L'indépendance belge

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s.n. 1915, 31 März. L'indépendance belge. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xw47p8vm1h/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENT8MES »— ■ ■ ■ — — ■ ■— --— ■ * .... Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t ,, ,«r rwrtdtfiîfri js a TELEPHONE: CiTY 3960. LONDRES, MERCREDI 31 MARS 1915. SII!Iekf Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Progrès français en Argonne et dans les Vosges.—Bombardement d'un fort de Verdun.—Attaque aérienne contre Reims.—Bombardement allemand du fort de Libau.—Révolte en Arménie.— Steamer anglais coulé. La guerre, creuset d'idées.—K. Z. Trois grandes préoccupations.—Camille Roussel. Lettre du Japon.—C. X. P. La guerre vue de Chine.—G. Billet parisien.—Jean-Bernard. Lettre du Hollande.—Dr Terwagne. Lettre du Havre.—Jean Bary. Au pays de Liège. Pour nos soldats. Echos. Une conférence.—J. J. Un concert.—G.V. Théâtres.—R. D. LA SITUATION. Mercredi, midi. Le succès des Russes dans les Car-patbes se précise. Les combats au sud et à l'est des passes de Lupkow se sont I terminés à l'avantage des troupes du grand-duc Nicolas qui ont fait le 29 plus de six mille prisonniers et ont cap-I turé de nombreuses mitrailleuses et des [ canons. L'ennemi pourtant résiste toujours et I on dit qu'il a reçu des renforts importants. .Ceux-ci, à en croire des dépêches de source suisse, atteindraient quatre corps d'armée, soit 160,000 hommes ! i Ces troupes seraient réparties sur I Cracovie—que les Autrichiens s'atten-[ lient à voir investie bientôt*—et dans les F Carpathes, afin de caimer les alarmes | de h population des districts hongrois [ menacés par la nouvelle invasion russe. C'est l'arrivée de ces renforts qui a I permis sans doute aux Autrichiens de I faire, à l'extrême-gauche des armées t russes, la diversion mentionnée dans le I dernier bulletin de Pétrograd du côté de | la Bessarabie. 11 ne faut -^oir dans cette incursion tout à fait éphémère, en territoire russe, | qu'une tentative d'influencer la Roumanie qu'on craint.toujours de voir se dé-i partir de sa neutralité, et de menacer le port d'Odessa. Enfin, ce raid sans lendemain permettra l'issue à Berlin et à \ienne de bulletins de victoire destinés ! à réchauffer 3'enthousiasme de la foule. Les opérations sur le Niémen n'ont pas donné les résultats que l'état-major allemand en attendait. Depuis trois i jours l'offensive allemande dans ce secteur est arrêtée et au nord-ouest de Suwalki les Russes continuent de purger ! la région des détachement^ ennemis qui s'y trouvaient encore. Pourtant les Teutons affirment avoir pris à Krasnopol, c'est-à-dire, dans le même secteur, trois mille prisonniers et tué deux mille hom-ms. Les Allemands assurent également que leurs troupes de Landsturm se sont brillamment comportées dans la région de Tauroggen. Sur le théâtre occidental de la guerre, 'i y a eu hier une plus grande activité. Le fait le plus intéressant signalé par le bulletin de Paris est le bombardement du fort de Dou-au-Mont, un des forts avancés de îa position de Verdun, par 1 artillerie lourde allemande. Plusieurs "marmites!' teutonnes atteignirent cet ouvrage, mais 1 artillerie française eut tôt fait de réduire la batterie ennemie au silence. En Argonne la bataille se poursuit des deux côtés avec un acharnement égal mais sans résultat. Les Français se son! emparés de plusieurs tranchées dans k Bois le Prêtre, et ont occupé un poste allemand à l'ouest de Pont-à-Mousson. Dans les Vosges les Français ont con-solidé leurs récents succès. On \ err: plus loin, d'après un extrait du "Journal de Genève," quelles difficultés le; Français ont eu à surmonter dans cett( partie du front. Le communiqué de Paris dit que plu: de sept cents cadavres allemands ont éti comptés sur la crête du Hartmannsvei-lePkopf enlevée de haute lutte aux Allemands.La flotte