L'indépendance belge

1164 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 19 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q814m92k02/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

B9e année >io 169 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: ! PENNY LE NUMÉRO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS | ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : E TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E C. 4 11. PLACE DE E.A BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 VENDREDS 19 JUILLET 1913 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 18 juillet (3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS il AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi midi. Les nouvelles du front de bataille con-Btinuent a être des plus satisfaisantes. Le ■deuxième jour de l'oftensi\e teutonne a Bftcté aussi favorable pour nos armes que ■le premier, et le développement que Bprend la manœuvre de'Ludendorff nou-3 ■permet d'espérer que sa formidable ruée Ine tardera plus à être endiguée. Déjà ■ r,-:ttaque générale a dégénéré en assauts ■fragmentés, et il est probable que le jour ■n'est pas éloigné où l'état-major alle-■mand de\ra transporter ses troupes sur Hd'autres .fronts, pour ne pas paraître ■avoir subi un nouvel et sanglant échec. II est toutefois prématuré de croire que Ries \llemands abandonneront sans avoir Bépuisé toutes leurs chances, une cam-Bpagne pour laquelle' ils avaient sayam-■,nient préparé leurs troupes. La fureur l! qu'il s mettent aux assauts qu'ils lancent Kr à jets continus, rîe manque pas de nous K l'e rappeler. Au sud de la Marne, avançant de nou- ■ velles forces, ils attaquèrent mardi soir ■ an nord de Saint-Agnan et de La Cha-Bpclle-Monthodon, et parvinrent à péné- ■ trer dans La Bourdonnerie. La lutte se ■poursuiv it âprement sur les versants boi-Hsés immédiatement au sud de ce point, et ■mercredi matin elle n'avait pas encore ■ pris lin. Les combats furent particulière-H ment obstinés au nord de Comblizy et de ■ l'estigny, où les troupes fraoco-améri- ■ ( aines continrent l'ennemi sur la lisière ■ des bois de Bouquigny et des Châtai- ■ gniers. A l'est d'Oeuilly les Allemands, I après des engagements d'une violence I sans égale, réussirent à reprendre pied I dans Monvoisin, à environ 10 kilomètres I au nord-ouest d'Epernay. Entre la Marne et Reims la bataille ne F fut pas moins obstinée. Au nord d' P*Reiui, après des corps-à-côrps san-I glants, l'ennemi est parvenu à se glisser- ■ dans Bois'le Roi, où les troupes alliées ■ défendent pied-à-pied le terrain gagné ■ par l'adversaire. La forêt de Courton a ■ également été le théâtre de combats fu-■rieux, mais l'ennemi continue à y être ■contenu. A l'ouest de Nanteuil-la Fosse, ■ Pourcy, qui fut l'objet de puissantes at-■taques plusieurs fois renouv elées, ne put Béîre atteint par les Allemands. Une bril-Blante contre-attaque exécutée par les ■ troupes italiennes à l'ouest de ce village ■ refoula l'ennemi. La vallée de l'Ardre ■ est jonchée de cadavres boches, ce qui I témoigne des pertes énormes subies par ■ ^'adversaire dans cette région. Au sud-K ouest de Reims, et notamment dans le I secteur de Vrigny,- la situation reste in-I changée. - En réalité les Allemands ont dépensé I jusqu'à présent les efforts les plu1; déter-I minés pour développer leurs gains en I amont de la Marne, dans le but évident ■S .de couper par le sud la fameuse position 8 de la'Montagne de Reims. Ludendorff I estime, non sans raison, que l'occupa-I tion rlê cette importante position lui don-s nerait la ville de Reims sans combattre, I son évacuation par les Français deve-K nant ainsi inévitable. Mais il y a loin de I la coupe aux lèvres, et l'ennemi, jusqu'à I présent, en a fait souvent la douleureuse I expérience. A l'est de Reims les tentatives enne-[ mies continuent à être tenues solide-I ment en échec par les admiarbles troupes [ du général Gouraud. Dans la région de j Prunây les Allemands tentèrent une-fois I de plus d'atteindre Beaumont-sur-v esle, I mais ils furent refoulés