L'indépendance belge

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s.n. 1915, 28 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xp48/
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S6èrae année. No. 176 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES administration et redaction : tudor house, tudor st., london, e c. TELEPHONE: CîTY 3960. buseattx a pares • 11. place de la bourse. TELEPH.i 5. ^ ,3 mois, 9 shillings. * LONDRES, MERCREDI 28 JUILLET 1915. abonnements • lô mois, n shillings. 11 an, 32 shillings. ) Conservation par lf. Progrès.' SOMMAIRE. LA SITUATION : L'offensive allemande en Russie.—Engagemsnts entre la Narew et le Bug inférieur—Combats entre la Vistule et le Bug supérieur.—Les Allemands dans les provinces baltiques. — Importants progrès français dans la vallée de la Fecht. — Nouveau succès italien sur le Plateau du Carso. — Nombreuses victimes des sous»marins al!e= mands. Meeting tumultueux.—Emile Royer. Pax Œconomica. — Henr Lambert. Interview de M. Emiie Vandervelde. Pour nos Héros. —Le baron Jolh. Enfants belges réfugiés en Suisse. Notes d'une Parisienne.—.Marie-Louise Néron. Faits menus, menus propos. — Bob. Training Collège for Belgian Nurses.—G. Y. Notre Vaillante Armée. Une Exposition de Poupées à Bordeaux. Campagne de Volontaire. — Alfred de Yillenfagne. Xe 21 Juillet. Echos, etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. Les forces allemandes qui ont traversé la Narew ont rencontré une sérieuse résistance de la part des Russes qui les ont attaquées sur un front de plus de quarante kilomètres, s'étendant de l'est de Rozan jusqu'à la forteresse 1 de Sierok, en passant par Wyzkow, sur le Bug. Pétrograd affirme que les troupes allemandes opérant au sud-est de Rozan furent repoussées vers la rivière tandis que les forces principales de l'ennemi, qui avançaient au sud de Pultusk vers Wyzkow furent rejetées sur la ligne du Prut, un modeste affluent de la Narew qui coulc à mi-chemin entre Pultusk et Sierok. Le bulletin allemand, plus récent en date, assure par contre que l'offensive russe a complètement échoué, et que les Allemands ont capturé plus de trois mille prisonniers et une dizaine de mitrailleuses. Il faudra donc attendre de plus amples détails avant de tirer une conclusion définitive des opérations dans ce secteur. L'n point, cependant, est acquis, cl il a son importance ; les forces allemandes restent établies sur les deux rives de la Narew. Dans les provinces baltiques les Russes commencent à réagir plus efficacement contre l'armée de von Below, qui, à en croire le critique militaire du " Novoïé Vremya " a été joué par le haut commandement russe, lequel en retirant les troupes russes de la ligne Keidanv-Poncviez a non seulement contre-carré le projet allemand d'envelopper les deux flancs russes, mais a placé les troupes teutonnes—qui comprennent actuellement six corps d'infanterie et quatre corps de • cavalerie—dans une situation stratégique défavorable, Llles sont, effectivement, menacées du nord, de l'est et du sud par les groupes russes stationnés à Riga, Kovno et Poneviez. Pour faire face au danger, / von Below lança, comme l'indiquaient les communiqués d'hier, une partie de sa cavalerie contre Shlok d'où elle fut repoussée avec le concours de la flotte russe, pendant qu'il avança lui-même, avec le gros de son infanterie contre Poneviez tout en chargeant ses réserves de maintenir les troupes russes du secteur de Kovno. Devant Novo Georgiewsk, Varsovie, et Ivangorod, il n'y a rien de changé, mais au nord de Grubieszow l'ennemi prétend avoir occupé plusieurs villages et capturé près de quatre mille prisonniers.1! est à remarquer que les opérations contre la \ istule et le Bug' sont fractionnées. I andis que l'aile gauche du gênerai \on Mackensen, qui opère entre la \ istule et le V ieprz reste sur la defensive,' 1 aile droite renforcée par une partie de la quatrième armée autrichienne s'applique à envelopper l'aile gauche russe à Grubieszow et à se for cer un chemin par la vallée du Bug sur Dorojask, à l'est de Cholm, où elle compte couper et la ligne de chemin de fer Cholm-Kovel, et la retraite des armées russes. En d'autres termes, les