L'indépendance belge

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s.n. 1915, 19 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q814m92j3q/
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86ème année. No. 117 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : TTJDOR HOUSE TUDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : !1 PLACE DE LA BOURSE. teleph, LONDRES, MERCREDI 19 MAI 1915. fû MOIS, 9 SHILLINGS. ) CONSERVATION PAR LE PROGRES. ABONNEMENTS: MOIS, 17 SHILLINGS, r U AN. 32 SHILLINGS. > SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite allemande au nord d'Ypres.—Les nouvelles lignes russes.—La crise italienne.— Les concessions offertes par l'Autriche.—Remaniement du cabinet britannique. Tribune libre. Le prix de l'honneur.—Camille Roussel. Lettre de Hollande.—Dr Tervvagne. Lettre du Hâvre.—Pierre Nodrenge. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus et menus propos.—Bob. L'épilogue des conférences de M. Georges Lorand aux pays latin.— Paul Kœnfg. Nos ministres en voyage.—Geo. Hulin. Echos. Etc. LA SITUATION. ♦ . Mercredi, midi. à Les opérations sur le front occidental l'e ont été gênées hier par la pluie et le à 2 brouillard, et le bulletin de minuit ne si- blc gnale que des canonnades dans les diffé- G® rents secteurs. Le bulletin issu à trois heures donne un des détails complémentaires sur l'impôt-- sjJl tance du succès de la veille sur le canal c 11 de l'Yser, où les Allemands durent aban- cal donner leurs dernières positions et où cc" 1rs troupes franco-belges ont trouvé près de 2,000 cadavres allemands. SCî On peut déduire de ce fait l'impor- j!(j tance des pertes teutonnes autour d'Y- g(, près pendant leur dernier mouvement of- su fensif, pertes évaluées dans les milieux ça militaires à 150,000 hommes. Les Français ont mis à profit Tinter- qU ruption forcée des opérations pour met- ml trecn état de défense leurs nouvelles po- à sitions. 36; Les récents progrès dans le secteur d'Arras ont eu pour résultat d'envelop- tre per Lens par le sud et par le nord, les Sa positions avancées des Français se pri trouvant respectivement à Loos et à Yimy. Une situation analogue existe à pri La Bassée, où l'avance des troupes bri- se tanniques de Richebourg à Quinque gr Rue constitue la première phase le de l'enveloppement par le nord des posi- qu tions teutonnes comme celle de Givenchy la l'est du côté sud-ouest. L'objectif bri- pri tannique semble être ïllies et la ligne de pli chemin èfëTer" qui dessert les positions nrî allemandes entre Don et Lille. L'ennemi, qui a concentré de nom- da: tireuses batteries d'artillerie lourde du cot Côté de Douai, soumet les positions des au Alliés à un bombardement intense. M. Comme toujours et pour se venger d'un insuccès, l'ennemi s'acharne contre l'une Pa ou l'autre ville ouverte, et cette fois, qu c'est Arras qu'il s'est proposé de dé- dis truire. ne Sur le front russe, aucune change- vo ment essentiel n'est signalé. La contrac- Pa l'on des lignes russes a donné à nos Al- 'iés une force de résistance nouvelle dont st£ 1rs résultats commencent à se faire sen- de tir. l'é C'est sur la ligne du San que le grand- duc \icolas semble décidé à mettre fin f°' définitivement à l'offensive teutonne, et tin les critiques militaires font ressortir que de la tactique du grand-duc présente une grande analogie avec celle mise en pra- m£ tique pendant la campagne napoléo- sei nienne. Les nouvelles lignes russes pré- cal sentent cet avantage, qu'elle ne peuvent gk être tournées et que l'ennemi est obligé au d'attaquer de front, tactique qui entraîne ' 'les hécatombes d'hommes surtout chez dé< 'es Allemands, qui n'ont pas encore Lo abandonné l'avance en formations com- 301 pactes. tue L'offenseive allemande en Russie ral s'usera, elle-même, d'autant plus que les Ail armées austro-hongroises continuent de d'être décimées en Galicie-Orientale. tro . Le correspondant du "Morning Post ' gu Buda-Pest apprend que dans les mi rx parlementaires hongrois on évalu 100,000 le nombre des hommes tués oi ssés depuis le début de l'offensive ei licie. D'après le dernier communiqué russe violent combat d'artillerie se pour t tout le long du San depuis les bou is du Wislok jusqu'à Przemysl, et