L'indépendance belge

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s.n. 1914, 19 April. L'indépendance belge. Konsultiert 03 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9p2w37mp09/
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§AO CéEwëfl CN eii,G!Q'J£ ET * &«£ d 65* ANNÉE Dicianciie 19 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 Ti, rue des Sabtett, Bruxeile» BUREAUX PARISIENS ; ri, plage de la Boursr ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE SP.SW3E. On as. 20 (r. 8 mois, iOfr. 3 moît, 5 fr. lUIEUBOBRGCGr.'Dj ■- 28.fr. » :S fr. * 8 If. ETMKSER » 40 ff. •> 22 fr. » 12 ir, ÉDITION HEBDOMADAIRE 'Intornatiogile it fOutn-mirl *3 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an iranoi moik,, IK t'i'auc* L'INDÉPENDANCE .V 109 Dimanche 19 avili 1914 Les annonces sont reçues! A. BRUXELLES : aur bureaux du jou"jmU» A. PARIS : 12, place de ia Bourse, f. A LONDRES : chez MM, John-F, Jones <£ C°t ifi ^ Snow HiiL, 2, C,; à f Agence Havas, n° 143® :% Cheapsicie E, C,; et chez Nevroud <& Fils, Ltd» »os 14-18, Queen Victoria Street, et T, B. BrowiKfc Ltd, n° 163, Queen Victoria Street, Jfk AMSTERDAM : cnez Nijgh & Van Ditmar, Rokin. 2* & ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 4i3, ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E0| SUISSE, aux Agences de la Maison RudoliMoss^ ÏV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Milan Turin et Rome. $toEW-ÏOKK ; Ï.B, Browne, Ltd, Y, East42nd StreôU BELGE 9BOTS ÉîJTTIffSS PAU JOUR. — SIX PAGES fWLSBBXJOSttS EiE tE PKOGBÈS Édition du matin « JLujourd'hui Revue politique. LA SITUATION AU MEXIQUE. — Lo conflit avec les Etats-Unis. — La question du salut au drapeau. *-> L'ultimatum américain. En Grèce. — La réponse de la ïriplicé à la note grecque. Çq Allemagne. — Les incidents' franco-aJle-mands. — Français arrêtés sous l'inculpation d'espionnage. — Atterrissage élan-destin d'un ballon irahçads. Aux Etats-Unis. —■ L'attentat contre un maire. En Angleterre. — Le plan de campagne contre l'Ulster. En Italie. — L'agitation chez les cheminots. Lettre de Suisse. Notes du jour, par J.-B. En Belgique. — Manœuvre cléricale. Les grands travaux. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Les Théâtres à Bruxelles. Les Théâtres à Paris. Lettre sur la Mode. informations financières et industrielles.—' Nouvelles diverses de nos correspondants.Metal-Exchange de Londres. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies ide la lettre B sont celles qui ont paru (TaTjord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 18 avril Revue Politique Les commentaires sur l'entrevue du comte Berchtold et du marquis di San Giuliano à Abbazia .vont toujours leui train; mais ou discute sur des indications ©strêmeniiant vagues et, à vrai aire, ou n'est -même-, pas' d'accord sui les points qui auraient été examinés pat les cleux hommes ■ d'Etat. C'est ainsi .qu'on avait parlé.çà et là d'un, traité spécial fixant l'action de la Tripliçe clan; la Méditerranée..La. «N'eue Freie Près-. se » conteste l'existence de ce traité, qui serait difficilement corïciliable avec l'accord de 1902 entre la France, l'Angleterre et l'Italie. Seulement, le journal viennois l'ait observer que le maintien de l'accord franco-anglo-italien de , 1902 n'empêche nullement l'Italie de soutenii les efforts de l'Autriche pour obtenir .une zone d'influence économique en 'Asie-Mineure. Un traité spécial sur ce . point serait jugé inutile, les hommes d'Etat italiens étant convaincus que les puissances de la Tripliçe n'ont, pas à redouter la résistance de l'Angleterre Vlans la conquête purement économique 'de la Méditerranée orientale. Ge qu'il faut retenir de cette polémique, c'est que l'Autriche vise décidément à s'établir en Asie-Mineure, à coté . de l'Italie et de l'Allemagne. Ge serait 'de la naïveté de croire que l'Italie.peut voir cette action d'un bon œil et qu'elle soit disposée à la soutenir de toute son . influence. En Albanie déjà, la concurrence italo-autrichienne prend le carae-t.