L'indépendance belge

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s.n. 1917, 17 September. L'indépendance belge. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736n27p/
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» «QMfî No 219 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 CENTÏWIES (HOLLANDE : 5 CENTS) [ ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: l s DANE STR., IIIGH HOLBORN, W.C.l. U' pLACB DBLA BOURSE. TELEPHONE: HOLBORN 1773-4 TELEPH.s j 238-Ï5 6 LUND5 17 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 15 sept. I 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "I „ ABONNEMENTS;-! g MOIS. 17 SHILLINGS. (-CONSERVATION PAR LE PROGRES. \ 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION •—< Samedi, midi. Il semble bien, d'après toutes le? nouvelles qui nous parviennent d&Russie, que [l'aventure du général Korniloff a échoué, f H a suffi à M. Kerensky de représenter la tentative du général en chef comme un attentat contre la Révolution pour trouver, tant dans l'armée que dans les [ niasses populaires, l'appui spontané qu'il sollicitait ''pour défendre les conquêtes delà Révolution."' Celles-ci, à vrai dire, n'étaient pas en danger, mais l'eussent-elles été, la tentative du général Korni-loti a prouvé qu'elles seraient défendues I par la grande masse du peuple russe, f M. Kerensky, le fait ne saurait être I mis en doute, sort grandi de cette crise, et s'il sait user du prestige que cette I épreuve lui confère, il ne lui sera pas I difficile, pensons-nous, de remettre en I marche le fameux rouleau compresseur I dont les pannes trop fréquentes nous dé-I solftit. Un des faits les plus significatifs de la I wntative du général Korniloff est l'ab-I de toute collision et de toute effu-I » de sang. Les soldats des deux camps, f aij lieu de s'entretuer, ont fraternisé et ! la discussion entre les deux groupes a eu pour résultat de convertir les soldats du général Korniloff aux vues de ceux de M. Kerensky. Ce fut la débandade- ! Les '"rebelles" se sont soumis et le général Krimotii, qui commandait les détachements en marche sur la çapitale, s'est suicidé après avoir eu à Pétrograd une entrevue avec if. Kerensky, Le général Korniloff se trouve de ce fait isolé et le général Alexeieff s'efforce apparemment de le décider à remettre son épéo. Ordre a été donné, dit-on, d'arrêter le général et çon .état-major, mais il est impossible-de savoir exactement ce qui se passe, le gouvernement, maître des télégraphes, pouvant retenir comme ce fut le cas pour la proclamation du général Korniloff, les informations dont il ne désire pas la publication. Quant à l'attitude des cosaques, dont le hetman, général Kaledin, avait offert son concours au général Korniloff, elle semble rester hostile au gouvernement. Un télégramme de Pétrograd annonce qu'il essai» de soulever le sud contre Kerensky, qu'il a fait arrêter le Conseil local des délégués ouvriers et soldats de llostoff-sur-le-Don et que les régiments de cosaques qui se trouvaient sur le front sont en marche sur Pétrograd et Moscou. Le commandant du district militaire de Moscou a informé le général Kaledin que si les cosaques.continuent leur marche, U considère leur attitude comme une déclaration de guerre à la Russie et que tout cosaque rencontré dans le district sera traité comme un rebelle. Il ajoute que le hetman doit savoir que lui, gouverneur, dispose de forces suffisantes pour le réduire à l'impuissance ! Un autre télégramme parle de l'arrestation du hetman général Kaledin aux environs de Rostoff. Il n'est pas facile à voir clair dans cet imbroglio de dépêches contradictoires, et il faut attendre philosophiquement le développement de la situation. M. Kerensky, qui a les mains pleines à rétablir l'ordre, rencontre des difficultés dans la reconstruction du cabinet. Les cadets refusent de faire partie d'un cabinet «nglobant des éléments trop avants et les socialistes révolutionnaires ne feulent pas, eux, coudoyer les cadets, dont la modération leur paraît suspecte.' Le gouvernement, qui dit recevoir dei tous côtés des télégrammes de félicitations et des manifestations de loyalisme, ;l l'intefttion de mettre il profit son succès contre Korniloff pour