L'indépendance belge

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s.n. 1918, 20 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/183416tr6k/
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Vendredi 20 oécemore IS iO renflmc ftQ« an m L'INDÉPENDANCE BELGE TÉLÉPHONÉ• Direction.. »»••«•• A 227S Administration m m m m B 73 Rédaction. .. »• «• « •• B 75 >j uu_.u_ . I INnFBFL.BRUXELLES Fondée en 1829 ADMINISTRATION ET RÉDACTION i RtIF. OF.S SARI.PS. ABONNEMENT • BELGIQUE l Va an, 24 fr. t sfas noti, 12 fir«| trois mois, 6 francs, ÉTRANGES l Un an, 40 fr.? six mois» 22 fr,] Iml. mnf. !9 Cm... A NOS ABONNÉS ÏAAministration des postes mettra ince •amment en circulation les quiltanc d'abonnement à 1' «Indépendance Belgt oour 1919. Le prix de l'abonnement est a tuellement fixé à 24 francs par an. Noi £ rions nos abonnés de réserver bon accui nos quittances. *** Ceux de nos abonnés de l'agglomérati< bruxelloise de province, de Hollande et ( Grand-Duché de Luxembourg, antérieur Tuent servis par la poste, sont priés dé lai "renouveler leur abonnement 'à 1 administr tion des postes de la région, L'ECONOMIE 1 miITI VI L'Organisation de l'agriculture La situation de l'agriculture n'est p moins inquiétante que celle du commet et de l'industrie en général. Cela ne revie pas à dire que nos agriculteurs ont pari gé le sort de nos industriels et comme gants et sont touchés ou ruinés au mêr titre que ceux-ci. C'est un fait notoireme connu qu'un très grand nombre d'ent -eux ont accumulé à la faveur de la guer . des fortunes considérables et au pi de souffrances et de privations sans ne imposées à l'immense majorité de la pop lataon. Mois l'agriculture, en tant que représ« tant l'un des éléments essentiels de not économie nationale, est néanmoins très n: conditionnée, à la suite notamment des i cents ravages commis daDs les campagn par la soldatesque allemande, et ici enec de grands efforts devront être rêalis pour ramener une situation normale. Les problèmes agricoles qui se posent maintenant sont d'autant plus graves q nous ne pouvons pas trop compter sur l'i térieur pour nous assurer les divers p; duits nécessaires à notre subsistance qu'il importe de faire fonds surtout, p< dant un temps plus ou moins long, sur , tre production indigène. Le sol, privé depuis plusieurs années ees engrais habituels, est appauvri 11 1'-d'autant plus que l'assolement n'a pas ■ partout et toujours pratiqué, surtout ; rant ces deux dernières années, suivant méthodes rationnelles ou scientifiques, empêchent les terres de s'épuiser et leur surent un rendement avantageux. Dans n des régions aussi, nos ennemis ont enl: rsment et simplement l'outillage acri les machines notamment fit tout ce tïtùï nécessaire 6. leur entretien. Ne n'avons plus de chevaux. Notre cheptel a sidéré atr poids est réduit d'un quart, nciùÊ manquons de tout pour te nourrir Il faudra ici, comme pour l'industrie Je commerce, recourir à l'étranger. . u Gouvernement ne manquera pas, sans cun doute, d'intervenir auprès de nos liés, pour que nous puissions opérer, t au moins dans la zone occupée par no armée, quelques reprises en nature. Les lemands nous ont appris à organise; i dustrie de guerre et nous n'aurons q appliquer consciencieusement leurs ai' tés. Nous trouverons là, tout au moins . tains produits et machines que nous pouvons faire revenir dès maintenant pays alliés et à des prix rémunérateu te sera autant d'acquis. Les achats à effectuer au dehors s< considérables. Il nous manque des ma< nés agricoles — celles qui n'ont pas réquisitionnées sont en général usées des semences de toute espèce, des alime: concentrés pour le bétail, de l'avoine, i ficelles pour moissonneuses-lieuses, c puis et surtout des engrais. Pour tout cet outillage, pour tous • produits, nous sommes tributaires ou ■ alliés o.i des pays neutres. Ceux-ci comme ceux-là, ainsi que n: l'avons dit déjà, mettent des conditions l'exportation; tous exigent de. nos achetei la production d'une licence d'importat délivrée par notre ministre des Affaires é nomiques. Et l'on voit tout aussitôt, : le groupement âe ceux-oi est aussi ' -pensable lorsqu'il s'agit des approvisii nements à faire pour l'agriculture que jx l'industrie et le commerce. Comment procéder ici? En ce qui concerne les achats de mac nés agricoles et de leurs accessoires, importateurs étaient groupés dès avant guerre. Ce sont pour la plupart des âge des grandes firmes américaines et ils m dès maintenant en situation de procédei des achats. Les engrais chimiques étaient four: aux cultivateurs soit par des fabrica: belges, soit par des firmes étrangères, Chili et de la République Argentine pa: culièrement. Les premiers sont groupés affiliés au Comité central industriel ; autres seront sans doute bientôt grou] aussi : il serait