L'indépendance belge

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s.n. 1916, 30 August. L'indépendance belge. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sn00z7263f/
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87ème année. No 205 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI Î ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : rtJDOR HOUSE TUDOR ST.. LONDON. E.C. U' PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE : CITY 3960. TELEPHl : { 238-7 5 ^ MERCREDI 30 AOUT 1916. En vente à Londres à 3 h. le mardi 29 a eut. 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS :■ 6 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 1 AN. 32 SHILLINGS. ) LA SITUATION. Mardi, midi. Les excellentes nouvelles que nous faisions entrevoir hier ne se sont pas {.lit attendre. La Roumanie a déclaré la guerre à l'Autriche-Hongrie, ce qui entraîne fatalement la guerre avec les alliés de celle-ci, Allemagne, Bulgarie et Turquie. Bien qu'attendue, la nouvelle a produit chez les Alliés la plus vive satisfaction, en même temps qu'un sentiment de soulagement, car les problèmes de la politique balkanique ont mis à une dure épreuve, la patience du public. Cette fois, les dés sont tombés. L'heure de la Roumanie a enfin sonné, et c'est le glas dès Puissances Centrales I qu'elle sonne. On dit que le ministre d'Allemagne, reçu en audience par le roi Ferdinand , avant la réunion du Conseil de la Cou-i ronne, au cours duquel la décision d'entrer en guerre a été prise, a supplié le souverain, "avec des larmes dans les I yeux," de maintenir la neutralité, disant qu'un Hohenzollern ne devait pas faire la guerre à un autre Hohenzollern ! Mais Ferdinand de Roumanie est un monarque constitutionnel, soucieux de ses devoirs vis-à-vis de son peuple et qui place l'intérêt de son pays avant les sentiments de famille. Il a répondu au i représentant du Kaiser qu'il agirait "en •conformité avec la volonté de la nation." Celle-ci, par la bouche de ses représentants autorisés et de ses chefs responsables, s'est nettement prononcée en faveur de la participation à la guerre qui, seule, lui permettra la réalisation de pro-I jets longtemps caressés et venus enfin à maturité. La Roumanie, on le sait, a, comme la France et l'Italie, sa terre "irfedente" : la Transylvanie, qu'elle entend réunir à la grande patrie roumaine en l'arrachant | à ses oppresseurs autrichiens. Avec le I concours des Alliés, il lui sera facile de I satisfaire cette légitime ambition, tout i en contribuant à l'écrasement des Tuis- ■ sances Centrales, ennemies jurées des pe-I tites nations. Le concours militaire de la Roumanie 1 sera d'une incontestable utilité aux Al-K liés. Se produisant au moment psycholo-I gique où nos ennemis, attaqués de tous I côtés, ont grand'peine à se défendre et [ se montrent incapables de prendre une t offensive sérieuse, il peut avoir des I conséquences d'une portée incalculable. [ Non seulement son armée—600,000 [ hommes admirablement entraînés et I équipés—vient grossir les rangs des I armées alliées, mais la Russie va pou-I voir, en passant par territoire roumain, I (tourner le flanc droit austro-hongrois, I déjà fortement ébranlé par le général I Lechitsky, et envahir la Hongrie, cepen-I dant que les Roumains entreprendront, I sans doute aussi avec le concours de con-I tingents russes, le châtiment des Bul-I gares, qui payeront cher leur félonie et I seront contraints, avant longtemps, de I se rendre inconditionnellement. Déjà I les hostilités ont commencé et le commu-I niqué de Vienne annonce une attaque I surprise " traîtresse " des Roumains con-I tre les passes hongroises Roter Turn ■ (menant à Hermannstadt) et Predea I (allant à Kronstadt), et qui, avec h I passe Vulkan, constituent les trois por I tes taillées dans les Alpes transylvanien I nés, séparent