Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kk9474862g/
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I 5e Année — 41 JédactioaÏAiSiHinistrr tin *!!■ Turfmarkt 31 &31a Çjl a Haye—Téléph.£i< H Bureau à Maastricht : Sa Suisse,Vrijthof,Téléph.15 l(lj Flessingue : Slijkstraat, G §j|. FRANÇOIS OLYFF [ Directeur-Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Jeudi 3 Oct. 1918 B cents Se srawmér*© ^ ABONNEMENTS : . , * 1 florin par mois ^ riotlanda: „ r.„ 2.50 fl. par,3mois H Etranger : port en sus W ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 • page Réclames permanentes à forfait Iles français sont a st-quentin ™ ■ AU JOUR LE JOUR Il SUR QUELQUES SONNES NOUVELLES Et la Bulgarie trahissait tou-jours...Elle a trahi les Alliés. Voilà sa I /MQk maintenant qu'elle trahit ses al-■ ' *"> liés. Ne nous en plaignons pas, Bear l'heureuse trahison va sans doute abréger ■ lia guerre et économiser beaucoup de sang et ■de 'misère. Ces Bulgares, ils ne font qu'un """■petit pays et de puissance militaire faible, * Bcomme d'importance morale nulle. Et pour- * (tant, comme eût dit M. Prmdhomme, ce pays * Best un pivot, et peut-être le pivot de toute ► Bla guerre ! On le sait bien, en Allemagne, et ^ Bl'on sent bien que la défection de Ferdinand * ■ de Cobourg va terriblement hâter les choses. ► ■ Aussi les Allemands sont-ils verts. C'est une ► I couleur charmante, et qui leur ra ! ► I Et les Turcs ? Les voilà Bien malades, eui ► I aussi. Que voulez-vous qu'ils fassent, privés ^ 1 de leurs Boehes, battus, affamés, bernés? La ► I paix, parbleu. Ils la feront, et vite. Ils e* Il meurent d'envie et ils n'osent; mais les com- ■ munications avec Berlin étant coupées, ils ► I reprendront un peu de leur assurance et de ► ■ leur liberté d'action. Peut-être pousseront-ils ► Boette liberté jusqu'à envoyer Enver Pacha au ► m fond du Bosphore. Peut-être se contenteront- ► ■ ils de le pendre ? Mais je m'occupe là de ba- ► I gatelles, des bagatelles de la Porte ! ► I Voilà donc les Balkans libres d'ennemis, en- ► ! tièrement débochés. Vous pensez bien que notre ► I chère et courageuse Roumanie va tenter de se « ■ délivrer des barbares, maintenant que l'épée ■ ■ alliée peut les atteindre jusque dans leurs i I repaires roumains. Toute la Roumanie, celle qui I est sous le joug, comme celle qui est demeurée I en terre libre, aspire à l'heure de la juste vents, U geance, l'heure où le traité arraché à un Mar-H I ghiloman, à un Stère, à un Arion, pourra être Il déchiré ! Si bien que les Balkans entiers pour-I ront enfin se lever, unanimes, contreleur vieille I ennemie, l'Autriche. Les. Tchéco-Slovaques I nous y aideront et, comme les Italiens n'ont I aucune raison de ménager l'empire des Habs-I bourg, nous verront bientôt cet empire attaqué I un peu rudement sur deux fronts. Il est peu K probable que, môme aidé de quelques feld-maré- II '^luiu; allemands, il puisse tenir devant l'atta-I que qui se prépare à lui manger les flancs. La ■ capitulation le guette, ce qui n'est pas mauvais I non plus. Si bien que, si tout va bien, l'Alle-1 magne, bientôt, resteia seule (une! deux ! trois!) L avec son déshonneur ! Et alors ? Continuera-t-elle ? Oapitulera-t-elle ? il Et lui permettra-t-on de se sauver de l'irrémé-I diable et mérité désastre par une capitulation I salvatrice ? Le savez-vous, vous ? Moi pas. Mais K la logique semble commander aux Alliés de ne I pas" lâcher l'Allemagne tant qu'elle n'aura pas I été battue, et baitue militairement. Une Alle-I magne à qui on donnerait l'oecasion de se sau-I ver de la déroute, serait une Alïemagne qui ne I songerait qu'à la vengeance et à la revanche, et I dans dix, vingt, trente ans, tout serait à recom- ■ mencer. Trouverions-nous alors les mêmes