èi» d'une lutte ouverte. 11 en serait de même en Asie-Mineure demain, si l'An t riche y obtenait une zone d'influence économique qui limiterait naturellement la zone, italienne. Il y a là un élément nouveau qui, dans un avenir plus or rnoins prochain, pourrait singulièrement diviser la Tripliçe et qui, en toul cas| est. de nature à entretenir et à développer les défiances italiennes i l'égard de l'Autriche. Ce qui est à noter également, c'esl que l'on s'efforce dans les milieux politiques autrichiens de convaincre l'Italie que la reconstitution de la grande Serbie constituerait dans les Balkans un péril commun pour les deux puissances. Jusqu'ici l'Italie s'était montrée, assez favorable à la Serbie, et si l'Autriche" s'applique maintenant à l'entraîne: dans la campagne qu'elle mène depuis si longtemps et avec une si rare obstination contre la Serbie, c'est évidemment qu'elle entend exploiter les préoccupations italiennes en Albanie pour satisfaire ses rancunes historiques contre les; Serbes. Malgré tout, les deux puissances alliées dans un but si égoïste ne parviendront pas à empêcher la formation et le développement, d'une Serbie définitivement élargie qui est dans la force eles choses et qui répond exactement, aux efforts des éléments slaves dans les Balkans. Quant, aux questions purement, austro-italiennes, qui ont pu faire l'objel de!s échanges de vues des deux ministres des affaires étrangères, la presse viennoise fait preuve à leur sujet de la plus grande discrétion. Ce sont, là, en effet, des questions fort, gênantes et, qui attestent tout ce qu'il y a de factice dans l'alliance générale entre les deux pays. On se contente- de relever que le marquis di San Giuliano a montré au comte Berchtold que l'opinion publique en Italie est dévouée à la Tripliçe, mais qu'elle attend impatiemment que les vœux justifiés des Italiens d'Autriche soient, exaucés — ce à quoi le comte Berchtold aurait répondu que personne ne serait plu: heureux que lui de voir la question de i uiin craïc Hunt-une régies et les Italiens d'Autriche entièrement satisfaits. Cela n'est pas-très compromettants et, il y a plusieurs années, lors 'de. l'entrevue de M. Titloni et de M. Goluchowskv, on publia des communiqués ..qui exprimaient déjà des vœux de ce genre.. Les Italiens ont appris depuis lors qu'il n'y a pas à y attacher grande importance.." Les conditions de la réparation que le Mexique doit aux Etats-Unis* pour l'arrestation arbitraire die . marins, américains ne sont pas encore réglées. 11 semble même que l'on éprouve quelque peine à se mette d'accord sur cette formalité. Le président Huerla- accepte en principe de l'aire saluer le drapeau des Etats-Unis, par les troupes fédérales, mais il veut naturellement que cela se fasse dans des conditions qui. n'aient aucun caractère humiliant pour le Mexique. Le contre-amiral américain Mayo a adressé au commandant fédéral de-Tampico un ultimatum exigeant des excuses formelles, présentées par des membres de l'état-major mexicain, et le chàtiennent sévère de l'officier .fédéral qui fit, arrêter les marins américains. De plus, il requiert le commandant mexicain d'arborer le pavillon américain sur un point bien en vue de la coté et de le saluer'par une salve clé vingt, et un coups de canon. La question n'est pas seulement de savoir si ies forces américaines répondront au salut des forces mexicaines, mais comment elles répondront. Les.Américains veulent attendre que les Mexicains aient tiré vingt et tin coups de canon pour répondre ensuite, comme s'ils prenaient 'acte du salut. Le président lluérta entend, au contraire, qu'à chaque; coup de canon mexicain ii soit répondu par un coup de canon américain, de manière à bien établir l'égalité des deux puissances et à éviter que la réparation n'ait un caractère humiliant pour le. Mexique. Il est peu probable que