L'indépendance belge

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s.n. 1915, 05 August. L'indépendance belge. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4q7qn6036d/
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86ème année No. 183 L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY? CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON. E.C. u> PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: [ fgalfs. LONDRES, JEUDI 5 AOUT 1915. ABONNEMENTS : lô MOls! 17^iffiILLINGS. ! 11 AN, 32 SHILLINGS. I <■ | Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {238I75. S O M M A I R E. LA SITUATION : Sur le front oriental. Lutte aérienne. Riga et Varsovie paraissent menacées. Résistance héroïque des Russes. Rien de nouveau sur le front occidental. Avance légère mais continue des Italiens. Changement politique prochain en Grèce. Le devoir du consommateur.—Jules Coucke Lettre de Kharkov. Rapports itak>*holiandais.—P. M. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. Notre vaillante armée. La semaine héroïque.—G. V. Une propagandiste. Le Belgian Flag Day de Coveutry. Les Théâtres. Le roi â la Cathédrale de Saint=Paul. Echos, etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. La lutte continue violente sur tout le front oriental. Les Russes combattent avec une ténacité admirable du nord au sud, et l'on voit que les Allemands font des efforts désespérés pour enfoncer leurs lignes. Leurs pertes doivent être énormes, mais ils n'y regardent pas: il s'agit de frapper un grand coup, capable de remonter l'enthousiasme du peuple allemand et d'impressionner les Alliés; à ce dernier point de vue ils se trompent et les déclarations partant des tribunes parlementaires de la Grande-Bretagne et de Russie orit dû les en prévenir. • • « Dans la mer Baltique il y a eu un vif combat aérien entre des hydro-aéroplanes russes d'une part et un Zeppelin, et des aéroplanes allemands d'autre part. Le Zeppelin dut fuir et l'un des aéroplanes allemands fut culbuté. De plus une chaloupe-canonnière allemande fut forcée de s'échouer. Le sous-marin anglais qui avait coulé un transport allemand a fait plus de besogne que l'on ne pensait,car il y avait à bord un bataillon allant renforcer les troupes de von Below par Libau. *■ » * Au sud de Mi tau. à l'est de Poniç-vi'tch, la bataille engagée dimanche continue.Il semble que l'investissement de Riga à une date plus ou moins rapprochée, *oit envisagé, car, d'après le correspondant du "Times" à Pétrograd, ,l'évacuation par la population civile serait commencée. * * * Sur la Narew, les Allemands sont maintenus à l'embouchure de la Skva. Dans leur communiqué, ils disent ce-. pendant qu'ils s'approchent d'Ostro-lemka et qu'ils ont fait "plusieurs milliers" de prisonniers russes. * Dans le secteur de Varsovie, d'après le communiqué allemand, les troupes russes seraient rentrées dans l'enceinte extérieure de la forteresse de Varsovie, que île prince Léopold de Bavière se préparait à attaquer. Dans la région de la Vistule, les Russes déploient les plus grands efforts pour arrêter l'armée de von Mackensen. Dans le sud de la Pologne, on ne 'signale aucun changement. * • * * Sur le front occidental, échange de grenades en Artois, pendant la nuit, notamment au nord du château de Carleul. En Argonne, deux attaques contre la hauteur 213 et le ravin de la Fontaine des Charmes ont été énergiquement repoussées.Violente canonnade dans la forêt d'Apremont, à la Fontenelle, et sur les hauteurs de Linge. A l'extrémité nord-ouest du front, ralentissement marqué de l'açtivité de l'artillerie sauf dans le secteur belge de Steenstraete-Het Sas où les obus ont continué de pleuvoir. * * * Tous ces combats coûtent cher <^n vies humaines. D'après le " Nieuwe Rotterdamsche Courant," les listes portant les numéros de 284 à 289 d'hommes mis hors de combat jusqu'au 31 juillet indiquaient un total de pertes, pour les Prussiens seulement, de 1,641,569 hommes, auxquels il faudrait ajouter les pertes en Bavarois, Wur- tembergeois, Saxons et marins. * * * Les pirates sous-marins sont réapparusAujourd'hui