E INDEPENDANCE i -• KL1! ffZL1 CONTINENT: 15 CENTIMES ROYAUME-UNI ï ONE PENNY 8a s il m 2 XHOllandes 5 cents) TilTr»f i tt i n i mn ■» I ApMINISTBAMON ET REDACTION. n, PLACE DE LA BOURSE. JEUDI 1 NOVEMBRE 1917 (3 MOIS, 9. SHILLINGS. s, DANB STR., HI&H HOLBORN, W.C. 1. ABONNEMENTS i J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. LCONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: holboek 1773-4 teleph.: (238-7^ " En uea,e a f-^res a 3 h. le mercredi 31 octobrë l 1 AN, 32 SHILLING». J TA SITUATION Mercredi midi. La retraite italienne continue. Nos alliés ont abandonné la ville d'Udine.et l'ennemi annonce triomphalement que ge>s troupes foulent le sol de la province vénitienne. Il ajoute que dans les Alpes Carniaques, c'est-a-dire sur la frontière Êeptentrionale, les Italiens ^ont été obligés de ramener leurs lignes en arrière et d'abandon^; des positions qu'ils avaient mis deux ans à mettre en état de défense. Il s'agit des régions de Ploeeken et du Grand Pal, au. sud-ouest de Parvis que nos amis sont obligés d'évacuer afin d'éviter que leurs lignes de communications avec le sud ne soient coupées. Les troupes du général Cadorna se retirent sur la ligne du Tragliamento — une vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Udine — et il reste à voir si elles sont à même d'y arrêter le flot. La cavalerie italienne^ couvre la retraite des deuxième et troisième armées [et s'efforce de retarder le plus possible S'avance de l'ennemi. La retraite de nos alliés s/effectue, [dans certains secteurs, dans des conditions fort-difficiles, car la plupart des cours d'eau, grossis par les récentes pluies, opposent un obstacle sérieux aux «donnes italiennes ramenées en arrière en vue de leur regroupement. : Mais ces obstacles naturels gênent au même degré l'avance de l'ennemi qui, sur l'Isonzo notamment, n'a plus trouvé aucun pont intact et dont le passâge, k travers les Alpes, dans la neige, ne doit pas se faire sans difficultés sérieuses. | Un échec un peu grave, une contre-oftensive italienne un peu heureuse pourrait renverser la situation et transformer en déroute l'avance, victorieuse jusqu'ici, des troupes austro-allemandes. Tout dépend, à cette heure, du temps nécessaire au général Cadorna pour réorganiser ses troupes et les disposer en ordre de bataille, sur le nouveau front où il a décidé de tenir. Que ce soit la ligne du Tagliamento ou celle du Piavre, peu importe, l'essentiel est que les mesures soient prises de façon à tirer le meilleur parti de Ri situation nouvelle qui se présente. La coopération des Alliés pourra se faire sous des formes multiples, et dès à présenties Français, qu'on trouve toujours prêts à se dévouer pour la cause commune, saluent avec enthousiasme l'occasion .qui s'offre de^lutter côte à côte avec letffs vaillants frè~res d'armes sur le Bol d'Italie, théâtre d'épopées militaires dont le souvenir est impérissable. La flotte des Alliés pourra, elle aussi, jouer un rôle important dans les événements futurs, et s'il est vrai que la récente visite de l'Empereur Charles à Pola est motivée par l'imminence d'opérations navales dans l'Adriatique, on peut s'attendre à des-développements,intéressants.i, P°ur le quart d'heure, nos ennemis jubilent. Les populations de Berlin et de1 l'ienne ont sorti — pour la dernière fois probablement — les drapeaux qu'elle's avaient enfouis dans les tiroirs, et si les cloches des églises ne sonnent pas, c'est uniquement parce qu'elles ont passé à la fonderie. Mais la joie de nos adversaires Kra ephémère. Toujours des victoires et Pas de pain ! Toujours des succès et nas De paix ! Ce bon maréchal von Hindenburg, Nnu pour inspecter le nouveau front, doit se livrer à d'amères réflexions, lui ^l'i sait ce qui se passe dans la coulisse. dernières réserves s'en vont s'épuiser Dans la plaine vénitienne, tandis que ans^ les