L'indépendance belge

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s.n. 1918, 07 Januar. L'indépendance belge. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/154dn40n7z/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : 1 iiuni 7 ,1A MVIF S? IQIft (3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.i E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. ^ ... ABONNEMENTS : • 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. téléphoné: city 3960 télé.: 311-57et238-75 En vente à Londres à 3'h. le samedi S janvier U AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Samedi, midi. Les négociations de Brest-Litovsk ont * fait l'objet hier d'un débat au Comité central du Reichstag. Le chancelier von Hertling a mis au courant les députés présents de la marche des négociations et a exprimé le désir de recevoir "des suggestions de la part des représentants du peuple." Remplaçant le baron von Kuhlmann, reparti pour Brest-Litovsk, le baron von dem Bussche, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a fait l'historique des négociations. Il a fait ressortir les difficultés qu'il y a, pour une coalition, de négocier avec une seule puissance et a fait allusion aux "inconvénients de négociations conduites au grand jour et qui permettent aux membres de l'Entente de mettre obstacle aux pourparlers, par la publication de fausses nouvelles." Le baron von dem Bussche a rappelé ensuite les six points (en réalité, il y en a quinze) qui constituent la base' des propositions russes, et le soulèvement, par les délégués russes, de questions territoriales, qui ont fait naître des "difficultés spéciales. Les Russes, ajouta-t-il, demandèrent que l'expérience du droit des peuples de statuer sur leur sort fût faite immédiatement et maintinrent leur point cfe vue en ce qui concerne la Finlande, se déclarant prêts à reconnaître l'indépendance de la Finlande si celle-ci la leur demandait. (Entretemps la Suède a reconnu la République finlandaise et celle-ci va-entrer en pourparlers avec le gouvernement de Pétrograd.) Le sous-secrétaire d'Etat termina son exposé en donnant des détails sur des questions territoriales et économiques', mais, prudemment, les télégrammes de Berlin passent cette partie du discours gous silence. Un membre du Centre catholique approuva, ajoutent les dépêches, l'attitude du gouvernement dans son ensemble, et fit observer que le but de l'Allemagne devait être, non seulement d'arriver à* un accord avec le gouvernement bolshé-viste, mais de conclure une paix durable avec le peuple russe et de prévenir toute guerre dans l'avenir. Il,estima que les corps constitutionnels existant actuellement en Pologne, en Lithnanie et en Courlande, basés sur la loi, représentent en fait l'expression de la volonté du peuple dans ces territoires. (Ce qui équivaut à adopter le point de vue des délégués allemands, qui prétendent que le référendum des populations polonaises et lithuaniennes est superflu, puisque certains officiels — pour la plupart agents au service de l'Allemagne — ont demandé l'annexion à l'Allemagne.) Quant au délégué socialiste, il a exprimé l'avis qu'il était dans l'intérêt de l'Empire de reconnatîre le principe du droit des peuples de déterminer leur sort. "La vie politique dans les territoires occupés est, dit-il, obstruée par la pression militaire, qui, tout d'abord, devra disparaître. Les négociations sur la frontière de l'Est doivent être menées à bonne fin, telle est la volonté des représentants du peuple allemand et de la nation allemande elle-même." La discussion a été, ensuite, ajournée à vendredi, et, s'il faut en juger d'après certains symptômes, les éléments panger-manistes et annexionnistes sont parvenus à imposer leurs vues au Chancelier. On nous annonce, en effet, que le Chancelier, ayant fait part au Comité du Reichstag du désir des délégués ràsses de voir les négociations transférées à Stockholm (d'autres versions parlent de Copenhague et de Berne), aurait déclaré qu'il était inadmissible pour l'Allemagne