désirable à tous égards fabricants et importateurs fussent réu dans un seul et même groupement Il existait dès avant la guerre aussi, nombreuses firmes d'importation de mences, d'aliments concentrés pour le tail, d'avoines, etc. : il importe qu'el Soient groupées de même et sans trop retard. Il restera a décider de l'attitude à pr< dre à l'égard d'une société privée créée Havre et avec laquelle le gouvernemi avait faitv, dès 1017, une convention farde celle-ci l'organisme officiel du rénpp visionnement de toute l'agriculture bel, Il n'est guère possible de songer à ma tenir ces accords, intervenus avec une i n'orilé seulement et très petite de culti' leurs et de personnalités fixés hors pavs durant la guerre. Alors qu'il est entendu que l'indust et le commerce, avec leurs représentai du pays tont enlier, sont admis à décic des conditions dans lesquelles il sera poi vu à la reprise de leur activité, il ne fx être dérogé à celte règle lorsqu'il s'agit l'agriculture.L'immense majorité des fat canls et importateurs est restée au pa; les groupements sont en voie de formatio c'est' à ces groupements, à eux seuls, qu' combe la liïihe 'le pourvoir les agricultei de tout ce dnnt ils auront besoin. Il va de soi. qu':ci comme là, des gan lies devront être données qui mettent culbuteurs et nécessairement les conso malsurs à l'abri de tous abus. Le nrinei dis lu répartition proportionnelle/"^" * pgriate irs joli-'lairemenl groupés -Javra . o'j^ervé. sur la base du chiffre d'affa'i péatisé avant la guerre. Les bénéfices d vent ère limités et les opérations d;ach! ne devraient pas dépasser, semble-t-il, N . besoins de plus de trois mois. Il y va d'ai ^ leurs de l'intérêt des importateurs eux-m mes, car tout permet d'espérer que d'i " là les prix auront notablement diminué. » «** a Les groupements étant constitués, cor ment conviendrait-il d'organiser les achat- Tout comme pour l'industrie et le coi n meroe, des licencies devront être accordé) u aux importateurs, sur demande des gro pements. Une répartition devant être fait :e au point de vue des crédits et du ohang 5" par le Cofhptoir national d'achat entre b divers groupements de l'Industrie, du Co. = marce et de l'Agriculture, celle-ci devre - nous paralt-il, être représentée par ji délégation auprès du Comptoir. Elle pou rait y défendre utilement les intérêts < l'Agriculture en général, et de ses impe tateurs en particulier puis, procéder à répartition des crédits et du change q lui sont dévolus, entre les diverses organis tions qu'elle est chargée de représenter. L'on pourrait sans doute créer au min is tère de l'Agriculture un département sp :e cial, chargé de surveiller l'octroi des it cences et investi du contrôle de la ven a- intérieure. Quant aux achats à effectu r- au dehors, ils devraient être opérés da ie les conditions imposées par le? Alliés et i nt pays neutres pour les achats de l'Industi "0 et du Commerce. re Et peut-être le ministre des Affaires Ec ix nomiques pourrait-il prendre une mesure m qui serait de nature à simplifier 6ingul: u- rement les opérations d'achat. Nous avons rappelé en effet dans un n- nos articles antérieurs que le Comité hfa re allié pour le relèvement industriel et ag al cole de la Belgique, autrement dit le C. é- R. I. A. B., qui est installé à Londres 53 qûj est ' en Rapport direct avec le Cons re interallié des achats, était à môme de re ès soigner les produits et les quotités de pi duits dits contingentés mis à la dispositi 6s de la Belgique. Ne serait-il pas possible d'i je staller à Bruxelles même une succursa x- du C. I. R. I- A. B. qui pourrait renseign ■o- les intéressés ici sur place et les dispen et rait d'entreprendre un voyage infinime n-1 pénible, subordonné à des autorisatioi o- qui sont très difficilement accordées? (A suivre.) G. BARNICH. sst N B. — Une erreur s'est glissée dans ■té composition de notre article antérieur, u- demande à être rectifiée. Il y était dit es .i Afin de rendre les opérations d'achat pl rui faciles et leur amener les meilleures chî is- ces d'exécution, il y aurait intérêt à ce q en les gouvernements fussent représentés ■ ^é près du Comptoir d'achat.» Il faut lire ;o- « il y aurait intérêt à œ que les grou| ui ments fussent représentés auprès.d,u Com us toir d'achat.» et * Au Palais d'Egmont et S-re Le palais d'Egmont ? Parfaitement.