L'indépendance belge

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s.n. 1918, 15 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 28 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/959c53fz22/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS i BELGE ROYAUSVIE-UNJ : 1 PENNY LE NUMERO CONTÎNENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 5 CENTS r*1"1- -■ . —MM—————M— IIJ II 111— ihiibimuuimjwi ■■ ■ uga—«i m ■ n nm»r»a—i m. i i 1.1 ■ muni 11 ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: SAMEDI 15 JOJN 1913 f7~MOIS, 9 8HILM63 TUDOB HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 U. PLACE DE LA BOURSE ....... ™ ® . . ABONNEMENTS- 6 MOIS. 17 SHILLINGS TEUEPHONE: CITY 39S0 TEL.: 311-57 et 238-75 Efl vents a LandrSS a 3 h. fe Ven&ï'âCSS 14 JU1H ( 1 AN 32 SHILLINGS ' " ~ ~ ' ' : ' T——ï :—:— — ; —— - - LA SITUATION -, Vendredi midi. La bataille de l'Oise,, commencée dimanche matin, et dans l'aquelle les Allemands ont lancé plus de 300,000 hommes, est \ irtuellement terminée. Son objectif le plus immédiat était Com-piègne, cjui, suivant des documents trouvés sur des prisonniers, devait être atteint par la cavalerie teutonne dan*, la : soirée de'dimanche. Malgré les sacrifices inouïs auxquels le général von llulier n'a pas craint d'avoir recours, et après quatre jours de combats acharnés, c'est à peine si les hordes barbares ont couvert la moitié du chemin qui de-\uit les mener dans ce bastion avancé de la défense de Paris, Certes—le fait que cette place soit menacée en est un indice—l'avance ennemie sur la capitale est d'une importance qu'on ne peut nier Mais comme le disait M. Poincaré dans son Message au Président Wilson, si les Alliés, qui en ce moment doivent tenir en échec des forces considérablement accrues par la capitulation russe, vivent les heures les plus difficiles de la g lierre, la rapide formation des unités américaines et l'augmentation incessante des transports maritimes, nous rapprochent sûrement du moment où l'équilibie du nombre sera rétabli. Dès lors, le sort des armes tournera logiquement en faveur des armées alliées, qui, fraternellement unies, prendront une revanche décisive Il faut avoir foi dans nos admirables soidats, dont l'abnégation et le courage ne se sont pas démentis un seul instant au cours de ces quatre années de guerre sans précédent dans l'histoire, tant pour la cruauté des moyens employés par l'ennemi que pour son développement tactique, transformant des hommes libres en termites embourbés. Cependant, après des revers dont ils sont les premiers à éprouver l'importance, leur confiance reste entière et leur combativité n'a jamais été plus ardente qu'aujourd'hui. S'il fallait appuyer cette constatation d'un exemple, noys le trouverions dans la lutte qui s'est livrée ces derniers jours entre Montdidier et Noyon, au cours de laquelle ces-admirables soldats de France ont élevé un nouveau mur d'acier contre la ruée germanique. Sur ce front, les Allemands, en effet, n'ont plus progressé depuis quarante-huit heures, et ont dû rétrograder sur leur gauche, où les Français, dans une réaction énergique, ont réoccupé le village de Mélicocq et la hauteur de la Croix Ricard, sur la rive septentrionale de la Matz, tout en capturant une centaine de prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. Dans la journée de jeudi l'ennemi a lancé une puissante contre-attaque entre Courcelles et un point au nord de Méry. Prises sous le feu des batteries françaises, les troupes d'assaut furent incapables d'approcher des positions convoitées par elles et se rabattirent sur leur point(1rle départ, après avoir subi des pertes très lourdes. Parmi le matériel capturé par nos alliés dans leurs attaques, commencées dans cette région mardi dernier, se trouvent dix ca-no'ns, dont 2 de gros calibre, et un nombre considérable de mitrailleuses. A l'est de l'Oise et au nord de l'Aisne l'ennemi n'a pas poursuivi son effort et la journée d'hier a été relativement calme. N'ayant pas réussi à s'app'ro-i lier de Compiègne par le nord, les Allemands tentent à présent de mai'cher sur cette localité de l'est à l'ouest. Cette nouvelle