L'indépendance belge

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s.n. 1917, 22 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sx6445jn56/
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S8ème année. No 146 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: A^OnW j, DANS STR., HIGH HOLBORN, W.c.l. • , 3 , t g - g?" TELEPHONE: HOLBORN 1773-4 TELEPH. : { 2 3 a'-7 5. VENDREDI 22 JUIN 1917. En vente à Londres à 3 h, le jeudi 21 juin. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "1 ABONNEMENTS : J B MOIS. 17 SIIILLINGSACoNSEri VATION PAR LE PlîOGKliS. ( I AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi, midi. La statistique hebdomadaire relatant 1 les pertes en navires marchands dues aux 1 sous-marins indique trente-deux bateaux j coulés (dont cinq de moins de 1,600 ton- < ues) et trente-et-un attaqués sans suc- 1 cès, sur un total de 5,890 bateaux arri- ] vésou partis. ' < Le fait saillant est le nombre élevé de 1 navires de plus de 1,000 tonnes coulés i (27), qui est le plus important depuis le[< 28 avril dernier. t II est- à remarquer que le chiffre des, 1 pertes suit une marche irrégulière, et le j maximum correspond vraisemblablement i aux époques de relève des sous-marins, i qui doit être celle où il y a le plus grand ! nombre de oes unités à flot dans les zones < ditas dangereuses. < Ce n'est que d'ici quelques semaines < qu'il sera possible de se rendre compte, i approximativement, s'il est vrai, comme 1 l'a prétendu le ministre allemand de la 1 marine, que le nombre des sous-marins 1 nouveaux construits par l'Allemagne dépasse celui des sous-marins coulés pqr : les Alliés. Quoi qu'il en soit-, le danger subsiste. 1 En France, il a été reconnu nécesîSfire 1 tle créer un département spécial de la 1 guerre sous-marine, qui jouira d'une ' complète autonomie, et on peut se 'demander si la coordination" des efforts j cliez les Alliés est suffisamment complète pour assurer le maximum de rendement auquel on est en droit de s'attendre. La diminution de tonnage n'est que paitieileïnent compensé*) par-les corrstrtft-tions nouvelles, niais les récentes mesures adoptées pour augmenter le tonnage utile feront bientôt sentir leurs effets. La construction des navires de type, uniforme avance rapidement (les premiers seront incessamment à flot) et les navires allemands saisis dans les ports américains et brésiliens sont en vpie de réparation et viendront bientôt augmenter la flotte des Alliés. Entretemps, il suffit d'appliquer tm régime de stricte économie et de mettre fin à l'exploitation des spéculateurs pour que la situation économique redevienne plus normale. Le régime spécial qui va être appliqué aux neutres par le gouvernement des Etats-Unis contribuera également à ce but. La vis qui règle les exportations de denrées alimentaires peut encore être serrée de plusieurs crans, et si les neutres doivent pâtir de cet état de choses, ils n'ont qu'à s'en prendre à l'Allemagne qui, comme nous n'avons cessé de le faire ressortir, a, par la guerre sous-raarine, déclaré la guerre au monde entier. La patience des neutres à l'égard de l'Allemagne a été, jusqu'à présent, angé-Hque, mais le propre des Allemands est de tendre la corde jusqu'à ce que, à la fin, elle casse. Les Hollandais, qui ont toujours fait preuve d'une extrême tolérance à l'égard de leurs voisins de l'Est, viennent de. protester très sérieusement à Berlin contre la nouvelle violation du territoire hollandais par un des Zeppelins revenant du raid de dimanche matin sur les côtes anglaises. Le Zeppelin en question n était pas avarié, les conditions atmosphériques étaient excellentes et il faisait jour! Le navire aérien n'a, par conséquent, franchi le .territoire néerlandais que pour raccourcir sa route et nullement par nécessité ou méprise. On dirait 'raiment que les Allemands cherchent querelle à nos amis hollandais, qui ont raison de se méfier de