se débarrasser de| la Douma, qui est le seul rouage admi nistratif qui ait survécu à l'ancien régime.D'autre part, le Comité de Guerre, récemment créé, se réunira récemment sous la présidence de M. Kerensky pour discuter la situation stratégique sréée par la dernière offensive allemande et par la rébellion des troupes de Korniloff. A ce conseil assisteront, outre M. Kerensky et les ministres de la guerre et de la marine, les généraux Alexeieff, Russky et Drugomirotï, dont la nomination a été reçue avec la plus vive approbation par lçs représentants diplomatiques dos Puissances alliées, qui y voient la volonté du gouvernement de, poursuivre la guerrç jusqu'à la victoire finale. Les opérations sur le frpnt de Riga sont arrêtées et tout indique que le maréchal Hindenburg n'a aucune envie d'affaiblir sa situation, déjà suffisamment ébranlée, par une campagne d'hiver en Russie. Rien ne saurait mieux prouver, selon nous, l'état d'exténuation qu'ont- atteint nos ennemis, que leur impuissance actuelle de profiter des circonstances exceptionnellement favorables qui se présentent pour eux sur le front oriental et seul le manque d'hommes peut expliquer l'abstention de l'adversaire. En Italie, la pluie est venue mettre obstacle à de nouvelles opérations, et en Macédoine les Français ont mis à profit les dernières vingt-quatre heures pour consolider le terrain gagné au cours des journées précédentes. Dans le secteur d'Ypres, les troupes du maréchal Haig ont progressé légèrement (nord-est de Saint-Julien), faisant quelques prisonniers, et le duel d'artillerie n'a rien perdu de sa violence. Berlin dit que par moments le duel a dégénéré on feu roulant entre le Rois d'Houthulst et le canal d'Ypres à Comines, et qu'au cours d'une attaque de nuit les troupes wurtembergeoises ont expulsé les troupes britanniques d'un bois dans le secteur rie Langemarck. Sur la rive droite de la Meuse l'ennemi, à la suite d'un violent bombardement, a attaqué les positions françaises du Bois des Caurières et est parvenu à refouler nos alliés sur un front d'un kilomètre. La lutte dans ce secteur se poursuit.Un raid allemand au nord de l'Aisne (Plateau des Casemates) a été repoussé avec pertes. Les Allemands disent avoir pénétré du côté de Guignecourt. (Aisne) jusqu'à la deuxième ligne française. En somme, à l'exception des opérations de Verdun, il n'y a eu que des actions locales s.ms grande importance. Les aviateurs britanniques (section navale) ont bombardé une fois de plus les points militaires de la région des Flan dres (Ghistelles et Thourout), et les aviateurs militaires ont, pour la première fois, exécuté un feu de barrage (à coups de mitrailleuses) dans le secteur de Lens, tout en lançant 80 bombes sur les mn-tonneinents ennemis. Le gouvernement de Washington ; u-blie de nouvelles révélations sur la singulière façon dont les diplomates suédois comprennent les devoirs de la neutralité. Il résulte d'une lettre interceptée par nos amis américains que le ministre de Suède à Mexico, Folke Cronholm, n'était ni plus ni moins qu'un agent au service du ministre d'Allemagne accrédité dans la même ville. On a des raison* de croire que c'est par cette voie diplo matique que les Allemands ont été infor més de la date de départ des transports américains pour l'Europe. La gravité de ces faits n'échappera à personne et le gouvernement suédois est mis là dans une singulière posture. j,e départ du secrétaire général du ministère des affaires étrangères à Stockholm "en congé" n'est sans doute que le commencement d'une série de mesures destinées à donner satisfaction aux gouverne ments alliés. OPERATIONS NAVALES allemands se trouvant au port, I , j ayant été avisé de ce que les équipages „ . . , rx. > tt - allemands se disposaient à couler leurs mission navale russe aux Etats-unis bâtiments. La coopération de la marine russe La visite du " Glasgow " à Buenos-Aires ivec les .flottes alliées sera discutée par Des préparatifs sont faits à Bu _ lS13T!T^,rie-°lUlt9?ar î* Aires pour une démonstration en l'hon-■'71 Koltchak, qui a ete présentéLeur de la visit0l3u croiseur britannique narin/ a ' tT 6 de,,lal"Glasgow." EWien ministre des af-omme 1 consrderé | faires étrangères argentin souhaitera la onune probable que la commission | bienvenu,* aux officiers et marins, au » ■ i ^Sf C°*ferefa également avec nom du le argentin. amnal Takeshita, chef de la mission X!yrnaiss' eu ce moment à| ÛPE8ÂÏΫ_E!?