manœuvre, dans laquelle cinq divisions furent versées au début, n'a obtenu que de très minces résultats, après deux jours de combats obstinés. Kepoussé sur la plupart des points de sa poussée, l'ennemi est parvenu, au prix | cl" sacrifices énormes, à prendre pied dans les villages de Laversine, de Cœu-vres et de .Saint-Pierre l'Aigle, progressant ici d'environ trois kilomètres. Toutes ses tentatives de déboucher de Cœu-vres et de s'approcher de la ferme de la \ erte Feuille, sur la route de Soissons à IJaris, ont complètement échoué. Dans l'après-midi de jeudi les Allemands, qui s'étaient glissés à un moment donné dans les lignes françaises au nord de Corey, sur la lisière orientale de- la foret de Villers-Cotterets, en furent rejetés à la suite d'une contre-attaque, et nos alliés restaurèrent entièrement leurs positions,. Le bulletin allemand, qui attirme qu'au cours de l'offensi\e à l'ouest de l'Oise, le gén. von Hutier a fait 15,000 prisonniers et pris plus de 150 canons, assure que les troupes du général Fritz von Below ont fait jusqu'à présent 1,500 prisonniers au sud de l'Aisne. Comme d'habitude, nous donnons ces chiffres sou^ bénéfice d'inventaire. Il y a eu un duel d'artillerie assez vif dans la région de l'Ourcq, et l'ennemi a livré une violente attaque sur le front de Bouresches-Bors de Belleau. Les troupes américaines dispersèrent sur le champ les colonnes d'assaut teutonnes, leur infligèrent des pertei sévères, et .maintinrent intacts l'ensemble de leurs gains dans cette région. Sur le front de la Marne et entre cette rivière et Reims, il n'y a rien à signaler en dehors d'actions d'artillerie plus ou moins intenses dans la direction de Champlat, au sud-est de Ville en Tardi-nois et du fort de la Potnpelle, à l'est de Reims. Sur les autres fronts de l'offensive allemande il y a eu plusieurs opérations locales, dues à l'initiative de no's alliés. Les troupes américaines, .dont les batteries furent également actives en Wœu-\re, ont fait plusieurs prisonniers au cours de patrouilles effectuées dans le secteur de Cantigny. Les troupes britanniques ont exécuté plusieurs raids fructueux, notamment au sud-est d'Ar-ras et au sud-ouest de Merris, capturant 40 prisonniers, ainsi que six mitrailleuses et un mortier de tranchée, pendant que les Français, à la suite d'une entreprise secondaire, amélioraient leurs positions à l'est du lac de Dickebusch et faisaient une trentaine de p.-Isonnier.si 'De îear côté, les troupes belge-- ont fait une heureuse reconnaissance dans la région de Nieuport, au cours de laquelle plusieurs captifs sont restés entre leurs mains. En Italie, le mauvais temps a entravé les entreprises de patrouilles et a limité les actions d'artillerie, qui ont néanmoins été vives par intervalles dans la région du Tonale, dans les secteurs de la Posina et de l'Astico, ainsi qu'entre la Brenta et la Piave. En Albanie, les Français ont encore accru leurs succès dans la région des monts Kamia et Lenia. Sur leur droite, leurs éléments a\ ancés ont progrés.->é sur le sommet du Koratrop et sur-le mont Kukri. Dans le centre ils ont pénétré dans Sinaprenti, où ils se sont emparés d'une grande quantité de vivres et de munitions. Sur leur gauche ils ont occupé Copes. L'avance réalisée ici par nos alliés s'étend à plus de quinze kilomètres, sur un front de dix-huit kilomètres. Onze villages ont été conquis et le nombre de leurs prisonniers s'élève à 310 offiçiers et soldats. Les événements en Russie pourraient bien subie de profondes modifications avant peu. Jusqu'à présent la politique de Washington était assez indécise au sujet d'une intervention dans les affaires russes. L'accueil fait par la presse américaine à l'appel des cadets, indique qu'une modification sérieuse s'est produite aux Etats-Unis, et il semble bien que le cri d'alarme des démocrates russes non contaminés par l'or allemand soit enfin entendu et qu'une action concertée des Puissances de l'Entente ne tardera plus à être amorcée pour libérer la Russie de l'emprise germanique, aussi bien que de l'anarchie. La réorganisation de l'armée et de la flotte japonaises, les, facilités financières consenties