^ On a res LU- tué au palais d'Areuberg, que vient d'acquérir Q-l- ville de Bruxelles pour la somme de 7 millions )ut demi de francs, sa vieille, son autique appei t>re tion. Il fallait le faire. Il fallait rendre au pal; Al- historique son nom qu'il avait porté dans les s in- cles passés, bien que cependant de l'ancien palà l'à détruit par l'incendie, il ne reste plus guère t "6- jourd'hul que la grande porte d'entrée qui fi er- face au Petit-Sablon. ne La ville de Bruxelles, en acquérant le palais les fait une excellente affaire. Il y a vingt aus dé% rs. le duc d'Arenberg avait eu l'intention do le v<. dre, mais ne trouvant pas acquéreur il s'éta:t ! >nt solu, probablement poussé par des besoins d'£ iii- gent, à faire construire une série de maisons Hé une quarantaine—sur l'emplacement des jardic — rue aux Laines et rue du Grand-Cerf. Ces m îts sons rapportent environ 200,000 trancs par an, les qui fait]que l'hôtel par lui-môme, avec ses dêpe c., dances et sou parc, le tout d'une contenauce 2 hectares et demi, ne coûte à la ville que 3 m >es lions environ, soit à peine 200 francs le tnèi les carré, ce qui est un prix dérisoire pour un il meuble situé au centre de Bruxelles, us Dans le contrat de vente, le duc d'Arenberg à fait insérer une clause défendant 'de démo, irs l'immeuble. La ville, d'ailleurs, s'eu serait bl on gardée. ;BruxeLles Savait pas de palais où poi îo- raieut se réunir les sociétcs savantes, où l'< ue pourrait installer la 6alle do l'êtes qu'une gran !s- ville doit posséder. m- L'acquisition du palais d'Egmont permet à ur ville de në pas construire le palais des fêtes do elle avait oommaadé naguère les plans.à l'arcl tecte Acker, et auxquels trava:ila ent ces dé hi- niers temps encore les architectes Bosmans les Van Rysselberghe. ]a Dès à présent, le Collège a reçu de nombreus lis demandes pour affecter les locaux à des deslir int lions diverses, notamment une demande d'inst* à lation provisoire de l'Université, en atlenda qu'elle soit érigée au parc Léopold. lis Des sociétés savantes : « La Grandé Harm ils nie n et le * Cercle Artistique « ont égaleme riu demandé â étro hospitalisées au Pala.s. Lu vil] ti- en tout cas, compte installer un restaurant da ot uno des aileSj où se trouyait naguère les appart es ments de la, duchesse. Le parc daviendrait i ^6 square public, le manège et l'ancienne saile < •lie bal pourraient servir, après quelques arrang lis nienis indispensables, de salles do fêtes et < conférences. M. Max Hallet avait invité la presse, hier m jg. tin, à visiter l'immeuble où, pendant l'occupatîo les Allemands avaient installé un lazaret. D es lits, des paillasses sont encore là, abandonnés, t je milieu d'un fouillis d'objets de toute nature. L Allemands avaient converti la chapelle en sal :ri_ d'opérations; et partout, dans la galerie, dans 1 salons du premier étage où se trouvaient les a parlements de la duchesse d'Arenberg, dans l'ai réservée aux étrangers, règne encore uno odei 'r). persistante do pharmacie. je. Les locaux, heureusement, n'ont pas été tre abîmés, et les irais de réparations — tenture 1:. tapisseries, peinture, etc. — ue seraient pas e: ■a. cessifs pour rendro au palais sa physionomie c naguère. Ce serait l'idéal palais dos fêtes avec le grai: escalier d'houiieur, dont les marbres sont d'ur ,1g pureté absolue, avec les enâlades de salons Ti'o l'on découvre lo parc immense, rappelant l'arcli lecture de LenôLro. U y a moyeu, là, d'installer palais des fêtes dont nous manquions jusqu'ici. ^ sutlirait d'ouvrir des dégagements vers la rue d ri_ Granc»Cerf et vers lo boulevard de Waterlo< •3. pour que l'immeuble réponde admirablement à £ -j ! destination nouvelle. Du côté du boulevard do Waterloo, où se troi rs veut les écuries, exi^to un coin charmant, ina tendu au milieu do la Bruxellos moderne,un coi •q. I délicieux et frais qu'il faudrait conserver dans so es état actuel.Ou so croirait brusquement transporl n dans une ville ancienne,, quiète et silencieuse ; < l)e parmi les murs où grimpe un lierre touffu, on t n.. sent dans une .atmosphère de complet repos, o les Bruxellois, plus lard, qaand ils auront acc^ dans le parc, aimeront avenir oublier les souc: , du travail. Tel quel, avec son parc encerclé de maisons, ! 'S palais d'Egmont est un des joyaux de Bruxelle et il est heureux que nous ayons pu le conserva ô- et en faire un domaine public, ci ^ . ECHOS . ——1 q. Le roi d'Italie arrivera samedi matin â A ;s Ion. pour faire visite aux troupes italienni y. cantonnées actuellement dans la province c 0 Luxembourg. ô ^ Nous apprenons qu^me Fédération nation le des prisonniers politigues a été définitiv ment constituée hier. ie Cette fédération sera un organisme de d fense et d'entr'aide mutuelle. Un comité pr j " visoire a été constitué, sous la vice-préside: ce de Mlle Vea-gote et de M. Heuze, la nom j nation du président ayant été réservée. La nouvelle fédération tiendra une réiinic U1 au Lion d'Or, placé Saint-Géry, le 23 décer ,a" bre prochain, au cours de laquelle seront pr sentés les projets de statuts. LS- '4" La Faculté, de philosophie et lettres de 11 J" niversité de Bruxelles vient de révoquer I te Denucé, qui était chargé du cours d'histoi er de la géographie, et qui avait accepté ui ns chaire à Gand. Le coupable a, d'ailleurs, i es préalable, été entendu, mais il n'a pu inv "ie quer que des arguments sans valeur aucun C'est le même personnage qui viént d'ôt »- destitué, par le Conseil communal d'Anvei i-cri de sa qualité de conservateur du Musée Pla tè- tin^ de L'épuration •contenue. Plusieurs société ;r- anonymes \dennent de révoquer leurs adix ri- nistrateurs et commissaires d'origine ail I. mande. et A quand le tour des -.autres? 