L'indépendance belge

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s.n. 1918, 20 September. L'indépendance belge. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xq09/
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g9e année Mo 222 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PEIWY LE MUÎV5ERO CONTIKteNT. . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 6 CENTS ADitlOTSTEATION ET EJÉDACTION : BUREAU A PARIS : tddor HOUSE. TUDOE ST.. E.C. 4 ' 11, PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: G1TY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 VEPéBRED! 20 SEPTEMBRE .19S8 En venta à Londres à 3 h. le jeudi 19 septembre (3 MOIS. 9 SHILLING? ABONNEMENTS -I 6 MOIS, 17 SHILLING? il AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION " Jeudi midi. La guerre L'ennemi n'a plus un moment de ré->it. Usant avec une rare dextérité de 'avantage que lui donne l'unité de commandement, le maréchal Foch frappe à gauche, à droite, au centre du vaste Iront occidental, sans permettre à l'adversaire de faire un emploi utile des troupes de manœuvre dont, il peut encore disposer. (.'« harcèlement à jet continu, doit singulièrement déprimer le haut commandement teuton, surpris à chaque coup, et a persévérance dans cette tactique ne jeui manquer de nous donner des résul-.ats fructueux. La.dernière manœuvre a eu pour théa-,re le front, qui s'étend Sur 25 kilomètres environ, entre Gouzeaucourt et Saint-Quentin. Cette fois encore ce sont les 3e et 4e armées britanniques, en liaison sur leur droite, avec des éléments de l'armée Debervey, qui ont été à l'action. Hier, à 5 h. 20 du matin, nos alliés pariaient à l'assaut, sur tout ce front, et, en ilépit d'ïine pluie violente et d'un vent intense, emportaient dans- un élan merveilleux les positions ennemies. Ayant lépassé les anciens-systèmes de tran-•hées britanniques de mars 1918, ils at-eignirent et capturèrent ainsi les défenses avancées de la ligne .Hinder.burg. dans de nombreux et vastes secteurs. Sur la gauche du front d'attaque des utilités anglaises et galloises enlevèrent brillamment ce qui restait aux mains d^ l'adversaire du plateau au sud de Gouzeaucourt, portant-leur ligne aux confins du village de Yillers-Guislain, et capturant le bois de Gauche. Dans le centre gauche la 74e division de Yeomanry et d'autres divisions composées de troupes de l'est de l'Angleterre et de Londres, s'emparèrent cie Peizière, à'Epéhy, .de Roussy et de Templeux-le-Guérard. Au nord de Peizière la 21e division attaqua dans la partie septentrio-lale de ce secteur, les positions qu'elle défendit avec tant de bravoure le 21 et 22 mars derniers. Ayant occupé ses anciennes tranchées de Ire ligne, ainsi qu'un point fortifié établi dans l'ancienne ferme de Yaucelette, et ayant refoulé ane contre-attaque ennemie, elle se transporta de près de deux kilomètres plus â 'est, faisant plusieurs centaines de prisonniers et prenant à l'adversaire une Jatterie complète, avec ses caissons, au .ours de son avance. , Dans le centre droit deux divisions australiennes capturèrent les villages de Le Verguier, de Villeret et de Hargicourt. Poussant leurs attaques avec une grande détermination, les vaillants Anzacs ne tardèrent pas à 3'établir, dans les anciennes positions avancées allemandes à l'ouest et au sud-ouest de Bellicourt, ayant pénétré ainsi sur une profondeur de plus de 4 kilomètres et demi dans la zone des défenses teutonnes. Sur l'aile droite britannique des unités anglaises et écossaises ont pénétré et se sont maintenues dans Fres-noy-i.e-Petit, Berthaucourt et Pontru, nonobstant une résistance obstinée de la part de 1'-ennemi, notamment sur leur extrême droite, à leur point de suture avec les bataillons de la Ire armée française. Ceux-ci, ajoutant dix kilomètres au front de bataille britannique, ont attaqué entre Holnon et Essigny-le-Grand, avançant iur une profondeur moyenne de deux ki-omètres, malgré la plus vive opposition Je l'adversaire. Elles ont atteint ainsi es limites occidentales de- Francilly-Se-tney, le bois de Savy et Fontaine-Ies-~ieres. Pius au sud, elles se sont établies aux confins septentrional?