plaines flamandes, en Artois, pi 1 Aisne et sur la Meuse, ses meilleures IT^ions fondent comme la neige sous le souffle brûlant du sirocco- J "^reprise d'Italie prouve que nos P^^^^t^abandonné la partie en ce qui concerne le front 'occidental — où se Jos décidera la victoire. Ils résistent encore et de toutes leurs forces, mais ils ne se font jUe aucune illusion sur la fin du drame. ice Nos alliés britanniques, hier encore, pCS ont déclanché une nouvelle offensive au 3Ve nord-est d'Ypres, qui leur a permis )li_ d'avancer d'un cran vers le"»* objectif , et dont, chaque heure, ils se rapprochent 3n(. davantage. Les splendides Canadiens se. *f avec les Australiéns, ' ju • J ' ' sont parvenus jusqu'au village de Passchendaele mal-gré la pluie, la tempête, la boue... et les ' Allemands qui, dans ce secteur capital, se défendent avec l'énergie du désespoir. Berlin affirme même que le village a été perdu, puis regagné par les troupes alle-~ mandes, mais le maréchal Haig dit es que seuls les confins du village furent 5 atteints-. Il ajoute que les Canadiens eurent à repousser cinq contre-attaques re" ennemies, et qu'au cours de la lutte, très ^es sévère, qui eut lieu à l'ouest, de la crête, ses troupes se servirent de mitrailleuses allemandes capturées pour repousser les assaillants. di" A la gauche des Canadiens, où les opé-:les rations sont rendues particulièrement tes difficiles par la nature du terrain : maré-;ux cages et trous d'obus remplis d'eau, les -re troupes anglaises : division navale et territoriaux de Londres, les progrès ont été au plus lents, mais néanmoins plusieurs U1> fermes-fortins tombèrent aux mains cle ivé nos alliés. > _a Le communiqué français esï muet au-01t jourd'hui sur les opérations en Flandre. niais 3e communiqué britannique men-re- tionne un nouveau raid des troupes bel-ul'- ges au sud de Dixmude, qui leur a per-w'- mis de faire 19 prisonniers. A quand un us- communiqué belge? ^ Du front de l'Aisne, on ne signale que !PS des opérations d'artillerie, mais sur la >ur rive droite de la Meuse (Verdun), Tin-en fanterie, par moments, a été assez active. <>u Les Français ont repris une nouvelle par-■ne tie des tranchées perdues au nord-ouest >eu de Bezonvaux (Bois des Caurières), où les !'es Allemands disaient avoir capturé 1,200 :ur mètres de tranchées et 200 prisonniers, re- et avoir repoussé quatfe contre-attaques, 'ra Les aviateurs alliés'sont plus actifs lès que jamais. Les Français ont mis hors >u- de combat 16 appareils ennemis et ont ise lancé des tonnes d'explesifs sur les gares oc- et dépôts allemands, tant en Belgique âte qu'en Lorraine (îdkon tté*Metz et Flan-le dre), tandis /que les aviateurs britan-res niques en firent autant dans la région de Roulers, iainsi qu'à Sarrebruck et Pir-si, masens. Les résultats observés furent ie- partout excellents. ■ é- Les aviateurs allemands qui, depuis les a raids de représailles, ne sont, plus reve-se- nus à Londres, ont lancé quelques bom-on bes sur Dunkerque, Calais, Nancy, Bel-in- fort et Saint-Dié, mais sans résultat appréciable.ris de ' lis le's • les Ai les lemands ont attaqué dajs deux secteurs 2st cle la région de Riga, avec des gaz aspky-la xiants. Les deux tentatives furent repousses sées. c et Ajoutons qu'il est question d'une 'as entente entre la Pologne et les Empires Centraux ("Times") en vertu cle laquelle 'g, des troupes polonaises assumeraient la it, défense de la frontière russe depuis Vil-ui na jusqu'en Volhynie (ce qui libérerait se. de nombreuses divisions allemandes) et er d'un accord (projet) entre la Russie et la ue Suède au sujet des Iles Aaland, que la is, Suède désire occuper. •es La crise de la chancellerie en Aïïema-le gne serait résolue, à en croire des messages venus d'Amsterdam, par le remplaça cernent du Dr Michaelis par le Premier ce Ministre bavarois, comte de Hertling. j pu LE fHOBT OCCiDEHT»! Avance britannique vers Passchendacî Londres, mardi 10 h. 38 du matin.