3il ,n- La ville de Bruxelles a reçu en legs, il y ■q. quelques mois, rue du Chêne, une vieil hôt< conûgu aux bâtiments occupés par l'admin: in_ fcration du gaz, et où elle compte instail prochainement un musée, où seraient réun ôr tous les objets concernant l'histoire de Br -p. xelles. Ce musée, qui rappellerait jusqu'à un ce 1S tain point le musée Carnavalet, de Paris, a rait M. Cardon pour conservateur. L'hôtel qui servira à cette destination pc sède de riches et rares boiseries ancienne , C'est en quelque sorte un musée hlstoriqi ' Cambacérès y ayant eu. quelque temps sa i ' . sidence. UiI La Monnaie rouvre ses po:' -s samedi pi L * chain. ae Un moment, on avait pu craindre que cei iu reprise aurait dû être suspendue," les frt • qu'occasionnera la prochaine saison théâti'e devant être fort élevés. P; Bruxelles viant de faire un e£f< lOuable'pour, restituer à la capitale le thêât lyrique dont elle a bosôiri. La subvention c cordée pour la saison a été portée à enviri . 330,000 francs, soii une majoration de 400,C francs sur la subvention d'avant-guerre.. Comme on -ignore encore ce que donnera campagne- théâtrale prochaine, la contrat pf voit que les bénéfices reviendront pour -t tiers a la direction, et . pour les deux aufr ^ tiers à la Ville, et Jf" Sous la oluie. Ctenacement monotone, i ?;s cette fin d'année-, nous avons vu passer, dai . uno rue du Centre, un petit groupe d'Hi 1S» dous! Ils portent, on le sait, l'uniforme de l'arm a" anglaise. La coiffure, seule, diffère. Noué a tour du front, un turban couleur kaki ra »a pelle l'origine de ces soldats de l'Entent i*. Leur teint fortement bronzé arrêtait la curl m- sité des passants. On voit ainsi, chaque jou i*é- dans les rues de Bruxelles, des spectacl ir- nouveaux. is, Le directeur du Tir national fait connaît: ai- que l'accès du cimetière où reposent les br ce ves, fusillés par l'ennemi, pendant l'occup u- tion, est permis au public, deux fois p< do jour, le matin, à 9 heures, et l'après-midi, il- 2 heures. re Les visiteurs sont conduits, réimis en gro n- P3, par un employé du tir. Quant aux cort ges : sociétés, écoles, conduits par leurs chef : a ils peuvent avoir accès âu cimetière en d'à [ir très moments, à condition de s'être mis d'à en j cord avec le directeur sur l'heure et le joi ir_ de la visite. Dn I dû ! Dans la confection du guide des chemii de fer, l'administration s'inspirera des -«.'il ]a '• ques formulées naguère au sujet de la supe ut position des deux testés français et flamani C'est-à-dire qu'on en reviendra-à l'ancien sy ,r. : tème, qui consistait à éditer deux indici ot teurs, l'un français, l'autre flamand. D'autre part,, il a été décidé que-toutes Ii indications apposées sur les gares et autr< dépendances de l'administration seront libe ^ lées d'abord en français, puis en flamand. ut Le Comité national a décidé d'allouer ar titulaires d'une pension à oharga du Trésor c des caisses spéciales, une nouvelle indemni do vie chère, suivant les bases et conditror déterminées par nos instructions antérieure DS Cette indemnité sera liquidée au plus tôt ! 1er janvier 1919 et pour autant que les intéress< puissent établir, par la production de lei brevet de pension, qu'ils ont déjà touché : terme échéant le 31 décembre 1918. A ce sujet, on nous signale que dans ce taines réglons du pays, l'allocation du qui a- trième semestre n'aurait pas encore été liqu n, déa et que les pensionnés ignoraient encor. es i] y a quelques jours, qu'une indemnité lei; iu était accordée. es Les comités provinciaux ont été priés d lo prendre les dispositions nécessaires pour r< es médier à cette situation p. le Le nouvel échevin du commerce et dés tn ir vaux publics d'Anvers, M. Strauss, a reç mardi la visite de M. Dujardin, délégué par'l >p Roi, pour s'entendre avec la Ville au sujet de s, projets relatifs au port d'Anvers et des tre s> vaux à exécuter dans la ville. L'échevin a pre lo mis d'envoyer d'urgence au Roi un rappoi sur ces questions. td 10 Le tarif des lettres échangées entre la Be: gique et la France, dans un rayon limitroph i. de 30 kilomètres, est fixé à 15 centimes par 2 lo grammes. jl En cas de non-affranchissement ou d'insul u fisance d'affranchissement, les lettres seron 5 taxées au double de l'insuffisance totale o1 .q partielle. u Un arrêté du ministre de la Guerre poil que J,out sujet de nationalité ennemie qui se ra autorisé à pénétrer, circuler,.séjourner o changer de résidence dans le territoire belg en état de siège, devra être muni d'un « cai , net d'étrange]- », et sera soumis pour le séjou et la circulation dans, le territoire ; belge ej élat de siège aux règles imposées aux sujet Vt. de nationalité neutre. 