L'indépendance belge

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s.n. 1914, 29 August. L'indépendance belge. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0r9m32ns0s/
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L'INDÉPENDANCE 85• ANNÉE Samedi 3P août 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 17, rue des Sables, Bruxelles. BOREAUX PSRîSIEMS, il. Place de la Bourse CONSERVATION |PAR ïM PROGRES NUMÉRO 241 Samedi %ii) août 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 17, rue des Sables, Bruxelles 3UREHBX PARISIENS, il, place île la Bourse LA GUERRE lia Situation vendredi mtai. dépêches, la situation aujourd'hui est réconfortante.Les Français ont repris énërgiquement l'offensive dans les Vosges, dégagé Saint Dié et ils continuent leur marche en avant après avoir fait subir aux allemands des pertes considérables. La ligne Givet-Verdun est fortement occupée ; elle fait face aux masses allemandes qui ont traversé les Ardennes. Enfin les troupes anglaises et belges ont rallié les forces françaises en bon ordre et en partait état. La petite ville de Longwy, qui se trouve à notre frontière, et qui avait eu l'héroïsme de défendre sa vieille forteresse datant de Vau-ban a dû capituler. Tous ceux qui connaissent cette situation éprouveront une vive admiration pour ces défenseurs qui ont su tenir plus de vingt jours contre les efforts allemands. * * L'année .Russe continue à envahir l'Allemagne qu'elle attaque par quatre points : par le nord Est, par le centre vers Posen, par la Galacie orientale et par la Galicie occidentale. L'armée en marche dans le Nord Est avance rapidement semble-t-il. Elle n'a pas continué à suivre la grande voie ferrée St-Pétersbourg-Berlin par laquelle elle se serait heurtée à la place forte de Kônigsberg. Elle a laissé celle-ci sur sa droite et elle marche directement au Sud Ouest. Elle est signalée le 21 à Rothfliest, elle doit donc être actuellement sous la place forte de Allenstein siège du 20me corps d'ar mée allemande, à 300 kilomètres de Berlin A Paris M. Viviani, président du Conseil, a adressé au président de la République, une lettre lui exposant que dans les circonstances que la France traverse, il était nécessaire de constituer un ministère nouveau dans lequel toutes les nuances du parti républicain-serai en t représentées ce qui lui donnerait une force morale plus grande et M. Viviani a groupé autour de lui les hommes politiques assurément les plus éminents depuis le modéré M. Ribot jusqu'au socialiste Jules Guesde : le nouveau ministère représente donc la concentration de toutes les volontés et la nation française accordera pleine confiance à ses décisions et à son énergie. Le nouveau ministère français est ainsi composé : Présidence, sans portefeuille: M. Viviani. Justice : M. Briand. Affaires étrangères : M. Delcassé. Intérieur: M. Malvy. Guerre : M. Millerand Marine : M. Augagneur. Finances :M. Ribot. Instruction : M. Sarraut. Travaux publics : M. Sembat. Commerce : M. Thomson. Colonies : M Doumergue. Agriculture : M. Fernand David. Travail : M. Bienvenu-Martin. Ministre sans portefeuille : M. Jules Guesde. Sous-secrétariatdes beaux-arts: M.Dalimier. * * * Dans la nuit de mardi, un Zéppelin a pris la direction d'Anvers, par le Sud, s'est mis dans le vent pour pouvoir arrêter son moteur ou tour, au moins en attenuer.la marche bruyante et a lancé sur le milieu de la ville dix bombes extrêmement puissantes, sortes de marmites chargées d'explosifs qui ont détruit des maisons et fait de nombreuses victimes : Ravachol opérant du haut des airs. De l'examen des points où les bombes meurtrières ont éclaté il est clair que les « opérants » du Zeppelin ont visé la Bourse, la Banque, le Grand Hôtel, le Palais Royal Tous ceux qui ont fait de l'aéronaiiiàj^kpter^'t, savent combien il est tacile de reconnaître les voies principales d'une ville aux sillons lumineux de l'éclairage public dont les directions et les correfours