amis, I les mêmes concours, les mêmes dévouements ? I C'est peu croyable. Une Allemagne non battue I maintenant, nous battrait san» doute lers de la I guerre future. Qui donc peut oser souhaiter I cela, simplement pour le plaisir, le grand plai-I sir, de voir finir la guerre quelques mois Il plus tôt! Et puis, il faudra compter, en fin de | compte, avec le désir légitime des poilus de | se battre un peu sur territoire allemand. Vous I pensez, ça les a ennuyé de se battre toujours | en France et en Belgique. C'est en Allema-| gne qu'ils veulent finir la guerre, et c'est la |[ grande voix des poilus qu'il faudra bien ôcou-! ■ ter, et qu'on écoutera. Ce sont eux qui ont | tout réalisé, tout souffert, tout donné, tout | sacrifié. Us ont la volonté de battre l'Alle-| rn&nd chez lui afin qu'il sente un peu, à son I tour, ce qu'est la guerre atroee qu'il a inven-| tée et pratiquée. Finir la guerre avant que | l'Allemagne ait été envahie, avant qu'elle ait I été battue militairement, mais tous les sol-| dats alliés considéreraient cela comme un défi ; ■ et môme un non - sens. Et lorsque Pétain ■ B s'écria : « On les aura ! », il va de soi qu'il ; H sous-entendait qu'on les aurait en Allemagne. k Un peu de patiemee, donc. — R. F. Cambrai et Douai évacués De notre correspondant, : Les Allemands ont fait évacuer C a m- I brai et Douai par les civils; ils retiennent la plupart des hommes de moins de 45 ans ainsi que des jeunes filles. Ils prennent en ce moment des dispositions analogues pour commencer sitôt 'que nécessaire l'évacuation de Valencien-nes.Belges incorporés dans l'armée allemande De notre correspondant : Nous sommes en mesure d'affirmer à | nouveau que les Allemands ont incorporé les Belges résidant ou nés en Allemagne. Lire en 3e page : j LE LUXEMBOURG par M. Maurice KUFFERATH • de l'Académie Royale de Belgique ■ Les Complices se valent , L'Homme Libre : » Le dernier communiqué autrichien con- u_ cernant le théâtre italien de la guerre débutait ainsi : là " Hier, nos troupes d'assaut ont attaP- il- qué, sur le Dosso Alto, un élément de is, tranchée défendu par les légionnaires er tchéco-slov^ques. La majorité de ses occu- et pants ont subi 1« sort qu'ils méritaient „. ;U1 Ainsi, dans un document officiel, ^ l'Autriche proclame à la face du monde ~ que ses troupes massacrent de parti pris, Lte et évidemment par ordre, des combattants et qui ne peuvent plus se défendre. L'état- nd major autrichien reconnaît, en quelque b,s. sorte, avoir fait exécuter des prfsonniers. ne Jamais aveu plus effronté de cruauté et de barbarie n'avait, dans les temps mo-dernes tout au moins, échappé à un belligérant. em Si l'on vient, à l'avenir, nous parler de m. la relative douceur des mœurs autrichien- ils nés, nous saurons à quoi nous en tenir, de L'Autriche-Hongrie est bien, du point de ils vue de l'inhumanité, la digne alliée de au l'AUemagn#. Il faut, en effet, rapprocher ce com- >a~ muniqué monstrueux des lignes stupé- )n_ fiantes du Berliner Tageblatt : " La nuit, tre on peut contempler les incendies qui se ravagent les moissons et les forêts. C'est )ée là un spectacle réconfortant „. irs II faut le rapprocher des ordres donnés l^i par les généraux du kaiser pour la ruine rée systématique des régions envahies de la 3n~ France, que M. Clemenceau a décrite en ^r" termes inoubliables, dans sa réponse à la note Burian. Qle II faut la rapprocher enfin de la déclarais tion faite, le 29 avril dernier, devant le nnt' Reichstag, par le ministre de la guerre bs- d'Allemagne von Stein : " L'usage des gaz [ué fut utilisé d'abord par les Allemands. L'en->eu nemi n'a fait que les copier „. ^é" Cette déclaration, le gouvernement du Vl~ kaiser ia désavoue aujourd'hui puisqu'il aig prétend, avec