1 .*• Le Bureau officiel de renseignements com le des Angustins, 15, à Bruxelles, rient d'êt] s> rouvert au public. 5r On sait que ce bureau avait été fermé « août 1917 par ordre de l'autorité allemande. _ On espère que rapidement ce service pou M ra fonctionner de mamère à donner toute s tisfaction au public. Hier après-midi, rue Neuve, vit mouvemei de curiosité : quatre Jeunes filles vêtues 6 j>. costume national alsacien et qui portent si ^ la poitrine la cocarde tricolore, passent, no: le chalamment. Et aussitôt, transportée, la foule leur fa une petite ovation. L'Alsace, qui a souffert a joug ennemi, est un peu sœur de la Belgiqu La cherté croissante de la vie a déjà susci bien des revendications de la part de la peti qI bourgeoisie et de la classe ouvrière. n. Après, la campagne menée par les syndica ^ industriels pour le relèvement des salaire voici que le monde enseignant s'émeut à se >n tour. n. Le Cercle d'Ath-Chièvres-Flobecq, compo; é. des. instituteurs et institutrices de la régio: fait appel au gouvernement, pour obtenir revision immédiate du barème des traitemen U. actuellement en vigueur. Le cercle insiste si vf, "le fait que les traitements ne répondent pli re aux nécessités de la vie d'aujourd'hui, et pr 1€ conise, pour obtenir' gain de cause, un vas lu mouvement de propagande dans le pays e 0- tier. e. Il est évident que les vœux formulés par n< re instituteurs devraient être favorableme: -s, accueillis. Déjà, avant 1914, leurs salair n- n'étaient pas en rapport avec l'importance < leur travail, et il serait à souhaiter que ministre des Sciences et des Arts étudiât sai §s retard la question avec toute la bienveillan1 iu et l'équité nécessaires. 0 Il est. une œuvre fondé© pendant la guerr qui a rendu de grands, d'inappréciables s* vices; c'est l'œuvre de l'habillement des c a phelins de nos braves soldats et des enfan '1> des mutilés. is- Fondée le 14 août 1914, uniquement alime er tée par le généreux concours de philanthr ils pes émus par les misères de l'occupatio u- l'œuvré a recueilli plus de neuf cent mil francs, dont les huit dixièmes furent dist: ïr- bués. u- Elle a pu habiller, grâce à des vêtemec neufs ou usagés, un nombre considérable < ,s- personnes : 27,414 réfugiés, 22,467 orphelins enfants de mutilés. Elle a, en outre, expéd •e» aux prisonniers en Allemagne environ hi •C- millions d'objets de fumeurs. Parmi les ressources dont disposait l'œuvi il faut mentionner la vente de la Fleur d "°- Enfants de nos Braves,, qui rapporta 61,0 francs en 1916, plus de 50,000 francs en 1917, enfin plus 'de 140,000 francs en 1918. lis . L'œuvre de l'Habillement, qui a rendu dé l1° de teis services, ne s'arrêtera pas là. Elle;. décidé dé continuer encore sa mission pe >-rt dant une périod.e dp 25 ;ana après la guéri r0 et il est à oepérer que les "u a cours., générai iCrL dont elle a 'bénéficié jusqu'ici ne" lui pas défaut par ia suite, 1 La guerre, a: consacré le .Momptie dè Pipé. Naguère, il:n'était -pas de bon. ton. de.. ,e_ fumer en'rue, au-café.-Les amateurs" la g£ ^.D. datent pour "l'intimité du foyer. Encore le: es fallait-U Iuttèr. là, contre l'opposition acharn de leurs épouses, que la fumée de la pipe . le don de plonger dans la colère et dans l'i •J® dij'iation... A présent, on fume la pipe partout. Qu< * qu.'un signalait dernièrement qu'elle a fait se apparition au Palais de Justice-, où magistra e et avocats la fument dans les couloirs... I JJ" pipe a conquis droit de cité, et les dames so •f bleu obligées de la tolérer. N'est-ce pas ell * la divine consolatrice, qui nous a aidés à su "i porter allègrement les souffrances, les a * goissés, les privations des quatre annéas ( guerre ? . On s'habitue à tout- Pendant quatre an a- .nous- avons subi un régime abhorré, exécr a- .ble, et nous nous sommés pourtant habitu ir à la guerre. Autant que possible, extérieur à ^ment du; moins, nous nous sommes adapt aux circonstances. Nous avons mis nos ge u- tes et nos paroles en harmonie avec nos tri è- ■ tesses intimes et nous avons fini par viv. S, normalement dans un monde anormal. Le p u- pulaire, toujours gouailleur, avait même do c- né une forme de scia à cette situation. Tou ir plainte, toute récrimination attirait inévit blement cette réponse résignée ; « Que voule vous, c'est la guerre!.