on annonce que le steamer hollandais. " Prins Willem V " (2,320 tonnes) et le steamer belge " Koophandel " (1,730 tonnes) ont été coulés. • • * Les Italiens avancent lentement mais sûrefnent. Une contre-attaque des Autrichiens contre le sommet du Mont Medetta enlevé par ie» Italiens le 30 juillet, a été complètement repoussée. Dans l'affaire du 30 juillet à Forcella Cianalot les Autrichiens ont laissé plus de cent morts sur le lieu de l'action. Dans la nuit du 1er au 2 août les Autrichiens attaquèrent les Italiens dans la zone du Monte Sei Busi et furent repoussés. Les Italiens reprirent leur marche en avant, qui continue dans de bonnes conditions. Mercredi, ils firent 345 prisonniers. * * Il y a du nouveau à Athènes. On annonce, en effet, qu'une note collective a été remise au ministère des Affaires Etrangères par les ministres de la Triple-Entente, auxquels s'était joint le ministre d'Italie. Cette note est relative aux affaires balkaniques. D'autre part, le retour de M. Véni- zélos au pouvoir semble probable. * » * Les notes anglaises remises au Gouvernement des Etats-Unis, en vue de régler la situation maritime, ont fait très bonne impression, et la presse américaine en fait ressortir le ton confiant et amical, qui contraste fort avec la manière brutale allemande. Une seule question reste à régler, semible-t-il, c'est celle du coton, et la' solution en sera trouvée avant peu à la satisfaction des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. LE DEVOIR DU CONSOMMATEUR m On connaît la légende qui souligne un dessin fameux: "Pourvu que les civils tiennent jusqu'au bout!..." le devoir militaire est. clair, impérieux, précis autant qu'il est noble et commande le respect. Ma:s à côté de l'action 'capitale et essentielle de ceux qui sont au front, sur la ligne de feu et même à l'arrière, l'œuvre des " civils " n'est point dénuée de quelque valeur. S'il n'est pas facile de faire l'éducation du public en temps de guerre, il faut reconnaître que l'emploi de civil, surtout quand il s'aggrave de l'état de réfugié, ne laisse pas d'être fort malaisé à tenir. Le réfugié civil qui ne fait rien est traité sévèrement et renvoyé sans aménité aux fabriques de munitions, le réfugié civil qui, fort de cette leçon, cherche à s'occuper, risque d'être-éconduit sous le prétexte, qui est parfois une raison plausible, de concurrence à la main-d'œuvre nationale ; le réfugié civil qui vit de ses propres ressources, voit mis sous séquestre les billets qu'à grand'peine il fait venir du pays... On prêche au réfugié civil l'exercice de toutes sortes de vertus auxquels il est mal préparé, à la résignation, la charité, le renoncement, l'abstinence même, la patience surtout, cette vertu cardinale qui lui permettra de " tenir jusqu'au bout," Le réfugié civile tout en acceptant généralement de bonne grâce les prescriptions qu'on lui impose, en comprend parfois mal les raisons profondes. Il se demande, par exemple, quand il se rend en Hollande, pourquoi on le déleste au départ par une mesure d'ailleurs fort sage, des pièces d'or qu'il possède et dont quelques-unes proviennent peut-être du pécule qu'il avait sur lui en quittant la Belgique. Il ne saisit pas non plus très exactement les motifs des appels à l'économie lancés par le premier Ministre anglais Asquith. Car voici maintenant qu'on lui propose de rogner sur sa consommation habituelle, déjà fort atteinte par la diminution de ses ressources. Faut-il donc la restreindre encore et, après la suppression du vin, rationner l'emploi du pétrole, limiter la portion de café et de sucre, mesurer la dose de tabac? Il trouve inopportune et excessive la sollicitude du Gouvernement à l'égard de sa bourse ; car l'argent qu'il paie à l'épiciçr pour ces denrées et produits d'un usage courant ne sort pas de la circulation, mais ne fait que changer de poche, ce qui doit laisser l'Etat fort indifférent.. Cette façon de raisonner assez répandue prouve qu'il convient d'éclairer le public en général sur l'utilité et la justesse des conseils prodigués par ceux qui, dans tous le pays, ont la