de laisser le gouvernement russe lui dicter des conditions et que le transfert des pourparlers à Stockholm ferait naître des difficultés extraordinaires. En conséquence, le baron von Kuhlmann a reçu pour instructions de rejeter cette proposition, de même que celles relatives à l'évacuation de territoires et le référendum des populations polonaise et lithuanienne ! Le Chancelier aurait déclaré catégoriquement que l'Allemagne pouvait attendre avec confiance le développement des événements, appuyée sur "son bon droit, ses intentions loyales (sic) et sa forte position." Enfin, M. von Hertling aurait ajouté que l'Allemagne poursuivra les négociations aveo les délégués de l'Ukraine ! Cet&e dernière pointe est destinée à susciter la jalousie des Bolshévistes et à leur faire comprendre qu'en somme ils ne représentent qu'une partie de la Russie. Le conflit d'opinions, qui était inévitable, à moins que l'un des deux groupes de négociateurs ne fût décidé à jouer la ccftnédie, a donc éclaté, et les pourparlers de paix pourraient bien être définitivement rompus. Déjà les Bolshévistes font machine en arrière. Us cherchent à se rapprocher de l'Entente, et s'efforcent d'éviter le danger intérieur qui les menace du fait de la désaffection dans leurs propres rangs et de l'ampleur que .prend le mouvement ukrainien et cosaque. On annonce de Pétrograd que le Conseil. des Commissaires du Peuple a fixé le 18 janvier comme date de la réunion de l'Assemblée Constituante, à condition que le nombre total des membres présents atteigne 400, et cette mesure va permettre sans doute aux Puissances de l'Entente de prendre une décision en ce qui concerne le gouvernement bolshé-viste, que, pour d'excellentes raisons, elles hésitent à reconnaître tant que l'Assemblée Constituante n'a pas eu l'occasion de se prononcer mais qui, cependant, constitue, en ce moment, la seule force qui domine en Russie. Le bruit court que le Japon aurait reconnu déjà le gouvernement léniniste et que la Grande-Bretagne le suivrait dans cette voie, mais nous croyons que ces bruits sont infondés, car dans cette question les Alliés agiront certainement de commun accord. Il serait impolitique et imprudent de reconnaître le gouvernement léniniste avant la convocation de l'Assemblée Constituante, mais_ rien n'empêche les Alliés de s'aboucher, officieusement, avec les Bolshévistes, qu'il vaut mieux, de toute façon, nous concilier que de les buter. Car, majorité ou minorité en Russie, ils peuvent nous être d'un grand secours contre les Puissances Centrales, surtout si oelles-ci, suivant les conseils des pangermanistes, veulent donner à la Russie le "knock out" qu'ils préconisent. L'impérialisme allemand est capable, par ses fautes, de cimenter à nouveau 1<; bloc russe que la Révolution a fait sauter, et à faciliter la constitution de la Fédération des Etats-Unis de Russie, qui serait la solution la plus logique et la plus pratique de la crise russe. Car si les Allemands s'imaginent pouvoir conclure un arrangement séparé avec l'Ukraine sur les bases du programme de Brest-Litovsk, ils se trompent. Le correspondant du "Times" à Pétrograd, actuellement à Londres, parle d'une offre allemande de reconnaître la Rada ukrainienne en échange de la fourniture de denrées alimentaires (à l'Allemagne) et de la reconnaissance des intérêts économiques de l'Allemagne en U-kraine, et il assure qu'aucune de ces propositions n'est au goût des Petits Rus-siens. Il invite les Alliés à assister l'Ukraine et à ne pas se "compromettre" avec les Bolshévistes pour éviter d'obliger l'Ukraine et les cosaques de souscrire aux offres allemandes. Mais le correspondant du "Times" est plus royaliste que le roi, puisque, d'après une dépêche Reuter, les délégués de l'Ukraine arrivés à Brest-Litovsk ont dit, tout en déclarant que leur gouvernement était prêt à diriger sa propre politique étrangère, que leur désir était de voir conclure, le plus rapidement possible, une paix démocratique, ajoutant qu'ils espéraient être à même d'agir "d'accord