Itjènte année. (Mo 127 L'INDÉPENDANCE LQYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. OONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 OENTS) iTniIINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: IpiNB STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. u- PLACE DB ^ ^URSB. iTELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.s { 138-7 5 ® JEUD. 31 MA. 1917 AB0Nim En vente à Londres à 3 h. le mercredi 30 mai. ■awifw^.vi-■'riiTfci-hn truii. . .. i . ( 3 MOIS, g SHILLINGS, "j es.• -J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. >■ Conservation par le Progrès. I 1 an, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION ■—.i Mercredi, midi. Ij» situation sur le front italien n'a jbi que de légers changements. Les der-ières vingt-quatre heures, couvertes par • communiqués, se sont passées en con-le-attaques futiles de la part de l'en-emi, qui, sur aucune partie du front, 'a réussi à obtenir le moindre avantage. Sur le Carso, les Autrichiens, par des Dinbardements prolongés, s'efforcent de éner le travail de consolidation auquel ■ livrent nos amis. Une contre-attaque isant Duino et Giovanni, solidement ccupés par nos Alliés, a échoué. Dans le secteur de Gorizia, les co-jnnes d'attaque autrichiennes, bien que mtenues par un tir de barrage violent, irent repoussées. Dans la région de Yodice, l'ennemi réagi avec entrain. Ayant frustré ses sntatives, les Italiens ont avancé, conso-dant leurs positions. Du côté de Plava, nos amis firent une entaine de prisonniers. Le total à ce rnr de leurs captures est de 604 officiers, 3,681 hommes, 36 canons dont 13 de ros calibre, 148 mitrailleuses, 27 mor-«B de tranchée ainsi qu'une grande nantité d'armes, d'équipements et de latériaux de toute nature. Dans la forteresse de Boscomalo, enle-ée h l'ennemi, les Italiens ne découvriez pas moins de soixante dépôts-ca-ernes regorgeant de provisions, de mu-itions, de matériel ! On estime à 2,000 en tout les bouches li feu concentrées par l'ennemi sur le larso et l'Isonzo, et les dépenses en munitions sont formidables. C'est ainsi qu'à Flondar, raconte le lorraspondant du "Messaggero," les Au-richiens, en moins d'une heure, Ian-èrent 1,000 obus de 350, 380 et 420 mil-imètres, et cela sans tuer un seul Ita-ien ! Les pertes de l'adversaire sont fantastiques, s'il faut en croire le "Mes-aggero," puisqu'après quatre jours de lataille, de 20,000 à 30,000 Autrichiens l'étaient pas encore enterrés ! On dit, mais rien ne confirme la nou-relle, que l'évacuation de Trieste a com-aencé.Au cours d'un conseil de guerre ré-lent, le grand état-major allemand au-ait, sur les avis de Falkenhayn, con-eillé aux Autrichiens d'abandonner une 'ille dont la défense, bientôt, n'est plus tossible. Le front français reste très actif. L'en-lemi, toujours encore attaque, sans ob-enir aucun succès. Du coté d'Hurtebise, leux fois l'Allemand fut repoussé. En -hampagnè, surtout dans le massif de lioronvillers, les tentatives allemandes lontre les Monts Têton et Casque ont «intinué. Dans le secteur de Verdun, nos amis ®t fait des prisonniers. Sur le front britannique, la journée st restée sans événement;. rA' part des bombardements du côté de Bullecourt et ur la Scarpe, seuls quelques raids sont lignalés. Quant aux avions, neuf appareils al-emands abattus et dix-huit contraints le descendre, figurent au tableau. Chose curieuse: les Allemands disent s attendre pour bientôt à une attaque combinée des forces russo-roumaines ! En Afrique Orientale, l'encerclement fe derniers groupes d'Allemands a échoué. L'ennemi, non seulement s'est échappé, mais, divisé en deux colonnes, s apprête à prolonger la résistance. î n groupe est signalé sur territoire portugais, où il ravage les villages, incendie et accumule des provisions en vue, sans doute, de nouveaux exploits. Un autre groupe, revenant sur Ta bora, a eu affaire aux Belges