Allemands espèrent s'emparer de Varsovie sans s'attaquer de front à la forteresse, mais en essayant d'en dé'oger les Russes en les menaçant»simultanément du nord-est et du sud^est. Les nouvelles du front occidental sont bonn'es. L'offensive française dans les Vosges progresse d'une manière satisfaisante et nos alliés occupent maintenant toutes les hauteurs dominant la vallée principale de la Fecht. Les Français ne sont plus maintenant qu'à cinq kilomètres de Munster et avancent constamment tout en consolidant le terrain conquis.Dans l'Argonne, les attaques teutonnes faiblissent et les deux dernières livrées contre le front BinarviJle-Vienne le Château ont été repoussées sans peine. Sur le secteur belge on signale de nouveaux duels d'artillerie. Nos artilleurs bombardèrent les cantonnements allemands établis à Middelkerke et à Wcst-ende, à titre de représailles contre le bombardement de Furnes et d'Oost-Duinkerke. Disons à ce propos que le moral de nos braves soldats est toujours excellent et leur courage au-dessus de tout éloge. Leur seul regret est de ne pouvoir aller de l'avant. Mais en ce moment, pour les soldats comme pour les civils, la première vertu est la patience, et avec elle la victoire est certaine. Nos alliés italiens ont poursuivi hier leurs progrès sur le Plateau de Carso; où ils ont enlevé à l'arme blanche les positions autrichiennes de Monte Sei Busi, faisant 3,200 prisonniers, parmi lesquels un colonel et quarante-et-un officiers, ainsi qu'un important butin. Les positions occupées sur le San Michel e, qui dominent tout le plateau furent également occupées, mais ne purent être maintenues à la suite de la violence du feu croisé dirigé par l'ennemi sur ces positions. Les sous-marins allemands montrent de nouveau une grande activité et rien que dans la journée d'hier on signale la perte de dix chalutiers et d'une demi-douzaine de vapeurs de différentes nationalités coulés par eux, soit au moyen de torpilles ou de bombes, soit à cotips d'obus ou en mettant le feu à bord. Dans l'Adriatique, une escadre autrichienne a bombardé la côte italienne entre Pesaro et Ancone sans occasionner des dommages a.ppréciables. Dans la Mer de Marmara, un sous-marin britannique a coulé un transport turc cl a bombardé une partie de la côte asiatique, notamment la ligne de chemin de fer qui passe par Dili Keleszi. MEETING TUMULTUEUX. .1 étais mercredi dernier au meeting que le " British Socialist Defence Conv mittee " avait organisé au Queen's Hall Marcel Cachin, député de Paris, et moi nous eûmes l'honneur d'y parle) en français et l'assemblée nous écoute avec la plus parfaite courtoisie. Mais les discours des orateurs anglais fureni hachés d'interruptions et quelques auditeurs trop excités durent être expulsés de la salle "manu militari" par des assistants en kakhi qu'ils avaient impatientés, Certes il y avait dans l'assemblée un certain nombre d'étrangers, mais parmi les interrupteurs se trouvaient aussi d'authentiques socialistes anglais. C'est une chose incompréhensible et douloureuse pour les socialistes français ou belges, qu'il puisse se rencontrer dans les pays neutres et même dans certains pays alliés, des socialistes faisant chorus à ceux du Kaiser. Que l'Allemagne ait prépare, voulu et - déclaré la guerre, aucun doute ne semble plus possible à cet égard depuis que les Puissances engagées dans le ■ conflit ont publié, chacune de son côtO, les documents diplomatiques qui s'y ; rapportent. Même en considérant les : événements sous ie jour le plus favor- ■ able à leur gouvernement, des social-: démocrates concèdent qu'il ne s'agit pas pour l'Allemagne d'une guerre défensive mâis d'une guerre prr'vcnt ve. Et chacun sait qu'il n'est pas de nation dont les énergies depuis cinquante ans aient été plus énergiquement, plus essentiellement—et l'on pourrait presque dire plus exclusivement—dirigrées vers l'industrie de la guerre. ■ 'L'Allettiigny au-dessus de tout," chantant les haïssables Boches. Toutefois, il y a moyen de discuter là-dessus. On peut fermer les yeux sur les causes immédiates de la guerre, en rechercher les causes lointaines et profondes', mettre en lumière les fautes que les classes- possédantes