par les banques américaines à la Chine, sont également des indications du mouvement libérateur qui logiquement doit avoir son point de départ en Extrême Orient. Entretemps, les commissaires du peuple de Moscou rappellent les unités de la flotte russe, leur intimant l'ordre de rejoindre Sébastopol {jour les livrer Allemands ! Ce marché serait le résultat d'un chantage, les Boches n'ayant dé-cjanché leur offensive sur la frontière russo-ukranienne que pour avoir un argument de force et contraindre Moscou à livrer ce qui reste de la marine de guerre moscovite. Berlin affirme bien que ces navires, qui seront rendus après la guerre, ne seront pas utilisés ; dans ce cas, il y aurait peu de raison qu'elle s'approprie ces unités. Mais les Lénine, Trotsky et consorts ne sont pas des naïfs; ils n'ignorent pas que l'Allemagne n'a pas A NOS LECTEURS A partir du 21 juin prochain le gouvernement anglais interdira la reprise des numéros invendus, et les marchands de journaux devront limiter leurs achats aux seules demandes de leurs clients réguliers.Nous prions donc nos lecteurs de faire retenir leur numéro chez le même marchand. >■ HIIHWI —IIIH 11 J '■"■WWW LA SITUATION Suite de pai'ole et que les navires russes ne larderont pas à faire leur apparition dans les mers pù ils pourrait être utiles aux Germains, qui, s'ils attendent, ce moment, profiteront du moindre prétexte pour justifier- cette . nouvelle félonie. Les Alliés trouveront là une nouvelle raison à une intervention militaire en Orient. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE ALLEMANDE Les Américains à Bouresches L'attaque livré© sur Bouresches, au nord-ouest de Château-Thierry, dans la nuit de mercredi, a-été si violente qu'on pouvait s'attendre aux plus graves événements, et un rapport reçu au quartier général signalait que oe village était occupé par les Allemands. Un major se rendit aux renseignements pour s'assurer de la réalité du fait-ci- rencontra un officier qui avait participé à la défense du village. "— Les Allemands sent-ils à Bouresches? questionh;. le major. — Oui, monsieur." répondit l'officier. Il y eut un moment de lourd silence, puis l'officier d'état-major demanda si l'ordre de ne pas permettre aux Allemands .de rester daû- Bouresches i)_'.a,vait pas été donné. La reponse étant affirmative, le major s'exclama: "-— Pourquoi donc les avez-vous laissés là, alors?" Et l'officier répondit avec un flegme imperturbable : — Le détachement d'enterrement n'est pas encore arrivé, Monsieur !" OPERATIONS NAVALES Dreadnoughts autrichiens torpillés Un télégramme de Vienne dit qu'il est officiellement admis que le cuirassé autrichien "Svent Istvan" a été perdu au courA d'un voyage nocturne dans l'Adriatique. Plusieurs officiers et 80 hommes d'équipage sont manquants. C'est l'un des deux cuirassés du type "Viribus Unitus" attaqués avec tant d'audace le 10 juin par deux petits torpilleurs italiens. L'autre cuirassé avait également été atteint par une torpille. Le "Svent Istvan" avait un déplacement de 20,000 tonnes et possédait une vitesse de 20 nœuds. Steamer armé britannique coulé L'Amirauté britannique annonce qu' un steamer britannique armée a été torpillé et coulé par un sous-mariii allemand le 5 juin. Sept hommes manquent et sont présumés noyés. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité alliée Les aviateurs britanniques ont, dans la journée du 12 courant, détruit 15 aéroplanes ennemis sur ie front français. Ln appareil britannique est manquant dans ce secteur. Sur le front britannique ils ont détruit cinq appareils et en ont perdu deux. Vingt-deux tonnes de bombes ont été jetées sur les lignes de chemins de fer à Court-rai, Armentières et. Cliaulnes, le dépôt de munitions à Ba-paume, les docks de Bruges, etc. T;es raids ont aussi été exécutés contre le chemin de. fer à Metz-Sablons. Le 13, les aviateurs britanniques ont attaqué la gare de Trêves, les usines et la station de Dillingen (près Saarebriick), les usines et la station de Hagendingen (nord de Metz), avec de bons résultats. Un aéroplane ennemi a été détruit au cours de ?es raids et d,eux ont été forcés de d6s-sendre. Un appareil britannique n'e;fc pas rentré. Les aviateurs français ont jeté mercredi 16 tonnes de projectiles dans la sone de bataille et en ont jeté 25 dans la nuit de mercredi à jeudi. Sept appareils Dnt. été détruits et neuf forcés à dépendre, désemparés. 