunir avant l'heure où ce sera nécessaire une sorte d'avant-conférence de paix? Croyez-vous qu'il y a ici autre chose qu'une chicane de mots ? Et qu'importe, d'ailleurs, du moment que nous sommes tous d'accord sur le fond! De sa place, M. A. Thomas interrompt pour affirmer qu'il reconnaît les difficultés qui existent. Mais, dit-il, on en a déjà surmonté de semblables. Due déclaration de M. Briand M. Briand prend alors la parole : J'ai été appelé à un moment de la guerre où les circonstances étaient différentes à remettre au nom des alliés une réponse à M. Wilson II en a été question au cours de ce débat, Cette réponse était difficile à rédiger. Elle a été remise, et je crois pouvoir dire — et M. Albert Thomas, qui était alors mon collaborateur, et qui en a connu les termes.,,. M. Albert Thomas. — Et les difficultés. M. Arietide Briand. — .... et M. Albert Thomas ne me contredira pas — que nous étions alors en face d'une double événement. D'abord une offensive de paix venant de l'Allemagne, dans des conditions vagues, imprécises, qui appelaient une réponse négative . Cette réponse fut faite. Alors, M. le président Wilson se tourna vers les belligérants et leur dit : " Remettez-moi vos buts de guerre. „ Nous avons pensé alors qu'il fallait faire confiance au président delà grande république des Etats-Unis. Nous avons rédigé nos buts de guerre, conformément aux circonstances d'alors et aux exigences du moment. On peut dire aujourd'hui : " Certains accords, il eût mieux valu ne pas les faire ! „ Mais pensez que si certains accords, sous la pression de l'heure, n'avaient pas été faits, aujourd'hui peut-être la question du succès de la France ne se poserait pas parce qu'elle serait restée, dans la bataille, isolée en face de son agresseur. L'essentiel était de grouper toutes les forces amies contre l'ennemi commun. Cette confiance que tous avons faite au président Wilson lui a permis, tenant notre dossier en main dg se retf-mer vers les empires centraux qui avaient parlé de paix sans rien formuler de précis et de leur dire : " Voilà ce que la France et les alliés m'ont remis. Votre dossier ? „ Les centraux n'ont pas répondu. Et les Etats-Unis ont su de quel côté était la bonne foi. (Applaudissements.) Je prétends qu'une note rédigée dans ces conditions a été faite au service de la France et dans son intérêt. (Applaudissements sur un grand nombre de bancs.) Notre attitude vis-à-vis de la Russie M. Pichon, reprenant son discours, et fait allusion aux pourparlers russo-allemauds : Il est apparu clairement que, tout en proclamant pour la forme le principe de la paix sans arinexions, l'Allemagne entendait garder les territoires conquis par elle. Donc, pour commencer, elle conserverait la Pologne, la Li-thuanie, la Courlande, l'Esthonie, la Livonie les populations s'étant, dit-elle, prononcées. ' ■ Il y eut d'abord un grand mouvement de recul des maximalistes. Trotski proclama la rupture des pourparlers. Puis il proposa de les transférer dans un pays neutre. L'Allemagne refusa. Trotski reprit le chemin de Brest-Litowsk. La grande colère maximaliste contre les plénipotentiaires allemands s'apaisa. Il semble qu'actuellement des aménités s'échangent entre MM, de Kuhlmann et Czernin d'une part et les délégués maximalistes d'autre part. La paix se fera-t-elle ? Que l'Allemagne la fasse ou s'en tienne à l'armistice, elle pourra s'efforcer de résoudre contre nous les questions que la défection russe livre à sa discrétion. Il y aurait imprudence à se leurrer sur la fermeté d'âme des maximalistes et les menaces de guerre révolutionnaire. Mieux vaut prévoir le pire. (Interruptions à l'extrême gauche). Quelle est donc la situation maintenant? La voici ; D'un côté, les pays alliés, par leurs gouvernements, ont fait connaître les principes de la paix juste et durable à laquelle ils tendent: équité, liberté, indépendance, droit, réparation des dommages, institutions destinées à empêcher le retour de la guerre et ils se sont déclarés formellement prêts à examiner entre eux les propositions dont ils pourraient être saisis par leurs adversaires. D'autres part, les gouvernements ennemis, incapables de répondre aux vœux des peuples, désavouent par leurs actes