et dirigeantes ont fait commettre à toutes les nations, imputer au capitalisme et à l'impérialisme une responsabilité où se noie et disparaît celle de l'Allemagne. C'est ne voir qu'un aspect de la question et la juger en conséquence fort mal. On peut toutefois concevoir semblable appréciation. Mais cc'qui devrait perdre l'Allemagne dans le jugement de tous les hommes, et en particulier de ceux qui revendiquent la justice sociale, ce qui condamne irrémédiablement l'Allemagne devant l'histoire, ce qui doit lui être fatal, c'est le crime qu'elle a commis contre la Belgique.Benoît XV lui-même, après avoir demandé qu'on prie pour la paix, sans vouloir distinguer entre les fauteurs et les victimes de la guerre, après, avoir adressé aux Américains, par l'intermédiaire de l'Allemand .américanisé Karl von Wiegand, des conseils dont se réjouissait l'Allemagne. vient enfin, à l'intervention de M. Van den Heuvcl, ministre de Belgique au Vatican, de donner à l'opinion publique une satisfaction qu'elle réclamait impérieusement, en ratifiant la sentence prononcée par le chancelier de l'Empire, M. de Bethmann-Hoihveg lui-même, du haut de la tribune du Reichstag à la séance historique du 4 août : en violant la neutralité belge, l'Allemagne s'est mise en contradiction avec le droit des gens et elle a commis à l'égard de la Belgique une injustice. Elle a contrevenu à la loi des nations, fondée sur le consentement universel. Elle a failli à ses engagements. Elle a fait litière des traités. Elle s'est comportée injustement, e.i pleine conscience de son injustice, envers un petit pays contre lequel elle était sans grief. Et la seule excuse qu'elle invoquait, le 4 août, par l'organe de son plus haut représentant après l'empereur, c'était une nécc sité- stri.'égi-qâ-M, c'est-à-dire- plus exactement, une facilité militaire. Dé lova lement, elle espérait pouvoir traverser, afin d'aller plus vile assassiner la France, le territoire d'un Etat dont l'Europe avait précisément entendu faire un '.'tampon" entre la Gaule it la Germanie. On sait avec quelle fureur les Allemands ont perpétré leur "injustice." Après toutes les preuves qui en ont été données, après la publication des enquêtes officielles et de livres comme ceux de MM. Nothomb, Bédier et Davignon, on n'a plus le droit de nielles atrocités dont les Belges ont souffert. Dans tous les cas, que ce soit le résultat d'atrocités ou la conséquence normale de la g'uerre, la Belgique a été ravagée, plusieurs de ses villes ont été détruites, des milliers de ses habitants ont ' été massacrés, sa population est dans une misère affreuse, tout cela parce que l'Empereur voulait injustement et illégalement se procurer un avantage, militaire ! Qu'il se lève donc le socialiste anglais qui trouve que c'est bien ! Et si personne ne répond, comment peut-on préconiser une paix qui consacrerait l'injustice? Car si quelques social-démocrates ont actuellement la conscience inquiète, c'est cependant une paix sans humiliation qu'ils nous demandent de réclamer pour leur pays.» Sans humiliation, par conséquent sans réparation ! Ce que veulent les pacifistes, est-ce donc une Europe où les plus mauvais coups pourront être perpétrés sans plus d'inconvénients pour ceux qui les ont portés que pour ceux qui 'es ont soufferts ? Et notons que les partisans de Lieb-knecht, de Bernstein, de Hanse, de Kautski, qui font appel à l'Internationale ouvrière, ne sont point encore majorité dans leu<" parti, et qu'ils ne sont nullement en situation d'imposer leurs volontés au gouvernement allemand. Quelle que soit leur bonne foi, qui est certaine et dont on ne saurait clouter qu'avec l'arrière-pensée d'atteindre le socialisme lui-même, on sent qu.e l'Empereur d'Allemagne et son gouvernement se réservent de jouer du socialisme et de se jouer des socialistes. On pourrait avoir besoin de ceux-ci. Il y a 'à comme une réserve pour les mauvais jours, quand après avoir contribué à l'écrasement de l'impérialisme prussien, les socialistes des pays alliés auront à combattre peut-être d'autres entreprises impérialistes. En attendant, les dirigeants de l'Allemagne se disent qu'en répondant aux avances pacifistes de leurs camarades