* de Contes-jourt et se sont rapprochées plus près FEssigny-le-Grand. ,Aii cours des opéî'ations d'hier nos allés ont càpturé un nombre considérable de prisonniers, les unités britanniques en ayant compté plus de 6,000 à la fin de la journée, et les Français plusieurs centaines. Lie butin est également très copieux et comprend plusieurs canons fie tout calibre. Ce succès est d'autant plu* important, que partout les Allemands ont offert une résistance obstinée, prouvant ' jien qu'ils .sont décidés, à s'agriffer !e plus longtemps possible sur la ligne dé--fensive d'Hindenburg. Ce fait est corroboré par la réaction de l'ennemi dans de nombreux autres secteurs et notamment au nord du front d'attaque de mardi. En effet, nos alliés britanniques, violemment attaqués lundi soir par les Allemands, puissamment secondés par un barrage d aarî-sllerie très dense, à l'est de Mceu- vres, ont été contraints de céder du terrain et de se retirer aux extrémités occidentales de ce \ illage, qui se trouve momentanément aux mains de l'adversaire. Entre l'Oise et l'Aisne, les troupes du général Mangiit continuent à livre? d'ardents combats, chacune de leurs avance-? étant réalisée après une lutte de siège, le pays offrant à l'ennemi des défenses naturelles dont il tire un grand profit. Petit à petit, cependant, nos alliés, très Supérieurs en qualité à l'adversaire, gagnent du terrain et investissent les formidables positions allemandes établies entre La Fère et Laon et notamment sur le quasi-inexpugnable massif de Sairit-Go-baip. Au nord de l'Aisne les troupes franco-américaines ont encore poursuivi leur avance à l'ouest c|e Jouv et ont repoussé des contre-attaques déterminées sur le plateau à l'est d'Allumant. Contre attaquée à son tour, l'ennemi a été refoulé et nos alliés ont ajouté de nouveaux gains à leur actif, faisant ici 130 prisonniers. En Champagne, des détachements du général Gouraud ont exécuté un heureux, coup-de-main. Sur le front de Wœvre et de Lorraine les 2me armée française et Ire armée américaine se trouvent aux prises avec les avant-gardes allemande^ défendant les approches de fa ligne d'Hindenburg, et dans de nombreuses escarmouches l'infanterie américaine a rencontré une vive opposition de la part de l'ennemi. En dehors d'un coup-de-maio- français en Lorraine et de violentes actions d'artillerie dans ces secteurs et en Alsace, il n'y â rien de saillant à rapporter de ce côté. En Italie, l'ennemi a lancé plusieurs attaques persistantes, accompagnées de bombardements intenses, contre des éléments des défenses alliées au sommet de la vallée de la Seren, au nord du mont: Grappa. Repoussés et contre-attaqués plusieurs fois, les Austro-Hongrois n'ont obtenu aucun succès, malgré les pertes sensibles qu'ils ont subies. Cependant, certains avant-postes italiens, étant trop exposés au feu des batteries ennemies, ont été volontairement évacués. De nombreuses opérations de patrouilles, exécutées en divers points du front, se sont terminées à l'avantage de nos alliés, notamment dans la vallée de la Brenta. De violents duels d'artillerie sont'également développés en divers endroits sur le front des montagnes et le long de la Piave. Dans ies opérations de lundi entre la val sée de la Casella et le Col del Orso, nos alliés ont fait 442 prisonniers et pris 20 mitrailleuses, ainsi qu'un canon de tranchée. En Macédoine l'offensive alliée se pour-' suit en d'excellentes conditions, nonobstant les renforts amenés hâtivement par l'adversaire, qui défend désespérémenl ses nouvelles positions. Le 17 septembre, les attaques se son? développées sur un front de 35 kilomètres et une av ance de 16 kilomètres avait été réalisée en certains points. Les troupes serbes, e'n coopération avec des unites^rançaises et des détachements grecs, ont capturé, après dc.s combats sévères, les villages solidement organisés de Zovik (sur la Tcherna) et de Stara-vina, les hauteurs de Polsbista et de Be-schisha, au nord de la Gradeshnitsa, et !.