55 raids en un mois Au cours du mois de mai, les aviateurs britanniques ont es.éjuté 55 raids sur le^ villes suivantes: isensdort (Z), (Jobienz (1), Cologne (1), Courcelles (2), Dieden-liofen-Thionville (14), Esch (1) Hageii-dingen (1), Karlsruhe (1), Ka,rthaus (3), Kreuzwald (4), Landau (2) Mannheim (3) Metz (2) ' Metz-Sablons (15), Saarebriick (2), Spittek (1). 2 aviateurs français tués à Hounslow Arrivant de France mercredi, deux aviateurs français, le capitaine Pierroti et le lieutenant Rousseau, ont été tués par la chute de leur machine à Hounslow, alors qu'ils étaient à 400 mètres de leur destination. Des témoins disent que l'appareil semblait fonctionner parfaitement lorsqu'étant arrivé en vol plané a 75 mètres du sol en vue d'atterrir il :e retourna sur l'aile et tomba comme une pierre sur le sol. Les deux aviateurs étaient morts quand on s'en, approcha. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les Alliés défendront la ligne de Mourmanie Il ne reste aux Alliés pour communiquer avec la Russie d'Europe, qu'un seul port, c'est celui de Kola, car Arkhangel n'est guère practicable que pendant cinq mois de l'année.' Une seule voie conduit à ce débouché unique, c'est la ligne de Mourmanie, qui, sur certains points/ passe assez près de la frontière finlandaise. On conçoit que la grande ambition des Allemands, installés en Finlande, a été, dès le début, de s'emparer dé dette voie si importante. Dans ce but, de pair avec les opérations purement militaires tendant à expulser de Finlande les détachements boishévistes les Allemands se livraient dans le pays à des intrigues politiques avec l'intention d'accaparer tout le. pouvoir et de supprimer toute indépendance des autorités .finlandaises. Devant ces manœuvres inquiétantes,lés gouvernements alliés 11e sont pas restés inactifs. U y a quelques jours, le représentant de la République à Helsingfors prévenait le gouvernement des blancs que la France, qui avait reoonnu l'indépendance de la Finlande, considérerait sa déclaration comme nulle et non avenue si, par suite des intrigues allemandes, on imposait aux Finlandais un régime contraire aux vœux de la population . Ce premier avertissement est complété aujourd'hui par une. nouvelle note qui spécifie que les Alliés ne considéreront-plus la Finlande comme un Etat neutre en cas de violation de la voie ferrée de Mourmanie. Voici la dépêche de Stockholm qui nous annonce cette nouvelle démarche : "Le correspondant à EWlsingfors du "Stockholmstidningen" annonce que le consul français a informé le Sénat finlandais que tout acte hostile de la part d'un Finlandais contre le chemin de fer ; mourman serait considéré comme une violation de la neutralité. Les cadets demandent notre intervention Depuis quelques jours, les nouvelles de Russie indiquent un mouvement violent et général contre le pouvoir des Soviets. Cet état de choses favorise l'action des éléments d'ordre qui ont à leur tête le parti cadet. Voici la dépêche de Stockholm que nous recevons à ce sujet : "On mande de Moscou que le 28 mai a eu lieu dans cette ville un important congrès du parti cadet qui. a réuni une centaine de délégués de Pétrograd, de Moscou et de la province. "Le congrès s'est occupé des questions de politique intérieure et extérieure, et a voté une résolution en faveur de l'union de tous les partis modérés de droite et de gauche dont l'action commune pourra seule mettre un terme à l'anarchie. La partie de la résolution relative à la politique extérieure demande la continuation d'un accord étroit avec les sou-vernements de l'Entente et réclame leur intervention armée."—Le "Matin." LE TUNNEL SOUS LA MANCHE l-Sir A. Fell, président du comité formé à la Charnbre des Communes pour l'étude du Tunnel sous la Manche, a donné hier une conférence à la Royal Society of Arts sur "Londres et le Tunnel sous la Manche." Le but en était de montrer comment l'avenir de Londres et celui du "pays entier dépendent de la construction d'un chemin de fer sous-marin entre l'Angleterre et la France. Si ce tunuel était construit, des trains express pour- • raient, sai^s difficultés ni différences d'écartement dans les voies, traverser la Franchi» .