ÎEiNES Les bateaux allemands tn Uruguay Un combat trafique — la solidarité On mande de Montevideo que le gou. belgo-britanniqus ernement de l'Uruguay a envoyé des dé- j Le 9 septembre, à 2 heures de l'après- achements de ïnarins armés à bord des midi, eut lieu un tragique combat aérien ( au-dçsîus des tranchées belges, le long de la voie ferrée de Xieuport à Dix-mude. Un avion britannique, encerclé par cinq avions allemands et frappé dans ses œuvres vives, s'abattit sur le sol à l'est de Ramscapelle à 150 mètres des lignes allemandes et belges. Les mitrailleurs ennemis ouvrirent immédiatement un feu violent sur t'avion abattu. Quelques hommes de la "lie compagnie du ... régiment belge conduits par le sergent Bemimolin décidèrent de porter secours aux aviateurs alliés. Ils bon-diient hors de la tranchée et, rampant dans la boue, réussirent, malgré le feu auquel ils étaient exposés, à atteindre l'avion britannique dont ils trouvèrent les occupants morts et à îamener l'un des corps dans les tranchées belges. ers six heures du soir, nos soldats retournèrent veis l'appareil et virent que les Allemands dépouillaient le cadavre du deuxième aviateur. Ils les mirent en fuite, mais furent soumis à une violente fusillade de la part des Allemands, furieux d'être frustrés de leur butin, ce qui ne les empêcha pas d'emporter le corps dans leurs lignes. Le lendemain, avant l'aube, un autre détachement belge alla mettre le feu à 1 avion britannique, afin qu'aucun débris ne tombe dans les mains de l'ennemi. Cet incident est une nouvelle preuve de la solidarité qui règne au front entre Belges et Alliés. Raids en Flandres Un raid a été exécuté dans la nuit du 12 au 13 septembre par les aviateurs de la marine britannique, sur les objectifs militaires suivants : L'aérodrome de Ghistelles (au sud-est d'Ostende), et l'aérodrome de Thourout (à l'est-nord-est de Dixtnude). Une grande quantité de bombes ont été jetées. Tous les appareils britanniques sont rentrés. Ruieyes de faix dementies Les journaux allemands font des allusions suivies à uir v^de paix britannique": quelques-uns affectent de croire que l'Angleterre se rend déjà compte qu'elle est battue et ne peut pas venir à bout des sous-marins. Le "\\eser Zeitung," dans un article de fond, dit que la question passionnément posée pai le peuple allemand: "Des traités ou des garanties?'' doit avoir comme réponse: "Des traités et des garanties. ' Aucun sacrifiée ne sera trop élevé pour fortifier l'Allemagne comme puissance sur le continent et contre l'Angleterre au-delà des mers. La "Deutsche Zeitung" de Berlin exprime l'opinion que les interviews du Kaiser avec Herr Michaelis et d'autres hommes d'Etat se rapportent à une offre de paix britannique. Ce journal se déclare heureux de la présence du Kronprinz à Berliri, car de même que lors de sa visite précédente, von Beth-frianii-Hollweg abandonna ses fonctions d echancelier, de même cette fois la présence du Kronprinz préservera l'Allemagne d'un désastre." Seulement, il y a un "mais": On annonce officiellement à Londres que toute suggestion qu'une offre de paix quelconque aurait été faite par le gouvernement britannique est totalement dépourvue de fondement. LES BGNSJfEUTRES Une autre intrigue suédoise Le département d'Etat de Washington a rendu publie une correspondance montrant que le ministre allemand à Mexico, von Eekhardt, u recommandé qu'une décoration soit accordée au chargé d'affaires suédois, M. Folke Cronholm, pour avoir servi d'intermédiaire à la Légation allemande dans la transmission de dépêches. Washington a intercepté la lettre suivante adressée par M. Eekhardt au Chancelier : "M. Cronholm, depuis son arrivée ici (Mexico), n'a pas caché sa sympathie pour l'Allemagne et est entré en relations étroites avec la Légation. Il est le seul diplomate dont on peut obtenir des informations des camps ennemis. Dç plus, il sert d'intermédiaire pour la correspondance diplomatique officielle entre cette Légation (allemande) et Votre Excèllenee. "Pour celle-ci, il