allemande a fait une nouvelle apparition sur les côtes russes de la Bal tique et a bombardé le port de Libau Environ deux cents obus sont tombé-: sur la ville. | Dans les Dardanelles il n'y a pas ei !de nouvelle attaque de la part des flotte: alliées. Un aéroplane turc a, paraît-il tancé une bombe sur un navire de guerre britannique. Les Turcs, comme nou: l'avons pressenti, mettent à profit cett< accalmie pour fortifier les détroits e pour prendre les mesures nécessaire: pour parer efficacement à un débarque ment. C'est à Smyrne, notamment qu'ils concentrent d'importants contin gents. La flotte russe de la Mer Noire es revenue à l'entrée de Bosphore mais l< brouillard empêcha de reprendre ui bombardement efficace. La révolte ei Arménie signalée par les dépêches d'au jourd'hui prouve que les opération-dans les Dardanelles commencent ; porter leurs fruits. Comme nous l'avions prévu, l'acte di piraterie exécuté par les Teutons contn le "Falaba" a produit une indignatioi universelle qui les fera, sans doute ré fléchir avant d'appliquer leur nouvel! menace de couler sans autre avertisse ment tous les bateaux que leurs sous marins pourraient intercepter. Nous apprenons en dernière heur que le vapeur "Flaminian," navire d 7,000 tonnes, a été coulé lundi par u; sous-marin allemand à hauteur des île Scilly. Les 39 hommes qui compo saient l'équipage ont été débarqués ; l Holyhead. LA GUERRE, CREUSET D'IDÉES. Nous donnons ci-après un article dù à 'a plume d'un de nos ingénieurs distingués. Son auteur voudrait voir se rele-W le niveau des discussions que provoque l'abominable guerre présente. Il voudrait rechercher par une étude philosophique approfondie les causes du conflit sanglant et des agissements de l'Allemagne. Puis de là tirer des conclusions au point du vue social et politique. De tels débats n'ont assurément pas à la lecture l'attrait des récits de guerre, mais ils ont leur portée morale incontestable ; ils ouvrent aux esprits des horions nouveaux et bienfaisants et, remontant aux causes, peuvent aboutir à Codifier les effets. Notre collaborateur fait appel dans Ce but à la contradiction, rappelant la m-* vieille vérité : de la discussion jaillit !a lumière.—A. L. * * *■ En dehojs du domaine scientifique, l'humanité n'a pas appris à penser et à raisonner avec méthode et logique. La guerre a toujours été le grand creuset des idées; il n'est pas douteux qu'il en sera de même à l'occasion delà plus grande des guerres, de la plus épouvantable et désastreuse expérience que l'humanité ait jamais eu à subir. Parmi les renaissances qui doivent fatalement succéder aux morts et aux ruines, la renaissance des idées vraies, inspirées par le danger des idées fausses, sera particulièrement intense et brillante. Mais avant tout il est nécessaire d'étudier ce qui permet de distinguer les idées vraies et fertiles des idées stériles ou même nuisibles ; la fertilité des idées scientifiques est mise en lumière par les progrès techniques ; la stérilité des idées philosophiques et politiques ci. cours éclate au contraire dans l'illogisme et le chaos de nos organisations sociales ; en effet, si nous faisons pour le dernier demi-siècle le bilai des progrès scientifique et technique d'un côté, et d'un autre côté, le bilan des branches de l'activité humaine se rattachant au domaine spirituel et immatériel, ta politique, le gou". ernemen*, la législation, la justice (1), les arts, la philosophie, etc., notre esprit est frappé par un progrès, presque démesuré ou trop rapide d'un côté, tandis que de. l'autre il doit reconnaître que l'humanité n'est pas toujours au niveau des belles périodes de l'antiquité grecque ou latine. Ce grand écart occasionne un difformité ou monstruosité de l'organisme social. Pourquoi cette différence entre les progrès matériels et spirituels de l'humanité? Les causes en sont certainement multiples; nous ne voulons en examiner