la Roumanie de la Tran I sylvanie. Il s'ensuit que le front oriental, limite I jusqu'à présent par les Carpathes, se I jtrouve étendu du coup jusqu'au Danube. Ce sont là les seules informations qu: nous soient parvenues jusqu'à présent au sujet de la participation roumaine aux opérations générales, mais on voit dès à présent que la stratégie renmaine s'inspire du j'ian d'ensemble des armées alliées. D'ailleurs, le gouvernement roumain indique, parmi les raisons qui l'ont décidé à intervenir, celle de contribuer à raccourcir la guerre mondiale, les autres étant la réalisation de son idéal national et l'intérêt des populations roumaines vivant sous le sceptre austro-hongrois. Un télégranîme d'Amsterdam dit que l'Allemagne a déclaré à son tour la guerre à la Roumanie, "qui a déchiré les traités qu'elle avait conclus avec les Puissances centrales," mais la nouvelle n'est pas encore officiellement confirmée. La décision de la Roumanie semble avoir moins surpris Budapest et Vienne que Berlin, et la presse officieuse allemande, inspirée par la* Wilhelmstrasse, a cru jusqu'à la dernière minute, ou tout au moins a fait semblant de croire, que l'orage était heureusement détourné. Certains faits ont contribué sans doute, pour une large part, à étayer cet optimisme, et le " Berliner Tageblatt " a enregistré avec satisfaction, l'autre jour, l'importante commande de rails (d'une valeur totale de quatre millions) placée par les chemins de fer roumains chez le Syndicat de l'acier allemand. Jusqu'à la dernière minute, pour ainsi dire, la Roumanie et les Puissances centrales ont échangé leurs produits, la Roumanie recevant du fer et des produits chimiques, l'Allemagne et l'Autriche des céréales. Ce n'est que le 20 août que 1' " Indépendance Roumaine " a annoncé que le gouvernement avait interdit l'exportation de la récolte d'avoine et d'orge, et la " Gazette de la Bourse " de Pétro-grad se plaignait, il y a quelques jours encore, de ce que, alors qu'on annonçait la mobilisation de l'armée roumaine, le blé roumain continuait à être envoyé à nos ennemis. Tout cela, on le voit, n'a pas empêché les hommes d'Etat roumains de prendre, au moment voulu, la virile décision qui les place à nos côtés dans les rangs des champions du droit et de l'honneur. Si M. Bratiano, le Premier Ministre roumain, a hésité longtemps, c'est qu'il avait des raisons, et s'il s'est enfin décidé à joindre les Alliés, c'est qu'il a bien pesé le pour et le contre. Un des grands journaux allemands a dit de lui l'autre jour qu'étant pressé de tous côtés en faveur de l'intervention, il aurait dit finement: " Si je cède à vos instances et si tout se termine à notre avantage, il n'y aura pas un Roumain qui ne revendiquera sa part dans la victoire, mais s-i les choses tournaient mal, je .serais certainement seul à en être rendu responsable." Dans ces conditions vous comprendrez que j'y regarde à deux fois avant de me prononcer ! Si les Allemands se rappellent aujourd'hui ces paroles, ils doivent en tirer la conclusion logique que leurs affaires vont décidément mal. Un coup d'œil circulaire sur les fronts le prouve, au reste, surabondamment. En Picardie, en dépit du temps défa-. .vorable, nos amis britanniques ont pro-, gressé dans la région du Bois de Delville et continuent de faire des prisonniers; à Fleury (Verdun), plusieurs nouvelles attaques allemandes ont été repoussées; en Galicie, nos amis russes ont avancé i dans la direction de Halicz (Dniester), et : eu Macédoine, les Serbes indomptables infligent des pertes cruelles aux Bulgares, qui se vengent en massacrant les blessés. '■ar**»-.! ww , ' wwjwiv xrr 1 ■ ><■ uw^nmu, <u,* MITTEL=EUROPA Le plan pangermaniste. Le projet d'établissement d'une puis-I santé " Mittel-Europa," composée de I l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, de K