-■e matin a 5 h. 40 les troupes britanni atta(lué au nord du chemin d« . u près à Roulers et ont progressé 8Vec succès. Mardi 10 h. 5 du soir.-Une opéra, ion fructueuse à objectifs limités, a ét< exécutée ce matin par les troupes britan IL niques contre les positions allemandes entre? le chemin de fer Ypres-Boulers et , la route de Passchendaele à Westroose-»e beke. — En dépit cle la nature marécageuse li- du sol, sur la plus grande partie du front de attaqué, et nonobstant la violence du ssé vent et de la pluie, qui rendit extrêmement difficile la communication entre les •a- troupes, d'importants progrès ont été îté réalisés. ,n- Sur la droite cle l'attaque malgré une vive résistance, les troupes canadiennes ont .atteint tous leurs objectifs sur la crête principale et ont gagné le voisi-se n$ge de Passchendaele. Le combat fut re particulièrement-sévère sur l'éperon à nt l'ouest du village, où cinq contre-attaque ennemies ont gté repoussées par nos ■e, Alliés. Des mitrailleuses prises aux au Allemands furent employées efficacement lis pour repousser ces attaques. if Sur la gaucbe de l'attaque, où le ter-nt rain est bas et entrecoupé de cours ns d'eau grossis par le^"f>luies, la marche i fut particulièrement difficile. Néan-us moins, les bataillons de la marine et de ,j_ la territoriale de Londres capturèrent es après" un violent combat un certain nom-I bre cle fermes et de positions fortifiées. r' Les troupes de Gloucester ont snvahi avec succès les tranchées ennemies au sud-est de Gavrelle, la nuit dernière. IUn autre raid fructueux, au Cours du-quel 19 prisonniers ont été faits, a été exécuté par les troupes belges au sud de Dixmude. .es t' SUR LE FRONT MERIDIONAL ;es • er Propagande aérienne autrichienne Il est certain que l'attaque austro-'e .allemande a un but politique aussi bien " que militaire, car depuis des semaines, e" les aéroplanes * autrichiens avaient inondé les lignes italiennes «d'imprimés ■l'r de toute nature destinés à montrer que :^e,l'Italie se trouve sous la coupe de la rs .Grande-Bretagne et de la France ; de d'autres factums disaient que l'Italie était à la veille d'une révolution, et en-u" gageaient les soldats italiens à imiter 'e: l'exemple des troupes russes pour arriver n- à une paix séparée. L'empereur Charles est entré hier à :r- Gorizia. m mmims civiles ue la ' n- Perte d'une maîîc française 'e. La malle française ''Mascara'' (2,365 .r- tonnes), allant de Marseilles à Tunis, a :st été perdue corps et bien. Aucun débris tes n'a été retrouvé. Les pirates dans îa Méditerranée 9 ;s. On mande officiellement de Washing-fg ton qu'un bateau allemand, saisi aux rs Etats-L^nis lors de la déclaration de nt guerre, et affrété au gouvernement ita-es lien, a été coulé par un sous-marin dans Lie la Méditerranée. OPERATIONS AERIENNES >n ^ r- at La dernière attaque sur l'Angleterre Londres, mardi midi 45. — Le raid es de la nuit dernière n'a causé ni victimes e- ni dégâts. Les appareils ennemis furent n- incapables de pénétrer à l'intérieur du '1- pays, grâce à l'activité des aviateurs bri-p- tanniques, qui prirent l'air pour leur donner la chasse, bien qu'une tempête s'élevât à ce "moment. Tous nos appareils sont rentrés intacts. ~l_ Raids britanniques en Allemagne rs Le 29 octobre, plus de cent bombes sont jetées sur les logements ennemis à s- Roulers et ailleurs. Dans la nuit du 29 au 30 octobre, attaque aérienne britan- ie nique sur la. gare et les voies ferrées de ss Sarrebruck,en Allemagne. Le -30 octobre, le au matin, expédition heureuse contre les [a fabriques' de munitions et de gaz à Pir- 1- mesans (32 kilomètres au delà de Sarre- ; it brûck). j t * Haids allemands en France [a . [a Dans la nuit du 29 au 30, bombes al- 1 lemandes sur Nancy et environs, Bel- ' fort, St-Die, Dunkerque