servent très aisément de points de repère très nets L'attentat était donc prémédité ce qui est absolument abominable. Que les moyens de destruction soient em ployés contre les moyens de destruction, rien de plus logique; que les dirigeables et les aéroplanes usent de tous les moyens dont ils disposent contre des fortifications, contre des dépôts, des magasins, voire même contre des gares et des points stratégiques quelconques c'est la guerre. Mais mitrailler de propos délibéré les demeures de gens paisibles et tuer dans leurs lits des femmes et des enfants, c'est un acts révoltant qui doit soulever la conscienci humaine et est assurément contraire aux loi: de la guerre si abondamment invoquées. Mais, hélas, à l'heure actuelle le Droit, h Légalité, la Civilisation ne sont quo de vain mots, ils n'existent plus. Les Opérations Militaires D»«s i'Est français - (Service spécial de VIndépendance Belge). Loffensive française entre les Vosges et Nancy Paris, 27 août, minuit. Les français continuent a progresser dans la région comprise entre les Vosges et Nancy. L'offensive française y est ininterrompue depuis 5 jours. Les pertes allemandes sont considérables. Au sud-est de Nancy on trouva, sur un front de trois kilomètres, deux mille cinq cents morts allemands ! Dans la région de Vitrimont, sur un front de 4 kilomètres, on trouva quatre mille cinq cents cadavres de soldats allemands. Dans les Vosges (Service spécial de L'indépendance Belge) Paris, 27 août. Les événements qui se sont produits dans la région du Nord ne compromirent ni ne modi fièrent aucunement les dispositions prises en vue du développement ultérieur des opérations françaises dans l'Est. Dans les Vosges, les Français ont repris, hier, l'offensive et ont refoulé les forces allemandes qui, avant-hier, les avaient fait reculer du côté de Saint-Dié. Les Allemands ont bombardé et pillé Saint-Dié, quoique cette ville soit « ville ouverte ». Toujours les mêmes procédés, contraire aux lois de la guerre. La résistance héroïque de Longwy {Service spéciale de ^'Indépendance Belge) Paris, 21 août. Longwy, qui possédait une très vieille forteresse, et dont la garnisson ne comportait qu'un bataillon, et qui fut bombardée par les allemands dès le 3 août, a capitulé, hier, après vingt quatre jours de résistance... La moitié de l'effectif de la garnison, dont la résistance fut héroïque, à été mise hors de combat. Le lieutenant colonel Darche, gouverneur de Longwy, à été nommé officier de la Légion d'honneur, en reconnaissance de sa conduite admirable. Dans le Nord français Les attaques allemandes repoussèes. Un drapeau pris. Paris, 27 août. Sur la Meuse, les Français ont repoussé, hier, avec une extrême vigueur, plusieurs attaques allemandes. Un drapeau fut pris à l'ennemi. Les troupes belges,qui avaient défendu Namur, les régiments français les appuyant, ont rejoint les lignes françaises. L'armée anglaise, dans la région de Valen-ciennes et d'Aulnoye, a été attaquée par des j forces très supérieures en nombre. Elle dut après une très brillante résistance, se reporter un peu en arrière. Lille déclarée ville ouverte La garnison de Lille, forte de 50.000 hommes environ, a évacué cette ville, pour se diriger vers l'Est, où elle va rejoindre les forces françaises qui opèrent sous la protection des forts de Maubeuge. Il en résulte que la capitale du Nord français, se trouvant complètement dégarnie de troupes, est une ville ouverte. Les anciennes fortifications, qui datent de Vauban, sont du reste partiellement démolies, de telle sorte que l'occupation de Lille par des détachements allemands, n'aurait pas plus d'importance stratégique que celle de Bruxelles, Louvain et Matines. Toutefois, pour préserver la population civile des horreurs du bombardement, les autorités ont pris des mesures analogues à celles adoptées dans nos villes ouvertes belges Le Préfet du Nord s'est retiré à Dunkerque. ; Le maire de la ville, M. Charles Delesalle, 1 après avoir désarmé la police, a fait placarder ! mardi une proclamation analogue à celle de ! M. Max, invitant les habitants à ne se livrer ê i aucune violence à l'adresse des soldats ennemis. pour éviter d'effroyables représailles. 