è village rî& Gradeshnitsa, qui fut défendu avec une faroilelie énergie par l'adversaire.Dans le centre, les Alliés ont progressé sur la crête qui s'élève de Kozyak vér« le nord-ouest et ont pris pied sur les hauteurs rie Kutskov-Kamen. A Kozyak les Bulgares, ayant été bousculés, des troupes allemandes vinrent à leur secours; néanmoins, les troupes franco-serbes poursuivirent leur,avance, l'ennemi battant précipitamment en retraite, en abandonnant un nombreux matériel sur le terrain. Plus de 50 canons, dont au moins 20 de gros c'alibre, sont tombés aux mains de nos alliés, qui ont également augmenté le nombre de leurs prisonniers Fin dehors du front d'attaque il y a eu une sérieuse recrudescence d'activ ité de la part de l'artillerie. La politique Xous trou\ ions, hier, dans les colonnes de notre estimé confrère, le " Daily Telegraph," des détails sur la signature du pacte de Londres pa'r la Belgique, qui ne furent pas sans nous causer queiqufc étonnemenr, eue nous' avons exprimé. Mais notre confrère était si formel, si précis même quant à la date de la signature que nous avions admis* en somme Somme plausibles k s arguments qui avaient décidé cetle signature de la Belgique au bas du Pacte de Londres de septembre 1914 et que notre confrère développait.Nous a\ ions toujours défendu l'opinion que la Belgique neutre, violemment et lâchement attaquée, devrait conserver jusqu'au bout de (a latte cette situation de neutre qui lui était spéciale, et qui, naturellement, n'influai! en rien sur ses sentiments profondément pro-alliés et sur sa politique toujours évidemment liée a celle des Alliés. Vérification faite la date du 16>février 1916, dosjné par le " pail}' Telegraph " comme celle de la signature du Pacte de Londres par la Belgique, est la date de la Déclaration dite de Sainte-Adresse, qui a été d'une importance capitale pour la Belgique. En effet, la France, l'Angleterre et là Russie déclaraient, à cette date, solennellement, que " Le moment venu, le gouvernement belge sera appelé à participer aux négociations de paix et qu'elle--ne mettront pas fin aux hostilités sans que la Belgique soit rétablie danc son indépendance politique et économique, et largement indemnisée des dommages qu'elle à subis?-.Elles prêteront leur aide 'à la Belgique pour assurer son relèvement commercial et financier. " < . ' Cette déclaration fut approuvée aussitôt après par l'Italie et le Japon. lit à cptte déclaration le ministre des affaires étrangères de Belgique, M. le baron Beyens, remerciant les ministre^ des Puissances, répondit: " Vous de\ez avoir pleine confiance en nous, comme nous ax ons confiance en nos loyaux garants, car nous sommes tous résolus à lutter énergiauement jusqu'au triomphe du Droit/ pour la déiense duquel" nous nous sommes sacrifiés sans hésitation après la violation injustifiée de notre patrie bien aimée. En repoussant, cçs jours derniers, une nouvelle proposition de paix séparée, 'la Belgique n'a donc .fiait que confirmer l'engagement pris à Sainte-Adresse, du 16 février 1916, engagement qu'elle tiendra aveft une fermeté et une loyauté dont les Alliés n'ont d'ailleurs jamais douté. OPERATIONS AÉRIENNE* L'activité britannique Du Quartier général : Le 17 septembre.-—Beau temps avec une .forte brise. 11 appareils ennemis détruits et 5 désemparés. 10 appareils, britanniques manquants. La nuit 'suivante.—Trojf aérodromes ennemis bombardés. Trois grands appareils ennemis pour bombardement nocturnes découverts par nos "réflecteurs, attaqués dans les airs et abattus. Un appareil britannique pour vol nocturne est manquant. 29 tonnes et demie de bombes lancées d'ans les 24 heures. De l'Amirauté (publié le 18) : Les contingents aériens opérant avec la marine ont, au cours des dernières quarante-huit heures, lancé 13 tonnes de bombes sur les docks de Bruges et l'aérodrome de Maria-Alter; 11 appareils ennemis détruits et 7 désemparés; 4 appareils britanniques manquants. Cinq hydroplanes ennemis, se dirigeant vers la côte est, ont été repoussés par deux hydroplanes et deux aéroplanes britanniques. Un appareil ennemi fut détruit, les autres battirent en retraite. Temps défavorable du 8 au 15. "Bombes lancées sur les docks de Bruges et des aérodromes ennemis, notamment à Uyt-kerke. Des