le cabinet, de Washington cède sur ce dernier point, non pas c[u'il tienne à humilier le Mexique, mais parcé qu'il désire précisément que sa répons® au salut, mexicain ne puisse être interprétée comme un acte de reconnaissance du gouvernement. du général Huerta. Ce sont là des questions assez médiocres,' mais qui empruntent aux circonstances uile réelle importance: 11 faut espérer que, .malgré les difficultés résultant forcément de' la situation anormale qui -existe entre Washington et Mexico, on parviendra rapidement à régler les choses et à. mettre: un terme à une. crise qui n'a que trop gravement- alarmé les milieux politiques.La Situation au Mexique LE CONFLIT AVEC LES ETATS-UNIS La question du salut .Washington, vendredi, 17 avril. Suivant une information de source officielle, M. Bryan a télégraphié au reprtseh-tairt des Etats-Unis au .Mexique de faire, savoir au général Huerta que les Etats-Unis n'accepteront pas un salut de moins de 21 coups de canon auxquels les navires des Etats-Unis ne répondront que quand ils auront été tous tir.és. (a) Washington, vendredi, 17 avril. Une dépêche du représentant, des Etats-Unis à Mexico expose que le général Huerta avait exprimé l'opinion que si la salve mexicaine n'était pas rendue coup sur coup elle ne'serait peut-être pas.rendue du- tout, ce qui mettrait le Mexique dans une situation humiliante. Le président Wilson a fait connaître au cabinet cette observation du général Huerta. A la sortie du conseil de cabinet certains membres ont. déclaré que les négociations continuent d'une façon encourageante, mais qu'elles n'étaient, pas terminées. D'antres membres du cabinet ont dit que les Etats-Unis n'admettront pas un salut simultané. On pense qu'en demandant la simultanéité du salut le général Huerta. a voulu, seulement créer une bonne impression dans l'opinion publique mexicaine,mais on estime que le général cédera sur tous les points dès -qu'il se sera rendu compte que les Etats-Unis sont prêts à soutenir leurs exigences par la force. (a) New-York, vendredi, 17 avril. Suivant, une dépêche, de Mexico aux journaux, le général Huerla tergiverse parce qu'il désire voir les Etats-Unis déclarer la guerre et une déclaration de guerre aurait pour effet de rallier tous les Mexicains -Y son gouvernement dont l'existence est compromise. (a) Mexico, vendredi, 17 avril. Le ministre des affaires étrangères disait aujourd'hui à midi qu'il croyait que le conflit avec les Etats-Unis serait réglé ce soir. 11 ajoutait que le gouvernement, mexicain considérait la demande des Etats-Unis de tirer une salve comme une reconnaisancé virtuelle par eux du gouvernement, du général Huerta. (a) L'ultimatum américain Washington, vendredi, 17 avril. M. Bryan a communiqué à la presse l'ultimatum transmis par le contre-amiral Mayo au- commandant fédéral de Tampico d'avoir à donner une réparation pour l'arrestation de. marins américains opérée.par son ordre. On y relève le passage suivant : Etant aun-née la publicité qu'a eue cet événement, je vous requiers de rué faire, donner par l'intermédiaire de membres convenablement choisis de votre état-major un désaveu formel et des excuses pour cet. acte ainsi que l'assurance que l'officier sera sévèrement châtié. Je vous requiers d'arborer en un point bran en Vue sur la côte le pavillon àraérfœûB et de le saluer j>ar une salve de 21 coups de canon. Mon .vatsse.au répondra à cette salve. .