avec de^ pertes I sanglantes. De même, d'autres attaques I teutonnes sur Sillery, sur la route ro-maine et sur la Suippe, ainsi qu'au nord-I ouest de Massiges, furent repoussées. Il se confirme que les sacrifices consen-( tis jusqu'à présent par l'ennemi sont de [ beaucoup supérieurs aux pertes subies [ au cours des offensives antérieures, et un f critique autorisé estime , que les Alle-; mands ont vu plus de 100,000 hommes de leurs meilleures troupes mis hors E combat. Par contre, les pertes françai-[ ses seraient relativement minimes, et les [ chiffres cités par les. communiqués de Berlin, qui prétendent que les Alleman'ls ont fait jusqu'à présent 18,000 prtson-I "nièrs, sont généralement con,estes |>-r les autorités militaires françaises. . Ce qui semblé confirmer l'exagération de ces chiffres, c'est le fait que les troupes | alliées n'ont pas encore perdu une seule [ pièce d*artillerie, alors que pour captu-| rer de telles masses d'hommes il est évi-! dent que l'assaillant doit s'avane.er jusqu'aux batteries des assaillis.. Les troupes américaines, qui luttent avec tant d'élan sur le front d'attaque, ont également subi 1111 assaut furieux de l'a part de l'ennemi dans les Vosges. Avançant sur un front d'environ ùn kilomètre, les trohpes de choc teutonnes furent arrêtées par un feu nourri d'artillerie, qui les obligea à regagner leur-ligne de départ, après avoir éprouvée des pertes sensibles. A l'ouest 'du front de bataille, les troupes britanniques ont exécuté une heureuse attaque locale dans la région de Yillers-Bretonneux et repoussé une re-' connaissance dans le même secteur. Elles ont également capturé des prisonniers dans des actions de détail dans les environs d'Hulluch et de Merville. L'activité de l'artillerie allemande s'est considérablement accrue ces jours derniers dans différents secteurs des fronts de Picardie, d'Artois et de Flandre, et dans la nuit de mardi à mercredi, les pièces teutonnes ont fait une consommation plus qu'abusive d'obus toxiques dans le secteur en façe de Villers-Bretonneux.En Italie, l'activité combattive a été plutôt grande. Dans la région du Mont Grappa les Autrichiens ont livré une v io-iente attaque sur les lignes avancées italiennes, au sud du Col "lasson. Après avoir pénétré dans les positions de nos alliés ils en furent rejetés par une vive contre-attaque. L'ennemi fit également plusieurs tentatives infructueuses sur les versants sud-orientaux du Sasso Rosso (Plateau d'Asiago), et dans la milice de la Brenta. Un détachement britannique efficacement appuyé par les batteries françaises, pénétra dans les lignes ennemies au sud-est du plateau d'Asiago, y infligea de lourdes gertc.s aux occupant, et en ramena des prisonniers et du matériel de guerre. En Albanie les troupes» françaises ont réalisé de nouveaux progrès au nord de Devoli, et ont emporté d'assaut le village de Mécan. Ainsi qu'il fallait, s'y attendra, Lenine a jeté le masque. Suivant certains journaux allemands, le chef des maximalis-tes aurait en effet décidé de roniore les relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne et toutes les Puissances de l'Entente qui participent à l'action commencée dans la presqu'île de Kola. Les relations diplomatiques qui existaient encore entre les' Alliés et la Russie étaient plutôt ténues, les gouvernements de l'Entente n'ayant jamais officiellement reconnu le Conseil des Commissaires du Peuplp qui signa le traité de Brest-Litovsk. En brisant les dçrniers liens qui pouvaient encore exister, Lenine fait directement et ouvertement une alliance avec les Puissances Centrales. En fait cette alliance était réalisée depuis longtemps; la'voilà sur le point d'être consacrée officiellement. La situation en sera d'autant plus nette. C'est vraisemblablement ce " (ait nouveau " qui a décidé le président Wil-son à approuver l'intervention des forces nippo-américfiines en Sibérie. En effet, une information de Tokio au " Times " nous apporte cette bonne ouvelle, et 'I faut espérer que l'action cette, fois ne tardera plus à entrer dans la voie des réalités. Trop de temps a déjà été perdu et il ne faut pas que les fruits de la campagne des Tchcco-Slov aques soient compromis par de nouveaux atermoiements. * ♦ • * D'une source autorisée de Hambourg on télégraphie d'Amsterdam que les conditions de l'Allemagne pour rendre la liberté à la Belgique seraient le.s suivantes : 1. La Belgique se tiendrait absolument indépendante politiquement et économiquement vis-à-vis l'Entente. 