1. Et notre confrère socialiste, le Réveil du Nord 3 annonce qu'il cesse de paraître, pour ne pa: subir la censure teutonne. Ces diverses nouvelles ont naturellement provoque tout d'abord drus la région une très vive consternation, mais la population a compris ensuite qu'il s'agissait de l'exécution d'un plan stratégique et qu'elle devait supporter sa part de souffrances morales, iiors que tant de soldats, offrant leur sang âu ;-a s, affrontent toutes les souffrance-' « *■*- f * .vons rencontré mardi soir, un négociant français, qui, revenant de Charieville, avait tra\jetsé tout le Nord et était parvenu après un inimaginable trajet au moyen de tous les véhicules ^passibles, en passant par Lille, Quesnoy-sur-Deule, Comines-belge, Ypres, Furnes, Nieuport, à Ostonde. Nulle part il n'avait vu trace d'allemands.. Tous les jeunes gens de la classe 1914 sont rappelés d'urgence sous les drapeaux, et doivent rejoindre immédiatement le dépôt qui leur est assigné. Les colonies allemandes Kamina, la capitale de Togoland, la colonie allemande de la côte ouest africaine, qui s'est rendue sans conditions aux troupes anglaises, est occupéeofficiellement depuismercredi.Avant de quitter la place, les Allemands ont détruit leur poste de télégraphie sans fil. Cette possession allemande, située sur le golfe de Gumee, couvre une superficie de :;7.000 kilomètres carrés et compt; un million de noirs, 372 blar.cs. Elle e?t située entre le Dahomey possession française et la Côte d'or yec au nord le pays des Achantis, possession anglaise. —=œ3>-<^SSR ' • <E=M=—. L'Ârmée Eusse En Prusse orientale {Service spécial de i.I^Kpendance Belge) Paris, 27 août. Les troupes russes, en Prusse orientale, continuent à remporter des succès. Les Allemands ont dû évacuer la région de Mazurenland, après une brillante victoire des Russes, lesquels n'ont subi aucun arrêt dans leur marche, quoique le terrain dans cette région soit très difficile, et que les débouchés ouest y avaient été encore occupés, hier, par les Allemands. En Galicie En Galicie, l'offensive russe continue normalement dans la région sud, au sud-ouest de Marnopol. (P. S. Cette dépêche n'est pas conforme à une dépêche, datée de Vienne — source assez suspecte — et d'après laquelle les Russes auraient été repoussés, dans la région de Krasnik, sur un front de 70 kilomètres, et qu'ils se seraient repliés en déroute sur Lubîin (Russie). Les 4 armées russes d'invasion Quatre armées russes envahissent en ce moment l'Allemagne et l'Autriche. La première occupe déjà l'Allemagne orientale; la seconde marche dans la direction de Posen. La troisième attaque la Galicie occidentale et la quatrième envahit Bukovina et la Galicie orientale. Cette dernière occupe Kopilitza et Marnopol où elle a pris un énorme butin. * * * Le journal Bourse Gazette atteste qu'environ 45.000 Russes qui résidaient en Allemagne ont été emprisonnes. % Le prince Ernest de Saxe Meiningen {Seriice spécial lie l'Indépendance Belge) Paris 27 août. Le prince Ernest de Saxe Meiningen au cours d'ui. engagement avec les Français, dans le Nord, à été grièvement blessé. Il a été hospitalisé à Maubeuge. Hommage à 1 armée (Service spécial de l'Indépendance belge) Paris, 26 août. M. Millerand, ministre de la guerre, £ adressé au général Joffre un témoignage d< l'admiration et de la confiance du Gouverne ; ment et du pays envers les troupes et leur chefs. I Les troupes anglaises au feu Le feu de notre infanterie anglaise est admirable, chaque fois qu'une tête allemande dépasse. la tranchée, ou que l'infanterie allemande fait mine d'avancer, un feu roulant part des uniformes I-Cakhi couchés dans les tranchées les accueillait Le tir n'était pas nerveux, il était calme, calculé