(a) * * * On apprend plus tard que le contre-amiral Mayo a donné au commandant de Tampico l'alternative de saluer le pavillon américain à bord de l'aviso « -Dolphin » ou de l'arborer sut-.la. côte et de le saluer. Le général Iluerta peut choisir le mode qu'il préfère. (a) Les exigences des Etats-Unis Washington, samedi, 18 avril. Le gouvernement a fait savon'hier au général Huerta, par l'intermédiaire d-ù chargé d'affaires des Etats-Unis,. qu'il .ne tolérerait pas de tergiversations .au sujet du salut. Yingt.eÈ un coups devront être .tirés, ou des conséquences graves s'ensuivront. Le général Huerta,doit accepter .sans conditions la demande. originaire ,d'U contra-amiral 'Mayo et pour cela aucune limite de temps, n'est fixée. , On a télégraphié .hier soir :aux cuirassés qui se trouvent.au sud de- la. Floride de se rendre au .Mexique . Le cabinet a. discuté la situation.cette nuit, pendant trois heures. , . (a) A Tampico Arrivée de troupes américaines New-York, samedi,1 18 avril. Une dépêche de Tampico annonce l'arrivée d'un transport portant 930 hommes d'infanterie de marine américaine. (a) Huerta voudrait déclarer la guerre New-York, samedi, 18 avril. Le « . New-York Times » apprend d'une source digne de foi que le général Iluei-ta, au moment où il a reçu la demande du président Wilson, avait préparé une déclaration de guerre. Ses conseillers le dissuafiè-dent de l'envoyer et l'engagèrent à faire exécuter le salut pour régler l'affaire. Néanmoins, le général Huerta n'aurait pas abandonné sa décision de maintenir la'dignité et l'honneur du Mexique. ' (a) tavelles de l'Étranger ALBANIE Incidents de frontière Durazzo, vendredi; 17 avril. 'D'après des _ nouvelles - de'.source -officielle, -400 soldat^ grec» réguliers'ont alta^ que à Vebeèk, a a ;nc«vi de -fei siu-ritcli,. ■ U» détachement de gendarmerie albanaise. Les détails sur l'issue de la rencontre manquent, On dit que. près de" Vigjïsta. les insurgés: se. réunissent ayey l'intention d'attaquer. CoPitza. (a) Belgrade, vendredi, 17 avril. ■ Une dépêche de Prizrend -à la «Politika» signale une grande agitation dès Albanais au nord, dirigée contre la Serbie, l/ï même journal publie une dépêche d'Olrrid annonçant le massacre de chrétiens e-n Albanie, notamment à Coritza, par des bandes amautes. (a) ALLEMAGNE Français accusés d'espionnage Col-ma.r, vendredi, 17 avril. ;Les personnes arrêtées, au Neu-Brisaeh. sous l'inculpation d'espionnage sont' un avocat parisien' et deux étudiants de Saint-Etienne. Ils étaient venus, dimanche, à vélo a Neu-Brisach et nient toute intention d'espionnage. Le parquet de Côtaar a renr voyé les résultats de l'enquête et de l'interrogatoire à I^eipzig. (a) Berlin, vendredi,. 17 avril Les journaux annoncent, liarrestation, à Mayence, de deux Français se disant col-, porteurs et accusés d'espionnage. (a) Ballon suspect Mayence, vendredi, 17 avril. On aipprend seulement maintenant qu'un ballon français a atterri dimanche dernier dans une partie-reculée du Tatous. -Les deux passagère qui avaient jeté par-dessus bord, avant l'atterrissage, divers objets, entre autres de.s cartes d'état-major, laissèrent de l'argent a des paysans pour renvoyer le ballon en France et S:e rendirent eux-mêmes à Francfort. Le ballon a été saisi et les autorités -militaires- • avertie®. . (a) Arrestation démentie Strasbourg, samedi, 18 avril. Des journaux étrangers ont publié une information d'après laquelle un officier de réserve français aurait, été arrêté il y a quelques jours a Strasbourg. D'après des renseignements puisés à une source autorisée on ne sait rien ici d'une pareille arrestation et l'information est dénuée de fondement, (a) Une édition spéciale du « Journal des or-, donnances de l'armée » publie Un ordre de cabinet à. l'occasion du cinquantenaire de la prise d'assaut des retranchements de Dup-peL Après une appréciation de détail de l'importance historique de la journée, l'or-• dre dit entre autres choses : u La'journée de Duppel Alfen a fait: épanouir comme fruit de la victoire après de pénibles et sanglants combats l'union depuis si longtemps et si ardemment désirée de l'Allemagne. C'est de cette journée que sont , nés l'Empereur ,*t l'Empire.»' En manière de conclusion, l'ordre dit : «Les exploits des pères vivent dans la mémoire des fils et des petits-fils. Je sais que ceux-ci dans leur profond dévouement à l'Empereur et à la Patrie sont: capables des mêmes exploits au cas où l'ennemi quel qu'il soit porterait