^ » Et les paysans just is fiaient de même leur effronterie en affirma: ti- cyniquement : * C'est la guerre?... » Mais c r- vivait. C'était la guerre et on vivait tout ( d. même qu'auparavant. s- Aujourd'hui, le canon a tu sa voix gro: a- . dan te et nous avons changé d'état. Cliaqi heure qui sonne rend un peu plus de pa: ss à nos esprits. Est-ce à dire que tout, autoi 5s de nous, soit redevenu parfait? Que non pa )1- Ce que 'es Boches détruisent, ils la détruise] bien! Alors, il va de soi que tout n'est pas e: core en ordre. Et la scie ancienne s'est Iran ix formée. Toute question est prétexte à cette r •u ponse nouvelle : « C'est l'armistice! » té La plaisanterie, cette fois, est plus anodir is et plus douce et on sourit, parce qu'il est toi s. jours.agréable de s'entendre rappeler une ch< le se qui fait plaisir. §s ir '♦P» Les délégations dss Chambres l AU PALAIS 3, ir Un discours da Rot ,e Les délégations des deux Chambres, a< compagnées des bureaux des deux assen blées, so sont rendues, jeudi matin, au Pa 1- lais de Bruxelles, où elles ont présenté a u Roi les adresses votées par la Chambre c e le Sénat on réponse au discours du Trône s M. lo baron de Favereau, président d ^ Sénat, a pris le premier la parole. M. Pou] •t let, président do la Chambre, a parlé er suite. Le Roi a répondu par le discours suivant l- e Messieurs, 0 L'adresse que les Chambres ont bien voul vous charger de me remettre me réjouit. Elle me réjouit parce qu'elle m'apporte uu te moignage solennel de la confiance que les Chan u bres accordent à mon gouvernement avec uu unanimité à laquelle j'attache uu grand prix. . la veille de ma rentrée dans la capitale nue tâcli f difficile m'incombait. ^ Le Cabinet qui jusque-lù avait dirigé les affa: res m-ayant remis sa démission, j'avais pou devoir de donner sans tarder un gouvernemei: r . d'union au pays qui avait soif d'une autorité issu de .lui-même. s Uno ère nouvelle s'ouvrnit : après plus d quatre années do misères et de souffrances et e l'ace du bouleversement do toutes choses, la m . lio.u avait le droît do connaître les priucipos doc e Ce droit s'est imposé à ma conscience. Je m suis pénétré dans l'accomplissement de ma n: n sion constitutionnelle et c'est ainsi que mon ] triotisme m'a conduit à une conception large ^ précise de la situation de la guerre. ^ . Il convenait d'écarter toute politique de m chandage et de parler au pays en pleine fr; . chise, sans réticences, avec uno loyauté digm la fois de lui-même et de l'esprit d'entente a mant le ministère. £ J'ai tenu à me faire, dans le discours du trô: l'interprète du programme du gouvernement; me félicite de l'approbation que vous m'apport. e Messieurs, les heures que nous vivons sont , lennelles. Elles sèront décisives, car le sort de patrie dépend de l'œuvre de reconstruction < é s'impose avec une pressante urgence à nos eflo e immédiats. Que chacun de nous apporte à ce œuvre un maximum de conciliation, de labeur ;s de sacrifice. Soyons tous de notre temps et inébranlal n' ment au service exclusif du pays, Le Roi s'est ensuite fait présenter tous 1 ^ parlementaires présents et s'est entretc à avec chacun d'eux. [s Les délégations ont été amenées au Pah ir et reconduites au Parlement par deux < 15 cortes des guide-s, te \ U SEANGE DE LA CHAMBRE lt !S Le vote de la loi d'impôts I® La commission spéciale qui s'est occui de l'examen de la loi de finances, ayant saisie de nouveaux amendements p&r le g< vernemenl, a présenté à son tour un nouve texte. C'est celui-ci qui sert de base à la c 3> cussion de jeudi après-midi. r* Après un débat assez long, la Chaml r" adopte l'article premier, qui • autorise le couvrement au profit de l'Etat de tous les i pôts directs et indirects pour les années IS 1916, 1917, 1918 et 1913. > Les divers paragraphes de l'article 2 d> 1» nent. lieu également à des échanges de vu auxquels prennent part MM. Tibbaut, Fi i* teyne, Wauwermans, Delacroix, Robyn, Hi nincks. M. Journez défend un amenebemi tendant à éviter aux agriculteurs la taxat: is sur les profits réels, cette catégorie de citoye -t n'étant pas tenue de tenir des livres de cc merce et ne pouvant dès lors établir qu it n'ont pas atteint le taux de bénéfice pré Ceci donne lieu à un très vif débat. Pré demment, les agriculteurs n'étaient pas s< -s mis à la patente. Il en résulte que la taxati W sera établie par l'arbitraire ' administra 2t L'amendement de M. Journez permettrait a agriculteurs de se défendre contre une ta: là tion injuste. Cet amendement est. rejeté a l'article 2 consacrant les impôts institués ï ■i- l'occupant est adopté. ®» L'article 3» relatif aux crédits provisoire: x accorder au gouvernement, est adopté, de r ît me qué l'article 4 et l'article 5. Un amen-• ment^; appliquant toutes les dispositions ; mises aux taxes 'provinciales et--communal ta est également voté —ainsi que l'ensemble,q :a la, Chambre adopte par 96 voix contre 6 r- une "abstention. —- _ T" .