une audace vraiment révol-le_ tante, mais non surprenante de sa part, s!) que les alliés ont eu l'initiative de cette forme nouvelle et barbare de combat, le? Ainsi, au moment où l'Allemagne, saisie aé- d'épouvante et d'horreur en face d'un de ion ses ferfaits qui se retourne contre elle, ais voile sa face bestiale et s'écrie, à l'exemple ne da son empereur : " Ce n',est pas moi qui ai voulu cela ! à ce moment précis, IU_ l'Autriche commet, de son côté, une inné famie qui la met à son tour au ban de , et l'humanité. • m- Les deux complices, décidément, se lis, valent. iS? a , ;ue £ " tas ne sommes pas sur le in, S niais nous j arriverons „ Déclare le maréçhal Foch ^ Le maréchal Foch a fait les déclarations ,us suivantes à un groupe de correspondants irs de journaux anglais et neutres en visite ia- sur le front : la " Vous avez probablement vu des par-)U- ties du front. Je n'ai rien à vous dire )nt là-dessus. Les armées alliées sont dans 'ut une très bonne forme. L'armée britanni-que est une armée splendide qui prouve chaque jour sa valeur. Les Américains ue font de Vès bonne besogne et ce n'est ait qu'un commencement. Pensez qu'il en ol- arrive tous les jours dix mille. L'armée léfi française est toujours la même ; elle n'a qu'une pensée : chasser l'ennemi de France. L l1 Nous y travaillons tous, messieurs, ici, tte< sur le front et dans l'intérieur de tous les pays alliés. " Il faut encore des tanks, des avions, des"canons et des munitions, des chemins de fer. On construit partout dans la meilleure entente. * L'Allemand a reculé, c'est son affaire-îl" Il résiste et il résistera, c'est encore son e" affaire. Nous, de notre côté, nous pour-11 suivrons notre action sans relâche. Mais qu'on ne se fasse pas d'illusion. Nous ne sommes pas encore sur le Rhin ; mais 0 nous y arriverons, en prenant le temps n" nécessaire. Nous avons monté une côte parfois assez dure ; mais maintenant nous descendons dans la plaine.* _ T N , ;■ La ligne Hindenburg est percée t au il. et au S. de la villa es i LE FRONT DE LA VESLE ENFONCÉ is, — its ùe Une avance considérable en Champagne rs. h Les Belges prennent Rolleghem et Ledeghem de ats-delà de PSenin vee*s OoisHtrai n- î CAMBRAI EST EN FEU Les Français ont capturé 30,000 prisonniers et 300 canons PARIS, 1. — Havas officiel 2 h. : Nous avons continué notre avance ce matin entre Aisne et Vesle. En Champagne, nos troupes ont continué leurs attaques et complété leurs succès d'hier soir. Sur l'aile droite, elles ont accompli une avance importante dans la vallée de l'Aisne et pris Binarville et Condé-lez-Aubry. Nous avons fait de nombreux prisonniers et capturé beaucoup de matériel (dont plus de 200 wagons de 60 cm. de largeur d'essieu et de nombreux wagons ordinaires). Depuis le 26, le noi. )re des prisonniers capturés entre la buippo et Neujean dépasse les 30.000. En même temps nous avons pris plus de 300 canons dont beaucoup de gros calibre. Superbes succès des Français Encore 2100 prisonniars et 10 canons PARIS, 1. — Havas officiel 11 h. soir : Les attaques entreprises p?r la lere armée française en liaison avec les Anglais dans la région de St-Quentin ont conduit aujourd'hui à des résultats superbes. Nos troupes à la poursuite de l'ennemi qui recule, sont entrées dans Saint-Quentin jusqu'au canal. Les Allemands opposent encore une résistance acharnée sur la lisièr* extérieure de la ville, où nous sommes entrés par le N. Dans cette région nous avons atteint le canal entre Le Tronquoy et Rou-v r o y ; au S. nous avons pénétré derrière la ligne Hindenburg jusqu'à 2 km. environ à l'E. de Gauchy. Sur le front de la Vesle, la poussée vigoureuse que la 5e armée exerçait depuis hier, a été couronnée de succès. Les Allemands ont été forcés d'abandonner