la main sùr le fruit de ces grands sacrifices. » (a) —• On annonce la création, à Berlin, d'une académie pédagogique où seraient enseignées toutes les matières -louchant à l'instruction et à l'éducation et qui serait installée dans un grand bâtiment dont, la construction est projetée derrière l'Académie, (a! ANGLETERRE Le plan de campagne contre l'Ulster Belfast, vendredi, 17 avril. Le comité du conseil unioniste de l'Ulster ^publie àveo lai proclamation de Sir Ed. Gar-| son un communiqué déclarant que le géné-! ral Paget s'était conformé aux instructions du nprïisSre de la guerre en avisant le 20 mars les' généraux que le gouvernement avait décidé d'entreprendre des opérations contre l'Ulster. Le plan consistait à envoyer la troisième brigade de cavalerie occuper les gbints' stratégiques le long de la côte de • la ' lloyn'é. Dix mille 'hommes devaient arriver d'A'ldershot et de Lichiield,' ce'qui portait à 25,000 les effectifs pour cette campagne. Suivant ce communiqué, le général Pa-get avait expliqué qu'il s'agissait de faire des opérations Contre l'Ulster par terre et par mer. Il n'entendait pas faire entreprendre par les troupes des hostilités, mais ces dernières devaient se tenir prêtes à soutenir la police chargée de faire des descentes dans les dépêls d'armes. (a) AUTRICHE-HONGRiE L'entrevue d'Abbazia Abazzia, vendredi, 17 avril. 'Le m a repris di San Giuliano et le comte Berchtold ont fait une excursion en automobile à. Lipiazza. lis sont rentrés dans la soirée, ont dîné ensemble et se sont rendus ensuite au concert organisé .par le comité local d'initiative. (a) . Cologne, vendredi, 17 avril. On télégraphie de Berlin à la « Gazette dé„Cologne », au sujet .de l'entrevue d'Abba-zti : Les ministres ont eu le temps de dis-' cuter les grandes et:les petites questions qui servent' à une collaboration toujo-urs plus cordiale', de l'Italie et de l'Autriche-Hong-rie dans les Balkans et dans l'Adriatique, ils ont eu le temps' 'de- confirmer cjtte conviction epie la création de l'Albanie, le maintien de l'équilibre dans l'Adria-tiqu?, le règlement des. .débouchés . commerciaux sur ses côtes deniandent le con-tfeueL développement des relations entre les deux pays et qu'en face de ces . deux questions vitales, les questions de Triesta et de l'Université sont pour les deux pays de peu d'importance. Aveic un peu de bon-no volonté, on les réglera. Les chaudes paroles avec lesquelles on a commenté à ;Rome> et à Vienne l'entrevue des deux liommes d'Etat ont trouvé partout en Allemagne un vif écho. L'article déclare en-: suite que les efforts de la presse française -pour Minier de la 'solidité Se faî-' liaïïée entre Yisimre et. Ronie et pour faire croire à un aocord méditerranéen de la Triple-ABionce sont, vains. Il n'y a pas de semblable accord. La pcêitique méditerranéenne de la. Tripliçe est réglée d'après celle des autres puissances de "la Méditerranée; Une attire conduite ne répondrait pas à l'Idée de la Trjpliee, qui est. défensive, une défensive d'ailleurs vigilante, (a) Un communiqué Abazzia, samedi, 1S avril, On communique la note suivante : La visite que le ministre des affaires . étrangères d'Italie vient de faire ces . jours derniers, à Abbazia, à son collègue d'Autriche-Hongrie, a de nouveau fourni aux deux hommes d'Etat l'heureuse occasion d'un échange de vues prolongé et approfondi sur les questions qui touchent spé. cialement aux rapports entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie. Dans les conversations entre le marquis di San Giuliano et le comte Berchtold s'est manifestée, une fois de plus, la parfaite identité de vues qui a déjà été profitable aussi bien aux intérêts des deux puissances aînées qu'à la solution pacifique de nombreux problèmes soulevés par la dernière crise, balkanique. Ayant • constaté les effets satisfaisants de cette politique, les deux ministres,s'inspirant, d'une entière confiance mutuelle, sont résolus à se