avec les délégués bolshévistes" au cours des négociations de paix. Nous le répétons, il n'y a pas lieu, pour les Alliés, de redouter le développement des affaires en B,ussie. Par la force même des choses, celles-ci ne peuvent que tourner à la confusion de nos adversaires, qui restent, malgré leurs masques, les ennengs jurés de la démocratie. Rien de particulier n'est signalé des différents fronts, à part quelques raids allemands du côté de Cambrai, des raids aériens franco-anglais en Lorraine, et une nouvelle avance du général Allenby au nord de Jérusalem. * * * Au moment de mettre sous presse, un télégramme de Berne nous annonce qu'aucun des délégués russes (bolshévistes) ne s'est trouvé au rendez-vous de Brest-Litovsk, ce qui confirmerait la rup-, ture des pourparlers. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Ramscappelle bombdrdé Le communiqué du G. J.G. belge d'hier dit : Au cours de la journée l'hier, il y a eu une faible activité d'arrtii. "ie. Dans la nuit Ramscappelle a été violemment bombardé à l'aide d'obus chargés de gaz. La journée a été calme. Des aviateurs ennemis ont jeté des torpilles et de bombes vers un de nos hôpitaux dans la régions d'Adinkerke. EN PALESTINE L'avance vers le Nord continue Londres, vendredi soir. — Le général Allenby signale une nouvelle avance sur-une distance de 1,600 mètres de sa ligne au nord de Jérusalem. Les troupes britanniques se trouvent à présent à 20A kilomètres de Jérusalem, sur la route de Shechem. Afuleh, dans la plaine d'Es-draelon, à la jonction de la ligne de Haifa à Damas et de la nouvelle voie stratégique allant à Beersheba, a été bombardé avec succès. OPERATIONS NAVALES Un combat au large de la côte britannique Des détails ont été reçus au sujet d'un engagement qui a eu lieu récemment, au- large de la côte, entre un sous-marin et déux bateaux marchands, et au cours duquel, croit-on, le sous-marin a été coulé. Le sous-marin lança une torpille sûr l'un des navires, mais le manqua. Le navire répondit par une canonnade et fut assisté par le second navire. D'autres torpilles furent lancées par le sous-marin dont les canons entrèrent également en action contre les deujc navires. Un de ceux-ci eut la cheminée perforée, mais l'autre ne subit aucun dommage. Un grand n'ombre de coups furent échangés, mais pas un homme des navires marchands ne fut blessé. Enfin, le sous-marin disparut sous l'eau, apparemment troué. OPERATIONS AERIENNES Raids britanniques et français Dans la nuit du 3 au 4 janvier plus de 300 bombes ont été jetées sur six aérodromes ennemis, y compris l'aérodrome de Gontrode, par les aviateurs britanniques, qui firent également des raids fructueux sur les usines de Mezières-lez-Metz, les communications ferrées à Woippy et la jonction de chemins de fer à Saint-Privat, dans les environs de Metz Dans la journée de jeudi les pilotes français ont bombardé les usines de Rombach, d'Arneville, etc., sept tonnes et demi d'explosifs ont été jetées au cours de ces expéditions. Les " As " français La première liste des " As " français ayant abattu au moins dix appareils ennemis au-dessus des lignes alliées, vient d'être publiée. Elle signale: Le lieutenant Nungesser, -avec 30 victoires à son actif ; le capitaine Heurteaux, avec 21 victoires ; le capitaine Deullin ; les sous-lieutenants Forick et Madon, avec 19 victoires chacun ; le capitaine Pinsart, avec 16 victoires ; le sous-lieuténant Luf-bery, avec 15 victoires ; les sous-lieutenants Navarre, Chaput, J ailler et Boyau, avec 12 victoires chacun ; les sous-lieutenants Tarascon et Artoli, avec 11 viètoires chacun ; et le lieutenant et le sous-lieutenant Guérin, avec 10 victoires chacun. Trévise et Padoue bombardées De nombreuses bombes ont de nouveau été lancées par des aviateurs ennemis sur Trévise et Padoue. Quelques incendies se sont déclarés à Padoue, qui fut violemment attaquée pour la quatrième fois. LEURS GUERRE ~ La Belgique doit rester allemande . Le conseiller privé Zitelmann a parlé au congrès des associations féminines, . de