est obligé d'aller plusieurs fois, personnellement, au bureau télégraphique, quelquefois très tard dans la soirée, pour y déposer des télégrammes. "Je soumet à Votre Excellence la proposition de présenter à Sa Majesté le nom de Cronholm, en vue d'obtenir pour lui l'ordre de la Couronne de 2e çlassc. ''U serait Deut-être désirable de ne pas éveiller la suspicion ennemi. A cet effet, si ma suggestion était favorablement accueillie, j'estime que la chose ne devrait être communiquée qu'à l'intéressé et à son gouvernement, sous le sceaudu secrèt, "sa nomination ne pouvant être rendue publique qu'après la guerre.' M. Eekhardt conclut en disant qu'il lui serait particulièrement agréable d'être télégraphiquernent avisé de cette nomination, La Légation suédoise ést toujours sans information en ce qui concerne l'affaire Cronholm. M. Lansing et M. Naon, ainsi que M. de Gama, ont eu une conférence jeudi après-midi,mais aucun détail de ce qui s'y est passé n'est connu. Les révélations du mouvement de la flotte américaine Le département de la Marine des Etats-Unis, dit un télégramme de Washington au Central News, croit que la nouvelle du départ pour l'Europe des navires de guerre a été porté à la connaissance de l'Allemagne par l'intermédiaire de la Légation suédoise à Mexico, et l'on dit qu'à moins que des explications satisfaisantes soient fournies à ce sujet, les Etats-Unis insisteront sur le rappel de M. Cronholm, de México. Cependant, un télégramme Pueuter dit que la lettre dont il est question ci-dessus, a été écrite le 8 mars 1916, et qu'elle était apparemment connue depuis longtemps par le gouvernement américain. Les attaques des transports américains ont eu lieu les 22, 26 et 28 juin 1917. Les premières mesures suédoises Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères suédois, M. Ewerlof, a été mis en disponibilité et a été désigné a d'autres fonctions au ministère de la justice. Ceci constitue la première des mesures prises par le gouvernement à la suite des révélations de M. Lansing à propos des agissements du comte Luxburg. Une déclaration de M. Pueyrredon M. Puey t reifon, ministre des affaire* étrangères argentin, a exprimé sa reconnaissance « la presse britannique par l'intermédiaire du correspondant du "Times" à Buenos-Ayres, pour l'attitude qu'elle a adopté envers la République argentine au cours de l'affaire germano-suédoise, et pour l'appui et l'encouragement qu'elle a constamment accordé, aux aspirations et au développement économique de l'Argentine. M. Pueyrredon a dit encore que l'Argentine est absolument opposée aux méthodes de diplomatie secrètes et qu'elle a, par conséquent, refusé d'accepter les suggestions persistantes du comte Luxburg de ne pas envoyer de bateaux argentins au-delà des Canaries, l'Allemagne «'engageant en retour à respecter le pavillon argentin. L'Argentine a pris à présent les mesures qui lui ont été dictées comme toujours par le souci de l'honneur et de l'indépendance du pays, sans subir aucune influence de l'étranger. Les troubles à Buenos-Aires Malgré la défense officielle, des mani-festateurs continuent à parcourir les rues de Buenos-Aires, demandant la rupture avec l'Allemagne. La police a dispersé la foule et plusieurs personnes ont été blessées. Suivant un télégramme Ëxchange, des manifestations analogues se sont produites dans diverses localités argentines, où la police à dispersé les manifestants à coups da sabre. A certains endroits la foule aurait jeté du vitriol sur la police. ILeuter annonce que les manifestants de Buenos-Aires ont fait un feu de joie de plusieurs milliers d'exëmplaires du journal allemand "La Union." Au Chili Un télégramme Reuter de Santiago de Chili dit que le 'Mercurio,' commentant l'affaire Luxburg, appuie le point de vue argentin, et dit que les révélations de M. Lansing peuvent avoir de sérieuses conséquences.L'Uruguay rompt avec l'Allemagne Il y a eu à Montevideo une grande manifestation de solidarité avec la République argentine au sujet du scandale Luxburg. Le journal du Président, "El Dia," annonce la rupture des relations diplomatiques entre l'Uruguay et l'Allemagne, en gage de solidarité avec l'Argentine. Au Paraguay On signale que le comte Luxburg se