destroyers ennemis en vue du môle de Zeeljrugge furent aussi attaqués. Trois appareils ennemis détruits et deux désemparés. Deux appareils britanniques sont manquants; 011 croit qu'ils ont atterri en pays neutre. EM ARABIE L'activité des Arabes de l'Heajaz Bien que dea1 opérations militaires de grande envergure n'aient pas eu lieu en Arabie pendant les deux mois finissant le 5 septembre, plus de 300 Turcs ont été tués ou capturés par les Arabes de l'Hed-jaz durajit cette période, tandis que le butin fai® comprend, outre des fusils, des munitions, et d'autre matériel de guerre, O ' également 700 moutons, 80 chameaux et 500 livres turques eii ce» LES EVENEMENTS EM RUSSIE Moins d'exécutions, à l'intervention de l'Allemagne Le correspondant du "Times" à Stockholm dit qu'il semble résulter d'informations reçues que la diminution des exécutions sommaires et d'actes de terrorisme en masse ' est due à une énergique intervention des autorités militaires allemandes, l'Allemagne s'é-tant alarmée en présence de l'horreur et de l'indignation causée dans le monde entier- par ces outrages. M. Tchitclierin ayant dû céder aux injonctions peremp-toires de l'Allemagne, se rattrapa en faisant preuve d'indépendance vis-à-vis des représentants des Puissances neutres qui avaient protesté contre ces exécutions et en leur disant que les gouvernements' capitalistes n'avaient aucun droit d'intervenir en la matière. L'OFFENSIVE DE PAIX Echec sur toute la ligne „La manoèuvre autrichienne a échoué sur toute la ligne, les Alliés étant tous d'accord avec les Etats-Unis pour rejeter la proposition d'une conférence. La Belgique -après consultation avec les Alliés, a rejeté aussi l'offre de paix séparée, faite de la part de l'Allema^ i ï On feint à Berlin l'ignorance de cette offre, et on y déclare qu'elle ne peut ®tre l'œuvre que d'un intermédiaire non autorisé.Les journaux français approuvent net-ment le discours prononcé au' Sénat par M. Clemenceau, déclarant qu'il n'y a pa de négociation possible èntrë le crime et le droit. Avis aux amateurs La "Vossische Zeitung" publie un extrait du récit, fait par Trotsky des négociations de Brest-Litovsk, au cours desquelles, dit-il, vpn Kuhlmann employa avec une pleine confiance toute sa logique juridique et bureaucratique pour prouver au monde entier que le noir ne diffère en rien du blanc et que seule la mauvaise volonté de l'ennemi insistait pour établir une distinction entre les deux. Le comte Czernin joua dans ces négociations un rôle qu'on ne pourrait appeler imposant ni revêtu de dignité. T1 joua maladroitement le rôle du second de von Kuhlmann et, se conformant aux ordres reçus de ce dernier, il prit sur lui à un moment critique de faire les déclarations les plus rudes et les plus cyniques. Trotsky ajoute que le général Hoffmann, qui mit sa botte de soldat sur la table, introduisit une note rafraîchissante dans les négociations et que les re'' présentants russes ne doutèrent pas un instant que cette botte constituait la seule réalité sérieuse dans toutes les négociations. CONFERENCE DES TRAVAILLEURS 1NTER-ALUES A la séance d'hier, les vues dé la Fédération américaine du Travail Ont été définies dans un document présenté par M. Samuel Gompers. C'est une déclaration catégorique quant à la détermination des travailleurs américains de faire tout Ce qui est en leur pouvoir pour renverser le militarisme allemand. Les quatorze point0 établis par le Président Wil-son sont 'soumis à la ratification de la conférence. Il n'y est pas fait mention d'un congrès international du travail pendant la guerre, mais les travailleurs américains donnent leur adhésion à la demande que les travailleurs soient représentés dans les délégations officielles de paix des divers belligérents à la fin de la guerre et appuyent la proposition qu'un congrès mondial du travail se réunisse concurremment avec la Conférence officielle de la Paix. Le point de vue britannique fut exposé dans une déclaration soumise par le comité parlementaire des Trade Unions et le comité exécutif du Labour Party. Cette déclaration reconnaît que les socialistes majoritaires allemands