la Bulgarie et de la Turquie est plus rée' I et plus sérieux qu'on le croit générale I ment. Il constitue l'une des phases du i plan pangermaniste que la Prusse espé-I rait réaliser par une guerre victorieuse I Son but est plutôt politique qu'éoono I Clique. I ,. our f €n_ rendre compte il suffit de re I lire 1 histoire de l'Allemagne et de; I etapes successives de sa formation ac I tuelle. Comme l'a dit si justement 1< I Prince de Biilow.: (1) " L'empire aile K maud ne pouvait naître qu'au moment oi I se rencontreraient l'esprit allemand et 1; I monarchie prussienne.. C'est en Pruss' f qu'a été formé l'Etat allemand . L'Eta I prussien est devenu pour l'Allemagne c K que Rome a été pour le monde antique.' I L histoire de la Prusse nous montre ui Etat pauvre, mal taillé, sans frontières 1 découpé en tronçons, mais qui a pour (1) La Politique allemande : Conclusion* suivi inlassablement, sous la direction d'une dynastie autoritaire, forte, tenace > et persévérante, une politique d'agrandissements successifs. Prompts à se dérober à leurs engagements, habiles à profiter des difficultés de leurs adversaires, comme de leurs alliés, tirant profit des uns et des autres, trahissant effrontément l'un et l'autre, suivant l'intérêt du moment, les Hohenzollern ont réalisé d'abord l'unité territoriale de la Prusse et ■ ont fait d'elle FEtat le plus puissant de s tous ceux qui forment l'Allemagne. Mais leur politique visait plus haut. Leurs des-î seins étaient plus vastes et plus ambitieux - Le plan pangermaniste date de loin et i naquit en Prusse. C'est, du reste, dans i l'intérêt de celle-ci qu'il fut conçu. Nous 3 en trouvons trace dans un grand nombre D d'écrivains allemands, mais surtout prus-3 siens.. C'est en son nom que se fit l'annexion des provinces orientales qui sont i Slaves, mais dont la possession importait , au pangermanisme. C'est aussi en son - nom que l'Allemagne entend absorber les Etats austro-hongrois qui comptent seulement 12 vrillions d'Allemands contre 38 millions de Magyars, Slaves, etc. Ce principe du pangermanisme n'est donc pas basé" uniquement et principalement sur l'absorption de régions où vivent des peuples allemands. Il vise en réalité, en dehors de toute question de langue ou de race, à Éfosorber les diverses contrées dont la possession est considérée comme utile à la puissance de la Prusse, noyau et tête de la plus grande Allemagne. L'aveu. On connaît la brochure, éditée en 1895 sous l'égide de 1' " Altdeutscher Ver-band," et qui conclut ainsi: "Sans doute les Allemands ne peupleront pas seuls le nouvel empire allemand ainsi constitué; mais seuls ils gouverneront, seuls ils exerceront les droits politiques, serviront dans la marine et dans l'armée, seuls ils pourront acquérir la terre. Us auront alors, comme au moyen-âge, le sentiment d'être un peuple de maîtres ; toutefois, ils condescendront à ce que les travaux inférieurs soient exécutés par les étrangers soumis à leur domination." Le Pangermanisme, en effet, comme je le dis plus haut, a pour objet, par des agrandissements de territoires successifs et indéfinis, de réunir, écono-nomiquement d'abord, politiquement ensuite, les pays et les peuples dont la possession est considérée comme nécessaire à la grandeur et à la puissance de la Prusse. Ce plan s'est poursuivi jusqu'ici avec une méthode et des moyens qui en disent long sur ce que réservait l'avenir. Anéantissement militaire de l'Autriche à Sadowa, pour en faire ensuite le brillant second de l'Allemagne, annexion des duchés et de l'Alsaoe - Lorraine, mainmise économique sur le Luxembourg, pénétration pacifique par le commerce et l'industrie de presque tous les pays de l'Europe et de l'Amérique, voilà les phases préliminaires de l'exécution complète du grand plan d'hégémonie cyniquement déyoilé par de nombreux écrivains