2. Une convention serait signée entre la Belgique et l'Allemagne donnant a l'Allemagne le droit de passage en cas de guerre. 3. Les mers seraient déclarées libres pour l'Allemagne. _ 4. L'Allemagne recevrait une indemnité de guerre, probablement sous la forme d'une extension de sa colonie africaine, par annexions au Congo. Donc neutralité obligatoire avec droit militaire de passage pour l'Allemagne et la Belgique, envahie, dépouillée, torturée, devant payer une indemnité à ses pillards et à ses assassins. Cela ne se discute pas» SUR LE FB8NT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le 14 juillet au Iront belge La fête nationale française a été célé brée dimanche dernier avec la plu? grande cordialité au front belge,, dans un camp de repos qui avait reçu une décoration pittoresque. Reçu par le coionel Wambersy, commandant un régiment de 'chasseurs à pied, le général Rouquerol, chef de la mission françaisepu G. Q. G. belge, passa en revue les dét; ehements français et belges en présence du général Gillain, chel d'état-maior général ; du générai Delobbe et du colonel Maglinse, sous-chefs d'état-major, ainsi que -de nombreux officiers français et belges. Dans une vibrante allocution, le colonel Wambersy célébra l'union profonde des arméfs belge et française, cimentée sur tant de champs de bataille. Le général Rouquerol, en remerciant, ait que les paroles du colonel Wambersy avaient fait vibrer l'âme des soldats de soldats de France et de Belgique et salua en termes émouvants notre drapeau national.Leè deux drapeaux tricolores furent ensuite hissés, salués par la "Marseillaise" et la "Brabançonne." A la suite de cette cérémonie, émouvante dan; sa simplicité même, des jeux populaires unirent, et divertirent des frères d'armes qui fraternisèrent joyeusement et cordialement. Un carrousel m.ili-' taire, organisé par un régiment d'artillerie, eut 'lieu l'après-midi. Dans les villages du front, de nombreux habitants avaient j>avoisé à l'occasion du 14 juillet. OPERATIONS NAVALES Uii ministre 'à Tfsfragwe torpillé Un télégramme d'Athènes annonce qu'un steamer, espagnol transportant Senor Lopez de Vega, ministre d'Espagne à Athènes, a été torpillé par un se us-marin allemand, bien que le steamer arborât le pavillon de l'ambassadeur et que le gouvernement allemand eut été informé de son voyage. Le ministre et sa famille auraient été sauvés. Les Turcs retrouvent un croiseur Le croiseur turc "Medjidieh," miné er mâi\ 1915 dans le golfe d'Odessa, et renfloué pâr les Russes dans la suite, est arrivé à Constantincple. Les Allemands en avaient pris possession lors de la prise de Sébastopol. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Lê 16 juillet.—Orages et pluie. Treize tonnés de bombes lancées sur aérodromes, dépoté de munitions, môle de Zeebrugg ' et cantonnements ennemis,, dans les villages, notamment à Estaires et Merville Dix appareils et six ballons ennemis abattus, 4 appareils désemparés; 9 appareils britanniques sont manquants. Après la tombée du jour, 500 bombes ont été lancées sur la jonction de chemin d' fer de Seclin et divers cantonnements. Mort du lieutenant Roosevelt Le lieutenant aviateur Quentin Roosevelt, fil? de l'ancien président des Etats-Unis, a été tué sur le front occidental. Aérodrome ennemi incendié Un télégramme d'Amsterdam .dit qu'un incendie a complètement détruit lo nouvel aérodrome construit par les Allemands près de Nivelles (Belgique). Des hangars contenant 22 aéroplanes auraient été entièrement consumés. On attribue l'incendie à des soldats allemands révolutionnaires. Prisonniers allemands tués par des bombes boches Lundi soir, un camp de prisonniers al lemands