« mwAo No S3S L' INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOJXANDS, ..... 6 OENTS ^ j_ll—m i h i imwnmi—■—i—————M■ wmrfim—laiwniiuniim i rriupu-mok linaia———d——WW—WMM———MMW———P—————————c* ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : SAMEDI 5 OCTOBRE 1918 P MOIS, 9 SHIIJjINGa, fUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE , ABOJvNEME&TS ■} 6 MOIS. 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3910 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. I© V&IlCiPGMl *1 OCfcOuPG 11 À3I. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Vendredi midi. Les Allemands combattant au nord d lastë front de bataille ont, croyons-nou: commencé la première étape de la granc -etraite, qui doit les ramener à la froi ,ière de leur empire. Ce mouvement c -ecul ne se fera pas sans coup férir, ma il n'est pas vraisemblable qu'il se pr( longe sur un long espace de temps, ne adversaires ayant épuisé tous les moyer souvant leur permettre des réactior d'une réelle envergure. En Flandre, les troupes franco-belge britanniques et américaines poursuive! leur marche progressive, en dépit de résistance ennemie et du terrain que 1< pluies ont transformé en un cloaque c boue et de fange, et nos bataillons valei retix ont réalisé jusqu'à présent ui avance de plus de 16 kilomètres, men, çant très sérieusement les troupes ail .jnandes qui se trouvent le long de la cô et à Ostende. On confirme que l'éta major ennemi a ordonné l'évacuation d< autorités de notre reine des plages que toute l'administration teutonne q s'y était installée, s'est transport ".temporairement " à Bruges. Les opérations qui se sont développé' le 2 octobre sur notre front ne semble pas avoir eu un caractère de grande b taille, et le dernier communiqué c G.Q.G. belge ne signale que des comba locaux, au cours desquels nos fantassi ont eu l'occasion d'améliorer leurs po; tions. Le même bulletin signale que 1 troupes anglo-américaines ont réali une grande avance vers Menin, dont 1 faubourgs auraient été atteints et la ca lure de Gheluvelt, et confirme officiel! ment la prise de Bizet, au nord d'Arme tières, ainsi que l'occupation de la ferr de la Flencque, organisée en défense fc tifiée, située au nord de Houpline. Entre Armentières et Lens, l'e nerni s'est retiré sur une très gran profondeur, et son recul semble êt loin d'avoir atteint la limite désign par le haut'commandement teuton. < mouvement a été provoqué par 1 avances alliées en Flandre et da le Cambrésis, qui débordent Lil tant par le nord que par le su Le bulletin de Berlin d'hier âpre midi annonçait l'évacuation par les tro Des allemandes d'Armentières et d derniers quartiers qu'elles occupaient e :ore à Lens, tandis que lescommuniqu :1e sir D. Haig rapportaient la poursu serrée de l'adversaire sur tout le front etraite—soit environ 32 kilomètres— l'occupation successive d'Armentièn de Fleurbais, de Bois Grenier, de Lave tie, du TilJeloy, d'Aubers, de Halj garbe, de Lorgies, de La Bassée, Douvrin, teje Benifontaine, de la c Sainte-Auguste, et enfin des dernie lambeaux de la ville de Lens. La chas aux Boches dans la région artésienne donné lieu à quelques combats d'arrièi garde qui ont permis à nos alliés d'in ger des pertes à l'adversaire e't de lui e lever des prisonniers. La poursuite cc tinue, et il semble bien que les Alleman ne s'arrêteront qu'aux approches Lille, si non plus loin. Hier nos alliés , trouvaient sur la ligne approximati i'Avion-Vendin-le Vieil-Hantay-Wicn Herlies et la rivière des Loyes, jusqi Armentières, et ils ne tarderont pas à ; teindre tes canaux de Douai et de Haï Deule, et, au nord, la Deule. Ceci i porterait aux proximités immédiates Tourcoing, de Roubaix et de Lille, dans le sud, à très peu de distance Douai, dès à présent menacé p l'avance britannique des deux côtés la Scarpe.' Sur le front d'attaque de Cambrai Saint-Quentin les armées Byng et Ra iinson, en coopération avec des unii américaines, ont livré de victorieux co bats de Sequehart jusqu'au canal, nord de Bony. Sur la gauche nos ail ont forcé le canal de l'Escaut à Gouy à Le Catelet, capturant ces deux vil ges, ainsi queje plateau à l'est de cei ci. Des contre-attaques lancées da l'après-midi ont été repoussées, et u lutte violente continue à se dévelopf dans ces parages. Dans le centre une vision anglaise a pris d'assaut Rar court et Wiancourt, faisant plusiei centaines de prisonniers, tandis que Australiens perçaient la ligne hc somme-Beaurevoir à l'ouest et au si ouest de ce dernier village. 