allemands. Ce que fut l'espoir allemand. L'ultimatum serbe en fut une phase nouvelle. J'ai des raisons de croire que l'Allemagne espérait obtenir une victoire diplomatique que les reculs russe et français au moment des crises de Bosnie et d'Agadir rendaient vraisemblable. Elle espérait faire l'économie de la guerre et c'est probablement dans ce sens que Guillaume II peut affirmer qu'il n'a pas voulu la guerre actuelle. Entendons-nous. Il ne la voulait pas, espérant humilier ses adversaires et se grandir ainsi à peu de frais, mais il avait préparé toutes choses pour qu'en cas de refus il fût en mesure de menacer, voire même de passer à l'exécution. C'est ce qui s'est produit. La fermeté des Alliés détermina l'orgueilleux empereur, confiant dans une victoire facile, à déchaîner une guerre qu'il espérait encore localiser et qu'il ne croyait pas devoir être mondiale. S'il a risqué cette partie grosse d'imprévu, c'est que la question serbe tient essentiellement à la réalisation du plan pangermaniste. V Le traité de Bucarest. En effet, le traité de Bucarest, qui mit fin aux deux guerres balkaniques, a été un coup droit à la politique germanique et ne constituait nullement, comme on l'a dit, une injustice. Au contraire, il réglait équitable-ment des appétits différents, singulièrement contradictoires et difficiles à concilier. Sa caractéristique principale était de faire sortir, pour la première fois, la Roumanie de l'orbite allemand et de créer dans les Balkans deux groupes d'Etats; le premier, formé de vaincus des guerres balkaniques : Bulgarie et Turquie, points d'appui du germanisme ; le second, des bénéficiaires de ces guerres: Roumanie, Serbie, Grèce et Monténégro, qui, désireux de conserver leurs acquisitions obtenues contre la volonté de Berlin, allaient de plus en plus tendre vers la Triple Entente. L'une des conséquences les plus importantes du traité de Bucarest était de dresser une barrière devant le danger pangermaniste en coupant la route d'Orient. Dès l'instant- où la route de Constanti-nople et de Salonique était barrée aux Empires Centraux par la jonction d'une Serbie hostile et d'une Roumanie intéressée au "statu quo," il devenait évident que la partie était perdue et qu'il fallait renoncer au "Drang nach Osten," si on ne réussissait pas à faire tomber la barrière établie par ce traité. La politique de terrorisme vis-à-vis de la Serbie et l'ultimatum humiliant que lui présenta l'Autriche ne tendaient à rien moins qu'à se donner un prétexte d'envahir ce pays et, sous couleur d'y exercer une sorte de surveillance de police, d'y établir en réalité une domination po litique qui se fût rapidement transformée en absorption complète. La résistance de la Russie, appuyée par la France, et bientôt soutenue par l'Angleterre, fit crouler cet espoir. Il fallait donc, ou céder et perdre avec le prestige le fruit de longs efforts, ou bien menacer d'une conflagration générale et s'assurer par la force ce qu'on n'avait pu obtenir autrement.La mainmise allemande. La guerre permettait, dans l'esprit de ses auteurs responsables, de réaliser non seulement oette partie du plan germaniste, mais aussi l'expansion vers l'Occident et vers l'Orient, la mainmise allemande sur toute l'Europe, qui en fait partie essentielle et est son but final. Aussi longtemps que l'Allemagne put espérer vaincre ses adversaires, nous avons vu ses écrivains et ses hommes politiques nous exposer leurs vues annexionnistes : la Belgique tout entière, le nord de la France, plusieurs provinces russes, de nombreuses colonies, dont notre Congo, devaient être incorporées dans l'Empire; les pays scandinaves, la Hollande et la Suisse, seraient placés dans une situation de dépendance économique dont elle réglerait les conditions. Appuyée sur ses Alliées, l'Autriche-Hon-grie, la Bulgarie et la Turquie, elle