et aux Con golais, coopérant avec les forces britan niques le long du chemin de fer central Les Belges, une fois de plus, se distin guèrent, tuant le commandant de la co lonne. La chasse, depuis, se poursuit. Un communiqué de l'Amirauté an nonce la perte, en Méditerranée, di "Dover Castle," navire-hôpital, qui, pa: deux fois, fut torpillé. Tout le monde ; bord, sauf six hommes d'équipage, pu être sauvé. En Mer du Nord, un croiseur auxi liaire, le "Hilary," torpillé, fut coulé faisant quatre victimes. Enfin, un contre-torpilleur, par suit< d'une collision, sombra, mais tous ; bord purent être sauvés. .Pourtant, le règne du sous-marii pourrait bientôt toucher à sa fin. Le , inventions se multiplient, notammen aux Etats-Unis, et si le sous-marin, a di M. Pupin, président de l'Académie de Sciences de New-York, est l'atout fina dans le jeu allemand, l'Allemagne i perdu la partie. On dirait que le Kaiser en a le près sentiment. Le ton de son dernier discours es moins confiant. Il parle des munition inépuisables des Alliés, du désir, légi time pour les Français, de libérer leu: territoire, du manque de discernemen qui empêche les Anglais de voir où est h droit, etc. II ne parle plus de victoire à acquéri: à tout prix et Dieu seul, dit-il, peut sa voir quand cette guerre finira I Entretemps, ajoute-t-il, les sous-ma rins font tout ce qui est humainemen possible, pour couper les ressources en nemies 1 Celles-ci, pourtant, sont loin de s'é puiser, et comme l'a dit M. Balfour parlant à Ottawa, la Grande-Bretagni est prête à mettre sur le tapis jusqu'i son dernier centime; et si la démocratie jamais devait faillir, la banqueroute pour le pays, serait au bout 1 Mais a t-il ajouté, je sais que jamais la démo cratie ne nous lâchera ! En Russie les extrémistes semblent d< plus en plus perdre du terrain. Le Con grès des délégués des campagnes, qu s'est tenu à Pétrograd, a rejeté à l'una nimité, moins dix voix, la propositioi de publier immédiatement les traités in ternationaux conclus par la Russie, et i désapprouvé également la fraternisa tion, sur le front, entre les soldats rus ses et l'ennemi. D'autre part, l'organe du Conseil de délégués ouvriers et militaires déclar< qu'il ne faut pas se laisser berner pa: l'interprétation du mot annexion, qu signifie, dit-il, la saisie, par la force, d' territoire en possession d'un autre Eta le jour de la déclaration de guerre. Pa d'annexion veut dire que pas une goutt du sang du peuple ne doit être versé< pour pareille acquisition ! Enfin, M. Tchernoff, ministre socia liste de l'agriculture, parlant à un con grès (il y en a tous les jours) de délé gués du front, a déclaré qu'il faut con clure une paix qui ne comporte ni vain queurs ni vaincus. U n'est pas question a ajouté le ministre, de paix séparée un appel a été adressé à l'armée, en vu< d'une attaque immédiate, mais l'arméi devrait mettre à profit le calme actue qui règne sur le front pour se réorga niser ; elle n'a d'ailleurs pas besoii d'être poussée; elle sait elle-même ci qu'elle doit faire." Comme on le voit, l'horizon russ* reste nuageux. , L'INTERNATIONALE CATHOLIQUE ET LA FAIX Les intrigues du prince von Bulow Un télégramme de Berne à la Wire less Press annonce que le prince vor Bulow se trouve de nouveau à Lucerne °u il renouvelle ses intrigues en faveui ''e la paix allemande. Il est arrivé dans cette ville il y a une quinzaine de jours :'n&!s, à sa demande, les journaux.de I< Suisse allemande ont tenu sa présenc sous silence. Le prince von Btilow est accompagn de son secrétaire habituel, le baron vo: Stookamern, ainsi que du baron Berger qui appartient au ministère des Affaire • étrangères allemand, où il a rang d i ministre plénipotentiaire. Tout sembl indiquer que le prince von Biilow v ■ tenter un suprême effort pour provoque fjun mouvement en faveur de la paix pai imi les catholiques de tous les pays. La "Ligue