Bonn, du sort de la Belgique. L'avenir de la Belgjque est pour nous, a-t-il dit, la question la plus importante parmi celles de nos buts du guerre, et, en même temps, l'enjeu pour lequel combat l'Angleterre. Nous ne devons pas nous laisser guider, dans cette question, par des amabilités ou par les pensées de faire le bonheur du monde, car chaque concession serait considérée comme une marque de faiblesse. Une Belgique redevenue indépendante nous serait cent fois plus hostile que celle d'avant la guerre. Elle servirait de terrain de manœuvre à nos ennemis et faciliterait l'invasion des territoires industriels rhénans par leurs aviateurs. De même nous ne sommes pas obligés de rétablir la Belgique, attendu que c'est elle la première, qui a rompu la neutralité. Il serait cependant funeste de I'incorpérera la Prusse ou de l'annexer comme Etat confédéré allemand, parce que les députés belges au Reichstag ou les représentants de la Belgique au Conseil fédéral agiraient toujours contre les intérêts de l'Etat. La Belgique devrait plutôt être divisée en deux parties, flamande et wallonne, et nous être soumise militairement, diplomatiquement et économiquement. Notre protection, du côté militaire, serait garantie par notre droit à l'occupation des points importants, surtout le long de la côté et de la ligne de la Meuse, et par la disparition de l'armée belge. Les représentants de l'Allemagne à l'étranger seraient en même temps les délégués de la Belgique. L'adhésion de la Belgique au Zollverein ou bien encore un traité de commerce assurent l'égalité de traitement pour le commerce et l'industrie des deux nations et introduisant la protection légale du travail allemand en Belgique, nous,donneraient les sécurités économiques nécessaires. Naturellement, la séparation des Flamands (avec Bruxelles comme capitale) et des Wallons en deux Etats serait nécessaire. Ce qui adviendrait du Roi est parfaitement indifférent ; il pourrait abdiquer en faveur de son fils qui, par sa mère, a du sang allemand dans les veines. Rien ne s'opposerait non plus à ce que les deux Etats, flamand et wallon, fassent l'objet d'une Union Personnelle.LES ALLEMANDS ET LE CONGO BELGE La presse allemande fait grand état d'une conférence, donnée par un certain lieutenant Baumann à Munich devant le Roi de Bavière, dans laquelle il a rendu compte de ses voyages dans la région des lacs Victoria et Tanganyika. A cours de sa conférence, disent les "Munchner Neueste Nachrichten," le lieutenant Baumann a fait remarquer que "nulle part les blancs ne sont à un niveau aussi inférieur à la moyenne de la civilisation qu'au Congo belge." Cette appréciation dédaigneuse de nos vaillants coloniaux dont l'intelligence et le courage rivalisent pour faire de notre colonie une source de richesses inestimables, ne vaut pas d'être relevée. Elle est inspiree par la convoitise qui anime tous les coloniaux allemands £ l'égard de notre vaste empire colonial, et à laquelle le lieutenant Baumann n'échappe pas. Il en a fait d'ailleurs l'aveu en ces termes très explicites'et qui se passent de tout commentaires : "Si nous rendons la riche Belgique, il faut souhaiter que les vastes régions congolaises nous soient laissées en compensation. L'Afrique du Nord sera aux Français et aux Italiens parjures, l'Afrique du Sud aux Anglais, mais le cœur du continent doit nous appartenir." LES EVENEMENTS EN RUSSIE -et» Trotsky et les Alliés Le "Times" donne ce jour, de son ancien correspondant à Pétrograd, une lettre que les gens crédules feront peut-être bien de méditer. L'auteur rappelle que Trotsky, nommé ministre des affaires étrangères, attaque vigoureusement les gouvernements alliés et blâme les démocraties alliées parce qu'ils ne renver-. sent pas ces "gouvernement impérialistes." Les démocraties alliées ne l'écou-tent pas. D'autre part, l'Ukraine, les cosaques et les Sibériensi (pour ne pas parler que de ces Russes-là) ne veulent rien entendre d'une paix faite à Berlin. Alors M. Trotsky change d'attitude et les vantardises au sujet