responsabilité du pouvoir. Il importe avant tout de ne pas pei dre de vue que les gros sous, les shi lings, les billets que nous portons chc l'épicier peuvent, par une alchimie m y térieuse, se transformer en pièces d'e pour le règlement du p#ix du café, d sucre, du tabac, du pétrole et du vi qui viennent de l'étranger. Mai dira-t-on, n'en est-il pas toujours ains l'or n'est-il pas la monnaie interns tionale par excellence, et toute importa tion ne se traduit-elle point par u exode de numéraire? Il s'en faut d beaucoup que ce soit la règle en temp normal où, par le jeu de la balance d commerce, les importations se paient e grande partie au moyen des exporté tions—les produits s'échangeant en r< alité contre d'autres produits sur 1 marché international. Il est vrai qu dans certains pays comme l'Angleterre il existe normalement un assez gran écart entiv 'le montant des importation et celui des exportations ; les première dépassent sensiblement les seconde; Néanmoins le solde peut être aisémet réglé grâce à la créance importante qu possède la Grande-Bretagne sur les pay étrangers en sa qualité de banquier, d prêteur et de transporteur maritime ir tèrnational. Mais si tel est 3e mode d liquidation habituel pendant les 'période de paix, 3a guerre est venue bouleverse les élémei.is de ce problème économique Bile a ralenti dans de notables propoi tions le mouvement des exportation par suite du rétrécissement du march et du chômage partiel de nombre d'us: nés dont les employés et ouvriers sor sur les champs de bataille ou dans le fabriques de munitions. D'autre par) •les importations n'ont fait que s'ac croître par suite de la demande plu grande de certaines matières première ainsi que de -matériel et d'équipement d guerre. 1 en résulte une rupture coït plète d'équilibre dans le rapport existai entre les importations et les exporta tions, et les statistiques révèlent men suellemcnt une aggravation du ma! Est-il besoin d'ajouter que les tragique événement dont l'Europe est le théâtr depuis près d'un an ont tari la sourc des revenus complémentaires que l'An gleterre tirait habituellement d l'étranger—notamment sous forme d frêt maritime—et qui venaient contre balancer la dette provenant de l'excc dent des importations? On se trouv donc obligé de résoudre le problème d' règlement de comptes intemationau par d'autres méthodes. La Grande-Bretagne, qui est une de nations les plus riches du monde, a ou vert largement sa bourse à tous le pays; n'a-t-elle donc pas la ressourc de réaliser son portefeuille étranger qu l'on évalue à la somme énorme de cen milliards? Elle n'a eu recours à ce pro cédé que dans une mesure restreinte parce que beaucoup de ses titres son pour le1 moment difficilement négocia bles, et que ceux qui font l'objet d> cours réguliers, comme les fonds amé ricains, seraient brusquement déprécié si on en jetait des paquets énormes su le marché. Mais, dira-t-on, l'Anglèterr a d'immenses réserves métalliques. L récent emprunt de guerre de 600 mil lions de livres a été couronné d'un suc cès sans précédent dans les annales d< l'économie publique ; il a fait affluer dan les caisses de l'Etat des fleuves d'or et il témoigne de l'incomparable puis sance financière de la nation anglaise celle-ci peut donc, sans danger, expé dier à l'étranger une partie de son stocl d'or pour le règlement des importations Qu'on prenne garde cependant que cett< méthode est d'un emploi fort limité, ca: il ne faut pas perdre de vue que l'Angle terre doit défendre son encaisse-or avec plus d'énergie peut-être que tout autre pays, non seulement pour parer aux be soins sans cesse croissants de la guerre mais aussi pour maintenir la positior unique qu'elle occupe dans le domain* international au point de vue bancaire Londres est, en effet, le grand march( monétaire du monde, ce qui implique qu'en principe tout crédit sur la Banque d'Angleterre est convertible en or ; et s celle-ci, sur présentation de son papier n'était plus en mesure de faire face am demandes de paiement en pièces d'or c'en serait fait de son prestige, la place de Londres cesserait d'être le marche financier mondial et c'est vraisemblable ment New-York qui hériterait de tous les avantages afférents à cette situatior privilégiée. Nous verrons qu'il faut chercher 1e solution du problème qui nous occupe dans une amélioration de la balance di commerce, par la réduction de l'écarl existant entre le montant des importations et celui des exportations. (A suivre.) JULES COUCKE. Les affaires à Kharkov.