qu'une seule que nous considérons comme primordiale. La cause des progrès techniques saute aux yeux des initiés ; la , technique doit ses progrès à une base solide et vraie, les sciences, et les sciences . elle-mêmes doivent leurs progrès à la méthode, c'est-à-dire aux systèmes per-. mettant de distinguer la vérité de l'erreur. Il n'est pas nécessaire d'exposer , les méthodes des sciences, connues des hommes scientifiques et incompréhensibles, ou à peu près, pour la plupart des . autres; mais il s'en dégage facilement . des directrices générales et lumineuses • nég-Jigées par les b "anches des activités spirituelles de i'iîilmanité. Les ?.u'i'c'- . des sciences positives, dans la découverte . de la vérité, sont dus à l'analyse, à la précision du langage, à la logique des déductions, aux vérifications expérimentales, et à la dléorie du doute, quand on ne peut affirmer avec certitude absolue. . L'analyse est la décomposition en éléments toujours plus petits qui peut iînale-, ment aboutir à la généralisation ou à la . synthèse, tandis qu'un début pour la , synthèse, fréquent en philosophie, ne ' peut conduire à rien ; le langage précis est un outil indispensable, négligé par les philosophes, qui déjà, pour cette raison, sont exposés à discuter toute une existence sans jamais tomber d'accord ; ils ne perçoivent pas que chaque partie discute sur un sujet différent. Spécialement importante est la théorie de doute ' permettant de modifier l'hypothèse de base au fur et au mesure qu'un phénomène nouveau, vient démontrer que la base est erronée ; cette méthode est inconnue des politiciens qui se gardent de dire : nous tiendrons telle manière de voir pour vraie pour autant que l'expérience vienne toujours démontrer qu'il en est bien ainsi, ou tout au moins, l'expérience politique étant difficile à réaliser, pour autant que toutes les hypothèses de. réalisation viennent confirmer la doctrine. L'absence de logique, ainsi que 1a prétention qu'un système répose sur une base scientifique, quand la Isase [ est au contraire anti-scientifique, sont " plus qu'usuelles; pour ce point nous estimons intéressant de donner un exemple ; nous le prenons chez un écrivain illustre que nous évitons de citer pour écarter toute question personnelle dans une thèse philosophique ; néanmoins les " hasards de l'exil nous ayant fourni 'e livre d'un auteur de grand notoriété est une circonstance évidemment heureuse pour rendre l'exemple probant. Parlant d'un amateur de chrysan- 1 thèmes, arrivé à modifier l'aspect d'une fleur, l'auteur dit: "-Arriver à modifier l'aspect d'une fleur, en soi c'est insigni- , fiant, si l'on veut; mais pour peu qu'on - y réfléchisse cela devient énorme. N'est-ce pas enfreindre une des lois profondes, ^ essentielles peut-être, en tous cas sécu- • laires? N'est-ce pas mêler directement 2 notre éphémère volonté à celle clés forces 5 éternelles? Cela ne permet-il pas d'espé-2 rer qu'on apprendra peut-être à éluder • ou en tous cas à tran.sg-resser d'autres " lois non moins séculaires... et la plus c modeste victoire remportée au sujet y * — 5 (i) (N.D.L.R.) En ce qui concerne la justice, c'est-à-dire le Droit, des travaux ont été publiés 2 qui prouvent les préoccupations de trouver une solution aux grands problèmes que crée cette question—et, notamment, la préoccupation de 2 fondre, en telle étude, le matérialisme et le _ spiritualisme. Cette question s'étend à la socio-> L^erî*) toute entière.