et Calai». Bles-g_ sés : à Nancy, 1; à Belfort, 3; ailleurs 0 Dans la même nuit, les aviateurs fran->r çais jettent deux tonnes d'explosifs sur les gares et dépôts de Lichtcrvelde et de „ Git (Belgique), et 7 tonnes sur les gares 1 ~ de Maizi ères-lez-Metz, Rouqueville-lez- 1 ÎS Metz, Thionville, etc. Grand incendie à 1 ^ la gare de Maiziëres. - AUTOUR de la GUERRE 11/ 3U ARGENTINE ! ?s Le ministre de Brésil à Buenos-Aires 1 :é a notifié au gouvernement argentin f que l'état de guerre existe entre le Bré- 1 ie sil et l'Allemagne. On clit que le gou- ; vernement argentin répondra qu'il con-i sidère l'attitude du Brésil comme justi-- fiée. ESPAGNE 1 — Le Gouvernement a succombé aux assauts combinés de tous les partis poli-' tiques, soutenus ou plutôt conduits par k le "Comité de Défense de l'Infanterie," J qui, tout en se défendant de vouloir faire cle la politique, a néanmoins signifié , d'une manière formelle son désir de voir | changer les méthodes de gouvernement".-' Les griefs allégués contre les ministres, , variés et contradictoires, défient une " analyse exacte, mais vise notamment l'attitude du Gouvernement dans la dernière grève générale, le" maintien pro-! longé de la censure et la convocation trop [ rare de la Chambre. Senor Sanchez de Toca's, qui avait été chargé par le Roi . de constituer un nouveau cabinet et avait ; tenté de former un ministère de coali-; tion, a échoué dans sa mission. ETATS-UNIS — Suivant une information de Washington, les dépenses faites par les Etats-Unis pendant le mois d'octobre dépasseront 5 milliards de francs, soit une dépense quotidienne de 223 millions de ' francs. 1 — Une campagne d'économie est acti-1 venient conduite en Amérique afin d'é-| pargner le plus de produits alimentaires ' possible pour pouvoir aider les Alliés. ' Les ménagères signent en foule l'engage-' ment d'esécuter les prescriptions du contrôleur de l'alimentation. Une-demi-mil-lion de propagandistes volontaires s'oc-, cupent de recruter des adhérents. GREGE » — Les dépêches qui ont été échangées i directement entre le palais d'Athènes et de Berlin seront soumises à la commission parlementaire dès qu'elles auront été déchiffrées. Dans l'une de ces dépêches, envoyée par le roi Constantin.au Kaiser en janvier dernier, Tino, affirme-t-on, demande à son beau-frère d'atta-' quer les Alliés dans les Balkans, promet-1 tant que sés troupes attaqueraient les ; forces du général Sarrail par derrière. Il résulte d'une -autre dépêche que la reine Sophie a communiqué par téléphone avec le général Falkenhausen, à . Larissa. Dans une autre dépêche encore, | la reine traite les Alliés "d'infâmes cochons" 1 RUSSIE ■— Le général Alexeiefi a refusé d'assister à -la Conférence inter-alliée de Paris comme représentant militaire de la Russie. C'est le général Golovin qui s'y rendra à ce titre. DERNIÈRE Nouveau jraid sur l'Angleterre Lord French signale: A 4 h. 30 ce matin, un aéroplane hostile-a traversé la côte de Kent, mais-ne pénétra guère à l'intérieur du territoire. Attaqué par nos canons anti-aériens, il lâcha immédiatement des bombes dans les champs et repartit vers la mer. Le reste des Hbmbes tombèrent à l'eau. Ni blessés ni dommages. Le communiqué britanni que Communiqué britannique du 31 : L'artillerie ennemie a montré quelque activité pendant la nuit contre les positions capturées par nous hier. Il n'y a pas eu de contre-attaques. Sur le reste du frt>nt, rien d'un intérêt spécial. L'OFFENSIVE BEISE Au nord de .Dixmude, aujourd'hui . un parti belge a enlevé une ferme qui constituait un avant-poste fortement organisé. Il y a capturé 21 prisonniers et une mitrailleuse. LË BUDGET BRITANNIQUE M. Bonar Law a introduit hier à la Chambre des Communes une demande de crédits de £400,000,000 (dix milliards cle francs), somme-,estimée nécessaire aux dépenses de la -Grande-Bretagne jusqu'au début de janvier 191.8. C'est le quatrième vote de crédits de i- cette année; il portera le total de ceux- - ci à milliards. La moyenne journalière des dépenses pour les 70 jours finissant le 28 septem-x bre 1917 a été d'environ 160 millions do .