des succès de Brest-Litovsk sont remplacés par des paroles d'indignation et de juste colère contre les négociateurs allemands. Quelle sincérité y a-t-il dans cette attitude Au point de vue politique, les bolshévistes prévoyant la faillite d'une paix séparée, cherchent à entraîner les Alliés dans les négociations. Eux et leurs adhérents à l'étranger adoptent une.attitude d'innocence bles.sée. Ils feignent de voir maintenant seulement que les Allemands n'abandonneront pas leurs conquêtes pour les beaux yeux des avocats des do.ctrines de "non annexion" et de "libre-disposition," et ce nouvel avatar coïncide avec la nomination d'un ambassadeur bolshéviste à Londres et une campagne est menée dans la presse pacifiste en Angleterre pour voir reconnaître le régime bolshéviste de Pétrograd. On saisit l'occasion du départ de sir George Buchanân pour conseiller la nomination d'un nofivel ambassadeur qui sympathise ! avec les idéaux bolshévistes, et la sympathie de la Grande-Bretagne pour la Russie est ainsi exploitée dans l'intérêt des bolshévistes, c'est-à-dire de ceux-là même qui ont amené la ruine du pays et de ses armées. C'est évidemment jouer dans les cartes de Trotsky et de Kuhlmann et décourager nos alliés en Russie. Au point de vue militaire, les bolshévistes n'ont jamais cessé de faire tous leurs efforts pour détruire le pouvoir combattant des armées russes; en juillet ils arrêtèrent délibérément l'offensive en Galicie ; ils empêchèrent Kerensky d'adopter les mesures proposées par Korni-loff pour rétablir la discipline. Ils opèrent encore maintenant dans le sud ; non seulement les armées bolshévistes ne peuvent ni ne veulent défendre le pays, mais on prive les Ukraniens des moyens de défense en détruisant les dépôts de munitions tandis qu'on fait sauter des trains de cosaques et qu'on assassine leurs généraux. L'Ukraine ne désire pas faire la paix avec l'Allemagne aux conditions qu'on lui propose, mais si les Alliés ne la soutiennent pas où adoptent une politique de compromission avec les bolshévistes, la Rada pourrait devoir céder, ainsi que les cosaques. Le petit jeu de Trotsky n'est pas terminé. S'il parvient à y attirer les Alliés, il se jouera d'eux en les excitant les uns contre les autres. Le mieux est de ne rien avoir à faire avec lui. AUTOUR de la GUERRE FRANCE — Le gouvernement français a décidé do suspendre temporairement l'importation du café, sauf en ce qui concerne les quantités déjà en route. Afin de prévenir une hausse des prix, le gouvernement a fermé la bourse du café au Havre. ' GRANDE-BRETAGNE — M. Albert Thomas, ancien ministre des armements français, a fait une visite' î» Londres'hier. Il a déjeuné avec M. Lloyd George, et le soir il a dîné avec le général Sirmts. Dans la journée il a eu des entrevues avec lord Milner et avec M. Arthur Henderson. — De nombreuses boucheries de Londres ont été fermées vendredi parce que les bouchers n'étaient pas parvenus à obtenir de la viande au marché. A l'extérieur des boucheries ouvertes de nombreuses queues se formèrent et de nombreux clients ne purent être servis. 4,000 moutons ont été retirés des frigorifères à Smithfield, avec l'autorisation du gouvernement, à condition qu'ils soient répartis parmi les districts plus pauvres d'East-End; mais même cette quantité sera insuffisante. Il est recommandé à tous ceux qui peuvent se permettre d'acheter de la volaille ou du poisson de 1" faire afin d'épargner le plus possible de viande. GRECE — Lukas Roufos, ancien gouverneur-général de la Crète après la première guerre balkanique, et qui, vif partisan de M* Venizélos, passa en 1915 à la faction royaliste, a été arrêté le 31 décembre par ordre d'une Cour martiale. Il était devenu l'ennemi juré de son ancien chef et avait été l'un des instigateurs des excès de décembre 1916 contre les soldats alliés. Sa maison était devenue le lieu de rendez-vous de t'ous les pro-allemands. W anne"« No ©

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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