allemands, certains socialistes des pays alliés affaibliront peut-être la résistance de ceux qui ne voulent la paix que dans la justice. Voilà pourquoi les interruptions au meeting de' Queen's Hall ont dû meur trir quelque peu Marcel Cachin, qui nous apportait le salut des socialistes de France, dont le Congrès teiiu le 14 juillet dernier a pris à l'unanimité la résolution de ne pas se prêter pour le moment à une rencontre quelconque, par exemple au Bureau socialiste international, avec des représentants de la social-démocratie. Tandis qu'à peu près oute la Belgique et une notable partie de la France sont envahies, alors que les deux pays endurent et supportent avec une admirable fermeté d'indicibles épreuves, il est assurément pénible de voir dans un milieu doublement allié, puisque, anglais et socialiste, des gens s'agiter en faveur d'une paix qui ne pourrait être en ce moment que la paix allemande. Mais nous, qui sommes à Londres depuis quelque .temps déjà, nous ne pouvions subir cctte impression. Nous connaissions l'existence de cctte " fraction" socialiste côtoyant le progermanisme à la faveur d'un pacifisme qui s'explique' par une étroite religiosité, ou par un entêtement doctrinal, ou par des attaches teutonnes. Et le sentiment que nous éprouvions mercredi dernier à Queen's Hall, était celui d'une cordiale sympathie et d'une vive reconnaissance pour ce "Comité socialiste anglais de défense nationale" qui entend ramener à la cause des alliés et du socialisme, par la persuasion et la seule vertu du bon droit, les quelques-uns qui s'en sont si étrangement éloignés. Il avait raison, Ben Tillett, de répondre à l'un de ses interrupteurs qu'un pareil meeting, libre et démocratique, ne pourrait être tenu à Berlin. C'est un spectacle plein de grandeur, que celui de la liberté politique dont jouissent les citoyens anglais. La suppression de toute contradiction est une triste et dangereuse manière d'avoir raison. Même en temps de guerre, il ne faut pas négliger trop longtemps la bonne fée qu'est la Liberté. Nous avons besoin d'elle pour empêcher les abus, et sa baguette magique est le meilleur tuteur des intelligences qui veulent rester droites. Le "Socialist National Defence Com-mittee" s'est librement constitué pour qu'un jour tous les travailleurs anglais demeurés chez eux soient de tout cœur avec les vaillants qui sont dans les tranchées. Il atteindra son but, et l'Angleterre aussi, de même que ses alliés. Soyons fermes et patients. EMILE ROYER. PAX ŒCONOMICA. Nous extrayons et traduisons de la revue "The New Sfcatesman" : "Dans votre article du 3 juillet, intitulé "Si la paix était trop tôt conclue," vous faites ressortir par une série de considérations puissantes les difficultés et les dangers de "toute paix qui pourrait être conclue dans un avenir très prochain." Vous n'apercevez, ajoutez-vous, qu'une éventualité susceptible de vous permettre de modifier vos conclusions : "Si toutes les Puissance», y compris l'Allemagne, intervenant comme parties dans le traité de paix, consentaient à l'établissement de "quelque autorité siupernàtionaîe," bien définie et capable de donner aux Etats la sécurité internationale dans l'avenir, alors, dites-vous, on pourrait conclure la paix dès demain. " Je me déclare entièrement d'accord avec vous qu'aucun arrangement pacifiste n'est désirable s'il ne fournit pas la meilleure et la plus réelle perspective de paix durable et autant que possible de paix permanente, avec le désarmement graduel comme objectif. Mais permettez-moi d'exprimer quelque scepticisme quant: à la possibilité d'instaurer la sécurité internationale et la paix définitive par une "autorité," de quelque nature que soit celie-ci. A mon avis, la paix internationale, de même que la paix sociale, ne peuvent être assurées que par la justice : la justice dans les relations internationales, de même que dans les relations sociales. A notre époque de civilisation économique, caractérisée par le développement des industries et du commerce, la justice entre les nations doit avoir pour manifestation primordiale la justice dans leurs relations économiques. Et comme, pour toutes les nations du monde (mais poulies