le ions de la forteresse tonnent cette foi itre l'envahisseur teuton. Les armées, du général von Mackenseï de l'archiduc Joseph-Ferdinand près ît les Russes dans la direction ' uest à l'est, tandis que le généra racvics avance du sud au nord, pour vant l'armée russe qui a évacué le rpathes. Le dernier bulletin de Vienne affirm e pendant la première quinzaine d ii le total des prisonniers s'est accri 174,000 et qu'en outre 128 canons e 3 mitrailleuses ont été capturés. Le même bulletin assure que le mpes austro-allemandes ont forcé 1 n en plusieurs endroits et qu'elles on s pied sur la rive orientale. L'heure critique pour l'Italie ap jehe. C'est demain que.le parlemen prononcera et c'est avec la plu ande confiance qu'on attend l'issui cette séance historique. M. Giolitt i, il ne faut pas l'oublier, disposait . Chambre de 300 voix sur 508, a jug< ident de quitter Rome, et on dit qu< isieurs autres députés germanophile tssisleront pas à la séance, '/indignation parmi le public et auss ns l'armée, est très vive, dit-on lire les manœuvres des giolittiens xquels on reproche de pactiser ave de Bùlow contre l'Italie. La situation parlementaire n'en rest ? moins sérieuse, et on croit savoi e M. Salandra a en poche le décret d' solution pour le cas où la Chambr semblerait pas disposée à suivre le ontés nettement exprimées par L ys. Les déclarations faites hier au Reich g par le chancelier de l'Empire, M Bethmann-Hollweg.et dans lesquelle :endue exacte des concession ertes à l'Italie est, pour la premièr s, indiquée officiellement, sont des écs surtout à consolider la positioi s non-interventionnistes en Italie. 3n annonce comme imminent un re iniement du cabinet britannique qu ait reconstitué en vue de former ut jinet national comme en France, en >bant dans son sein les représentant torisés de l'opposition. Signalons également les importante: ilarations faites hier à la Chambre de: rds, où lord Kitchener a démandi ),000 recrues nouvelles pour consti :r de nouvelles armées, et où le géné a annoncé la nécessité de la part de: iés de recourir, à leur tour, à l'empli gaz asphyxiants pour protéger le: upes contre les nouvelles méthodes di erre des Teutons. TRIBUNE LIBRE. Le relèvement de la Belgique. Nous avons donné dans notre numéro de samedi l'article de M. Jans-sen au sujet du problème économique de la Belgique après la guerre. Voici un autre article relatif à des questions similaires. Rappelons que les articles publiés dans notre " Tribune Libre " reflètent des manifestations de l'opinion publique en dehors de la direction politique de notre journal. Lorsque la voix des canons allemands se sera tue, dominée par la puissante artillerie des Alliés; lorque les obus allemands auront cessé leur œuvre d'anéantissement et de rumes, l'heure viendra, aussi bien pour la Belgique que pour la ' rance-, de dégager des déco-mbres accumulés une nouvelle nation qui prendra son essor vers l'avenir avec une union ' us compacte, des volontés plus tenaces des énergies décuplées par l'épreuve. ■ srsonne de nous n'a de doutes à ce sujet. Certains Belges se sont, pourtant, de-ande sur quelle base leur activité s'étayerait pour remettre sur pied auss rapidement que possible leur commerci et leur industrie détruits, la bonne vo lonté ne suffisant naturellement pas pou: ce faire. Un de nos compatriotes, M. Bara, lia bitant Bruxelles, a trouvé précisémen l'écho de cette préoccupation chez plu sieurs industriels belges avec lesquels i s'est entretenu dans ces derniers t?mp: à Paris. Les réflexions retenues recueillies par notre honorable correspondant et celles que lui inspirent sa profonde sympathie pour ses malheureux compatriotes nous paraissent valoir la pein< d'être reproduites ici. Elles intéresseront vivement nos amis les Belges. Laissons la parole aux industriels: " Vous avez pu lire dans les journau\ le texte du décret réglant les dommage; de la guerre en France; l'article "conseil du Roi"; la protestation du gouvernement belge contre le décret allemand, taxant les émigrés, etc., etc... L'émigration des Belges s'est imposée vis-à-vis des brutalités germaniques et maints d'entre nous, restés là-bas, se seraient également expatriés s'ils avaient été informés à temps