—Camille Roussel- d'une fleur peut nous ouvrir un jour des secrets infinis." Quelle bizarre illusion ! Pour un esprit scientifique ces idées de poète sont plus qu'étonnantes et sans la moindre logique. La science sa.it qu'il ne peut être question de modifier, fût-ce d'un infiniment petit, une loi naturelle et que toute déduction menant à cette conclusion ne peut être que le résultat d'une erreur, ou prouver que la loi naturelle a été mal observée ; dans le cas actuel la logique est très simple : l'amateur de fleurs, 'oiçi de dévier une loi naturelle, n'a fait qu'utiliser la loi naturelle de l'hérédité d'ans le domaine des plantes, ou peut être quelqu'autre loi, pour créer une variété nouvelle. Plus loin, nous abordons le problème actuellement si intéressant du matérialisme, 'e père de la fameuse théorie de la Force et de l'utiLi-, sation de la terreur. Parfaitement logique, l'auteur constate que ces théories devraient être la conséquence de l'idée matérialiste, mais il ne supposait pas leur mise en pratique possible. "L'interprétation matérialiste ne nous ■offre aucune morale," dit-il, si ce n'est "le triomphe du plus fort et de tous les cri mes néetssai res à la lu tte pour la vie"; il observe très justement encore : "Cette morale deviendrait rapidement fatale à l'homme si elle était pratiquée à l'extrême." Mais quelle est cette logique qui propose de limiter l'application d'un principe, de ne pas 'e pratiquer à l'extrême? Un principe doit pouvoir être poussé à l'extrême; c'est une pierre de touche pour l'adopter ou le rejeter; c'est en poussant l'extrême qu'en philosophie on peut parfois faire une expérience sans l'exécuter réellement. Entré dans la fausse v>5e du. marchandage en matière de principes, l'auteur est Entraîné à chercher l'absurde en matière scientifique. Il* écrit: "A quels éléments faut-il attribuer , cette amélioration illogique de notre atmosphère morale? (vivant sous régime . moral supposé matérieliste). " La réponse logiquement difficile est noyée [ dans les considérations peu limpides; ! mais l'auteur la place dans la même , idée que plus haut, l'homme devenant par la science maître de la nature ; il parle des découvertes "si nombreuses de la science qui viennent altérer notre atmosphère accoutumée. ' ' "Il n'y a rien d'insensé de supposer que le secret de cette force souveraine (la gravitation) se cache en nous ou autour de nous, à portée de notre main. Elle est peut être maniable et sociable comme la lumière et l'électricité, elle est peut-être toute spirituelle, etc.," puis il fait un rêve fantastique de l'humanité dirigeant la course des astres. Ce sont encore une fois des idées tout-à-fait anti-. scientifiques. Pour le savant, gravita-j tion, chaleur, lumière, électricité, sont ia . même chose ; toutes ces forces sont de . même essence et peuvent être transfor-. mées l'une dans l'autre; l'homme ne - peut ni créer ni anéantir la matière, ; il ne peut ni créer ni anéantir la force, . il ne peut être que le serviteur de la na-, ture, changer matière en matière ou t force en force, les principes de la science ne lui permettant pas de chercher à créer ou même à anéantir quoi que ce soit. Donc si les idées de l'auteur étaient fondées, la science serait par terre, ce qui n'est pas à craindre; mais ces idées pourraient mettre l'humanité par terre, comme nous le con- ■ statons actuellement, ce qui est un -danger plus réel et plus grand. Donc un écrivain de talent, urt poète séduisant, un imaginatif brillant et ingénieux devient un philosophe dangereux quand, au nom de la science synthétisée il abandonne la vérité pour se lancer dans la fantaisie; ceci d'autant plus que l'erreur souvent brillamment parée hypnotise plus facilement les foules ignorantes : que la vérité généralement nue. Que les 1 sciences philosophiques et morales ainsi ' que leurs applications se soumettent à la dure discipline des sciences positives et ' il n'y a pas de raison pour qu'elles ne ; marchent pas dans la même voie de pro-1 grès que les sciences matérielles et tech-: niques. Mais, pour le moment présent, un problème grave se pose : Existe-t-il actuel- • lement des intelligences humaines capables de comprendre les conditions néces- > safres au développement harmonique de : nos sociétés devenues plus compliquées ' par un excès de richesses matérielles ; l et nos politiciens se