- francs, dépassant d'environ 25 millions r les prévisions du budget. La situation " budgétaire pendant la seconde partie de e l'année sera moins favorable que pen-é dant la première partie. La cause en'est r en partie à l'augmentation de la pay« '?danï la marine et l'armée. Au 29 septembre le total de la Dette e Nationale était d'environ 125 milliards, T dont il faut déduire 27J milliards ava-n-■- cés aux Alliés et 4 milliards ailx Domi-.- nions. En déduisant encore un don fait ^ [j par l'Inde, l'augmentation nette de la e Dette, due à la guerre, est d'environ 75 i milliard^. t Jusqu'ici le gouvernement allemand a - voté des crédits pour 117| milliards, non compris les avances à ses alliés'. M. Bonar Law a déclaré ne pas se dissimuler le fait que îja nature du fardeau financier à supporter dépendrait largement de la nature de la paix qui pourrait être obtenue. Si la guerre finit e de la manière prévue, ce fardeau financier pourra être supporté. LE NOUVEAU CABINET ITALIEN s • M. Orlando, qui avait été chargé de constituer le nouveau cabinet itailien, " a terminé sa mission. Le nouveau gouvernement a prêté ser- - ment ; il est formé comme suit : Premier ministre et intérieur, M. Orlando; affaires étrangères, baron Sonnino ; s colonies, M. Colosimo ; .justice, M. t Sacchi; finances, M. Mecla;' trésorerie, M. Nitti; guerre, général Alfieri ; ma-k rine, amiral del Buono ; armement et munitions, général Dalé Ollio ; assis-t tance publique et pensions, M. Bisso-lati; instruction publique, M. Bere-nini ; travaux publics, M. Dari ; agriculture, M. Miliani; industrie, com- . merce et travail, M. Ciuffelli ; postes et ' télégraphes, M. Fera ; transports, M. Bianchi. i ; KOUVEAU CHANCELIER EN ALLEMAGNE D'après le "Berliner Lokalanzeiger," le comte Hertling, premier ministre de - Bavière, a définitivement accepté le poste - de chancelier cle l'Empire. Michaelis reste t premier ministre de Prusse. D'après un télégramme de Berlin, le comte Hertling aurait, avant son accep-ï tation, conféré avec diverses personnalités, et notamment avec les chefs des partis. Le nouveau chancelier est, on le sait, hostile à la constitution de l'Alsace-Lorraine en Etat fédéral; c'est dire qu'il n'est guère jjorté à la conciliation. ûû!i»T LES TROUPES BELGES PARTICIPENT i 1 L'OFFENSIVE DES ALLIES ; 29 octobre. [ Le communiqué officiel a s-gnalé hier que les traupes belges avaient pris pied dans la presqu'île cle Luighem. L'opération s'est poursuivie aujourd'hui, et des détachements se trouvent à 2 kilomètres et demi de ce qui était notre ligne principale. Une patrouille a même poussé 1,500 mètres plus loin jusqu'à la . Ferme des Nénuphars à l'est de l'étang . cle Blankaert pour faire plus cle vingt prisonniers. Luighem émerge entre , l'Yser et l'étang de Blankaert débordes. Hier deux carabiniers envoyés en reconnaissance débarquèrent au lieu fixé et explorèrent rapidement les environs. Le va et vient fut bientôt établi. Un détachement prit pied sur la rive enr.e-jnie. Les patrouilles s'ave.V; tirèrent hardiment. Trois abris furjnt découverts e*t fouillés. Us étaient recouverts d'un betonnage et entourés d'un épais réseau barbelé ; la porte en boi^ épaisse cle 12 cm. était pourvue d'un double revêtement métallique. On découvrit trois , mortiers de tranchées, des grenades, des , cuirasses, des casques, des fusées, etc. *" De la canardière, un -bouquet d'arbres . . émergeant de l'inondation entre les lignes belges et'allemandes, les éclai-reurs poussèrent jusqu'à la ferme La Suite à la 3 3 page. Pin»** No 258

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.