comme dans un concours de tir. Quand il faut faire le tir rapide il n'y a pas plus d'excitation ou de nervosité. Les pertes anglaises furent nombreuses, 2000 dit-on, ou 3 p. c. de notre effectif, mais on ne connait pas encore les pertes allemandes. Un officier prisonnier disait : « Je ne m'attendais pas à cela, c'était effrayant ». Les troupes anglaises se sont rendues au feu en silence, on leur avait défendu de chanter, mais comme 011 leur permettait de parler, on entendait les saillies les plus amusantes dans les tranchées. Comme toujours les irlandais se distinguèrent par leur humeur enjouée. La cavalerie fut superbe, tuniques ouvertes ou même sans tuniques les cavaliers se ruaient sur les allemands avec une fureur qui surprend même les officiers. Les uhlans célèbres jusqu'ici par la terreur qu'ils jettent dans les campagnes belges étaient bien le genre d'ennemis qu'il fallait aux nôtres ! ETRANGER ANGLETERRE A la Chambre des Communes M. Asquith a présenté une adresse transmettant au Roi des Belges, la sympathie et l'admiration du Parlement anglais pour la résistance héroïque apportée par l'armée et le peuple belges à la formidable invasion du territoire, et lui donnant l'assurance de la résolution de la Grayi- , de-Bretagne de seconder de toute façon les efforts de la Belgique pour maintenir sa propre indépendance et les lois internationales. (Vifs applaudissements.) M. Lloyd George dépose une proposition tendant à servir de base à un projet d'emprunt de guerre. Le projet diffère sous deux aspects des emprunts précédents. Primo : le montant actuel des fonds à prélever n'est pas fixé et le total de l'emprunt à émettre, comprendra non seulement un vote de crédit de cent millions de livres sterling, mais aussi les sommes, représentant la diminution des recettes publiques, résultant de la guerre. Le second projet n'indique pas de mode précis pour procurer les fonds, qui sera laissé à la discrétion du Trésor, suivant les circonstances, qui prévaudront. A la Chambre des Lords Lord Kitchener, ministre de la guerre anglais' a fait à la chambre des Lords, la déclaration sui vante : n Je ne puis, dans l'intérêt des mouvements des alliés, vous donner beaucoup de détails sur la situation actuelle de nos troupes sur le continent. Je suis persuadé que Vos Excellences comprendront ma discrétion. Notre force expéditionnaire a pris position sur la frontière nord-est française, et s'est avancée vers Mons. Nos troupes ont été en contact pendant 36 heure? avec des forces allemandes de beaucoup supérieures aux nôtres Elles se sont conduites avec leur bravoure habituelle. Les mouvements stratégiques qui leur ont été imposées nécessitaient la plus grande énergie de la part des soldats et l'habilité des chefs. Le général en chef sir John French m'a adressé le télégramme suivant : « En dépit de marches très dures et de combats violents, nos troupes sont dans le meilleur état d'esprit. » Je lui ai télégraphié aussitôt ceci « Félicitez vivement nos soldats dont nous sommes fiers » . Vos Excellences ne peuvent ignorer que les guerres européennes sont plus meurtrières que les campagnes dans lesquelles nous avons jusqu'ici été engagés. La nation est prête à répondre à tous les sacrifices que nécessitera le conflit actuel. Sir John French, estime, sans pouvoir affirmer les chiffres, que depuis que nos troupes sont engagées, il peut y avoir un peu plus de 2 000 hommes hors de combat. * * Le marquis de Crewe, président de la Chambre des Lords annonça qu'il transmettrait au roi d'Angleterre une requête, lui demandant d'adresser au Roi des Belges, une manifestation de sympathie dans les termes itentiques à ceux dont lecture avait été donnée à la chambre des communes. En réponse à une demande faite par un député au parlement anglais au sujet des atroci-; tés commises par les allemands, M Asquith £ fait la déclaratiou suivante : » « Les renseignements concernant ces attroci tés, sont le résultat d'une enquête