-^-L'industrie minière en 1914.— z ;- Singulière mentalité d'industriels belges. ■r i.a nuaie ae nnarnov. n s La Chambre de Commerce franco-i, russe de Pétrograd a créé une filiale à - Kharkov ; elle en avait déjà créé à Mos-~ cou, Odessa, Kiev, Varsovie et Riga. n On croit que la Chambre de Com-g merce anglo-russe de Pétrograd, qui est u très active aussi, va imiter cet exemple. n Quant à la Chambre de Commerce - belge>russe de Pétrograd, personne ici - n'est au courant de ce qu'elle fait. e La filiale de la Chambre de Commerce e franco-russe> s'est mise à l'œuvre et ^ son comité, composé de Russes et de Français résidant à Kharkov depuis s longtemps, paraît bien constitué. Kharkov, à proximité du bassin du t Donetz, siège d'innombrable bureaux e techniques allemands, paraît tout indi-s qué pour grouper les efforts de nos amis e français et même de nos compatriotes. Une grande firme allemande, s'occu-s pant d'industrie électrique, possédait ici r une forte organisation technique et com-\ merciale occupant deux douzaines d'in- - génieurs, techniciens et employés. Elle ® a trouvé d'excellents clients parmi les e sociétés industrielles belgo-russes et t franco-russes du Donetz. s II est regrettable que Belges et Fran-^ çais, et même les Anglais, n'aient pas - songé plus tôt à créçr à Kharkov des s bureaux d'études et des agences de s ventes. Les capitaux russes, français et e belges ont, en réalité, favorisé le déve- 'oppement du commerce allemand. Ce n'est pas seulement dans les four-. nitures de matériel électrique, de maté-. riel de mines, d'usines, de moulins, que s le commerce allemand s'est distingué, e s'est placé bon premier. Pendant notre séjour à Kharkov, nous e avons pu constater que nombre de ma-e gasins de détail vendaient encore des . produits allemands. Les encres sont al- - lemandes, le papier à lettres également, e Des sociétés françaises employaient du J papier à lettres à filigrane allemand. v Grand nombre d'articles pharmaceutiques étaient d'origine germanique. 5 Même le taffetas "anglais" était allemand.La guerre déclarée par le comité des ~ marchands de Moscou au commerce aile-t mand est venue à son heure. Il a en-. voyé partout des milliers de circulaires , qui ont .produit leur effet. Toutefois des t légendes ont 3a vie dure. Des mar-" chands et même des clients soutiennent " encore que 9a qualité de beaucoup de produits allemands était bonne. r D'autres insistent sur le long crédit 5 qu'aœordaient presque toujours les 3 fournisseurs allemands. Il y a là un point sur lequel il faudra " appuyer. Il sera peut-être malaisé de ne ^ plus faire de crédit, mais il faut remarquer que les syndicats ont déjà habitué . leur clientèle au système du paiement comptant et il convient de faire comprendre au petit commerce et à la clientèle que le paiement au comptant ou à trente jours avec un bon escompte est bien plus favorable au développement du commerce que le système des longs crédits avec renouvellements onéreux. t tnû PAmnf>i>4i'cnti On commence à comparer l'activité | de l'industrie minière pendant l'année' : 1915 avec son activité pendant l'année 1914. Pendant les quatre premiers mois de 1915, l'extraction du charbon a été de 441 millions de pouds contre 501 millions pendant la même période en 1914, soit ! une dimunition de 12 p.c. Celle de l'en-thracite a été de 84 millions de pouds en ■ 1915 contre 110 en 1914 ou 24 p.c. dé ' moins. Le nombre des ouvriers occupés dans les charbonnages a été de 139,500 contre 155,550 en 1914 et, dans les mines d'anthracite de 32,200 contre 37,325, soit un total de 171,750 contre 193,000 en 1914, ou une diminution de 11 p.c. Ce sont surtout les "abatteurs" qui ■ manquent le plus, c'est-à-dire les ouvriers du fond travaillants à la production. Leur salaire peut arriver à o.ou par jour. yjn trouve exicuee assez aisément la main-d'œuvre pour la surface. En ce moment «n étudié la question de l'emploi des prisonniers de guerre et de faire appel à • la main-d'œuvre chinoise, mais ces projets se heurtent à des difficultés et à des formalités. Les prisonniers ne sont d'ailleurs occupés qu'à la surface. L'industrie métallurgique est également en recul. La production de fonte est en diminution de 13.6 pour cent. Ce résultat est dû à la difficulté de recevoir le coke, le minerai, la castine et surtout les wagons pour les transporter. Beaucoup d'usines se plaignent aussi du manque de main-d'œuvre, surtout en ce qui concerne les bons ouvriers et les spécialistes. Mais les résultats des ventes du s}n-dicat métallurgique ' ' Rodaméta ' ' sont très rassurants. En voici la comparaison, pour les cinq premiers mois des années : (par 1,000 ponds.) 1913 1914 1915 Rails 12,814 „ 11,524 .. 13,835 Bandages .... 1,853 .. 1,102 1,596 Essieux 816 .. 460 549 Tôles 9,326 .. 8,139 .. 7,307 Poutrelles .... 4,333 .. 7,233 .. 5,267 Cornières .... 1,289 *.. 1,693 1,489 Fi» marchands 24,983 „ 29,947 .. 28,239 Totaux .... 55,414 „ 59,898 .. 58,282 Il en résulte que, s'il y a une légère diminution de la demande par rapport à 1914, il y a une augmentation sur les chiffres de 1913. La demande et la capacité d'achat dénotent une excellente s:tuation économique. Il faudrait seulement trouver la main-d'œuvre voulue et améliorer le rendement des voies ferrées.. Le directeur allemand arrêté. Nous avons signalé, il y a quelque temps, le cas d'un directeur allemand arrêté, dont un adrmnistratear belge s'efforçait d'obtenir la libération. En qualité d'officier de réserve, ce directeur était prisonnier de guerre. En dehors de son usine, il était liquidateur, avec un Belge, d'une entreprise belge appartenant au même groupe. L'Allemand, profitant d'une clause de contrat prévoyant la faculté de renoncer aux services de notre compatriote moyennant un préavis de six mois, se débarrassa de son co-liquidateur. L'Allemand, arrêté, donna sa procuration à! un autre Allemand. Celui-ci le fut à son tour et aurait eu pour successeur u» Autrichien, qui subit le même sort. Etf il paraît que la caisse de l'entreprise belge eut à payer les frais de déplace* cernent de la femme de l'un de ces liqui-< dateurs pour aller voir son mari à la prison. Mais que dire d'administrateurs! belges qui, après ce qui s'est passé eni Belgique, et' dans ce bassii du Donetz 3u il y a tant de compatriotes, de Français et de Russes, confient la défense* le leurs intérêts à des Allemands ! Belges, Français et Russes, tout par-liculièrement ceux-ci, sont ahuris. Vous ivez bien lu : a-hu-ris ! p. Quelques chiffres. _ Quelques chiffres extraits- des derniers bilans publiés : # R Société Métallurgique de Taganrog: citifine d'affaires en 1914 17,499,735.08 Immobilisation 27,927 933 12 Approvisionnements 4,837,293.78 Caisse, banques et portefeuille 832,442.63 Débiteurs 3,670,812.03 Capital . 21,000,000.00 Réserves 2,699,422.34 Amortissements 4,513,147.34 Obligations 1,669!500.00 Effets à payer et créditeurs.. 5,857,107.21. Bénéfices nets pour 1914 .. 1,514,946.57 SOCIETE DES PETROLES DE GROSNY " ACHYERDOV ET CIE." R Immobilisations 15,090.769.57 A pp ro vi s 011 nemen ta et mar- chandises 2,641,503.13 Cautionnements, caisses et banques •. 5,149,369.52 Débiteurs 1.542,622.52 Capital 8,812,500.00 Ponds de réserve 1,656,769.22 Amortissements 6,665,141.65 Créditeurs 2,568,310.28 Bénéfioes pouT 1914 4,728,690.10 Sur un chiffre d'affaires de .. 15,848,178.62 SOCIETE DES GLACERIES DU MIDI DE LA RUSSIE. R Immobil'sations 1,814,770.42 Approvisionnements et marchandises 688,708.01 Caisses portefeuille et banquiers 914,394.19 Débiteurs 516,095.07 Capital 2,222,222.22 Fonds de réserve 621,680.80 Créditeurs 1,149,523.69 Benéfioes 1913-1914 960,540.93

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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