l'ogre teuton, d'autant plus dangereux qu'il est affamé et traqué. Nos amis suisses commencent, eux ( uissi, à s'apercevoir du danger de se aontrer trop hospitalier à l'égard de ;en> qui, au fond, ne cherchent qu'à les ;ompromettre. L'affaire Grimm-Hofï-nann, qui a provoqué les incidents que 'on sait, se complique encore du fait , ju'on vîent de découvrir que c'est sur es indications du prince de Bulow, résidant depuis quelques mois en Suisse, lue MM. Hoffmann, ministre des affaires étrangères de la Suisse neutre, et Griirtin, ioeialiste suisse et organisateur des congrès de Zimmerwald et de Kienthal, ont igi. Ces marionnettes allemandes ont sérieusement compromis, l'un le Conseil ?edéraî, l'autre le parti socialiste, et :e certificat de "bons et loyaux services {Se le Co^geil Fédéral croit devoir décerner au sieur Hoffmann est une singu-ièye façon de sanctionner une démarche pie les Alliés ont le droit de considérer somme un acte inamical, car MM. Hoff-nann, G rhum-et Bulow n'ont cherché fii jlus ni moins qu'à détacher la Russie de ses Alliés, au bénéfice de l'Allemagne. On comprend l'indignation tle la foule ]ui, à Genève est allée arracher tes écus-sons des consulats allemand, autrichien 1 st turc, car l'incident IIofinHum prôuve }ue l'influence allemande eu Suisse est prédominante. ^ Touffe la presse suisse est* indignée des procédés des sieurs Hoffmann et Grimm 3t la "Tribune de Genève" demande îa iéjuisisiôn des autorités fédérales. D'in;; une autre ville suisse, à Lugano, . (-A-roi Constantin de Grèce a été sifflé ians la rue et a dû se réfugier dans son riôtel. O11 assure maintenant que l'ex-roi ne veut pas se rendre au Danemark afin :1e 11e pas devoir passer par l'Allemagne ! S'il prolonge sa villégiature en Suisse, il pourra bientôt être rejoint par quelques-uns de ses partisans, dont l'expulsion de Grèce est exigée par le Haut Commissaire des Puissances, M. Jonnart. Une liste a été remise au -minisire des affaires étrangères, qui comprend une sentaine de noms d'ex-miuistres, hauts fonctionnaires, officiers supérieurs, etc., dont "l'éloignement ou la surveillance sont demandés. D'autre part, un comité de quatre membres, comprenant deux représentants des gouvernements d'Athènes et de Salo-nique, a été formé eu vue de jeter les bases de îa réorganisation et de l'unification de la Grèce. Bref, la situation s'est sensiblement améliorée et l'atmosphère, de ce côté, est purifiée. Les nouvelles de Russie sont également satisfaisantes et le général Broussiloff, répondant à_ un télégramme du général Robertson, assure "que les armées russes, liées par l'honneur, ne failliront pas à leur devoir." En attendant le réveil du colosse russe, les armées française, britannique ît italienne redoublent d'activité. Les Italiens, sur le plateau d'Asiago (Trentin), ont enlevé aux Autrichiens ^'importantes positions sur le Mont Orte-%%ra, où ils ont fait 936 prisonniers • les troupes britanniques, dans le secteur de Monchy-Ie-Preux, ont repris les postes avancés qu'ils avaient dû évacuer deux jours auparavant, et sur la Souchez elles ant repoussé quatre contre-attaques allemands.Les Français, fortement attaqués entre l'Ailette et le Moulin de Laffaux, ont dû céder une partie de tranchée à l'est de Vauxaillon. Au sud de Filain, une attaque ennemie a été repoussée, de même qu'une autre dans la région du Mont Cornîllet (Champagne). OPERATIONS NAVALES Les pertes en mî? Arrivées et départs des navires marchands do toutes nationalités et dépassant 100 tonnes dans les ports du i Royaume-Uni (non compris les bateaux de pêche et locaux), pour la semaine finissant le 17 juin 1917, à 3 heures de l'après-midi : Arrivées, 2,897 ; départs, 2,993 contre 2,767 et 2,822 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coûtes par mines ou sous-marins: Au-dessus de 1,600 tonnes, 27 ; en-dessous de 1,600 tonnes, 5, contre 22 et 10 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins 31, contre 32 la semaine précédente. Bateaux de pêche coulés 0, contre 6 la semaine précédente. Destroyer anti-sous-marins La presse de New-York est enthousiaste du nouveau destroyer sous-marin qui fait ses preuves depuis plusieurs semaines et donne d'excellents résultats. Ce contre-torpilleur ne voyage pas, il reste submergé à un endroit propice. Il est muni d'un appareil spécial qui avise le la présence des 3ous-marins, même i l'ils se trouvent à grande distance. ) Sfotre nouvelle alliée -spère pouvoir sous ' jeu faire patrouiller l'Atlantique par I les douzaines de ces destroyers. ; Ei AFRIOUE 6RHTALE Des opérations commencées le 10 juin, )nt été entreprises à Lindi par les forces britanniques, dans le but de déblayer les rives et l'estuaire du fleuve Lukeledi. Protégé par le Lu de navires de guerre, un débarquement a été effectué par surprise dans le voisinage de Mrweka, et le détachement allemand qui ' lepuis quelques temps occupait la place, ît qui y avait établi nu canon de marine, fut refoulé vers Utai îa (à 37 kilomètres au .sud-ouest). Le 12 juin les patrouilles britanniques delà direction de Kihva jnt détruit un dépô de ravitaillement ennemi à Utigeri (5J kilomètres et demi au su'd-ouest de Kilws). 1 ..JI3U I..UL ' .AV-'.'.-TW i,1'" \ LES EVENEMENTS EN GREGE . <• Toute la Thes»alie occupés Toute la Thessatie est actuellement occupée par les troup s alliées, et le but JS l'expédition a . té entièrement atteint. La tentative faite par une poignée d'officiers grec* pour amener l'armée grecque» internée dans le Pélopo-tièse à intervenir en faveur de la formation d'un gouverne tent séparé, paraît avoir complètement échoué. ililû II Ut'a LiU£3RO Après avoir dîné au Palace Hôtel de Lugano, Constantin s'était rendu à à un concert public en plein air, où il fut bientôt reconnu et sifflé. Suivi par un certain nombre de personnes, dit la "Tribune" de Genève, il fut légèrement bousculé et se hâta' d'entrer dans un 3afé, qui fut promptement fermé pour permettre à l'ex-roi de s'échapper par porte de derrière. La proclamation d'Alexandre La proclamation du jeune roi Alexandre, dans laquelle- il a déclaré vouloir marcher sur les traces de so~i pore, a produit, non seulement parmi les Alliés, mais aussi à Salonique, une tîès mauvaise impression. L'amiral Con-douriotis a déclaré que là révolution ac septera difficilement cette pn,la, ation qui devra être retirée. M. Vénizélos a déclaré à un j urn.i-liste français qu'il considère M. Zaï-mis comme spécialement respms-able des termes de la proclamation. M. Vénizélos a exprimé l'opinion que i action u-Ts Puissances permet de prévoir la rec c institution, à bref délai, d'une Grèce unie et forte, prête à accomplir m. n devoir et à suivre la voie des idées démocratiques.La victoire d'un réflecteur L'occupation de Yolo fut exécutée par les troupes françaises avec une rapidité encore plus grande que celle d'Elassoua et de Larissa et avec la même audace. Cette ville était une des principales bases de ravitaillement pour les sous-marins allemands, trafic qui enrichissait commerçants et pêcheurs. Non seulement cette source de profits a maintenant disparu, mais de nombreux habitants ont assez de péchés sur la conscience pour avoir vu se produire avec appréhension l'arrivée des Français. 11 y a encore des armes cachées dans la péninsule déserte qui entoure le Golfe de Volo; on dit même qu'il s'y trouve des mitrailleuses. Une action énergique était donc nécessaire. Elle fut si décisive que le commandant du bataillon français qui conduisait l'avance n'attendit pas que l'entièreté de la colonne arrivât, mais poussa et occupa la ville douze heures avant le moment-fixé et cela seulement avec deux cents hommes. Volo, à la population de laquelle se sont joints des royalistes et des voyous à la solde des Allemands, a été pendant trois jours à la veille de troubles. Ceux-ci ne se sont pas produits, probablement grâce à l'arrivée dans le port d'un bateau britannique — un bateau marchand que le département de la marine avait converti en un croiseur auxiliaire. Comme unité de combat, son modeste équipe- P nent en canons 11e le rendait guère for-nidable, mais l'effet moral de son arrivée fut immense. Ainsi qu'un résident jritannique le racontait, il fut "un puissant calmant." 