«5U La -Chambre . adopte ensuite le projet au a risant les administrations de chemins de belges de ne pas tenir compte des délais p vus "pour l'application des arrêtés approuva ■1" ou modifiant les prix et conditions de tra: n port. Elle vote ensuite le projet de loi rela f-s aux.licences de navigation maritime. a La prochaine séance se tiendra le 8 janvi t " ^—- î- Nouvelles Parlementaires ;e M. Masson, ministre de la Guerre, a auto sé la questure de la Chambre à organiser c 5» excursions parlementaires à l'Yser. u 'S *** • Les pouvoirs de M. Verdure, second si 's pléant de M. Bastien, député de Mons, ont < >- validés.Le premier suppléant était M. Dend 5" * ■e • * >• M. Harmignie, ministre des Sciences et c i- Arts, a déposé deux projets de loi : 1° un p: jet autorisant certaines dérogations à la i- sur la collation des grades académiques et î- programme des examens universitaires, i- 2° Un autre projet de loi modifiant les d it positions concernant là rémunération des p] n fesseurs des universités de l'Etat. e i- L'a gauche socialiste s'est réunie feudi e a décidé que le groupe voterait l'ensemble x la loi d'impôts. ^o» l le Conseil général du Parti ouvri s. e La Conférence de Stockholm j] Le conseil général du parti ouvrier s'est rêu à Bruxelles, mercredi. La séance a été occupée presque entièreme par un débat sur la Conférence de Stockholm. M. Camille Huysmans a dit pourquoi il av; été partisan do cette conférence : il estim. qu'elle pouvait mettre fin à la guerre. M. Vandervelde a exposé les raisons pour 1< quelles lui et M. De Brouckère avaient été dél vorables à la réunion internationale des social: tes en Suède. Il a dit que les intentions M. Huysmans ne pouvaient être suspectées, m« qu'il avait commis une erreur en croyant imp< s sible la victoire complète. M. Vinck, M. Lekeu ont parlé dans le mêr • sens. M. Delporte, M. Anseele ont constaté q i les. autorités allemandes en Belgique avaient iï t. avec empressement des passe ports pour Stoc holm à la disposition des socialistes belges. M. A ! seele a ajouté qu'il avait eu confiance en la ré nion de Stockholm. Tous ont d'ailleurs déclaré qu'on no pouvj suspecter les intentions de M« Huysmans. M. Lekeu semble avoir résumé le débat « : disant : « Nous sommes tous d'accord pour dire q Huysmans n'a nullement démérité de notre e i time, mais ce.qu'il faut dire aussi, c'est que n délégués, de Brouckère et Vandervelde, ont to - jours agi en accord complet avec le mandat q - leur était confié par le conseil général du pai 3 ouvrier belge. 1 Sur la tactique à suivre dans l'avenir à l'égai 2 des majoritaires allemands, il doit être bien e tendu que nous nous réservons et que nous atte - dons les faits. » r Enfin, M. Vandervelde ayant dit que le pai t "ouvrier se porte garant des intentions < 3 M. Huysmans, et ayant ajouté ; « Nous auss nous avons été attaqués. Nous avons fait rappoi > Je demande au conseil général de déclarer qi i nous (M. Vandervelde et M. De Brouckère) avo: - rempli fidèlement le mandat qui nous aétéco t fié v.L'assemblée a approuvé le rapport de M, I : Le président Wilson à Bruxelles et 1 ,n •" 1 Le président Wilson, le grand ami de la Çelgi-ir" que, l'homme dont la sollicitude s'est étendue sur E" nous au cours des dures années d'épreuves, vien-1 ^ dra bientôt à Bruxelles. ai* Le Roi lui a envoyé un télégramme l'invitant à se rendre dans notre capitale. Le président, aus-l®» sitôt arrivé en France, a chargé le ministre de J0 Belgique à Paris de remercier vivèment le Roi îz* de sa gracieuse invitation, qu'il accepte avec joie. ^ Nous aurons donc bientôt le président "Wilson dans nos murs, et Bruxelles lui fera certes wne triomphale réception. ^ Car, pour nous. Belges, il ne s'agit pas seule* '0. ment de fêter le défenseur du droit et de la liberté humaine, le grand démocrate qui vient en Europe ^ faire triompher l'idéal pour lequel s'est baltue l'Amérique, mais de fêter le représentant des Etats-Unis, du pays qui nons fut tendre et bon, es qui nous fut fraternel, qui nous aida à supporter 1U nos misères, qui eut souci de nos malades, de nos blessés, de nos enfants. , Au cours de cette guerre abominable qui nous is a tant éprouvés, les Etats-Unis furent pour nous !S~ la grande amie, la sœur lointaine et affectueuse dont le cœur gémissait de nos misères et de nos souffrances. ' Et les Belges, qui ont le culte de la reconnaissance, prouveront au président Wilson, lors'de sa présence parmi nous, que ces sentiments vivent profondément et à jamais dans nos cœurs. «s LE RAVITAILLEMENT Sté iU_ au LES FECULENTS ls" Grâce aux quantités assez importantes dé' féculents dont dispose actuellegient le Car lre mité National, celui-ci, comme nous l'avons' re' annoncé dans notre numéro du 13 décembre, j?" a pu prévoir la distribution supplémentaire, pendant le mois en cours, de 500 