situé près de Troyes, à 48 kilomètres derrière les lignes françaises, a été attaqué par des aviateurs allemands; 94 prisonniers allemands ont été tués et 74 blessés. Nouvelle victime de Coppens Le sous-lieutenant Coppens a abattu son. treizième ballon, remportant ainsi sa quinzième victoire. Mort d'un " as " boche Le "Lokal Anzeiger" annonce que le capitaine Willy Reinhardt, commandant le "cirous" de Jeu le baron von Richt-hofen, a été tué au cours d'-un combat aérien. Reinhardt s'attribuait, au 13 juin dernier, 20 victoires aériennes et 177 appareils alliés auraient été abattus ( ?) par l'escadrille sous son commandement. III — IIBWMIWII1 LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le choiera Des voyageurs de Pétrograd déclarent que l'épidémie de choléra asiatique augmente en Russie. Chaque jour 500 cas se produisent dans 1a. ville. A Saratoff il y a des milliers de cas et la Finlande n'en est pas indemne. L'EXECUTION DE OUVAL -•£>— Duval, le principal accusé dans l'affaire du "Bonnet Rouge," et dont le pourvoi venait d'être rejeté, a été exécuté mercredi matin à Vincennes. L'AFFAIRE MALVY Le procès de M. Malvy, ex-ministre de l'intérieur, a commencé mardi devant le Sénat, érigé en Haute Cour. Un petit groupe de sénateurs tenta de demander la remise de l'affaire à trois mois, mais le président du Sénat leur rappela qu'ils ne siégeaient pas en tant que Sénat et que la loi exigeait la lecture immédiate du rapport du comité du Se--nat sur les accusations portées contre M. Malvy. Ce rapport est très foii'g et sa lecture prendra beaucoup de temps; il expose des faits, mais n'en tire pas des conclusions, oe soin étant laissé au ministère public. Dans son rapport M. Pérès traite assez sommairement les accusations définies do tiahison, mais il examine en détail le.s-suggestions d'après lesquelles des mutineries dans l'armée française, suivies de Péchec de -l'offensive - d'avril, furent l'œuvre d'un complot contre la France. D'après le général Petain le mouvement er. question était dirigé plutôt contre le gouvernement de l'époque (ministère Painlevé)v que contre les chefs de l'armée, et il fut encouragé par une propagande «tendue dont l'effet est aisément 0 discernable. Les hommes subirent l'influence de l'exaltation causée par la révolution russe, par l'illusion d'une possibilité de paix, par des mensonges disant que des femmes grévistes étaient fusillées par des soldats jaunes et noirs, et de nombreux soldats ont reconnu qu'ils avaient été victimes de cette conspira tion. Le rapport de M. Pérès dit ensuite que la propagande en question fut l'œuvre de quelques politiciens mal famés et d'anarchistes. Il pose alors la question de savoir si le ministre de l'Intérieur était au courant de cette situation, et dans l'affirmative, s'il a pris les mesures nécessaires pour mettre fin à la propagande séditieuse. Il examine l'attitude des autorités militaires et civiles envers le; étrangers et les suspects en liberté dans Paris. Les autorités militaires estimaient qu'aucun suspect n'aurait dû être en liberté tandis que la police, -ous ls contrôle de M. Malvy, maintenait avec tout autant de vigueur qu'il ne fallait pas inquiéter le public par de nombreuses arrestations. Le conflit entre la police militaire et civile s'accentua après l'arrestation de Desclaux, ancien secrétaire de M. Caillaux, et de Garfunkel. condamné pour divers délits anti-natio-naux, qui tous deux, maintient la police militaire, étaient en relations avec la police civile. A partir de ce moment ce fut une véritable guerre entre la police militaire et la police civile, et finalement M Malvy supprima la partie militaire de. sa police et forma une organisation centrale des services secrets , L'affaire Lipscher Le rapport examine ensuite l'affaire Lipscher. Lipscher, agent allemand, tenta de faire à M. Caillaux des propositions de paix, et son nom fut trouvé da^is le coffre loué par M. Caillaux à Florence. C'est lui» qui recommanda a M. Caillaux le banquier allemand Marx, de Mann-beim, qui joua un rôle dans l'affaire du "Bonnet Rouge." Le