L'indépendance belge

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s.n. 1916, 12 Februar. L'indépendance belge. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tq5r786v5k/
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g7èine année. No. 37 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNr s ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION-fTTDOR ÏÏOU3E. TUDOIt ST.. LONDON, E.C TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS: 11 PLACE DE LA BOURSE. ... (31 1-5 7 et TELEPH,: j 238-75. LONDRES, SAMEDI 12 FEVRIER 1916. < 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS: -.6 MOIS. 1? SHILLINGS, s" (l AN, 32 SHILLINGS. Conservation far le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Crise politique aux Etats-Unis. — Le gou» vernement de Washington et la nouvelle guerre sous-marine allemande. — Prétendue bataille navale dans la Mer du Nord. — La situation en France, en Bukovine, en Albanie et en Mésopotamie. Au Roya! Colonial Institute. Billet Parisien. — Jean-Bernard. La crise helvétique. — Maurice KuJïc.ralh. Coups de Plume.—Compère Guillcrî. Les Nôtres. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. La démission de M. Garrison, secrétaire d'Etat pour la guerre aux Etats-Unis, suivie de celle du sous-secrétairc Breckenridge, a provoqué une vive sensation et est considéré dans certains milieux comme le commencement de la débâcle de l'administration wilsonïenne. M. Garrison est en désaccord complet avec le Président sur la question de la réorganisation militaire. L'ex-secrétaire d'Etat préconise une armée continentale, alors que M. Wilson reste partisan d'une milice armée. M. Wilson pense évidemment qu'un pays qui est "troj fier pour se battre " et qui répond pai des notes au meurtre cynique de ses sujets, n'a pas besoin d'armée régulière, mais' est-il bien certain que îa grandi majorité de ses concitoyens pensent encore comme lui après le torpillement à'-"Lusitania," du "Petrolite," de 1 "Ancotia," etc, et après les incendie: criminels de ces derniers mois? La même question se présente à l'esprit lorsqu'on lit l'information annonçant que le gouvernement de Washington serait décidé à tenir compte de la menace des Puissances Centrales d'inaugurer, à partir du 1er mars, une guerr< sous-marine sans merci contre les navi rès marchands armés. S'il en était ainsi, les Etats-Unis abandonneraient le point de vire qtt'iîs n'ont cessé'"jusqu'ici d« défendre, et qui reconnaît aux navire; marchands le droit de s'armer pour là défense contre des attaques en mer, el aux sujets américains celui de vovagei sur les navires de leur choix sans qu'il; puissent y être molestés. Jusqu'à plus ample informé, noui nous refusons à croire à pareille volte face de la part de la grande république américaine, qui'ne peut avoir oublié i ce point les traditions glorieuses de Washington et des Lincoln. Il est à remarquer que la menace aile mande d'une édition nouvelle et corri gée de la guerre sous-marine coïncida avec la mise en service d'un nouveai type de sous-marin, dont les Teutons di sent merveille. Grâce aux nouveaux sub mersibles, employés concurremment avei les Zegpelins, nos ennemis espèrent por ter un coup mortel à 1a suprématie bri tannique sur mer ! Mais l'amirauté anglaise, qui a trouvi le moyen cîe combattre efficacement le sous-marins, trouvera également um méthode adéquat© pour vaincre de super-sous-marins dont les Allemand annoncent l'apparition. En somme, ces menaces comme auss les vaines tentatives de disloquer le bloi solide des Alliés en offrant tantôt à 1; Belgique, tantôt au Japon, tantôt à 1; Serbie une paix séparée, indiquent le; anxiétés de l'Allemagne, qui sent se: iorces diminuer et ses ressources & évanouir. Iî est nécessaire, pour le bien de l'humanité future, que la bête teutonne, traquée jusque dans son antre, soit mis hors d'état de nuire. La guerre, dût-e'Ië pour cela se prolonger pendant un an encore comme l'a dit M. Sasonoff cKns une récente interview, il faut a poursuivre jusqu'à la fin, c est-à-dire . jusqu'à ce que l'Allemagne soit va:n-eue, anéantie. Peu de chose à signaler sur les différents fronts. ! En France, nos Alliés ont repris une i partie des tranchées perdues au sud de ' Frise et ont maintenu leurs gains malgré les violentes contre-offensives livrées par l'ennemi. : Le communiqué de Berlin mentionne quatre attaques françaises repoussées au nord-ouest cîe Vimy et des duels d'artil-leVle dans l'Avne et en Champagne. Il convient de se méfier, plus que jamais, des communiqués ennemis qui non seulement dénaturent la vérité mais in-venteut de toutes pièces des faits qui ne se sont passés que clans l'imagination des rédacteurs du bulletin ■ officiel de Berlin. Le sans-fil allemand nous en fournit une preuve nouvelle en mettant en circulation le bruit d'une bataille navale près du Doggerbank, où une flottille de torpilleurs allemands aurait coulé un : crois&u'r britannique et mis deux autres i en fuite. Or, comme l'annonce l'amirau-. té anglaise, les prétendus croiseurs .- étaient des chalutiers chargés du relèves-■ meut des mines ! Des mensonges analo-' gués ont été relevés dans les récents communiqués allemands relatifs aux raids 5 aériens sur le3 Iles Britanniques et ces - faux succès teutons ne sont pas faits 5 pour relever le prestige de l'Allemagne i aux yeux des neutres. s En Bessarabie et en Bukovine, la lutte se poursuit avec acharnement. Les - attaques russes contre les hauteurs cîe - Barancza ont été des plus sauglantes et 3 les progrès de nos Alliés continuent i d'une façon très satisfaisante. En Albanie, les Autrichiens ne sont - plus qu'à une vingtaine de kilomètres de ; Durazzo; quant aux Monténégrins, ils - résistent toujours sous le commande- - ment du général Martinovitch et du prince Mirko. s . Une reconnaissance britannique re-3 montant le cours d'un affluent du Tigre 3 a eu, dans le Courant du mois de janvier, s une rencontre avec un groupe d'Arabes s et a attaquée à son retour par des tribus indigènes considérés comme amica-i les et qui infligèrent à la petite colonne 3 de3 pertes évaluées à un total de 373 i tués et blessés. Les indigènes eurent, de i leur côté, plus de 300 tués. La colonne s britannique est rentrée depuis à Nasi-î riyeh. AU ROYAL COLONIAL INSTITUTE Discours de M. îe minis re Jules Renkin. Le Royal Colonial Institute ayant tenu à recevoir en un " lunch," qui lut donné au De Kcyser's Royal Hôtel, le minisire belge des colonies, M. ]. Renkin, 150 membres ont participé & cette manifestation qui était présidée bar the Right Hon. .1. Bonar La-w, M.P., chef du parti conservateur et ■îcluellement secrétaire d'Etat des colonies dans le ministère national. Après le toast au roi George et quelques' cordiales paroles de sympathie à l'adresse du roi Albert, le président donna la parole à M. Renkin dont nous reproduisons le discours in extenso. M. le secrétaire dœs colonies traduisit en résumé le discours du ministre ' belge et avec une énergie réconfortante il déclara que la nation britannique irait jusqu'au bout dans cette terrible guerre et ne s'arrêterait que lorsque la paix assurerait à la Belgique sa reconstitution intégrale et avec elle la possession de sa colonie du Congo. • r Cette déclaration fut accueillie par '.'•s bravos unanimes de l'assistance, ibsolument en communauté d'idées et fe se.ntimerits, avec son président., \ Avaient pris place à la table d'honneur' : le lieutenant Gonchal, sir J. Bevan Edward-s, K.C.B., K.C.M.G., M. Paul Hymans, ministre belge; M. Denyn, chef de cabinet du ministre ; et William Périer, attaché au cabinet du ministre; sir Charles Lucas, sir William Lever, bart., sir Owen Philipps, commandant Mctton, M. de Ramaix, prem'er secrétaire de lu Légation Belge; sir Godfrey Lùgden, K.C.M.G.; aVni-ral sir AT. Bowden Smith, M. Hom, M. Pollet, consul général; Dr G. R. Parkin, sir T. Victor Buxton, sir Dçnald Robertson, M. H. J. Read, C.B., colonel Duncan Pitcher, M. Frederick Dutton, colonel si/ J. Roper Parkington, sir Corn-thioai-te II. Rason, M. Goff-atri, consul de Belgique à FlcssingtuA; M. Do-herly, sir John Pa.ge Middleton, the ven. arclidoacon Potter, rev. H. R. Anderson, M. Henry Birchenough, M. C. H. Harley Moseley. Voici le discours de l'honorable mi-istre : Le Royal Colonial Institute. L'accueil sympathique que vous m'a-■cz réservé m'est d'autant plus sensible que j'ai apprécié de tout temps l'importance du Royal Colonial Institute et la grandeur le la tâche qu'il a su accomplir. La liste de son conseil d'administration où se rencontrent les noms les plus glorieux du monde colonial anglais, suffit à montrer 12 rôle capital de l'institute dans 'e mouvement ootanUl. Votre activité ne se restreint pas à ce domaine spécial. L'aide considérable que vous avez prêtée au recrutement volontaire et la part que vous prenez à l'organisation de la lutte économique qui suivra la conclusion de 1a paix, attestent qu'aucun des grands intérêts de l'Empire n'échappe à votre activité. J'ai été particulièrement sensible aux paroles du représentant du gouvernement britannique. Au nom du gouvernement belge, je l'en remercie. De même que nous luttons ensemble, depuis 18 mois, pour le triomphe de îa liberté et du droit dans le monde, nous rivaliserons dans la paix, chacun selon nos moyens, pour étendre aux colonies le domaine riant de la civilisation et pour réduire, au plus grand profit de l'humanité, l'étendue des terres encore incultes ou soumises à la barbarie. Ce n'est pas que je songe le moins lu monde à comparer nos possibilités au rôle capital que les Anglais ont eu dans l'œuvre générale de la colonisation moderne. Leur empire est immense. Ils ont déployé pour sa constitution et son organisation de rares qualités de courage, d'énergie, de persévérance; ils ont porté au plus haut degré le sens pratique et l'esprit d'initiative, et l'on demeure étonné quand on considère, par exemple, l'extraordinaire développement qu'ils,ont pu donner aux voies de communication rapides, routes, chemins de fer, télégraphe, dont l'existence est une condition essentielle de îa pénétration pacifique et des progrès de la civilisation dans les pays neufs. Permettez-moi d'ajouter combien j'admire la simplicité et la sagesse des méthodes anglaises qui veulent 1e respect des races conquises, qui assurent un so-, lide appui aux demi-civilisés et qui ont fait de vos grands colonisateurs les tuteurs attentifs et bienfaisants des primitifs.La colonisation. La colonisation fut, â travers les temps modernes, un perpétuel sujet de controverses.La thèse des anti-coloniaux, condamnée par l'expérience universelle, s'appuie sur deux arguments : les abus et les charges. La réalité des abus et l'importance des charges de îa colonisation ne peuvent être iiiées. Mais ni l'une ni l'autre n'ont la valeur d'arguments décisifs, capables d'enrayer l'irrésistible mouvement qui porte l'homme â la meilleure étude et à la meilleure appropriation de son domaine terrestre. L'abus, hélas ! est la condition des oeuvres humaines. Les abus ne prouvent pas plus contre la colonisation que l'existence de juges prévaricateurs ne prouve, par exemple, contre la nécessité de la justice. L'abus n'est pas une raison de condamner les œuvres utiles. C'est un motif de les surveiller, de les amender. Les dépenses qu'entraîne l'occupation de territoires neufs sont des charges que les peuples civilisés ont 1e devoir d'accepter et qui—les faits ie prouvent— tournent au profit de l'humanité et à l'avantage de ceux qui ont le courage de les assumer. Où en serait le mondé sans les découvertes du XVIe siècle, sans les explorations qui ont fait mieux connaître les vieux continents et qui ont permis leur mise en valeur relative? Où en serait l'Angleterre, si elle avait cédé au mouvement qui, au XVIIle siècle, résistait à la politique coloniale? Sans doute des fautes ont été commises, au'début de toute colonisation, des crises ont éclaté, des charges ont pesé sur les peuples civilisés, mais les tâches sont effacées, le mal a reculé comme toujours, les crises ont passé, les charges sont oubliées, et il ne reste, en définitive que les résultats heureux : L'élargissement du domaine terre_stré soumis à l'action méthodique du travail civilisé. La plus grande abondance des ressources.L'extension de l'influence bienfaisante des principes de la civilisation et de îa doctrine chrétienne. La colonisation est le véhicule de îa civilisation. Elle commence