de la paix de la Sainte * Eucharistie," de fondation récent prend de l'extension et le prince vc Bulow contribue de Lucerne à la pr pagation de cette ligue. L'Autriche, coopère également; le prince Haï Schônburg est descendu à l'Hôtel N tional de Lucerne pour assister vc Biilow. Il y a quelques jours le prince s'e rendu en automobile à Coire, où il s'e - rencontré avec le nonce du pape à Mi i nich, Mgr Pacelli. Il y a eu égalemei : plusieurs entrevues avec l'évêque cath k lique de Coire et l'Abbé de Notre Dan t des Ermites, qui s'est intéressé dès début aux intrigues du prince von Bi - low en Suisse. L'évêque de Coire i , l'Abbé de Notre Dame des Ermites soi Allemands de naissance. 5 Le chef du Centre du Reichstag, IV i Eruberger, a fait une visite au prini von Biilow et s'est rendu ensuite à Mi t nich. 3 Après l'internationale socialiste, voi t l'internationale catholique romaine qi t se met en branle pour nous Imposer ui s paix allemande. Le Rouge et le Noir. [ c'est dans l'ordre, mais c'est là un je i, auquel les Alliés, forts de leurs droits, i se laisseront pas prendre. AUTOUR DE LA GUERRE t —•— 3 ALLEÎÏAGNE — Les célibataires (hommes ou fen - mes) verront prochainement frappi t d'une surtaxe leur impôt sur le revenu î — Des voyageurs arrivés d'Allemagi en Suisse signalent qu'au cours de o " derniers huit jours il y a eu de nombrev - cas d'incendies criminels et de sabotaj dans les usines allemandes et que d' - dégâts énormes" ont été faits dans 1 ; usines de munitions par des "mains ii ■ connues." Berlin a été particulièremei éprouvé, ainsi que les principales vill - de la vallée du Rhin. On croit que c , attentats sont le fait d'un mouvemei i populaire organisé contre la guerre. L i autorités militaires ont publié des mern s ces sévères1 contre les agitateurs. > — Un correspondant nous écrit que ] " graisse est d'une rareté telle en All< " magne que des transports entiers rester en panne, ls roues ne fonctionnant pli 3 faute de lénifiant, et les ravitaillemen ■ n'arrivent plus au front. Alors, ce soi 1 les hommes de corvée qui font le servie* " et l'on voit des porteurs en longues thé< 1 ries, comme dans les caravanes à trave) ■ la brousse. Mais des petites quantités qi i arrivent ainsi aux combattants, soi ■ mettent les malheureux qui luttent si; - le front à un régime de disette. I même correspondant signale que de non 3 breux cas de scorbut — maladie du Nor 3 — dus à la pénurie de graisse, se soi produits en Allemagne. 1 Le journal officieux "NorddeutscJ 3 Allgemeine Zeitung," publie le texte c f la question adressée par le dépui 3 socialiste Kunert au chancelier, à propi 3 de l'incorporation de sujets belges dai ; l'armée allemande. Cette question e ainsi libellée : "Les Belges: (1) Jacques Van c Beeck; (2) Pierre Van de Beeck; (: Jean Ramaeckers ; (4) Lambert Ramae ■ kers ; (5) Théodor Rama^kers : (6) Lai - rent Janssen, domiciliés à Cologn , Ehrenfeld avant la guerre et au débi : delà guerre, ont reçu, en mars 1917, c ■ l'autorité militaire, des ordres de r ; joindre l'armée allemande; depuis lor 1 nombre de Belges ont été effectivemei - incorporés. Les Belges que j'ai nommi i avaient fait leur service militaire dai . leur pays; par l'intermédiaire du coi sul d'Espagne, ils protestèrent conti 3 l'illégalité de leur incorporation. Cet protestation fut vaine. "M. le chancelier est-il au courant ( ces faits? Quelles sont ses instructioi a à ce sujet?" Le 8 mai 1917, le chancelier répond , en ces termes : " "Le ministère de la guerre s'est m immédiatement en rapport avec le con ' mandement général du 8e corps d'armé ^ compétent au sujet de l'incorporatic 0 des prénommés. Le commandemei ''général a fait connaître télégraphiqu :1 ment que les personnes désignées oi r, effectivement été appelées à faire lei service. La question de nationalité sej vérifiée, si c'est nécessaire, avec - ministère de l'intérieur, de façon a] e, profondie. Si l'on venait à constater n que les intéressés ont été incorporés à > tort, leur libération sera ordonnée sans v retard." 