faite par ut comité composé des plus hautes autorités judiciaires et universitaires belges et présidé par le Ministre de lajustice. Ces renseignements ont été communiqués officiellement au Gouvernement anglais par le ministre de Belgique à Londres. Le Gouvernement de Sa Majesté est d'accord avec le Gouvernement Belge pour que celui-ci prenne toutes les mesures, pour porter les faits, constatés par l'enquête, à la connaissance du monde civdisé. * * * Le discours prononcé par Lord Kitchener à la chambre des communes a produit une impression profonde aux Etats-Unis. Les Américains sont convaincus que l'Angleterre conçoit l'étendue de l'œuvre mondiale qu'ellè a entreprise et qu'elle mettra tout en œuvre pour débarrasser e monde de la menace du militarisme. Les volontaires canadiens L'enrôlement des volontaires continue activement. Les autorités militaires n'acceptent partout, enfait d'hommes mariés, que ceux qui sont en possesion d'un permision écrite de la part de leurs épouses. Les volontaires, avant leur embarquement pour l'Europe passent par le camp de Valcartier où ils sont entraînés en vue de la guerre mondiale.M. Wells estime le moment venu pour mettre fin a l'industrie privée des armements et à la corruption qui en résulte. Le « Krup-pisme s devra être banni à tout jamais et l'industrie des armes devra être monopolisée par l'Etat. Enfin nne réorganisation sociale complète sera nécessaire, d'après lui qui mette fin au capitalisme individualiste. Représailles économiques On annonce que l'Angleterre vient de prendre une mesure impitoyable de boycottage envers le commerce allemand et autrichien. Tous les brevets, licences et marques des deux ai- és germains seraient frappés de déchéance, ce q u 'permei.trtiit aux induslifels anglais Hé suUstiniei des produits analogues aux produits de Lu s ennemis sur les marcher étrangers. On étudie la question en ce moment au Mini tère du Commerce pour prendre en France une mesure semblable. De nombreux industriels ont déjà réclamée' 'mi rr"M> iTS 'Itri Ïi~ iT n ALLEMAGNE • Comment on écrit 1 histoire du 28 courant. Lorsque la nouvelle des victoires allemandes parvint à Berlin, il y eut des scènes d'enthousiasme indescriptibles. L'empereur envoya le télégramme suivant à la princesse héritière : « Mes plus sincères remerciements ma chère enfant. Je me réjouis de la première victoire de Guillaume. Dieu l'a magnifiquement secouru. Qu'il en soit remercié. Je confie à Guillaume la Croix de fer des i" et 2™ classes. Oscar s'est aussi comporté admirablement avec ses grenadiers. Je lui ai octroyé la Croix de fer de 2"' classe. Informe Ina Marie. Que Dieu continue à nous protéger et à secourir nos fils et protéger toutes nos femmes. » L'empereur a octroyé au prince héritier de Bavière la Croix de fer des l" et 2m!l classes. DeVienne, il est annoncé par le bureau mili taire de la presse que les troupes autrichiennes avancent sans résistance sur les deux rives de la Vistule. « Nous avons fait prisonniers mille russes, dont plusieurs officiers près de Drasnik, dit cette dépêche. Nous avons pris également plusieurs mitrailleuses. Une force de 20,000 russes s'avançant vers la frontière à Bukowina a été refoulée par les autrichiens près deNowo-sielitsa.Les forces autrichiennes se joignent aux forces allemandes opérant à l'Ouest de la Vistule. AUTRICHE. Les Autrichiens violent le secret des lettres, i Des informations de Vienne, parvenues à ■ Rome signalent que les lettres adressées aux étrangers habitant la capitale autrichienne sont ; ouvertes indistinctement par l'administration 1 des postes autrichienne et délivrées ensuite avec i une bande « ad hoc » portant la mention : ■ ouverte par la police d'Etat ! 5 Tous les hommes valides étant appelés sous . î les drapeaux, la plupart dos services publics 1 ! sont assurés par des femmes. Le numéro ±0 centimes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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