par l'occupation, parfois trop dure dans ses procédés. Elle continue par l'action économique et politique qui tend à mettre plus de biens à la disposition de l'humanité, â mieux ordonner son existence. Elle se couronne par l'œuvre qui soutient le plus efficacement le dévouement, l'esprit de sacrifice, l'héroïsme, je veux dire le relèvement du niveau moral de l'humanité, l'expansion à travers îe monde cle la loi de justice et de la loi d'amour apportées aux hommes par le Christ. Notre œuvre colonisatrice. C'est dans cet esprit que la Belgique, héritière de l'Etat Indépendant, a entrepris son œuvre colonisatrice. Au début de mon administration, je fus aux prises avec de graves difficultés, et j'ai compris qu'une pratique humaine résoudrait mieux les conllits que d'interminables controverses. Et par exemple, les .mesures que nous avons prises en matière de terres s'inspirent de l'idée que si la terre revient d'abord à qui l'occupe et doit lui profiter d'abord, les peuples arriérés ne peu\"ent empêcher sa mise en valeur pour le bien commun, pourvu que des règles inspirées par l'humanité ménagent les transitions. Eh c'est pourquoi la Belgique décida qu'il serait tenu compte des droits d'occupation des indigènes, que des réserves importantes de terres permettraient l'évolution économique des natifs, que l«s produits spontanés du sol non occupé seraient exploités par l'indigène et au profit de l'indigène. Telle est "la pensée' capitale du régime inauguré en 1909. L'indigène ne peut aliéner les terres qu'il occupe; iî peut récolter sur les terres qu'il n'occupe pas et qui ne sont pas concédées. Le rôle de l'Européen est d'acheter les produits à l'indigène. L'application de cette méthode doit nécessairement profiter aux natifs, aux colons, à l'intérêt général. II ne me serait pas possible, et il est d'ailleurs inutile, de retracer ici toute l'histoire de la découverte et de l'organisation première du Congo. Les hommes de mon âge se rappellent encore avoir appris la géographie dans des atlas où la carte d'Afrique laissait en blanc tout le centre du continent mystérieux. Léopold Iî et Stanley. L'initiative du roi Léopold II amena îa fondation de l'association internationale africaine qui se donnait pour but : de résoudre -l'énigme du centre africain, de mettre fin aux horreurs 'de la traite, de faire pénétrer dans ces régions inconnues et barbares la lumière de la civilisation chrétienne. En même temps, Stanle\ , avec l'appui de M. Gordon Bennett et du très regretté lord Burnham, à la mémoire duquel je tiens à rendre un particulier hommage, organisent la grande expédition qui allait aboutir à la découverte du Congo. Cet événement bouleversa tous les plans. Par une intuition de génie, Léopold II en devina la portée. Il abandonna le projet de pénétration par le Lac Tanga-nyika, où plusieurs stations étaient déjà fondées, et reprit l'œuvre en partant de la côte occidentale, en dépit de l'obstacle des cataractes. Les explorations se multiplièrent. Elles firent connaître le pays. La traite des noirs fut combattue, les traitants vaincus, le commerce des esclaves détruit, l'occupation du territoire régularisée par la création d'un organisme administratif complet. En moins de 25 ans, cette œuvre était achevée et le rail établi, de Matadi au Stanley-Pool, avait supprimé l'obstacle réputé infranchissable dès cataractes. Le voyage du prince Albert. Le voyage que S.A.R. le prince Albert a entrepris dans la colonie en 1909, montra combien le problème colonial le préoccupait, quel intérêt il attachait à l'avenir de la nouvelle possession beige, quelle sollicitude il montrerait pour elle lorsqu'il serait appelé au trône de Belgique qu'il devait illustrer par l'héroïque résistance qu'il oppose à l'invasion allemande. Déjà la Belgique appliquait un effort qui n'a point faibli, à la transformation de la colonie. Dès le mois d'octobre 1909, le roi Léopold II approuvait le programme du gouvernement nue j'eus l'honneur de lui soumettre, dès mon retour du Congo, où j'avais voulu me rendre avant d'arrêter les bases de la politique coloniale interné dont j'assumerais la responsabilité. La