réclamant d'une ■ école, ne sont-ils pas plus spécialement ' parmi les aveugles, puisque les vérités i des différentes écoles politiques, qui veu- • lent faire le bonheur de l'humanité, n'ont jamais été démontrées? En outre, nos gigantesques empires ne sont-ils pas prématurés pour une humanité qui ne domine pas encore les secrets de nos organismes sociaux? Les maladies inévitables de ces organismes, provoquées par notre -ignorance, ne. sont-elles p*s d'autant plus dangereuses que les organismes sont plus puissants? Questions angoissantes quand on se sent à un tour- :• nant de l'histoire de l'humanité. Il est - stupéfiant en tous cas que l'Allemagne, : si méticuleuse dans ses critiques scienti-i fiques, se soit contentée comme pivot de. ; l'harmonie^ compliquée de nos grandes ; sociétés humaines de la formule simplice ; qui régit les'sociétés des animaux, c'est-t à-dire de la loi du plus fort. 1 Le renouveau de la prospérité mate-; rielle après la guerre est-elle certaine - comme le croient ceux qui se contentent 1 de juger par analogies approximatives? t II serait téméraire de l'affirmer car la - profondeur à laquelle la fatalité poussera l'horrible expérience pourra jouer un t rôle en cette question ; mais il ne paraît 2 pas téméraire d'affirmer que la pensée, - elle au moins, en sortira plus puissante t et plus sagace. Appendice.—La thèse ci-dessus n'est - pas tout à fait vraie pour l'Angleterre - dont le niveau' de logique, dans le - domaine philosophique et même reli-ï gieux, est bien supérieur à celui du con-e tinent ; on pourrait seulement lui repro- - cher, au nom de la logique, de n'avoir e pas compris la loi naturelle de la soli-, darité sociale et le danger, dans son , isolement apparent, de la réaction des - idées continentales sur sa propre des-j tinée. Ce thème sera développée ulté-i rieusement. K. Z. TROIS GRANDES PREOCCUPATIONS. Mercredi.—Trois grandes préoccupations morales, en Angleterre, ces jours-ci, et qui s'-amplifient actuellement tandis que les Allemands coulent des paquebots et assassinent des passagers innocents. Ces préoccupations morales sont loin de ce système criminel !... Mais quelles' sont les principales préoccupations morales actuelles de l'Angleterre ? La question du travail... La question de l'alcool... La question de l'attitude religieuse à l'égard des Teutons. Aujourd'hui, la polémique relative à cette dernière question continue dans les journaux, à propos du sermon, dont nous parlions hier, du Dr Lyttelton... Et celui-ci, qui a été bombardé de lettres de protestation (ce bombardement n'est pas aussi dangereux que celui des " 75," mais il fait quelque bruit aussi), déclare dans une lettre au " Tiines" qu'il désire uniquement voir les Anglais ne pas avoir une attitude de sauvages à , l'égard des sauvages teutons, e— Si on pense cela, il serait peut-être bon de ne pas le dire, pour ne pas réjouir l'adversaire. Il est vrai qu'il ne faut pas perdre une direction morale, pour les peuples qui se respectent, même durant la guerre. C'est pourquoi les deux autres questions, la question du travail et de l'alcool,sont également si importantes,mais, à la réflexion, doivent résulter de la même préoccupation et font partie d'un " tout " social. Trop souvent, on a le tort de les séparer... La question de l'alcool, par exemple : M. Lloyd George a été très catégorique, hier, dans ces déclarations à ce sujet. Il a dit, nettement : "Il faut agir radicalement contre le mal que crée l'alcool. Si nous sommes en lutte contre le militarisme allemand, il est juste que nous soyons en lutte, et "arrangions" la question de l'alcool."... Oui. Cela soulève une fois de plus la question générale du travail : "Bon travail, bon salaires, moins d'alcooliques." Et aujourd'hui, préciséVnent, la ques- 86èiae anale. " ^ 77

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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