maintenir, d'accord avec l'Allemagne, dans la ligne de conduite actuelle et par - suite à.joindre leurs efforts pour rendre de plus <n plus vive, la sympathie que trouvent dans l'opinion jniblique les rapports intimes existants entre les deux gouvernements. (a) Rome, samedi, 18 avril. Suivant le « Measaggero », il a été décidé à Abbazia que 1a Tripliçe ferait, tous ses . efforts auprès de la Porte pour obtenir les concessions auxquelles chacune de ces trois puissances aspire. En Asie Mineure, la zone rêepnomique placée sous l'influence de l'Autriche serait comprise entre les zones italienne et allemande. (a). ETATS-UNIS Attentat contre le maire New-York, samedi,. 18 avril, ©homme qui a commis l'attentat contre le maire a été interrogé pendant deux heures. Il se nomme Michael Mahonev. U est âgé de 70 ans. Il est forgeron de son métier. Il était sans travail depuis une année. Il chercha dernièrement à avoir une entrevue avec le maire, mais celui-ci refusa de le recevoir. Mahonev décida de le tuer. Il assista hier à une réunion anarchiste près de l'hôtel de ville. Après avoir pris quelques verres de whisky voyant te. maire et ses amis quitter l'hôtel de ville il décida de le tuer. En courant, il déchargea son revolver sur lé maire. L'avocat qui reçut, le coup de revolver est à l'hôpital. Il a la mâchoire trouée et quelques dents enlevées, mais son état est satisfaisant, (a) GRECE La réponse de la Tripliçe à la note grecque Rome, vendredi, 17 avril. Une note officieuse dit que le soirs-secrétaire M, Borsarelli, en l'absence du ministre des affaires étrangères, a fait connaître aujourd'hui séparément i aux ambassadeurs d'Angleterre et de Russie et au chargé d'affaires de France l'adhésion du gouvernement. au projet de la Triple-Entente £our la répons© de.s grandes puis-. sances' S la note grecque du 21 février. < Quelques modifications non substâinti&Ues sont proposées à ce projet. Un» communication analogue sera faite aujourd'hui à Berlin et à Vienne aux représentante! de la France, da la Grande-Bretagne et de la Russie. (a) ITALIE Les cheminots Rome, samedi, 18 avril. Les délégués du Syndicat eles cheminots sont de retour à Ancône et d'après le «Gior-na-le d'Italia » lo comité central se réunira cette nuit pour prendre une décision définitive. D'après lé « Giornale », on croit à la grève à Ancône. La nouvelle du «Giomale » est accueillie à Rome avec quelque scepticisme. D'ailleurs si le syndicat déclare la grève on assure étant données les nombreuses défections prévues à l'égard des décisions dit syndicat qu'il sera facile d'organiser un service de trains suffisant, (a) Arrestation d'un espion Rome, samedi, 1S avril. I/:s journaux publient une dépêche de Turin signalant l'arrestation clans cette ville d'un ancien sous-officier italien, accusé de s'être livré à l'espionnage pour, le compte de la France. (a) PAYS-BAS — On mande d'Amsterdam : Le fonctionnaire néerlandais M. Westenenk, nommé par la Porte inspecteur général des réformes 'n Anatolie, partira la semaine prochaine pour Constantinople. (a) ROUMANIE Indisposition du prince-héritier Bukarest, samedi, 1S avril. Lei prince héritier souffre de la grippe. Il gardera le lit pendant quelques jours. .(a) SUÈDE La santé du Roi Stockholm, samedi, 18 février. L'état du Roi s'est sensiblement amélio. ré. Le souverain peut maintenant s'habiller et rester hors du lit une partie de la journée. (a) âP**1*1*—P*B——E—■——j Lettre de Suisse (De notre correspondant.) La session de printemps des Chambres fédérales. — Réorganisation du Conseil fédéral. — Le Parc National. — La loi Sur les fabriquas. BERNE, avril. La session de printemps des Chambres fédérales a été, cette année, particulièrement, laborieuse et féconde en résultats : pas trop de paroles et beaucoup de votes. Dans la séance de clôture, le président du Conseil national, M. de Planta, a fait remarquer, non sans une satisfaction visible, que l'assemblée avait réalisé son