les plateaux entre l'Aisne et la région de Reims et ont reculé sur toute la ligne. Nous avons occupé M a i z y et Concevreux sur la rive S. de l'Aisne. Plus à droite, nous avons pris Mer val, Vantelay, Bouvancourt, Trigny, Chenay, Mersy et St-Thierry et avancé notre ligne jusqu'à la lisière du fort de St-Thierry. Nous avons compté depuis hier 2100 prisonniers ; nous avons capturé 10 canons de gros calibre. En Champagne, la 4e armée qui a continué ses efforts des jours précédents, a développé ses gains. A droite, dans la vallée de l'Aisne, nous avons occupé les bois d'Autry et de Vaux-les-Mour-rons. Plus à l'O. nous avons occupé les quartiers sud] de Challerange, avancé notre ligne jusqu'à un km. au S. de Livry, et nous avons pénétré dans les bois d'Orfeuille, au S.-E. de ce village. Nous avons faits de nombreux prisonniers et pris plusieurs canons. — Les Boches ont incendié Cambrai ; LONDRES, 1. — Reuter offic. matin : L'attaque au N. de St-Quentin s'est continuée hier soir. Nous avons pris Le-" vergies après un violent combat aux environs de ce village. J Plus au N. nous avons avancé vers ' Joncourt et gagné du terrain près de V e n-dhuile." Les troupes anglaises et canadiennes | ont encerclé Camb r ai, que lesAlle-J mands ont mis en flammes. 5 Hier nous avons pris Provilles et T i 11 o s en dépit d'une résistance acharnée.I Ce matin la bataille a recommencé au 3 N. de St-Quentin et dans le secteur de Cambrai. j Le butin des Anglais LONDRES, 1 — Reuter officiel soir : Sur le front de St-Quentin-Cambrai, : les opérations se sont continuées aujour-; d'hui en progression satisfaisante. Sur s l'extrême droite, nous avons fait des pro-t grès considérables vers l'E. sur le terrain élevé à l'E. de Levergies. Plus au N. nous avons pris pied dans Joncourt, pris Estrées et chassé l'en-< nemi des hauteurs au S. de Le Catelet. Au centre on s'est battu durement dans les villages de Crèvecœur et de Rumilly et sur les hauteurs au N. et à l'E. de ce point. Sur l'aile gauche entre Cambrai et la Sensée, nos troupes ont soutenu de violents combats contre des troupes allemandes fraîchement arrivées au feu. Malgré cette résistance, nos troupes ont avancé , à l'E. de Tilloy (faubourgN. de Cambrai) 2 et aux environs d'Elencourt. Depuis le 27 sur le front de Cambrai-St-Quentin, nous avons battu 36 divisions : allemandes et nous leur avons infligé de ;t lourdes pertes. En septembre nous avons _ fait 66,300 prisonniers dont 1,500 offi-x ciers. Nous avons pris 700 canons et des milliers de mitrailleuses. Le nombre s des prisonniers capturés en août et sep-i- tenjbre s'élève à 123,618 dont 2,783 officiers, et le nombre des canons pris est is de 1,400. " Les Anglais à Estrées — Les ,t Belges à Ledeghem et Rolle-ghem-CappelleLONDRES, 1. — Reuter : Dans une iu nouvelle attaque, les Australiens ont pris le ce matin Estrées au S. de Le Catelet. Les troupes anglaises et belges ont occupé au N. de Menia Ledeghem et Rolleghem Cappelle. : Les Belges prennent les fermes li> de Terstille eî de la Violette à 2 km. N. de Ramscapelle. >- Le HAVRE, 1. — En dépit du temps in affreux et de la pluie battante, les troupes belges, dont l'élan magnifique est is irrésistible et ne connaît pas d'obstacle, i- ont continué leur avance lundi et remporté un brillant "succès. Nous avons at-is teint la route de Zarren à Staden, nous ly l'avons dépassée et pris à l'E. les villages le d'Amersveld, Stadenberg et Sley-hage sur la route de Staden à Roulers. la Plus au S. nous avons pris Oostnieuw-)- kerke à 4 km. environ à l'O. de Rou-- lers. é Dans l'après-midi, notre ligne passait é à l'Est de Moorslede, pris la veille

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

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