rendra au Paraguay, état auprès duquel le chargé d'affaire allemand, est également accrédité. Toutefois son admission dans ce pays est incertaine. La oresse du Paraguay dit qu'il sera personnellement le bienvenu, mais qu'il est jonsidéré officiellement comme indésirable. NOUVEAU OABiHET FRANÇAIS La première séance Le nouveau cabinet s'est réunie vendredi sous la présidence de M. Poincaré, et a examiné et arrêté l'organisation et la mission du cabinet de guerre et du conseil économique. Les ministres se réuniront de nciuveau lundi prochain, dans le but de discuter les termes de la déclaration qui sera fait au parlement. Le Cabinet de Guerre Le "Journal Officiel" publie les détails suivants sur l'organisation du cabinet do guerre : "Le cabinet de guerre est chargé de la direction politique de la guerre. Il examinera, préparera, et soumettra à l'approbation du conseil des ministres toutes les questions d'ordre général concernant la conduite de la guerre, et de nature à engager la responsabilité du gouvernement. Le cabinet se réunira, au moins une fois par semaine. Les chefs des états-majors généraux de l'armée et de la marine y siégeront en qualité de rapporteurs. Les commandants en chef de l'armée et de la marine, ou leurs délégués y assisteront si le cabinet le juge nécessaire. Le colonel Helbromer est nommé chef du secrétariat du cabinet de guerre. Le Conseil économique Le "Journal Officiel" publie également les détails suivants sur le fonctionnement et les pouvoirs du conseil économique : "Il est chargé de coordonner le fonctionnement des départements et des services publics ayant rapport aux intérêts économiques du pays, spécialement les approvisionnements de vivres pour l'armée et la population civile, ainsi que la question du transport et de l'affrètement-des navires. Les sous-secrétaires d'Etat pour le commerce, la marine marchande et le blocus assisteront aux ■séances du Conseil Economique, qui se réunira une j foie de. plus par senurinç."" AUTOUR de la GUERRE CHU.! — Le gouvernement du Chili a acheté les stocks allemands de nitrate, s'éle-vant à 200,00Q tonnes, et les a revendus aux Etats-Unis. Le prix payé par le Chili à l'Allemagne est de 37$ millions de francs en or, qui seront pris sur les fonds de conversion des emprunts chiliens déposés en Allemagne. L'ensemble de l'opération s'est conclu au su de la Grande-Bretagne. ETATS-UNIS —Les exportations des farines, de la viande, des produits lactés, des cotons, de la semence de coton et des huiles minérales des Etats-Unis, au cours des sept mois de 1917 finissant fin juillet, se sont'élevées à Fr. 5,035,000,000, contre Fr. .1,920,000,000 pour la période correspondente de l'année dernière. La valeur des farines exportées est passée de Fr. 1,260.1)00000 à Fr. 1,865,000,000; ceïle de la viande et; des produits lactés de Fr. 790,000,000 à Fr. 1,180,000,000; celle des huiles minérales de Fr. 560,000,000 à Fr. 670,000,000; et celle des cotons et de la. Semence de coton de Fr. 1,310,000,000 à Fr. 1,320,000,000. ■—- Les moulins de Minneapolis auraient dû s'arrêter par suite du manque de blé. C'est la première fois que ces moulins chôment au milieu de la saison des récoltes. «RANDE-BRETAGNE —Lord Reading est parti pour les Etats-Unis chargé d'une mission financière.— Rappelons que l'heure d'été finit dans la nuit de dimanche à lundi. C'est lundi à 3 heures clu matin qu'il faut, officiellement, retarder sa montre d'une heure. , — Les importations ont atteint, le mois dernier, le total sans précédent de Fr. 2,514,185,400, le plus haut chiffre antérieur étant de Fr. 2,264,132,775, atteint en janvier. Comparé'au total du mois d'août 1916, celui de cette anné« pour le même mois accuse une augmentation de Fr. 611,899,435. Les exportations, qui -ont atteint Fr. 1,245,082,875, accusent une augmentation de Fr. 52 millions 074,840, mais les réexportations sont tombées de Fr. 194,462,350 à Fr. 133,343,550. ITALIE —• La crise ministérielle latente de^ puis quelque temps a pu de nouveau être évitée par la démission du chef du. cabinet, du ministre de l'intérieur et du directeur général de la police.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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