grammes de produits de l'espèce. Semblable ration est plus que suffisante dans les régions où les1 pommes de terre abondent. Dans ce cas,. l'abondance de tubercules rend très difficile "j l'écoulement des pois et des haricots, alors que dans les parties du pays où la pomme de terre fait défaut, il conviendrait plutôt ~~ d'augmenter le quantum des féculents rêpar-.j" tis à la population. En présence de ces situations différentes, ,ç_ et bien qu'en principe le ravitaillement s'ef-* fectue dans tout le pays sur des bases.uni-- formes, il ne parait pas possible de s'en tefai^ j{ strictement à celles-ci. C'est pourquoi le Co-ojJ mWé National vient de décider, pour le mois :â. janvier prochain, une distribution sup-et Plémentaire facultative do féculents pouvant'. ar atteindre 1 kilo par habitant, en laissant aus Comités provinciaux le soin d'apprécier à dans quelles régions et clans quelles localités lg_ de leur ressort il sera utile dé procéder a 1C_ ce rationnement spécial. LE PRIX DU PAIN ET DE LA FARINE ^ D'accord avec le Ministre du Ravitaille* €t ment, le Comité National a décidé (ju'à par-, tir dit 1er" janvreiv-le prix du-:pain-,.sers uai<-formément fixé pour tout le pays, les deux" , Flandres exceptées, à quatre-vingt centimes le kilo, fourni au consommateur. . Le prix de la farine, fournie dans les mê- mes conditions, sera de 0,94 fr. Je kilo. ' Le son et les déchets de meunerie, à l'ex-ception des poussières, seront fournis à raison de 0.35 fr. le kilo pris au moulin, ou 0.40 fr. le kilo fournis au consommateur. A cette occasion, le Comité National envisage la possibilité de rendre uniforme les frais incombant aux boulangers du chef no- I tamment de la remise à domicile, etc. Il estime qu'il importe, dans l'intérêt général, de voir le système adopté pendant ces années ri- de guerre se rapprocher peu à peu du régies me normal. Dans ces conditions, il est conseillé aux Comités provinciaux de permettre aux boulangers, dans la masure possible, de reprendre petit à petit contact avec leur P- clientèle. Bien entendu, dans ce cas, le conté trOle des opérations doit être garanti coni-H. me par le passé. POUR LA REPRISE DU TRAVAIL es De nombreux ouvriers ' hésitent à repnên- 0- dre le travail. Ils se déclarent incapables, oi faute d'une ration suffisante de pain, de le fournir l'effort que l'on attend d'eux.- Tenant compte de cette situation,. le- Co-■s_ mité national, d'acord avec le ministre-du °- ravitaillement, a décidé d'accorder, à partir du l-r janvier, une ration supplémentaire d'un kilo de pain par semaine aux ouvriers mâles adultes (15 ans accomplis, astreints-, à un travail fatigant et continu. Cette ration pourra, le cas échéant, être remplacée • par deux biscuits (environ 110 grammes) par jour de travail II va de soi qu'à défaut de bis-cuits, c'est la ration d'un kilo de pain qui' sera délivrée. II Eu outre, le Comité national examine la possibilité d'allouer aux ouvriers dont, il s'agit, une ration supplémentaire de graisse ou de rnargarine. Toutefois, cette mesure ne pourra être mise en vigueur que lorsque ni les stocks le permettront. Dès à présent, les comités provinciaux ont jt été invités à exercer un contrôle rigoureux sur l'attribution de ces rations supplémen-jt taires. Pour en bénéficier, les ouvriers de-,it vront fournir un travail d'au moins 45 heures par semaine. g. En attendant que le contôle des distribu-a. tlons puisse être assumé par les Bourses du j. travail, les comités provinciaux ont été priés ïo de veiller à ce que les rations suppiémentai-is res ne soient accordées qu'aux seuls ouvriers s. qui en ont besoin. -+■*<*- ie l Dînant, - Ville morte it 11 La. Grand'PIace constitue bien le nœud de ia ie partie dévastée qui ,se déroule sur une distance s- de plusieurs kilomètres, des Patis de Leffe au >s Rocher Bayard Tout le quartier Mcnt-Ferrant ix- est détruit, excepté un immeuble presque à îi l'entrée de la rue Grande et dont l'envahisseur ti se servit pour installer un quelconque corps dfe garde. Le quartier de la rue Adolphe Sax, de d la rue Petite, et de la rue Saint-Jacques, à. ca- 1- lifounchon sur le quartier Mont-Ferrant et sur i- 1e faubourg Saipt-Pierre, a particulièrement souffert. C'est par la rue Saint-Jacques que le? ti premiers soWats aliemiands pétoél/rèrent dans le 'la ville, débouchant de la a'oute de Ciney... Au i» faubourg Saint-Pierre, très pittoresque et très t. vivant», le quartier des tanneries, l'endroit dé ■e l'agglomération où, au moyen âge, s'abrt-is taient les artisans et qui étoit encore le coin > populeux d-u Dînant moderne, rien n'est resté le entier, si ce n'est, sur la place Patenier. devant ]'«abattoir communal dévasté, l'énorme buste

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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