les paroles menteuses par lesquelles ils tentent de duper. Nos anciens alliés ont répudié — je ne parle que des maximalistes et non de la Russie prise dans son^ensemble — leurs obligations et vous nous demandez de nous précipiter avec eux dans l'aventure et de nous compromettre dans leur marché. Non, nous ne le ferons pas. (Interruptions à l'extrême-gauche. Applaudissements sur les autres bancs). Ils suivent leur voie, nous, la nôtre. A moins d'événements, malheureusement fort improbables, ces voies ne se rencontreront nulle part. (Interruptions à l'extrême-gauche). LES NOUVELLES DU JOUR — Les Italiens ont repoussé de violentes attaques ennemies à l'E. de Capo Sila et ont Fait 119 prisonniers. — Kuhlmann ayant fait connaître, noir sur blanc, que les Centraux refusent d'évacuer les territoires russes envahis et prétendent régler le sort de ces territoires avec eux, sans que la Russie ne s'en mêle, Trotsky a répondu qu'il ne peut approuver cette décision. Mais au lieu de proclamer la nationalité de ces provinces et l'évidente violence que l'Allemagne veut leur faire subir, Trotsky s'est perdu dans des considérations philosophiques et des théories ridicules, dont Kuhlmann s'est empressé de dire qu'il n'avait que faire. La suite de la discussion des quatre points spé- ! ciaux déterminés dans les propositions de von Kuhlmann a été remise au lendemain; elle pourrait bien durer longtemps. — Les maximalistes, furieux des mesures de préservation prises par les Roumains en territoire russe, auraient donné l'ordre d'arrêter le roi de Roumanie.Que n'ordonnent-ils aussi l'arrestation des deux Kaisers d'Allemagne et d Autri che, bien plus coupables que Ferdinand de Roumanie! — Un décret portant annulation de tous les emprunts russes a été. soumis au comité central des soviets. — La guerre civile continue dans les rues d'Odessa entre maximalistes et ukrainiens. — Le chancelier Hertlinga parlé à la Chambre des Seigneurs de Prusse, mais il n'a pas dit un mot de réponse & Wilson et à Lloyd George. — Une mutinerie aurait éclaté dans la marine allemande à Kiel. II y aurait 38 officiers tués. — Les Anglais remportent de nouveaux succès sur ce qui reste de troupes allemandes en Afrique orientale. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. '■SSSHHHHBBBBniBBHHBBHBBBBBp 1 — I Cependant, ajoute M. Pichon, reste la Constituante : Pourtant, l'avènement d'une Constituante normalement élue, fonctionnant librement et régulièrement,pourrait changer cette situation. (Interruption à l'extrême-gauche). En sommes-nous là ? Je crains que non. J'apprends par un récent télégramme que pour l'ouverture de la Constituante 400 députés devront avoir soumis leurs mandats à l'examen préalable du bureau bolchevik, que sur 700 députés élus 317, dont 110 bolcheviks, sont à Pétrograde et que cette minorité se fie à la force des baïonnettes. (Interruptions à l'extrême-gauche.) Il conclut: Leur dessein serait, en somme, non d'ouvrir mais peut-être de liquider la Constituante.(In-terruptions sur les mêmes bancs.) Puissent ces indications être démenties par les faits! Je le souhaite. Les alliés pourraient alors mettre en pratique les instructions données à leurs ambassadeurs et procéder, avec le gouvernement régulier, à l'examen des conditions d'une paix juste et durable. Nousattendons avec espoir que les circonstances nous permettent d'accomplir ce programme.Jusque-là, nous ne pouvons que maintenir notre attitude à l'égard d'un gouvernement qui sert en fait, contre nous, et sans le vouloir peut-être, la cause ennemie, et n'a pas même l'excuse de s'appuyer sur la volonté nationale de son pays. ( Vifs applaudissements.) La confiance La Chambre, après ce discours, qui est accueilli par des applaudissements vigoureux, suspend la séance pendant un quart d'heure On arrive aux ordres du jour. Le gouvernement accepte celui-ci, présenté par MM. Augagneur et Butin : La Chambre,approuvant les déclarations du gouvernement, confiante en lui pour poursuivre, par une conduite énergique de la guerre, la complète réparation de l'abus de la force, l'établissement du règne de la justice dans les rapports internationaux et le triomphe de la démocratie, passe à l'ordre du jour. Après des