dominerait le monde et lui dicterait ses lois. Son rêve d'hégémonie, dont le rail Ham-bourg-Bagdad devait être le couronnement, se réaliserait et lui donnerait une puissance sans pareille dans l'Histoire. Les déclarations faites au Reichstag, ';■* 5 avril 1916, par M. de Bethmann-Holl-weg, ne laissent aucun doute sur les visées allemandes: "Après la guerre, a dit le Chancelier, la Pologne ne sera plus la même Pologne que l'usurier russe a quittée. Non, la Russie ne doit pas pouvoir, encore une fois, faire avancer ses armées vers la frontière non-protégée de la Prusse Orientale. On ne s'imaginera pas davantage qu'à l'ouest nous abandonnerons, sans avoir des garanties sûres pour l'avenir, le pays où a cculé le sang de notre peuple. Nous voulons créer des garanties réelles, afin que la Belgique ne devienne pas un Etat vassal de l'Angleterre et de la France et ne soit pas transformée en ouvrage avancé contre l'Allemagne, tant au point de vue militaire qu'au point de vue économique." Espérances évanouies. Mais depuis longtemps les espérances de victoire se sont évanouies en Allemagne. On peut constater, depuis le début de la guerre, une progression décroissante dans les discours de ses hommes d'Etat et les écrits de ses publi-cistes. Le dernier manifeste de l'empereur en est un exemple frappant. On sent chez tous le désenchantement et une évolution se dessine dans leur esprit. Us pressentent l'approche de la débâcle. Us se rendent compte qu'il faudra donner au peuple allemand, à défaut des territoires que les armées impériales occupent encore, un aliment à ses désirs de conquête, une compensation aux souffrances qu'il a endurées, aux deuils qu'il a subis. Ils savent qu'ils devront évacuer la Belgique, la France et la Russie, que toutes les .terres qu'ils détiennent reviendront bientôt à leurs légitimes propriétaires. Mais ils savent qu'ils ne pourront rentrer dans leurs frontières sans avoir quelque chose à offrir à l'esprit impérialiste qu'ils ont infusé dans le cerveau de leurs peuples. La conclusion d'un accord intime remplirait ce but et aurait un immense retentissement dans toute l'Allemagne. Plus encore que l'annexion d'une Belgique hostile ou d'une Pologne indomptée, elle donnerait satisfaction à l'esprit pangermaniste pur. La réunion d'Allemands de race et de langue à la Mère Patrie, premier stade de tous les rêves d'hégémonie allemande, serait désirée bien avant la réunion de peuples, de langues et de race; étrangères. Car il ne faut pas s'illusionner. Si l'Europe laisse se réaliser cette amalgamation de deux groupements de cette force, elle permettrait la constitution de l'organe qui la détruirait dan; un délai rapproché et permettrait bientôt à l'Allemagne de reprendre ses desseins et de chercher une nouvelle occasion de les réaliser. Ce ne serait jamais qu'une étape sur la voie de le conquête du monde préconisée par tous ses écrivains. Danger à écarter. Les raisons politiques de cette absorption rentrent trop clairement dans le: intérêts de la Prusse pour qu'elle ne se réalise pas. On peut être certain que ton; les moyens- seront mis en œuvre pour 3 parvenir: On connaît la puissance de do minat-ion de la Prusse. On sait ce qu'elle a su faire d'une Allemagne faible et di visée et comment elle a su la domestique] et la plier à son image. On peut don< se rendre compte de ce qu'elle ferait d< Hl'llilîmilHlIlllllillllllllllllllllllllllllllllllllllIlIlIllllll Promenades d'Eté No 3. Par monts et par vaux à Caterham. A Caterham par le Bus 59a d'Oxford Cir-cus, service quotidien. Correspondances par Underground à Piccadilly Circus, Strand, Westminster. Prenez à Caterham "TimberHill Road" (située un peu au delà de l'école da Godstone Road), à l'extrémité de laquelle vous tournez à gauche et gravissez un sentier raide situé à côté de " Timber Hill Lodge." Arrivé