11 employa à qu'on aeut appeler le traitement hypnotique es aaval. Jusqu'à ce qu'il vînt, les roya- v€ .istes tenaient tous les soirs leurs ré- d' anions en face de la" mer, où se trouvent bl 3es cafés. En groupes de plusieurs cen- Ti :aines, ils srincitaient les uns les autres gg ;n buvant du raki et en prononçant des (jj discours enflammés. Le soir qui suivit l'arrivée du bateau britannique, une de :es réunions était en pleine effervescence. "A bas les chiens d'Alliés," 2. triaient les Rôyalistes avinés. "Maudit J soit Vénizélos." "Vive le Roi Constantin"... La réunion avait atteint son point culminant d'enthousiasme; tout a ^ joups les assistants parurent frappés de yj stupeur. A travers l'obscurité de la nuit ^ perça un rayon lumineux. Il venait du a] projecteur du bateau britannique, et il tomba en plein milieu des rassemble- ^ ments. Il semblait dévisager tout le ^ monde comme s'il voulait voir qui allait ^ prendre la parole. Mais les mots expi- ^ rèrent sur les lèvres de ceux qui vociféraient le plus haut un moment auparavant. Les plus acharnés cessèrent n d'exciter à la lutte. Le réflecteur les r< rendait muets. Puis, un à un et a la de-robée ils se glissèrent dans l'obscurité S(; bienfaisante. Le réflecteur était maître j( Ûe la situation. _ ei Le bataillon français arrivé le pre-mier à Volo-est celui qui, par un coup ^ audacieux, avait saisi presque toute la ligne de chemin de fer d'Ekaterini a La- * rissa le lendemain du jour ou 1 avance en Thessalie avait été ordonnée.'Le com- a. mandant du bataillon et 15 hommes choi- ni sis partirent à minuit sur un wagon la n, moteur. Chaque station de la ligne était bj gardée par des gendarmes royalistes, qui le avaient pour instructions, en cas d'à- Cc vance des Français, de résister assez i€ longtemps pour donner le temps de fair.e sauter les tunnels et les ponts. Le wagon français roula à 50 kilomètres à l'heure n de ptation en station, et les soldats se ni précipitèrent sur les quais, se saisirent ^ des gendarmes grecs étonnés avant qu'ils n'aient pu se dépêtrer de leurs couver- ^ tures. Le téléphone était immédiatement ^ saisi pour empêcher d'avertir la station je suivante et les explosifs prépares pour a, faire sauter les tunnels furent enlevés, ti — Times. 11 . d LES BUTS DE SUERRE DE LA BULGARIE «1 P La "Neue Freie Presse" publie une ^ interview que M. Radoslawow, premier ^ ministre de Bulgarie, a accordée au a correspondant berlinois de ce journal, p M. Radoslowow a déclaré entre autres ce d qui suit : "Comme il va de soi, on a également n parlé, à Berlin, des conditions de la q paix, bien que cela ne soit pas actuelle- p ment d'une importance pratique directe. ( La Bulgarie, de même que les autres Puissances coalisées, ne fixera ses b\its de guerre que lorsque l'on - sera à la veille de négociations de paix." "En at- s( tendant," a poursuivi M. Radoslawow, s; nous sommes absolument d'accord, dès à ^ présent, sur ce que nous exigerons." ^ "Nous voulons la Macédoine, qui est déjà occupée par nos troupes. En outre, ^ nous désirons pçur toujours la garantie , d'tfh voisinage avec l'Autriche-Hongrie a par la vallée de la Morava. Enfin, nous E; désirons la Dobroudja, et ce d'autant plus, depuis que nous avons pris con- I naissance des traités secrets qui ont été conclus entre la Roumanie et la Russie, et dans lesquels la Roumanie s'est fait e: attribuer un certain nombre de nos jj villes, parmi lesquelles Roustschouk et r Varna, où jamais n'a vécu un seul Rou- f, main. c] "Depuis que nous avons