de l'imminence de l'occupation allemande. C'est done contraints et forcés que nous avons tout abandonné à la sauvagerie et à la rapacité des Boches, et nous savons si ce> derniers se sont livrés en conscience ^ leurs instincts barbares ; nos demeure* sont dévastées et pillées, nos meubles " dispersés ou démolis, nos caves vidées nos immeubles même sont souvent détruits ou tout au moins grandement détériorés pour la plupart. Ne nous i'iu-sionnons pas : quand nous rentrerons a tout sera à refaire. Si bien qu'une ques-~ tion se pose: " Devons-nous rentrer?' ^ et dans l'affirmative, " Comment pourrons-nous rentrer?" Les propriétaires retrouveront, il es' ' vrai, une partie de leur avoir, les vente: étant nulles en droit, mais ils auron quand même subi de grandes pertes e de grands efforts seront à réaliser pa; eux pour rétablir leur situation. Que retrouveront les industriels? Or connaît la rage allemande contre toute a industrie faisant concurrence à la leur j" En ce moment les établissements belge: sont peut-être encore debout, mais qu'ar riv-era-t-il lorsque leurs occupants ocea 5 sionnels devront les abandonner? Oi doit y penser sérieusement et ne pas se 1 dissimuler que la plupart seront détruits de façon# nous ruiner dans la plus gran t de mesure du possible. Enfin dans quel état allons-nous re trouver nos mines ? Onpeutcroire—eteelanousaété assure j —que nous serions indemnisés. Mai: dans quelle proportion et quand ? Il es certain que l'Etat belge aura fort i t faire lui-même pour relever nos ruine: publiques. Sans doute la France e l'Angleterre vienelront à son aide, mai: • les ressources de ces Puissances ne son ■ pas inépuisables: la guerre aura-a'b , sorbé beaucoup et de son côté la France ~ aura tant à faire pour relever ses ruines Reste l'indemnité payable par l'Ail» 3 magne ! Queïîe sera-t-elley? Si favorable • ment qu'on puisse l'envisager, il est certain qu'elle '•era insuffisante à refaire ' tout ce qui aura été détruit. ' D'autre part, comment évaluer les dégâts particuliers à chacun de nous ? I sera difficile de bien Jes déterminer, e: surtout de donner des preuves aux éva luations faites: tableaux, objets d'art bijoux, souvenirs, papiers de famille ' livres professionnels, vêtements, meu • bles, etc... Les polices el'assurance: ' pourront être consultées utilement dans l'espèce. Et en les majorant d'un dixième par exemple pour les choses oubliées oi ' acquises depuis leur établissement, elles s pourront donner avec une exactitude 5 relative, la situation d'un chacun. Nous nous permettons de signaler j notre distingué et sympathique ministre 1 de la justice, M. Carton de Wiart qu'une bonne décisiem à prendre serai: T peut-être d'exiger des compagnies d'as-' surances qu'elles présentent, avec le 1 concours de leur experts, les réclamations de leurs assurés. On aurait là déji 5 une base sérieuse d'appréciation poui les commissions cantonnales dont h ' composition hâtive pourrait donner lie. ' à bien des manques de compétence. ; Admettons que tout ceci soit établi e! continuons notre raisonnement. Prenons le Beige rentrant chez lui et 1 ne retrouvant rien de ce qu'il a possé-1 dé (meubles ou immeubles) — car nous ' ne parlons, bien entendu, que de celui-là. " Le voilà sans ressources, ayant perdu sa situation, sans pain, peut-être sépare de ses proches, seul, enfin. Que peut-r faire? Sans doute, quand l'évaluation et îc détermination de ses droits seront établies, il aura une indemnité sérieuse '-s espérer- Mais en outre que l'évaluation pourrait être lente (les oommissions d'é-xamen auront fort à faire), la récupération des< espèces sera plus longue encore. Il nous semble qu'ici la création d'un comité—ou, si l'on veut, d'une société— de secours s'impose. Ce comité aurait pour but de rechercher des fonds et de faire des avances d'argent aux sinistrés de la guerre dans une proportion à déter. | miner, soit une demi, un tiers, ou un quart, par exemple, de la perte évalué-j 1 et récupérable. Ces avances seraient remboursées sur les premiers fonds versés à l'Etat. Des obligations portant intérêts pourraient être créées, rembour-' sables par tirage au sort, de façon à diminuer au fer et à mesure des remboursements d'intérêts à payer. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une œuvre humanitaire, quoique productrice d'intérêts et donc avantageuse. ; Le comité prendrait rang de sinistré, • au lieu et place de ses débiteurs, pour ■ rentrer dans ses avances de fonds, au règlement de comptes. Les frais de gestion seraient minimes. Nous croyons que de partout et sur tout des nations neutres on s'empresserait d'apporter des fonds, ainsi rémunérés, à un comité sérieusement composé. La collectivité n'est pas un vain mot. Il faut s'entr'aider, et ceux qui n'auront pas pâti de la guerre seront les premiers à donner appui au peuple qui sans calcul et sans hésitation a fait un rempart de ses sacrifices à la Civilisation. L'idée, ajoute notre interlocuteur, mérite une étude approfondie, et je puis vous dire qu'elle n'est pas loin d'aboutir à une heureuse solution. Il est certain que ces Belges admirables qui, conduits par leur admirable Roi, se sont vaillamment montrés les champions du ■ droit et de l'honneur devant ie monde et qui, dans la vie courante, se montrent si laborieux et si actifs en même temps que d'un génie pratique si remarquable, ont droit à toutes nos sympathies. Aider à leur relèvement, peut être une tentative intéressante pour les capitalistes. Ne serait-ce pas aussi une question de justice? Nous sommes très heureux de ces communications. Nous ne doutons pas que le comité qui s'organisera poui1 une telle œuvre de bienfaisance trouve bon accueil, par exemple, auprès des Anglais et des Américains, hommes d'affaires de premier ordre, lesquels sauront apprécier toute combinaison qui leur permettrait de faire acte de haute humanité, tout en réalisant un bon placement. LE PRIX DE L'HONNEUR. . , Les offres à l'Italie.—Le Jésuitisme et l'Albanie.—Les crises gouvernemen'aies et la Belgique. i Murcredi.—On connaît aujourd'hui : les offres faites par l'Autriche-Hongrie à l'Italie, pour prix de son honneur histo-; rique, pour l'achat de ses aspirations - latines et pour l'abandon de ses justes - griefs contre l'Autrichien envahisseur... 1 Gavroche, une fois de plus, peut ' s'écrier : — Piètre prix pour tant de choses ! En effet, piètre prix et "herr" von Bethmann-Holhveg, «eu annonçant, mardi, au Reichstag, quel est ce prix, a dû, en toute conscience, trouver l'Au-; triche une très mauvaise séductrice. ' Quelle part offre-t-elle de ses rapines passées pour obtenir la "quiétude" de J l'Italie? Pas grand'chose vraiment, et le voleur qui essayerait de se faire et de s'acheter un complice en offrant une si minime portion du produit de ses vols à ce complice serait sifflé par ses amis mêmes... Mais le "herr" von Bethmann-Holhveg et l'Allemagne ne siffleront jamais l'Autriche-—a moins que ce ne soit pour la "siffler" à leur profit: ils préfèrent laisser les comte Tisza et autres grands étrangleurs de leur pays s'enliser, pour les mieux affaiblir et avoir plus facile encore à s'en servir... si j l'avenir ne dément pas leurs vains espoirs... Mais quel est le piètre prix de l'honneur ? L'ne part du Tyrol, habitée par les . Italiens (quel sujet à contestations !) puis ; une part ele la rive ouest de l'Isonzo (une , toute petite portion de territoire) avec . la ville de Gradisca... Puis quelques pe-i tites offres d'influence politique, cà et ; là... : Nous avons gardé» pour le bouquet l'offre hypocrite — celle qui est de nature à montrer tout le jésuitisme do it est imprégnée la mentalité autrichienne : —Nous nous désintéresserons, offre-telle à l'Italie, des faits politiques regardant l'Albanie !... Charmant ! On ne dissimule pas ses batteries avec i autant de fourberie quand on n'appartient pas à certaine école, que nous ne voulons pas flétrir actuellement pour ne i froisser personne. En effet, l'attitude de l'Autriche vis-à-vis de l'Italie comporte les préoccupations suivantes : — Vous ferez en Albanie ce que vous voudrez. C'est gentil, cela, hein?... La • clef de l'Adriatique, je vous la donne, • ou, plutôt, je vous laisserai libre de faire ce cjue vous voudrez... Et en a parte, elle dit : — De cette façon, après la guerre actuelle, il faudra bien i]uc l'Italie mai-che contre les Alliés d'aujourd'hui poir obtenir cette proie. Et ce sont des difficultés nouvelles qui