-'logique et l'Italie, l'Alie-ma^rijdrT'Autriche et la Turquie jusqu'à Constantinople. Après la guerre, de * grandes rivalités pacifiques se produiront entre les pays d'Europe, et si Londres reste isolé, une autre capitale se trouvera pour recueillir les bénéfices de la situation nouvelle. Cette capitale pourra être Paris ou Vienne, ou même Berlin ou Bruxelles, mais il faut qu'elle soit un centre de chemins de fer où passeront tous les grands express du monde. Pour gagner ûn tel centre, les passagers des Etats-Unis^ du Brésil, de l'Argentine et des autres riches Etats de l'Amérique du Sud iront directement à Cherbourg,' Rotterdam ou Hambourg. Pour que Londres ne soit pas ainsi évité, il n'y a qu'un moyen: le tunnel sous la Manche. AUTOUR de la GUERRE* ÉTATS-UNIS — C'était hier l'anniversaire de l'arrivée des premières troupes américaines en France. À cette occasion le Président Poincaré a adressé un message au Président Wilson et au général Pershing, qui commande les troupes américaines en France. ' —Dans le but de pourvoir aux besoins des armées alliées et des populations civiles de Grande-Bretagne, de France et d'Italie, l'administration des vivres a demandé au peuple des Etats-Unis de limiter la consommation du bœuf. Jusqu'au 15 septembre les familles sont priées de 11e pas acheter plus de 20 onces de bœuf par semaine et par personne. FRANCE -—• Suivant le "Petit Journal," une prvpositioi, d'oéobîl-i deitA srrvi-œ.-' postaux aériens, l'un entre Paris et Saint-Nazaire et l'autre entre Paris, Marseille et Nicej est à l'étude. -—- Il résulte d'une visite de la Commission de recrutement aux colonies françaises dans l'Afrique Occidentale que la proportion des engagements volontaires parmi les familles des principaux chefs indigènes est considérable. Le recrutement est terminé à présent dans certaines colonies, tandis que dans d'autres il est en plein développement-. — Le professeur Pozzi, le célèbre chirurgien français, membre de l'Académie de Médecine, a été tué jeudi soir par un homme qui s'est introduit dans son appartement et lui a tiré trois balle'-dans la tête et le corps puis s'est fait sauter la cervelle. Le meurtrier, dont les mobiles sont inconnus, est un nommé Machu. GRANDE-BRETAGNE — Interpellé à la Chambre des Communes sur la situation actuelle des banques allemandes en Angleterre. M. Bo-nar Lavv a déclaré que depuis quatre ans ces banques n'ayàient pas été ouvertes pour affaires, sauf pour terminer des transactions d'avant-^uerre et pour exc- ' cuter les ordres'donnes par les tribunaux et le Board of Trade pour la misé sc-us séquestre de titres ennemis. Sir J. But-cher demanda s'il y avait des raisons de supposer que la liqiridation de ces banques pourrait être terminée dans six mois ou un an. Une grande surprise1 se manifesta, dit le "Times," lorsque M. Bonar Law répondit qu'elles ne pourraient être liquidées avant la fin de la guerre sans grandes pertes. — Des rapports sont publiés par quatre comités départementaux désignés par le' Board of Trade pour examiner 1p. situation des différentes industries britanniques après la guerre, particulièrement au point de vue de la concurrence internationale. Tous ces rapports recomman- • dent l'interdiction, après la guerre, de l'importation de marchandises ennemies, si oe n'est moyennant licence. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 35 matin. Au cours de la nuit des raids heureux ont été exécutés par nous dans ie voisinage de Neuville-Vitasse et de Gi-venchy-lez-La Bassée ; des rencontres de patrouilles se sont terminées à notre avantage au sud-ouest de Gavrelle et au nord-ouest de Merville. Comme résultat de ces différentes rencontres, nous avons capturé plusieurs prisonniers et deux mitrailleuses.. &9e anné® 4 ^ No

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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