15 A une autre question de M. Kunert, j_ qui désire savoir si un assez grand nom-n bre d'autres Belges n'ont pas été incorporés, le chancelier n'a pas encore ré-pondu.—Le journal allemand "Kieler Neueste Nachrichten" publie l'informais tion suivante : "Dix Belges rebelles à qui le travail ne plaisait pas, à Kiel, comparaissaient je lundi devant le conseil .de guerre extra- ordinaire pour y être jugés. l" "Les accusés appartenant à la popula-tion déportée civile étaient désignés it pour le service de la construction et de l'exploitation des chemins de fer et [. s'étaient résolument refusés à exécuter ;e les travaux dont ils avaient été chargés, i- "Quelques-uns déclarèrent qu'ils voulaient retourner dans leurs foyers pour ;i y pourvoir aux besoins de leurs familles, li d'autres qu'ils étaient prêts à travailler ie à Diisseldorf. "Le tribunal a condamné chacun des u accusés à trois semaines de prison." le BELGIQUE — Des informations reçues au Havre h disent qu'à Gand et dans d'autres districts derrière le front les Allemands ont pris des mesures pour la déportation de tous les hommes de 15 à 60 ans. Un grand nombre d'entre eux seront envoyés dans le nord de la France. CHINE — Les deux Chambres ont approuvée 16 la nomination de Li-Ching-Shi, ministre 2S des finances dans l'ancien cabinet et ne-x veu du fameux Li-Hung-Chang, à la 'e présidence du Conseil. Il formera proba- blement un ministère de Coalition. Les ÎS gouvci'nc*:- "i1'+airçs« provinciaux, qui se trouvaient à Pékin depuis tin avx-ii, ^ attendant la conférence militaire, et qui îs demandaient une déclaration de guerre ÎS immédiate à l'Allemagne, ont rejoint leurs postes respectifs. j. ESPAGNE — Douze femmes et cinq enfants étaient à bord du paquebot espagnol a "C. de Bizaguirre," qui a été ooulé par î_ les Allemands. Tout espoir de retrouver ,t: les passagers et les hommes d'équipage ls manquants, doit être abandonné. Le ;s consul espagnol, signalé parmi les dis-it parus, était consul au Caire. — Un grand meeting en faveur de l'Entente, organisé par les pa.rtis de "s gauche, à eu lieu dimanche aux Arènes '' de Madrid, 20,000 personnes y assis-taient. Après le meeting des collisions i" se sont produites entre les neutralistes et ie anti-neutralistes; la police dut inter- venir. d FRANGE ^ — Le lieutenant Sambourg, commandant du sous-marin "Circé," a été fait îe chevalier de la Légion d'Honneur pour le| avoir torpillé un sous-marîn ennemi ;é(dans des circonstances périlleuses et )slavoir sauvé son propre navire de la ls! destruction alors qu'il était attaqué au moyen de bombes par un aéroplane qui accompagnait le sous-marin ennemi. '? — Après un appel à l'unité, par M. J Renaudel, le chef officiel des socialistes " français, le conseil national du parti a adopté à l'unanimité, lundi après-midi, ^ la résolution suivante : le "Le conseil national a été informé a d'une part, par le bureau socialiste in-g ternational de la convocation de ré-^ unions à Stockholm, et d'autre part par sg les oitoyens Cachin et Moutet, de l'initia-tive prise par la révolution russe pour j la réunion d'une assemblée plénière de ,e l'Internationale. -e "Il se félicite du fait que ses efforts tendent à la même fin. Il salue l'initia-[e tive de ses camarades russes, s'associe 1S pleinement à eux et se joint à eux pour demander une réunion de l'Internais tionale. "Il décide en même temps d'envoyer is'une délégation à Stockholm pour pré-]. ! sente r à des conférences préparatoires 5 les vues de la section française pour une ,n action commune tendant à préparer une paix conforme aux principes formulés e. par les socialistes et le gouvernement ré- volutionnaire de Russie. n- "Il donne aussi mandat à la déléga-•a tion d'arriver à une entente avec ce der-le nier, au sujet d'une assemblée de l'In-3- ternationale demandée par lui." GRANDE-BRETAGNE — Lord Devonport, contrôleur des vivres, a donné sa démission pour motifs de santé. — Une conférence importante entre les ministres et généraux français et britanniques, s'est terminée hier à Londres. La France était représentée par MM. Ribot,Painlevé, Cambon et le général Foch, accompagnés de leurs conseillers militaires et diplomatiques. 