peuvent se produire, dont nous serons simple spectateur, et dont nous profiterons pour affaiblir nos'ennemis... Toute la politique jésuitique de l'Autriche se révèle dans de tels faits. On comprend que le Gouvernement italien ait le sourire — le sourire amer. Non seulement l'Autriche lui fait l'injure d'essayer de l'acheter, mais elle s'y prend de telle façon que cette injure se complique d'un parfait mépris pour la justice... distributive. Aussi, demain, le Parlement italien répondra, croyons-nous, sur le ton qu'il convient à " l'ennemie, héréditaire." Les Autrichiens auront quelques comptes à réclamer, plus tard, de leurs gouvernements. A cc propos, on constate, aujourd'hui, dans d'autres pays, deis crises gouvernementales.L'Angleterre traverse " sa " crise de l'espèce — et, nous-mêmes, en Belgiqué, nous avons également une petite crise gouvernementale. Il est intéressant d'observer cela. Notre correspondant du Hâvre, dont ont lira la lettre plus loin, nous donne, aujourd'hui, quelques points de vue à ce sujet. En Angleterre, le pouvoir est en passe d'accomplir une transformation qui semble très logique dans la situation que crée la guerre : posséder un " Cabinet national," c'est-à-dire un Cabinet com-i posé de ministres appartenant à tous les partis. Pourquoi n'en est-il pas ainsi du Gouvernement belge? Pourquoi n'avons-nous pas, nous, un Parlement, ou tout au moins un Conseil de Députés? Pourquoi ? Alors que les Anglais prouvant leur esprit de logique et dé justice, les Belges ne devraient-ils pas faire de même? Nous avons déjà montré la nécessité du contrôle, même en temps de guerre ': Les pays en guerre possèdent ce contrôle, la Belgique fait exception. Ayons donc notre Cabinet national et notre Parlement, même réduit ; cela peut éviter de dangereux, de terribles mécomptes, plus tard, de graves discussions.Et cela vaut bien le sacrifice d'une messe ! CAMILLE ROUSSEL. LETTRE DE SALONIQUE. (De notre correspondant.) Salonioùe, le 4' mai 1915. J'apprends d'une source digne de foi que la situation en Albanie est devenue -très critique. Le mouvement insurrectionnel, qui était avant quelque temps à l'état latent, prend tous les jours des proportions alarmantes et menace de gagner les contrées les plus paisibles. Ceci serait dû, dit-on, à l'instigation de nombreux émissaires autrichiens qui,sous divers déguisements, parcourent l'Albanie en tous sens et seraient secondés dans leur tâche par les moines des couvents catholiques. On sait que ces derniers, qui sont sous la tutelle du gouvernement de Vienne, dont ils sont largement rétribués, ont joué un rôle considérable lors de l'insurrection albanaise sous le régime ottoman. Or, à Ja suite de la guerre contre la Serbie, les dirigeants autrichiens avaient décidé de fomenter une révolution en Albanie et notamment dans les contrées occupées par les armées serbes à la suite de la guerre balkanique. Le but principal de ce mouvement insurrectionnel était de créer des troubles intérieurs à la Ser- f bie et la forcer à dégarnir la frontière serbo-autrichienne. Mais des divergences de vues s'étant manifestées au sein du Comité: central albanais firent échouer au début le projet autrichien. Cependant les pourparlers entamés à cet effet entre Vienne et Vallona se poursuivaient normalement et il paraît qu'ils viennent d'aboutir à une entente complète sur toute la ligne. C'est ce qui explique d'ailleurs l'activité extraordinaire déployée ces derniers jours par les bandes albanaises qui pullulent dans diverses régions. Le fameux chef de bande Issa Boletinaz a formé de nombreuses colonnes ele komitadjis qui sèment la terreur dans l'Albanie du nord, où les faibles garnisons serbes sont impuissantes à les chasser. De nombreux pillages ont eu lieu clans les régions de Prizrend, / Dyakovie et Ipek, qui sont abandonnées par la plupart des habitants. D'autres chefs de bandes ont enrôlé plusieurs centaines de volontaires albanais pour combattre contre les Serbes. Ces derniers jours, le comité révolutionnaire albanais a lancé une proclamation aux populations skiptares et malissores, les incitant à se soulever eu

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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