'Marchant ''avaai, nos alliés, accomoasnés Tanks ont atteint les limites occidentales de Montbrehain, et ont occupé le plateau u au sud et au sud-ouest de Beaurevoir Sur la droite des bataillons britanniques 1 e ont repris définitivement, semble-t-il, le village de Sequehart, qui la veille avaii e changé plusieurs fois de mains, et ont s repoussé de nombreuses contre-attaques. Dans la région de Saint-Quentin les ,s troupes du général Debeney ont soutenu lS une lutte violente dans les positions Hin-,5 denburg entre Sequehart et Lesdins, où l'ennemi a opposé une très forte résistance. Plus au sud les Français ont pris ^ pied sur la voie ferrée à l'est de Saint-Quentib, et ont progressé tout en combattant à l'est du faubourg de Lisle. jg Entre l'Oise et l'Aisne l'armée Mangin maintient une puissante pression sur J tout son front d'attaque, tandis que sur sa droite des régiments italiens continuent à progressr entre Soupir et Braye-en-Laonnois, où ils ont augmenté consi-dérablement leurs gains sur les hauteurs au nord de l'Aisne. Après avoir réduit ^ de nombreux centres de résistance solidement organisés, ils ont atteint la ligne de Bois Quartier-Bois des Gouttes d'Ur, 6 au nord de Soupir, et ont occupé tout le vaste parc de Soupir. ~s Au nord de la Vesle les unités du géné-ral Berthelot, poursuivant leurs succès, ont enlevé Loivre et Côrmicy. Dans la région de la Neuvillette deux furieuses contre-attaques allemandes n'ont pro-V duit aucune impression et nos alliés oc-cupent à présent le canal de l'Aisne entre s®. Concevreux et la Neuvillette. x En Champagne, la lutte a repris plus es d'ampleur. Les troupes du général Gou-P* raud, assistées de contingents améri ■ e" cains, ont réalisé uhe nouvelle et sub-n" gtarçtielle avance. A l'ouest elles ont 1e "capturé Challerange, centre de voies r' ferrées, d'où part la ligne principale ue l'Argonne à Grand-Pré. Les Allemands n" se sont dépensés en vains efforts pour chasser nos alliés des bois au sud-est re d'Orfeuil. Leurs assauts ont été brisés ee par trois fois et finalement ont été re-poussés avec des pertes particulièrement es sanglantes. Dans la journée d'hier nos ns alliés ont élargi leurs gains dans la ré-e, gion de Somme-Py. Brisant la résistance d- adverse, ils ont emporté la crête du :S* Blanc-Mont èt la fermte Medech, à cinq u- kilomètres au nord-ouest de Somme-Py. es Dans ces derniers combats nos alliés n" ont fait plus de 2,800 prisonniers et ont és capturé un nombreux matériel d» guerre. de Entre la forêt d'Argonne et la Moselle et la Ire armée américaine a fait de nom-:s!' tireuses reconnaissances fructueuses et °- développé un vif feu d'artillerie sur les •e- positions ennemies. de En Albanie les troupes italiennes ont ifs repris l'offensive mardi dernier, entre :rs l'Adriatique et l'Osum. Elles ont rapide-se ment renversé la résistance ennemie et a occupé dans la soirée du premier jour 'e- d'attaque, le village de Fieri et la ligne 3i- de la Semeni, de Sterbasi, à 8 kilomètres n- de la côte, au pont de Metali, et les hau-■n- teurs entre Yanitsa et Buvalitsa, ainsi ds- que celles de Zitom, sur la gauche de de l'Osum. Dans la deuxième journée d'of-se fensive l'avance italienne s'est encore ac-ve centuée et étendue à toute la région du 3s- Sobranitsa-Carbadzijas. L'ennemi bat ['à rapidement en retraite et bsûle ses elé-it- pots ; néanmoins, nos alliés ont fait de? ite prisonniers et capturé une grande quan-es tité de matériel. Hier, les Italiens, pou?