petites plus que pour les grandes, et pour certaines grandes nations plus que pour d'autres grandes nations) le progrès croissant est inséparable d'un développement sans cesse accru des rapports économiques internationaux, il y a lieu de reconnaître que la justice internationale s'identifie, pratiquement, concrètement et fondamentalement, avec 'a liberté des relations économiques internationales.La paix dépendra de plus en plus dans l'avenir de l'adoption du libre-échange et du système de la " porte ouverte." La confédération européenne, qui est le rêve de beaucoup de penseurs, et l'établissement d'une " autorité supernationale " qui est le but de certains autres, ne deviendraient possibles, il faut l'admettre, que moyennant la suppression des barrières douanières. Car, peut-on être, en même temps, confédérés politiques et ennemis économiques? Et la justice, la sécurité et la liberté économiques, qui revêtent une importance vitale, sont-elles de ces choses ou de ces circonstances que les nations peuvent consentir à réserver et subordonner à des décisions arbitrales, fût-ce à celles d'une " autorité supernationale "? Le désarmement ne peut que succéder à l'organisation de la sécurité internationale, qui tendra à se confondre de plus en plus avec la sécurité des relations commerciales, à mesure que l'humanité achèvera son passage de la civilisation militaire à la vraie civilisation économique. Le désarmement ne peut être que la conséquence logique et naturelle d'un régime de sécurité et de justice économiques entre les peuples. Il en est de même de l'arbitrage obligatoire qui, alors, deviendra acceptable et sera tout naturellement accepté. L'occasion sera offerte au Monde, par le futur traité de paix, de jeter, sous forme de libre-échange colonial, les premiers fondements libre-échangistes d'une association coopérative des' nations européennes. Celle-ci ' marquerait le .début d'une ère de progrès économiques, • sociaux et politiques illimités et l'avènement de la paix universelle et permanente—qui ne pourra jamais être qu'une " Pax Œconomica. " HENRI LAMBERT, Maître de verreries à Charle-roi (Belgique) ; membre titulaire de la Société d'Economie Politique de Paris. INTERVIEW DE M. EMILE VANDERVELDE, MINISTRE D'ÉTAT. ■ —~ Nous avons interviewé l'éminenl ministre d'Etat sur sa dernière randonnée en France, en Italie et en Belgique libre. Il a bien voulu nous donner sur cette tournée de propagandiste, toujours ardent à la défense de >on pays, les renseignements suivants de vif intérêt : A Saint=Denis. La '^municipalité socialiste de Saint-Denis m'avait demandé de prendre la parole le 14 juillet, dans une réunion présidée par mon ami Albert Thomas, le sous-secrétaire d'Etat pour les munitions.Cette réunion coïncidait avec une séance du conseil national du parti socialiste français, qui fut un véritable congrès. Toutes les fédérations y étaient représentées par plus de 200 délégués. Je m'y rendis après ma conférence, et mon entrée dans la salle fui l'occasion d'une manifestation spontanée et formidable en l'honneur de la Belgique. J'eus l'occasion de rencontrer à cette même séance, un député allemand. — Un député allemand ? Parfaitement : le député socialiste de Metz, Georges Weill, aujourd'hui officier dans l'armée française. En Italie. Le 18, l'Association de la Presse m'avait inv'té à faire une conférence à Turin; il avait été question d'abord que cette conférence soit organisée par les "socialistes officiels", mais, pressentis, ils déclarèrent^ vouloir s'abstenir, et, à Turin spécialement, où de violentes manifestations hostiles avaient eu lieu au moment de la déclaration de guerre, je devais m'attendre à un accueil plus que réservé. Néanmoins, après une conférence, un grand nombre de militants socialistes qui y avaient assisté incognito, improvisèrent un cortège et me conduisirent à la Maison du Peuple, où je pris de nouveau la parole. Ici encore, la Belgique fut triomphalement acclamée. L'après-midi, je partais en automobile* pour Aoste, où je rejoignis Lorand et Destrée, juste à temps pour ajouter v

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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