au sommet, prenez à gauche dans une allée, et passez par uue cour de ferme jusqu'à un sentier indiqué par une enseigne " Woldingham." Montez la barrière et suivez dans la vallée une direction vers la droite jusqu'au plateau à l'autre extrémité, et continuez en traversant uu enclos à bétail, jusqu'à un sentier surélevé conduisant â la grille de Marden Park. Suivez la route à travers le Parc, jusqu'à Flower Lane où vous tournez à gauche et continuez jusqu'à Flint Hall Farm qui se trouve sur la droite, où vous descendrez en longeant le mur de la Cour de la Ferme jusqu'à un sentier qui se dirige vers la gauche et ensuite vers la droite en traversant une demi-douzaine de près jusqu'à Tyler's Green. Tournez à droite, et le long de la chaussée, procédez dans la direction de Londres jusqu' à une barrière mobile placée au peu au delà d'un garage situé sur la ..gauche. Passez cette barrière et suivez un sentier derrière la haie, conduisant à travers champs vers une ferme, où vous passez une autre barrière, et suivez ensuite un sentier bordé de haies qui conduit vers un bois. Prenez directement le chemin à travers la futaie qui se trouve devant vous, en vous appuyant à gauche jusqu'à un croisement de chemins " Bye-road to Bletchingly "où la promenade se continue vers la droite, dans la direction d'un cottage. Tournez à gauche vers la descente, et de nouveau à gauche à la première bifurcation et continuez ainsi par la " Harestone Valley" jusqu'au point de départ, le terminus de Caterham. La promenade parcourt 7 milles, environ 11 kilom. 500 m. The London General Omnibns Co., Ltd., Electric Railway Hoase, Broadway, Westminster, S.W. 94 lllllllllllllIlIllIlllllllIlIllllIlllHllllllllllllllllIllIlillllllJ l'immense territoire sur lequel elle étendrait sa main et de la population considérable dont elle disposerait pour une future agression. Les difficultés politiques et économiques d'une telle fusion sont immenses, mais non insolubles. Quand l'Empire allemand s'est formé, le particularisme des Etats était grand, leurs intérêts économiques ou politiques sou • vent opposés; cela n'a pas empêché l'empire de se faire et de fonctionner, on l'a vu, avec succès. La tendance prussienne vers de grandes conoeptions politiques, démesurées même, permet de croire que le problème actuel, quelqu'épineux qu'il puisse être,'ne serait pas pour arrêter les réalistes prussiens. Comme le disait M. Spahn, le leader du Centre, au Reichstag: "Nous devons créer une vie commune et durable avec l'Autriche-Hongrie. Nous devons disposer de territoires plus considérables que celui de l'Empire d'Allemagne. Cette guerre qu'on nous a imposée doit nous assurer une situation de Puissance mondiale." C'est là la vraie conception que se sont fait les Allemands de l'issue de cette guerre. Et cette façon de voir est partagée par tous les partis. Devant l'échec certain de sa tentative de conquête, l'Allemagne s'estt donc retournée et, ne pouvant réaliser son plan en totalité, veut, au moins, le faire en partie. Elle espère donc signer la paix ; moyennant l'abandon des territoires appartenant aux Alliés et qu'elle occupe , actuellement sous la seule condition ; tacite de garder son influence prépondérante sur l'Autriche-Hongrie, les Balkans et la Turquie. Accepter cette solution, qui rendrait l'Allemagne maîtresse depuis Hambourg jusqu'au Golfe Persi-! que, serait la pire des folies. Ce serait 1 lui laisser le moyen de reprendre à brève échéance le plan qu'elle n'aurait abandonné que provisoirement et avec • le secret dessein de le reprendre bientôt. 5 Une paix basée sur de telles conditions serait une paix trop désavantageuse ' pour que les Alliés puissent jamais y : L, consentir. > »' RYCKMAN-BETZ.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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