--de suivant leurs succès des deux côtés de ît, l'Osum, ont repris Berat et poussé en de avant de cette ville. Leur marche conti-ar nue victorieusement. de Sur le reste du front macédonien il n'y a rien de nouveau à signaler en de-à hors de la retraite des' troupes austro-w- hongroises au nord de la région des lacs. :és Les conditions de l'armistice sont, seni-m- ble-t-il, strictement observées de part et au d'autre. Le ministre des finances bul-iés gare, qui a négocié l'armistice, est ren-et tré à Sofia, accompagné, parait-il, d'tm [a- officier français et d'un officier britanni-ix- que. Les journaux de Vienne et de Ber-ns lin publient des informations contradic-ne toires sur les projets des empires cen->er traux dans les Balkans, mais la pluparî di. d'entre eux entrevôient la possibilité ni- d'une résistance armée de la part de irs troupes austro-allemandes dans le norc les de la Bulgarie, pour défendre le's abords >n- du Danube et tenter si possible de sau-id- ver le chemin de fer de Bagdad ! de Les troupes du général Allenby coude tinuent leur belle avance en Syrie. Le 1 octobre la cavalerie australienne, opérant à 27 kilométrés et demi de Damas, a capturé une colonne ennemie, faisant 1,500 prisonniers, et prenant 2 canons et 40 mitrailleuses. Jusqu'à présent nos alliés, dans leur offensive en Palestine et en Syrie, ont fait plus de 72,000 prisonniers.La politique Le chancelier allemand est elésigné, c'est le prince' Max de Baden, beau-frère du gendre du Kaiser, et que l'on représente comme animé de sentiments démocratiques. Von Payer resterait vice-chancelier. Le secrétariat des affaires étrangères irait s'oit au comte von Bern-storff, soit au comte Brackdorff-Rant-zau. Erzberger devient secrétaire d'Etat pour la propagande. On fait la part belle à la Presse en appelant au sous-secrétariat d'Etat pour la propagande Haase, du " Berliner Tageblatt," e't Deutel-moser, chef du bureau de la presse aux affaires étrangères. Enfin, Scheidemann, socialiste, serait sous-secrétaire d'Etat sans portefeuille ; en outre, le compagnon Legien aurait le ministère du travail, et peut-ctre le pc>rtefeuille de l'intérieur irait-il au compagnon Ebert. C'est, on le voit, un ministère de concentration dans lequel toutes les opinions seront représentées, et sa constitution marquera dans l'histoire de l'Allemagne. Nous sommes,en. effet, bien loin de la prédominance de la Prusse, et bien loin de l'esprit autoritaire et réactionnaire qui régnait jusqu'ici dans les sphères gouvernementales. A la vérité, les sentiments démocratiques du prince Max de Bade, général de cavalerie, élevé au sein d'une cour allemande, doivent être fort tièdes, mais le voici, entouré d'hommes actifs, qui voudront jouer un rôle élans ces moments tragiques. D'autre part, HincU-nfeurg et Luden-dorff conserveront, à n'en pas douter, leur ascendant sur le Kaiser et le Kron-prinz.De là naitrpnt sûrement des frictions, des discussions et des déchirements, qui aboutiront à la dictature d'abord, à la révolution ensuite : le sol tremble sous les pieds des Hohenzollern. De Sofia nous vient le texte officiel de l'annonce au public de l'armistice. Elle a été faite le 30 septembre. L'occupation par les troupes alliées continue sans encombre, et les négociations de la paix se poursuivent. A Vienne, au Reichsrat, commencent les débats sur les déclarations du premier ministre. Les socialistes démocrates ont dépose' une motion pour que des négociations de paix soient entamées sur les bases suivantes : 1. L'établissement d'une ligue des nations ; 2. L'opposition à toute guerre économique ; 3. Pas d'annexions et la restauration de la Serbie, du Monténégro et de la Belgique; 4. Pas d'indefnnités ; Ç 5. Un nouvel établissement de la question orientale sur des bases de libre détermination ; 6. La ret"tification des traités de paix de Brest-Litovsk et de Bucarest ; 7. Le règlement de la question polonaise par une assemblée constituante polonaise ; 8. La solution des contestations territoriales dans le sud sur.une base du droil des peuples italiens et slaves méridio naux de disposer d'eux-mêmes; 9. La réforme des relations des différentes nations de l'Autriche avec l'Empire, sur la base de la liberté et ele l'autonomie de toutes les nationalités. Nous comprenons que les Autrichien; se ceintentent de ces propositions. Mai-ils ne sont pas seuls et admettre que 1e paix puisse se conclure sans que la Bclgr que et la Serbie, ruinées de fond en comble, soient intégralement indemnisées n« doit pas même se discuter. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE BELGE Le communiqué officie! Le Havre, 30 octobre.—Dans la jour née du 3 octobre, les troupes.française: et belges ont attaqué les fortes position ennemies à l'est de Stadén. Brisant. 1-résistance des Allemands elles ont a van» : leur liane d'environ deux kilomètres çi atteint les-lisières de Hooglede ainsi que la route d'Hooglede à Roulers. Une vio-4 lente contre-attaque menée par les Allemands à l'ouest de RoUlers a été brisée et a complètement échoué avant d'aborder nos lignes. Dans la journée du 2 octobre une auto-mitrailleuse belge a traversé audacieusement les lignes allemandes et pénétré dans Roulers r Malgré les feux violents dont l'ennemi l'assaillait de toutes parts elle a traversé à nouveau les positions allemandes et est rentrée dans nos lignes. Dans la nuit du 2 au 3 nos reconnaissances opérant dans la partie nord du front ont ramené des prisonniers à la suite de petites opérations bien réussies. Notre progression sur Roulers Front belge, 3 octobre (d'un témoin oculaire).—Malgré le temps défavorable et la boue, où -les canons et les camions s'enlisent, les troupes superbes du Roi Albert poursuivent magnifiquement leur efforf contre Hooglede, une grosse commune, jaelis de 4,800 habitants, au-nord-auest de Roulers, dont les confins sont atteints, et contre Roulers même. Aujourd'hui elles ont pris les hameaux eîu Moulin de Soherminke, de Meer-boomhoek, de Schiethoek, de Scliier-wind. Hier matin un régiment de chasseurs belges pénétra dans un faubourg de Roulers, emporté par son ardeur. Sa progression fut extrêmement rapide, et il se trouva bientôt en flèche exposé à une violente contre-attaque allemande. Un bataillon de chasseurs momentanément encerclé tint bon jusqu'à ce qu'il fut. dégagé. Pendant ce temps le front belge à proximité de la mer ne demeure pas inactif. Il y eut cette nuit des coups de mains devant Lombartàjde et Schoorbakke, hier devant Nieuport et Ramscapelle, d'où l'on ramena des, prisonniers boches. Un télégramme au Roi Les parlementaires belges résidant en France et dans la partie non occupéé de la Belgique ont envoyé au Roi le télégramme suivant : "Les groupes parlementaires belges résidant en France et • * c dans la partie non occupée du pays, expriment leur admiration à l'armée nationale et son glorieux chef le Roi Albert." (s) P. NEVEN. 254,012 prisonniers et 3,669 canons Une addition au communiqué français de mercredi soir dit: Le birtin capturé par les, armées alliées opérant en France et eu Belgique du 1er au 30 septembre s'élève à 2,844 officiers, 120,192 hommes, 1,600 canems, et plus de 10,000 mitrailleuses.Le butin tot-al pris par les ar>tïéea alliées du 15 juillet au 30 septembre s'élève à • Officiers 5,518 Hommes 248,494 Canons 3,669 Mitrailleuses ... 23,000 et plusieurs centaines de lance-mines. Si *on ajoute à ces chiffres les 25,000 prisonniers faits récemment en Macédoine et les 70,000 prisonniers faits en Palestine et en Syrie, on arrive à un total général d'environ 350,000 prisonniers. Comment ils traitent les prisonniers L'ordre suivant émanant du quartier-généVal de Ludendorff a été trouvé sur : un officier allemand fait prisonnier: Vous êtes requis d'exécuter à l'avenir les instructions suivantes en ce qui concerne les prisonniers français nouvelle ; ment capturé? : (1) Le cantonnement de tous les pri- • sonniers, y compris les déserteurs, pen- • dant plusieurs jours, autant que possible ■ en plein air, en des endroits entourés de fils de fer barbelés avec aussi peu de : nourriture que possible. (2) La saisie méthodique de tous les objets de valeur appartenant aux pri • sonniers capturés, y compris œux déjà ■ dans les (jamps, afin d'avoir des garanties : pour la restitution des Objets appartenant à nos prisonniers. (3) Leur emploi aux plus durs travaux avec une augmentation des heures de travail. OPERATIONS NAVALES Canonnière britannique coulée L'Amirauté britannique annonce ■ qu'une canonnière-torpilleur britannique a ooulg le 30 septembre, à la suite d'une i collision avec un navire marchand. Ur : officier et 52 hommes sont présumé; ; uoyés. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier-Général : .2 octobre. — Nuages et pluie. Néan* moins 43 tonnes de bombes furent jetées par nos aviateurs. La jonction d'Aul-Tioy (sud de Valencieiines) fut attaqué et un train de munition sauta, tandis que du matériel roulant était mis en feu ; de grands dommages furent causés à ce cen- • T tre de communications ennemi. Les station* de Lille et de Valencienne'-furent aussi violemment bombardées. 15 appareils ennemis furent détruits et 5 désemparés. Un autre fut forcé d'atterrir dans nos lignes. 9 ballons captifs ont été abattus. 8 appareils britanniques sont manquants. Un de nos appareils signalé hier comme manquant est rentré. La .nuit suivante.—Mauvais temps. 1 t-onne ete bombes lancée derrière les lignes ennemies. Les dommages à Francfort Le ''Llandelsblad" apprend qu'au cours du raid de la semaine dernière sur Francfort une salle de concerts dans la Kaiserstrasse et une cave Servant d'abri en cas de raid ont été complètement détruits. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Un télégramme de Berlin à Amsterdam dit qu'une conférence présidée par le Kaiser a eu lieu cette après-midi au Palais du Chancelier. Y ,assistaient : le comte Heriling, Hindenburg, le prince Max de Baden. Herr.von Payer, Herr Friedberg, Herr von Berg, chef du cabinet, civil du Kaiser, et plusieurs ' ministres"1. GRANDE-BRETAGNE — M. Roussanoff* membre du comité central du Parti social révolutionnaire russe; M. Axelrod, du Parti social démocratique russe, et d'autres socialistes russes sont arrivés à Londres. — L'épidémie d'inîluenza se fait sentir dans tout l'empire britannique, causant notamment de sérieux ravages parmi la population de l'Inde et diminuant d'environ 30 p.c. la production d'or dans l'Afrique du Sud. ITALIE — LajChambre italienne s'est rouverte hier jeudi. Trois cents députés étaient présents. M. Orlando a prononcé un patriotique discours. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique L'AVANCE SUR LILLE Londres, 10 h. 27. A la fin du combat d'hier nos troupes occupaient le plateau à 1,600. mètres au nord-est de Sequehart (au nord de St-Quentin) et avaient refoulé des contre-attaques ennemies à Gouy et à Le Catelet. Une nouvelle contre-attaque sur Séquehart a également été repoussée. Le nombre de prisonniers capturés par nous hier dans les opérations au nord de St-Quentin, dépasse 4,000 officiers et soldats.Durant la nuit des combats locaux se terminant à notre avantage ont eu lieu au sud-ouest de Beaurevoir et sur les confins sud de Cambrai. Nous avons avancé légèrement uos pestes au nord-est cî'Epincy et'repoussé une attaque ennemie sur un de nos postes au sud de Bia-che-Saint-Vaast.'Au nord de la Scarpe nous avons fait des progrès entre Oppy et Méricoiirt et', plus au nord, nos troupes avancées ont atteint le chemin de fer à l'est de Lens et la ligne général Vendin-le-Vieil, Win-gles, Bercleau, Fournes-en-Weppe, Hou-; plines. Succès hava! dans l'Adriatique . Une des forteresses autrichiennes de l'Adriatique a été forcée mercredi, vers midi, par des navires de guerre italiens et des croiseurs britanniques. Les navires alliés sont entrés dans le port de Durazzo, traversant le champ de mines qui»le garde et ont- complètement détruit les fortifications du port ainsi que les dé-1 .pots contenant du matériel destiné à l'ar-i mée autrichienne opérant en Albanie. 1 Un destroyer a été torpillé et coulé et un transport a également été détruit, ainsi > qu'un bateau léger qui se trouvait à l'ancre da/ts le port.

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