'Une série de réunions avec le cabinet de guerre britannique ont eu lieu lundi et mardi, et un accord complet est intervenu sur toutes les questions examinées. Les représentants français sont rentrés hier après-midi à Paris. — M. Balfour a reçu un accueil enthousiaste au parlement canadien. Le discours de bienvenue du président du Sénat fut prononcé en français, et M. Balfour commença sa réponse en cette langue, puis la termina en anglais. "Il devient de plus en plus évident," a-t-il dit, "que la guerre actuelle est une lutte entre la démocratie et l'autocratie. Certes,'la démocratie n'est pas une forme facile de gouvernement, mais j'ai une confiance suprême dans son avenir." — M. Arthur Henderson a entrepris une importante mission en Russie poulie gouvernement britannique. M. George Barnes a été invité par le Premier Ministre à remplacer M. Henderson, pendant .son absence, comme membre du cabinet de guerre. — Un ordre du Contrôleur de l'Alimentation fixe un prix maximum pour les fèves et les pois; par un autre ordre le Contrôleur déclare reprendre des con-signataires originaires tout le Fromage qui sera importé des Etats-Unis, de Canada, de l'Australie et de la Nouvelle Zélande; des arrangements sont faits pour pl?eer bientôt sur le marché une quantité de fromage à un prix qui per iliv C oi ci. au détaillant de vendre au public à ls. 4d. la livre. — Prix maximum pour les grandes fèves dites "butter-beans" : juin, lOd. al livre; juillet, 9d. ; août et mois suivants, 8d. Haricots blancs : pour ïes mêmes périodes: 8cl., 7d. et 6d. Haricots de couleur: 7^d., ff^d., 5^d. Pois bleus et verts (entiers et cassés): 9d., 'Sd., 9d. Grandes lentilles1: 8d., 8d-, 8d. Petites lentilles: 7d., 7d., 7d. Pois jaunes cassés: 6d., 6d., 6d. GREGE — D'après les journaux d'Athènes, 1q croiseur grec "Helli" a été placé par lea Alliés à la disposition du gouvernement vénizéliste. — Le correspondant du "Petit Parisien" à Athènes dit qu'il y a des indications d'une période décisive dans la politique grecque et qu'on n'est pas loin d'importants changements.. Malgré tous les efforts déployés par la censure officielle à Athènes, le peuple connaît à présent le grand mouvement patriotique qui a rallié sous le drapeau du Gouvernement national de. Salonique toutes les îles, une grande partie de la Grèce continentale et toutes les colonies grecques à l'étranger. La situation du gouvernement Zaïmis devient de jour en jour plus difficile. — M. Triantaphyllides, président du Congrès des Colonies hellènes, a fait la déclaration suivante au "Journal",: "C'est pour nous une juste fierté de savoir que le jour est proche où la Grèce sera sauvée et où une république sera établie, car la dynastie actuelle est devenue impossible." — Un groupement de 400 Grecs a décidé de former une "uriion des «lasses professionnelles pour défendre la dynastie et protéger la personne du Roi Con- | stantin et les intérêts de la classe ouvrière." Le nom d'Esslin le Grec-Allemand figure parmi les membres du comité. SUEDE — Ces jours derniers six steamers suédois ont été coulés par des sous-marins allemands dans le golfe de Bothnie et d'autres navires. SUISSE — Un décret fédéral vient de donneri au département de la guerre, le droit de visiter les établissements industriels, afin de décider s'ils peuvent, être utilisés pour la confection de munitions pour l'armée.

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