n'ont pas accepté les propositions des travailleurs alliés, ni même le mémorandum des neutres à Stockholm, et qu'ainsi ils créent un obstacle à la réunion d'une conférence internationale ; elle fait appel aux socialistes des autres pays ennemis pour qu'ils usent de leur influence sur les socialistes allemands; elle demande aussi la réunion d'une conférence mondiale du travail au moment des négociations de uaix. AUTOUR de la GUERRE ESPAGNE — L'épidémie de fièvre appelée la "grippe espagnole" a fait une "nouvelle apparition et sévit avec des symptômes beaucoup prus sévères, surtout dans lâ, partie méridionale du .pays. ETATS-UNIS — La manière américaine : A Bridgeport. des machinistes en grève avaient refusé d'accepter la décision arbitrale du gouvernement. A Springfield, une firme avait agi de même. Au lieu de temporiser avec le capital ou le travail, M. Wilson a ordonné au gouvernement de reprendre les usines de la firme en question et il a écrit aux grévistes de manière à leur faire nettement comprendre que s'ils refusent d'accepter le3 décisions arbitrales du * gouvernement, qui leur a toujours témoigné de la sympathie, ils peuvent s'attendre à se voir ou bien exclus pour un an de travailler dans la communauté où ils font grève ou bien envoyés dans l'armée. — M. John Davis, avocat-général aux Etats-Unis, a été nommé ambassadeur des Etats-Unis à Londres. — Le nombre d'hommes embarqués pour l'Europe durant le mois d'août a été de 313.000, dont 180,000 transportés dans des navires britanniques. FRANCE — Le .Président dè la République a signé un décret concernant; la réorganisation des services, administratifs de l'Alsace-Lorraine, qui seront désormais cen-tralisés'dans le cabinet, sous' la direction d'un sous-secrétaire d'Etat. Cetjte centralisation consolidera l'administration des ierritoiïes reconquis et formera la base des services qui pourvoiront à l'administration de« provinces perdues dès leur retour à la mère-patrie. M. Jules Cambon, actuellement conseiller pour les affaires franco-américaines, a été nommé conseiller pour l'Alsace-Lorraine et assistera le Sous-secrétaire d'Etat. — Un projet de loi a été déposé pour un quatrième emprunt de la Défense nationale. II.s'agit d'un 4 p.c. ; le montant de l'émission est illimité. , —-, Une nouvelle épidémie s'est manifestée à Bayonne. Des bruits disant que cette maladie est le choléra semblent infondés. Les victimes souffrent de* dysenterie, qui, bien que très infectieuse, disparait rapidement sous l'influence d'un traitement spécial. Des mesures rigoureuses ont été prises pour que l'épidémie 11e s'étende pas en Espagne. GRANDE-BRETAGNE — Environ 7,000 soldats d'Australie qui Se sont couverts de gloire sur tous les fronts depuis le début de la guerre vont enfin obtenir un congé nour revoir leur pays. Les 800 premiers partiront bientôt.— Le dernier bulletin publié annonce que la santé de M. Lloyd George s'est beaucoup améliorée et que le premier ministre britannique est entré en convalescence.JAPON — Suivant l'exemple de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, le Japon a reconnu l'armée Tchéco-Slovaque comme une alliée et comme une armée belligérante.— On annonce la mort à Tokyo, cl û vicomte Motano, ancien ministre des affaires étrangères du Janon. II I ll'WW'l ■ !■■■■! IITWP.W JMW1BL Jlol ilM MiHW DERNIERE HEURE NOUVELLE AVANCE DANS LES BALKANS Le communiqué serbe v Mercredi soir. Surmontant les difficultés formidables du terrain couvert de hautes montagnes, nos troupes poursuivent jour et nuit; i.en-nemi, complètement battu. Nous avôns pris Topoacts, Kuchkovkamen, Polt-chichfs, Bechichte, Melynitsa,VitoLiehte et Rassim-Bey. Notre avance en profondeur couvre à présent 20 kilomètres. Quelques régiments bulgares ont été amenés rapidement des secteurs voisinà et ont été battus et forcés de battre en retraite. L'ennemi dans sa retraite brûle ses dépôts et les villages. Le nombre dç prisonniers et l'importance-du butin n'ont pas encore pu être évalués étant donné notre avance rapide.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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