programme d'un bout à l'autre. C'est là, je pense, chose assez rare pour qu'on la relève. Le résultat le plus important des délibérations d'avril, c'est, le vote définitif de la réorganisation administrative du Conseil fédéral, qui entrera en vigueur le 1" janvier 1915. Cette réforme était devenue d'une nécessité urgente, l'organisation de notre pouvoir exécutif, vieille de plus de soixante ans, ne répondant plus à l'accroissement continu des affaires. L'une des principales innovations du règlement est que la présidence de la Confédération sera détachée du département politique. Il est bon de rappeler ici une de nos institutions fédérales qui est peut-être unique dans le monde : le président de la Confédération suisse, chef de l'Etat, choisi parmi les membres du Conseil fédéral, est nommé pour une année seulement. Il se charge, en même temps que de la présidence, du département- politique, ce qui a pour conséquence le changement. annuel du chef de ce département que chaque conseiller fédéral dirige à son tour. Il est aisé de discerner les désavantages d'un système imposant un aussi fréquent changement de chef dans un ministère qui chez nous, il est vrai, n'a pas la même importance que dans les grands pays. Mais même ici il est désirable que le département politique soit S dorénavant pourvu d'une direction stable. Les relations avec l'étranger et la préparation des affairés extérieures seront concentrées, plus que-ce n'est, le cas aujourd'hui, au département politique. Celui-ci sera lui-même divisé en trois parties : affaires étrangères; affaires intérieures; commerce, cette dernière division détachée de l'ancien' 'département de l'industrie, du commerce et de l'agriculture, qui devient le département de l'économie publique, dont-les principaux champs d'action sont l'industrie, l'agriculture et les assurances sociales, tandis que le département de l'intérieur ajoute à ses nombreuses activités le service des eaux. Pour la préparation de la législature sur les douanes, des traités' de commerce et des affaires de chemins de fer importantes, il est institué des délégations permanentes composées des chefs de divers départements. Telles sont les réformes essentielles qui entreront en vigueur l'an prochain. J'ai déjà parlé ici de la réserve acquise dans l'Engadine par la Ligue suisse pour la protection de la nature et ia Société helvétique des sciences naturelles. Ce territoire grandiose — 200. kilomètres: carrés — groupe de vallées sauvages et inhabitées qui ferment les sommets abrupts du Piz Quatervals, du Piz Nuna, du Piz Lischanna et du Piz Nair serait particulièrement appro-, prié à la conservation et au libre développement de la faune et de la flore des Grisons. Le chemin de fer de Saint-Mo-ritz à Schuls-Tarasp, inauguré l'été passé, en facilitera l'accès. Il s'agissait» d'intéresser l'Etat à la création de ca Parc National et d'obtenir sa participa? tion. Lst Confédération a passé, avec la commune de Zernez, propriétaire du ■territoire du Val Cluozza, un contrat de servitude pour une durée de 99 ans,: moyennant une redevance annuelle dis 18.200 francs. « L'ensemble des ani-'j maux et- des plantes compris dans le! territoire elélimité par lo contrat serai abandonné entièrement à son dévedop.-i pement naturel et soustrait d'une ma« nière absolue à toute influence humaina qui s'exercerait en dehors du but poursuivi par la création du Parc. » La suis veill-ance du Parc, qui sera pourvu d« chemins et de cabanes, est confiée à une» commission spéciale de-cinq membres,-dont deux nommés par le Conseil fédé-j ral, un par la Société helvétique dea sciences naturelles et deux par la Ligué: suisse pour la protection do la nature.] Dans les deux Chambres, la loi régler mentant le travail dans les fabriques a' été votée en première lecture sans opn\ position, et. les quelques divergence^ qui restent seront sans doute liquidées; durant la session de juin. Toutes les prescriptions pour la protection du travail des. femmes ont-été reçues sanat: autres. La période do chômage" des fem*] mes en couches a été élevée à huit se-t maines. Le projet portait six semaines. Mais ainsi que l'a fait remarquer uni député, la loi de 1877 déjà exigeait huiiij semaines, et c'était une des plus belles conquêtes humanitaires, de cette loi,. C'est à partir de celte époque que âti mortalité enfantine a diminué en Suisjj se. Pourquoi revenir à six semaines | Ce serait reculer. Par contre, 1103 légisï lateurs ont commis la. faute grave dai ramener l'âge d'admission des jeunes filles élans les fabriques- de quinze à| quatorze ans. C'est dommage. Je n'ai pas besoin d'énumérer ici les arguments qui seraient en faveur d'une différence* à cet égard entre les deux sexes et des l'utilité pour les filles de la maison àl s'initier, au sortir de l'école, aux trayj vaux du ménage, plutôt que de passer, des classes à peine terminées à l'atelier,! Pour cet article-là ii n'eût peut-être pa^; été • mauvais de consulter les l'einme^ dont l'influence sur la législation, poùïj être crcculte et discrète, n'en est pas moins insuffisante. Les lois de protection et de prévoyance sociale ru? pow-j raient que gagner à être» élaborées enii collaboration avec elles. M.,. FRANCE 3 Notes du Jour (De notre correspondant.) C'est une question assez intéressante}? que celle de l'irresponsabilité et de l'in® capacité électorale. On connaît le moij célèbre de Victor Hugo : « Le suffrages universel est .vraiment une belle chose,; puisqu'il donne au cocher, qui me conduit a la salle du scrutin, la même va«' leur qu'à moi-même. Nos ■ deux votes-sont égaux 1 » N'y avait-il pas un peu d'ironie dans cette déclaration ? H est, en elïet-, de pi'U me abord, assez choquant, pour un es-i prit philosophique, de constater que lai voix d'un Victor Hugo ou d'un Pasteur, n'a pas plus de valeur que la voix d'un' palefrenier quelconque ou d'une intelli-'1 gence bornée. ' Comme les médiocres sont bien plus nombreux que les génies,,1 on pourrait conclùre que le suffrage universel est la suprématie des imbé* ciles contre les hommes de valeur. Raw sonner ainsi serait méconnaître la fores du raisonnement et de la persuasion. Les hommes de haute intelligence, de droite comme de gauche, s'emploient de» leur mieux à soutenir les opinions, les idées, les théories qu'ils croient les meilleures, et c'est, en. somme, ceux-là' qui forment l'opinion publique qui dé<< ■ cide.en dernier ressort. Il n'en est pas moins vrai qu'un certain nombre d'électeurs sont dans des conditions tout, à fait défavorables pour exercer leur choix et pour nommer des représentants. Cela paraît assez extraordinaire, mais aucune loi ne peut empêcher un fou non interné de voter; les idiots, les crétins, les baveux sont inscrits sur les listes électorales, et nul .ne. saurait s'opposer à ce qu'ils apportent leur bulletin dont la valeur est égale à celle des hommes les plus distingués qui sont la gloire et l'honneur de leur pays. Il a semblé à plusieurs, qu'on devrait songer aux moyens d'empêcher cette- espèce de profanation du scrutin., Quelques-uns voudraient aller même plus loin. A côté de. Imbécillité et- du crétinisms il y a eles individus dont 1 : volonté est oblitérée par l'abus des liqueurs fortes et. par l'alcool. Ce sont des espèces de névropathes qui. sous l'influence du terrible poison, sont incapables de discuter sérieusement, de peser les raisons qui militent en faveur d'une idée ou d'une autre. Ce sont des inconscients et, cependant, ces gens-là votent et leur bulletin a aulant de poids que celui des hommes de talent, de mérite et de valeur. C'est une sorte de paradoxe qui révolte le bon sens. Ces inconscients sont pius nombreux qu'on ne croit. Pas plus tard que tout à l'heure, j'ai vu, dans une réunion électorale, une sorte de brute visiblement dominée par l'alcool, incapable de

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