transformation économique du Congo était décidée. Elle s'accomplit dans l'espace de deux ans et demi, les j'ègles .nouvelles étant appliquées successivement aux trois zones suivant lesquelles j'avais cru prudent de diviser le territoire, afin de ménager les transitions et de donner à l'administration le temps strictement nécessaire aux dispositions exigées pour la mise en train du régime nouveau.Malgré les aléas de ce changement de règles, la Belgique a réalisé ce programme loyalement, sans arrêt, sang hésitation. Pendant cette courte période l'organisation administrative, l'organisation économique, l'organisation de îa vie indigène, l'application des mesures destinées à relever les populations, b combattre les fléaux qui les décimaient, ont marché de pair. L'effort a été grand, et les résultats apparaissent déjà. Je me borne à quelques rapides indications qui donneront quelqu'idée des progrès que nous avons pu réaliser. Progrès réalisés. Depuis 1908, l'organisation territoriale a été transformée pour assurer une occupation plus effective et un meilleur contrôle de l'action des agents. En 1908, la province du Katanga était à peine administrée. Un gouvernement y a été crée. Tous les territoires occupés. Un chemin de fer construit en moins de deux ans pour relier le principal centre minier à la frontière Rhodésienne et au chemin de fer du Cap. Une ville nouvelle a été bâtie. L'industrie du cuivre s'est établie malgré les difficultés que l'énergie des chefsde L'Union Minière a su vaincre, et désormais devant les résultats acqUis, l'avenir industriel du Katanga s'est assuré. . ., Les prospections s'y sont multipliées, confirmant et au-delà quant à la richesse minière du pays, les prévisions qui avaient paru trop optimistes-en 1908. La colonie dispose de trois ports ma-ritimes : Banana, Borna et Matadi, dont les installations ont été améliorées, et de cinq ports fluviaux que l'on perfectionne-tous les jours; 103 steamers, dont 52 appartiennent à l'Etat, sillonnent le fleuve. , » Le mouvement commercial, qui se chiffrait en ,1909 par 106 millions, dont 28 à l'importation, atteignait en 1913, malgré la/crise du caoutchouc, 158 millions, dont 87 à l'importation. Le capital d'e l'ensiembie des sociétés coloniales congolaises s'élève actueloie-menit à Fr. 474,822,750, soit environ uaî demi-milhard- Pour faciliter les opérations commerciales et la circulation des capitaux, una banque d'émission a été créée. Un réseau de T. S. F. permet désormais de communiquer rapidement avec les postes principaux de la Colonie. En 1903, il y avait -au Congo 605 kilomètres de chemin de fer. En 1915, il y en a 1,727, et si nous tenons compte de îa section de K.ambovo à Bukama, qui reliera le fleuve â 'îa frontière de Rhodésie, et dont nous comptons achever la construction cette année, nous pouvons di-re qu'en 1916 notre réseau sera de 2,097 kilomètres, dont 1,492 construits depuis l'annexion. Lignes en construction. Quand îa guerre éclata, deux lignes de chemin de fer étaient en construction : la ligne du Tanganyika et celle de Bukama. Des hommes timides, effrayés des difficultés financières et autres, conseillèrent de suspendre les travaux. Je décidai dte les continuer. Xous avons eiï la grande satisfaction de voir s'achever, malgré îa guçrre, 1a ligne du Tanganyika, qui a rendu de grands "services pour la défense du Lac, et nous aurons, j'espère, l'honneur de conduire cette année le rail jusqu'à Bukama. Nous nous occupons en même temps de relever le niveau moral des populations, d'aiméliorer leurs conditions d'existence, de combattre les fléaux qui les décimaient, et spécialement îa terrible maladie du sommeil. Les missions comptaient en 1903 125 établissements et 325 missionnaires. En 1914, nous avons compté 650 missionnaires et 165 établissements. Près de 500,000 indigènes reçoivent actuellement l'enseignement religieux et les missionnaires ont notablement développé les écoles où les enfants apprennent les éléments de l'instruction primaire et les jeunes gens la pratique dea professions manuelles. Un grand effort a été tente gour en*

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