explications de vote mouvementées, la priorité en faveur de cet ordre du jour est adoptée par — chiffres rectifiés — 377 voix contre 113. L'ordre du jour au fond est voté à mains levées. Nouvelles du Pays A BRUXELLES Au Palais On a appris, samedi matin, une triste nouvelle : l'honorable président de la troisième chambre de la Cour d'appel, M. Alphonse de Busschere, était mort la veille, succombant à une double pneumonie contractée, dit-on au Palais. M. de Busschere avait été d'abord juge l'instruction à Mons, puis procureur du roi à. Charleroi. A l'ouverture de l'audience, M. Levy-Morei' î dit, en quelques mots émus quels regrets accompagnent la disparition si soudaine de M. de Busschere. M. Jortrand, procureur général, s'est associé à ses paroles, ainsi que Me Bodson, a# npm du bâtonnier absent, et Me Bihin, au nom des avoués. M. de Busschere était âgé de 67 ans. A HUY Nous lisons dans un journal emboché : M. Pierre Warnier, conseiller provincial socialiste de Couthuin, a disparu depuis mercredi de la semaine dernière. Ce jour-là il était allé à Huy, selon son habitude, faire' différents achats pour le compte d'une coopérative qu'il dirigeait. Resté une partie delà journée à la Maison du Peuple, il se mit en route le soir pour retourner chez lui. A' 8 heures, il s'arrêta à Wanze, dans un café' qu'il quitta peu après pour prendre un chemin conduisant au bord de la Meuse. Depuis lors, on ne l'a plus revu. Toutes les' recherches sont restées infructueuses. Est-il tombé aceidentellement dans la Meuse ottj a-t-il été l'objet d'un grave attentat? Oit1 l'ignore. Un sieur Stas, de la jnême commune, esf également disparu : on ne l'a plus revir depuis le 24 décembre. L'émotion est grande' dans la commune. A LAEKEN . Le conseil communal de Laeken s'est réuni mardi, sous la présidence de M. Emile Bock-stael, bourgmestre. On a décidé de faire procéder à l'achève* ment de la décoration de l'escalier d'honneur, de l'hôtel communal et de la salle du Conseii, On a fait des nominations dans l'enseignement primaire communal. Enfin le Conseil a approuvé les expropriations né' cessaires à la construction d'un groupe scolaire dans le centre de la commune. L'indignité des Allemands à l'égard des pauvres enfants belges Nous lisons avec tristesse et indignations' dans le „Journal de Genève:,, Ayant reçu une piainte sur la façon hon^ teuse dont auraient été traités, par les autorités allemandes, des enfants belges évacués sn Suisse (enfants non accompagnés, wagons remplis d'ordures, vu l'absence de cabinets, et le fait que les portes et fenêtres étaient bouclées, etc.), nous avons pris, à Bâle, des renseignements à ce suiet. Les voici : Les réclamations se rapportent sans doute au convoi d'enfants belges, évacués de Liège et des environs, et arrivés à Bâle le 24 novembre, où ils ont été rejus par le comité formé en juillet «aour 1 hoîpitalisation d'enfants belges. Le voyage a dut*5 du jeudi soir au samedi matin, sans que les (enfants puissent quitter les wagons. En cours de rStite, ils ont reçu de la nourriture une fois par jour (soupe chaude); chacun avait emporté de la maison; des vivres pour le voyage. Il y avait avec les enfants quelques dames allemandes, et dans cértains wagons quelques femmes et vieillards, évacués à cette occasion. Dans d'autres voitures les enfants se trouvaient sans surveillance. Portes et fenêtres étaient closes. Le passage d'un wagon dans l'autre était impossible. En cours de route, des gamins réussirent à ouvrir une fenêtre et à grimper sur le toit de la voiture en pleine marche. Les spectateurs des autres wagons étaient impnissants. Par bonheur aucun accident n'est arrivé. Les wagons étaient des wagons belges du plus ancien modèle, sans cabinet, et les ordures des enfants avaient été forcément fartes dans les voitures, qui n'étaient pas chauffées, ce qui atténuait la pestilence des émanations.Les enfants étaient classés en garçons et filles. Les frères et sœurs se trouvaient donc, dans la règle, séparés. Par exception, il se trouvait dans un wagon de fillettes un frère de 11 ans qui n'avait pas voulu se séparer de sa petite sœur et ne la Quittait pas plus que son ombre.

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