appris l'exis- j' tence de pareils actes de provocation, q nous n'avons plus de pardon pour la C( Roumanie." ^ Au sujet des rapports futurs entre la jj Bulgarie et la Turquie, M. Radoslawow s'est exprimé dans un sens très opti- ^ miste, et il a déclaré: "Depuis que la question de la Macédoine n'existe plus, a nous pouvons être et rester de bons 1 ^mis," t UT0UR de la GUEBmë UTKIGHE-HONGR1E — Le "Matin" annonce que Prague t actuellement le siège d'un grand mouillent révolutionnaire, ayant pour but obtenir la convocation d'une Assem-ée nationale constituante pour les chèques sur la base du suffrage univer-1. Des troubles auraient éclaté dans verses villes de Bohême. tELGIQUE — Liège est ville d'étape depuis le L mai 1917. :ïats-unis —- Le Président Wilson compte faire amédiatement usage da la faculté d'eni-irgo que lui a conférée le Congrès; il 1 nommer un - conseil d'exportation )ur limiter la quantité des vivres et itres produits exportés d'Amérique en iys neutres et pourvoir aux expéditions ^cessaire» vers les pays alliés. La sortie ;s marchandises ne sera plus autorisée ,11s l'autorisation- du conseil d'expor-.tion.— La mission russe est arrivée à Wash-igton. Son chef, M. Bakhmetieff, a été :çu à la Maison Blanche par M. Wilson. — L'Aéro-Club d'Amérique vient de umettre aux autorités de l'Etat un pro- t de construction de 40,000 aéroplanes v 1 18 mois. Le projet comprend l'in-ruction de 10,000 aviateurs. Le devis : monte à deux milliards et demi. f range — Le feld-maréchal sir Douglas Haig à la demande de al ville d'Arras, re- is à celle-ci un certain nombre de ca-ans allemands conquis par les troupes ■itanniques à la bataille d'Arras. Des ttres cordiales ont été échangées à tte occasion entre le feld-maréchal et maire de la ville. — Le Chemin des Dames, .dont il a ;é tant Question dans le récit des der-ers grands combats, doit son nom, on î s'en doutait guère, aux trois filles 3 Louis XV, Mmes Adelaïde, Sophie et ictoire. Ces dames allaient régulière-ent passer quelques jours à la bonne lison, au chateau de Mme de Nar-rane, situé près de Boucenville, dans comté de Laon. Comme la contrée est ssez montagneuse et que les chemins se ouvaient dans un état le plus souvent labordable pour les chaussures des arnes, royales, on (îéci3a en 1770, de instruire pour l'agrément des prin-«ses, une chaussée praticable. Cette îaussée s'amorce, à trois lieues de Sois->ns, au croisement de la grand'route, de aris à Mauberge, coupe dans un plan 5gal, sur une longueur de 18 kilo-içtres la croupe de Craonne, et descend lors dans la vallée de l'Ariette pour agner à travers bois le domaine de Mme e Norbonne. Les gens du pays l'appelèrent le Che-lin des Dames; elle a conservé ce nom, ue la guerre actuelle aura rendu im-érissable.iRANDE-BRETAGNE — Sir Robert Borden, premier minis-r du Canada, a déposé pour seconde cture le projet de loi relatif à la con-ription. Ce projet a été combattu par r Wilfrid Laurier, qui a proposé une ection générale sur cetïe question, ou défaut d'élection, un référendum. •— Les immeubles appartenant à la eutsche Bank, à la Dresdrier Bank et la Disconto Gesellschaft dans la City it été vendus pour £260,500 (environ r. 6,500.000). TALIE — A l'ouverture de la Chambre ita-enne, mercredi, le baron Sonnino a qiosé les buts de guerre italiens. "La ounaanie, a-t-il dit, est sur le point de sprendre l'offensive." Au sujet de la irmule de paix "sans annexions fii infinités," il faudra en tous cas que ennemi 'paye pour toutes les iniquités Li'il a commises. Le programme italien imprend une paix durable qui garan-rait la sécurité deS frontières et la dé-vrance des peuples opprimés. JUEDE — Le ministre des affaires étrangères fait au Riksdag une déclaration par aquelle il exprime l'intention de main-enir à tout prix la neutralité du pays.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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