rapport estime que la préfecture de police agit d'une manière curieuse dans cette affaire, la personne qui fit des révélations étant traitée en coupable, tandis que les activités de Lipscher et de sa maîtresse furent considérées comme sans intérêt. Le rapport considère que dans cette affaire la préfecture de police traita de : !a manière la plus favorable les gens qui auraient dû être plus que suspects. Il est incroyable, dit le rapport, que M. Malvy n'ait pas demandé à M. Caillaux des explications au. sujet de la très suggestive correspondance de Lipscher. AUTOUR de la GUERRE CHILI — La firme allemande Gildenmeister ayant obtenu gain de cause dans un procès intenté par elle à une firme américaine, représentant l'International Pé-troleum Company, qui d'accord avec le gouvernement des Etats-Unis, refusait d'exécuter un contrat de fourniture de pétrole, le gouvernement de Washington a décidé d'arrêter l'envoi de pétiole au Chili et a rappelé tous les steamers chargés de cette huile faisant route pou*-ce pays. Cette mesure menace d'arrêter 75 p.c. de l'industrie nitratière au Chili. ETATS-UNIS — Il est officiellement annoncé que, ces trois derniers mois, 637,929 soldats américains ont été débarqués en Europe, 330,956 ayant été transportés à bord de navires britanniques. » -— Un avocat de New-York récemment décédé, a laissé 75 millions d« francs à la célèbre "Yale University." FRANCE — Un accident de chemin de fer a eu lieu à la jonction de Vierzon (Cher), causé par le déraillement du train de Montdore à Paris. Il y a eu 15 tués, 20 personnes sérieusement blessées, et 50 légèrement blessées. -— Le professeur Vincent a soumis à l'Académie des Sciences sa découverte d'un nouvçau sérum contre la gangrène causée par les gaz. GRANDE-BRETAGNE — 287 personnes ont succombé à l'in-fluenza.,à Londres au cours de la semaine dernière. La sèmaine précédente il y avait eu 216 victimes. ITALIE — Un télégramme de Naples annonce que depuis le 12 juin le Vésuve est en éruption par deux nouveaux cratères, qui se sont ouverts dans la partie méridionale du grand cratère qui s'est formé en 1910. Les fermes et les vignobles situés sur les pentes du volcan souffrent de l'émission des gaz, de la lave et des cendres, mais les -observateurs du gouverne-ment disent qu'il n'y a pas de danger. PAYS-BAS — Suivant le "Telegraaf" d'Amsterdam, les Etats-Unis considèrent la possibilité du retour en Hollande, d^ns un avenir prochain,-d'une partie de la flotte néerlandaise qu'ils ont réquisitionnée, en présence de l'augmentation croissante de leur propre flotte. PEROU — Un traité a été signé entre le Pérou et le Chili pour l'établissement d'une commission spéciale de paix- Le Brésil, la Bépublique argentine, et le Chili ont décliné de signé semblable ce traité avant d'avoir 'eu le temps d'en étudier plus complètement les clauses. ROUMANIE -— M. George Bernhard, dans la "Vos-sische Zeituçg," affirme que la Reine de Roumanie exerce toujours une grande influence. "De son balcon à Jassy, dit-il, elle agite le drapeau français et elle ne cache pas sa conviction que le traité do Bucarest sera revisé. SERBIE — On déclare à Vienne que le gouvernement autrichien a décidé de saisir toute 1-*. récolte serbe cette année. mm*» WPWH— ii'ituwiinwiwaaBHiwwmJit'i DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 15 matin. Des troupes australiennes ont exécuté une entreprise locale couronnée de succès, au commencement de la nuit dernière, dans le voisinage de Villers-Bretonneux, avançant leurs lignes au sud-est de ce village sur un front de plus de 1,600 mètres. Deux canons de campagne ont été capturés au cours de cette opération, ainsi qu'un certain nombre de prisonniers et quelques mitrailleuses. Nous avons aussi amélioré légèrement notre position au cours de la nuit à l'est d'Hébuljerne. Nous avons exécuté un raid heureux au sud du village et repoussé un détachement ennemi au sud de Bucquoy. L'artiL lerie ennemie a" montré une activité considérable au cours de la nuit au nord da Bailleul,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume